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Le portefeuille-titres des banques résidentes pèse 33 968 Mtnd

Alors que la structure du PNB du secteur bancaire a bien évolué au cours des dernières années, avec une plus grande contribution des salles de marchés (30,5% en 2024), il est crucial d’observer l’évolution des placements des banques.

Les chiffres montrent que le portefeuille-titres des établissements de crédit résidents ont progressé de 7 450 Mtnd en 2024 à 33 968 Mtnd, un record absolu. Par rapport à l’actif total du secteur, ce gisement pèse 15,8%.

Par classe d’actifs, les titres de propriété ne représentent que 4 627 Mtnd, soit 13,6% des investissements totaux. Les OPCVM sont de 105 Mtnd, offrant une poche de liquidité pour agir rapidement sur le marché.

L’essentiel est investi dans les titres de créance, qui combinent une rentabilité certaine et un risque minimum. Historiquement, le marché a enregistré peu d’incidents de paiement, tous par des émetteurs privés.

Les bons du Trésor et les autres titres émis par l’État (obligations nationales essentiellement) accaparent 26 118 Mtnd, soit 76,9% de l’ensemble du portefeuille. C’est une garantie pour un PNB solide durant les prochaines années, surtout que la majorité est assortie de rendements élevés. Les obligations corporate attirent 558 Mtnd, et les fonds gérés 2 560 Mtnd.

Cette structure pose des interrogations concernant le futur. L’État compte clairement faire moins appel à l’industrie financière dès l’année prochaine et nous nous attendons même à un désendettement sur le marché local. Est-ce que les banques vont prendre davantage de risques dans les actions? Cela est difficile surtout que le marché manque de profondeur et de liquidité des titres.

Elles sont donc théoriquement obligées de basculer à plus de crédits et de financements à l’économie. Mais est-ce qu’elles sont prêtes à prendre ce risque? Est-ce qu’il y a même suffisamment de nouveaux projets bancables? C’est le grand chantier que le secteur doit attaquer avant que la profitabilité soit mise en jeu.

 

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La Banque centrale lance un appel d’offres pour l’acquisition de dattes de la récolte 2025

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a lancé un appel d’offres national pour l’acquisition de colis de dattes de la récolte 2025, précisant que les entreprises intéressées doivent soumissionner pour l’ensemble des deux lots proposés. Le lot n°1 concerne 6 129 colis de dattes « Deglet Nour » branchées extra de 2 kg, emballées et regroupées par trois, tandis que le lot n°2 porte sur 179 colis de dattes « Deglet Nour » branchées extra de 2 kg également emballées.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des marchés publics réguliers de la BCT et vise à encadrer rigoureusement le processus d’acquisition. Les entreprises intéressées peuvent retirer gratuitement le cahier des termes de référence à l’unité des Achats de la BCT, située au 25, rue Hédi Nouira à Tunis, ou en faire la demande par courriel à boc@bct.gov.tn.

Les offres doivent être accompagnées obligatoirement d’échantillons et parvenir à la BCT par voie postale ou être déposées directement au Bureau d’Ordre avant le 22 décembre 2025 à 16h. Seul le cachet du bureau d’ordre fera foi de la date de réception. Toute transmission par d’autres moyens ou remise de main en main est exclue. Les soumissionnaires peuvent retirer ou remplacer leur pli avant la date limite, mais le contenu et le montant de l’offre ne peuvent être modifiés après cette échéance.

L’enveloppe extérieure doit rester anonyme et scellée, excepté la mention de l’appel d’offres, et contenir l’ensemble des documents administratifs requis, notamment le cahier des termes de référence signé, une déclaration sur l’honneur, un extrait du registre national des entreprises et les attestations de sécurité sociale. L’offre technique, en trois exemplaires, doit inclure des informations sur le soumissionnaire et un planning détaillé des livraisons. L’offre financière, également en trois exemplaires, doit suivre strictement le modèle fourni par la BCT et être exprimée en dinars tunisiens.

Les soumissionnaires sont tenus de rester engagés par leurs offres pendant 120 jours à compter de la date limite de réception. Toute irrégularité dans le dépôt, l’anonymat ou le contenu des offres peut entraîner leur rejet.

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L’UBCI, partenaire du global AI Congress Africa 2025

L’UBCI annonce son Partenariat avec le Global AI Congress Africa (GAICA 2025), le plus grand rassemblement africain dédié à l’Intelligence Artificielle, qui se tient du 17 au 19 novembre 2025 à NOVATION CITY à Sousse.

En tant que banque de référence, l’UBCI mise sur l’IA pour renforcer son agilité et son innovation.

GAICA 2025 : L’ÉPICENTRE DE L’IA EN AFRIQUE

Le GAICA 2025 réunit des experts mondiaux de l’IA, des innovateurs africains, des investisseurs et des startups pour développer des solutions IA répondant aux besoins spécifiques du continent.

L’IA, ACCÉLÉRATEUR DE TRANSFORMATION

En soutenant cette initiative majeure, l’UBCI vise à accélérer son adoption de l’Intelligence Artificielle, consolider son positionnement d’acteur financier innovant, et contribuer au rayonnement de la Tunisie dans l’écosystème technologique africain.

L’UBCI soutient également les “Tunisian AI Awards 2025”, organisés en marge du GAICA, confirmant ainsi son engagement durable en faveur de l’innovation et des talents tunisiens dans le domaine de l’IA.

 

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Banques tunisiennes: qui gagne et qui peine à la mi-2025?

Le secteur bancaire tunisien poursuit sa consolidation, soutenu par une meilleure rentabilité des activités d’exploitation, un produit net bancaire en hausse et une maîtrise progressive du coût du risque. Les banques cotées ont renforcé leurs fonds propres et affichent, pour la majorité, une solidité financière accrue malgré un environnement économique encore tendu.

Les résultats semestriels de 2025 confirment cette dynamique positive. Selon les états financiers des banques cotées publiés par L’Économiste Maghrébin – Spécial Finance 2025, la BIAT conserve sa position de leader avec un résultat net de 246,08 millions de dinars, en hausse par rapport aux 219,74 millions enregistrés à fin juin 2024. La Banque nationale agricole (BNA) suit avec 137,3 millions, contre 91,7 millions un an plus tôt, soit une progression de plus de 49%. Amen Bank se classe troisième avec 130,9 millions de dinars, également en hausse par rapport aux 124,6 millions réalisés en juin 2024.

Attijari Bank occupe la quatrième place avec 116,2 millions, enregistrant une légère baisse par rapport à 2024 (120,4 millions). La Banque de Tunisie confirme sa stabilité avec 85 millions de dinars, contre 81,2 millions l’année précédente, soit une hausse de près de 4,7%. En revanche, BH Bank recule à 54,3 millions, contre 77,6 millions un an auparavant.

Parmi les autres établissements, l’UIB affiche une nette progression, passant de 33,3 à 49 millions de dinars, soit une amélioration de 47%. La STB enregistre également une performance positive avec 22,3 millions de dinars, contre 14,4 millions en 2024, tandis que l’UBCI atteint 27,4 millions de dinars, en légère hausse.

À l’opposé, certaines banques connaissent une érosion de leur rentabilité. L’ATB chute à 2,6 millions de dinars, contre 12,4 millions un an plus tôt, tandis que Wifak International Bank reste stable à 2,1 millions. La BTE demeure déficitaire, mais réduit ses pertes à -5,45 millions, après -11,29 millions en 2024.

Dans l’ensemble, les résultats de la mi-2025 traduisent une consolidation de la rentabilité du secteur, portée par la performance des grandes banques et la gestion prudente des risques. Les écarts entre établissements soulignent toutefois la nécessité d’une adaptation continue aux défis du marché, notamment en matière de digitalisation, de financement des PME et de maîtrise des coûts.

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Les paiements électroniques dépassent 27 milliards de dinars en 2024 malgré la baisse du nombre de cartes bancaires

Selon le rapport annuel 2024 sur la supervision bancaire publié par la Banque centrale de Tunisie (BCT), le nombre de cartes bancaires en circulation a reculé à 5,5 millions à fin 2024, contre 7,1 millions en 2023, soit une baisse de 21,4%. Cette diminution s’explique, selon la BCT, par une opération d’assainissement des cartes non actives menée par les banques afin d’améliorer la qualité des données et de mieux cibler les utilisateurs actifs.

Malgré ce recul, l’usage des moyens de paiement électroniques a continué de croître. Le nombre de transactions monétiques a atteint 151,5 millions d’opérations en 2024, contre 138,9 millions en 2023, soit une hausse de près de 9%. En valeur, le volume total des transactions s’est élevé à 26 273 millions de dinars, en progression par rapport aux 23 674 millions enregistrés l’année précédente.

Cette évolution confirme une tendance nette vers la digitalisation des paiements en Tunisie, soutenue par l’expansion des terminaux de retrait et de paiement. Le réseau des distributeurs et guichets automatiques bancaires (DAB/GAB) a continué de s’élargir, atteignant 3 305 unités à fin 2024, contre 3 207 en 2023, soit une hausse moyenne annuelle de 3% sur les cinq dernières années.

Toutefois, l’Association nationale des petites et moyennes entreprises (ANPME) souligne que le coût élevé des cartes bancaires et des opérations bancaires reste un frein important à leur utilisation. Selon l’association, les frais d’émission et de renouvellement peuvent varier entre 20 et 40 dinars, et les commissions sur les retraits et paiements continuent de peser sur les consommateurs, en particulier ceux à revenu limité. L’ANPME estime que ces coûts contribuent à la réduction du nombre de cartes actives, malgré l’essor des paiements numériques.

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Banques islamiques: le produit net bancaire progresse de 12 % malgré la hausse du risque de crédit

En 2024, les banques exerçant des opérations islamiques ont poursuivi leur progression sur le marché tunisien. Leur part de marché en crédits s’est renforcée de 0,8 point pour atteindre 8,2 %, tandis que leur part dans le total actif et les dépôts a légèrement augmenté, respectivement à 7,1 % et 8,2 %.

Leur portefeuille d’emplois d’exploitation a atteint 9 766 millions de dinars tunisiens (MDT), en hausse de 14,6 % par rapport à 2023. Les crédits restent dominés par les opérations de Mourabaha (65,1 %) et les opérations d’Ijara (16,1 %). Les autres postes notables comprennent 146 MDT de créances rattachées aux comptes clients et 698 MDT de titres de placement et de participation. Toutefois, les créances en impayés et rééchelonnées ont fortement augmenté, passant à 1 011 MDT (+361,6 %).

Du côté des ressources, les banques islamiques ont enregistré une progression de 13 % pour atteindre 9 507 MDT, dont 99 % proviennent des dépôts. La structure des dépôts reste stable : 45,4 % pour les comptes d’épargne, 34,2 % pour les comptes à vue et 20,4 % pour les dépôts participatifs.

Le risque de crédit s’est toutefois aggravé. Les créances classées ont augmenté de 30,8 % pour atteindre 754 MDT, représentant 6,7 % des engagements totaux contre 5,8 % en 2023. Le taux de provisionnement a légèrement diminué à 37,5 %.

La rentabilité a été contrastée. Le produit net bancaire (PNB) a progressé de 12 %, soutenu par la marge de profit qui représente plus de 70 % du PNB. Les charges opératoires ont augmenté de 11,2%, entraînant un coefficient d’exploitation légèrement meilleur à 53,4 %. Cependant, le résultat net a reculé de 10,6 % à 125 MDT, et les indicateurs de rentabilité (ROA à 1,1 % et ROE à 11,2 %) ont connu une légère détérioration.

Enfin, les ratios de solvabilité restent satisfaisants, offrant aux trois banques islamiques des marges confortables pour poursuivre le développement de leurs activités.

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Le PNB du secteur bancaire a atteint 8 022 millions de dinars en 2024

Le total des actifs des banques résidentes ont atteint 156,6 milliards de dinars en 2024, en hausse par rapport à 144,3 milliards en 2023, c’est ce qui révèle le rapport annuel 2024 de la Banque centrale de Tunisie (BCT). En fait, la part des crédits dans le total des actifs continue toutefois de reculer, passant à 65 %, au profit du portefeuille-titres qui représente désormais 20,1 %. Les bons du Trésor y occupent une place croissante, à 10,9 % des actifs, traduisant une exposition accrue du secteur bancaire au financement de l’État.

Les crédits à la clientèle ont augmenté de 3,2 %, atteignant 109,9 milliards de dinars, une progression modérée tirée par les entreprises publiques (+13,1 %). Les dépôts de la clientèle s’établissent à 68,5 % du passif, avec une prépondérance des dépôts en dinars (57,8 %).

Le produit net bancaire (PNB) du secteur a progressé de 5,5 % pour atteindre 8 milliards de dinars, soutenu par la hausse des revenus des portefeuilles d’investissement (+31 %). Le ratio de solvabilité s’est légèrement renforcé à 14,4 %, tandis que le ratio Tier 1 s’est établi à 11,7 %, dépassant les exigences minimales internationales.

Les banques islamiques, qui représentent désormais 8,2 % des crédits du système, poursuivent leur expansion, avec une croissance de 14,6 % de leurs emplois d’exploitation. En revanche, les établissements de paiement affichent encore des pertes cumulées de 17,3 millions de dinars, malgré une forte progression du nombre de comptes et de transactions.

Enfin, les établissements de leasing ont maintenu une bonne santé financière, avec un ratio de solvabilité de 16,1 %, tandis que le secteur du factoring a enregistré un résultat net de 11 millions de dinars, en hausse de 9 %.

La BCT conclut ce chapitre en soulignant la nécessité de poursuivre la diversification des sources de financement et de renforcer la gouvernance et la transparence au sein du système bancaire, tout en accompagnant la transition vers une finance plus durable.

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La BCT dévoile son rapport 2024 et met l’accent sur la stabilité du système bancaire

La Banque centrale de Tunisie (BCT) vient de présenter, le 6 novembre 2025, la 14e édition de son rapport annuel sur la supervision bancaire relatif à l’exercice 2024. Ce document dresse un état des lieux complet de la réglementation et de la surveillance du secteur bancaire, tout en précisant les orientations futures de l’institution en matière de régulation et de stabilité financière.

Selon la BCT, le secteur bancaire tunisien a maintenu sa résilience malgré un environnement économique national et international difficile. Les banques ont poursuivi leurs efforts pour soutenir l’économie, financer les entreprises publiques et mobiliser l’épargne, tout en renforçant leurs ratios de solvabilité et de liquidité. Ces progrès sont attribués aux mesures prudentielles proactives de la Banque centrale, notamment en matière de distribution des dividendes, de provisionnement du risque latent et de gouvernance interne.

La Banque centrale souligne qu’elle demeure pleinement mobilisée pour renforcer la stabilité du système financier. Elle prévoit de poursuivre la mise en œuvre de politiques préventives et de parachever l’alignement du cadre réglementaire tunisien avec les standards internationaux.

En parallèle, la BCT compte intégrer la dimension environnementale et sociale dans la gouvernance des risques et les politiques de financement. Cette approche s’inscrit dans la tendance mondiale vers une finance plus durable et responsable.

Enfin, la BCT a réaffirmé son engagement à lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, en consolidant les dispositifs de conformité et de transparence du système bancaire. Cet engagement vise à préserver la confiance des partenaires nationaux et internationaux et à renforcer la crédibilité du secteur financier tunisien.

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La BIAT en quête de 150 Mtnd sur le marché obligataire

La BIAT a annoncé l’émission d’un second emprunt obligataire subordonné, sans recours à l’appel public à l’épargne, BIAT subordonné 2025-2. Le conseil d’administration dispose d’une autorisation accordée par l’Assemblée générale ordinaire des actionnaires du 28 avril 2023, lui permettant d’émettre jusqu’à 800 Mtnd d’emprunts obligataires sur une période de 3 ans. Il s’agit de la seconde opération cette année, la première lui a permis de mobiliser 150 Mtnd.  

L’émission actuelle porte sur 100 Mtnd, susceptible d’être portée à un maximum de 150 Mtnd. 

Quatre catégories sont proposées aux actionnaires, avec la même valeur nominale de 100 Tnd:

-Catégorie A: durée 5 ans, amortissement annuel constant au taux de 9,40% ou variable de TMM + 2,15%,

– Catégorie B: durée 5 ans, remboursement in fine, au taux fixe de 9,50% ou variable de TMM+2,25%,

– Catégorie C: durée 7 ans, dont deux années de grâce, amortissement annuel constant à partir de la 3e année au taux fixe de 9,55% ou variable de TMM + 2,30%,

– Catégorie D: durée 7 ans, amortissement in fine au taux fixe de 9,80% ou variable de TMM +2,35%.

Les conditions sont identiques à la première sortie puisque, depuis, le taux directeur n’a pas bougé. Les souscriptions à cet emprunt vont démarrer le 10 novembre 2025 auprès des guichets de la banque et seront clôturées, au plus tard, le 28/11/2025. Elles peuvent être clôturées sans préavis dès que le montant maximum de l’émission est intégralement souscrit. En cas de placement d’un montant inférieur à 150 Mtnd à la date de clôture de la période de souscription, les souscriptions seront prorogées jusqu’au 12/12/2025, avec maintien de la date unique de jouissance en intérêts. Passé ce délai, le montant de l’émission correspondra à celui effectivement collecté par la banque. 

L’opération vise à améliorer les ratios réglementaires et renforcer les fonds propres de la banque, de quoi poursuivre sereinement sa croissance. L’opération sera, à notre avis, clôturée avec succès et bien avant le premier deadline. Nous sommes en train de parler du leader incontestable du secteur et de l’une des meilleures signatures sur le marché de la dette en Tunisie.

 

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La BCT fixe un taux d’intérêt préférentiel pour les prêts aux sociétés communautaires

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a annoncé, à travers la circulaire n°2025-14, la fixation d’un taux d’intérêt préférentiel pour les prêts accordés par les banques sur leurs ressources propres au profit des sociétés communautaires. Ces taux ne devront pas dépasser le taux du marché monétaire majoré d’une marge bénéficiaire maximale de 1%.

Cette décision, prise par le gouverneur de la BCT, s’inscrit dans le cadre de l’application du décret-loi n°2022-15 du 20 mars 2022 relatif aux sociétés communautaires, tel que modifié par le décret-loi n°2025-3 du 2 octobre 2025. L’objectif est d’encourager le financement de ces structures économiques à vocation sociale et solidaire, en leur facilitant l’accès au crédit à des conditions plus avantageuses.

La circulaire précise que ces prêts concernent uniquement les financements octroyés sur les ressources propres des banques et non sur les lignes de refinancement de la Banque centrale. Elle s’appuie également sur l’avis favorable du comité de contrôle de la conformité, rendu le 3 novembre 2025 conformément à l’article 42 de la loi n°2016-35 relative au statut de la BCT.

Entrant en vigueur dès sa publication, cette mesure marque une nouvelle étape dans le soutien de la BCT à l’économie communautaire, un secteur en pleine expansion en Tunisie. Elle vise à renforcer la participation des banques dans le développement régional et la promotion de modèles économiques inclusifs.

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ANPME: les frais bancaires étouffent les petites entreprises tunisiennes

L’Association nationale des petites et moyennes entreprises (ANPME) a tiré la sonnette d’alarme sur la hausse continue du coût des services bancaires en Tunisie, un facteur qui, selon elle, limite sérieusement la compétitivité des institutions économiques et fragilise particulièrement les petites et moyennes entreprises (PME).

L’association souligne dans son communiqué, publié aujourd’hui 3 novembre, que la structure actuelle des frais et commissions bancaires pèse lourdement sur le tissu productif, pourtant considéré comme le moteur principal de la croissance et de l’emploi dans le pays. Malgré l’importance du secteur bancaire dans le financement de l’économie réelle, la multiplication des charges — souvent peu transparentes — rend difficile la gestion financière des entreprises et alourdit les coûts de production.

Les données publiées par l’ANPME révèlent qu’un compte bancaire coûte en moyenne près de 996 dinars par an, auxquels s’ajoutent les frais liés aux cartes (30 à 120 dinars) et aux chéquiers (5 à 15 dinars). Les commissions sur transferts atteignent 0,5% pour les opérations internes et jusqu’à 1,25% pour les transferts internationaux, tandis que les retraits interbancaires sont facturés jusqu’à 3 dinars par opération. À cela s’ajoutent des frais administratifs de 10 à 25 dinars par service et des coûts de financement avoisinant 11 à 14% par an, compte tenu du taux directeur (TMM) et des marges de risque appliquées.

Absence de grille tarifaire unifiée

L’association met en garde contre les effets de ce système fragmenté: l’absence de grille tarifaire unifiée favorise des écarts importants d’un établissement à l’autre et crée une inégalité d’accès aux services financiers, en particulier pour les entrepreneurs et artisans. Ce déséquilibre pousse également certains acteurs économiques à se tourner vers l’économie informelle, jugée moins contraignante sur le plan financier.

Les PME, qui représentent plus de 90% du tissu économique tunisien, sont les premières à en subir les conséquences. Le manque de transparence dans la présentation des tarifs, les garanties élevées exigées par les banques et la réduction de la liquidité opérationnelle réduisent leurs chances d’investissement et d’expansion.

Pour remédier à cette situation, l’ANPME propose un ensemble de réformes structurelles, notamment:

  • l’unification de la méthode de tarification bancaire et la publication de comparatifs officiels;
  • la stimulation de la concurrence entre les banques afin de réduire les commissions;
  • la mise en place de mécanismes de financement dédiés aux PME à taux préférentiels;
  • le soutien à l’innovation financière et à la transition vers la fintech pour alléger les coûts;
  • et, enfin, le développement d’alternatives de financement, telles que la finance islamique, le capital-risque et les banques de développement.

Selon l’ANPME, la maîtrise du coût bancaire est devenue un enjeu central pour restaurer la confiance dans le système financier tunisien et assurer une meilleure connexion entre la finance et l’économie réelle. Sans réforme rapide, le risque est de voir se creuser davantage l’écart entre les grandes institutions bien capitalisées et les petites entreprises, pourtant au cœur du développement local.

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Secteur bancaire: la grève n’interrompra pas ces services

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a appelé les établissements bancaires à garantir la continuité des services essentiels durant la grève sectorielle prévue les 3 et 4 novembre 2025. Dans une circulaire adressée aux directeurs généraux des banques, l’institution a insisté sur la nécessité d’assurer le bon déroulement des transactions financières et de préserver la stabilité du système monétaire national pendant cette période.

La BCT, soucieuse du maintien d’un service public vital, a rappelé aux banques leur obligation d’assurer l’accès continu aux opérations de retrait et de paiement électronique. Elle leur a recommandé de veiller à l’approvisionnement régulier des distributeurs automatiques de billets et à la bonne disponibilité des plateformes techniques dédiées aux paiements numériques.

Parmi les mesures préventives demandées, la BCT invite les banques à se ravitailler à l’avance en liquidités auprès de ses succursales pour couvrir les retraits attendus durant les deux jours de grève. Elle a également insisté sur la nécessité de maintenir le service de transport des fonds en coordination avec les entreprises spécialisées, et de mettre en place des solutions alternatives en cas de besoin.

Les banques sont également appelées à garantir la rapidité d’exécution des ordres de paiement et des opérations traitées dans le cadre du système de règlement interbancaire, tout en assurant la disponibilité immédiate des liquidités nécessaires. La BCT souligne l’importance du respect des délais pour le règlement des opérations de compensation et du maintien de la connexion technique avec la Société Monétique de Tunisie et la Société Interbancaire de Compensation.

En cas d’incident ou de panne, les établissements doivent mobiliser les ressources humaines indispensables afin d’assurer un minimum de services et éviter toute perturbation majeure. La Banque centrale a précisé que ses services, y compris ses représentations régionales, resteront pleinement mobilisés pour répondre aux besoins urgents des banques, notamment pour les demandes exceptionnelles d’approvisionnement en numéraire le jour même.

Cette mesure exceptionnelle déroge aux dispositions de la circulaire n°129 de 2024, relative aux opérations en espèces auprès des agences de la Banque centrale, afin d’assurer la fluidité du système bancaire durant la grève.

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La structure du PNB des banques a bien changé en 2025

Le PNB du secteur bancaire résiste bien, dans un contexte relativement compliqué sur les neuf premiers mois de l’exercice 2025.

Les chiffres des banques cotées montrent que les 12 établissements de crédit ont vu leurs PNB augmenter de 4,7% sur une année glissante, passant de 5 224,846 MTND fin septembre 2024 à 5 469,636 MTND une année après.

Les banques tiennent bon grâce à leurs investissements antérieurs en produits de taux, notamment ceux émis par le souverain. L’impact de la loi 2024-41 portant amendement du code de commerce et la révision du taux directeur ont fortement impacté la marge d’intérêt, qui a reculé de 17,9%, à 1 971,760 MTND.

La structure du PNB a donc fortement évolué, la part des revenus des portefeuilles passant de 34,4% fin septembre 2024 à 45,0% à la même date cette année. La contribution de la marge d’intérêt est limitée à 36,0% contre 46,0% en septembre 2024.

À court terme, il y aura toujours de la croissance dans le top line des banques, mais au fur et à mesure que les placements à taux élevés arrivent à maturité et les produits réinvestis à des taux plus faibles, les banques risquent de voir leurs PNB baisser significativement.

La solution est simple: réactiver l’octroi de crédits, mais à qui? La demande est morose et les risques de contrepartie sont élevés. C’est un dilemme que les banques doivent affronter. Si nous étions dans un autre environnement, cela ne pourrait donner qu’un mouvement de consolidation au sein du secteur ou des plans de réduction de coût, y compris des licenciements. Et comme cela n’est pas envisageable du point de vue pratique en Tunisie, c’est plutôt la hausse des tarifs qui serait observée. À suivre.

 

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