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Allemagne : chute inattendue de la confiance des entreprises

La confiance des entreprises en Allemagne a chuté de manière inattendue en novembre. Un autre signe des difficultés de l’économie du pays à sortir de la stagnation. Et ce, alors que le gouvernement augmente les dépenses publiques.

L’indice des anticipations de l’institut économique Ifo a reculé à 90,6 points en novembre, contre 91,6 le mois précédent en Allemagne. C’est ce qu’il ressort des données publiées lundi 24 novembre. Les analystes interrogés par Bloomberg s’attendaient à ce que l’indice reste stable.

« Les entreprises estiment que leur situation actuelle s’est légèrement améliorée », déclare Clemens Fuest, président de l’Ifo. « Toutefois, elles doutent fortement d’une reprise imminente », ajoute-t-il. Tout en soulignant que les perspectives du secteur manufacturier ont été « fortement compromises ».

Ces données renforcent les doutes quant au plan du gouvernement visant à relancer l’économie par des investissements dans les infrastructures et la défense. Si la Bundesbank et la plupart des économistes anticipent une croissance du PIB au quatrième trimestre; certains ont récemment revu leurs prévisions à la baisse.

En effet, les conseillers économiques du chancelier Friedrich Merz ont revu à la baisse ce mois-ci leurs prévisions de croissance pour l’année prochaine, les ramenant à moins de 1 %. Et ils ont averti que le gouvernement devait impérativement orienter les dépenses vers des investissements productifs supplémentaires. Faute de quoi, ont-ils affirmé, l’occasion de s’attaquer aux problèmes structurels profonds et de rétablir une croissance durable risque d’être manquée.

Par ailleurs, les enquêtes de S&P Global sur le climat des affaires, publiées durant la semaine du 17 novembre, ont montré que l’activité économique a continué de croître en novembre, mais à un rythme plus lent qu’en octobre. Le secteur manufacturier a été particulièrement touché, les nouvelles commandes ayant fortement chuté.

La Commission européenne a toutefois indiqué la semaine dernière s’attendre à ce que l’Allemagne sorte d’une longue période de stagnation l’année prochaine. Malgré le poids des droits de douane américains et de l’incertitude mondiale sur les exportations, l’économie allemande devrait être dynamisée par la hausse des investissements et de la consommation privée.

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Boualem Sansal raconte son année de prison en Algérie

Boualem Sansal, écrivain franco-algérien, a fait sa première apparition médiatique depuis sa libération, le 12 novembre 2025, après une année de détention pour des propos jugés critiques envers le régime algérien. Dans un entretien diffusé sur France 2, le 23 novembre, il décrit avec précision et sobriété les épreuves qu’il a traversées, la prudence qui accompagne sa parole et les enjeux humains et politiques de sa libération.

Lors de cette première prise de parole, Sansal a évoqué son état de santé : il a été diagnostiqué d’un cancer de la prostate, reçu un traitement efficace et supervisé par des médecins dévoués. L’urgence médicale, combinée à son âge avancé, a été déterminante dans l’octroi de sa grâce présidentielle. Selon plusieurs sources, l’Allemagne et la France ont également joué un rôle diplomatique dans la médiation, assurant un suivi médical approprié et garantissant sa sécurité.

L’écrivain revient sur les premières heures de son arrestation à l’aéroport d’Alger : «Je ne savais pas qui m’arrêtait ni pourquoi. Pendant six jours, je n’ai eu aucun contact avec le monde extérieur», explique-t-il.

Sansal décrit ensuite la vie quotidienne en prison : fouilles incessantes, ordres arbitraires, isolement et humiliation permanente. Il souligne que le plus difficile n’était pas la routine, mais l’obligation de taire sa douleur. «On pleure seul, la nuit, dans sa tête», confie-t-il.

Malgré sa libération, Sansal reste prudent dans ses propos. Il craint pour sa famille et pour d’autres détenus politiques encore emprisonnés. Il évoque son dialogue téléphonique avec l’ancien ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau, qu’il considère comme un ami et un soutien. «Avec ou sans son intervention, les autorités algériennes auraient agi de la même façon», précise-t-il.

L’écrivain plaide pour la réconciliation entre la France et l’Algérie, rappelant que cette étape aurait dû être franchie dès 1962, à l’instar du rapprochement franco-allemand après la Seconde Guerre mondiale. Selon lui, le manque de dialogue historique continue de peser sur les relations bilatérales.

Sansal souhaite également revenir en Algérie «au moins une fois» pour récupérer ses affaires personnelles — téléphone et ordinateur — qui contiennent vingt années de travail, symboles de sa mémoire intellectuelle et de sa carrière. Cette volonté traduit l’importance qu’il accorde à sa production littéraire et à son héritage culturel.

Enfin, l’écrivain rappelle la dimension universelle de l’emprisonnement : «Être prisonnier, c’est une humiliation», souligne-t-il. Son témoignage met en lumière la solitude, la violence psychologique et la résilience nécessaire pour survivre dans des conditions carcérales difficiles.

Cette apparition publique marque le retour d’une voix majeure dans le débat politique et intellectuel franco-algérien. Elle souligne à la fois la fragilité de la liberté d’expression et la nécessité d’une vigilance constante pour protéger les droits fondamentaux, tout en offrant un témoignage humain et lucide sur la vie en détention et les épreuves de la réconciliation.

Djamal Guettala

 

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Bundesliga : les supporters contestent les nouvelles mesures de sécurité

Des milliers de supporters de football en Allemagne ont exprimé leur opposition aux nouvelles mesures de sécurité envisagées dans les stades. Selon la presse allemande, ils ont observé douze minutes de silence au début des matchs de Bundesliga ce week-end, un geste symbolique visant à dénoncer ce qu’ils estiment être un durcissement excessif du dispositif sécuritaire.

Un silence symbolique du « douzième homme »

Dans plusieurs enceintes, notamment à Augsbourg, Munich, Dortmund, Wolfsburg et Heidenheim, les supporters ont volontairement gardé le silence avant de reprendre leurs chants à partir de la douzième minute, en référence au rôle traditionnel du « douzième homme » attribué aux fans. Dans certains stades, des banderoles appelaient clubs et fédérations à défendre les tribunes et à préserver l’atmosphère populaire du football allemand.

Des actions similaires ont également été organisées en deuxième division, où les supporters ont déployé des messages demandant de « protéger la culture des supporters ».

Une contestation avant une réunion cruciale

Cette mobilisation intervient à quelques jours de la Conférence des ministres de l’Intérieur des 16 États fédérés, prévue du 3 au 5 décembre. La sécurité dans les stades y figurera parmi les principaux sujets de discussion.

Les supporters dénoncent des mesures jugées « excessives et unilatérales », parmi lesquelles les interdictions de stade prononcées par les autorités, la généralisation des billets nominatifs ou encore l’éventualité d’un recours accru à la reconnaissance faciale.

Les associations de supporters demandent un dialogue

Plusieurs associations représentatives ont adressé une lettre aux ministres de l’Intérieur, appelant à une « discussion ouverte, honnête et fondée sur les faits » sur les politiques de sécurité autour des stades. Elles estiment que la concertation est indispensable pour éviter des décisions perçues comme portant atteinte aux libertés et à la culture du football.

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Tennis – Allemagne Coupe Davis : dernier carré atteint après un double décisif

L’équipe d’Allemagne a complété le dernier carré de la Coupe Davis en battant l’Argentine 2-1 dans la nuit de jeudi à vendredi à Bologne, Italie. La rencontre s’est jouée dans un scénario haletant, marqué par un double décisif de haut niveau.

Kevin Krawietz et Tim Puetz, spécialistes allemands du double classés 11e mondiaux, ont offert la victoire à leur pays en battant Horacio Zeballos (5e mondial) et Andres Molteni (25e) 4-6, 6-4, 7-6 (12/10). Les Allemands ont sauvé trois balles de match et remporté un tie-break final très disputé après 2h30 de jeu.

Un début de quart de finale difficile

L’Allemagne avait pourtant mal commencé la rencontre. Son numéro 2, Jan-Lennard Struff, 84e mondial en simple, s’est incliné en deux sets face à Tomas Martin Etcheverry (60e). Ce revers aurait pu compromettre ses chances, mais le succès en double a permis de renverser la situation et de sécuriser la qualification pour les demi-finales.

Les Espagnols également qualifiés

En parallèle, l’Espagne a elle aussi rejoint le dernier carré. Après avoir perdu le premier simple, la sélection dirigée par David Ferrer a remporté les deux matchs suivants contre la République tchèque et retrouve ainsi les demi-finales pour la première fois depuis 2019. Marcel Granollers et Pedro Martinez ont notamment été décisifs dans le double espagnol.

Programme du dernier carré

Le premier duel des demi-finales opposera vendredi la Belgique aux doubles tenants du titre italiens, qui seront privés de leurs deux habituels leaders Jannik Sinner et Lorenzo Musetti (8e mondial), tous deux forfaits. L’Allemagne affrontera quant à elle l’Espagne dans l’autre demi-finale, dans une confrontation qui promet d’être très disputée entre deux équipes expérimentées.

Perspectives

Ces résultats mettent en lumière la profondeur du plateau actuel de la Coupe Davis et le rôle crucial du double dans le succès des nations. L’Allemagne et l’Espagne, toutes deux sorties de situations compliquées, montreront leur solidité et leur expérience dans la course vers le titre.

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Allemagne | Le «loup» russe est dans la bergerie

Tino Chrupalla, coprésident (avec Alice Weidel) dAlternative pour l’Allemagne (AfD), de tendance populiste de droite, le principal parti d’opposition au Bundestag actuel, a estimé que la Pologne pourrait devenir une menace pour l’Allemagne et a imputé la responsabilité de l’attaque de la Russie contre l’Ukraine à l’Occident. Parallèlement, les dissensions s’intensifient au sein de l’AfD concernant les contacts de ses membres avec le pays de Vladimir Poutine.

Habib Glenza, à Lodz.

Mardi soir dans l’émission de Markus Lanz sur la chaîne de télévision publique allemande ZDF, Tino Chrupalla disait : «Je ne vois aucune menace pour l’Allemagne de la part de la Russie pour le moment, par contre la Pologne pourrait devenir une menace pour nous.»

Le coprésident du parti d’extrême droite a estimé que n’importe quel pays pouvait représenter une menace pour l’Allemagne. «Bien sûr, la Pologne pourrait aussi devenir une menace pour nous», a-t-il déclaré en réponse à la question de l’animateur.

«Actuellement, nous constatons deux poids, deux mesures et une double morale concernant le gazoduc Nord Stream. La Pologne n’a pas extradé un criminel recherché, un terroriste (le citoyen ukrainien Volodymyr Zhuravlyov, dont l’extradition a été refusée par le tribunal de district de Varsovie). Elle ne l’a pas fait. Et comment le gouvernement allemand a-t-il réagi ? Il ne fait rien. Il se contente de dire : ‘‘D’accord, cela peut arriver’’», a déclaré le dirigeant de l’AfD.

«Poutine ne m’a rien fait», a déclaré Chrupalla

À propos de la Russie, Chrupalla a déclaré qu’elle «n’a jamais été une démocratie» et «est une dictature depuis un siècle». «Je m’exprime en tant qu’homme politique allemand, guidé par l’intérêt de l’Allemagne, car c’est pour cela que j’ai été élu au Parlement. On peut critiquer les dictatures, mais il faut s’occuper de nos propres affaires», a souligné le chef de l’AfD. «Poutine ne m’a rien fait», a-t-il ajouté.

Chrupalla a critiqué la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine. Mais il a souligné que, durant la période précédant le conflit armé, la minorité russe en Ukraine avait été persécutée, estimant que l’Occident, et pas seulement la Russie, avait également commis des «erreurs fatales».

Le chef de l’AfD a également déclaré qu’il n’y avait aucune preuve que les drones survolant le territoire allemand soient russes. Si le chancelier allemand Friedrich Merz le croit, il doit en apporter la preuve, a-t-il lancé.

Parallèlement, les tensions s’exacerbent au sein de l’AfD concernant les contacts de certains de ses dirigeants avec la Russie. 

Les liens avec la Russie divise l’AfD

Le député bavarois Rainer Rothfuss s’est attiré les foudres de la direction du parti. Il avait obtenu l’autorisation du département des affaires étrangères de son parti pour se rendre à Sotchi, mais il s’est avéré par la suite que, dans sa demande, il avait dissimulé le fait que l’un de ses interlocuteurs était l’ancien président russe Dmitri Medvedev.

La semaine dernière, les chrétiens-démocrates et les sociaux-démocrates ont déclenché un débat au Bundestag, au cours duquel les contacts de l’AfD avec la Russie ont été perçus comme une menace pour la sécurité allemande. Les députés de la coalition et les Verts ont accusé l’AfD de jouer le rôle de «cheval de Troie de la Russie».

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Allemands : trop épargnants, trop pessimistes

Les Allemands épargnent plus que nécessaire sur leurs comptes bancaires, ce qui nuit à l’économie de leur pays, avertissent des économistes, qui réclament des mesures et des informations de la part du gouvernement. Un économiste danois parle d’un « pessimisme allemand » excessif.

D’après un sondage de l’institut YouGov publié mercredi 19 novembre, 75 % des Allemands estiment qu’il est conseillé d’épargner actuellement, malgré la réalité des augmentations de salaires.

Selon Katharina Gangl, directrice de l’Institut de Nuremberg pour les décisions de marché (NIM), cela est principalement dû à la récente inflation qui a suivi la période de pandémie.

Le problème, comme le souligne Gangl sur n-tv, c’est que lorsque les consommateurs dépensent moins pour leurs achats, cela nuit à l’autre volet, à savoir le commerce, l’emploi, les salaires et les recettes fiscales.

Il propose même que le gouvernement impose une taxe sur les comptes d’épargne bancaires , non pas tant pour que l’État perçoive de l’argent, mais plutôt comme un « signal d’alarme » pour les citoyens.

« Attention, un compte d’épargne n’est peut-être pas le meilleur endroit pour protéger votre argent des politiciens », déclare Gangl, fidèle à son habitude, et conseille aux consommateurs de ne pas laisser tout leur argent à la banque, mais de choisir des investissements.

Cependant, selon le sondage YouGov, 49 % des personnes interrogées affirment pouvoir actuellement économiser un montant équivalent ou supérieur à celui de l’année dernière.

Le « pessimisme » allemand est sans fondement, souligne l’économiste danois Erik Fossing Nielsen qui, dans une interview accordée au magazine Der Spiegel, affirme que le pessimisme en Allemagne est excessif, notamment par rapport aux États-Unis.

« Nous vivons une époque où le monde semble de plus en plus dangereux et instable. L’Allemagne, pourtant, jouit d’une stabilité remarquable. Certes, des risques et des bouleversements existent, mais ils sont loin d’être aussi graves que dans d’autres régions du monde. Voyez l’évolution de la situation politique aux États-Unis. La Chine, elle aussi, prend une mauvaise direction sur les plans politique et économique. L’Allemagne et l’Europe, en revanche, se caractérisent par des politiques fondamentalement saines, même si leur mise en œuvre est souvent décevante », déclare Nielsen, qui a travaillé de nombreuses années pour la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, ainsi que pour Goldman Sachs et UniCredit.

Répondant à une question sur le leadership des États-Unis, par exemple dans le domaine des nouvelles technologies, l’économiste danois note que la production économique par habitant aux États-Unis est de 90 000 $, tandis qu’en Allemagne, elle est de 60 000 $ et de 75 000 $ selon les différentes pondérations.

« Mais vous savez quoi ? Je préférerais vivre en Allemagne avec 75 000 dollars qu’aux États-Unis avec 90 000 dollars », dit-il avec son humour habituel, expliquant qu’aux États-Unis, d’énormes sommes d’argent sont gaspillées sans raison, notamment dans le domaine de la santé, qui coûte beaucoup plus cher qu’en Allemagne, « mais avec des résultats bien pires ».

De plus, il souligne que l’espérance de vie en Allemagne est actuellement supérieure de trois ans à celle des États-Unis. Il cite même une étude récente de l’université Brown, qui a démontré que les Américains les plus riches vivent autant que les Allemands aux revenus plus modestes.

Nielsen parle également de « tristesse européenne », qui se traduit par des plaintes constantes à l’égard de nos pays, même s’il reconnaît que l’image que l’Allemagne a d’elle-même est un problème, mais aussi une raison de son succès.

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Tunisie-Allemagne : Un nouveau partenariat pour accélérer la modernisation industrielle

Le Centre Technique des Industries Mécaniques et Électriques (CETIME) et la Chambre tuniso-allemande de l’Industrie et du Commerce (AHK) ont signé un accord stratégique pour accompagner les entreprises tunisiennes et allemandes vers une industrie plus innovante, plus durable et plus compétitive.

L’entente, conclue mardi, couvre la transition écologique, l’Industrie 4.0, les énergies renouvelables et la formation professionnelle, avec l’objectif affiché d’accélérer la modernisation du tissu industriel tunisien.

Un accord pour accélérer la transition écologique et numérique

Le partenariat CETIME–AHK s’articule autour de plusieurs axes : appui aux entreprises dans la réduction de leur empreinte énergétique, développement de projets dans l’Industrie 4.0, la mécatronique, la maintenance industrielle et la mobilité électrique, ainsi que renforcement de la formation aux normes et technologies industrielles avancées.

Selon le directeur général du CETIME, Noureddine Guizani, l’objectif est clair : mettre l’expertise technique tunisienne au service des entreprises allemandes implantées dans le pays, tout en consolidant les capacités des entreprises locales, rapporte l’Agence TAP. Il a souligné que cette coopération constitue un levier déterminant pour soutenir la montée en gamme des industries mécaniques et électriques.

Pour le directeur général de l’AHK, Jörn Bousselmi, l’accord permettra aux entreprises tunisiennes d’accéder plus facilement aux certifications européennes, aux standards technologiques allemands et aux solutions industrielles innovantes. Il a insisté sur l’importance de ce partenariat pour renforcer la compétitivité des filières et consolider les relations économiques bilatérales.

Nouveaux projets, partage d’expertise et montée en compétences

L’accord prévoit l’échange d’informations techniques, l’organisation de formations spécialisées, la conception de programmes communs et le lancement de projets pilotes dans les énergies renouvelables. Il met également l’accent sur la compréhension du cadre législatif tunisien, un volet souvent décisif pour les investisseurs étrangers.

Les deux institutions ambitionnent ainsi de faciliter l’intégration des technologies émergentes dans les entreprises tunisiennes, notamment l’automatisation, la digitalisation des processus et le développement de chaînes de valeur basées sur l’efficacité énergétique.

Une coopération qui vise l’attractivité et la compétitivité

Au-delà des aspects techniques, le partenariat entend renforcer l’attractivité de la Tunisie auprès des investisseurs allemands, déjà fortement présents dans les industries mécaniques et électriques.

L’amélioration du climat d’affaires et la mise en avant de projets innovants doivent permettre, selon les deux parties, d’ouvrir de nouvelles perspectives de collaboration dans le cadre de la transition énergétique et numérique du pays.

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Les Allemands font des économies sur leurs cadeaux de Noël

En moyenne, les Allemands dépenseront 263 euros en cadeaux de Noël cette année. Soit 34 % de moins que l’an dernier. Seul un Allemand sur dix prévoit de dépenser davantage. Tandis que 6 % déclarent ne pas offrir de cadeaux du tout. C’est ce que révèle une enquête de l’institut YouGov Deutschland réalisée pour le compte de la Fédération allemande du commerce de détail (HDE). Une tendance similaire avait été observée fin 2023.

Une enquête similaire menée en octobre par le cabinet de conseil EY a révélé que chaque Allemand dépensera en moyenne 259 euros en cadeaux cette année. Les principales raisons de cette modération en matière de dépenses sont « la forte inflation de ces dernières années, la conjoncture économique actuelle fragile et la résurgence des craintes liées à la diminution du nombre d’emplois », explique à l’AFP Dirk Seng, analyste chez EY.

« Intempéries… »                                                             

« Le climat de consommation en Allemagne est défavorable », selon Katharina Gangl, directrice de l’Institut du comportement du consommateur de Nuremberg. « Le désir d’économiser s’est généralisé depuis fin 2024 ». Et ce, en raison de l’incertitude géopolitique générale, mais aussi des craintes d’un retour de l’inflation.

De son côté, le directeur du cabinet de conseil BBE affirme que « la chasse aux bonnes affaires sera la principale caractéristique des fêtes de fin d’année ». Les premières conclusions sont attendues dès le Black Friday, le 28 novembre. Les enquêtes montrent que les consommateurs comparent les prix plus souvent et plus minutieusement qu’auparavant, et reportent fréquemment leurs achats s’ils ne les jugent pas absolument nécessaires.

18 % du chiffre d’affaires en quelques jours

Pour la HDE, la période de Noël et du Nouvel An est cruciale. Car elle représente 18 % du chiffre d’affaires annuel du commerce de détail. Comme l’explique à l’AFP le président de l’association, Alexander von Preen : « Cette année, la plupart des commerçants semblent plutôt prudents, voire pessimistes ». Ainsi, « 80 % des consommateurs seront plus mesurés dans leurs dépenses ». Tandis que « 83 % seront plus attentifs aux prix comme critère d’achat ».

A cet égard, notons que les cadeaux de Noël les plus populaires sont les jouets, les livres, les produits cosmétiques et les chèques-cadeaux. Certains offrent aussi des vêtements, des chaussures, voire de l’argent. Enfin, seule une personne sur trois achète ses cadeaux en ligne. Mais ce pourcentage est en constante augmentation.

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Boualem Sansal libéré | «Bonjour la France, je reviendrai, nous vaincrons»

La libération de l’écrivain Boualem Sansal, après un an de détention, met en lumière le rôle de la pression internationale dans les affaires sensibles en Algérie. Suite à une intervention présidentielle allemande, Sansal a pu quitter la prison et rencontrer l’écrivain Kamel Daoud à Berlin. Ce dernier a rapporté ses propos dans Le Point. Il s’est présenté vif, taquin et déterminé, déclarant sur le ton de la provocation : «Bonjour la France, je reviendrai, nous vaincrons». (Photo d’archives : Kamel Daoud et Boualem Sansal).

L’auteur a décrit une année difficile : privé de téléphone et de documents, il n’a reçu que les visites régulières de sa femme, Naziha. La lecture se limitait aux ouvrages religieux ou en arabe, tandis que d’autres livres circulaient via une contrebande modeste. Écrire était impossible, et il a vécu dans un quasi-isolement total.

Pourtant, Sansal a perçu un soutien international indirect, et son transfert vers un service hospitalier sous surveillance a changé sa condition. Il a également été invité à «adoucir ses positions», proposition qu’il a refusée, affirmant : «Vingt années supplémentaires en prison valent mieux que restreindre ma liberté d’expression».

Dans son entretien, Sansal a ouvert la porte au dialogue pour améliorer les relations entre l’Algérie et la France, soulignant : «La France est amie de l’Algérie, le régime en a fait un ennemi. L’Allemagne peut jouer un rôle pour renforcer les liens».

L’arrestation de Sansal, en novembre 2024, faisait suite à des propos controversés sur l’histoire de l’Ouest algérien diffusés sur une chaîne française. Condamné à cinq ans de prison et 500 000 dinars d’amende, il devient le symbole d’un jeu complexe entre liberté d’expression, politique intérieure et diplomatie étrangère.

Sa libération démontre le poids de la médiation européenne et ouvre un débat sur l’équilibre entre justice nationale et pression internationale. Pour Sansal, la liberté retrouvée n’est pas seulement un triomphe personnel, mais aussi une affirmation de la nécessité du dialogue culturel et diplomatique, dans un contexte où les tensions historiques influencent toujours la scène publique et intellectuelle.

Aujourd’hui, Boualem Sansal reprend ses activités avec courage et lucidité, prêt à poursuivre son œuvre et à participer au débat public, en Algérie et à l’international, dans un contexte où la liberté d’expression reste un terrain sensible.

Djamal Guettala 

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Algérie | Boualem Sansal gracié à la demande de Berlin

Le communiqué de la présidence algérienne, cité par l’AFP, indique que le chef de l’État algérien «a répondu favorablement à une demande de son homologue allemand concernant l’octroi d’une grâce en faveur de Boualem Sansal». Le texte précise que la demande «a retenu son attention en raison de sa nature et de ses motifs humanitaires».

Âgé de 76 ans, Boualem Sansal avait été condamné en appel, en juillet dernier, à cinq ans de prison. Les autorités allemandes ont insisté sur la nécessité d’un transfert médical, évoquant «son âge avancé et son état de santé fragile» : il est atteint d’un cancer de la prostate. L’auteur du ‘‘Village de l’Allemand’’, l’un des romanciers algériens les plus traduits à l’étranger, est arrivé en Allemagne mercredi soir. Il devrait être transféré vers un établissement hospitalier en Allemagne.

Cette grâce, qui intervient après des mois de silence officiel, s’inscrit dans un contexte diplomatique où Alger cherche à consolider ses relations avec Berlin, notamment sur les plans économique et énergétique. L’Allemagne est aujourd’hui l’un des principaux partenaires européens de l’Algérie dans le domaine du gaz et des énergies renouvelables. Selon plusieurs observateurs, ce geste présidentiel, s’il répond à une logique humanitaire, revêt également une dimension diplomatique assumée. C’est aussi un pied de nez à la France et à son président qui n’ont cessé de demander la libération de l’écrivain, sans réaction de la part d’Alger. 

Boualem Sansal, écrivain engagé et souvent critique envers les pouvoirs politiques en Algérie comme ailleurs, a construit une œuvre marquée par la réflexion sur la mémoire, la liberté et la fracture entre tradition et modernité. Son écriture, à la fois sobre et provocatrice, lui a valu plusieurs distinctions, dont le Grand Prix du Roman de l’Académie française en 2015, partagé avec l’écrivain franco-tunisien Hédi Kaddour.

Censuré à plusieurs reprises dans son propre pays, Sansal n’a jamais cessé d’interroger le rapport de l’Algérie contemporaine à son histoire et à sa pluralité identitaire. Son emprisonnement, jugé excessif par nombre d’intellectuels, avait suscité une vague de solidarité internationale. François Bayrou, entre autres, avait publiquement appelé Alger à faire preuve de clémence.

Pour La Provence, cette libération marque un tournant : elle traduit «une attention particulière» du président Tebboune à une requête humanitaire formulée au plus haut niveau, tout en maintenant l’équilibre entre raison d’État et diplomatie culturelle.

Djamal Guettala 

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Berlin demande à Alger la grâce de l’écrivain Boualem Sansal

Le président fédéral d’Allemagne, Frank-Walter Steinmeier, a officiellement sollicité son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, pour qu’il accorde une grâce présidentielle à l’écrivain Boualem Sansal, détenu depuis un an en Algérie. La nouvelle a été rendue publique lundi 10 novembre 2025 dans un communiqué de la présidence de la république algérienne, confirmant la réception de la demande allemande.

Dans sa lettre, le président Steinmeier appelle à un «geste humanitaire» envers l’auteur de ‘‘Village de l’Allemand’’ et de ‘‘2084. La fin du monde’’, invoquant son âge avancé et la dégradation de son état de santé. Il propose que Sansal puisse se rendre en Allemagne afin d’y recevoir les soins médicaux nécessaires.

«J’ai demandé à mon homologue algérien la grâce de Boualem Sansal. Un tel geste serait l’expression d’un esprit humanitaire et d’une grande clairvoyance politique. Il refléterait les relations personnelles de longue date que j’entretiens avec le Président Abdelmadjid Tebboune, ainsi que les excellents rapports entre nos deux pays», a déclaré le président allemand.

Lauréat du Prix de la paix des libraires allemands, Boualem Sansal est une figure littéraire reconnue en Europe. Né en 1949 à Theniet El Had, il s’est imposé comme une voix critique du pouvoir et des dérives religieuses dans le monde arabe. Son œuvre, traduite en plusieurs langues, mêle mémoire, fiction et réflexion politique.

Le 1er juillet 2025, la Cour d’appel d’Alger l’a condamné à une peine de prison et à une amende pour des déclarations considérées comme «portant atteinte à l’unité nationale et aux institutions de l’État». Son incarcération à la prison d’El Harrach a provoqué une vague d’indignation dans les milieux littéraires et intellectuels internationaux.

Depuis plusieurs mois, des organisations de défense des droits humains et des écrivains européens réclament sa libération, arguant du respect de la liberté d’expression et de la nécessité de soins médicaux urgents.

En Allemagne, des collectifs d’intellectuels, des libraires et des éditeurs ont multiplié les appels en faveur de Sansal, soulignant la portée symbolique de son œuvre pour le dialogue entre les cultures.

Cette intervention du président Steinmeier, rare dans une affaire judiciaire algérienne, confère à ce dossier une dimension diplomatique inédite. Elle pourrait, selon certains analystes, contribuer à renforcer le dialogue politique et culturel entre Alger et Berlin, dans un contexte régional sensible.

La présidence algérienne n’a pas encore réagi à cette demande. Toutefois, la mention d’«excellents rapports» entre les deux pays laisse entrevoir une approche diplomatique mesurée, susceptible d’ouvrir la voie à une issue humanitaire.

Le sort de Boualem Sansal, écrivain à la fois admiré et controversé dans son pays natal, est désormais suspendu à une décision présidentielle qui pourrait marquer un tournant symbolique dans les relations entre l’Algérie et l’Allemagne, mais aussi dans la manière dont le pouvoir algérien envisage la liberté d’expression.

Djamal Guettala (avec APS) 

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Kromberg & Schubert lance un plan d’expansion à Béja avec 4000 nouveaux emplois à la clé

Bonne nouvelle pour l’emploi dans le nord-ouest tunisien : le groupe allemand Kromberg & Schubert a annoncé la création de 4000 nouveaux postes dans son usine de Béja, renforçant ainsi son rôle de pilier industriel et social dans la région.

Une entreprise phare de l’industrie automobile en Tunisie

Installée à Béja depuis 2008, Kromberg & Schubert fait partie des plus grands employeurs de la région, avec déjà près de 6000 salariés tunisiens. L’entreprise, spécialisée dans la fabrication de systèmes électriques de haute technologie pour l’automobile, fournit plusieurs constructeurs internationaux selon les standards les plus stricts du secteur.

Cette nouvelle phase d’expansion confirme la confiance du groupe allemand dans le potentiel industriel de la Tunisie et la qualité de la main-d’œuvre locale.

Lors de sa visite du site, l’ambassadrice d’Allemagne en Tunisie, Elisabeth Wolbers, a salué les conditions de travail et la politique sociale de l’entreprise, qu’elle a qualifiée de modèle exemplaire de partenariat économique et humain.

Elle a souligné que cette réussite illustre la solidité de la coopération entre la Tunisie et l’Allemagne, fondée sur la formation, l’innovation et le respect mutuel.

Un impact économique majeur pour Béja

L’ouverture de 4000 nouveaux postes représente une bouffée d’oxygène pour l’emploi régional, particulièrement dans une zone longtemps marquée par un chômage élevé.

Kromberg & Schubert met l’accent sur la formation et l’intégration des jeunes talents, contribuant ainsi à renforcer les compétences locales et à stabiliser le tissu économique du nord-ouest.

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Ambassade d’Allemagne à Tunis : Un nouveau système pour les demandes de visa

L’ambassade d’Allemagne à Tunis a annoncé ce vendredi la mise en place d’un nouveau système de communication baptisé « FACIL », destiné à moderniser la gestion de sa section consulaire et des demandes de visa. Objectif : rendre les échanges avec le public plus simples, plus rapides et mieux organisés.

Un dispositif numérique pour fluidifier les échanges

Désormais, toutes les demandes d’informations concernant les visas devront être adressées exclusivement via un formulaire en ligne, disponible sur le site officiel de l’ambassade. Les anciennes adresses électroniques – info@tunis.diplo.de et visa@tunis.diplo.de – ne doivent plus être utilisées.

Selon le communiqué, ce nouveau système permet une transmission directe des requêtes vers le service compétent, garantissant un traitement plus rapide et plus efficace. Les messages envoyés à l’avenir aux anciennes adresses ne seront plus pris en compte.

Des pages dédiées et une précision linguistique

Pour orienter les usagers, l’ambassade met à disposition plusieurs pages de contact distinctes, selon la nature de la demande. Pour les questions sur les visas, l’ambassade met à la disposition du public une page en allemand et une page en français. Pour les questions consulaires, une page en allemand est disponible.  

L’ambassade précise par ailleurs qu’elle ne peut pas traiter les formulaires ou courriels rédigés en arabe, son équipe n’étant pas en mesure de répondre dans cette langue.

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Tunisie : L’élan d’investissement allemand freiné par une bureaucratie étouffante

Malgré un climat économique mondial incertain, les entreprises allemandes présentes en Tunisie continuent d’afficher leur confiance dans le potentiel du pays. Mais cette confiance est fragilisée par une hausse notable des obstacles administratifs, selon l’enquête annuelle publiée mardi par la Chambre tuniso-allemande de l’Industrie et du Commerce (AHK Tunisie).

L’étude, relayée par l’agence TAP, révèle que 73% des entreprises sondées prévoient de maintenir ou d’augmenter leurs investissements entre 2025 et 2026. Mieux encore, 84% anticipent une croissance de leur activité, preuve que la Tunisie conserve une attractivité économique.

Concernant la conjoncture nationale, 69% estiment qu’elle se stabilisera ou s’améliorera en 2026, un chiffre en recul par rapport à 2024 (80%), mais qui traduit un optimisme relatif malgré les incertitudes.

Les investisseurs allemands mettent en avant plusieurs avantages compétitifs : la proximité géographique avec l’Europe, facilitant les échanges ; une main-d’œuvre qualifiée et compétitive, notamment dans les secteurs industriels et technologiques ; un rapport qualité/prix attractif des facteurs de production. Ces éléments expliquent le maintien d’une dynamique d’investissement et d’un intérêt soutenu pour le marché tunisien.

Une bureaucratie de plus en plus pesante

Si la confiance demeure, elle est assombrie par la montée des freins administratifs. L’enquête indique que 75% des entreprises interrogées déclarent rencontrer des difficultés liées à l’administration, aux procédures douanières ou encore à la Banque centrale, contre seulement 45% en 2024.

Le code des changes est cité parmi les principaux points de blocage, freinant la fluidité des transactions et des investissements.

Les entreprises allemandes réaffirment leur volonté d’investir en Tunisie, mais appellent les autorités à lever rapidement les barrières bureaucratiques. Un assainissement de l’environnement des affaires permettrait, selon l’AHK, non seulement d’attirer davantage d’investissements, mais aussi de stimuler la création d’emplois et de favoriser le transfert de compétences.

Il y a environ 300 entreprises allemandes actives en Tunisie. Ces entreprises emploient environ 90.000 personnes. Parmi ces 300 entreprises, environ 180 sont du secteur industriel et emploient environ 60.000 personnes.

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