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Le Sénégal lance une nouvelle initiative pour les startups. Détails

Le Sénégal s’impose aujourd’hui comme l’une des destinations africaines les plus attractives pour les entrepreneurs et les investisseurs. Le 20 novembre, le gouvernement a officiellement lancé l’«Écosystème Startup», dispositif issu de la loi n° 2020-01, dite Startup Act, adoptée en janvier 2020. Cette initiative vise à soutenir les startups, encourager l’innovation, faciliter l’accès au financement et renforcer l’accompagnement public.

Plus concrètement, le dispositif prévoit un label «Écosystème Startup» ainsi qu’un guichet unique en ligne, afin de simplifier les démarches de labellisation et d’accès aux services dédiés. À terme, plus de 500 startups devraient être labellisées, avec l’objectif ambitieux de créer 150 000 emplois directs d’ici à 2034.

Par ailleurs, le programme établit des passerelles entre investisseurs, incubateurs, partenaires techniques et jeunes entreprises innovantes. Il met également en place des outils de suivi et d’évaluation pour mesurer l’impact réel des initiatives.

Ce lancement s’inscrit dans le cadre du «New Deal Technologique» et de la Vision Sénégal 2050, deux piliers stratégiques qui placent l’innovation et le numérique au cœur du développement national. Les startups labellisées bénéficieront d’un ensemble concret de mesures de soutien: des programmes de formation et de renforcement des compétences, des régimes douaniers préférentiels pour l’importation de matériel, des incitations fiscales spécifiques, un accès prioritaire aux marchés publics, ainsi que des opportunités de financement adaptées.

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Tunisie : l’entrepreneuriat féminin explose avec une hausse de 35 % en cinq ans

L’entrepreneuriat féminin dans le domaine numérique connaît une dynamique remarquable en Tunisie, avec une progression de 35 % en cinq ans et près de 40 % des startups créées depuis 2020 comptant au moins une cofondatrice. Intervenant à l’ouverture du Congrès du Conseil International des Femmes Entrepreneures (CIFE), la ministre de l’Industrie, Fatma Thabet Chiboub, […]

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WildyNess, la première marketplace de voyage en Afrique du Nord à lever un pré-amorçage stratégique, clôture son tour

À l’opposé des géants du tourisme de masse qui vendent des attractions standardisées, WildyNess, la startup tunisienne, s’est imposée comme la plateforme de référence pour les expériences de voyage authentiques et le Tourisme Communautaire (Community-Based Tourism – CBT). La startup annonce aujourd’hui la clôture de son premier tour de financement stratégique de pré-amorçage (pre-seed).

Le tour, dont le montant n’est pas divulgué, a été co-dirigé par le réseau Bridging Angels et l’African Diaspora Network.

Cet investissement est une première pour l’écosystème travel tech régional. Il positionne WildyNess comme la première et la seule marketplace de voyage (B2C/B2B2C) en Afrique du Nord à annoncer une levée de fonds de pré-amorçage. Alors que le capital-risque local s’est massivement concentré sur la FinTech, WildyNess a réussi à prouver un nouveau vertical à fort potentiel : le marché des expériences durables.

La confiance des investisseurs s’est construite sur une traction organique exceptionnelle. Avant de lever le moindre dollar, WildyNess a validé son modèle en générant plus de 300 000 $ de ventes depuis son lancement en 2022, et ce, sans aucun budget marketing payant.

« Cet investissement valide notre thèse : le futur du voyage n’est pas dans le volume, mais dans l’authenticité et l’impact », a déclaré Achraf Aouadi, cofondateur de WildyNess. « Générer 300 000 $ en ventes organiques prouve que les voyageurs recherchent désespérément des connexions réelles, pas des attractions génériques. Avoir le soutien de l’African Diaspora Network et de Bridging Angels nous donne non seulement le capital, mais aussi un pont stratégique vers les marchés internationaux alors que nous exportons ce succès tunisien à travers le MENA.»

Fondée par les ingénieurs Achraf Aouadi et Rym Bourguiba, WildyNess utilise son modèle B2B2C pour autonomiser les micro-entrepreneurs touristiques. Le capital levé sera utilisé pour alimenter l’expansion régionale de WildyNess en Algérie, en Arabie Saoudite, à Oman et aux Émirats Arabes Unis, ainsi que pour le renforcement de sa plateforme technologique.

« Nous sommes fiers de soutenir les startups et les entrepreneurs africains qui non seulement apportent une vision nouvelle à leurs secteurs, mais le font avec une discipline rigoureuse et une attention constante pour leurs clients. WildyNess et son équipe en sont le parfait exemple », ont déclaré les investisseurs de Bridging Angels.

À propos de WildyNess

Fondée en 2021 et basée à Tunis, WildyNess est la première marketplace de tourisme durable d’Afrique du Nord à être soutenue par des investisseurs. La startup est spécialisée dans le marché des expériences (B2C/B2B2C) et le tourisme communautaire (CBT). Elle connecte les voyageurs conscients à une sélection organisée d’expériences uniques, co-créées avec des micro-entreprises locales, garantissant une immersion authentique et un impact économique direct. Son modèle économique permet également aux micro-entreprises du tourisme d’acquérir une visibilité internationale et de générer plus de revenus.

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La fintech tunisienne Akeed prépare son déploiement Maghreb et Afrique de l’Ouest après une levée majeure

La fintech tunisienne Akeed (ex-Khallasli) franchit une nouvelle étape majeure avec la clôture d’une levée de fonds à deux chiffres, menée auprès de UGFS North Africa et DIDO Capital Partners. Cette opération stratégique vient confirmer la confiance des investisseurs dans la vision portée par Khatib Chakchouk, fondateur et CEO, et marque le début d’une nouvelle phase d’expansion régionale.

Une ambition claire : bâtir la première “Bank-as-a-Service” régionale.

Akeed se positionne comme une super-application B2B au service des petits commerçants, combinant paiements digitaux, services financiers et marketplace intelligente. Sa mission : accélérer l’inclusion financière et digitaliser le commerce de proximité dans les économies émergentes du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest.

Grâce à son écosystème intégré, associant partenaires financiers et non financiers ainsi qu’une marketplace B2B connectée, chaque point Akeed devient un véritable hub digital combinant paiements, financement et distribution, permettant aux commerçants d’optimiser leurs transactions et d’élargir leur offre sans changer leur cœur de métier.

Une croissance soutenue et une expansion régionale                             

  • Le financement permettra à Akeed de : Renforcer ses infrastructures technologiques et son réseau de distribution,
  • Accélérer son déploiement national,
  • Et préparer son expansion vers la Libye, l’Algérie et la Mauritanie, où le besoin d’inclusion financière reste immense.

Plusieurs fonds nationaux et internationaux ont d’ores et déjà exprimé leur intention de participer à de nouvelles séries de levées de fonds, destinées à accompagner cette expansion régionale ambitieuse.

Une vision tournée vers l’avenir                   

“Nous sommes honorés de la confiance accordée par nos investisseurs. Cette étape conforte notre mission : bâtir un écosystème de paiement ouvert, sécurisé et adapté aux réalités locales, au service de millions de commerçants africains”, déclare Khatib Chakchouk, PDG de Khallasli.

Avec cette levée, Akeed confirme son rôle de pionnier de la transformation digitale du commerce de proximité et se positionne comme un acteur de confiance et d’impact, au cœur de la bancarisation inclusive et de la modernisation des économies locales.

 

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216 Capital investit dans la startup turque Deplike

Le fonds d’investissement 216 Capital annonce sa participation au financement de Deplike, une startup turque spécialisée dans l’éducation musicale en ligne et créatrice de Chordie AI, une application innovante qui réinvente l’apprentissage de la guitare à travers l’intelligence artificielle et la gamification.

Fondée en Turquie par Ufuk Polat, Mehmet Süleyman Sağlam et Mustafa Demir, Deplike s’est rapidement imposée comme une référence dans le domaine de l’EdTech musicale. Son application, Chordie AI, souvent qualifiée de “Duolingo de la guitare”, combine un retour intelligent en temps réel, des tuteurs 3D immersifs et une approche ludique inspirée du jeu vidéo pour rendre l’apprentissage plus attractif et accessible. L’application revendique aujourd’hui plus de 250 000 utilisateurs actifs, 3 000 nouvelles inscriptions par jour, et un chiffre d’affaires triplé au dernier trimestre, principalement sur les marchés américain et britannique.

Cette levée de fonds, à laquelle participent également des investisseurs de renom tels que Eren Bali (Udemy), Mehmet Ecevit (Gram Games), Melih Ödemiş (Yemeksepeti), Ali Akgün (VP Microsoft AI) et MagicLab, vient renforcer la position de Deplike parmi les acteurs les plus prometteurs de la “music tech” mondiale.

Avec ce soutien, Deplike poursuit sa mission de démocratiser l’apprentissage musical à travers l’intelligence artificielle, en rendant la pratique instrumentale plus interactive, inclusive et efficace. L’entreprise prépare désormais sa levée de fonds Series A, destinée à accélérer son expansion internationale et à consolider sa position de leader mondial dans l’éducation musicale augmentée.

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Les startups africaines se dirigent vers plus de 3 milliards de dollars de levées de fonds en 2025

Les pépites du continent ont réussi à mobiliser plus de 442 millions de dollars de financement au cours du mois d’octobre 2025, hors sorties. Il s’agit du deuxième meilleur mois de l’année, derrière celui de juillet. Selon un rapport d’Africa: The Big Deal, 76% de cette enveloppe, soit 334 millions de dollars, provenaient de financements par capitaux propres, faisant d’octobre le mois le plus fort pour le financement en actions depuis le début de l’année 2025.

Deux méga-transactions ont caractérisé octobre. La première est Spiro, le leader africain de la mobilité électrique sur deux roues, qui a sécurisé 100 millions de dollars, le plus grand investissement jamais réalisé dans une startup de l’e-mobilité sur le continent. Le financement sera utilisé pour développer son assemblage de motocyclettes électriques et son réseau d’échange de batteries, 75 millions de dollars provenant de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank). L’entreprise vise à déployer plus de 100 000 véhicules électriques d’ici fin 2025.

La seconde est celle réalisée par la fintech nigériane Moniepoint qui a levé 90 millions de dollars supplémentaires dans son tour de table de Série C, portant le total à 200 millions de dollars. Ce financement, dirigé par des investisseurs tels que Visa et Development Partners International, accélérera son expansion à travers l’Afrique et sur les marchés internationaux.

Le financement restant est essentiellement de la dette, poursuivant une tendance observée tout au long de l’année. Jusqu’à fin octobre 2025, les startups avaient levé 935 millions de dollars de dette, dépassant les totaux de 2022 et 2024, et mettant l’écosystème sur la bonne voie pour excéder le record de 1,1 milliard de dollars établi en 2023.

Cumulativement, les startups du continent ont levé 2,65 milliards de dollars depuis le début de l’année 2025, marquant une croissance de 56% en glissement annuel par rapport à la même période en 2024. Le financement par actions a augmenté de 31% en glissement annuel. De plus, 179 startups ont levé au moins 1 million de dollars depuis le début de l’année, en hausse de 13% par rapport à 2024.

Les observateurs de l’industrie sont optimistes quant au fait que les deux derniers mois de 2025 pourraient refléter la forte fin d’année 2024, lorsque les startups avaient attiré 540 millions de dollars entre novembre et décembre. La trajectoire actuelle dresse un tableau prometteur pour le paysage des startups africaines, marqué par une confiance renouvelée des investisseurs et une dynamique de croissance stable.

 

 

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La startup franco-tunisienne nextProtein lève 18 millions d’euros

La startup franco-tunisienne nextProtein a levé 18 millions d’euros (soit environ 20,7 millions de dollars) lors d’un tour de table de série B pour accélérer le déploiement industriel de ses protéines issues d’insectes. Cette levée de fonds vise à répondre à la demande croissante de ses clients dans les secteurs de l’aquaculture, de l’élevage et de l’alimentation pour animaux de compagnie.

Basée à Paris, avec des équipes à Lyon et Tunis, l’entreprise ambitionne de prouver que les ingrédients issus d’insectes peuvent rivaliser en coût et en volume avec les matières premières traditionnelles comme la farine de poisson.

Le financement a été co-dirigé par SWEN Capital Partners (Blue Ocean Fund) et British International Investment (BII), la banque britannique de développement. Les investisseurs historiques Mirova et RAISE Impact ont également renouvelé leur confiance, tandis qu’un financement complémentaire de 4 millions d’euros de dette a été obtenu auprès de Société Générale, CIC Paris Innovation et La Banque des Start-ups (LCL).

Ces fonds permettront à nextProtein d’ouvrir une deuxième usine en Tunisie, conçue pour produire jusqu’à 12 000 tonnes par an d’ingrédients à base d’insectes, dont environ 2 500 tonnes de poudre protéique. Cette capacité devrait permettre à l’entreprise d’atteindre la rentabilité et de renforcer sa présence sur les marchés d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique.

L’entreprise fabrique trois produits principaux dérivés des larves de mouche soldat noire :

  • nextMeal, une farine protéinée dégraissée,

  • nextOil, une huile énergétique,

  • et nextGrow, un fertilisant naturel pour le sol.

Ces produits s’adressent d’abord aux fabricants d’aliments pour poissons, avant de s’étendre à l’élevage et à la nutrition animale, où les critères de durabilité prennent de plus en plus de valeur.

Fondée en 2015 par Syrine Chaalala (ancienne spécialiste de la FAO) et Mohamed Gastli (ingénieur chimiste), nextProtein repose sur une idée simple : transformer les déchets organiques agricoles en protéines durables et locales. Le modèle circulaire de l’entreprise, qui valorise des coproduits agricoles peu utilisés, permet de limiter les coûts et l’impact environnemental.

Selon Mohamed Gastli, cofondateur et CEO, « nextProtein produit désormais à une véritable échelle industrielle, en optimisant le coût et la disponibilité des matières premières, pas seulement la biologie ».
De son côté, Syrine Chaalala estime que le marché est « à un tournant » où la fiabilité de l’approvisionnement et la compétitivité des coûts détermineront les leaders du secteur.

Pour British International Investment, cette levée marque le premier investissement direct en Tunisie, signe d’un intérêt croissant pour les innovations climatiques africaines. « En transformant les déchets agricoles en aliments pour animaux à faible empreinte carbone, nextProtein montre comment la technologie agricole peut réinventer nos systèmes alimentaires », a déclaré Sherine Shohdy, directrice régionale Afrique du Nord chez BII.

Avec cette nouvelle levée de fonds, nextProtein compte désormais finaliser la mise en service de sa seconde usine tunisienne et atteindre son objectif de 12 000 tonnes annuelles, confirmant ainsi sa position parmi les producteurs de protéines d’insectes les plus compétitifs d’Europe.

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Voici où se concentre l’activité des startups en Afrique

L’activité des startups africaines se concentre principalement dans quelques pôles dynamiques, avec l’Afrique du Sud et l’Égypte en tête. Selon les données du Global Startup Ecosystem Report 2025 publié par Startup Genome, ces deux pays ont levé respectivement 467,8 et 281,6 millions de dollars en 2024, confirmant leur position de leaders régionaux.

Derrière eux, le Nigeria et le Maroc suivent avec des montants similaires, autour de 176 millions de dollars chacun, tandis que le Kenya complète le top cinq avec 172,2 millions de dollars. Ces cinq pays concentrent à eux seuls plus de 80% des fonds levés sur le continent, témoignant d’un écart encore marqué entre les grands hubs technologiques et les écosystèmes émergents.

Des pôles régionaux contrastés

Le Nigeria se distingue non seulement par ses levées de fonds mais aussi par son nombre exceptionnel de startups issues du célèbre accélérateur Y Combinator (57), preuve d’un écosystème entrepreneurial mature et internationalisé. L’Afrique du Sud et l’Égypte comptent chacune une licorne, tout comme le Sénégal, ce qui souligne la montée en puissance des innovations africaines à fort impact.

En Afrique du Nord, la Tunisie et le Maroc confirment leur présence sur la scène continentale avec respectivement 15,2 et 176,9 millions de dollars levés. 

En Afrique subsaharienne, les écosystèmes du Ghana, du Rwanda et de l’Ouganda progressent lentement mais affichent un dynamisme certain, soutenus par une jeunesse entrepreneuriale et des initiatives locales d’incubation.

Un écosystème en mutation

L’année 2024 marque une consolidation des écosystèmes africains, portés par l’accélération de la digitalisation, la montée des fintechs et l’intérêt croissant des investisseurs internationaux. Cependant, les disparités régionales restent importantes: seuls quelques pays parviennent à attirer des capitaux significatifs, tandis que d’autres, comme la Somalie ou la Namibie, demeurent encore à un stade embryonnaire.

Pour Startup Genome, la prochaine étape consistera à renforcer la connectivité entre les hubs africains et à améliorer l’accès au financement pour les jeunes pousses locales, afin de transformer le potentiel du continent en un véritable moteur d’innovation mondiale.

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L’essor de l’IA en Afrique: les startups lèvent plus de 1,2 milliard de dollars

L’Afrique confirme son entrée dans la course mondiale à l’intelligence artificielle (IA). Selon un rapport publié le 1er septembre 2025 par Heirs Technologies, les startups africaines spécialisées dans l’IA ont levé 1,25 milliard de dollars entre janvier 2019 et mars 2025.

Ces jeunes entreprises développent des solutions dans des domaines clés comme la santé, la finance, la logistique, l’agriculture ou encore l’énergie, prouvant que la technologie peut répondre aux besoins locaux tout en créant de nouvelles opportunités économiques.

Les quatre plus grands écosystèmes technologiques du continent — l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Kenya et l’Égypte — concentrent à eux seuls plus de 86% des fonds levés, soit environ 1,08 milliard de dollars.

· Afrique du Sud: 495,5 millions $

· Nigeria: 226,1 millions $

· Kenya: 197,1 millions $

· Égypte: 161,1 millions $

Ces pays bénéficient d’infrastructures plus solides, de politiques publiques favorables à l’innovation et d’un bon accès aux investisseurs.

D’autres pays commencent aussi à se faire remarquer, comme le Maroc, la Tunisie, le Ghana ou le Zimbabwe, où émergent des startups prometteuses. Des entreprises comme InstaDeep (Tunisie), Xolani Health (Nigeria), NeedEnergy (Zimbabwe) ou Plentify (Afrique du Sud) développent des technologies qui vont des diagnostics médicaux prédictifs aux systèmes énergétiques intelligents, en passant par la robotique et les modèles linguistiques africains.

Le plus grand succès africain reste celui d’InstaDeep, rachetée par la société allemande BioNTech en janvier 2023 pour plus de 550 millions de dollars. Fondée en 2014 par Karim Beguir et Zohra Slim, cette startup tunisienne a développé un système d’alerte précoce pour détecter les nouveaux variants du coronavirus, démontrant le potentiel mondial des innovations africaines.

Le développement de ces startups est soutenu par des investisseurs internationaux tels que Google Ventures, Norrsken ou Techstars, mais aussi par des fonds africains comme Launch Africa, Future Africa, AfricInvest et 54 Collective. Cette diversité d’acteurs témoigne d’un intérêt croissant pour les solutions technologiques africaines.

Le marché africain de l’IA est estimé à 4,5 milliards de dollars en 2025, soit 1,85% du marché mondial. Cette part pourrait rapidement augmenter, car plus de 20 pays africains ont déjà adopté des stratégies nationales d’IA. Les petits modèles linguistiques (SLM), plus légers et moins coûteux, ouvrent aussi la voie à des applications concrètes dans la santé, l’agriculture et l’éducation.

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