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L’ONFP renforce ses efforts pour lutter contre la violence faites aux femmes et aux filles

À l’occasion de la campagne internationale «16 Jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles», l’ONFP annonce le lancement d’un programme complet de sensibilisation et de prévention, mis en œuvre par ses délégations régionales dans toutes les régions de la République tunisienne.

Ce programme mobilise des équipes pluridisciplinaires comprenant des médecins, des sages-femmes, des psychologues et des spécialistes de la sensibilisation, et se poursuivra jusqu’au 10 décembre, Journée internationale des droits de l’Homme.

Il est également annoncé que neuf (09) campagnes régionales seront mises en œuvre en partenariat avec le projet Sila, réalisé par l’Agence belge de développement (Enabel) et l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), avec le financement de l’Union européenne.

Ces campagnes viennent compléter d’autres initiatives régionales et comprennent plusieurs activités, parmi lesquelles :

  • Des ateliers de sensibilisation, des matchs pour l’égalité, des projections-débats, un hackathon, ainsi que des activités artistiques, touchant un large public, jeunes, adultes et personnes plus âgées, femmes comme hommes ;
  • Des actions de sensibilisation ciblant prioritairement les femmes et filles en situation de vulnérabilité ;
  • Des consultations de dépistage et d’orientation pour les survivantes de violence au sein des services de santé sexuelle et reproductive ;
  • Des séances d’accompagnement psychologique et de soutien juridique.

Enfin, l’ONFP réaffirme que la lutte contre la violence faites aux femmes et aux filles ne se limite pas à la période de la campagne internationale, mais que les activités de sensibilisation, d’accompagnement et d’orientation se poursuivent tout au long de l’année dans toutes les régions du pays.

Communiqué

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Appels à une action urgente pour rendre les espaces numériques sûrs pour tous·tes

A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes le 25 novembre 2025, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a annoncé le lancement de la campagne « 16 jours d’activisme ».

En Tunisie comme dans le monde entier, cette campagne internationale se déroule chaque année depuis 1991 du 25 novembre au 10 décembre, pour lutter contre la violence fondée sur le genre et en faveur des droits des femmes.

Le Pnud a par ailleurs appelé à se mobiliser pour inciter l’élimination de toutes les formes de violence à l’égard des femmes, en rappelant au passage que la violence numérique s’intensifie à grande échelle : 38 % des femmes dans le monde en ont déjà vécu et 85 % d’entre elles en ont été témoins.

« En ces 16 jours d’activisme, nous appelons à une action urgente pour rendre les espaces numériques sûrs pour tous·tes».

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Programme “Sila” : Cawtar soutient chercheurs et associations contre les violences basées sur le genre

Le Centre de la femme arabe pour la formation et la recherche “Cawtar” a organisé, mardi, à la Faculté des sciences économiques et de gestion de l’université Tunis El Manar, une 3ème conférence dans le cadre du programme sur les méthodologies de la recherche sur les violences basées sur le genre.

Cette conférence, qui a été animée par des chercheurs tunisiens et étrangers, a porté sur  “l’exploitation des données pour la compréhension et la prévention des formes de violence basées sur le genre”.  Les chercheurs font face souvent à des difficultés liées à l’utilisation des données qui nécessitent des analyse appropriées, en raison de la vulnérabilité des personnes concernées par la recherche et l’engagement à respecter les normes éthiques de la recherche scientifique.

La coordinatrice du programme de lutte contre la violence basée sur le genre au Centre “Cawtar” Hédia Belhaj Youssef, a indiqué que ce programme est organisé en collaboration avec l’agence espagnole de coopération internationale pour le développement, l’agence belge de coopération internationale et plusieurs organisations internationales et structures  gouvernementales dans le cadre du programme “Sila”.

Ce programme vise à renforcer les capacités des chercheurs sur les questions liées à la violence basée sur le genre, a précisé Belhaj Youssef, relevant qu’un certain nombre de chercheurs ont été soutenus dans cinq régions de Tunisie (Tunis, Sfax, Sousse, Kef, Gabès) afin que les recherches ne se limitent pas à la capitale.

Le centre “Cawtar” est parvenu à identifier plusieurs universités qui proposent des diplômes de master ou de doctorat sur les violences basées sur le genre en particulier contre les femmes, mise à part le recensement des recherches sur les nouvelles formes de violence (violence économique liée aux changements climatiques et violence cybernétique).

Ce programme comprend trois axes principaux.  Le premier axe porte sur la recherche académique et la sélection d’environ 7 étudiants en master pour les accompagner dans plusieurs régions et 5 étudiants pour rédiger des articles scientifiques moyennant un financement.

Le deuxième axe du programme est destiné aux associations et comprend la sélection de 5 associations pour renforcer leurs capacités à mener des recherches selon des méthodologies scientifiques.

Les bénéficiaires de ce programme participeront à plusieurs séminaires et ateliers d’écriture sur les méthodes de travail, outre un accompagnement par des chercheurs étrangers provenant d’universités prestigieuses.

Le troisième axe porte sur la mise en réseau des étudiants en master, des encadrants et des acteurs de terrain dans les régions concernées afin de favoriser les synergies et le partage des ressources.

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2025 : plus de 900 femmes victimes de violences

Plus de 70 % des femmes sont victimes de violences et d’agressions. Un fléau qui s’est bien répandu durant ces cinq dernières années. L’Association tunisienne des femmes démocrates se mobilise.

Le 25 novembre est la Journée mondiale de la lutte contre la violence faite à l’égard des  femmes. Ines Chihaoui, membre du bureau directeur de l’Association tunisienne des femmes démocrates et responsable de la commission de lutte contre la violence faite aux femmes, confirme que le nombre de femmes victimes de violences a doublé entre 2024, année durant laquelle la commission a recensé 580 cas, et 2025, où ce chiffre a atteint entre 800 et 1 000 cas jusqu’à présent.

Elle précise que les formes de violence enregistrées jusqu’à présent comprennent la violence conjugale, la cyber violence, ainsi que la violence économique, incluant le harcèlement, en plus des féminicides.

Dans ce contexte, l’Association tunisienne des femmes démocrates a annoncé le lancement de sa campagne annuelle « 16 jours d’activisme » contre toutes les formes de violence à l’égard des femmes. Et ce, après avoir repris ses activités suite à une suspension de 30 jours.

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« Ghalia », un cri et un hymne contre les violences faites aux femmes

En Tunisie, où les féminicides ont encore endeuillé des familles avec 22 femmes tuées en 2025, le 25 novembre résonne comme un rappel douloureux : la violence continue de frapper, parfois derrière des portes closes, parfois à travers un écran où le cyberharcèlement étouffe les plus jeunes. En lançant « Ghalia » dans le cadre des 16 jours d’activisme, la mobilisation donne un visage, une voix et une dignité à celles qu’on a trop longtemps réduites au silence – pour dire que chaque femme mérite protection, justice et vie pleinement vécue.

La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes est marquée ce 25 novembre par des appels renouvelés à agir face à un phénomène qui touche près d’une femme sur trois dans le monde. Cette édition met l’accent sur l’essor inquiétant des violences numériques, de plus en plus présentes dans la vie des femmes visibles dans l’espace public.

En Tunisie, cette journée coïncide également avec le lancement de la chanson « Ghalia », une création artistique intégrée à la campagne des 16 jours d’activisme et soutenue par la Délégation de l’Union européenne.

Un fléau mondial qui se transforme avec le numérique

Au niveau international, les organisations rappellent que les violences physiques, sexuelles, psychologiques et économiques restent massives, souvent invisibles et encore sous-déclarées. Cette année, l’alerte porte sur un champ en pleine expansion : les violences en ligne. Cyberharcèlement, menaces, campagnes de diffamation, utilisation détournée de l’IA, deepfakes sexistes – autant de formes nouvelles qui visent particulièrement les femmes journalistes, militantes, créatrices de contenu ou actrices politiques.

La difficulté d’encadrement juridique, l’impunité des plateformes, l’anonymat des agresseurs et la montée de discours hostiles à l’égalité contribuent à l’aggravation du phénomène. La campagne internationale Tous UNiS, lancée ce 25 novembre et prolongée jusqu’au 10 décembre, entend sensibiliser et mobiliser pendant 16 jours, jusqu’à la Journée des droits de l’Homme.

« Ghalia » : un récit musical pour briser le silence et dénoncer les violences

Dans ce contexte, la sortie de la chanson « Ghalia » vient renforcer le message de sensibilisation porté durant les 16 jours d’activisme. L’œuvre aborde notamment les violences subies par les jeunes filles, dont le cyberharcèlement, encore banalisé malgré son ampleur. En Tunisie, les chiffres restent préoccupants : 22 femmes ont été tuées en 2025 sur la base de leur genre.

Le clip met en scène une jeune héroïne qui refuse la résignation et aspire à la reconstruction. Le texte appelle à condamner les violences, à agir et à sortir du silence complice. Le projet, financé et soutenu par la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, s’inscrit dans un engagement institutionnel en faveur de l’égalité et contre toutes les formes de violences basées sur le genre.

Interprétée par Asma Ben Ahmed, Chaïma Mahmoud et le rappeur 4LPHA, écrite et composée par Bayrem Kilani, produite par Selim Saïed et réalisée par Zied Litaiem, « Ghalia » se veut un outil culturel et social pour éveiller les consciences, toucher les plus jeunes et renforcer la mobilisation.

La Journée du 25 novembre et la sortie de « Ghalia » rappellent que la lutte contre les violences repose aussi sur l’implication des familles, des institutions éducatives, des médias et des autorités publiques.

Le message central reste le même : protection, écoute des victimes, reconnaissance des violences numériques, refus de la banalisation et action collective.

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Tunisie Francophonie : droits des femmes et multilatéralisme au cœur

Lors des instances de la Francophonie qui se sont tenues du 18 au 20 novembre 2025 à Kigali (Rwanda), la Tunisie a exposé sa position sur plusieurs dossiers majeurs, dont les droits des femmes, l’avenir du multilatéralisme et la cause palestinienne, comme l’a indiqué l’ambassade de Tunisie à Paris dans un communiqué publié sur son compte Facebook.

Représentant permanent de la Tunisie auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’ambassadeur Dhia Khaled a pris part aux travaux de la 46e Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) et de la 136e session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF). Il a réaffirmé l’engagement résolu de la Tunisie à consolider « de manière continue et irréversible » les droits des femmes, soulignant que l’émancipation féminine constitue une priorité nationale qui, a-t-il précisé, s’appuie sur l’éducation, l’accès à l’emploi et des politiques d’autonomisation.

Concernant « L’avenir du multilatéralisme », le diplomate a plaidé en faveur d’un modèle « juste et renouvelé », appelant à une coopération internationale ancrée dans les priorités des peuples, respectueuse de la souveraineté des États et capable de répondre avec efficacité aux crises mondiales.

Par ailleurs, Khaled a réitéré la position de principe de la Tunisie en faveur de la cause palestinienne, qui demeure un pilier central de sa politique étrangère.

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Tunisie–ONUDI : une future stratégie axée sur l’industrialisation durable

Le soutien des PME et d’une industrialisation durable, l’appui à la transition numérique et à l’innovation, l’énergie et la décarbonation, l’économie circulaire et le leadership vert, le renforcement des compétences et de l’intégration régionale sont les principaux axes de la future stratégie de coopération entre la Tunisie et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) pour la période 2026-20230, a fait savoir, jeudi, le représentant de l’ONUDI à Tunis, Lassaâd Ben Hassine.

“Cette stratégie est en cours d’élaboration dans le cadre des consultations sur la préparation du programme de partenariat pays (PCP), engagées entre la Tunisie et l’ONUDI” a-t-il indiqué lors d’un évènement de célébration de la Journée de l’Industrialisation de l’Afrique organisé, par l’ONUDI et l’Ecole nationale d’administration (ENA), à Tunis, sur le thème “Transformer l’économie africaine grâce à l’industrialisation durable, l’intégration régionale et l’innovation”.

Le responsable a affirmé que la coopération future entre les deux parties sera en adéquation avec les priorités nationales retenues dans le cadre du plan de développement quinquennal 2026-2030.

La coopération actuelle entre la Tunisie et l’ONUDI, initiée en 1994, porte sur 15 projets dont 13 régionaux et deux à portée régionale impliquant d’autres pays africains, Ben Hassine a indiqué que les principaux objectifs de cette coopération sont l’autonomisation économique des femmes, moteur essentiel d’une industrialisation inclusive, à travers des projets de valorisation des chaînes de valeur artisanales et agroalimentaires menés avec les communautés locales et le renforcement du rôle stratégique de la jeunesse dans la transformation du modèle productif, à travers le développement des compétences, l’entrepreneuriat industriel et l’intégration des technologies émergentes.

Cette coopération vise également à appuyer la transition vers une industrialisation durable, fondée sur l’innovation verte, l’efficacité énergétique et la protection de l’environnement.

“La transition vers une industrialisation durable et inclusive doit s’opérer aussi bien à l’échelle de la Tunisie comme à l’échelle du continent africain” a-t-il estimé, rappelant que la communauté internationale célèbre le 20 novembre de chaque année, depuis 1989, la Journée de l’Industrialisation de l’Afrique, une initiative portée par les Nations Unies pour rappeler le rôle essentiel d’une industrialisation durable dans la croissance économique, la création d’emplois et la transformation structurelle du continent.

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Dr Khaled Neji élu président de la Société africaine de gynécologie-obstétrique

Président de la Société tunisienne de gynécologie-obstétrique (STGO), le Dr Khaled Neji vient d’être élu président de la Société africaine de gynécologie-obstétrique (SAGO). L’évènement se déroulait samedi 15 novembre à Dakar (Sénégal). C‘est ce qu’annonce, ce lundi 17 novembre, le ministère de la Santé.

Dans un communiqué publié sur sa page officielle, le ministère met en avant cette distinction, qui valorise les compétences tunisiennes dans le domaine médical. Le département ministériel affirme que les sociétés africaines font confiance au Dr Neji pour renforcer le travail scientifique et améliorer la santé des femmes sur le continent.

Par ailleurs, le ministère souligne que son action reposera notamment sur le développement de la formation, le soutien à la recherche et le renforcement des programmes de prévention et de dépistage précoce. Et en particulier concernant la mortalité maternelle et les cancers féminins.

A cet égard, notons que la Société africaine de gynécologie-obstétrique réunit plus de vingt sociétés nationales et joue un rôle essentiel dans la promotion de la santé de la mère et de l’enfant en Afrique.

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Tunisie : lancement d’un atelier sur la lutte contre la violence numérique

Les travaux d’un atelier sur le plan national de lutte contre la violence numérique à l’égard des femmes et des filles, ont démarré ce lundi au siège du Centre de recherches, d’études, de documentation et d’information sur la femme (CREDIF) et se poursuivront jusqu’au 18 novembre. La chargée de la gestion des affaires féminines au […]

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Rencontre au Musée du Bardo | Les femmes et l’art au Maghreb    

La Délégation générale Wallonie-Bruxelles en Tunisie organise une présentation de l’ouvrage ‘‘Les femmes et l’art au Maghreb’’ (Éditions Le Fennec, Maroc), le samedi 15 novembre 2025 de 18h à 20h à l’auditorium du Musée du Bardo.

La présentation se fera en présence des co-directrices de l’ouvrage Nadia Sabri (directrice du Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain, Rabat et présidente de l’Aica au Maroc, et Rachida Triki, philosophe, critique d’art et universitaire en Tunisie.

«Créant un espace commun de parole et une visibilité aux créatrices et actrices culturelles œuvrant au Maroc, en Algérie et en Tunisie, les deux autrices de ce livre invitent une vingtaine de femmes artistes, des commissaires d’exposition, des historiennes de l’art, des journalistes culturelles, et des directrices de musées et d’espaces d’art, à s’exprimer sur leurs projets et vécus en tant que professionnelles de l’art.

Initiées lors du colloque de Rabat en 2021, co-organisé par l’Aica-Maroc et l’Aica International (l’Association internationale des critiques d’art), les contributions documentées et approfondies dans ce livre, sont représentatives de l’écosystème artistique maghrébin où les femmes partagent souvent le même vécu et sont confrontées aux mêmes challenges pour s’affirmer.»

Ls contributeurs.trices sont Rita El Khayat, Anissa Bouayed, Brahim Alaoui, Meryem Sebti, Jacques Leenhardt, Farid Zahi, Sayda Ben Zineb, Khadija Tnana, Amina Menia, Najah Zarbout, Safaa Erruas, Fatima Chafaa, Najet Dhahbi, El Meya, Malika Bouabdellah Dorbani, Maroua Cherkaoui, Emna Ben Yedder, Elisabeth Piskernik, Myriam Amroun, Wafa Gabsi, Nouha Ben Yebdri, Wassyla Tamzali.

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Mise en garde aux femmes:  Une substance toxique dans les vernis à ongles!!!

Mise en garde aux femmes:  Une substance toxique dans les vernis à ongles!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Femme) – L’oxyde de diphényl triméthylbenzoyl phosphine (TPO), une substance toxique présente dans les vernis à ongles semi-permanents, sera interdite en France et en Europe, dès le 1er septembre 2025, annonce le ministère français de l’Économie et des Finance, dans un communiqué.

Cette substance utilisée dans les produits pour ongles artificiels et pourtant autorisée, uniquement pour un usage professionnel dans les préparations pour ongles artificiels à une concentration maximale de 5 %, est toxique pour la reproduction, selon la même source.

 « Cette interdiction entre dans le cadre du règlement européen dit Omnibus VII, en ce qui concerne l’utilisation, dans les produits cosmétiques, de certaines substances classées comme cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction », indiquent les autorités. Plus précisément, à compter de la rentrée, il sera proscrit de mettre sur le marché des produits cosmétiques contenant du TPO, de mettre à disposition ces produits, y compris à des professionnels, et d’utiliser ces produits, notamment par les professionnels dans le cadre de leurs prestations (pose de vernis, manucure, etc.).

Cette interdiction entre dans le cadre du règlement européen dit Omnibus VII, en ce qui concerne l’utilisation, dans les produits cosmétiques, de certaines substances classées comme cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction. Aucun délai d’écoulement des stocks n’est prévu pour les professionnels concernés.

Selon des médecins et des activistes de la société civile en Tunisie, les ministères tunisiens du Commerce et de la Santé devraient engager des démarches pareilles pour interdire toute substance toxique présente dans les produits cosmétiques dans l’objectif de protéger la santé humaine, sachant que l’UE, demeure le premier partenaire économique et commercial de la Tunisie.

En Tunisie, le secteur des Industries chimiques compte environ 513 entreprises employant 10 personnes et plus. Parmi elles, 71 entreprises opèrent dans les activités liées à l’hygiène et la cosmétique (Savons, détergents, produits d’entretien, parfum et produits cosmétiques).

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