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Huile d’olive en Tunisie : Appel à encadrer les prix entre 6 et 10 dinars

Lors d’une intervention sur la radio nationale ce mercredi 26 novembre, Lotfi Riahi, président de l’Organisation tunisienne pour l’orientation du consommateur, a proposé l’instauration de tarifs encadrés pour l’huile d’olive.

Il recommande des prix allant de 9 à 10 dinars, et 6 dinars pour la qualité moyenne. Il a également dénoncé la flambée des prix et les pratiques spéculatives alimentées par une « ingénierie sociale planifiée ».

Proposition de prix différenciés

Lotfi Riahi a appelé à fixer des tarifs accessibles pour l’huile d’olive, produit emblématique et de consommation courante en Tunisie. Il plaide pour des prix encadrés entre 9 et 10 dinars pour les catégories supérieures et à 6 dinars pour les qualités moyennes.

Il demande parallèlement l’instauration d’un plafond clair pour les marges bénéficiaires, estimant que les hausses actuelles ne reflètent ni les coûts réels ni l’intérêt du consommateur. Il a notamment pointé la hausse observée dans plusieurs secteurs, citant en exemple celui de l’habillement.

Dénonciation des pratiques industrielles

Le président de l’Organisation a dénoncé l’utilisation de matières premières subventionnées revendues ensuite à des prix non régulés, qualifiant ces pratiques de préjudiciables et contraires à l’équité économique.

Il a évoqué un phénomène plus large : la montée de l’ingénierie sociale numérique, qu’il considère comme une forme de manipulation subtile influençant le comportement des citoyens. Selon lui, certaines flambées de prix sont le résultat d’une stratégie planifiée favorisant la spéculation et affaiblissant la capacité d’achat des consommateurs.

Tensions inflationnistes

La question des prix des produits de base demeure sensible dans un contexte marqué par l’érosion du pouvoir d’achat, l’irrégularité de l’offre, et des circuits de distribution souvent opaques.

L’huile d’olive, malgré une production nationale importante, connaît régulièrement des hausses tarifaires contestées. Les consommateurs réclament davantage de transparence, tandis que les acteurs du secteur invoquent les coûts, l’exportation et les variations de récolte.

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Huile d’olive : Jusqu’à 150.000 tonnes seront stockées pour une vente à tarifs préférentiels

Le ministère de l’Agriculture mise sur un dispositif exceptionnel pour soutenir la filière et soulager les consommateurs

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydriques et de la Pêche, Ezzedine Ben Cheikh, a annoncé devant l’Assemblée des représentants du peuple que l’Office national de l’huile (ONH) sera chargé de stocker entre 100.000 et 150.000 tonnes d’huile d’olive. Cette quantité sera ensuite proposée sur le marché à des prix préférentiels afin d’amortir les fluctuations du marché et de soutenir à la fois les producteurs et les ménages.

Stabiliser les prix

Selon le ministre, cette mesure s’inscrit dans une stratégie visant à mieux réguler l’offre, notamment en période de récolte abondante ou de pressions sur les prix à l’exportation. En confiant à l’ONH le stockage de ces volumes exceptionnels, le gouvernement entend maîtriser les variations du marché, éviter les baisses brusques de prix et garantir un approvisionnement local accessible.

Ce mécanisme permet également de renforcer les réserves nationales en prévision d’éventuelles tensions internationales sur le secteur oléicole, un marché fortement dépendant des conditions climatiques et de la demande mondiale.

Des ventes promotionnelles déjà lancées

Cette annonce intervient alors que le ministère de l’Agriculture a déjà mis en œuvre un premier volet de son programme national de promotion de l’huile d’olive. En 2025, 250.000 litres d’huile d’olive extra vierge ont été mis en vente au prix de 12,5 dinars l’unité, une initiative destinée à rapprocher le produit du consommateur tunisien malgré la hausse générale des prix alimentaires.

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Huile d’olive tunisienne : forte demande en Jordanie grâce à des prix compétitifs

Huile d’olive tunisienne : forte demande en Jordanie grâce à des prix compétitifs

La Jordanie enregistre une forte poussée de la demande pour l’huile d’olive tunisienne, qui domine désormais plus de 70 % des requêtes d’importation formulées par les commerçants locaux. D’après le ministère jordanien de l’Agriculture, cet engouement s’explique par la combinaison d’un prix avantageux et d’une qualité largement reconnue. Vendu autour de 80 dinars jordaniens le […]

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Huile d’olive : Des prix bradés qui étranglent les producteurs, alerte un expert international

« Le bradage des prix de l’huile d’olive tunisienne porte préjudice aux producteurs tunisiens et menace la pérennité du secteur oléicole », estime l’expert international en développement agricole et rural‏, Noureddine Nasr.

Alors qu’il participait au 10ème Colloque international sur la gestion intégrée des ressources naturelles et agriculture durable « GIRNAD 2025 », tenu les 5, 6 et 7 novembre 2025 à Hammamet, l’expert a soulevé la question de la précarité des oléiculteurs tunisiens face à la pression continue sur les prix de l’huile.

« Bien que la Tunisie produise l’une des meilleures huiles d’olive au monde, cette huile est vendue à des prix inférieurs à ceux pratiqués en Italie, en Grèce, en Turquie, en Espagne ou en France », déplore-t-il.

Pour illustrer les difficultés des petits oléiculteurs, Ben Nasr s’est référé à une étude qu’il a coréalisée avec les chercheurs universitaires, Mohamed Arbi Abdeladhim et Wassim Riahi, sur les coûts de production de l’huile d’olive dans le gouvernorat de Zaghouan.

L’enquête a été menée auprès de 11 exploitations et couvert deux campagnes agricoles. Il s’agit de la campagne 2023-2024, une campagne sèche après plusieurs années de sécheresse consécutives, où les agriculteurs ont enregistré des pertes et se sont endettés ; ensuite la campagne 2024-2025 qui a été relativement bonne en termes de précipitations.

L’étude a montré que certains agriculteurs, notamment ceux en mode pluvial, n’ont réalisé aucun bénéfice sur la moyenne des deux campagnes.

Selon Ben Nasr, « chaque année, deux à trois mois avant le début de la récolte des olives, une campagne massive se déploie sur les réseaux sociaux et dans les médias pour brader le prix de l’huile d’olive tunisienne. Ces campagnes portent préjudice aux petits agriculteurs, qui patientent des années pour obtenir une bonne récolte ».

Rappelant que 85 % des superficies oléicoles en Tunisie sont cultivées en mode pluvial et que la majorité de ces exploitations pluviales, ainsi qu’une partie des oléicultures irriguées, sont de petite taille et relèvent d’une agriculture familiale, l’expert a considéré que la compression des prix de l’huile d’olive tunisienne aurait un impact négatif sur le bien-être des agriculteurs et de leurs familles, sur l’économie nationale ainsi que sur l’attractivité de cette filière pour les jeunes.

Le rôle régulateur de l’Etat

Pour une régulation des prix, l’expert a proposé deux scénarios. Le premier scénario suppose une intervention de l’Etat. Ce dernier pourrait vendre à un prix subventionné, l’huile d’olive produite par l’Office des terres domaniales, aux consommateurs tunisiens, cette huile étant produite avec l’argent du contribuable.

Parallèlement, il fixerait les prix à l’exportation en s’alignant sur les cours mondiaux, tout en garantissant une marge bénéficiaire aux exportateurs. Cette approche assurerait une plus grande transparence et un équilibre entre les intérêts des producteurs et ceux des exportateurs, l’État jouant le rôle d’arbitre.

Le deuxième scénario consiste à s’inspirer de certains modèles internationaux de commercialisation de produits agricoles. « Un exemple intéressant est celui de l’Arabie saoudite, où le Centre saoudien des palmiers et des dattes achète chaque année, les dattes des petits producteurs saoudiens à des prix préférentiels et se charge ensuite de leur commercialisation. Ce modèle pourrait inspirer la Tunisie, notamment l’Office national de l’huile (ONH) pour l’huile d’olive et en ce qui concerne les dattes, le groupement interprofessionnel des dattes ».

Pour conclure, Ben Nasr a mis l’accent sur l’urgence de repenser la gouvernance agricole afin de protéger les petits producteurs, préserver la filière oléicole et garantir sa pérennité face aux défis économiques et climatiques.

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Huile d’olive : la Tunisie, leader bio et géant mondial

Les oliveraies en Tunisie représentent 20 % de la superficie mondiale dédiée à cette culture, a indiqué le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, lors de sa participation à la cérémonie de célébration de la Journée mondiale de l’olivier dans la ville espagnole de Cordoue.

«La Tunisie figure parmi les plus grands producteurs mondiaux d’huile d’olive, avec une moyenne de 240 000 tonnes par an au cours de la dernière décennie», a-t-il ajouté, lors de cet événement célébré le 20 novembre courant, en présence du ministre espagnol de l’Agriculture, de plusieurs ministres des pays membres du Conseil oléicole international, ainsi que du directeur exécutif du Conseil et des représentants de divers États et d’organisations internationales.

Selon le ministre, la Tunisie occupe la première place mondiale dans la production d’huile d’olive biologique et le troisième rang mondial pour ce qui est des exportations d’huile d’olive, avec une moyenne d’environ 200 000 tonnes par an.

« Ce secteur assure près de 50 % des recettes des exportations agroalimentaires, ce qui reflète son rôle stratégique dans l’économie nationale », a-t-il déclaré.

“La Tunisie œuvre à renforcer la qualité de l’huile d’olive destinée à l’exportation”, a assuré Ben Cheikh,, précisant que “l’huile d’olive vierge extra représente 80 % des quantités exportées”. Il a, également, souligné que l’huile d’olive tunisienne a remporté de nombreux prix internationaux, dont les distinctions prestigieuses du concours mondial “Mario Solinas” organisé par le Conseil oléicole international.

Le ministre a appelé les différents acteurs du secteur à intensifier leurs efforts pour valoriser les atouts de l’huile d’olive et ses bienfaits pour la santé, et renforcer la sensibilisation des consommateurs sur les marchés mondiaux.

Il a réaffirmé l’importance de préserver l’olivier en tant que choix agricole durable et symbole de paix, de résilience et de bénédiction. Et de rappeler que la Tunisie avait été parmi les pays ayant proposé, en 2019, de décréter une Journée mondiale de l’olivier au sein de l’UNESCO, en reconnaissance de la valeur symbolique de cet arbre et de son importance dans la promotion de la paix et de la solidarité entre les peuples.

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Kef : Le festival international “El Helga” célèbre l’huile d’olive et les traditions d’Ellès

Les activités de la nouvelle édition du festival international “El Helga” dédié à l’huile d’olive ont démarré, vendredi, dans la localité d’Ellès relevant de la délégation de Sers (gouvernorat du Kef), une région réputée pour ses oliveraies séculaires.

Cette édition se présente sous un format renouvelé tout en conservant son esprit originel, étroitement lié aux usages transmis de génération en génération, a indiqué, le directeur du festival Mouadh Harbaoui.

L’événement constitue un rendez-vous annuel majeur, ponctué de conférences scientifiques consacrées aux propriétés nutritionnelles et économiques de l’huile d’olive, de démonstrations équestres et de stands de dégustation et de vente de l’huile locale.

Le programme du festival, qui se poursuit jusqu’au 23 novembre en concomitance avec la campagne de récolte des olives, prévoit une série de rencontres scientifiques et économiques, des expositions d’artisanat et de produits du terroir mettant en valeur le patrimoine local, ainsi que des interventions techniques sur l’entretien des oliveraies, l’analyse des sols et la valorisation de l’huile d’olive.

Des spectacles équestres, des animations folkloriques et des soirées artistiques traditionnelles sont également programmés, en plus d’une caravane de santé organisée par la direction régionale de la santé et l’hôpital local de Sers.

La localité d’Ellès se distingue par la richesse de ses variétés d’oliviers, la qualité exceptionnelle de son huile, et par l’engagement de ses habitants à préserver les huileries traditionnelles ainsi que les méthodes ancestrales de transformation. »

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Tunisie | Découvertes archéologiques à Kasserine

L’Université Ca’ Foscari (Italie) codirige une mission archéologique internationale dans la région de Kasserine, dans le centre-ouest de la Tunisie. Les fouilles sont menées sur le site de l’ancienne cité romaine de Cillium, à la frontière avec l’Algérie actuelle. Elles se concentrent sur deux anciennes oliveraies situées au cœur du massif du Jebel Semmama.

Les archéologiques ont mis au jour d’impressionnantes structures liées à la production d’huile, notamment deux «torcularia», dont l’une a été identifiée comme le deuxième plus grand moulin à huile romain de tout l’Empire.

La Tunisie était le principal fournisseur d’huile de Rome et servait de point de rencontre et d’échanges commerciaux entre les autorités romaines, les colons établis et les communautés locales.

L’étude des sites révèle des structures qui étaient en activité entre le IIIe et le VIe siècle apr. J.-C. Parmi elles figure Henchir el Begar, l’ancien Saltus Beguensis, qui appartenait au vir clarissimus Lucillius Africanus au IIe siècle apr. J.-C.

S’étendant sur environ 33 hectares, le site est divisé en deux secteurs principaux équipés de pressoirs à olives, d’un bassin de collecte d’eau et de plusieurs citernes. Le premier secteur abrite le plus grand et le plus impressionnant pressoir à olives romain de Tunisie, le deuxième de tout l’Empire romain.

De récentes études géoradar ont également mis en évidence un réseau dense de structures résidentielles et de routes, témoignant d’une organisation complexe et élaborée de l’espace rural.

«Cette mission offre une perspective inédite sur l’organisation agricole et socio-économique des régions frontalières de l’Afrique romaine», a souligné Luigi Sperti, directeur adjoint du département d’études humanistes et directeur du Cesav (Centre d’études archéologiques de Venise) à Ca’ Foscari. Et d’ajouter : «L’huile d’olive était un produit essentiel au quotidien des Romains de l’Antiquité, qui l’utilisaient non seulement comme condiment en cuisine, mais aussi pour les soins personnels, le sport et la médecine, et même – si elle était de mauvaise qualité – comme combustible. Mettre en lumière la production, la commercialisation et le transport de ce produit à une telle échelle représente une occasion exceptionnelle de conjuguer recherche, promotion et développement économique, confirmant ainsi l’importance de l’archéologie comme domaine d’excellence pour notre université.»

I. B. (avec Ansamed).

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Wine Vision by Open Balkan : la Tunisie met en avant son terroir

La Tunisie participera à la quatrième édition du salon international « Wine Vision by Open Balkan », du 22 au 25 novembre à Belgrade, a annoncé l’Ambassade de Tunisie dans un communiqué publié sur sa page Facebook.

Cet événement d’envergure rassemble des producteurs, des professionnels du secteur et des institutions des Balkans occidentaux et au-delà, offrant une plateforme stratégique pour renforcer la coopération internationale et développer des opportunités commerciales dans les domaines du vin, de la nourriture et du tourisme.

Le stand tunisien, animé par le Groupe Interprofessionnel Fruit (GiFruits) en tant que principal exposant, mettra en lumière l’excellence et la diversité de la production viticole tunisienne, héritée de plus de deux millénaires d’histoire, depuis les Phéniciens et les Carthaginois jusqu’aux Romains et Byzantins. Deux des vignobles les plus prestigieux du pays y seront également représentés, aux côtés d’autres produits phares tels que l’huile d’olive, emblème de l’agriculture et de la gastronomie tunisiennes.

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Huile d’olive : La Tunisie officialise une récolte record de 500 000 tonnes pour 2025-2026

La Tunisie s’attend à une production exceptionnelle d’huile d’olive lors de la campagne 2025-2026. La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a annoncé ce lundi que la récolte devrait atteindre 500 000 tonnes, soit une hausse de 47 % par rapport à la saison précédente.

Selon la ministre, 300 000 tonnes de cette production devraient être destinées à l’exportation, confirmant l’importance du secteur dans les recettes en devises du pays.

Une stratégie centrée sur l’huile d’olive conditionnée

L’annonce a été faite à l’issue de la réunion du Conseil national de l’huile d’olive conditionnée, tenue au ministère. La ministre a rappelé que la Tunisie a réalisé une progression notable dans ce segment :

  • 1 300 tonnes exportées en 2006-2007,
  • 42 200 tonnes en 2024-2025.

Le gouvernement entend poursuivre cet effort en renforçant la présence de l’huile d’olive conditionnée sur les marchés étrangers, notamment en Asie, en Amérique latine, en Russie et dans les pays du Golfe.

Programmes 2025 et 2026 validés

Le Conseil a suivi l’avancement du programme promotionnel national pour 2025 et validé le programme 2026 destiné à élargir la visibilité de l’huile d’olive tunisienne. Les ministères des Affaires étrangères, du Commerce et de l’Agriculture seront associés à cette stratégie pour appuyer la présence du produit tunisien sur les marchés cibles.

Le ministère a également présenté le programme d’appui aux start-up actives dans l’exportation de l’huile d’olive conditionnée. Ce dispositif permettra aux nouveaux opérateurs de développer leurs capacités, d’obtenir les certifications nécessaires et de renforcer leurs actions de marketing et de prospection.

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Tunisie : lancement de la vente de l’huile d’olive 2025 aux nouveaux prix officiels

Tunisie : lancement de la vente de l’huile d’olive 2025 aux nouveaux prix officiels

Le diwan national de l’huile d’olive a annoncé le lancement de la vente de l’huile d’olive tunisienne conditionnée pour la campagne 2025, aux nouveaux prix officiels fixés entre 12 et 14 dinars le litre. Le directeur général de l’institution, Ammar Ben Amor, a souligné que la saison s’annonce prometteuse et que toutes les dispositions ont […]

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Jordanie : production d’huile d’olive au plus bas et envolée historique des prix en 2025

Jordanie : production d’huile d’olive au plus bas et envolée historique des prix en 2025

La Jordanie fait face en 2025 à l’une des pires crises oléicoles de son histoire récente, avec une production d’huile d’olive en chute libre sous l’effet conjugué de la sécheresse, de la rareté des pluies et des vagues de chaleur inédites. Les estimations annoncent à peine 18 000 à 20 000 tonnes, soit presque la […]

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L’or vert de Tunisie en Belgique | Promotion de l’huile d’olive d’exception

Dans le cadre du Mois culturel tunisien en Belgique, l’Ambassade de Tunisie à Bruxelles a décidé de mettre à l’honneur l’un des trésors nationaux : l’huile d’olive.

Cet événement, dédié à la promotion et à la dégustation de plusieurs variétés d’huile, a réuni un public ciblé, composé de membres de la communauté diplomatique et de cheffes cuisinières, en vue de mettre en lumière le savoir-faire ancestral des producteurs tunisiens et souligner la qualité exceptionnelle de l’huile d’olive tunisienne, se réjouit l’ambassade.

Une qualité désormais reconnue et primée dans les concours internationaux les plus prestigieux pour sa richesse aromatique unique et ses nombreux bienfaits nutritionnels.

Les participants ont assisté à un exposé détaillé, véritable voyage informatif à travers les oliveraies tunisiennes et ont pu découvrir les différentes variétés d’huiles issues de diverses régions, comprenant leurs spécificités aromatiques et leurs profils de goût.

Les méthodes de production qui garantissent l’excellence du produit, allant des techniques de cueillette, au processus essentiel de la pression à froid, ainsi que les divers usages culinaires de ces huiles d’exception ont également été présentées, mettant ainsi en avant l’engagement et la passion des producteurs tunisiens pour la qualité.

L’événement, organisé en collaboration avec Khaoula Hamouda, entrepreneuse tuniso-belge spécialisée dans la valorisation des produits du terroir tunisien, a confirme une fois de plus le rôle et la valeur de l’huile d’olive tunisienne.

Y. N.

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Huile d’olive : Prix, quantité et procédures pour les petits producteurs

Huile d’olive : Prix, quantité et procédures pour les petits producteurs

Les centres régionaux relevant de l’Office National de l’Huile commenceront à recevoir l’huile d’olive des petits producteurs à partir du lundi 17 novembre 2025, dans le cadre de la mise en œuvre de la décision relative à l’intervention de l’Office pour l’achat de l’huile d’olive de la production pour la saison 2025/2026. L’Office a indiqué, […]

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Tunisie : Une récolte record en huile d’olive, dattes et agrumes !

Le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, a déclaré, lors de la conférence régionale du cinquième district consacrée à la promotion des dattes et de l’huile d’olive, tenue ce matin à Douz (gouvernorat de Kébili), que la Tunisie a réalisé cette année une récolte record en huile d’olive, dattes et agrumes. Il a souligné la nécessité de mobiliser tous les efforts pour réussir les opérations de stockage et de commercialisation de ces produits stratégiques.

Le ministre a mis en avant l’importance de renforcer la promotion locale des dattes et de l’huile d’olive, deux produits à forte valeur économique et sociale, mais aussi des symboles du patrimoine agricole tunisien largement reconnus à l’international.

Le directeur régional du Groupement interprofessionnel des dattes à Kébili, Ayyad Ben Hamed, a annoncé que la production nationale de dattes a atteint environ 400 000 tonnes cette saison, avec une stabilité des exportations malgré l’élargissement des débouchés à de nouveaux marchés.

Il a indiqué que la commission de commercialisation et de promotion du groupement a soumis plusieurs propositions, notamment la mise en place de mesures facilitant le transport des dattes depuis les zones de production, ainsi que leur stockage pour une durée maximale de dix mois afin de préserver la qualité de la récolte exceptionnelle. D’autres recommandations portent sur le renforcement des campagnes de promotion, le soutien financier aux exportateurs, la mise à jour du décret relatif à l’appui du stockage pour les petits agriculteurs, ainsi que la vente de dattes à prix préférentiel via les coopératives des agents de l’État et des entreprises publiques afin de stimuler la consommation locale.

Il a également évoqué la possibilité d’accorder des compensations aux exportateurs tunisiens vers le marché américain, en raison des droits de douane supplémentaires imposés sur certains produits tunisiens.

Une stratégie nationale d’exportation plus dynamique

Pour sa part, Mourad Ben Hussein, président-directeur général du Centre de promotion des exportations (CEPEX), a souligné que cette rencontre vise à soutenir les entreprises exportatrices et à adapter les stratégies de promotion aux évolutions des marchés mondiaux.

Il a mis en avant les interventions du Fonds de promotion des exportations et les aides financières accordées aux exportateurs, tout en rappelant le rôle du CEPEX dans l’appui à la participation tunisienne aux foires internationales, l’organisation de missions économiques et l’accueil d’importateurs étrangers.

Lire aussi : Tunisie : Vers une récolte exceptionnelle d’huile d’olive

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Tunisie : Recettes en berne pour l’huile d’olive malgré un bond des exportations

Selon l’ONAGRI, la Tunisie a exporté plus de 268 000 tonnes d’huile d’olive à fin septembre 2025, soit une hausse de plus de 40%. Pourtant, les recettes chutent de 28,4% sous l’effet d’un effondrement des prix mondiaux.

L’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI) a annoncé, mardi 28 octobre, que les recettes des exportations d’huile d’olive tunisienne ont atteint 3 599,1 millions de dinars depuis le début de la campagne 2024/2025 (novembre 2024 à septembre 2025).

Ce montant marque une chute de 28,4 % par rapport à la même période de la campagne précédente. Une baisse qui contraste avec la forte hausse des volumes exportés, en progression de 41,3 % sur un an, atteignant 268 600 tonnes.

L’huile conditionnée en légère progression

Cette contre-performance financière est due à la chute du prix moyen de l’huile d’olive, en recul de 46,2 % en septembre 2025 par rapport à l’an dernier, avec des prix variant de 9,28 à 17,9 dinars le kilo, selon les catégories.

L’huile d’olive conditionnée représente 15,1 % des volumes exportés et 21,4 % des recettes totales, contre 13,9 % un an plus tôt.

La majorité reste exportée en vrac (84,9 %), tandis que l’huile extra vierge constitue 77,7 % du volume global.

L’Europe domine toujours le marché

Le marché européen absorbe 58 % des exportations tunisiennes, loin devant l’Amérique du Nord (26,3 %) et l’Afrique (9,4 %). Les principaux importateurs demeurent l’Espagne (26,7 %), l’Italie (26,4 %) et les États-Unis (19,3 %).

La Tunisie a exporté 50 900 tonnes d’huile d’olive biologique à fin septembre, générant 714 millions de dinars de recettes. Cependant, seule 6,3 % de cette quantité est conditionnée.

Le prix moyen du kilo d’huile bio s’établit à 14,02 dinars, variant entre 13,81 D/kg pour le vrac et 17,06 D/kg pour le conditionné. Les principaux acheteurs sont l’Italie (51,1 %), l’Espagne (20,8 %) et les États-Unis (17 %).

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Campagne oléicole 2025-2026 : Le gouvernement met les bouchées doubles

La réussite de la campagne oléicole 2025-2026 a été au centre d’un Conseil ministériel restreint, samedi au Palais du gouvernement à la Kasbah, présidé par la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzeri. Face aux enjeux stratégiques de cette filière historique, le gouvernement a présenté un plan complet visant à soutenir les producteurs, sécuriser les stocks et dynamiser les exportations.

Priorité aux petits exploitants et mobilisation de la main-d’œuvre

Le Conseil a insisté sur la nécessité de mettre les petits producteurs au cœur de la campagne, en leur permettant de bénéficier de subventions de l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA) pour l’acquisition d’équipements de récolte. La mobilisation de la main-d’œuvre est également jugée cruciale pour assurer un déroulement efficace et sans heurts de la récolte.

Stockage et soutien financier

Pour sécuriser la production, l’Office national de l’huile (ONH) est chargé de mettre en œuvre un programme de stockage de 100 à 150 mille tonnes d’huile, avec prime et subventions supplémentaires pour les agriculteurs.

Sur le plan bancaire, la Banque centrale de Tunisie interviendra pour restructurer les dettes des huileries en difficulté, tandis que banques publiques et privées accompagneront les producteurs tout au long de la chaîne, de la récolte à l’exportation.

Expansion à l’international

Le gouvernement veut également stimuler la consommation intérieure, en réduisant les marges appliquées dans les grandes surfaces et en encourageant la commercialisation d’huile conditionnée à prix abordable.

Côté export, la Tunisie mise sur l’augmentation des volumes vers ses marchés traditionnels, mais également sur une diversification vers l’Amérique latine et l’Asie, avec une stratégie de communication et de promotion ambitieuse pour conquérir de nouveaux clients.

Le Conseil a décidé de lancer une étude stratégique sur la filière oléicole, couvrant production, financement, valorisation et exportation, ainsi qu’un plan de restructuration de l’ONH, afin de garantir une meilleure gouvernance et renforcer le positionnement international de l’huile tunisienne.

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Tunisie : Vers une récolte d’olives prometteuse

La Tunisie s’attend à une récolte d’olives meilleure que celle de la saison écoulée, à condition que l’automne soit pluvieux. C’est ce qu’a affirmé Mohamed Nasraoui, secrétaire général de la Fédération nationale des producteurs d’olives relevant de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), ce lundi 6 octobre 2025.

Selon lui, les pluies d’automne sont déterminantes pour fixer les estimations finales de la production. Il a ajouté que l’organisation agricole a pris part à plusieurs réunions avec le ministère de l’Agriculture et a formulé diverses recommandations en vue de la prochaine campagne. Ces propositions portent notamment sur le financement de la récolte, le stockage de l’huile et l’intervention de l’Office national de l’huile (ONH), qui joue un rôle central dans la régulation du marché.

Concernant la capacité de stockage, Nasraoui a assuré qu’elle ne pose pas de problème. La Tunisie dispose, selon lui, d’une capacité de plus de 400 000 tonnes d’huile d’olive, dont 100 000 tonnes gérées par l’ONH. Il a toutefois souligné la nécessité d’un financement adéquat pour le stockage, aussi bien pour les huileries que pour les exportateurs. « Le producteur est prêt, la récolte est là, il faut désormais assurer le financement du stockage », a-t-il déclaré.

L’UTAP plaide pour que les subventions au stockage couvrent au moins le coût des intérêts bancaires mensuels afin de soutenir la filière.

Sur le plan des exportations, la Tunisie a expédié 252 000 tonnes d’huile d’olive jusqu’à fin août dernier. Les difficultés apparaissent généralement durant la période de pic de récolte, entre mi-décembre et fin janvier. « Si nous parvenons à réguler l’offre pendant cette période, nous pourrons écouler notre huile sans difficultés », a expliqué Nasraoui.

Le responsable a également mis en avant les progrès réalisés dans la valorisation de l’huile d’olive conditionnée. Plus de 30 000 tonnes d’huile tunisienne ont été exportées en bouteilles la saison dernière, un record historique. Il espère que la prochaine campagne permettra d’augmenter encore ces volumes.

Lire aussi : Tunisie – Huile d’olive : Hausse des volumes exportés malgré la chute des recettes

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Tunisie : Transformer les déchets de l’huile d’olive en opportunités vertes

La Tunisie, leader mondial de l’huile d’olive biologique, participe à un grand projet international qui transforme les déchets issus de la production d’huile en nouvelles ressources utiles. Ce programme, baptisé OLIWA et financé par l’Union européenne, réunit six pays méditerranéens et 25 partenaires, sous la coordination de l’université de Turin.

Quand les déchets deviennent des solutions

Chaque année, la trituration des olives génère des centaines de milliers de tonnes de margines, un effluent dont la charge polluante (DCO) est 100 à 200 fois supérieure à celle des eaux usées domestiques, menaçant les sols et les cours d’eau. Le projet OLIWA vise à renverser cette contrainte en valorisant ces résidus pour l’agriculture, l’énergie et l’industrie.

Parmi les innovations envisagées :

  • nourrir des insectes avec les margines pour produire de la farine destinée à l’élevage ;
  • extraire des composants pour fabriquer des emballages biodégradables ;
  • produire du biogaz en combinant margines et autres déchets agricoles ;
  • créer des additifs naturels pour l’alimentation humaine et animale ;
  • exploiter les polyphénols contenus dans les margines pour des applications dans l’alimentation et la cosmétique, ouvrant un marché à haute valeur ajoutée.

Des bénéfices concrets pour l’agriculture

Des études régionales montrent que l’épandage contrôlé des margines peut augmenter la production d’olives de 35 à 70 % dans les oliveraies non irriguées, soulignant le potentiel agronomique de ce « déchet » transformé en ressource.

Une opportunité stratégique pour la Tunisie

Avec une production annuelle de 220 000 tonnes d’huile d’olive et des exportations générant plus de 350 millions de dollars, la Tunisie renforce sa compétitivité mondiale. La participation au projet OLIWA permet de réduire la pollution, créer de nouvelles filières d’emplois verts, et valoriser un produit-phare de l’agriculture tunisienne.

Au-delà de l’économie et de l’agriculture, OLIWA illustre comment la Tunisie peut devenir un acteur clé de l’innovation durable en Méditerranée, transformant un défi environnemental majeur en opportunités économiques et écologiques tangibles.

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Tunisie : L’excédent commercial alimentaire plonge, l’huile d’olive en première ligne

La balance commerciale alimentaire tunisienne a enregistré un excédent de 683,2 millions de dinars à fin août 2025, contre 1605,6 MD à la même période en 2024, selon l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI). Le taux de couverture a ainsi reculé à 115,7% contre 135,5% l’an dernier, signalant un déséquilibre croissant entre exportations et importations.

Des exportations en forte baisse

Les exportations alimentaires ont chuté de 18% en valeur, pénalisées principalement par l’huile d’olive (-29,2%), les dattes (-12%) et les produits de la pêche (-4,1%). Le prix moyen à l’exportation de l’huile d’olive a fortement baissé, à 12,83 DT/kg, soit une diminution de 52,3% par rapport à 2024, illustrant la vulnérabilité de ce produit phare de l’agriculture tunisienne.

À l’inverse, certains produits connaissent une hausse des prix : les produits de la pêche (+5,1%), les dattes (+2,6%), les tomates (+13,4%) et les agrumes (+24,9%), renforçant l’hétérogénéité des performances à l’export.

Les importations alimentaires ont reculé de 3,9%, principalement grâce à la baisse des achats de céréales (-19,8%) et de sucre (-45,1%). Cependant, certaines matières premières ont vu leurs prix augmenter, comme l’orge (+6,5%), le maïs (+9,7%), les huiles végétales (+15,7%) et le lait et dérivés (+13,1%). Ces fluctuations compliquent la gestion des coûts pour les industriels et accentuent la pression sur la balance commerciale.

Une balance commerciale sous tension

L’évolution de la balance alimentaire traduit un déséquilibre entre production, prix et demande internationale, avec un excédent en forte baisse qui alerte sur la dépendance de la Tunisie à ses exportations phares comme l’huile d’olive et les dattes.

La situation souligne également l’importance de diversifier les marchés et d’améliorer la valeur ajoutée des produits agricoles pour stabiliser les recettes d’exportation.

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