Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Le vieillissement de la population, une « bombe à retardement » pour la croissance du PIB, selon la BERD

Les pays doivent agir dès maintenant pour éviter que le ralentissement de la croissance démographique ne compromette gravement les perspectives économiques à long terme, a déclaré la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) dans son rapport bisannuel publié mardi 25 novembre.

Le rapport indique que le vieillissement de la population a déjà commencé à freiner la croissance économique dans certains pays et qu’en Europe émergente, la baisse de la proportion de personnes en âge de travailler devrait réduire la croissance annuelle du PIB par habitant d’environ 0,4 point de pourcentage par an en moyenne entre 2024 et 2050.

« Aujourd’hui déjà, la composition démographique érode la croissance du niveau de vie et constituera un obstacle à la croissance du PIB à l’avenir », a déclaré à Reuters Beata Javorczyk, économiste en chef de la BERD.

Selon lui, les nations post-communistes « vieillissent avant de s’enrichir », l’âge moyen atteignant 37 ans, alors que le PIB moyen par habitant est de 10 000 dollars.

Cela représentait un quart du montant enregistré lorsque l’âge médian a atteint ce niveau dans les économies avancées dans les années 1990.

Le rapport a mis en lumière toute une série de facteurs expliquant la baisse du taux de natalité, allant des changements de normes sociales à la réduction des revenus professionnels des femmes après la naissance d’un enfant.

Mais si la quasi-totalité des pays membres de la BERD bénéficient d’incitations, au moins partielles, à augmenter leur taux de natalité, Jaworczyk a déclaré que ces mesures n’ont entraîné aucun changement substantiel et durable dans aucun pays.

L’immigration au niveau nécessaire pour endiguer la baisse des taux de natalité n’est pas politiquement acceptable dans la plupart des endroits, indique le rapport, et la plupart des citoyens sont « ambivalents » quant à l’augmentation de l’utilisation de l’intelligence artificielle pour améliorer la productivité.

Le principal facteur, selon Jaworczyk, est l’allongement de la durée de travail, ce qui nécessiterait également une reconversion professionnelle et, potentiellement, des modifications des systèmes de retraite.

« Ce dont nous avons besoin, c’est d’une conversation franche avec les électeurs sur la situation actuelle, car on a tendance à sous-estimer l’importance des tendances démographiques », a-t-il déclaré, ajoutant : « Nous devons informer – en particulier – les jeunes électeurs, car ce sont eux qui supporteront le poids des systèmes de retraite par répartition. »

Mais le rapport constate que le vieillissement de la population – et de ses dirigeants – complique la situation, car ils préconisent le plafonnement des pensions et la restriction de l’immigration.

Dans l’économie mondiale moyenne, le dirigeant a aujourd’hui 60 ans, soit 19 ans de plus que la moyenne d’âge. Cet écart s’est creusé dans les régimes autoritaires, atteignant 26 ans en 2023, contre 19 ans en 1960.

Les nouveaux États membres de la BERD, notamment les pays émergents et en développement comme le Nigéria, devraient se concentrer sur la stimulation de la création d’emplois et l’expansion du secteur privé, car le temps presse, comme l’a suggéré Jaworczyk.

« Ce “bonus” démographique dont ils peuvent bénéficier est éphémère », a-t-il conclu, évoquant la baisse des taux de natalité dans d’autres régions d’Afrique. « Par conséquent, il n’existe qu’une seule fenêtre d’opportunité, et ces pays doivent la saisir. ».

L’article Le vieillissement de la population, une « bombe à retardement » pour la croissance du PIB, selon la BERD est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ldc Uefa (j5) : qui diffusera PSG vs Tottenham ?

Le champion d’Europe en titre, le Paris Saint-Germain, reçoit les Anglais de Tottenham pour la 5e journée de la Ligue des Champions Uefa 2025-2026.

Au risque de se faire distancer dans la course à la qualification pour la phase de poules, les Parisiens doivent impérativement gagner devant leur adversaire du jour qu’ils connaissent bien : ils les ont battus en supercoupe d’Europe, il y a de cela quelques mois.

La rencontre, qui se déroulera au Parc des Princes à partir de 21 heures (heure tunisienne), sera retransmise par BeIN Sports et le lien streaming https://livekoora.live/.

Notre pronostic: victoire du PSG.

L’article Ldc Uefa (j5) : qui diffusera PSG vs Tottenham ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ldc Uefa (J5) : Arsenal – Bayern Munich

Le Bayern Munich et Arsenal, qui occupent le haut du classement de cette Ligue des Champions Uefa 2025-2026 et invaincus lors des 4 premières journées, vont découdre ce soir à partir de 21 heures (heure tunisienne) à l’Emirats de Londres.

La rencontre sera retransmise par BeIN Sports et sur le lien streaming https://livekoora.live/

 

Notre pronostic: victoire du Bayern.

L’article Ldc Uefa (J5) : Arsenal – Bayern Munich est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ldc Uefa (j5) : où et quand regarder Olympiakos-Real Madrid?

Real Madrid (RAM), dont le jeu peine à convaincre cette saison, se déplace ce mercredi 26 novembre chez les Grecs de l’Olympiakos pour la 5e journée de la Ligue des champions Uefa 2025-2026.

Le match aura lieu à 21 heures (heure de Tunis) et sera diffusé sur BeIN Sports et sur le lien streaming https://livekoora.live/.

 

Pronostic: victoire du Real Madrid

L’article Ldc Uefa (j5) : où et quand regarder Olympiakos-Real Madrid? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ldc Uefa (J5) : Liverpool vs PSV Eindhoven

C’est un Liverpool moralement diminué qui reçoit le PSV, ce 25 novembre, en match comptant pour la 5e journée de Ligue des champions Uefa 2025-2026.

La rencontre est à suivre sur la chaîne BeIN Sports et sur le lien streaming https://livekoora.live/ à partir de 21h (heure tunisienne).

 

Notre pronostic: Victoire du PSV

L’article Ldc Uefa (J5) : Liverpool vs PSV Eindhoven est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Transformation digitale : la Tunisie numérise, mais ne digitalise pas

La Tunisie accuse un retard critique dans sa transformation digitale : malgré une décennie de discours sur la « numérisation », l’État fonctionne encore sans architecture numérique, sans registre national des données, sans interopérabilité et sans souveraineté technologique. C’est en tout cas ce qu’affirment plusieurs experts du domaine.

Avec des chiffres éloquents à l’appui : 68 % des services publics n’opèrent sur aucune infrastructure intégrée, 72 % des plateformes sont dupliquées, et un tiers des projets numériques explosent leurs budgets de 200 %. L’administration perd 40 % de son temps à chercher des données et 60 % à les vérifier, faute d’un système d’échange unifié.

Mais il y a plus grave encore, car 80 % des données publiques seraient dispersées sur plus de 150 serveurs obsolètes, souvent non chiffrés, parfois hébergés à l’étranger. Et s’il en est ainsi, c’est parce que la Tunisie ne disposerait d’aucune classification nationale des données et ne maîtrise pas ses codes sources : un véritable risque de souveraineté numérique, nous explique-t-on. La « numérisation » vantée par le ministère se limite à mettre en ligne les anciennes procédures, sans réingénierie : mêmes files d’attente, mêmes documents, mais derrière un écran. Le citoyen saisit plusieurs fois les mêmes données, faute d’interopérabilité.

Face à ce constat, l’État ne peut plus avancer à coups de plateformes isolées ou de projets sans cohérence, en ce sens que la solution exige une refondation profonde… sur six piliers :

1. Créer une autorité nationale de transformation numérique, dotée de pouvoirs supraministériels pour normaliser, superviser et stopper les projets défaillants.
2. Construire en 24 mois un registre national unifié des données (coût : 45 MDT, économies : 90 MDT/an) pour instaurer une Single Source of Truth.
3. Unifier l’État sur un GovStack tunisien, regroupant citoyen, entreprises et administration, permettant de rationaliser l’ensemble des 640 services publics.
4. Réengager la réingénierie : réduire les procédures de 17 à 4 étapes et diminuer les documents de 70 %.
5. Créer un Centre de souveraineté numérique, assurant cybersécurité, identité numérique, cloud souverain et propriété publique des codes sources.
6. Former 14 000 compétences dans les métiers clés du digital, condition indispensable pour une transformation durable.

Aujourd’hui, la Tunisie ne manque pas de technologies mais de vision. La souveraineté n’est plus une question de frontières, mais de serveurs, de données et d’algorithmes. Sans une refondation numérique assumée, l’État restera prisonnier d’une bureaucratie en ligne qui n’a de digital que la surface. La transformation numérique n’est pas le projet d’un ministère : c’est le projet d’une nation.

L’article Transformation digitale : la Tunisie numérise, mais ne digitalise pas est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ldc Uefa (J5) : Atlético Madrid contre Inter Milan

Atlético Madrid contre Inter Milan, c’est un match promeut autant qu’il promet, ce mercredi 26 novembre 2025, à Madrid. Avec obligation de victoire pour les hommes de Simeone (17e au classement, avec 6 petits points sur 12 possibles).

BeIN Sports et Livekoora diffuseront le match à partir de 21 heures (heure tunisienne).

 

Notre pronostic: victoire d’Inter

L’article Ldc Uefa (J5) : Atlético Madrid contre Inter Milan est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

IDE en plein boom : l’Afrique convertira-t-elle l’opportunité en industrialisation durable ?

L’Afrique s’impose progressivement comme nouvelle destination de nearshoring stratégie de délocalisation qui consiste à externaliser des services ou des opérations dans un pays voisin, souvent frontalier ou partageant le même fuseau horaire -, portée et exacerbée par les tensions géopolitiques, la hausse des coûts asiatiques et la reconfiguration des chaînes de valeur.

En 2024, souligne afrique.le360.ma, les investissements directs étrangers (IDE) ont bondi à 97 milliards de dollars, soit 6 % des flux mondiaux, un record. Pourtant, le continent ne africain ne représente encore que 2 % de la valeur ajoutée manufacturière mondiale, illustrant l’écart entre afflux de capitaux et transformation productive.

Le potentiel est considéré comme immense : la population africaine active dépassera le milliard d’ici 2030, créant un besoin urgent d’emplois industriels. Le nearshoring pourrait justement absorber cette main-d’œuvre, mais à la condition de s’inscrire dans « une stratégie d’industrialisation endogène ». Cependant, force est de constater qu’aujourd’hui, les délocalisations restent concentrées dans quelques pays pionniers – Maroc, Égypte, Éthiopie, Rwanda, Kenya, Sénégal, Afrique du Sud – où infrastructures logistiques, zones économiques spéciales et politiques industrielles ciblées commencent à porter leurs fruits.

Espoirs

La dynamique mondiale joue en faveur du continent africain : la stratégie “China+1” pousse les multinationales à diversifier leurs bases productives, tandis que la ZLECAf crée progressivement un marché intégré de 1,4 milliard de consommateurs. Cette intégration régionale renforce l’attractivité d’une production continentale capable de desservir plusieurs marchés limitrophes, souligne la même source.

Mais de nombreux obstacles persistent. Les IDE restent concentrés dans l’énergie, les mines et les mégaprojets plutôt que dans le manufacturier, lequel a un énorme potentiel. L’ancrage local demeure faible, les chaînes d’approvisionnement domestiques peu développées, et les infrastructures énergétiques ou logistiques souvent insuffisantes. Les risques sociaux et environnementaux – conditions de travail, faible productivité, industries intensives en énergie – menacent la durabilité du modèle.

Intégration commerciale via la ZLECAf

Pour convertir les flux d’IDE en industrialisation durable, ajoute afrique.le360.ma, les politiques publiques doivent agir simultanément sur cinq leviers : stabilité macroéconomique, politiques industrielles exigeantes (contenu local, innovation, R&D), intégration commerciale via la ZLECAf, infrastructures énergétiques et logistiques, montée en compétences. Sans cela, l’Afrique restera une périphérie productive sans aucun ou peu d’apport pour les pays concernés. Avec une stratégie cohérente, elle peut devenir l’un des pôles manufacturiers les plus dynamiques du monde d’ici 2030–2040, transformant le nearshoring en véritable moteur de souveraineté économique.

L’article IDE en plein boom : l’Afrique convertira-t-elle l’opportunité en industrialisation durable ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Un G20 historique : l’Afrique passe de spectatrice à actrice des décisions globales

Le sommet du G20 organisé pour la première fois sur le sol africain, les 22 et 23 novembre, plus précisément à Johannesburg en Afrique du Sud, marque un tournant dans la gouvernance économique mondiale.

Sur le thème « Solidarité, Égalité, Durabilité », la présidence sud-africaine a imprimé une orientation résolument inclusive, où les priorités des pays africains et vulnérables occupent une place centrale. C’est ce qu’écrit en substance le site mauricien lexpress.mu.

En effet, la déclaration finale, imprégnée de l’esprit d’Ubuntu – « Je suis parce que nous sommes » –, met en avant la nécessité d’un ordre économique mondial plus équitable. Un signal fort pour les économies exposées aux chocs extérieurs.

En l’absence des Etats-Unis de Trump, le G20 reconnaît toutefois l’accumulation de crises géopolitiques, climatiques et financières qui fragilisent notamment les pays à revenu faible et intermédiaire. Il alerte sur l’augmentation du coût du capital, la montée des risques de fragmentation économique et l’aggravation du fardeau de la dette. Le renouvellement de l’engagement envers le Common Framework apparaît crucial, alors que les paiements d’intérêts des pays pauvres ont doublé en une décennie.

La question énergétique constitue l’autre pilier de la déclaration. En 2025, près de 600 millions d’Africains demeurent encore privés d’électricité. Pour y répondre, le G20 s’engage à tripler les capacités mondiales en énergies renouvelables et à doubler l’efficacité énergétique d’ici 2030. Et ce, en s’appuyant sur des financements innovants, tels que des concessions, garanties publiques et mécanismes hybrides.

Le sommet adopte également un Critical Minerals Framework visant à renforcer la transformation locale des minerais stratégiques. Objectif : éviter l’exportation brute et sécuriser les chaînes de valeur mondiales. Une mesure essentielle pour l’Afrique australe, mais aussi pour les économies insulaires dépendantes de la connectivité.

En outre, les dirigeants soulignent l’urgence d’une croissance socialement inclusive. Ils veulent réduire le taux de jeunes NEET de 5 % d’ici 2030. De même qu’ils cherchent à diminuer de 25 % les inégalités hommes-femmes sur le marché du travail.

Le sommet consacre enfin l’Union africaine comme membre à part entière du G20 et lance le G20 Africa Engagement Framework (2025-2030). Une étape majeure qui fait de Johannesburg non seulement un sommet historique, mais également un moment charnière où l’Afrique ne se contente plus d’accueillir le monde : elle contribue désormais à le redéfinir.

L’article Un G20 historique : l’Afrique passe de spectatrice à actrice des décisions globales est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Sortir de la dépendance minière : la Mauritanie face au défi d’une croissance durable et inclusive

La Banque mondiale estime que la Mauritanie devra accélérer la diversification de son économie pour concrétiser son ambition de devenir un pays à revenu intermédiaire supérieur d’ici 2050. Dans son « Rapport sur la croissance et l’emploi », publié lundi 24 novembre, l’institution souligne que cette transformation est indispensable pour assurer une croissance plus inclusive, durable et résiliente, informe un communiqué de l’institution de Bretton Woods.

Ibou Diouf, représentant-résident de la Banque mondiale en Mauritanie, indiqué que le rapport fournit un cadre analytique pour accompagner les efforts du gouvernement en ce sens.

Au cours des vingt dernières années, l’économie mauritanienne a enregistré une croissance moyenne de 3,5 %. Toutefois, maintenir et accélérer cette dynamique nécessitent un élargissement de la base productive et une amélioration de la participation au marché du travail. Laquelle reste inférieure à 50 %, explique la BM.

Pour ce faire, le rapport identifie plusieurs secteurs présentant un fort potentiel de développement complémentaire aux industries extractives traditionnelles (fer, or, cuivre, phosphate). A savoir : l’agriculture, la pêche, l’énergie renouvelable et le numérique.

Keiko Miwa, directrice de division pour plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, souligne que la Mauritanie possède les ressources nécessaires pour mener à bien cette transformation. Elle cite entre autres la possibilité de transformer le potentiel solaire en énergie compétitive, de moderniser les chaînes de valeur agroalimentaires et de faire du numérique une source croissante de services à forte valeur ajoutée.

 

Lire aussi : La Mauritanie va produire et exporter de l’hydrogène vert

 

Et quoi qu’il en soit, la Banque mondiale réaffirme son engagement à accompagner cette diversification de l’économie mauritanienne.

Associer le secteur privé

D’ailleurs, le secteur privé est présenté comme un acteur essentiel de cette mutation. En effet, Olivier Buyoya, directeur régional de l’IFC (branche de la Banque mondiale dédiée au secteur privé), souligne le dynamisme entrepreneurial du pays et l’importance de mobiliser davantage de capitaux privés pour soutenir l’émergence d’entreprises solides, encourager l’innovation et développer l’entrepreneuriat féminin. Un environnement plus favorable pourrait faire du secteur privé un moteur central de la prospérité nationale.

Le rapport met en avant trois leviers majeurs pour stimuler une croissance durable :

  • L’investissement dans le capital humain et les infrastructures;
  • L’amélioration du cadre réglementaire;
  • La promotion du secteur privé.

Il identifie également cinq priorités de réforme :

  • L’éducation de la petite enfance;
  • La gestion foncière;
  • La réforme du code du travail;
  • La politique de concurrence;
  • Le développement des compétences STEM.

L’analyse conclut que la position stratégique du pays, conjuguée à sa stabilité politique et son potentiel minier, gazier et agricole, constitue une base solide pour attirer davantage d’investissements et générer des emplois durables.

L’article Sortir de la dépendance minière : la Mauritanie face au défi d’une croissance durable et inclusive est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Classement : voici le Top 5 des puissances économiques africaines en 2025

3 100 milliards de dollars. C’est notre chiffre du jour. Et il représente le PIB total du continent africain en 2025.  Confirmant une transformation économique profonde, indique un rapport The African Exponent.

Le rapport explique cette dynamique par la stabilisation macroéconomique, l’intégration régionale et la montée en puissance des secteurs industriels, numériques et énergétiques.

Le classement 2025 dévoile un Top 5 composé de l’Afrique du Sud, l’Égypte, l’Algérie, le Nigeria et du Maroc, chacun illustrant une stratégie de croissance distincte, lit-on dans le rapport.

L’Afrique du Sud demeure la première économie du continent avec 410,34 milliards de dollars. La stabilisation du réseau électrique d’Eskom marque un tournant majeur, permettant une reprise de la productivité industrielle. Ensuite, les réformes portées par Operation Vulindlela attirent plus de 10 milliards de dollars d’IDE, principalement dans les énergies renouvelables et la fintech, consolidant le rôle du pays comme hub financier continental.

L’Égypte, suit avec un PIB de 375,23 milliards de dollars, porté par une industrialisation diversifiée — chimie, textile, TIC — et par les investissements massifs dans la Zone économique du canal de Suez, qui capte plus de 12 milliards de dollars d’engagements. Les exportations atteignent un record de 52 milliards de dollars grâce aux programmes de modernisation des infrastructures et de développement rural.

L’Algérie, troisième avec 268,89 milliards de dollars, dépasse désormais le Maroc. Forte de sa rente gazière et de réserves de change avoisinant 69 milliards de dollars, elle s’engage dans une stratégie d’industrialisation plus poussée. Sonatrach multiplie les investissements dans la pétrochimie et le raffinage. Tandis que le pays ambitionne 15 000 MW d’énergie solaire d’ici 2035 pour diversifier son économie.

Le Nigeria, quatrième avec 188,27 milliards de dollars, affiche une résilience notable malgré la dévaluation du naira. Le Plan Renewed Hope réduit le déficit fiscal et stimule la production pétrolière. Le port de Lekki et le Nigeria Startup Act renforcent la position du pays comme moteur logistique et numérique d’Afrique de l’Ouest.

Cinquième, le Maroc (165,84 milliards de dollars) s’impose comme leader continental des énergies vertes avec 45 % de renouvelables dans son mix énergétique. Le royaume accélère sa stratégie hydrogène vert et modernise ses infrastructures portuaires et industrielles, consolidant son statut de hub énergétique et manufacturier.

Ce Top 5 est suivi par le Kenya, l’Éthiopie, l’Angola, la Côte d’Ivoire et le Ghana qui gagnent en importance grâce à la démographie, aux services financiers, aux télécoms et à l’agro-industrie.

Malheureusement, la Tunisie cède sa sixième place au Kenya.

L’édition 2025 met en lumière une Afrique moins dépendante des matières premières, stimulée par la ZLECAf et par des politiques économiques plus rigoureuses.

L’article Classement : voici le Top 5 des puissances économiques africaines en 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ldc Uefa (J5) : où et quand suivre Man City contre Leverkusen

Manchester City reçoit les Allemands de Bayer Leverkusen, dans le cadre de la 5e journée de la Ligue des champions d’Europe.

La rencontre se diffusée sur les antennes de BeIN et le lien streaming https://livekoora.live/ à partir de 21 heures (heure de Tunis).

L’article Ldc Uefa (J5) : où et quand suivre Man City contre Leverkusen est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ldc Uefa (J5) : comment suivre Chelsea/FC Barcelone ?

Le champion d’Espagne en titre, FC Barcelone, effectue un déplacement difficile chez les Anglais de Chelsea, mardi 25 novembre 2025. Le match compte pour la 5e journée de la Ligue des champions d’Europe.

La rencontre sera diffusée sur BeIN Sports et le lien streaming https://livekoora.live/ à partir de 21 heures (heure tunisienne).

L’article Ldc Uefa (J5) : comment suivre Chelsea/FC Barcelone ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ldc Uefa (J5) : où regarder Marseille-Newcastle ?

Le club anglais de Newcastle, qui vient de frapper un gros coup en championnat de Premier League en battant Manchester City, se déplace ce mardi 25 novembre sur le terrain de l’Olympique Marseille. Le match s’inscrit dans le cadre de la 5e journée de la Ligue des Champions d’Europe.

Le match est à suivre sur les antennes de BeIN Sports et sur le lien streaming https://livekoora.live/ à partir de 21h (heure de Tunisie).

L’article Ldc Uefa (J5) : où regarder Marseille-Newcastle ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

ITCEQ, an 50 : plaidoyer pour des réseaux de recherche économiques plus ouverts et connectés

Participant au premier congrès international de l’ITCEQ, mardi 25 novembre 2025, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a plaidé pour un renforcement de l’ouverture entre les institutions de recherche économique aux niveaux national, régional et international. Et ce, dans l’objectif de bâtir de véritables réseaux académiques et appliqués capables de faciliter l’accès aux meilleures approches, d’encourager la circulation des expériences et des connaissances et de mieux valoriser les travaux scientifiques.

Le ministre a insisté sur la nécessité de consolider en permanence les capacités internes d’institutions comme l’ITCEQ. Avec pour objectif de produire des analyses plus riches, plus précises et plus stratégiques, selon un média de la place.

Il a également souligné l’importance d’intensifier les études d’impact et l’évaluation des politiques publiques, devenues essentielles dans un contexte mondial marqué par l’incertitude et la complexité. « Nous saluons, à ce titre, l’orientation de l’ITCEQ qui s’attache à développer des méthodologies d’évaluation pertinentes et performantes », a-t-il souligné.

En rappelant les 50 ans de recherche appliquée au service de l’économie tunisienne célébrés cette année par l’ITCEQ, M. Abdelhafidh a insisté sur l’ampleur des transformations technologiques, sociales, démographiques, environnementales et politiques que connaît le monde. Il affirme que ces mutations imposent aux gouvernements et aux acteurs économiques une pression sans précédent, avec l’obligation d’anticiper, de s’adapter et de décider plus vite et de manière plus éclairée. « Les choix en matière de politiques économiques sont désormais plus complexes. Ce qui renforce le rôle central des instituts de recherche », a-t-il ajouté.

Abondant dans le même sens, Alaya Becheikh, directeur général de l’ITCEQ, affirmera que ce premier congrès international vise à conforter le positionnement de l’Institut comme plateforme de réflexion stratégique incontournable. Tout en renforçant sa notoriété au triple niveau national, régional et international.

L’événement ambitionne également de mettre en lumière l’héritage scientifique de l’ITCEQ, devenu en cinq décennies un partenaire majeur des décideurs publics. Il cherche par ailleurs à instaurer un espace de dialogue régulier entre chercheurs, responsables institutionnels et acteurs économiques et sociaux, et à densifier les relations de coopération avec les centres de recherche et think tanks, en Tunisie comme à l’étranger.

Créé en 1973 sous le nom d’Institut d’économie quantitative, l’ITCEQ s’est imposé au fil des années comme une référence nationale en matière de recherche appliquée dans le domaine du développement, accompagnant de manière constante la décision publique grâce à des analyses solides et rigoureuses.

L’article ITCEQ, an 50 : plaidoyer pour des réseaux de recherche économiques plus ouverts et connectés est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Sociétés de services informatiques : caution de 20 % sur les factures de support ?

Les contrats de service et de support des sociétés informatiques, de logiciels ou de matériels qui seront conclus entre l’acheteur public ou l’administration et les prestataires privés revêtent la nature d’un contrat de prestation de services techniques et de support.

En conséquence, les dispositions de l’arrêté du 23 septembre 2025 publié au JORT n°117/2025, du ministre des Affaires sociales, ne pourraient être applicables à ce type de contrat de maintenance.

En effet, un contrat de support comprend :

  • Une partie relative à l’achat de supports auprès des éditeurs et constructeurs; et notamment des mises à jour logicielles.
  • Une partie du contrat de maintenance relative à l’achat de pièces détachées et des composants matériels, pour assurer le service.
  • Le service et le support ne sont pas assurés par une personne dédiée; mais par une équipe mutualisée intervenant pour plusieurs clients.
  • Le paiement des prestations s’effectue à termes échus et non en avance.

Par ailleurs, l’acheteur public pourra vérifier, avant chaque règlement, que le prestataire privé est en règle vis-à-vis de la CNSS et des impôts.

Enfin, le prestataire privé ne pourra pas émettre une caution bancaire sur une facture non émise et non payée. En effet, l’acheteur disposerait déjà de deux garanties : la caution de 20 %, ainsi que la totalité du montant de la facture (100 %). Ce qui représenterait une garantie totale de 120 %, supérieure donc au montant du marché.

En outre, la réglementation publique faisant force de loi ne permet pas que l’ensemble des cautions bancaires définitives émises sur un marché public dépasse le seuil de 8 %.

Or, une loi votée par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et signée par le président de la République est forcément supérieure à un décret ministériel. Et par voie de conséquence, attaquable pour non constitutionnelle auprès du Tribunal administratif.

Ce décret, exigeant une caution bancaire définitive sur les marchés de services, pénalise forcément les petites et moyennes entreprises et les start-up.

Certes, il s’agit d’une disposition sociale louable pour protéger les salariés, mais elle n’est pas adaptée pour le secteur digital, où les prestataires sont exclusivement des ingénieurs et non des ouvriers.

L’article Sociétés de services informatiques : caution de 20 % sur les factures de support ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Tunisie absente au Forum de l’AACE au Sénégal

La Tunisie a été le premier pays en Afrique a lancer le « Guichet unique du commerce extérieur », en créant TTN (Tunisie TradeNet) en 2000; et ce, juste après le Guichet unique de Singapour.

TTN a réussi a exporter sa solution logicielle au Cameroun et l’implémenter au GUCE – pour Guichet unique du commerce extérieur -, comme nous l’explique un professionnel tunisien ayant pied sur plusieurs pays d’Afrique subsaharienne.
La Tunisie est membre de l’AACE – Alliance africaine pour le commerce électronique – et dispose de plusieurs solutions logicielles tunisiennes développées par des entreprises privées tunisiennes, entre autres MSS, BNS et ADDINN.
Ceci étant, et malgré la volonté affichée de s’ouvrir sur l’Afrique subsaharienne, regrette notre interlocuteur, la Tunisie aurait été le seul pays africain absent de la 11ème Conférence internationale sur les Guichets uniques AACE et du 44ème Forum du CEFACT-ONU, organisés au Sénégal du 24 au 28 novembre 2025.
Cependant, rien n’est totalement perdu, puisque notre pays y serait représenté par son secteur privé, selon notre source.
Alors, vous avez compris qu’il manque un appui politique pour soutenir les actions du secteur privé sur le terrain africain.

L’article La Tunisie absente au Forum de l’AACE au Sénégal est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Jimmy Cliff, roi du reggae jamaïcain, tire sa révérence

Jimmy Cliff, un monument de la musique jamaïcaine depuis cinq décennies, est décédé ce lundi 24 novembre à l’âge de 81 ans.

Des générations entières se souviennent de lui, puisqu’il les a fait danser, notamment avec deux morceaux qui resteront notamment dans les annales de la musique, “Reggae Night“ et “Hakuna Matata“.

Comme l’écrit RFI, Jimmy Cliff « a joué en Afrique un rôle à la fois pionnier et dans la durée pour y faire connaître le genre musical qu’il avait embrassé, soulignant sa dimension sociopolitique. Tout au long de sa carrière, cet artiste voyageur a développé des relations aussi solides que profondes avec le continent ».  Autant dire qu’il manquera à l’Afrique, notamment au Sud du Sahara.

A souligner par ailleurs que la popularité du Jamaïcain « repose sur une forme d’équilibre artistique. D’un côté, un timbre et des qualités vocales remarquables comme sur sa reprise de “No Woman No Cry“ de Bob Marley très appréciée en Afrique. De l’autre, une attitude et une aptitude à évoquer des sujets sociopolitiques ou célébrer le continent.

On se souviendra de l’exemple de « Remake The World », en particulier : “Quelques-uns possèdent tout, quand trop de gens n’ont rien“, des paroles qui, évidemment, déplaisent au régime d’apartheid d’Afrique du Sud. Du reste, « la chanson a été interdite de diffusion sur la SABC [South African Broadcasting Corporation]) », écrira le Sunday Times de Johannesburg en septembre 1977.

L’article Jimmy Cliff, roi du reggae jamaïcain, tire sa révérence est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌