Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

JCC 2025 – Hommage à Claudia Cardinale et Walid Chmait

Les Journées Cinématographiques de Carthage, dans leur 36ᵉ édition, célèbrent cette année deux figures emblématiques du 7ᵉ art : Claudia Cardinale, icône mondiale et fille de Tunis, et Walid Chmait, pionnier de la critique cinématographique au Liban. Deux parcours d’exception, unis par un même amour du cinéma et un profond attachement à la culture arabe.

L’hommage consacré à Claudia Cardinale revêt une dimension toute particulière. Celle que le monde entier connaît comme l’icône des films de Visconti, Fellini ou Leone est honorée dans le pays qui l’a vue naître et auquel elle n’a jamais cessé d’être attachée. Son histoire cinématographique commence et s’achève en Tunisie, entre fidélité, mémoire et émotion.

Trois projections accompagnent cet hommage : Les Anneaux d’or (1956) de René Vautier et Mustapha El Fersi, Claudia Cardinale : La plus belle Italienne de Tunis (1994) de Mahmoud Ben Mahmoud, et Claudia Cardinale : La Tunisie… splendeur et beauté (2025) de Lotfi Bahri. Trois œuvres qui racontent, chacune à leur manière, une histoire d’amour durable entre une femme et sa terre natale.

JCC 2025 
Claudia Cardinale

C’est en Tunisie, au cœur de Tunis, que tout a commencé. Adolescente, Claudia Cardinale y remporte le concours de “la plus belle Italienne de Tunis”, organisé par l’ambassade d’Italie. Ce prix lui ouvre les portes du cinéma : elle tourne alors son tout premier film, Les Anneaux d’or, réalisé en partie à Sidi Bou Saïd. Ce court métrage, produit par le Centre National du Cinéma Tunisien, fut le point de départ d’une carrière exceptionnelle. De ce tournage, elle gardera toujours une tendresse particulière — celle d’une jeunesse tunisienne bercée par la lumière, la langue arabe et les ruelles familières de sa ville natale.

Des décennies plus tard, Claudia Cardinale continue de revenir en Tunisie, de s’y ressourcer et d’y tourner. Son dernier film, L’Île du pardon (2022) de Ridha Behi, la ramène une fois encore à ce pays qu’elle n’a jamais quitté de cœur. Entre ce premier rôle à Sidi Bou Saïd et ce dernier tournage à Djerba, c’est toute une vie de fidélité et d’amour qui se dessine — celle d’une artiste qui, tout en appartenant au monde, n’a jamais cessé d’appartenir à la Tunisie.

En lui rendant cet hommage, les Journées Cinématographiques de Carthage saluent non seulement une star internationale, mais aussi une fille de Tunis, symbole d’un attachement indéfectible et d’un lien vivant entre la Tunisie et le cinéma mondial.

JCC 2025
Walid Chmait

La même édition rend également hommage à Walid Chmait, pionnier de la critique cinématographique au Liban et figure respectée du 7ᵉ art arabe, à travers la projection du documentaire Walid Chmait, une vie au cœur du cinéma, réalisé par son fils Selim Saab Chmait. Un hommage sobre et juste, à l’image d’un homme qui a consacré sa vie à faire aimer le cinéma et à transmettre sa passion.

Neïla Driss

L’article JCC 2025 – Hommage à Claudia Cardinale et Walid Chmait est apparu en premier sur webdo.

JTC 2025 : Yehia El-Fakharani ouvre les Journées théâtrales de Carthage avec un Roi Lear magistral

Le Théâtre de l’Opéra de Tunis a inauguré samedi soir la 26ᵉ édition des Journées théâtrales de Carthage (JTC) avec la première tunisienne de « Le roi Lear », marquant le retour de l’acteur égyptien Yehia El-Fakharani, qui incarne un souverain de son âge dans l’une des plus grandes tragédies de Shakespeare.

À 80 ans, le comédien reprend l’un de ses rôles les plus emblématiques vingt ans après sa dernière incarnation sur scène. Sous la direction de Shady Sorour, la mise en scène mêle puissance visuelle et finesse psychologique.

Placé sous le slogan « Le théâtre, une conscience et un changement. Le théâtre, le cœur battant de la rue », le festival a choisi d’ouvrir sur ce monument shakespearien, réunissant artistes égyptiens et tunisiens dans un spectacle inédit.

■ Un retour chargé d’histoire et d’émotion

À la sortie de scène, Yehia El-Fakharani s’est adressé au public tunisien avec émotion : « Je suis heureux de me présenter en Tunisie… Qui dit culture dit Tunisie. ».

El-Fakharani a rappelé qu’en en 1984, il avait été sacré au Tanit d’argent lors des Journées cinématographiques de Carthage pour son rôle dans « Porté disparu » de Mohamed Khan.

Accueilli par une longue ovation, le retour de cette légende du théâtre arabe a résonné comme un hommage réciproque. Le festival a décerné à El-Fakharani le Tanit d’or honorifique qui lui a été remis des mains du directeur artistique et homme de théâtre, Mounir Ergui.

La pièce est interprétée en arabe littéraire, avec un accent égyptien familier aux spectateurs tunisiens, nourri de décennies de séries et de films égyptiens. Cette sonorité apporte à la langue une musicalité et une élégance particulières, renforçant la profondeur des personnages et l’intensité des émotions.

■ Une mise en scène collective entre Égypte et Tunisie

Shady Sorour propose un spectacle où projections, fresques visuelles et scènes chorégraphiées structurent la chute de Lear. La production bénéficie d’une contribution tunisienne de seize chorégraphes, danseurs et danceuses, qui ont été sélectionnés en milieu de semaine. Parmi eux, Rayen Fatnassi et Ahmed Grindi, habitués du Théâtre de l’Opéra, qui ont déclaré à l’agence TAP avoir tous participé à des répétitions quotidiennes pour incarner soldats, princes et princesses, dans des scènes de foule et de combat.

Au centre de la scène, El-Fakharani incarne un Lear d’une profonde humanité, dont la majesté se fissure face aux trahisons et aux erreurs, révélant toute la fragilité du pouvoir et de l’existence. Il est entouré d’un casting prestigieux : Tarek Desouki, Hassan Youssef, Ahmed Othman, Tamer El-Kachef, Amal Abdallah, Iman Ragai, Basma Douidar, Tarek Sharaf, Mohamed Azaizi, Adel Khalaf et Mohamed Hassan.

■ Lear, une tragédie universelle revisitée

Écrit entre 1603 et 1606, Le Roi Lear explore la chute d’un monarque qui divise son royaume selon l’expression d’amour de ses filles. L’aveuglement, l’ingratitude et la vérité refoulée — « une chienne que l’on doit laisser au chenil », selon le Fou — façonnent la tragédie.

Dans le monde arabe, Lear a été adapté au théâtre, au cinéma et à la télévision. El-Fakharani lui-même a marqué toute une génération avec sa version télévisuelle. L’œuvre continue d’inspirer les créateurs à travers des transpositions contemporaines sur scène, des films dramatiques, des opéras, de la musique symphonique ou encore des versions pour enfants et jeunes lecteurs. En Tunisie, la pièce avait été revisitée notamment par feu Hichem Rostom dans “Le comédien King Lear”, méditation sur la solitude d’un artiste vieillissant.

Longuement applaudie, la représentation a rappelé que cette tragédie demeure d’une grande actualité. L’arabe littéraire, sublimé par la musicalité de l’accent égyptien, a rendu Shakespeare plus vivant que jamais.

Cette première tunisienne de Lear interprété par un acteur légendaire, s’impose comme un temps fort des JTC 2025 et une démonstration de la vitalité du théâtre arabe contemporain.

L’article JTC 2025 : Yehia El-Fakharani ouvre les Journées théâtrales de Carthage avec un Roi Lear magistral est apparu en premier sur WMC.

Cinéma latino-américain : Les JCC consacrent une sélection hommage aux œuvres engagées du continent

Le cinéma d’Amérique latine sera à l’honneur lors de la 36e édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), programmée du 13 au 20 décembre 2025, ont annoncé jeudi les organisateurs.

Le festival consacrera une section spéciale à une sélection de films issus de plusieurs pays du continent, mettant en avant des œuvres marquées par la mémoire, les luttes sociales et les imaginaires populaires. Parmi les titres retenus figurent Les Bruits de Recife, La Chute du Ciel, Le Sang du Condor, Utama, L’Été des Poissons Volants, Mon Pays Imaginaire et La Noce de 12 Años.

Les JCC entendent ainsi saluer des réalisateurs qui ont contribué à façonner, depuis plusieurs décennies, un cinéma engagé, souvent ancré dans l’enquête sociale, le réalisme magique et les mouvements de résistance.

Selon les organisateurs, cet hommage s’inscrit dans la continuité de la ligne historique du festival, attaché à mettre en lumière des cinématographies peu visibles sur les écrans internationaux et à donner une voix aux peuples luttant pour leurs droits et leurs territoires.

Créées en 1966, les JCC revendiquent une vocation militante, considérant le cinéma comme un espace d’expression, de mémoire et d’émancipation. Les œuvres latino-américaines sélectionnées offriront, affirment les responsables du festival, « un parcours traversé par les révoltes, la poésie et l’espoir ».

L’article Cinéma latino-américain : Les JCC consacrent une sélection hommage aux œuvres engagées du continent est apparu en premier sur WMC.

Hommage | Walid Chmait, la mémoire du cinéma arabe, célébré aux JCC

La 36ᵉ édition des Journées Cinématographiques de Carthage rend hommage à l’un des pionniers de la critique cinématographique au Liban, Walid Chmait, figure majeure du 7ᵉ art arabe.

Cet hommage prendra la forme d’une projection/débat du documentaire « Walid Chmait, une vie au cœur du cinéma », réalisé par son fils Selim Saab Chmait.

À travers l’échange avec le réalisateur, le public découvrira le parcours d’un passionné qui a marqué la critique, la télévision, la culture et la mémoire cinématographique arabes.

L’article Hommage | Walid Chmait, la mémoire du cinéma arabe, célébré aux JCC est apparu en premier sur Kapitalis.

JTC 2025 : Yehia El-Fakharany honoré pour sa brillante carrière théâtrale

JTC 2025 : Yehia El-Fakharany honoré pour sa brillante carrière théâtrale

Le Festival des Journées Théâtrales de Carthage, dans sa vingt-sixième édition, a rendu un vibrant hommage à la grande figure du théâtre arabe, l’acteur égyptien Yehia El-Fakharany, lors d’une cérémonie d’ouverture tenue au Théâtre de l’Opéra de la Cité de la Culture. Ce hommage vient saluer une carrière exceptionnelle et un apport majeur à la […]

The post JTC 2025 : Yehia El-Fakharany honoré pour sa brillante carrière théâtrale first appeared on Directinfo.

JCC | La sélection de la compétition officielle de « Ciné Promesse »

Les Journées cinématographiques de Carthage (JCC 2025) ont officiellement annoncé la sélection de la compétition officielle de « Ciné Promesse « .

Une plate-forme pour les nouvelles propositions et un espace de découverte des cinéastes du futur.

  • À sa place de Marguerita Nakhoul  » Université Notre-Dame-de-Louaizé  » Liban
  • Qaher de Nada Khalifa  » Warsaw Film School  » Palestine
  • Les Anges de Mona Favoreu  » Université de Corse  » France
  • Jeu du Diable et des Anges de Mohammed Amine Khemiri  » Université Centrale » Tunisie
  • Pierre-feuille-ciseaux de Cherifa Benouda  » École Supérieure de l’Audiovisuel et du Cinéma de Gammarth  » Tunisie
  • Sous les ruines de Nadhir Bouslama  » La Fémis, École nationale supérieure des métiers de l’image et du son  » Tunisie
  • Rêveur, incertain et mourant tous les jours de Hossam Waleed  » Cinema School – Jesuit Cairo  » Égypte
  • Chercher Abbas Saber de Dina Hassan Aboelea  » High Cinema Institute  » Égypte
  • Un mirage d’hiver de Guoju Wang  » London Film school  » Chine
  • Détruis-moi, s’il te plaît de Flora Woudstra Hablè  » LUCA School of Arts  » Pays-Bas/Liban
  • Au gré du vent de Inès Lehaire  » École Supérieure des Arts Visuels Marrakech  » Maroc
  • Préquel de Kacem Skalli  » École Supérieure des Arts Visuels Marrakech  » Maroc

Notons que les Journées cinématographiques de Carthage sont attendues du 13 au 20 décembre 2025.

Y. N.

L’article JCC | La sélection de la compétition officielle de « Ciné Promesse » est apparu en premier sur Kapitalis.

Conférence sur les nécropoles phéniciennes et puniques de Carthage

Carthage, ville inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, accueillera un événement scientifique exceptionnel, une conférence internationale consacrée à ses racines les plus anciennes, qui se tiendra dans cette le 27 novembre 2025.

La conférence, intitulée «Carthage et les cultures antiques de la Méditerranée. Recherche archéologique, formation et promotion du tourisme tuniso-italien. La mission INP-Sapienza à Dermech et sur la colline de l’Odéon» présentera les dernières découvertes de la mission archéologique conjointe de l’Institut national du patrimoine (INP) et de l’Université Sapienza de Rome, menée dans les nécropoles phéniciennes et puniques du site archéologique de cette ville dont le sous-sol regorge de vestiges antiques.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la coopération scientifique lancée en 2021 entre les deux institutions, qui renouvelle et renforce l’engagement de l’université italienne, sous l’impulsion de sa rectrice, Antonella Polimeni.

Cette coopération a permis la réalisation de quatre campagnes de fouilles, d’études et de mise en valeur dans la nécropole de Dermech, située dans le parc des thermes d’Antonin, et dans la nécropole de la colline de l’Odéon, au sein du site des «Villas romaines».

Une cité à la fois phénicienne et romaine

Les recherches ont mis au jour des zones funéraires phéniciennes et puniques méconnues ou peu documentées, offrant des perspectives importantes pour la reconstitution du rôle de la ville dans le réseau commercial de l’ancienne Méditerranée.

Les nécropoles de Dermech et de l’Odéon, souvent moins connues que les monuments carthaginois les plus visités, apparaissent ainsi comme des clés privilégiées pour comprendre la complexité d’une cité à la fois africaine et méditerranéenne, phénicienne et romaine, un pont entre les deux rives de la mer qui l’entoure encore aujourd’hui.

D’après les publications préliminaires de la mission, à Dermech, une nécropole datant principalement des VIIe et VIe siècles avant J.-C., des tombes à fosse et des chambres souterraines creusées dans la roche ont été mises au jour, contenant un mobilier funéraire comprenant des céramiques, des amulettes et des objets ornementaux. Le site s’étend sous des structures romaines et byzantines, au sein du parc des Thermes d’Antonin, et témoigne des pratiques funéraires des élites et des communautés urbaines durant la période archaïque de Carthage.

Carthage, de capitale d’un empire maritime à colonie romaine puis à grande métropole de l’Antiquité tardive.

Sur l’Odéon, dans le quartier archéologique des «Villas romaines», les fouilles les plus récentes se sont concentrées sur une nécropole punique datant des IVe et IIe siècles avant J.-C. Des archéologues tunisiens et italiens y ont identifié une zone funéraire monumentale, avec des tombes à chambre et des sépultures multiples, ainsi que des structures artisanales et des installations métallurgiques et céramiques datant de la seconde moitié du Ve siècle et du IVe siècle avant J.-C.

Les découvertes comprennent également une inscription punique mentionnant la divinité Kotar, associée à des activités métallurgiques, et un groupe de tombes hellénistiques contenant un riche mobilier funéraire, confirmant la dimension «cosmopolite» du monde punique et l’intensité des contacts avec la mer Égée et la Sicile.

La conférence du 27 novembre, annoncée sur les canaux de la mission et ceux des institutions participantes, vise à présenter au public tunisien et international un bilan des premières années de fouilles et à débattre de la place de Carthage dans le système des cultures antiques du centre-ouest de la Méditerranée.

La mission INP-Sapienza est dirigée par Mounir Fantar et Moez Achour pour la Tunisie et par Lorenzo Nigro pour l’Italie. Elle met l’accent sur la formation conjointe de jeunes archéologues et la promotion des sites auprès du public.

La conférence portera sur le dialogue naissant entre les données de fouilles et les grandes questions historiques : l’évolution du paysage funéraire entre les périodes phénicienne, punique et romaine; la circulation des artisans, des biens et des cultes entre le Levant, l’Afrique du Nord et les îles méditerranéennes.

Place de Carthage dans le réseau méditerranéen

La transformation de Carthage, de capitale d’un empire maritime à colonie romaine puis à grande métropole de l’Antiquité tardive, a été marquée par des études récentes, notamment l’analyse génétique de restes humains provenant de Dermech. Ces études ont montré que la population punique-carthaginoise était issue d’un mélange dense d’éléments nord-africains, siciliens et égéens, confirmant ainsi l’image d’une ville profondément enracinée dans les réseaux méditerranéens.

L’événement de Carthage s’inscrit dans la longue tradition de collaboration archéologique entre l’Italie et la Tunisie, qui a célébré cette année son 60e anniversaire. Cette collaboration repose également sur l’expérience de l’École archéologique italienne de Carthage et sur les importants programmes de recherche menés sur le site depuis le sauvetage par l’Unesco jusqu’à des périodes plus récentes.

Dans la continuité de cette tradition, la conférence du 27 novembre vise à démontrer comment les nouvelles technologies de fouilles, de documentation et d’analyse contribuent à une meilleure compréhension de la ville et de ses nécropoles, en reliant Carthage à d’autres capitales antiques de la Méditerranée, de Rome à la Sardaigne et à la péninsule Ibérique.

D’après Ansamed.

L’article Conférence sur les nécropoles phéniciennes et puniques de Carthage est apparu en premier sur Kapitalis.

Gaza sur les écrans des JCC

Les Journées cinématographiques de Carthage (JCC) 2025 s’annoncent comme un événement placé sous le signe de l’engagement et de la résilience, avec une présence palestinienne plus que jamais poignante

Au-delà de l’ouverture très attendue avec le film « Palestine 36 » d’Annemarie Jacir, une œuvre collective émerge comme un manifeste cinématographique incontournable : « From Ground Zero » , pour s’adresser au monde à travers un cinéma qui change… un cinéma qui rêve… un cinéma qui pense…

Du cœur de la Palestine, de l’enclave assiégée de Gaza, ces histoires traversent ne sont pas de simples films mais des témoignages bruts qui documentent la douleur, la bravoure et l’espoir inébranlable d’un peuple.

Vidéo

Y. N.

L’article Gaza sur les écrans des JCC est apparu en premier sur Kapitalis.

26ᵉ Journées Théâtrales de Carthage : programme et compétitions 2025

Les 26èmes Journées théâtrales de Carthage (JTC) placées sous le slogan « Le théâtre, une conscience et un changement, le théâtre, le cœur battant de la rue» démarrent samedi, et se poursuivront jusqu’au 29 novembre 2025, avec au programme des productions tunisiennes et internationales, des manifestations culturelles et professionnelles ainsi que des hommages et consécrations aux grandes figures du 4ème Art.

Le festival démarre par un spectacle d’ouverture mis en scène par Houssem Sahli avec la participation d’acteurs tunisiens, qui sera présenté au public au Théâtre de l’Opéra de la Cité de la Culture, suivi de la production égyptienne le « Roi Lear », avec le célèbre acteur Yehia El-Fakharani, mise en scène par Shady Sorour, une production du Théâtre national égyptien. Cette adaptation de l’œuvre shakespearienne marque le grand retour aux planches du grand acteur égyptien.

La seconde production théâtrale à l’affiche de cette soirée est l’avant-première de la nouvelle pièce « Rêve (s)…Comédie Noire » signée de la grande figure du théâtre tunisien et arabe Fadhel Jaïbi qui sera présentée à l’Espace Le Rio à Tunis, simultanément avec celle du Roi Lear.

Douze créations théâtrales arabes et africaines sont en lice pour la compétition officielle visant à récompenser les créations théâtrales arabes et africaines les plus marquantes

Les pièces en compétition officielle dont deux tunisiennes sont :

Jacaranda (Tunisie) Mise en scène: Nizar Saaidi, Production: Le théâtre National Tunisien,

Les fugueuses (Tunisie) Mise en scène: Wafa Taboubi, Production: Fabula Production,

La toge des insensés (Côte d’Ivoire) Mise en scène: Vagba Obou Desales, Production: Étoile de Kama,

Back (Sénégal) Mise en scène: Berengere Brooks, Production: BRRR RODUCTION,

Le mur (Irak) Mise en scène: Sinan Mohsen Aazaoui, Production: Troupe Nationale de théâtre,

Paradisco (Liban), Mise en scène: Samer Hanna, Lynn Bawab, Production: Jukebox Productions,

Hom (eux) (Maroc) Mise en scène: Asmaa Houri, Production: Cie Théâtre Anfass,

Carnaval romain (Algérie) Mise en scène: Mouni Bouallam, Production: Théâtre régional Mohamed Tahar el Fergani,

Feathers (Plumes) (Palestine), Mise en scène: Shaden Abu El-Assal, Production: La troupe Shaden de danse contemporaine,

The Shelter (l’abri) (Jordanie), Mise en scène: Sawssan Drouza, Production: Ma3mal 612 Think Factory,

Chute libre (Egypte) Mise en scène: Mohamed Faraj Khachab, Production: Le Syndicat des professions artistiques et théâtrales d’Égypte,

Conduis ton chariot sur les ossements des morts (Emirats Arabes Unis) Mise en scène: Mohannad Karim, Production: Association de Dibba Al-Hisn pour la culture, le patrimoine et le théâtre

Le jury international de cette édition, présidé par Lassaad ben Abdallah (Tunisie), est composé de Saade Aldaass (Koweït), Malek Laakoun (Algérie), Abdon Fortunée (Congo), Thameur Arbid (Syrie) et Imed El May (Tunisie).

Il attribuera les Prix aux meilleures œuvres couronnées par le Tanit D’or, le Tanit D’argent, le Tanit de bronze, le Meilleur texte, la Meilleure scénographie, la Meilleur interprétation féminine et la Meilleure interprétation masculine.

Le Prix parallèle Néjiba Hamrouni pour la liberté d’expression sera décerné par le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) à la meilleure des 16 œuvres théâtrales tunisiennes, qui seront présentées hors compétition officielle, composées de productions classiques et contemporaines voulant refléter le paysage théâtral tunisien et ses aspirations artistiques et sociales.

Dans la Section arabe et africaine, les JTC prévoient de présenter au public 6 pièces de théâtre d’Irak, de Jordanie, d’Arabie Saoudite, du Sénégal, du Burkina Faso et de Libye.

La Section Théâtre du monde, loin de toute compétition, permettra de découvrir 15 œuvres théâtrales d’Arménie, Pologne, Italie, Russie, Belgique, Iran, Espagne, France Mexique et de Colombie ainsi que deux coproductions de France-Tunisie et de France-Sénégal-Mali-Islande.

Pour la Section Théâtre de la liberté, les organisateurs accueillent des productions théâtrales réalisées au sein des établissements pénitentiaires et des centres de rééducation, en collaboration avec la Direction Générale des Prisons et de la Rééducation pour donner aux détenus et l’opportunité de présenter leurs créations théâtrales devant le public des JTC, leur offrant ainsi un espace pour exprimer leur identité et leurs compétences artistiques, tout en renforçant leur parcours vers l’intégration sociale. Ces 16 représentations théâtrales seront présentées au Complexe culturel et sportif d’El Menzah VI, sachant que trois des seize pièces ont été réalisées par des unités pénitentiaires de femmes et deux par des centres de détention pour mineurs.

Un forum théâtral international sur “l’artiste de théâtre, son temps et son œuvre” aura lieu du 22 au 29 novembre 2025 avec pour thème “l’artiste de théâtre, son temps et son œuvre”, sous la coordination de Basma Ferchichi. Ce rendez-vous réunit des artistes dramaturges, auteurs dramatiques, metteurs en scène et universitaires en sciences humaines et sociales de Tunisie et du reste du monde pour stimuler une rencontre interactive où se croisent les regards de l’artiste de théâtre, du philosophe et du sociologue.

Les JTC offrent aux également étudiants et aux professionnels du théâtre la possibilité de bénéficier de nombreux ateliers et master classes sur « La mise en scène » avec Fadhel Jaïbi, « La critique théâtrale » avec Mohamed Moumen, « Les bases de l’improvisation » avec Jamel Yakout (Egypte), « L’Action comme essence du théâtre à la lumière des trois canaux de mouvement : physique, psychique et verbal » avec Igor yatsco (Russie), « L’acteur et le pouvoir du masque avec Evdokimos Tsolakidi (Grèce), « L’écriture théâtrale » avec Ali Abd Nabi Zidi (Irak) « De Stanislavski à Strasberg… à vous » avec Mihaela M. Mihut (Roumanie). Les deux Master classes prévus portent sur « L’Action comme essence du théâtre à la lumière des trois canaux de mouvement : physique, psychique et verbal » avec Igor Yatsco (Russie) et « Comment participer au festival off Avignon ? » avec Harold David (France).

Cette édition des JCC a également prévu une rencontre avec Patrice Pavis qui est l’un des plus grands théoriciens du théâtre contemporain au monde, et un critique français éminent dans le domaine des études théâtrales et de la performance.

Les JTC également vont rendre hommage à Latefa Ahrrare (Maroc), à Imad Mohson et Ali Chanfari (Sultanat d’Oman), à Abdramane kamaté (Côte d’Ivoire) et aux Tunisiens Leila Rezgui, Fethi Akkari, Ali Khemiri, Lazheri Sebii, Slim Sanhaji et Hedi Boumiiza, pour leur parcours et leur contribution au développement de l’art du théâtre.

Les Consécrations de cette édition couronnent les carrières jalonnées de réalisations marquantes et une vision artistique qui a inspiré des générations de comédiens et de spectateurs seront dédiées à Yehia El-Fakharani (Egypte), à Aziza Boulabiar, Leila Toubel, Mohamed Massoud Driss et Abdelhamid Ben Gayess de Tunisie et à Sylvie dyclo-pomos (Congo).

L’article 26ᵉ Journées Théâtrales de Carthage : programme et compétitions 2025 est apparu en premier sur WMC.

JCC 2025 | Hommage à la force libre et indocile du cinéma d’Amérique latine

Cette année, les Journées Cinématographiques de Carthage rendent hommage à la force libre et indocile du cinéma d’Amérique latine, en proposant une sélection d’œuvres qui racontent un territoire traversé par la mémoire, la lutte et l’imaginaire.

Des Andes au littoral chilien, des villes en tension aux communautés autochtones, ces films dessinent un continent vibrant où l’universel et l’intime se mêlent en permanence.

Avec Les Bruits de Recife, La Chute du Ciel, Le Sang du Condor, Utama, L’Été des Poissons Volants, Mon Pays Imaginaire et La Noce de 12 Años, cette section salue des cinéastes qui, génération après génération, ont façonné un cinéma de résistance, au carrefour de l’enquête sociale, du réalisme magique et des luttes populaires.

À travers eux, les JCC réaffirment leur engagement historique envers un cinéma très peu visible sur les écrans malgré sa puissance et les peuples qui se battent pour leur terre et luttent pour leur dignité.

Depuis leur création, les JCC portent une conviction simple : le cinéma n’est pas seulement un art, mais un espace de parole, de mémoire et d’émancipation.

Ces films latino-américains, courageux et sensibles, témoignent de cette même volonté – filmer pour comprendre, filmer pour résister, filmer pour ne pas disparaître.

Les JCC honorent ici un cinéma qui éclaire les peuples et accompagne leurs combats et nous offre ainsi un voyage cinématographique traversé de révoltes, de poésie et d’espoir, où chaque image dialogue avec les luttes d’hier et d’aujourd’hui.

Vidéo

Communiqué

L’article JCC 2025 | Hommage à la force libre et indocile du cinéma d’Amérique latine est apparu en premier sur Kapitalis.

JTC 2025 : Yehia El-Fakharani ouvre la 26e édition avec “Le Roi Lear”

L’acteur égyptien Yehia El-Fakharani est arrivé jeudi matin à Tunis pour participer à la 26ème édition des Journées théâtrales de Carthage (JTC) qui se tiendra du 22 au 29 novembre. Il a été accueilli à l’aéroport international de Tunis Carthage par l’ambassadeur d’Égypte en Tunisie, Bassem Yahia Hassan, ainsi que par les responsables du comité d’organisation du festival présidé par l’homme de théâtre Mounir Ergui.

La cérémonie d’ouverture des JTC, prévue samedi à 20h30 au Théâtre de l’Opéra de Tunis, à la Cité de la Culture, sera marquée par la représentation de « Le Roi Lear », mise en scène par l’Égyptien Shady Sorour et produite par le Théâtre National Égyptien. La pièce sera présentée hors compétition.

À 80 ans, El‑Fakharani retrouve le rôle du roi Lear, interprétant désormais un monarque de son âge dans l’une des plus grandes tragédies de Shakespeare, vingt ans après sa dernière incarnation sur scène.

La pièce, déjà présentée au Caire et dans plusieurs théâtres égyptiens, a rencontré un large succès. Ce retour marque une nouvelle étape dans la carrière de l’acteur, figure majeure du théâtre arabe et habitué des registres dramatique et comique.

« Le Roi Lear », écrit entre 1603 et 1606 par William Shakespeare, raconte l’autodestruction d’un roi qui divise son royaume entre ses filles après les avoir invitées à lui mesurer leur amour, déclenchant folie, trahison et désillusion.

Adaptée du texte de William Shakespeare, la pièce explore les thèmes de l’autorité, de la filiation et des tensions familiales, des enjeux qui résonnent fortement dans les sociétés arabes contemporaines. La mise en scène de Sorour combine approche psychologique et scénographie contemporaine, soulignant la fragilité du pouvoir et la dimension humaine de la tragédie.

Avec cette ouverture, les JTC réaffirment leur ambition de faire du théâtre un espace de réflexion et de dialogue au cœur de la société.

Plus de 80 spectacles venus de Tunisie, du monde arabe, d’Afrique et du monde entier figurent dans la sélection officielle de la 26e édition des JTC placée sous le slogan « Le théâtre, une conscience et un changement. Le théâtre, le coeur battant de la rue ».

Créées en 1983 par le ministère des Affaires culturelles, les JTC comptent parmi les plus anciens festivals de théâtre du monde arabe et d’Afrique. Elles constituent un espace de rencontre, d’expérimentation et de réflexion pour les créateurs de la scène arabe, africaine et méditerranéenne.

L’article JTC 2025 : Yehia El-Fakharani ouvre la 26e édition avec “Le Roi Lear” est apparu en premier sur WMC.

Football | La Tunisie bouscule amicalement le Brésil

La période des matches de préparation pour la Coupe du Monde de football 2026 a commencé. Pour la Tunisie, l’événement du mardi 18 novembre 2025 à Lille, en France, face aux Brésil, avec toutes ses vedettes, a ressemblé à un très grand défi puisqu’il s’agissait de se mesurer au pays iconique du ballon ronde. Le test est momentanément concluant, mais il reste l’essentiel : la confirmation lors de la CAN Maroc dans quelques semaines. La balle est à nouveau dans le camp des coéquipiers de Hannibal Mejbri.

Jean-Guillaume Lozato *

Brésil-Tunisie ? Tunisie-Brésil ? Quelle formulation adopter ? C’est la question que l’on se pose quand on sait que le site choisi pour cette confrontation se situe au Nord de la France.

Au stade Pierre Mauroy, beaucoup étaient sceptiques quant aux possibilités tunisiennes. Qu’en est-il vraiment du Brésil ? Et de la Tunisie ?

Initions cette réflexion en rappelant quelques points à propos du Brésil, puis de la Tunisie. Ainsi, nous serons mieux armés pour nous pencher précisément sur ce match et son résultat.

Le Brésil, éternel présent  

Le Brésil, c’est le porte-drapeau du beau jeu et de la conciliation entre effort physique et créativité artistique.

La circulation du jeu à la brésilienne fait emprunter au ballon des trajectoires aussi variables que maîtrisées. Cette image colle à la réputation du footballeur brésilien typique, jusqu’à inspirer l’équipementier Nike pour sa campagne publicitaire de 1998.

Cette expression technique et chorégraphique bien au-dessus de la moyenne a permis de fournir un contingent intemporel d’acteurs sportifs exceptionnels. Le premier d’entre eux étant Pelé. Le plus complet. Le plus présentable aussi. Suivi de très près par Garrincha, le plus déconcertant de par ses dribbles accordés aux mouvements saccadés de ses jambes torses.

Depuis, les générations se sont succédé. Cette touche brésilienne du «Joga bonito» subsiste et renvoie à une image de carte postale idéalisée. Le plus grand pays d’Amérique Latine par sa superficie peut se vanter d’un vivier extraordinaire, qui ne s’est jamais tari. Néanmoins, il reste sur un échec à Qatar 2022 où la mission s’était terminée en quarts de finale. Les «Auriverde» demeurent une valeur sûre. Il faudra composer avec eux au prochain Mondial, d’autant plus qu’ils seront sur «leur» continent. De tous temps, la romance brésilienne du ballon est apparue en tant que force transcontinentale. Tandis que le narratif tunisien se place davantage sur une ligne éditoriale continentale.

La Tunisie des éternels départs

À l’origine, la Tunisie revêt un statut de précurseur continental suite à son épopée positive à Argentina 78. Supposée annonciatrice, cette aventure a plus ressemblé à un film qu’à une saga en plusieurs parties.

Un demi-siècle après, la Tunisie semble à la traîne par rapport à l’Algérie et surtout au Maroc qui ont déjà franchi par deux fois l’obstacle du premier tour en Coupe du Monde. Une difficulté imputable à la cadence de la bureaucratie et à l’immobilisme qui a caractérisé la mentalité locale lorsqu’il fallait appliquer des décisions. Se référer à la Révolution du Jasmin est d’ailleurs trompeur. Car c’est le plus souvent sans faire de bruit que la Tunisie a appliqué des réformes. Ou s’en est abstenue. Ainsi, alors qu’elle avait lancé un véritable mot d’ordre pour l’installation des éoliennes, elle a désormais été largement dépassée par… le Maroc dans ce domaine précis. Cette phénoménologie est transposable au foot.

Au Qatar, les Tunisiens avaient produit un jeu aux facettes intéressantes durant la phase de poules, et auraient dû se qualifier pour le tour suivant. Défier une grosse cylindrée comme le Brésil permettait donc d’estimer comment adapter le curseur à la vitesse et aux exigences de la route dessinée par la course au trophée mondial.

De la synthèse au syncrétisme

La confrontation latino-américaine/nord-africaine rentrait dans cette logique de confrontation entre deux nations qui avaient laissé une sensation d’inaccompli en terre qatarie.

Les Brésiliens, entraînés par le célèbre Carlo Ancelotti, ont déjà la tête et le bagage pour la phase finale. Les Tunisiens sont plus dubitatifs. Qu’importe. Les vingt-deux acteurs d’un soir étaient très motivés pour ce match réunissant les conditions logistiques d’une vraie Coupe du Monde.

Constants dans l’effort, solides, immédiatement entreprenants, les Aigles de Carthage ont ouvert le score par l’avant-centre Hazem Mastouri. Un but subtil, plein de timing et de sang-froid, rendu possible par une passe décisive à la semi-transversalité digne de David Beckham. Transmission distillée par Ali Abdi, un des pions essentiels de cet échiquier que les Brésiliens encerclés se sont retrouvés contraints de contourner.

Par la suite, les Sud-Américains ont poussé, mais sans dominer. À l’exception d’un tir de Rodrygo très bien dévié par Yan Valéry, la première moitié de match a été orchestrée par les Tunisiens. En revanche, leur impulsion s’est amenuisée les quarante-cinq minutes suivantes, sous l’effet d’actions de Vinicius, Paqueta et surtout Estevao. Ce dernier a signé l’égalisation sur penalty, tiré très particulièrement dans un élan fractionné à la Pelé.

Au coup de sifflet final, prévalait le sentiment d’un 1-1 équitable mérité, mais avec la conscience que les Rouges revenaient de loin quand on repense au penalty manqué par Paqueta et à une action «jaune» finie sur le poteau.

Retenons enfin deux noms. Le premier est Elias Saad. L’attaquant du FC Augsbourg sait naviguer de son aile gauche vers l’axe. Auteur d’une superbe action à la cinquante-cinquième minute, le natif de Hambourg détient les capacités pour évoluer en tant qu’ailier ou avant-centre. Voire en attaquant de soutien si une verticalisation figée s’impose en fonction de l’adversaire.

L’autre nom à retenir est Hannibal Mejbri, garant du pressing tout en participant à la construction énergiquement. Il a livré mardi soir un de ses meilleurs matches.

D’une certaine manière, le match a fait office de synthèse des éléments sur lesquels se concentrer après les prestations inégales contre la Mauritanie et la Jordanie. Passant du général au particulier, du collectif à l’individuel, Mejbri se pose en ambassadeur d’un syncrétisme sportivo-culturel.

Le natif d’Ivry-sur-Seine passé par le Paris FC en formation puis professionnel à Monaco, Manchester, Birmingham, Séville et Burnley, a déjà acquis un solide capital de connaissances et d’expériences malgré son jeune âge.

Maintenir le cap

Tout comme il existe une culture d’entreprise, il existe des variantes d’approches selon les championnats. D’où une nécessité de consultation entre les joueurs et leur coach Sami Trabelsi, et une mutualisation des efforts qui permettra de limiter les coûts des investigations et autres investissements autour de la sélection nationale. Une vision à la logique économiste qui serait en phase avec le football d’aujourd’hui ressemblant de plus en plus au «Knowledge Management», chose que les fédérations marocaine et qatarie ont parfaitement compris, chacune dans des domaines différents d’intervention.

Deux figures historiques mais d’envergures différentes se sont affrontées pour notre plus grand plaisir. Quel que fût le résultat de ce match, tout pouvait servir la critique et l’autocritique tunisiennes. Un score de parité ? C’est ce qui pouvait arriver de mieux.

Une lourde défaite aurait amoindri le mental des Aigles de Carthage. Et une victoire aurait engendré du rêve avec un risque potentiel d’illusion. En mars 2023, le Maroc avait défait le Brésil en match amical (2-1 à Tanger). La Tunisie n’a pas atteint ce palier mais elle et son homologue marocaine sont les deux seules équipes arabes à avoir réussi historiquement à ne pas avoir perdu contre la «Seleçao».

Le Brésil reste un adversaire extrêmement dangereux, qui impressionne de par sa réputation et son style de jeu peuplant les imaginaires. La carte de visite de l’équipe nationale de Tunisie est moins impressionnante. Mais ses joueurs ont les moyens de rajouter quelques lignes sur son CV. De plus, ils ont joué ce match de préparation en France où c’était l’occasion de resserrer les liens avec le public composé de la diaspora tunisienne. Il s’agit là d’un facteur psychologique important.

Pour la première fois depuis la création de la Coupe du Monde, une absence des équipes européennes dans le dernier carré ne serait pas à exclure. Alors, pourquoi pas organiser un rendez-vous en demi-finales pour le Brésil et le Maroc avec… la Tunisie en guest star ?

Pour que ce test ne se convertisse pas en crash-test, restons prudents pour le moment en relisant cette citation de l’écrivain italien Italo Calvino : «C’est le sort des plus beaux rêves de se transformer tout d’un coup en cauchemars.»

* Ecrivain et analyste de football.

L’article Football | La Tunisie bouscule amicalement le Brésil est apparu en premier sur Kapitalis.

« Palestine 36 » en ouverture des Journées cinématographiques de Carthage 2025

Le film « Palestine 36 » de la réalisatrice Annemarie Jacir a été choisi pour donner le coup d’envoi des Journées cinématographiques de Carthage (JCC)

Le choix de « Palestine 36 » pour l’ouverture des JCC 2025 n’est pas anodin : Annemarie Jacir, reconnue pour son approche percutante des réalités palestiniennes, offre à travers ce nouveau long-métrage une immersion dans des thématiques universelles : la mémoire, l’identité et la résistance.

L’inauguration avec « Palestine 36 » positionne d’emblée les JCC 2025 sous le signe d’un cinéma engagé, porteur de messages forts et essentiels, en droite ligne avec la tradition du festival de mettre en lumière les créations audacieuses.

Les journées cinématographiques de Carthage qui s’apprêtent à vibrer du 13 au 20 décembre 2025 propose « une découverte de l’art de la narration et des histoires vivaces et humaines ».

Y. N.

L’article « Palestine 36 » en ouverture des Journées cinématographiques de Carthage 2025 est apparu en premier sur Kapitalis.

Classement FIFA : La Tunisie remonte à la 40ᵉ place

La Tunisie a gagné trois rangs au classement FIFA de novembre, publié mercredi soir, pour atteindre la 40ᵉ place mondiale. Cette progression intervient après une série de performances convaincantes lors de la fenêtre internationale. Au niveau africain, la sélection dirigée par Sami Trabelsi occupe la 6ᵉ position.

Une remontée portée par une série de matchs solides

La nouvelle hiérarchie mondiale, dévoilée par la FIFA, maintient l’Espagne en tête devant l’Argentine, la France, l’Angleterre et un Brésil qui progresse au 5ᵉ rang. La Tunisie, elle, gagne trois places grâce à un mois de novembre animé : nul contre la Mauritanie (1-1), victoire face à la Jordanie (3-2) à Radès, puis un match courageux contre le Brésil soldé par un 1-1 à Lille, offrant aux Aigles de Carthage une visibilité internationale appréciable.

La progression tunisienne s’inscrit dans un contexte continental compétitif : le Maroc reste la meilleure équipe africaine (11ᵉ, +1), suivi du Sénégal, de l’Égypte, de l’Algérie et du Nigeria, tous mieux classés que la Tunisie mais dans un mouchoir de poche.

Une montée en puissance à l’approche d’échéances majeures

Au-delà du symbole, ce classement revêt un enjeu stratégique : il sera utilisé pour le tirage au sort de la Coupe du monde 2026, prévu le 5 décembre à Washington. L’amélioration du ranking pourrait donc offrir à la Tunisie un placement plus favorable dans les chapeaux.

Les Aigles de Carthage abordent désormais deux compétitions cruciales : la Coupe arabe au Qatar (1ᵉʳ-18 décembre 2025), puis la Coupe d’Afrique des Nations au Maroc (21 décembre 2025-18 janvier 2026). Ces tournois serviront non seulement de préparation au Mondial mais aussi de test grandeur nature pour maintenir la dynamique actuelle.

Lire aussi

L’article Classement FIFA : La Tunisie remonte à la 40ᵉ place est apparu en premier sur webdo.

Tunisie-Brésil | Les Aigles de Carthage arrachent un nul historique ! (Photos)

La Tunisie a créé la surprise ce mardi 18 novembre 2025 en tenant tête au Brésil lors du match amical qui s’est terminé sur un score de 1-1 à Lille en France.

Les Aigles de Carthage ont ouvert le score à la 23e minute, avec un très beau but de l’attaquant Hazem Mastouri qui a surpris la défense brésilienne.

La Tunisie a ensuite tenu tête mais à la 44e minute, Bronn est sanctionné dans sa surface et permet à Estevao d’égaliser sur penalty (44′).

En deuxième période, la défense tunisienne bien organisée, a tenu bon et malgré la pression brésilienne, l’équipe n’a pas craqué terminant le match sur le score à 1-1. Et pour la première fois de l’histoire, la Tunisie est finalement parvenue à accrocher le Brésil !

Y. N.

L’article Tunisie-Brésil | Les Aigles de Carthage arrachent un nul historique ! (Photos) est apparu en premier sur Kapitalis.

JCC 2025 – « Palestine 36 » ouvrira l’édition 36

Pour leur 36ᵉ édition, les JCC choisissent d’ouvrir sur un récit de mémoire et de résistance : Palestine 36, le nouveau long métrage de la réalisatrice palestinienne Annemarie Jacir.

Les Journées cinématographiques de Carthage (JCC) ont annoncé que Palestine 36 ouvrira leur 36ᵉ édition, qui se déroulera du 13 au 20 décembre 2025. Créées en 1966, les JCC constituent le plus ancien festival de cinéma d’Afrique et du monde arabe, un espace fondateur pour les cinémas engagés et les voix indépendantes. Le choix de Palestine 36 en ouverture s’inscrit naturellement dans cette lignée, tant le film dialogue avec la mémoire, l’histoire et la résistance.

JCC 2025 Ouverture
Palestine 36

Présenté sous les thèmes de la mémoire, de l’identité et de la résistance, Palestine 36 donne le ton de cette édition à travers un récit profondément ancré dans l’histoire palestinienne. Le film suit Yusuf, un jeune homme partagé entre son village et Jérusalem en 1936, au moment où les soulèvements contre le mandat britannique prennent de l’ampleur. Entre aspirations à la liberté et bouleversements politiques, le film explore des destinées individuelles rattrapées par les forces de l’Histoire. Fidèle à la démarche d’Annemarie Jacir, la narration mêle regard intime et mémoire collective pour raconter une période décisive de la lutte palestinienne.

Cette ouverture prend une dimension supplémentaire cette année puisque Palestine 36 a été choisi par le ministère palestinien de la Culture comme candidat officiel aux Oscars 2026, dans la catégorie du Meilleur film international. Une reconnaissance importante, qui confère au film un rayonnement accru et souligne sa portée artistique et politique.

La présence de l’acteur tunisien Dhafer L’Abidine dans le film suscitera sans doute un écho particulier en Tunisie. Figure incontournable du paysage audiovisuel tunisien et arabe, acteur reconnu aussi bien dans les productions régionales que dans les projets internationaux, sa participation apporte une résonance affective pour le public tunisien.

JCC 2025 Ouverture
Palestine 36
JCC 2025 – Annemarie Jacir, réalisatrice de « Palestine 36 »

Autour de lui, le film rassemble Hiam Abbass, Kamel El Basha, Saleh Bakri, Yasmine Al-Massri, Jeremy Irons, Liam Cunningham, Robert Aramayo, Billy Howle, Jalal Altawil, Yafa Bakri et Karim Daoud Anaya, une distribution qui témoigne de la dimension internationale du projet.

« Découvrons ensemble l’art de la narration et des histoires vivaces et humaines », a déclaré le festival en annonçant cette ouverture. Une phrase qui résonne parfaitement avec l’esprit du film et avec celui des JCC, fidèles depuis près de soixante ans à un cinéma audacieux, sensible et ancré dans les réalités sociales et politiques des peuples.

Neïla Driss

L’article JCC 2025 – « Palestine 36 » ouvrira l’édition 36 est apparu en premier sur webdo.

JCC 2025 – L’affiche et les films tunisiens de la 36ᵉ édition dévoilés

Les Journées cinématographiques de Carthage ont levé le voile sur l’affiche de leur 36ᵉ édition, qui se tiendra du 13 au 20 décembre 2025. L’image choisie cette année met en scène une silhouette féminine en marche, traversée par un flux de couleurs où se croisent le bleu, le violet, le fuchsia et des teintes orangées. Cette figure, imaginée par le designer Firas Agrebi, semble avancer portée par un souffle lumineux, comme si elle ouvrait un passage vers un espace en transformation. Son mouvement vers l’avant traduit une dynamique de liberté et de persévérance, en écho à l’identité même des JCC, qui demeurent depuis leur création un lieu de circulation des récits, de résistance culturelle et d’échanges entre les cinémas d’Afrique et du monde arabe. Le jasmin qu’elle tient, élément visuel discret mais central, ancre l’affiche dans la Tunisie, rappelant l’hospitalité, la mémoire et l’esprit de création qui caractérisent le festival.

JCC 2025 Affiche

Dans le même temps, la direction des JCC a annoncé la liste des films tunisiens retenus cette année dans les différentes sections compétitives, un ensemble particulièrement attendu tant par le public que par les professionnels du secteur. Sélectionnés par un comité indépendant, ces titres offrent un aperçu de la vitalité et de la diversité du cinéma tunisien actuel.

En compétition officielle des longs métrages de fiction, trois films représenteront la Tunisie. Where the Wind Comes From d’Amel Guellaty, déjà remarqué au Festival d’El Gouna 2025 où il a remporté le Prix de la meilleure fiction arabe, poursuit ainsi son parcours international. Il sera accompagné de La voix de Hind Rajab de Kaouther Ben Hania, dont la projection à Venise avait suscité un écho exceptionnel et qui avait valu au film de décrocher le Lion d’Argent et plusieurs prix dans les sections parallèles; l’œuvre a depuis été choisie pour représenter la Tunisie aux Oscars dans la catégorie du Meilleur film international et a été programmée dans plusieurs festivals majeurs. Le troisième long métrage en lice, Promis Le Ciel d’Erige Sehiri, avait quant à lui inauguré la section Un Certain Regard au Festival de Cannes en mai 2025.

La section des longs métrages documentaires rassemble également trois propositions : Le Para-dis de Majdi Lakhdar, Notre Semence d’Anis Lassoued et On The Hill de Belhassen Handous. Chacun de ces titres vient enrichir un segment documentaire tunisien de plus en plus structuré, où se croisent approches personnelles, récits ancrés dans le réel et explorations formelles.

Enfin, la compétition officielle des courts métrages comptera trois films tunisiens : Le fardeau des ailes de Rami Jarboui, Sursis de Walid Tayaa et Tomates Maudites de Marwa Tiba. Ces œuvres courtes, souvent premières incursions ou laboratoires esthétiques, occupent toujours une place essentielle aux JCC, révélant régulièrement de nouveaux regards.

Avec une affiche tournée vers l’horizon et une sélection nationale qui témoigne d’une véritable pluralité de voix, cette 36ᵉ édition des Journées cinématographiques de Carthage s’annonce comme un rendez-vous attentif aux mouvements du monde, aux histoires qui s’écrivent aujourd’hui et à celles qui cherchent encore leur forme.

Neïla Driss

L’article JCC 2025 – L’affiche et les films tunisiens de la 36ᵉ édition dévoilés est apparu en premier sur webdo.

Une femme écope de 20 ans de prison pour trafic d’héroïne

Une jeune femme a été condamnée à 20 ans de prison pour avoir introduit de l’héroïne via l’aéroport de Tunis-Carthage, en provenance d’un pays européen.

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a rendu son verdict hier, vendredi 14 novembre contre la trafiquante qui avait éré arrêtée avec capsules d’héroïne dans l’estomac.

L’enquête dans cette affaire se poursuite, selon un source citée par Diwan FM, d’autant que des complices n’ont pas encore été arrêtés.

Y. N.

L’article Une femme écope de 20 ans de prison pour trafic d’héroïne est apparu en premier sur Kapitalis.

❌