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35 % d’énergies renouvelables d’ici 2030 : la Tunisie accélère sa transition énergétique 

La Tunisie affiche un déficit énergétique structurel de près de 60 %, un déséquilibre qui menace la sécurité d’approvisionnement et alourdit les dépenses publiques, selon Abdelhamid Khalfallah, directeur de la transition énergétique au ministère de l’industrie. Lors du Salon international de la transition énergétique, tenu du 26 au 28 novembre à l’UTICA, il a présenté l’état des lieux et les ambitions nationales pour les années à venir. “Depuis 2010, ce déficit n’a cessé de croître”, a-t-il rappelé, soulignant que la production nationale de gaz ne couvre actuellement que moins de 30 % des besoins, le reste étant importé ou fourni par l’Algérie.

Pour répondre à cette situation, la stratégie nationale mise sur le développement des énergies renouvelables et l’amélioration de l’efficacité énergétique. “Aujourd’hui, les énergies renouvelables représentent seulement 1 à 2 % de l’énergie primaire et 5 à 6 % du mix électrique”, a-t-il précisé.

La stratégie repose sur quatre piliers : les carburants, les énergies renouvelables, les nouvelles technologies et l’électrification des usages, notamment la mobilité électrique. Elle intègre également la transition juste et la lutte contre la précarité énergétique. “Nous avons mis en place des programmes pour soutenir les consommateurs et l’économie locale”, a indiqué Khalfallah, insistant sur l’inclusion des petits consommateurs et l’égalité de genre dans la stratégie.

Les objectifs sont ambitieux : réduire la consommation énergétique de 30 % d’ici 2030 et de 37 % en 2035, atteindre 35 % d’énergies renouvelables en 2030 puis 50 % en 2035, et viser la neutralité carbone à l’horizon 2050. La Tunisie cherche aussi à accroître son indépendance énergétique, de 40 % actuellement à 67 % en 2035, tout en stimulant la création d’emplois, estimée à environ 70 000 postes dans le secteur.

Sur le plan des projets, Khalfallah a détaillé l’avancement des différentes initiatives : “Nous avons lancé plus d’une cinquantaine de projets pilotes et plusieurs concessions pour le solaire et l’éolien sont en cours de finalisation. Trois projets éoliens de grande envergure et un projet de stockage de 350 MW sont prêts à démarrer.” Il a également annoncé la publication prochaine du code des énergies renouvelables, qui devrait renforcer le cadre réglementaire et accélérer la mise en œuvre des projets.

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Voici ce que le ministre des technologies de la communication a annoncé sur la digitalisation et les services publics en 2026

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a affirmé que le numérique n’est plus seulement un secteur technique mais qu’il constitue aujourd’hui un moteur essentiel de l’économie nationale et un outil central pour la gouvernance des structures publiques. Cette déclaration a été faite lors d’une session plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et gouvernorats, consacrée à la discussion du projet de loi de finances 2026 pour la mission « Technologies de communication ».

Sofiene Hemissi a détaillé les actions entreprises par le ministère, insistant sur le caractère transversal des technologies de l’information qui interviennent dans 152 projets de numérisation couvrant différents secteurs publics. Il a reconnu que la Tunisie avait accusé un certain retard dans la digitalisation en raison de projets annoncés mais non réalisés. Parmi les initiatives déjà concrétisées, il a cité l’orientation universitaire, le timbre fiscal pour les voyages et les services consulaires via la plateforme Econsulat. La généralisation de la plateforme d’interconnexion des administrations permet désormais aux citoyens de ne plus fournir des documents déjà détenus par l’État, couvrant plus de 80 services, en coordination avec le ministère de l’Intérieur, de l’Enseignement supérieur, des Affaires sociales et de l’Emploi.

Modernisation des services publics et infrastructures numériques

Pour 2025, le ministère s’est concentré sur la relance de projets retardés, comme la carte d’identité et le passeport biométriques, ainsi que sur la modernisation des principaux systèmes d’information de l’administration : le dossier médical électronique et le système hospitalier numérique, Ejustice au ministère de la Justice, la numérisation des fichiers fonciers et le numéro d’identification unique. Malgré certaines résistances administratives, une feuille de route claire a été définie pour 2026.

Sur le plan postal, le ministre a souligné les efforts pour corriger les déficits accumulés, précisant que la création de nouveaux bureaux postaux nécessite locaux et personnel. Un concours pour 260 postes a été lancé, avec publication des résultats au premier trimestre 2026, et un second recrutement est prévu. La modernisation inclut l’installation de distributeurs automatiques, avec un second appel d’offres pour compléter le déploiement.

Le projet de loi sur le secteur postal a été présenté au conseil d’administration pour adaptation à la réalité des institutions concernées, tandis que le développement de la Banque postale vise à lutter contre l’exclusion financière, sous réserve de régler certaines questions techniques.

Concernant l’internet et la connectivité, le ministre a indiqué d’importantes disparités régionales et a engagé les opérateurs à respecter leurs obligations. Le déploiement de la fibre optique, jugé coûteux, bénéficie d’un investissement d’environ 300 millions de dinars par l’opérateur national. Il a également annoncé des mesures de soutien aux radios associatives (réduction de 50 % des redevances et planification des dettes), le renforcement de la cybersécurité, la mise en place prochaine du cahier des charges pour les applications de taxi et l’imposition du contrôle parental pour les abonnements internet.

Enfin, le ministre a évoqué le soutien aux startups et à l’entrepreneuriat, avec la révision en cours du Startup Act, et la régularisation prochaine de la situation de 657 employées postales en contrat précaire, avec un examen individuel de chaque dossier.

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La Deglet Nour tunisienne officiellement reconnue dans la nouvelle norme du codex pour les dattes fraîches

La variété emblématique Deglet Nour a été intégrée dans la nouvelle norme internationale du Codex Alimentarius consacrée aux dattes fraîches, adoptée lors de la 48ᵉ session de la Commission du Codex tenue récemment au siège de la FAO à Rome. Cette participation a été assurée par le Centre technique des industries alimentaires, opérant sous la tutelle du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.

Cette reconnaissance consacre des années de travail : depuis 2017, des experts tunisiens ont pris part au processus d’élaboration de la norme, défendant les caractéristiques propres aux dattes tunisiennes, notamment la Deglet Nour, qui se distingue par sa texture, sa teneur en humidité et ses qualités organoleptiques. 

Jusqu’ici, aucune norme internationale ne décrivait les dattes fraîches. Elles étaient assimilées aux fruits secs dans les standards existants, une classification qui ne reflétait pas la réalité des procédés de conservation, de commercialisation et de valorisation de variétés fraîches comme la Deglet Nour. L’adoption de cette nouvelle norme corrige cette lacune et établit des critères spécifiques pour la catégorie des dattes fraîches, ouvrant la voie à une meilleure reconnaissance de la qualité tunisienne.

L’intégration de ses caractéristiques dans la norme du Codex devrait ainsi renforcer ses capacités d’accès aux marchés, faciliter son positionnement sur des destinations à fort potentiel et diversifier ses modes de valorisation, notamment grâce à la transformation et à de nouveaux segments de commercialisation.

Le ministère de l’Industrie souligne que cette avancée s’inscrit dans une stratégie globale visant à promouvoir l’origine tunisienne, soutenir la qualité, moderniser les outils de certification et d’analyse, et accompagner les exportateurs dans leur montée en gamme. 

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Création de deux nouvelles unités industrielles à Sidi Bouzid. Détails

La relance du complexe industriel de Mazouna à Sidi Bouzid et l’accélération de trois projets hospitaliers figurent désormais parmi les priorités nationales, à la suite de la réunion du sixième comité des projets majeurs le 18 novembre 2025 sous la présidence de la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri.

La réunion a validé l’intégration du projet de réactivation du complexe industriel de Mazouna dans la liste officielle des projets majeurs. Le plan présenté par le ministère de l’Industrie prévoit la création d’une unité de fabrication et de décoration d’emballages plastiques ainsi qu’une unité de conditionnement d’engrais. Cette réouverture devrait remplacer une partie des importations d’emballages, réduire les délais d’approvisionnement pour les industriels tunisiens et relancer l’activité économique dans la région, avec des emplois durables attendus pour les jeunes de Mazouna et des localités voisines.

Sur le volet sanitaire, le gouvernement a donné son feu vert immédiat pour engager les procédures de reconstruction du bâtiment principal de l’hôpital universitaire Hédi-Chaker à Sfax, accélérer la rénovation de l’hôpital de Bir Ali Ben Khalifa et finaliser les travaux du nouvel hôpital régional de catégorie B à Thala, dans le gouvernorat de Kasserine. Le ministère de la Santé a réaffirmé que ces chantiers constituent des maillons essentiels pour renforcer la capacité hospitalière dans des zones où la pression sur les services publics reste élevée.

La cheffe du gouvernement a insisté sur l’exécution rapide de tous les projets publics, rappelant qu’ils s’inscrivent dans la vision du président de la République visant une couverture équilibrée des services dans toutes les régions et un impact direct sur l’investissement, l’emploi et la croissance. Elle a également appelé les structures centrales et régionales à lever les obstacles administratifs et à assurer un suivi continu sur le terrain afin de garantir la livraison de ces infrastructures dans les délais.

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7000 lits en plus pour améliorer l’hébergement universitaire

Les services universitaires feront l’objet d’un plan de modernisation destiné à améliorer les conditions de vie des étudiants, selon les précisions apportées par le ministre de l’Enseignement supérieur lors de la séance budgétaire du 17 novembre 2025.

Le ministre a reconnu l’existence de manques importants dans les services essentiels tels que le logement et la restauration universitaire, rappelant qu’il s’agit de besoins fondamentaux et non d’un confort secondaire. Pour y répondre, plusieurs projets sont en cours : l’ajout de 7000 nouveaux lits dans les foyers, la construction de six complexes sportifs, la transition énergétique des campus et le renforcement de l’accès à l’eau via l’installation de réservoirs destinés à prévenir les coupures lors des périodes de forte consommation.

En matière de logement, 64 000 étudiants bénéficient d’une place au foyer en 2025, soit un taux de satisfaction de 85 % des demandes, tandis que 27 % des étudiants issus de familles à faible revenu continueront de recevoir un accompagnement spécifique.

Concernant la restauration, le ministre a rappelé que la contribution de l’étudiant reste symbolique, fixée à 200 millimes, et que les restaurants universitaires servent environ 14 millions de repas par an. La digitalisation progresse également à travers la généralisation de la carte électronique de restauration, une mesure censée rationaliser la consommation et améliorer la qualité du service.

Plus de 140 000 étudiants bénéficient aujourd’hui de bourses et de prêts. Le ministère prépare une révision globale du système de la vie universitaire : actualisation du décret encadrant les services universitaires, mise à jour des critères d’attribution des bourses, réforme des règles de logement et révision du cahier des charges des résidences. Un nouveau texte organisera aussi la relation entre les structures universitaires et les intervenants culturels et sportifs afin d’offrir un cadre plus cohérent et plus moderne aux étudiants.

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Les formations paramédicales reprennent après 14 ans: de nouveaux établissements seront créés

La séance commune entre l’Assemblée des Représentants du Peuple et le Conseil national des régions et des districts a repris lundi 17 novembre 2025 pour examiner la mission de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans le projet de budget de l’État 2026, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur, Mondher Belaid, et des présidents des deux chambres.

Cette discussion s’inscrit dans la continuité du processus budgétaire lancé pour 2026 et accorde une place centrale à la réforme du système universitaire. Le ministre a rappelé que la priorité du département est d’améliorer l’employabilité des diplômés en modernisant la formation et en renforçant les secteurs porteurs. Il a souligné que cette stratégie repose sur la mise en place de parcours adaptés aux nouveaux besoins économiques et à l’évolution du marché du travail.

Parmi les mesures annoncées figure la création de nouveaux établissements spécialisés dans les formations paramédicales, un domaine gelé depuis 2011 et désormais rouvert face à la forte demande dans ce secteur important. Le ministre a également mis en avant le programme du « étudiant entrepreneur », destiné à encourager l’innovation et à transformer l’université en espace propice aux projets créatifs et aux idées à potentiel économique.

Dans le cadre des préparatifs pour l’entrée en fonction du Conseil supérieur de l’éducation, le ministère a finalisé plusieurs textes législatifs et réglementaires, dont un projet de loi dédié à l’enseignement supérieur. Concernant les concours de recrutement des docteurs, le ministre a précisé que 1350 postes ont été ouverts au titre de 2025 et qu’un nombre équivalent sera lancé en 2026, dans une logique de transparence et d’égalité des chances.

Le ministre a également présenté les grandes orientations en matière de recherche scientifique. Le budget destiné à la recherche passera de 183 millions de dinars en 2025 à 215 millions en 2026. L’objectif est d’adapter le système national de recherche aux mutations technologiques, aux défis climatiques, économiques et sociaux. Cette montée en puissance s’illustre notamment par la création de 50 nouveaux laboratoires répartis dans différentes régions, spécialisés dans l’environnement, le territoire ou encore l’innovation appliquée. Des réseaux de recherche et des pôles d’excellence seront mis en place pour renforcer la coopération entre chercheurs et valoriser l’expertise tunisienne.

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Ces produits agricoles bénéficieront de procédures exceptionnellement simplifiées pour leur distribution

Les autorités tunisiennes ont annoncé l’entrée en vigueur de mesures exceptionnelles pour simplifier le transport, la distribution et le stockage de plusieurs produits agricoles frais, afin de soutenir les petits agriculteurs et stabiliser l’approvisionnement du marché, selon un communiqué officiel conjoint des ministères du Commerce, de l’Intérieur, des Finances et de l’Agriculture.

Ces décisions interviennent alors que la Tunisie s’apprête à commercialiser les récoltes 2025/2026 de dattes, pommes, agrumes, grenades et olives. Le gouvernement souhaite valoriser la production nationale, éviter les pertes, renforcer les exportations et permettre aux consommateurs d’avoir accès aux produits de leur pays à des prix justes. Cette orientation suit les recommandations du président de la République, qui a insisté sur la protection des producteurs, notamment les petits exploitants, et sur la préservation de l’équilibre du marché intérieur.

Concrètement, les ministères ont indiqué que les producteurs, en particulier les petits agriculteurs, pourront écouler leurs récoltes sur tous les circuits directs ou indirects disponibles. Cela inclut les zones de production, de stockage, de collecte, les marchés de gros dans toutes les régions ainsi que les zones de consommation ou de transformation. L’objectif est d’éviter les blocages, de fluidifier la circulation des marchandises et de limiter les pratiques spéculatives qui pèsent à la fois sur les revenus agricoles et sur le consommateur.

Les autorités ont également annoncé la mobilisation des services centraux et régionaux pour accompagner les producteurs et les fournisseurs, résoudre rapidement les éventuelles difficultés logistiques et assurer le bon déroulement de la campagne. Les ministères appellent enfin tous les acteurs à soutenir l’effort national visant à maîtriser les prix et à lutter contre l’accaparement, une pratique qui menace la stabilité économique et pénalise autant le consommateur que l’agriculteur.

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Passer du loyer à la propriété sera une réalité à partir de 2026

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat a évoqué, lors de la séance plénière tenue le 16 novembre, 3 dossiers sensibles: le logement, les risques climatiques et l’urbanisme. Trois chantiers distincts mais profondément liés au quotidien des citoyens.

Sur le logement social, Slah Zouari a rappelé que le programme vise en priorité à soutenir les ménages aux revenus faibles et moyens, en leur offrant des logements et des lots à des prix étudiés. L’année 2026 marquera une étape décisive avec le lancement du programme “loyer-propriété”, une formule permettant aux familles de louer avant d’acquérir. Ce dispositif démarrera après l’adoption des textes juridiques et la publication d’un cahier des charges. Le ministre a aussi insisté sur un axe majeur: renforcer l’accès des femmes aux programmes d’habitat grâce à une meilleure intégration de l’approche genre dans les politiques du ministère.

La protection des villes contre les inondations est un autre front essentiel. Le ministre a expliqué que le département poursuit la réalisation de la stratégie nationale de gestion des eaux de ruissellement, tout en actualisant les études techniques pour les zones où l’urbanisation s’accélère. Une stratégie nationale de protection est également en préparation pour sécuriser les régions les plus exposées aux risques d’inondations. Le volet côtier n’est pas oublié: le ministère mène des interventions pour protéger le littoral, restaurer les installations maritimes, aménager les ports et identifier précisément le domaine public maritime, tout en préparant des études ciblées pour les zones menacées par l’érosion marine.

En parallèle, un chantier plus structurel avance: la mise à jour des plans d’aménagement urbain. Le ministère travaille avec l’Intérieur pour réviser les documents de planification, avec un objectif clair: publier 126 plans d’aménagement en 2026. Cette dynamique accompagne la croissance urbaine afin d’éviter l’expansion anarchique et mieux encadrer le développement des villes.

Enfin, le ministre a mis l’accent sur la nécessité de renforcer les directions régionales du ministère, souvent limitées en moyens. Pour améliorer leurs capacités, 18 millions de dinars seront consacrés début 2026 à l’achat de nouvelles machines de nivellement, en plus d’un programme de recrutements destinés à combler le manque de ressources humaines.

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Ministère de l’Équipement: 40 % du budget dédié à la modernisation des routes

Dans les interventions des députés lors de la séance plénière du 16 novembre 2025, un thème est revenu en boucle: les routes, qu’il s’agisse de leur entretien, de la création de nouvelles voies ou de l’ouverture de pistes rurales.

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Slah Zouari, a rappelé que 40% de son budget sont désormais consacrés aux infrastructures routières. Une part massive qui reflète une nouvelle stratégie: moderniser le réseau national, renforcer la maintenance, développer les routes express et les autoroutes et, surtout, installer un système particulier pour les pistes rurales afin de relier les régions reculées aux services essentiels et aux centres urbains.

Le ministre a décrit une carte du pays en mouvement, traversée par des projets dans toutes les régions. Pour soutenir ce nouvel élan, la priorité n’est pas seulement financière mais aussi humaine: renforcer les effectifs, notamment chez les ingénieurs, les contrôleurs de travaux et les techniciens, devient une nécessité pour suivre correctement la cadence des chantiers.

Le ministre a confirmé le lancement imminent du projet d’autoroute Bousalem-Fernana (45 km), considéré comme l’un des plus importants du programme. Il a également annoncé l’avancement de l’autoroute du Kef (110 km), dont la procédure de libération du foncier démarrera début 2026. Il a ensuite évoqué d’autres axes structurants, comme la route nationale 15 reliant Kasserine à Gabès via Gafsa, ou encore la route nationale 16 reliant Gabès aux frontières algériennes en passant par Kebili, actuellement en phase d’étude.

Parallèlement, une série de projets est déjà en cours, allant du nouvel accès sud de Tunis à la route de Korbous, en passant par l’autoroute de Jelma et la liaison vers Bizerte. Et pour les années 2026 à 2030, un objectif stratégique s’impose: réaliser 3 000 km de pistes agricoles, un chiffre qui illustre l’ambition de rapprocher les zones rurales des réseaux économiques.

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Voici le secteur dans lequel les Tunisiens travaillent le plus

Au troisième trimestre 2025, les chiffres de l’INS montrent un marché du travail qui se contracte doucement, presque silencieusement. La population active recule légèrement pour atteindre 4 259,3 mille personnes, contre 4 259,9 mille au trimestre précédent. Une baisse minime à l’échelle statistique, seulement 0,6 mille personnes, mais qui suffit à infléchir une tendance installée depuis plusieurs mois.

Derrière ce total, la répartition reste très marquée: 2 922,5 mille hommes, soit 68,6% de l’ensemble des actifs, contre 1 336,8 mille femmes (31,4%). Cette légère baisse du nombre d’actifs entraîne mécaniquement un recul du taux d’activité, qui passe de 46,2 à 46,1%. 

La diminution touche aussi ceux qui ont un emploi. Le nombre d’actifs occupés glisse à 3 605,6 mille, après 3 608,8 mille au trimestre précédent, soit 3,2 mille personnes de moins. Là encore, l’écart paraît petit, mais il reflète un marché qui peine à absorber toutes les forces disponibles. Parmi ces personnes occupées, les hommes représentent 71,2% du total, avec 2 558,8 mille individus. Les femmes, elles, sont 1 036,8 mille, soit 28,8%. Une structure qui montre que l’emploi demeure fortement masculinisé.

La photographie sectorielle apporte un éclairage plus net. Plus de la moitié des actifs occupés travaillent dans les services, qui concentrent 53,5% des emplois. Viennent ensuite les industries manufacturières avec 19,2%, les industries non manufacturières avec 13,2%, puis enfin l’agriculture et la pêche, qui regroupent 14,2% des personnes occupées. Quatre piliers, quatre dynamiques différentes, mais une même réalité: c’est surtout le secteur tertiaire qui soutient encore l’emploi dans le pays.

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Le chômage en Tunisie est désormais à 15,4%

Au troisième trimestre 2025, les nouveaux chiffres publiés par l’Institut national de la statistique dessinent une photographie du marché du travail en Tunisie. Selon l’INS, le taux de chômage atteint désormais 15,4%, un léger mouvement vers le haut après les 15,3% du trimestre précédent. Cette hausse subtile, presque imperceptible, cache pourtant une réalité bien plus concrète: 653,7 mille personnes sont aujourd’hui sans emploi, soit 2,6 mille de plus qu’il y a trois mois.

Quand on regarde du côté du genre, l’histoire prend une tournure inattendue. Chez les hommes, le chômage recule légèrement pour s’établir à 12,1%, contre 12,6% auparavant. Une amélioration timide, mais réelle. Chez les femmes en revanche, la courbe grimpe à 22,4% après avoir été de 20,9% au deuxième trimestre. Deux dynamiques opposées qui montrent que la reprise, quand elle existe, ne touche pas tout le monde de la même manière.

La situation est encore plus marquée chez les jeunes. Dans la tranche essentielle des 15-24 ans, le taux de chômage bondit à 40,1%, après 36,8% seulement trois mois plus tôt. Un jeune sur trois était déjà sans emploi; maintenant, c’est plus de quatre sur dix. Dans ce groupe, le chômage atteint 38,9% pour les garçons et 42,7% pour les filles, rappelant à quel point la transition vers l’emploi reste complexe, surtout pour les jeunes femmes.

Le tableau se durcit davantage lorsqu’on arrive aux diplômés de l’enseignement supérieur. Leur taux de chômage grimpe à 24,9%, contre 24% au deuxième trimestre. Derrière cette moyenne se cachent deux réalités distinctes: 14,5% pour les hommes diplômés, mais 32,3% pour les femmes diplômées. Une différence qui illustre encore une fois une fracture persistante entre les genres, même au niveau des profils les plus qualifiés.

Au fil de ces chiffres, une tendance se dessine: le chômage ne progresse pas massivement, mais il se recompose. Il touche davantage les femmes, plus sévèrement les jeunes, et frappe avec insistance les diplômés.

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0,0 %: le PIB reste stable au 3e trimestre 2025

L’économie tunisienne a enregistré au troisième trimestre 2025 une croissance de 2,4 % en rythme annuel, selon les dernières estimations diffusées par Institut national de la statistique (INS), publié le 15 novembre.

En revanche, en comparaison avec le trimestre précédent (le deuxième trimestre 2025), le produit intérieur brut (PIB) en volume, corrigé des variations saisonnières, est demeuré pratiquement stable avec une variation de 0,0%. 

Cette dynamique signifie que si l’activité économique continue de croître sur un an, le changement d’un trimestre à l’autre ne traduit pas d’accélération notable.

Il est bon de rappeler que récemment la Banque mondiale prévoit une accélération de la croissance de l’économie tunisienne à 2,6% en 2025, contre le 1,9 estimé précédemment. Pour la période 2026-2027 la banque anticipe un léger ralentissement à 2,4%, et ce en raison de conditions de financement strictes, de barrières persistantes à l’accès aux marchés et de l’absence de réformes structurelles.
 

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Voici les nouvelles mesures pour faciliter l’investissement en Tunisie

Le conseil ministériel restreint présidé hier par la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri a été consacré à la mise en place d’un nouveau système d’investissement, inscrit dans le cadre du mécanisme économique et du futur modèle de développement 2026-2030. L’objectif affiché est de créer un environnement d’investissement plus efficace, plus fluide et capable de soutenir une croissance inclusive.

Le gouvernement veut s’appuyer sur des normes internationales et renforcer les pratiques d’investissement responsables, tout en mettant en avant la justice sociale, l’amélioration de la qualité de vie, la création d’emplois et la stabilité sociale. Cette orientation s’inscrit dans la vision présentée par le président de la République.

Lors de la réunion, la cheffe du gouvernement a mis l’accent sur les réformes déjà engagées, notamment la numérisation des services, l’amélioration des infrastructures et l’accélération du traitement des dossiers des investisseurs. Elle a également insisté sur la nécessité de simplifier davantage les procédures et de rendre le système plus attractif pour les investisseurs nationaux et étrangers.

Le conseil a étudié une proposition détaillée pour élaborer un système intégré de gestion de l’investissement comprenant plusieurs composantes essentielles. La première concerne la création d’une plateforme centrale dédiée à l’investisseur, qui regroupera tous les services, procédures et outils d’évaluation. Cette plateforme doit devenir l’unique point de contact pour toutes les démarches liées à l’investissement, avec une interconnexion complète avec les systèmes informatiques des autres institutions publiques.

Le projet prévoit une révision globale du cadre juridique, incluant la mise à jour des cahiers des charges et la suppression de certaines licences, afin de rendre le parcours de l’investisseur plus simple et plus transparent. Une meilleure organisation des structures liées à l’investissement est également envisagée: autorisations, accompagnement, suivi et évaluation seront alignés sur un même modèle de fonctionnement.

Les incitations accordées aux investisseurs devront être plus diversifiées et adaptées aux priorités nationales. Le conseil recommande de cibler particulièrement les projets à forte valeur ajoutée et à impact direct sur le développement, surtout dans les secteurs jugés prioritaires. Les critères d’attribution des incitations incluront des principes de performance, de responsabilité et de valeur ajoutée.

Le conseil a aussi souligné l’importance de renforcer les services d’accompagnement, de gouvernance et de transparence, afin d’offrir aux investisseurs un parcours plus clair, plus rapide et plus fiable.

Enfin, la cheffe du gouvernement a demandé d’appliquer ces réformes selon une feuille de route rigoureusement planifiée et de finaliser la plateforme nationale de l’investisseur avant la fin du premier trimestre 2026.

 

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Ce que va faire la Tunisie pour financer les exportations d’huile d’olive et de dattes

Soutenir les exportations tunisiennes d’huile d’olive et de dattes a été au cœur de la réunion lancée mercredi 12 novembre 2025, sous la supervision du ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid. L’objectif: faciliter l’accès au financement et renforcer la compétitivité des entreprises tunisiennes sur les marchés internationaux.

Le ministre a insisté sur le rôle essentiel des banques pour accompagner les exportateurs tout au long de l’année, en particulier face aux récoltes record prévues dans les secteurs de l’huile d’olive et des dattes. Selon lui, l’accompagnement financier doit couvrir l’ensemble des étapes, de la production à la transformation, jusqu’à la commercialisation et l’exportation, afin de soutenir l’économie nationale et promouvoir l’image de la Tunisie à l’international.

La réunion a permis de présenter un programme promotionnel pour les principaux produits d’exportation, mettant l’accent sur le soutien aux petites et moyennes entreprises (PME). Le ministre a souligné que l’investissement dans la production demeure la priorité stratégique, nécessitant des solutions adaptées aux difficultés rencontrées, notamment en matière de financement et d’investissement.

Les participants, représentants des banques, du Centre de promotion des exportations, de la Société tunisienne d’assurance du commerce extérieur et de l’administration douanière, ont confirmé leur engagement à fournir les financements nécessaires pour l’achat, le stockage, l’emballage et l’exportation. Ils ont également insisté sur la coordination entre tous les acteurs pour garantir un accompagnement efficace des PME et améliorer la qualité des services offerts.

Enfin, le ministre a annoncé l’organisation prochaine d’une journée d’information et de sensibilisation réunissant l’ensemble des parties prenantes. Cette initiative vise à approfondir l’étude des problématiques liées au stockage, à l’exportation et à la promotion des produits, tout en explorant de nouveaux marchés et en consolidant la présence tunisienne sur les marchés traditionnels.

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La Tunisie réussit sa première chirurgie robotique

Une équipe tunisienne a réussi la première opération chirurgicale robotisée du système digestif à l’hôpital Charles-Nicolle de Tunis. Cette intervention marque officiellement l’entrée du pays dans l’ère de la chirurgie intelligente.

L’opération, dirigée par le docteur Ramzi Nouira et son équipe, avec la participation du service d’anesthésie et de réanimation conduit par la docteure Aliya Jabri, a duré 45 minutes. Selon le communiqué du ministère de la Santé, l’intervention s’est déroulée dans des conditions optimales, sans complications, et s’est soldée par un succès total.

Cette prouesse médicale illustre le potentiel de la chirurgie robotique, une technologie qui combine précision extrême, contrôle total des mouvements et vision tridimensionnelle amplifiée. Elle permet également de réduire la durée d’hospitalisation et d’améliorer la qualité des soins pour les patients.

À l’issue de l’intervention, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, s’est rendu sur place en compagnie de l’ambassadeur de Corée du Sud, Lee Tae-won, pour saluer l’équipe médicale et rencontrer la patiente opérée. Le ministre a souligné que cette réussite constitue la première étape d’une stratégie nationale visant à généraliser la chirurgie robotique et à former des équipes dans plusieurs spécialités et régions du pays.

Avec cette première chirurgie robotisée réussie, la Tunisie ambitionne désormais de devenir un centre régional en médecine intelligente et en chirurgie de pointe, marquant ainsi un tournant majeur dans l’histoire du système de santé national.

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Qui sont les principaux fournisseurs de la Tunisie en 2025?

L’Union européenne demeure le principal partenaire commercial de la Tunisie en matière d’importations, représentant 43,3% du total sur les dix premiers mois de 2025, selon les dernières données publiées par l’Institut national de la statistique (INS). La valeur des importations tunisiennes en provenance de l’UE a atteint 30 586,6 millions de dinars, contre 29 209,5 millions de dinars à la même période en 2024.

Cette hausse est portée principalement par les échanges avec la France et l’Allemagne, dont les importations tunisiennes ont progressé respectivement de +11,8% et +8,1%. En revanche, les importations en provenance d’Italie ont légèrement reculé de 1,2%, tandis que celles venant de Grèce et de Belgique ont chuté de 29,8% et 8% respectivement.

Hors de la zone européenne, la Chine consolide sa position comme principal partenaire asiatique de la Tunisie, représentant 13% des importations totales. Les achats tunisiens en provenance du géant asiatique ont enregistré une forte hausse de +25,1%. La Turquie affiche également une progression notable de +13,6%, confirmant son rôle croissant dans les échanges commerciaux tunisiens.

À l’inverse, les importations tunisiennes en provenance de la Russie et de l’Inde ont reculé, enregistrant respectivement des baisses de 19,4% et 4,9%. La Russie, qui représente environ 5% des importations totales, demeure néanmoins un fournisseur clé, notamment dans le secteur énergétique.

Globalement, ces chiffres traduisent une diversification progressive des partenaires commerciaux de la Tunisie, même si l’Union européenne reste de loin son principal fournisseur. La dynamique actuelle témoigne d’une réorientation partielle vers les marchés asiatiques, dominés par la Chine et la Turquie, dans un contexte mondial marqué par la recomposition des chaînes d’approvisionnement.

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La filière tunisienne des dérivés de dattes se diversifie

Le projet Pampat2 (Seco/Onudi) vient de diffuser une nouvelle vidéo intitulée «Les dérivés des dattes, entre héritage et innovation», disponible sur sa chaine YouTube officielle. Cette vidéo promotionnelle vise à valoriser l’offre tunisienne de dérivés de dattes, soulignant la diversité de ces produits qui vont des produits alimentaires comme la poudre, les pâtes à tartiner, le sirop et le vinaigre, jusqu’aux applications cosmétiques.

La filière tunisienne des dérivés de dattes est un secteur reconnu pour sa forte valeur ajoutée, positionnant la Tunisie comme un exportateur majeur de ce produit de plus en plus recherché sur les marchés internationaux pour ses bienfaits pour la santé. 

Soutenue par une norme technique, la poudre de dattes tunisienne, perçue comme un substitut sain au sucre, connaît un succès croissant sur les marchés étrangers, en particulier aux États-Unis, en Allemagne et en France. 

Produits à forte valeur ajoutée

La participation aux salons internationaux comme Sial, Anuga et FIE ainsi que les missions BtoB organisées en collaboration avec le Cepex non seulement en marge des salons mais également en collaboration avec les ambassades de Tunisie à l’étranger, en Norvège, en Suède et en Italie, ont permis de positionner les produits dérivés de dattes comme des produits à forte valeur ajoutée dans l’industrie agro-alimentaire grâce notamment à leurs bienfaits pour la santé.

Plusieurs expos-ventes et événements gastronomiques ont également été organisés en Tunisie pour promouvoir davantage cette gamme de produits qui ne cesse de se développer auprès du consommateur tunisien.

La filière a généré plus de 2 300 emplois, avec une proportion élevée de 80 % pour les femmes, ce qui souligne l’impact social de ce secteur.

Riche d’un savoir-faire ancestral, la Tunisie ambitionne aujourd’hui de se positionner comme le leader dans la production des produits dérivés de dattes, un produit innovant qui répond à une demande croissante des marchés internationaux.

La vidéo, d’une durée de 4 minutes 34’ permet de mettre en lumière les différentes phases de développement des produits dérivés de dattes, les multiples utilisations ainsi que leurs impacts économiques. Elle met également en avant les actions menées pour promouvoir la diversité et la qualité de la gamme. La vidéo est accessible via ce lien.

Depuis 2020, la filière reçoit l’appui du Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et de terroir (projet Pampat2), mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) avec le financement du Secrétariat d’État à l’Économie Suisse (Seco) en étroite collaboration avec le Groupement interprofessionnel des dattes (Gidattes), la Direction générale des industries alimentaires au ministère de l’Industrie et le Centre de promotion des exportations (Cepex).

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Tourisme: le Maroc, 1er en Afrique du nord et 13e au monde

Le Maroc a accueilli 16,6 millions de touristes entre janvier et octobre 2025, soit une hausse de 14 % par rapport à l’année précédente, selon les chiffres annoncés par la ministre du Tourisme, Fatim-Zahra Ammor. Cette progression confirme la reprise dynamique du secteur et renforce la position du royaume comme leader du tourisme en Afrique.

Le pays a d’ailleurs décroché la 13e place mondiale dans le dernier classement de l’Organisation mondiale du tourisme (UN Tourism), se hissant parmi les destinations les plus visitées au monde.

Ce résultat s’inscrit dans le cadre de la feuille de route nationale du tourisme 2023-2026, qui vise à faire du Maroc une destination compétitive, durable et diversifiée. Le pays ambitionne d’atteindre 26 millions de visiteurs d’ici 2030, en lien avec sa stratégie de diversification économique et la préparation de la Coupe du Monde 2030, qu’il coorganisera avec l’Espagne et le Portugal.

Depuis 2023, le Maroc a ajouté 43 000 nouveaux lits hôteliers, soutenu par des investissements publics et privés. Parmi les projets phares figure le partenariat entre Alliances Group et Rixos Hotels, d’un montant de 1,5 milliard de dirhams, destiné à créer trois nouveaux complexes touristiques à Marrakech et Larache.

Cette dynamique traduit la confiance des investisseurs dans le potentiel touristique du pays, porté par la modernisation des infrastructures, la promotion du tourisme haut de gamme et une meilleure connectivité aérienne.

Avec cette croissance continue, le Maroc confirme son statut de destination mondiale incontournable, tout en illustrant la montée en puissance de l’Afrique du Nord dans l’économie mondiale du voyage.

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La Tunisie lance une plateforme numérique pour simplifier la création des sociétés communautaires

Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a officiellement lancé le registre national des sociétés communautaires, une nouvelle plateforme numérique accessible sur alahlia.tn. Ce portail vise à faciliter la création, la gestion et le suivi des sociétés communautaires en Tunisie, marquant une avancée importante vers la digitalisation de l’administration.

Cette plateforme offre un parcours numérique complet: inscription en ligne, accès aux textes juridiques, espace documentaire, sauvegarde sécurisée des données et suivi des réponses administratives. 

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiane Hemissi, a indiqué que ce projet s’inscrit dans la stratégie nationale de modernisation de l’administration et d’interopérabilité des systèmes numériques, afin de rapprocher les services publics des citoyens.

Sur le plan économique, Riadh Chaouad a souligné que la gestion du dossier des sociétés communautaires relève désormais de son ministère, conformément au décret-loi n°3 de 2025, qui modifie le décret-loi n°15 de 2022. Ce nouveau cadre réduit le nombre minimal de participants et le capital exigé pour la création d’une société communautaire, tout en instituant le registre national pour renforcer la gouvernance du secteur.

Le ministre a également rappelé que la Tunisie compte actuellement 230 sociétés communautaires, regroupant environ 15 000 participants, dont 2 400 diplômés de l’enseignement supérieur. Parmi elles, 60 sociétés ont déjà démarré leurs activités, générant 380 emplois, tandis que 88 sociétés ont reçu un avis de financement.

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