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Biyouna s’éteint à 73 ans | Icône du rire et de la scène en Algérie

La célèbre comédienne Biyouna, figure incontournable de la scène artistique algérienne, est décédée ce mardi 25 novembre 2025, à l’âge de 73 ans, après une longue bataille contre la maladie.

Hospitalisée depuis le 4 novembre à Alger, puis transférée au service de pneumologie de Béni Messous, elle souffrait de problèmes respiratoires sévères et d’une faible oxygénation cérébrale, aggravée par les complications d’un cancer dont elle était atteinte depuis 2016.

Avec sa voix, sa présence et son humour, Biyouna a incarné des générations de comédiennes et comédiens algériens. Ses rôles dans ‘‘Délice Paloma’’ et ses séries télévisées cultes, sans oublier ses performances sur scène, lui ont valu une place unique dans le patrimoine culturel national.

La mort de Biyouna est une tragédie pour le cinéma algérien.

Djamal Guettala 

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Tunisie–Algérie : renforcement des relations parlementaires

Une délégation de parlementaires algériens du Groupe d’amitié de fraternité et d’amitié Tunisie-Algérie de l’Assemblée populaire nationale algérienne, présidée par le président du groupe Mohamed el-Hadi Tebessi, effectue une visite officielle en Tunisie, du 23 au 26 novembre.

La délégation a été accueillie à l’aéroport international de Tunis-Carthage, par Dhouha Selmi, assesseure du président du président du parlement, en charge des relations extérieures, ainsi que par deux membres du groupe d’amitié parlementaire Tunisie-Algérie, Adel Bousselmi et Chokri Ben Bahri.

Des parlementaires tunisiens, du groupe d’amitié parlementaire Tunisie-Algérie, issu du groupe de coopération parlementaire avec les pays arabes au sein de l’Assemblée des représentants du peuple, avait effectué une visite en Algérie du 1er au 4 octobre dernier.

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Chaoued multiplie les rencontres à Oran pour renforcer la coopération en formation professionnelle

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, a participé à la cérémonie de clôture de la première édition de l’Olympiade des métiers, en Algérie, organisée du 17 au 21 novembre à Oran, a annoncé dimanche son ministère.

La cérémonie, tenue vendredi soir, a eu lieu en présence de nombreux hauts responsables algériens et arabes, ainsi que de plus de 550 participants issus du système algérien de la formation et de l’enseignement professionnels.

Placée sous la supervision de la ministre algérienne de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Nassima Arhab, la cérémonie a également vu la participation du gouverneur d’Oran. La ministre a rendu hommage au ministre tunisien Riadh Chaoued, précise le communiqué.

Chaoued a de son côté, salué les lauréats des compétitions de cette Olympiade, qui a réuni des candidats dans 44 spécialités répartis en six grands secteurs professionnels. L’évènement vise à promouvoir l’excellence et à valoriser la formation professionnelle.

Selon l’agence APS, les 132 lauréats de cette première édition représenteront l’Algérie à l’Olympiade continentale prévue en Zambie, puis à l’Olympiade mondiale, programmée en 2026 à Shanghai (Chine).

En marge de sa participation, Chaoued a tenu plusieurs rencontres et séances de travail avec des représentants de ministères homologues. Les discussions ont porté sur l’élaboration et la mise en œuvre de plans d’action annuels pour renforcer la coopération dans la formation professionnelle de base et continue, la formation des formateurs, l’ingénierie de la formation ainsi que l’échange d’expertises et d’expériences.

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Boualem Sansal raconte son année de prison en Algérie

Boualem Sansal, écrivain franco-algérien, a fait sa première apparition médiatique depuis sa libération, le 12 novembre 2025, après une année de détention pour des propos jugés critiques envers le régime algérien. Dans un entretien diffusé sur France 2, le 23 novembre, il décrit avec précision et sobriété les épreuves qu’il a traversées, la prudence qui accompagne sa parole et les enjeux humains et politiques de sa libération.

Lors de cette première prise de parole, Sansal a évoqué son état de santé : il a été diagnostiqué d’un cancer de la prostate, reçu un traitement efficace et supervisé par des médecins dévoués. L’urgence médicale, combinée à son âge avancé, a été déterminante dans l’octroi de sa grâce présidentielle. Selon plusieurs sources, l’Allemagne et la France ont également joué un rôle diplomatique dans la médiation, assurant un suivi médical approprié et garantissant sa sécurité.

L’écrivain revient sur les premières heures de son arrestation à l’aéroport d’Alger : «Je ne savais pas qui m’arrêtait ni pourquoi. Pendant six jours, je n’ai eu aucun contact avec le monde extérieur», explique-t-il.

Sansal décrit ensuite la vie quotidienne en prison : fouilles incessantes, ordres arbitraires, isolement et humiliation permanente. Il souligne que le plus difficile n’était pas la routine, mais l’obligation de taire sa douleur. «On pleure seul, la nuit, dans sa tête», confie-t-il.

Malgré sa libération, Sansal reste prudent dans ses propos. Il craint pour sa famille et pour d’autres détenus politiques encore emprisonnés. Il évoque son dialogue téléphonique avec l’ancien ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau, qu’il considère comme un ami et un soutien. «Avec ou sans son intervention, les autorités algériennes auraient agi de la même façon», précise-t-il.

L’écrivain plaide pour la réconciliation entre la France et l’Algérie, rappelant que cette étape aurait dû être franchie dès 1962, à l’instar du rapprochement franco-allemand après la Seconde Guerre mondiale. Selon lui, le manque de dialogue historique continue de peser sur les relations bilatérales.

Sansal souhaite également revenir en Algérie «au moins une fois» pour récupérer ses affaires personnelles — téléphone et ordinateur — qui contiennent vingt années de travail, symboles de sa mémoire intellectuelle et de sa carrière. Cette volonté traduit l’importance qu’il accorde à sa production littéraire et à son héritage culturel.

Enfin, l’écrivain rappelle la dimension universelle de l’emprisonnement : «Être prisonnier, c’est une humiliation», souligne-t-il. Son témoignage met en lumière la solitude, la violence psychologique et la résilience nécessaire pour survivre dans des conditions carcérales difficiles.

Cette apparition publique marque le retour d’une voix majeure dans le débat politique et intellectuel franco-algérien. Elle souligne à la fois la fragilité de la liberté d’expression et la nécessité d’une vigilance constante pour protéger les droits fondamentaux, tout en offrant un témoignage humain et lucide sur la vie en détention et les épreuves de la réconciliation.

Djamal Guettala

 

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Il est temps de restaurer les relations tuniso-marocaines

En antagonisant le Maroc, la Tunisie a considérablement réduit son poids et son influence dans la région et a porté un préjudice sérieux à ses intérêts. Aussi doit-elle réévaluer certaines orientations diplomatiques et sécuritaires et avoir le courage d’y apporter les correctifs nécessaires.

Elyes Kasri *

Quelques tunisiens qui cherchent la première occasion et la première victime venue pour déverser leur haine et leur vindicte pour tout préjudice imaginaire ou inspiré par des individus ou voisins mal intentionnés afin de semer la zizanie entre la Tunisie et le Maroc, oublient les nombreuses affinités entre ces deux peuples et la proximité de nombreux choix socio-économiques entre les deux pays tout en admettant la longueur d’avance prise par le Maroc sur la Tunisie dans tous les domaines depuis une bonne quinzaine d’années.

Des affinités historiques

Certains voisins malintentionnés semblent vouloir inoculer au peuple tunisien leur complotite afin de creuser un fossé entre ces deux peuples frères et fiers de leur passé riche et glorieux et des signes réels de solidarité marocaine lors des moments difficiles traversés par la Tunisie notamment le geste inoubliable de feu le Roi Hassan II immédiatement après l’attaque de Gafsa en janvier 1980 par un groupe terroriste à l’instigation des deux voisins libyen et algérien en mettant tous les moyens du Maroc à la disposition de la Tunisie ainsi que le geste du Roi Mohamed VI qui en juin 2014, après une phase d’instabilité et de mouvements sociaux en Tunisie qui ont porté un sérieux coup au secteur touristique, en effectuant un long séjour privé en Tunisie et se promenant sans branle-bas sécuritaire dans les rues de Tunis pour montrer à l’opinion publique mondiale que la Tunisie est un pays hospitalier et sûr.

Plus que jamais, la Tunisie a intérêt à rectifier les maladresses et malentendus accumulés au détriment de ses intérêts supérieurs et à revenir aux fondamentaux de sa diplomatie de neutralité positive dans la région et de bonnes relations avec tous les pays et peuples maghrébins et surtout avec le Maroc qui, aussi paradoxalement que cela puisse paraître, a plus d’affinités avec le peuple tunisien que nos autres voisins.

Certains utilisent l’argument des relations avec Israël pour démoniser le Maroc mais devraient en leur âme et conscience se demander le choix qui a été laissé à ce pays démuni de richesses pétrolières après un demi-siècle d’intimidation et de déstabilisation à coups de milliards de pétrodollars dont une bonne partie a été extorquée aux pays voisins sous l’alibi de l’intangibilité des frontières héritées du pillage colonial et gaspillés dans une course insensée à l’armement et à la déstabilisation régionale.

Des correctifs nécessaires

Force est de reconnaître qu’en antagonisant le Maroc, la Tunisie a considérablement réduit son poids et son influence dans la région et a porté un préjudice sérieux à ses intérêts.

La résolution 2797 du conseil de sécurité ayant pratiquement mis fin à la fiction de la république sahraouie en quête d’indépendance et d’émancipation du «joug colonial marocain», il est grand temps de s’atteler à la restauration des relations tuniso-marocaines et de mettre les intérêts supérieurs de la Tunisie et rien que la Tunisie au sommet de nos préoccupations et considérations diplomatiques et géostratégiques.

La situation délicate de la Tunisie et la conjoncture géopolitique régionale et internationale dictent une réévaluation de certaines orientations diplomatiques et sécuritaires et le courage d’y apporter les correctifs nécessaires.

PS: A l’intention des porte-voix des services algériens et autres «khawakhawanomanes», je n’ai personnellement aucune relation de quelque nature que ce soit avec le Maroc mais tire mon analyse d’une expérience diplomatique de quarante ans dans de nombreux postes diplomatiques sur plusieurs continents ainsi que des postes de responsabilité à Tunis au sein du ministère des Affaires étrangères.

Certains prétendus patriotes de la vingt cinquième heure et nationalistes pro-algériens, oxymoron purement tunisien, crieront très probablement au makhzenisme faute d’arguments rationnels pour défendre une thèse fratricide et de surcroît antipatriotique frisant le suicide national.

* Ancien ambassadeur.

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Tunisie : la formation professionnelle s’exporte en Algérie

Lors d’une visite dans des établissements de formation professionnelle et d’enseignement algériens, le ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, a présenté l’expérience tunisienne en matière de formation professionnelle, a indiqué un communiqué publié samedi, le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi.

Le ministre a donné un aperçu sur les principaux projets et spécialisations de formation, ainsi que les missions des structures relevant du ministère, notamment en matière de formation professionnelle de base et continue, de formation des formateurs et d’ingénierie de la formation.

Les visites sur le terrain ont concerné plusieurs établissements de formation en Algérie, tels que l’Institut national spécialisé dans la formation professionnelle, le Centre de formation professionnelle et d’apprentissage, et l’École supérieure d’hôtellerie et de restauration.

À cette occasion, le ministre a également visité les ateliers de formation et les espaces administratifs, s’est entretenu avec les cadres et les formateurs, et s’est informé des différents services offerts par ces établissements à leurs stagiaires dans diverses spécialités.

Ces visites s’inscrivent dans le cadre de la participation du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle à la première édition des Olympiades des métiers, organisée dans le gouvernorat d’Oran (Algérie), du 17 au 21 novembre 2025.

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La Tunisie et l’Algérie décident de créer une académie des métiers

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, et la ministre algérienne de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Nassima Arhab, vont entamer l’étude des possibilités de créer un établissement de formation ou une académie des métiers commune dans l’une des régions frontalières et de mettre en place une commission technique sectorielle conjointe chargée d’élaborer un plan de travail annuel, d’en assurer le suivi et l’évaluation afin d’atteindre les objectifs de coopération.

Selon un communiqué publié sur la page officielle du ministère, les deux responsables ont également décidé d’achever les procédures de signature de l’accord de jumelage entre le Centre tunisien de formation des formateurs et d’ingénierie et le Centre algérien de formation et d’enseignement professionnel à distance, et ce lors d’un entretien tenu en marge des Olympiades nationales des Métiers 2025 organisées en Algérie du 17 au 21 novembre 2025.

Un programme de coopération conjoint sera également mis en place afin de tirer profit de l’expérience tunisienne en matière de formation complémentaire et spécialisée, ainsi que de l’expérience algérienne dans le domaine des unités de formation mobiles, et de fournir des opportunités de formation, dans le cadre d’échanges, pour les jeunes des deux pays.

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France | Violence urbaine et angles morts de l’État

La Tunisie comme l’ensemble du Maghreb observent depuis longtemps la situation de Marseille, ville-miroir des tensions sociales et urbaines méditerranéennes. Le meurtre de Mehdi Kessaci, jeune de 20 ans au-dessus de tout soupçon, abattu par balle en pleine rue, le 13 novembre 2025, dans cette ville cosmopolite, a provoqué un choc profond dans une ville déjà marquée par les règlements de comptes. Mais ce drame dépasse largement le cadre local.

Djamal Guettala

Ce meurtre de trop interroge la manière dont la France appréhende la violence liée au narcotrafic et son incapacité chronique à protéger des citoyens qui vivent au cœur des zones les plus vulnérables.

Une marche blanche est prévue demain, samedi 22 novembre, signe qu’une partie de la population refuse que ce crime rejoigne la longue liste des drames oubliés.

Un meurtre qui brise un récit convenu

Contrairement à ce que laissent parfois entendre certains discours publics, Mehdi n’était ni un «profil à risques» ni un jeune pris dans les spirales clandestines. Étudiant, intégré, apprécié, se préparant à devenir un agent de police, il représentait précisément ce que les responsables politiques qualifient souvent de «réussite».

Son assassinat a créé un malaise évident : comment expliquer qu’un jeune homme sans troubles connus puisse être exécuté au coin d’une rue, sans que l’État ne puisse prévenir ni même dissuader une telle violence ?

Pour la famille et les habitants, ce meurtre révèle un paradoxe français : on célèbre la mobilité sociale, tout en laissant des territoires entiers sous tension armée permanente.

Dans l’appel à la marche blanche, une question traverse toutes les lignes : Pourquoi la vie de Mehdi n’a-t-elle pas été protégée ?

La colère ne vise pas seulement la criminalité — omniprésente — mais également un système politique qui, depuis des années, accepte que des quartiers entiers soient exposés à la violence sans réelle stratégie de long terme.

Plusieurs chercheurs, magistrats et travailleurs sociaux l’affirment : les effectifs policiers sont insuffisants; les réseaux de stupéfiants ont muté plus vite que les réponses publiques ; les habitants se sentent abandonnés, parfois méprisés.

Toute vie mérite protection

Le cas de Marseille n’est pas isolé. Il s’inscrit dans une tendance qui touche plusieurs grandes villes françaises confrontées à l’économie criminelle, un phénomène que l’on retrouve également dans d’autres métropoles méditerranéennes, de Barcelone à Naples.

La marche organisée samedi est volontairement silencieuse, sans drapeau ni revendication partisane. Ce choix traduit une volonté de dépasser les divisions politiques pour rappeler une vérité simple : toute vie mérite protection.

Pour beaucoup, ce rassemblement n’est pas seulement un hommage ; il est un avertissement. S’il ne se passe rien après Mehdi, il ne se passera plus rien pour personne. C’est cette idée, largement partagée, qui pourrait transformer une marche locale en signal national.

Le meurtre de Mehdi révèle un autre élément souvent ignoré : les diasporas maghrébines restent profondément attachées à des valeurs de dignité, de sécurité et de justice, et ne sont pas résignées à voir les leurs tomber dans une violence qui n’a plus rien d’exceptionnel.

L’affaire Kessaci pourrait ainsi influencer le débat français, mais aussi alimenter une réflexion plus large sur les politiques urbaines autour de la Méditerranée : comment gérer les trafics ? Comment protéger les jeunes ? Comment restaurer la confiance dans les institutions ?

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Deglet Nour : l’or algérien qui rayonne à l’international

Les Algériens ne sont pas peu fiers : leur datte “Deglet Nour“ vient de se inscrire dans les normes internationales du Codex Alimentarius. C’était lors de la 48ᵉ session de la commission, organisée au siège de la FAO à Rome du 10 au 14 novembre, comme le souligne un communiqué du ministère du Commerce et de la Régulation du marché.

Les travaux ont permis l’adoption de la version finale de la norme internationale relative aux “dattes fraîches“. « Ce résultat constitue l’aboutissement des efforts déployés par l’Algérie pour défendre les qualités spécifiques de ses dattes et mettre en avant leurs caractéristiques auprès des experts internationaux », ajoute le ministère, comme le rapporte Aujourd’hui Algérie.

Petite explication

Pour l’Algérie, l’adoption de cette norme représente un acquis stratégique, en ce sens qu’elle est à même de faciliter l’accès de ses dattes aux marchés extérieurs, renforcer leur compétitivité et consolider la reconnaissance internationale de la qualité du produit local.

Pour parvenir à ce résultat, une équipe interministérielle a été constituée comprenant des experts des ministères du Commerce, de l’Agriculture et de l’Enseignement supérieur, indique le communiqué.

Dans ce cadre, les experts algériens ont présenté des contributions techniques et scientifiques précises au cours des différentes séances. Permettant ainsi l’intégration des particularités des dattes algériennes, notamment la Deglet Nour, dans les standards internationaux désormais adoptés. C’est ce qu’explique le document du département algérien du Commerce.

Qu’en est-il de la Deglet Nour tunisienne, elle aussi considérée parmi les plus prisées du monde – à ce qu’on sache ? Est-ce qu’elle a participé à cette 48ème session de la FAO ? Si oui, quel rang a-t-elle occupé ? Sinon pourquoi ? Que notre ministère de l’Agriculture nous apporte quelques éléments de réponse.

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Algérie : Tebboune crée 11 nouvelles wilayas et relance les grands projets stratégiques

Algérie : Tebboune crée 11 nouvelles wilayas et relance les grands projets stratégiques

L’Algérie a franchi une nouvelle étape dans sa réorganisation territoriale avec la création de onze wilayas supplémentaires dans les Hauts-Plateaux et le Sud, une décision entérinée lors du Conseil des ministres présidé par Abdelmadjid Tebboune. Cette extension administrative s’inscrit dans la continuité des réformes engagées depuis 2022 et vise à rapprocher l’État des citoyens tout […]

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Boualem Sansal libéré | «Bonjour la France, je reviendrai, nous vaincrons»

La libération de l’écrivain Boualem Sansal, après un an de détention, met en lumière le rôle de la pression internationale dans les affaires sensibles en Algérie. Suite à une intervention présidentielle allemande, Sansal a pu quitter la prison et rencontrer l’écrivain Kamel Daoud à Berlin. Ce dernier a rapporté ses propos dans Le Point. Il s’est présenté vif, taquin et déterminé, déclarant sur le ton de la provocation : «Bonjour la France, je reviendrai, nous vaincrons». (Photo d’archives : Kamel Daoud et Boualem Sansal).

L’auteur a décrit une année difficile : privé de téléphone et de documents, il n’a reçu que les visites régulières de sa femme, Naziha. La lecture se limitait aux ouvrages religieux ou en arabe, tandis que d’autres livres circulaient via une contrebande modeste. Écrire était impossible, et il a vécu dans un quasi-isolement total.

Pourtant, Sansal a perçu un soutien international indirect, et son transfert vers un service hospitalier sous surveillance a changé sa condition. Il a également été invité à «adoucir ses positions», proposition qu’il a refusée, affirmant : «Vingt années supplémentaires en prison valent mieux que restreindre ma liberté d’expression».

Dans son entretien, Sansal a ouvert la porte au dialogue pour améliorer les relations entre l’Algérie et la France, soulignant : «La France est amie de l’Algérie, le régime en a fait un ennemi. L’Allemagne peut jouer un rôle pour renforcer les liens».

L’arrestation de Sansal, en novembre 2024, faisait suite à des propos controversés sur l’histoire de l’Ouest algérien diffusés sur une chaîne française. Condamné à cinq ans de prison et 500 000 dinars d’amende, il devient le symbole d’un jeu complexe entre liberté d’expression, politique intérieure et diplomatie étrangère.

Sa libération démontre le poids de la médiation européenne et ouvre un débat sur l’équilibre entre justice nationale et pression internationale. Pour Sansal, la liberté retrouvée n’est pas seulement un triomphe personnel, mais aussi une affirmation de la nécessité du dialogue culturel et diplomatique, dans un contexte où les tensions historiques influencent toujours la scène publique et intellectuelle.

Aujourd’hui, Boualem Sansal reprend ses activités avec courage et lucidité, prêt à poursuivre son œuvre et à participer au débat public, en Algérie et à l’international, dans un contexte où la liberté d’expression reste un terrain sensible.

Djamal Guettala 

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L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal gracié et transféré en Allemagne

L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné depuis un an en Algérie et au cœur d’une grave crise diplomatique entre Alger et Paris, a été gracié et a été transféré en Allemagne où il est arrivé mercredi soir pour des soins médicaux. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune « a répondu favorablement » à une demande de son homologue allemand […]

Algérie | Boualem Sansal gracié à la demande de Berlin

Le communiqué de la présidence algérienne, cité par l’AFP, indique que le chef de l’État algérien «a répondu favorablement à une demande de son homologue allemand concernant l’octroi d’une grâce en faveur de Boualem Sansal». Le texte précise que la demande «a retenu son attention en raison de sa nature et de ses motifs humanitaires».

Âgé de 76 ans, Boualem Sansal avait été condamné en appel, en juillet dernier, à cinq ans de prison. Les autorités allemandes ont insisté sur la nécessité d’un transfert médical, évoquant «son âge avancé et son état de santé fragile» : il est atteint d’un cancer de la prostate. L’auteur du ‘‘Village de l’Allemand’’, l’un des romanciers algériens les plus traduits à l’étranger, est arrivé en Allemagne mercredi soir. Il devrait être transféré vers un établissement hospitalier en Allemagne.

Cette grâce, qui intervient après des mois de silence officiel, s’inscrit dans un contexte diplomatique où Alger cherche à consolider ses relations avec Berlin, notamment sur les plans économique et énergétique. L’Allemagne est aujourd’hui l’un des principaux partenaires européens de l’Algérie dans le domaine du gaz et des énergies renouvelables. Selon plusieurs observateurs, ce geste présidentiel, s’il répond à une logique humanitaire, revêt également une dimension diplomatique assumée. C’est aussi un pied de nez à la France et à son président qui n’ont cessé de demander la libération de l’écrivain, sans réaction de la part d’Alger. 

Boualem Sansal, écrivain engagé et souvent critique envers les pouvoirs politiques en Algérie comme ailleurs, a construit une œuvre marquée par la réflexion sur la mémoire, la liberté et la fracture entre tradition et modernité. Son écriture, à la fois sobre et provocatrice, lui a valu plusieurs distinctions, dont le Grand Prix du Roman de l’Académie française en 2015, partagé avec l’écrivain franco-tunisien Hédi Kaddour.

Censuré à plusieurs reprises dans son propre pays, Sansal n’a jamais cessé d’interroger le rapport de l’Algérie contemporaine à son histoire et à sa pluralité identitaire. Son emprisonnement, jugé excessif par nombre d’intellectuels, avait suscité une vague de solidarité internationale. François Bayrou, entre autres, avait publiquement appelé Alger à faire preuve de clémence.

Pour La Provence, cette libération marque un tournant : elle traduit «une attention particulière» du président Tebboune à une requête humanitaire formulée au plus haut niveau, tout en maintenant l’équilibre entre raison d’État et diplomatie culturelle.

Djamal Guettala 

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Tebboune accorde la grâce à l’écrivain Boualem Sansal à la demande de l’Allemagne

L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, incarcéré depuis novembre 2024, a obtenu la grâce présidentielle algérienne. La décision a été annoncée ce mercredi 12 novembre par la présidence algérienne, qui précise que cette mesure répond à une requête du président allemand Frank-Walter Steinmeier pour des raisons humanitaires.

« Le président Abdelmadjid Tebboune a répondu favorablement à la demande de son homologue allemand concernant l’octroi d’une grâce en faveur de Boualem Sansal », indique le communiqué officiel, ajoutant que le chef de l’État « a réagi à cette demande, qui a retenu son attention en raison de sa nature et de ses motifs humanitaires ».

L’auteur de Le Serment des barbares avait été arrêté le 16 novembre 2024, peu après une interview accordée au média d’extrême droite français Frontières, dans laquelle il avait critiqué le pouvoir algérien et remis en question les frontières actuelles du pays avec le Maroc.

Selon la présidence, cette grâce ouvre la voie à un transfert de Boualem Sansal vers l’Allemagne, où il sera pris en charge médicalement. Cette décision, rare dans le contexte politique algérien, pourrait contribuer à apaiser les tensions diplomatiques entre Alger et Berlin, tout en relançant le débat sur la liberté d’expression en Algérie.

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Le ministre de la Défense s’exprime sur l’accord militaire avec l’Algérie

Le ministre de la Défense nationale, Khaled Souihi, a affirmé, à l’issue du débat général tenu dans le cadre de la séance plénière conjointe consacrée à la présentation du budget du ministère de la Défense pour 2026, que l’accord militaire entre la Tunisie et l’Algérie n’est pas nouveau.

Signé initialement en 2001, il a simplement été actualisé pour tenir compte des évolutions récentes et élargir les domaines de coopération, notamment dans la lutte contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière et la sécurisation des frontières communes.

Souihi a souligné que les relations tuniso-algériennes reposent sur une histoire partagée et un partenariat stratégique solide, dépourvu de toute orientation politique ou alignement régional. Il a ajouté que le renforcement de la coopération militaire entre les deux pays constitue un choix stratégique, essentiel pour la sécurité et la stabilité de l’ensemble de la région.

Abordant la question du développement scientifique et technologique dans le domaine militaire, le ministre a affirmé que les guerres modernes ne se gagnent plus uniquement par les armes et le matériel, mais aussi par l’intelligence, la recherche scientifique et l’innovation technologique. Dans ce cadre, il a précisé que le soutien à la production et à l’industrie militaires nationales s’inscrit dans une stratégie visant à renforcer les capacités autonomes de l’armée tunisienne.

Souihi a également indiqué que le ministère a créé un centre de recherche militaire chargé de promouvoir la recherche appliquée dans des domaines en lien avec les besoins spécifiques de la défense nationale, suivant une logique de passage du savoir à la production.

Lire aussi : Tunisie–Algérie : Un accord d’envergure pour renforcer la coopération en matière de défense

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Berlin demande à Alger la grâce de l’écrivain Boualem Sansal

Le président fédéral d’Allemagne, Frank-Walter Steinmeier, a officiellement sollicité son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, pour qu’il accorde une grâce présidentielle à l’écrivain Boualem Sansal, détenu depuis un an en Algérie. La nouvelle a été rendue publique lundi 10 novembre 2025 dans un communiqué de la présidence de la république algérienne, confirmant la réception de la demande allemande.

Dans sa lettre, le président Steinmeier appelle à un «geste humanitaire» envers l’auteur de ‘‘Village de l’Allemand’’ et de ‘‘2084. La fin du monde’’, invoquant son âge avancé et la dégradation de son état de santé. Il propose que Sansal puisse se rendre en Allemagne afin d’y recevoir les soins médicaux nécessaires.

«J’ai demandé à mon homologue algérien la grâce de Boualem Sansal. Un tel geste serait l’expression d’un esprit humanitaire et d’une grande clairvoyance politique. Il refléterait les relations personnelles de longue date que j’entretiens avec le Président Abdelmadjid Tebboune, ainsi que les excellents rapports entre nos deux pays», a déclaré le président allemand.

Lauréat du Prix de la paix des libraires allemands, Boualem Sansal est une figure littéraire reconnue en Europe. Né en 1949 à Theniet El Had, il s’est imposé comme une voix critique du pouvoir et des dérives religieuses dans le monde arabe. Son œuvre, traduite en plusieurs langues, mêle mémoire, fiction et réflexion politique.

Le 1er juillet 2025, la Cour d’appel d’Alger l’a condamné à une peine de prison et à une amende pour des déclarations considérées comme «portant atteinte à l’unité nationale et aux institutions de l’État». Son incarcération à la prison d’El Harrach a provoqué une vague d’indignation dans les milieux littéraires et intellectuels internationaux.

Depuis plusieurs mois, des organisations de défense des droits humains et des écrivains européens réclament sa libération, arguant du respect de la liberté d’expression et de la nécessité de soins médicaux urgents.

En Allemagne, des collectifs d’intellectuels, des libraires et des éditeurs ont multiplié les appels en faveur de Sansal, soulignant la portée symbolique de son œuvre pour le dialogue entre les cultures.

Cette intervention du président Steinmeier, rare dans une affaire judiciaire algérienne, confère à ce dossier une dimension diplomatique inédite. Elle pourrait, selon certains analystes, contribuer à renforcer le dialogue politique et culturel entre Alger et Berlin, dans un contexte régional sensible.

La présidence algérienne n’a pas encore réagi à cette demande. Toutefois, la mention d’«excellents rapports» entre les deux pays laisse entrevoir une approche diplomatique mesurée, susceptible d’ouvrir la voie à une issue humanitaire.

Le sort de Boualem Sansal, écrivain à la fois admiré et controversé dans son pays natal, est désormais suspendu à une décision présidentielle qui pourrait marquer un tournant symbolique dans les relations entre l’Algérie et l’Allemagne, mais aussi dans la manière dont le pouvoir algérien envisage la liberté d’expression.

Djamal Guettala (avec APS) 

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L’Espérance de Tunis dévoile la blessure de Youcef Belaïli

L’Espérance sportive de Tunis a dévoilé, ce lundi 10 novembre 2025, la blessure de son milieu offensif, l’international algérien Youcef Belaïli.

Blessé hier lors du Derby de la capitale face au Club Africain (CA), Youcef Belaïli a effectué une série d’examens, dont une IRM qui a révélé une rupture des ligaments croisés.

Le joueur doit être opéré dans les prochains jours, précise encore l’EST, en souhaitant prompt rétablissement à son joueur phare, qui devra observer au moins six mois d’absence.

Coup dur pour l’Espérance qui s’apprête à attaquer la phase de poules de la Ligue des champions mais aussi pour l’Algérie qui sera privée de Youcef Blelaïli à la Coupe d’Afrique des nations, qui aura lieu au Maroc du 21 décembre au 18 janvier au Maroc.

Y. N.

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Le ministre des Affaires étrangères à Alger pour la réunion tripartite sur la Libye

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a été reçu mercredi au Palais d’El Mouradia à Alger par le président Abdelmadjid Tebboune, à la veille de la Réunion consultative tripartite sur la Libye, prévue ce jeudi dans la capitale algérienne.

Selon un communiqué du ministère tunisien des Affaires étrangères, les discussions ont porté sur la situation en Libye et la nécessité de privilégier une approche exclusivement libyo-libyenne pour parvenir à une solution politique durable, garante de l’unité et de la stabilité du pays voisin.

La rencontre s’inscrit dans le cadre du Mécanisme de concertation tripartite sur la Libye, mis en place pour coordonner les positions des pays voisins et contribuer de manière neutre et constructive à la relance du processus politique sous l’égide des Nations unies.

Les derniers développements de la situation en Libye

Prendront part à cette réunion Ahmed Attaf, ministre d’État, ministre algérien des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines et Badr Abdelatty, ministre égyptien des Affaires étrangères, de l’Emigration et des Affaires des Egyptiens à l’étranger.

La réunion examinera les derniers développements de la situation en Libye et discutera des efforts conjoints entrepris par les trois pays voisins – la Tunisie, l’Algérie et l’Egypte – en coordination avec la Mission d’appui des Nations Unies en Libye, en vue de poursuivre le soutien et l’encouragement du dialogue inter-libyen », indique le département des Affaires étrangères.

La rencontre abordera, également, les mécanismes visant à créer un climat propice à une solution politique globale et consensuelle, consacrant la souveraineté et l’unité nationale de la Libye, tout en renforçant sa sécurité, sa stabilité et sa trajectoire de développement, sous l’égide et avec l’appui de l’Organisation des Nations Unies, ajoute la même source.

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Tunisie–Algérie : Un accord d’envergure pour renforcer la coopération en matière de défense

Un tournant stratégique dans les relations tuniso-algériennes. Ce mardi 7 octobre, le ministre tunisien de la Défense nationale, Khalil Shili et le général d’armée Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire et ministre délégué auprès du ministre algérien de la Défense, ont signé à Alger un accord gouvernemental conjoint de coopération dans le domaine de la défense.

Selon un communiqué du ministère algérien de la Défense nationale, cet accord constitue « une étape marquante dans l’histoire des relations entre la Tunisie et l’Algérie », soulignant qu’il ouvre la voie à une coopération militaire accrue, à l’échange d’expertises et à la coordination dans les domaines de la formation, de la sécurité frontalière et de la lutte contre le terrorisme.

Cette signature intervient dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires communs, notamment à la frontière tuniso-algérienne, où les deux armées mènent régulièrement des opérations conjointes contre les groupes armés retranchés dans les zones montagneuses.

Pour Tunis comme pour Alger, cet accord vient institutionnaliser une coopération déjà active et renforcer la confiance stratégique entre les deux pays voisins, unis par des liens historiques, politiques et sécuritaires.

Le ministre tunisien de la Défense effectue à cette occasion une visite de travail à Alger à la tête d’une délégation militaire de haut niveau, destinée à approfondir le dialogue sur les questions de défense et à tracer les perspectives d’un partenariat durable au service de la stabilité régionale.

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