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Tunisie : un avantage fiscal pour chaque famille pour l’achat ou l’importation d’une voiture

Tunisie : un avantage fiscal pour chaque famille pour l’achat ou l’importation d’une voiture

Hier soir, la commission mixte des finances et du budget a achevé ses travaux en adoptant le projet de loi de finances pour l’année 2026 et l’a transmis au bureau de l’Assemblée pour présentation en séance plénière. Plusieurs députés ont annoncé l’insertion de nouveaux articles, notamment un article concernant un avantage fiscal accordé à chaque […]

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France : l’Assemblée nationale rejette le projet de loi de finances 2026

Les députés français ont rejeté en première lecture la première partie du projet de loi de finances 2026 – le volet « recettes » -, avec 404 voix contre et une voix pour.

Au total, 404 députés ont voté contre, 84 se sont abstenus et seulement un a voté pour. Toute la gauche s’est opposée au texte, ainsi que le Rassemblement national, le LR et une majorité des députés Horizons. Seuls quelques députés Renaissance ont décidé de s’abstenir. Seul Liot Harold Huwart a voté pour, qui a expliqué son choix : «Je veux un budget pour la France. Je ne comprends pas par quelle logique vous arrivez à trouver une majorité sur chaque article et une unanimité contre le texte. C’est inouï, inédit. Heureusement que le ridicule ne tue pas ».

Le texte va désormais être transmis au Sénat, qui devrait retirer de nombreux amendements adoptés par l’Assemblée nationale lors de son examen.

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Finances publiques : Les commissions parlementaires ouvrent l’examen détaillé du projet de loi de finances 2026

L’Assemblée des représentants du peuple a entamé mardi 18 novembre l’examen article par article du projet de loi de finances 2026, lors d’une séance conjointe réunissant sa Commission des finances et du budget et celle du Conseil national des régions et des districts.

Les discussions ont porté en priorité sur les dispositions consacrant le rôle social de l’État, notamment la lutte contre le chômage des diplômés.

Un début d’examen consacré au rôle social de l’État

Réunis au sein d’une double commission, les députés ont ouvert les débats sur le premier axe du projet de loi : la dimension sociale de l’action publique.

Ce volet, jugé prioritaire par plusieurs élus, traite de la création d’emplois, considérée comme « l’un des principaux défis de la période ». Les parlementaires ont souligné la nécessité d’un dispositif à la fois efficace, soutenable et en phase avec les réalités économiques des régions.

Les travaux ont rapidement mis en lumière les attentes fortes autour du budget 2026 : réduction du chômage, soutien à l’investissement productif et priorisation des dépenses à impact social.

L’article 13 au cœur des débats : encourager l’embauche des diplômés

L’une des premières dispositions examinées en détail fut l’article 13, qui vise l’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement supérieur dans le secteur privé.

Les représentants du ministère des Finances ont expliqué que cette mesure repose sur un mécanisme d’incitation directe.

L’État prendrait en charge la contribution patronale aux régimes de sécurité sociale, en échange, les entreprises privées s’engageraient à recruter des titulaires d’un diplôme universitaire, l’objectif final étant de réduire durablement le chômage des jeunes.

Un chantier budgétaire qui s’annonce dense

Au-delà de l’article 13, les députés ont souligné la nécessité d’un examen rigoureux du texte, axé sur l’équilibre entre impératifs sociaux et contraintes financières.

Les prochaines séances devraient aborder d’autres mécanismes de soutien à l’emploi, mais aussi les mesures fiscales, les dispositifs d’investissement et les prévisions macroéconomiques qui structureront le budget 2026.

Les deux commissions devront également évaluer l’impact réel des incitations prévues et vérifier leur capacité à relancer le marché du travail sans creuser les déficits.

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Edito : Finances

Vue d’en haut, du ciel, la galaxie financière tunisienne a fière allure. Vue d’en bas, au plus près dans ses rapports avec le reste de l’économie, sa situation est moins idyllique. Le paysage paraît fort contrasté. Et pour cause ! Les banques, les compagnies d’assurance, les sociétés de leasing, le capital risque et le marché boursier affichent des résultats qui font grincer des dents les entreprises et les particuliers qu’ils sont censés financer, accompagner et concourir à leur prospérité. Les bénéfices engrangés par les institutions financières font pâlir d’envie et ajoutent aux frustrations des PME – et pas qu’elles seules -, qui luttent pour leur survie quand elles ne sont pas à deux doigts du dépôt de bilan. Les particuliers, faute de mieux, s’y résignent. Les PME crient au scandale au motif que l’accès au crédit est semé d’embûches, et quand elles y parviennent, le prix à payer est exorbitant. Les groupes bien établis, aux assises financières plus solides, ou du moins perçus comme tels, ont tendance à réduire à leur tour la voilure. Les banques publiques s’en méfient et les banques privées poussent jusqu’à l’excès le principe de précaution, mettant ainsi peu d’empressement à ouvrir les vannes du crédit. Ainsi va le pays.

Les banques, fer de lance de l’économie, s’en défendent et réfutent toute discrimination ou un quelconque resserrement de crédit. Elles font valoir leur bilan et leur concours à l’économie en progression continue, sachant qu’elles sont, elles-mêmes, soumises, sous la supervision de l’Institut d’émission, à des règles prudentielles strictes et contraignantes. Faisceau de malentendus ou  apports conflictuels banques-entreprises ? La question ne sera pas tranchée de sitôt. Les compagnies d’assurance, qui gagnent en puissance, ne sont pas en reste. Elles se disent engagées dans une vaste campagne de proximité et de conquête de sympathie de clients, grands et petits ; elles seraient à des années-lumière de toute forme de différenciation… Sans leur implication pleine et entière et leur capacité de prendre en charge les risques en tout genre, l’économie perdrait son principal levier d’investissement et de croissance. Et l’Etat l’un de ses principaux bailleurs de fonds.

Les sociétés de leasing ont de beaux restes. Elles sont, d’une certaine manière, confinées dans le rôle de variables d’ajustement financier. Elles seraient à ce titre au-dessus de tout soupçon. Elles font valoir leur singularité par rapport au secteur bancaire dont elles sont souvent issues. Comme quoi, les banques de la place font tout et les sociétés de leasing font le reste. La Bourse, en attendant l’arrivée de gros poissons, retrouve des couleurs et affiche des résultats qui ne laissent pas de marbre les grands comme les petits porteurs. Et pour compléter le tableau, le microcrédit, qui fait feu de tout bois, a dépassé le stade de voiture-balai. Hier, il ciblait les auto-entrepreneurs, les TPE; aujourd’hui, il est rejoint par la cohorte des PME, des exclus et des déçus du système bancaire.

Les sociétés de leasing ont de beaux restes. Elles sont, d’une certaine manière, confinées dans le rôle de variables d’ajustement financier. Elles seraient à ce titre au-dessus de tout soupçon.

Moralité : il y va de la PME comme de la classe moyenne, laminée et victime d’une paupérisation dont on ne voit pas la fin. Les banques, tant décriées par les uns et rarement encensées par ceux-là mêmes qui ont profité de leur concours pour régner souvent en maître sur l’économie, ont dû abuser de leur puissance. Pour autant, elles ont au final promu l’économie nationale et veiller à son développement. Sans l’engagement des banques et des assureurs, l’activité industrielle n’aurait pas atteint le niveau de sophistication qu’on lui connait, les services liés à l’industrie existeraient à peine et les vents de la modernisation n’auraient pas soufflé aussi fort sur l’agriculture.

Plus proches de nous dans e temps, ce sont surtout nos banques qui ont sauvé l’Etat d’un naufrage financier programmé. Sans leur concours à la limite du tolérable, au risque de provoquer un effet d’éviction de grande ampleur au désavantage de l’économie, l’Etat n’aura pas été assez loin du défaut de paiement. Il a pu, grâce à leur engagement, boucler son budget et éviter des fins de mois si difficiles qu’elles auraient mis en danger l’ensemble de l’édifice public. L’argent, c’est le nerf de la guerre. Dans leur rôle de pourvoyeur de fonds à l’Etat, mais aussi à l’économie, les établissements financiers n’ont pas failli à leur mission. Non sans en tirer profit. Il ne pouvait en être autrement, sans se mettre eux-mêmes en danger, pour assurer leur propre pérennité. A cette nuance près qu’ils ont restitué à l’Etat -qui ne les a guère ménagés sous forme d’impôt une grande partie des gains qu’ils avaient engrangés en finançant le déficit public.

Le niveau d’imposition n’a jamais été aussi élevé – faible croissance oblige. Les banques ne sont pas au bout de leur peine. Elles se voient infliger une réduction rétroactive de moitié des taux fixes de l’octroi de crédit, à concurrence de 8% de leur bénéfice, au profit d’entreprises marginales, sans garantie et sans intérêts. Ces mesures ne sont pas du genre à muscler nos banques, bien au contraire. Il est d’ailleurs à craindre l’annonce, à l’avenir, de résultats qui sèmeraient la panique chez les gros actionnaires et les petits porteurs. Ces mesures, prises à la hâte, sans concertation avec le secteur, sans de véritables études d’impact, pèseront lourdement sur les comptes et les résultats à venir des banques, en raison de la fragmentation et de l’atomisation du secteur bancaire.

Les banques ne sont pas au bout de leur peine. Elles se voient infliger une réduction rétroactive de moitié des taux fixes de l’octroi de crédit, à concurrence de 8% de leur bénéfice, au profit d’entreprises marginales, sans garantie et sans intérêts.

Cela vaut également pour les compagnies d’assurance, qui ne brillent pas par leur effet de taille. Des banques autrement plus grandes, sans rien perdre de leur agilité, s’en sortiraient mieux grâce aux économies d’échelle. On mesure l’ampleur du manque à gagner à l’idée que nos banques et nos compagnies d’assurance se soient détournées des voies de croissance externe autrement plus accélérée, via des manœuvres de fusion-acquisition. Qu’il n’y ait aujourd’hui aucune banque ou compagnie d’assurance dans le top 20, voire dans les 50 premières africaines, semble hors de raison et nous laisse sans voix. Comment, dans ces conditions, pouvons-nous prétendre nous frayer un chemin dans un continent plus ouvert et plus concurrentiel que jamais ? L’internationalisation inéluctable de nos entreprises aura d’autant plus de chances d’aboutir quand elle est précédée et accompagnée par nos banques au faîte de leur puissance. Il serait vain de s’en remettre à des banques étrangères, qui prêchent pour leur paroisse et défendent leurs propres entreprises.

Il ne fait aucun doute que des banques aux ambitions internationales seraient à même de préfigurer la banque de demain, solidement connectée, affichant haut et fort sa transformation digitale et sa force d’innovation. Elles seraient bien en place dans la compétition régionale, voire continentale, auréolées d’une offre de produits qui mettraient nos entreprises à l’égal de leurs compétiteurs. Non que les petites banques à l’instar des assurances – de proximité ou qui campent sur des niches spécifiques ne soient pas utiles, bien au contraire, mais cela n’enlève rien à la nécessité de faire émerger des champions nationaux de taille mondiale pour faire jeu égal avec les grands de la région. Et tirer l’économie nationale vers le haut.

Il ne fait aucun doute que des banques aux ambitions internationales seraient à même de préfigurer la banque de demain, solidement connectée, affichant haut et fort sa transformation digitale et sa force d’innovation.

Les ambitions managériales continentales des établissements financiers n’y suffiront pas. Il faudra pour cela l’appui franc et massif de l’autorité publique. En clair, une législation plus permissive avec moins de réticence, d’hésitation et de principe de précaution abusif, une vision politique plus aboutie et plus assumée et une volonté d’ouverture sur le monde sans restriction aucune. Il y a plus de deux siècles, un ancien ministre français connu pour ses compétences, appelé de sa retraite à la rescousse par le roi pour redresser l’économie, n’a rien trouvé de mieux à lui dire : Sire, faites-nous de bonne politique, et je vous ferai de bonnes finances. Nous y voilà

Cet éditorial est publié dans le dernier numéro de L’Économiste Maghrébin – Spécial Finances, actuellement disponible en kiosque.

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Finances 2026 : La Tunisie mise sur l’autonomie économique

Le rapport conjoint des commissions des finances de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts, présenté ce mercredi 12 novembre lors de la séance plénière consacrée à la mission du ministère des Finances, dresse un tableau contrasté mais globalement positif de la situation économique du pays à l’approche de 2026.

Malgré la persistance des tensions géopolitiques, notamment au Moyen-Orient, et les effets du changement climatique, la Tunisie est parvenue à maintenir une relative stabilité budgétaire. Selon le rapport, l’année 2024 a enregistré des indicateurs positifs, avec un respect intégral des engagements financiers internes et externes de l’État et un financement assuré principalement à travers les ressources propres du pays.

Ces ressources, estimées à 47 011,5 millions de dinars, ont connu une hausse de 8,7 % par rapport à 2023 (5,5 %). Cette progression repose essentiellement sur les recettes fiscales, qui représentent environ 89 % des revenus budgétaires, contribuant ainsi à limiter le déficit de l’État à 6,4 %, contre 7,6 % enregistrés l’année précédente.

En 2025, le gouvernement a poursuivi sa politique de consolidation des ressources propres, dans le cadre d’une stratégie de souveraineté économique. Les efforts du ministère des Finances ont permis, jusqu’au mois d’août 2025, une progression de 5,6 % des recettes globales du budget par rapport à la même période de 2024. Les recettes fiscales ont progressé de 6,4 %, tandis que les recettes non fiscales ont augmenté de 12,2 %.

Ces résultats traduisent une volonté politique claire : renforcer l’autonomie financière du pays et réduire la dépendance vis-à-vis de l’endettement extérieur, tout en s’inscrivant dans les orientations du plan de développement 2026-2030 actuellement en préparation. Ce plan vise à consolider la souveraineté nationale, à préserver l’indépendance des décisions économiques et à promouvoir une ouverture équilibrée sur le plan régional et international.

Lire aussi : Tunisie : Kais Saied insiste sur la justice sociale et la lutte contre la corruption

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PLF 2026 : Une ligne de financement de 15 MD pour l’investissement régional

Le projet de loi de finances pour l’année 2026, dans son axe consacré au soutien des entreprises et à la promotion de l’investissement pour un développement équitable, introduit une nouvelle mesure visant à stimuler l’activité économique dans les régions les moins développées, à travers la création d’une ligne de financement dédiée à l’investissement régional.

Selon l’article 24 du projet de loi, il sera créé une ligne de financement d’un montant de 15 millions de dinars, alimentée par le Fonds national de l’emploi, destinée à accorder des prêts à des conditions préférentielles pour financer des activités économiques dans divers secteurs, en fonction des indicateurs de développement régional.

Cette mesure couvrira la période allant du 1er janvier 2026 au 31 décembre 2027, avec une priorité accordée aux régions les moins développées lors de l’octroi des crédits.

Gestion confiée à la BTS

La gestion de cette ligne sera confiée à la Banque tunisienne de solidarité (BTS), dans le cadre d’une convention conclue entre le ministère des Finances, le ministère de l’Emploi et la BTS. Cette convention fixera les conditions et modalités de gestion du financement, y compris les critères d’éligibilité, les procédures d’octroi et les mécanismes de suivi.

Cette initiative s’inscrit dans la politique économique du gouvernement visant à renforcer la justice régionale et à encourager l’entrepreneuriat et l’emploi autonome, en orientant les ressources publiques vers les zones intérieures et défavorisées souffrant d’un déficit d’investissements et d’infrastructures.

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Budget 2026 : Hausse des salaires, retraites revalorisées et impôt sur la fortune

Les premières données du projet de loi de finances pour 2026 confirment une orientation sociale claire, visant la justice sociale, la protection des catégories vulnérables et le renforcement du pouvoir d’achat, tout en maintenant l’équilibre financier global de l’État, rapporte Mosaique fm..

Une augmentation générale des salaires et des retraites

Le projet prévoit une revalorisation des salaires et des pensions dans les secteurs public et privé sur la période 2026-2028, selon l’article 15 du texte, fixée par décret. Ces mesures visent à consolider le pouvoir d’achat des travailleurs et des retraités et à renforcer la cohésion sociale.

Emploi et plan de sauvetage social

Des dispositions exceptionnelles ciblent l’emploi des chômeurs de longue durée, avec des programmes de formation et d’intégration adaptés. Le projet inclut également un plan de sauvetage des caisses sociales, basé sur la diversification de leurs sources de financement et la création d’un fonds spécial pour stabiliser leur équilibre.

Le gouvernement prévoit également un soutien aux grandes entreprises publiques, telles que la Compagnie des Phosphates de Gafsa et Sucre Tunisie, afin d’assurer leur redressement et leur pérennité.

Nouvelles mesures fiscales et douanières

Pour renforcer la justice fiscale, le budget introduit un impôt sur la fortune. Des mesures douanières et fiscales exceptionnelles permettent par ailleurs la régularisation des biens saisis dans des conditions facilitées. Des aides spécifiques sont également prévues pour les personnes en situation de handicap et les petits agriculteurs.

Le projet de budget prévoit un soutien particulier au système de santé, notamment :

  • Exonération de la TVA sur les achats locaux de réactifs, solutions, équipements et fournitures médicales destinés à la surveillance et au contrôle des médicaments,
  • Attribution de ce même avantage fiscal sur présentation d’un certificat temporaire d’exonération délivré par les services fiscaux,
  • Extension des exemptions douanières et fiscales aux équipements médicaux importés, y compris pour les structures sanitaires militaires.

L’article 17 stipule la suspension de la TVA et des droits de douane sur les équipements médicaux importés directement ou via le ministère de la Défense.

Le bureau de l’Assemblée des représentants du peuple se réunira jeudi 16 octobre 2025 pour examiner le projet, le transmettre à la commission des finances et fixer le calendrier des séances plénières consacrées à la discussion du budget et des missions ministérielles.

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Loi de finances 2026 : Kais Saïed insiste sur la dimension sociale et la rationalisation des dépenses

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu mercredi au palais de Carthage la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, et la ministre des Finances, Mischkat Slama Khaldi, pour discuter du projet de loi de finances 2026. Il a réaffirmé que ce texte doit avant tout refléter le rôle social de l’État et promouvoir la justice sociale.

Selon un communiqué de la présidence, le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’adopter « une pensée novatrice » et de concevoir le projet de loi de finances autour de nouveaux concepts afin de répondre aux attentes sociales.

Deux objectifs majeurs ont été fixés : offrir de nouvelles perspectives aux jeunes marginalisés et rationaliser les dépenses publiques en réduisant les financements destinés aux institutions jugées peu rentables.

Lutte contre la corruption et l’évasion fiscale

Au cours de la réunion, Kais Saïed a critiqué la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF), estimant qu’elle n’a pas assumé pleinement son rôle. Il a également évoqué les défis liés à l’évasion fiscale et aux réseaux de corruption, réitérant l’engagement de la Tunisie à avancer dans la voie des réformes.

Le président a souligné que la politique du « compter sur soi » reste pertinente, malgré les critiques. Face à l’héritage de mauvaise gestion accumulé au fil des décennies, il a affirmé sa détermination à ouvrir de nouvelles opportunités pour les jeunes, instaurer une véritable justice et relancer une croissance durable. « Le peuple tunisien n’acceptera plus jamais les solutions à demi-teinte », a-t-il martelé.

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Tunisie: La cheffe du gouvernement présente les orientations du budget 2026

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a présidé ce mardi 23 septembre 2025, au Palais de la Kasbah, un conseil ministériel dédié à l’examen du projet de loi de finances pour l’année 2026 (dispositions et budget).

Dans un communiqué publié sur la page Facebook officielle de la Présidence du Gouvernement, il est précisé que cette réunion s’inscrit dans le cadre de la préparation des grandes orientations budgétaires et sociales de l’État pour l’année à venir.

En ouverture de la séance, Mme Zaafrani Zenzri a affirmé que ce projet de loi constitue un instrument essentiel pour concrétiser les choix de l’État et pour traduire les principes de la Constitution en matière de développement équitable et solidaire entre les régions.
Elle a souligné que le texte s’inscrit dans la logique du Plan de développement 2026-2030, visant à :

  • réduire les disparités sociales et régionales,
  • garantir l’égalité des chances,
  • stimuler l’investissement et la création de richesses,
  • consolider la culture du travail et de l’autonomie.

Trois grands axes du projet

La ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi, a présenté les grandes lignes du projet de loi, structuré autour de trois axes principaux :

1-Consolider l’État social

  • Extension de la couverture sociale et diversification du financement des caisses.
  • Renforcement de la santé publique et de la sécurité alimentaire.
  • Allègement de la pression fiscale et soutien au pouvoir d’achat.
  • Création d’emplois et régularisation de situations administratives en 2026.
  • Lutte contre la précarité et interdiction du recours à la sous-traitance abusive.
  • Encouragement des Tunisiens de l’étranger à investir en Tunisie.

2-Soutenir les entreprises et l’investissement

  • Incitations à l’investissement et accompagnement des entreprises.
  • Mise en œuvre du Plan de développement 2026-2030 avec des projets régionaux.
  • Appui aux entreprises publiques et promotion de l’industrie nationale.
  • Développement du secteur touristique.
  • Accélération de la transformation numérique et promotion de la transition énergétique.

3-Réformer le système fiscal et lutter contre l’évasion

  • Réforme de la fiscalité et intégration de l’économie parallèle.
  • Digitalisation des services fiscaux et généralisation du paiement électronique.
  • Renforcement des ressources propres de l’État.

À l’issue des travaux, le conseil a recommandé de soumettre la version finale du projet de loi de finances 2026 au Conseil des ministres, avant son transfert pour examen et adoption au Parlement et au Conseil national des régions et des districts.

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Bonne nouvelle: Révision à la hausse… des frais pour les études à l’étranger!!!

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La Banque centrale de Tunisie (BCT) vient de réviser les montants des transferts pour études à l’étranger, conformément à une nouvelle circulaire fixant les conditions et modalités des transferts en devises au titre des frais d’études et de stages académiques à l’étranger, publiée vendredi.

En effet, la BCT a établi de nouveaux plafonds :

  • Le montant alloué aux frais d’installation passe de 4 000 à 6 000 dinars par année universitaire ou scolaire.
  • Les frais de séjour sont désormais fixés à 4 000 dinars par mois, contre 3 000 dinars auparavant.
  • Les stages académiques à l’étranger sont désormais éligibles aux transferts en devises pour frais d’études et de séjour, alors qu’ils nécessitaient auparavant des autorisations spéciales et n’étaient pas pris en charge par les circulaires précédentes.
  • Les transferts peuvent être effectués non seulement par virements et chèques, mais également via des cartes de paiement internationales nominatives, spécialement dédiées aux allocations d’installation et de séjour.

Enfin, la circulaire instaure de nouvelles garanties. Les étudiants devront fournir un dossier simplifié, avec possibilité d’utiliser des documents provisoires en cas d’absence du certificat d’inscription, mais avec obligation de régulariser sous trois mois.

En cas de refus de visa ou d’abandon des études, les fonds transférés devront être récupérés dans un délai de 15 jours et rétrocédés en dinars dans les 60 jours.

Mise en garde du CMF et… appel aux investisseurs à être vigilants!!!

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Le Conseil du marché financier (CMF) a appelé les investisseurs à s’informer en amont de toute décision d’investissement et à faire preuve d’une vigilance accrue face à toute offre d’investissement attractive, en particulier lorsqu’elle promet des rendements anormalement élevés.

Dans un communiqué, le CMF, garant de l’intégrité du marché et ayant pour mission permanente de protéger l’épargne investie en valeurs mobilières, a recommandé aux investisseurs d’appliquer certaines règles de vigilance avant tout placement, rappelant à ce titre qu’aucun rendement élevé ne peut être obtenu sans un niveau de risque élevé. Les investisseurs doivent s’assurer de disposer d’un minimum d’informations sur les produits proposés, lire attentivement les conventions avant de les signer, en portant une attention particulière aux conditions tarifaires, et ne doivent engager leurs fonds que dans des placements qu’ils comprennent clairement.

Les investisseurs doivent, par ailleurs, s’interroger sur les modalités de valorisation du produit proposé, de sa revente et sur les délais qui y sont associés, ainsi qu’à prendre contact avec le professionnel au cours de l’investissement afin de vérifier que celui-ci correspond toujours à leurs objectifs et à leur profil.

Il est enfin conseillé aux investisseurs d’exiger la mise à disposition d’un accès internet sécurisé permettant de suivre au quotidien les opérations effectuées sur leur compte.

Bonne nouvelle: Révision à la hausse… des frais pour les études à l’étranger!!!

Bonne nouvelle: Révision à la hausse... des frais pour les études à l’étranger!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La Banque centrale de Tunisie (BCT) vient de réviser les montants des transferts pour études à l’étranger, conformément à une nouvelle circulaire fixant les conditions et modalités des transferts en devises au titre des frais d’études et de stages académiques à l’étranger, publiée vendredi.

En effet, la BCT a établi de nouveaux plafonds :

  • Le montant alloué aux frais d’installation passe de 4 000 à 6 000 dinars par année universitaire ou scolaire.
  • Les frais de séjour sont désormais fixés à 4 000 dinars par mois, contre 3 000 dinars auparavant.
  • Les stages académiques à l’étranger sont désormais éligibles aux transferts en devises pour frais d’études et de séjour, alors qu’ils nécessitaient auparavant des autorisations spéciales et n’étaient pas pris en charge par les circulaires précédentes.
  • Les transferts peuvent être effectués non seulement par virements et chèques, mais également via des cartes de paiement internationales nominatives, spécialement dédiées aux allocations d’installation et de séjour.

Enfin, la circulaire instaure de nouvelles garanties. Les étudiants devront fournir un dossier simplifié, avec possibilité d’utiliser des documents provisoires en cas d’absence du certificat d’inscription, mais avec obligation de régulariser sous trois mois.

En cas de refus de visa ou d’abandon des études, les fonds transférés devront être récupérés dans un délai de 15 jours et rétrocédés en dinars dans les 60 jours.

Mise en garde du CMF et… appel aux investisseurs à être vigilants!!!

Mise en garde du CMF et… appel aux investisseurs à être vigilants!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Le Conseil du marché financier (CMF) a appelé les investisseurs à s’informer en amont de toute décision d’investissement et à faire preuve d’une vigilance accrue face à toute offre d’investissement attractive, en particulier lorsqu’elle promet des rendements anormalement élevés.

Dans un communiqué, le CMF, garant de l’intégrité du marché et ayant pour mission permanente de protéger l’épargne investie en valeurs mobilières, a recommandé aux investisseurs d’appliquer certaines règles de vigilance avant tout placement, rappelant à ce titre qu’aucun rendement élevé ne peut être obtenu sans un niveau de risque élevé. Les investisseurs doivent s’assurer de disposer d’un minimum d’informations sur les produits proposés, lire attentivement les conventions avant de les signer, en portant une attention particulière aux conditions tarifaires, et ne doivent engager leurs fonds que dans des placements qu’ils comprennent clairement.

Les investisseurs doivent, par ailleurs, s’interroger sur les modalités de valorisation du produit proposé, de sa revente et sur les délais qui y sont associés, ainsi qu’à prendre contact avec le professionnel au cours de l’investissement afin de vérifier que celui-ci correspond toujours à leurs objectifs et à leur profil.

Il est enfin conseillé aux investisseurs d’exiger la mise à disposition d’un accès internet sécurisé permettant de suivre au quotidien les opérations effectuées sur leur compte.

BH Bank: Rentabilité en chute libre et… des risques qui s’accumulent!!!

BH Bank: Rentabilité en chute libre et… des risques qui s’accumulent!!! | Univers News

  • La Banque traîne un passif lourd –notamment l’affaire BEN ROMDHANE– qui menace sa stabilité et son image
  • La BH Bank prête moins et peine à jouer son rôle moteur dans le financement de l’économie.
  • Une dépendance accrue à une épargne plus coûteuse traduisant la perte de confiance d’une partie de la clientèle
  • La BH Bank pourra-t-elle restaurer la confiance sans une refonte profonde de sa gouvernance et de ses pratiques de gestion du risque ?

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Les comptes publiés par la BH Bank au 30 juin 2025 confirment une tendance préoccupante : la banque souffre d’une érosion marquée de sa rentabilité, d’une qualité d’actifs dégradée et d’un environnement réglementaire défavorable.

Une croissance d’actifs sans véritable dynamisme

Les actifs atteignent 15 022 MDT, en hausse modeste par rapport à 14 414 MDT en juin 2024. Mais derrière cette progression comptable se cache une réalité moins reluisante : les créances sur la clientèle reculent de 10 820 MDT à 10 292 MDT en un an. Autrement dit, la BH Bank prête moins et peine à jouer son rôle moteur dans le financement de l’économie.

BH Bank: Rentabilité en chute libre et… des risques qui s’accumulent!!! | Univers News

Dépôts en hausse, mais fragiles

Les dépôts de la clientèle progressent à 9 461 MDT contre 9 274 MDT un an plus tôt. Cependant, cette évolution masque un déséquilibre inquiétant : les dépôts à vue – traditionnellement stables – se contractent fortement, remplacés par des dépôts à terme et bons rémunérés. Cette dépendance accrue à une épargne plus coûteuse traduit la perte de confiance d’une partie de la clientèle.

BH Bank: Rentabilité en chute libre et… des risques qui s’accumulent!!! | Univers News

Le PNB chute, les marges sous pression

Le produit net bancaire tombe à 343 MDT au premier semestre 2025, contre 363 MDT un an auparavant. Les causes sont multiples :

  • Une pression réglementaire liée à l’application de la loi 41/2024 plafonnant certains taux d’intérêt,
  • Des gains financiers en forte baisse,
  • Et surtout, une structure de revenus trop dépendante des marges d’intérêt.

La BH Bank montre ainsi ses limites en matière de diversification de ses revenus.

BH Bank: Rentabilité en chute libre et… des risques qui s’accumulent!!! | Univers News

Résultat net en forte dégringolade

Le résultat net s’établit à 54 MDT, contre 78 MDT en juin 2024. Cette baisse de près de 30 % résulte en grande partie de la hausse des provisions pour créances douteuses, qui dépassent désormais 1,8 milliard de dinars.

Mais l’ombre la plus lourde reste l’affaire BEN ROMDHANE, révélée fin 2024, qui a fait perdre près de 450 MDT à la banque. Cette opération mal maîtrisée, toujours entourée d’incertitudes judiciaires et prudentielles, continue de peser sur la confiance des investisseurs et sur les perspectives de la BH Bank.

BH Bank: Rentabilité en chute libre et… des risques qui s’accumulent!!! | Univers News

Une rentabilité compromise et un risque réputationnel majeur

Avec un résultat par action réduit à 1,14 dinar, la BH Bank voit sa rentabilité s’éroder dangereusement. L’institution fait face à un triple défi :

  1. Maîtriser un portefeuille de créances fragilisé par une hausse inquiétante des contentieux,
  2. Surmonter l’impact durable de l’affaire BEN ROMDHANE, qui entame sa crédibilité,
  3. Et retrouver une capacité réelle de financement de l’économie dans un contexte de forte concurrence bancaire.

Conclusion :

Les chiffres au 30 juin 2025 envoient un signal d’alerte. Derrière une façade d’actifs en progression et de dépôts en hausse, la BH Bank accumule des faiblesses structurelles et traîne un passif lourd –notamment l’affaire BEN ROMDHANE– qui menace sa stabilité et son image. La question qui se pose désormais est claire : la BH Bank pourra-t-elle restaurer la confiance sans une refonte profonde de sa gouvernance et de ses pratiques de gestion du risque ?

Appel au chef de l’Etat pour mettre fin aux poursuites pénales contre les chefs de PME en difficulté

Appel au chef de l’Etat pour mettre fin aux poursuites pénales contre les chefs de PME en difficulté | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La Fédération tunisienne des artisans et petites et moyennes entreprises (FTAPME) a appelé, mercredi dans un communiqué, le président de la République, Kaïs Saïed à ouvrir une enquête sur les poursuites pénales visant des chefs d’entreprise en difficulté, tout en prenant en considération les suggestions des organisations professionnelles et des chefs d’entreprises.

La Fédération a appelé le chef de l’Etat à intervenir pour annuler les procès-verbaux relatifs aux infractions fiscales pénales, estimant que ces derniers ont été établis en violation de l’article 37 du Code pénal, lequel exige la preuve d’une intention de fraude, alors que de nombreuses sociétés n’ont pas réussi à honorer leurs engagements fiscaux, à cause des crises financières aiguës qu’elles traversent.

Et d’ajouter que même des sociétés en difficulté financière ayant adhéré à l’amnistie fiscale, continuent à faire objet d’un harcèlement persistant, alors que l’article 74 stipule clairement la suspension des poursuites.

Selon la FTAPME, certains procès-verbaux ont même été rédigés, en 2021, pendant la pandémie de COVID-19, à l’encontre d’entreprises menacées de faillite, contrairement aux directives appelant à soutenir les entreprises et à préserver les emplois.

Ces pratiques peuvent, a souligné la Fédération, « détruire les entreprises, étouffer l’esprit d’initiative et d’investissement et plonger le pays dans une crise économique et sociale ».

Dans le même contexte, elle a indiqué que les efforts des services de contrôle fiscal auraient dû se concentrer sur les contrebandiers et les fraudeurs fiscaux, qui se comptent par millions, afin de consacrer le principe d’égalité.

Levée de fonds réussie en une journée pour BTK Leasing

Levée de fonds réussie en une journée pour BTK Leasing | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – BTK Conseil vient d’annoncer que les souscriptions à l’emprunt obligataire subordonné « BTK LEASING SUBORDONNE 2025-1 », émis par Appel Public à l’Epargne pour un montant de 30 MD, ouvertes au public le 29 août 2025, ont été clôturées le même jour, pour un montant de 30 MD, sur le marché obligataire, prouvant sa position crédible et sa solidité financière.

L’opération a été un succès total et reflète la capacité de financement de la société, de manière à lui offrir des ressources supplémentaires pour soutenir ses activités stratégiques et son développement futur, ainsi que la confiance des investisseurs envers BTK Leasing.

Renouvellement de la convention entre la STB et l’Association Al Madanya

Renouvellement de la convention entre la STB et l’Association Al Madanya | Univers News

  • Programme de transport rural des écoliers « Fatma » – 2 septembre 2025
  • Une nouvelle étape pour renforcer l’accès à l’éducation des enfants des zones rurales en Tunisie

Tunis, UNIVERSNEWS (Social) – La Société Tunisienne de Banque (STB) et l’Association Al Madanya viennent d’officialiser, mardi 2 septembre 2025, le renouvellement de leur partenariat pour le financement du programme de transport rural des écoliers « Fatma ». Cette convention porte sur une nouvelle période de trois années scolaires, avec pour objectif de soutenir le transport quotidien de 1500 élèves dans les zones rurales et défavorisées des gouvernorats de Nabeul, Tataouine, Kairouan, Kasserine, Bizerte, Béja, Mahdia et Le Kef.

Le programme « Fatma », une réponse concrète à un enjeu national majeur

Le programme vise à faciliter l’accès à l’école des enfants dont le domicile se trouve entre 3 et 13 kilomètres de l’établissement scolaire le plus proche, grâce à une organisation logistique utilisant les taxis ruraux. L’objectif est clair : faire du droit à l’enseignement un droit réel, accessible à tous, et réduire significativement l’abandon scolaire.

Depuis son lancement en 2011 par l’Association Al Madanya, le programme a permis de réduire le taux d’abandon dans les écoles desservies, tout en améliorant la réussite scolaire des élèves. Parmi les résultats notables figurent une progression de la moyenne générale des élèves de 3,8 points, un taux de présence de 98%, et un temps de loisir gagné d’environ 4 heures par jour.

Un engagement fort de la STB pour l’avenir éducatif de la Tunisie

Par ce renouvellement, la STB confirme son rôle d’acteur social engagé, en finançant le transport scolaire de 1500 élèves dans huit gouvernorats ciblés. La Banque entend ainsi contribuer concrètement à réduire les inégalités d’accès à l’éducation, levier essentiel pour le développement durable et la cohésion sociale du pays.

En complément du financement, la STB offre à Al Madanya une solution digitale de paiements des transporteurs. Cette technologie permettra d’assurer des transactions sécurisées, transparentes, sans frais supplémentaires, et une meilleure efficacité dans la gestion des paiements périodiques.

Un appel à renforcer la mobilisation des partenaires

La STB et l’Association Al Madanya lancent un appel à leurs partenaires, à adhérer à cette initiative pour élargir la couverture du transport scolaire. Ensemble, ils visent à répondre aux besoins de transport de près de 60 000 élèves à travers la Tunisie, afin d’assurer un accès élargi et équitable à l’éducation pour tous.

Bons du Trésor: La Tunisie privilégie le long terme au détriment du court terme

Bons du Trésor: La Tunisie privilégie le long terme au détriment du court terme | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – À la date du 29 août 2025, l’encours des Bons du Trésor a atteint 30,15 milliards de dinars, contre 26,73 milliards de dinars un an auparavant, soit une hausse de 12,82 % (+3,43 milliards de dinars), selon les derniers chiffres publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Mais derrière cette progression globale se cache une transformation profonde de la structure de la dette publique.

Effondrement du court terme

Les Bons du Trésor à court terme (BTC), instrument historiquement utilisé pour couvrir rapidement les besoins de liquidité de l’État, se sont contractés de manière spectaculaire. Leur encours est passé de 10,53 milliards de dinars en août 2024 à seulement 2,95 milliards un an plus tard, soit une chute de 71,98 % (-7,58 milliards).

Explosion du long terme

À l’inverse, les Bons du Trésor Assimilables (BTA), à moyen et long terme, ont bondi de 67,94 %, atteignant 27,20 milliards de dinars contre 16,2 milliards un an plus tôt. L’État tunisien privilégie désormais l’allongement des maturités, traduisant une volonté de lisser son profil d’endettement et de réduire la pression immédiate sur la trésorerie publique.

Confiance et coût de financement

Les Bons du Trésor représentent une part essentielle de la dette publique tunisienne, constituant un baromètre de la confiance des investisseurs. En général, les BTC sont plus coûteux pour l’État en raison de leurs taux d’intérêt plus élevés. Le basculement vers les BTA pourrait ainsi refléter une double stratégie : sécuriser un financement plus stable et limiter les charges d’intérêt à court terme.

Un signal à décrypter

Si cette restructuration peut être interprétée comme une gestion plus prudente de la dette, elle révèle également les tensions persistantes sur les liquidités de l’État et son besoin de financement croissant. Avec plus de 30 milliards de dinars de Bons du Trésor en circulation, la Tunisie reste fortement dépendante de ce mécanisme pour couvrir ses déséquilibres budgétaires.

STB : Une dynamique positive confirmée au 1er semestre 2025

STB : Une dynamique positive confirmée au 1er semestre 2025 | Univers News

  • Une dynamique de redressement confirmée et un Produit Net Bancaire résilient
  • Les résultats intermédiaires augurent d’une poursuite de la dynamique positive pour la fin de l’exercice 2025
  • Des agrégats bilanciels en progression : Croissance du bilan et dynamisme des dépôts

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La Société Tunisienne de Banque (STB) a publié ses états financiers intermédiaires arrêtés au 30 juin 2025, confirmant une trajectoire de consolidation de ses fondamentaux malgré un contexte économique exigeant.

Le total bilan atteint 15,2 milliards de dinars, en progression de 6,3 % par rapport à juin 2024. Cette évolution illustre la capacité de la banque à maintenir une trajectoire ascendante.

Les dépôts de la clientèle ont franchi la barre des 11,7 milliards de dinars, en hausse de 10,6 % sur un an, confirmant la confiance renouvelée des déposants.

Les capitaux propres s’élèvent à 1,3 milliard de dinars, en progression de 7 % par rapport à fin juin 2024, confortant la solidité financière de la banque.

STB : Une dynamique positive confirmée au 1er semestre 2025 | Univers News

Une rentabilité en amélioration

Les capitaux propres de la banque se consolident à 1 303 millions de dinars, contre 1 216 millions un an auparavant. Ce renforcement reflète la stratégie de solidification du bilan et la prudence dans la gestion des risques.

Le Produit Net Bancaire (PNB) s’établit à 350 MDT, en croissance de près de 11 % par rapport à juin 2024. Malgré l’impact de la loi 2024-41 qui a pesé sur les marges d’intérêt, la banque a su préserver ses équilibres.

Cette performance traduit, aussi, la diversification des sources de revenus et une meilleure maîtrise du coût des ressources.

Enfin, le résultat net ressort à 22,3 MDT, en nette amélioration par rapport aux 14,4 MDT de juin 2024, confirmant le redressement de la rentabilité.

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Des indicateurs de solidité rassurants

La STB affiche un ratio de liquidité record de 583 %, très largement supérieur aux exigences réglementaires (100 %), attestant d’une gestion prudente et proactive de sa trésorerie.

Avec des fonds propres renforcés, une progression notable des dépôts et un résultat net en amélioration, la STB démontre sa capacité à conjuguer solidité financière et rentabilité.

 Ces résultats intermédiaires augurent d’une poursuite de la dynamique positive pour la fin de l’exercice 2025, consolidant la place de la STB comme acteur de référence du secteur bancaire tunisien.

Avec ces résultats, la STB confirme qu’elle est engagée dans une trajectoire positive, marquée par la solidité de son bilan, la croissance de ses dépôts et la progression de sa rentabilité. La banque semble avoir franchi un cap important dans son plan de redressement, et se positionne aujourd’hui comme un acteur clé du secteur bancaire tunisien.

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