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Tunisie : 1 400 tonnes d’engrais distribuées pour accélérer la saison agricole 2025-2026

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime, Ezzeddine Ben Cheikh, a annoncé dimanche une augmentation du rythme de mise en place des engrais, atteignant environ 1 400 tonnes dans différentes régions de la République.

Lors d’une séance plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) au palais du Bardo, consacrée à la mission de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime dans le cadre du projet de loi de finances 2026, le ministre a évoqué un « léger retard » au début de la saison agricole dans la distribution des engrais, rapidement rattrapé.

Les quantités distribuées cette saison ont dépassé celles de la même période l’an dernier, avec au 19 novembre 2025 : 25 000 tonnes de superphosphate (Super 45), 61 000 tonnes de DAP (phosphate diammonique) et 21 000 tonnes d’ammonitrate.

Certaines régions comme le Kef, Nabeul et Kasserine ont connu des pénuries plus importantes, et des mesures de coordination sont en cours pour améliorer leur approvisionnement.

Le ministère veille à fournir aux agriculteurs de l’ammonitrate de manière anticipée, avec un stock actuel de 105 000 tonnes, plus une récente livraison de 13 000 tonnes.

Concernant les semences améliorées des céréales, la saison a démarré tôt dans les zones de production, avec 370 000 quintaux distribués jusqu’au 22 novembre, et la préparation des quantités restantes est en cours.

Le ministre prévoit un total de semences améliorées de céréales supérieur à 500 000 quintaux cette année, un record inédit, comparé aux 262 000 quintaux distribués lors de la saison précédente et au maximum historique de 350 000 quintaux.

Enfin, environ 36 000 quintaux de semences d’orge ordinaire ont été distribués aux régions, avec poursuite selon la demande des agriculteurs.

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Loi de Finances 2026 : l’IACE propose des mesures pour stimuler l’économie et l’investissement

L’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE) a présenté une série de recommandations pour la Loi de Finances 2026, dans l’objectif de relancer l’économie, améliorer la compétitivité des entreprises et renforcer l’équité fiscale.

Le document, transmis au Parlement, propose d’instaurer un taux d’imposition préférentiel de 15 % pour les activités industrielles, compte tenu de leur valeur ajoutée, contre 25 % pour les activités commerciales et 20 % pour les services. L’objectif étant de stimuler le secteur manufacturier considéré comme pilier de la reprise économique.

L’IACE recommande également un allègement de la pression fiscale sur les entreprises individuelles, jugée disproportionnée face à celle des sociétés, ainsi que l’exonération du troisième acompte provisionnel pour les entreprises affichant un excédent d’impôt durant trois années consécutives.

Les mesures préconisées comprennent aussi la révision du champ des charges déductibles, la clarification du régime fiscal appliqué aux véhicules professionnels, l’allongement du délai de déduction des pertes reportées de 5 à 10 ans, au vu des crises récentes ayant lourdement affecté le tissu économique.

L’IACE propose, par ailleurs, d’éviter la double imposition pour les entreprises tunisiennes à l’étranger.

Sur le plan de la TVA, l’institut appelle à restaurer le régime suspensif pour les entreprises exportatrices et de services et à réduire de 19 % à 13 % la TVA sur les logements destinés aux particuliers dont le prix dépasse 400.000 dinars, afin de soutenir un secteur immobilier en difficulté.

L’IACE insiste par ailleurs sur le renforcement des garanties du contribuable, proposant de rendre obligatoire la notification préalable dans tous les cas d’imposition d’office, y compris pour les pénalités, la suppression des dispositions empêchant la déduction totale des montants réinvestis pour l’acquisition de terrains, afin de soutenir l’investissement régional et agricole.

Il recommande de réintroduire le mécanisme de dégrèvement matériel supprimé par la réforme de 2017, afin d’encourager le renouvellement des équipements productifs et d’accorder les avantages fiscaux aux entreprises opérant dans la transformation primaire des produits agricoles et marins.

Selon l’IACE, il est nécessaire de maintenir le système actuel d’impôt sur la fortune en limitant l’impôt aux biens immobiliers et la base d’imposition aux biens immobiliers non productifs. Cette mesure vise à éviter la fuite des capitaux, la baisse de l’épargne et l’augmentation de l’évasion fiscale.

L’Institut appelle aussi à exempter de l’impôt sur la fortune les non-résidents possédant des biens immobiliers en Tunisie financés en devises ainsi que les étrangers résidents en Tunisie et détenant des biens immobiliers hors du pays.

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PLF 2026 : Le Courant populaire dénonce un texte « sans vision sociale ni économique »

Le Courant populaire a vivement critiqué le projet de loi de finances 2026, actuellement examiné par les deux chambres du Parlement, estimant qu’il ne traduit « aucune vision cohérente » avec les principes d’un État social et productif.

Un texte jugé en continuité avec les politiques passées

Dans un communiqué publié lundi, le parti a affirmé que le projet « reproduit les mêmes approches que celles des gouvernements précédents », cherchant à « acheter la paix sociale » sans s’attaquer aux causes profondes de la crise économique.

Le Courant populaire déplore la réduction des subventions et la poursuite de la politique d’austérité, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation et du transport, estimant que le texte reste « tourné vers l’extérieur » au lieu d’être un levier de relance interne.

Aucune rupture économique selon le parti

Tout en saluant la régularisation de certaines catégories de travailleurs précaires et d’enseignants suppléants, le parti considère que le texte « ne diffère pas fondamentalement » des précédentes lois de finances.

Il dénonce la hausse de 11% de la dette extérieure et la poursuite d’une fiscalité directe, tout en soulignant l’absence de vision économique claire en matière de création de richesse, d’emploi et de croissance durable.

Le Courant populaire a appelé les parlementaires à améliorer le climat de l’investissement, protéger l’agriculture et l’industrie locales, et promouvoir l’économie numérique, dans le cadre d’une réforme fiscale profonde garantissant plus de justice et d’équité.

Le parti a réaffirmé que « l’État social doit être productif et équitable », ajoutant que la réussite du projet national passe par le respect des droits politiques et l’instauration d’une justice indépendante.

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Budget de l’État 2026 : Le Parlement ouvre les débats mercredi

L’Assemblée des représentants du peuple entamera ce mercredi 5 novembre l’examen du projet de budget de l’État pour l’exercice 2026. Ces discussions, qui s’annoncent denses et déterminantes, se tiendront en séance conjointe avec le Conseil national des régions et des districts, la deuxième chambre du Parlement.

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, ouvrira les travaux par une déclaration officielle présentant les grandes orientations du budget 2026. Elle interviendra après les discours d’ouverture des présidents des deux chambres législatives.

Selon un communiqué du Parlement, la séance inaugurale donnera également lieu à la présentation des rapports élaborés par la commission des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple, ainsi que par celle du Conseil national des régions et des districts.

Trois semaines de discussions intenses

Le calendrier budgétaire prévoit un examen détaillé des projets de budgets des différents ministères et missions spéciales jusqu’au 23 novembre.

Les débats porteront ensuite sur le projet de loi de finances 2026, dont l’adoption viendra clore le marathon parlementaire. Cette séquence annuelle constitue un moment clé du calendrier institutionnel tunisien, où s’affrontent visions économiques, priorités sociales et stratégies de redressement financier.

Un test politique et économique

Au-delà de la technique budgétaire, ces débats s’annoncent comme un test politique majeur pour le gouvernement. Dans un contexte marqué par des contraintes financières persistantes et une attente sociale élevée, l’exécutif devra convaincre les parlementaires de la cohérence et de la faisabilité de son plan budgétaire.

La présentation du projet 2026 devrait ainsi préciser les axes prioritaires de la politique économique, les réformes fiscales attendues et les mesures de rationalisation des dépenses publiques envisagées pour l’année à venir.

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« Ni retraites dorées ni impôt punitif » : la vision économique de Chkandali pour une Tunisie équitable

Dans un long post publié sur Facebook, l’économiste Ridha Chkandali, professeur émérite et figure reconnue du débat budgétaire en Tunisie, attaque deux symboles du projet de loi de finances 2026 : les retraites privilégiées des responsables politiques et l’impôt sur la fortune.

Deux mesures qu’il juge, selon ses mots, “injustes et économiquement périlleuses”, révélatrices d’une politique budgétaire “déconnectée des réalités sociales”.
Repris ensuite par La Presse de Tunisie, son texte éclaire une même idée : la justice économique passe par la moralisation du pouvoir et non par la punition fiscale.

« La justice économique ne consiste pas à punir la richesse, mais à moraliser le pouvoir », écrit-il en ouverture.

Pour l’économiste, la Tunisie souffre moins d’un manque de ressources que d’un déséquilibre dans la répartition des efforts : les sacrifices, dit-il, sont souvent exigés “des mêmes couches sociales”, tandis que “les privilèges politiques persistent”.

Les retraites politiques, symbole d’un État social dévoyé

Ridha Chkandali consacre une large partie de sa note à la question des retraites privilégiées accordées aux ministres, secrétaires d’État, députés et hauts responsables.

« Les ministres ne mourront pas de faim ! » lance-t-il. « Ils doivent percevoir leur pension selon leur profession d’origine, comme tout citoyen tunisien qui a servi trente-cinq ans. »

Il estime que ces avantages, octroyés parfois après quelques années de mandat, contredisent la notion même d’État social.

« Le rôle de l’État social n’est pas d’augmenter les salaires, mais d’améliorer la qualité des services », ajoute-t-il, invitant à réorienter les ressources vers la santé, l’éducation et les caisses sociales.

Cette suppression, plaide-t-il, aurait une portée symbolique et éthique, rétablissant la confiance entre citoyens et institutions.

L’impôt sur la fortune, une fausse justice fiscale

Autre cible du professeur : l’impôt sur la fortune prévu dans le projet de budget.
Chkandali le juge “dangereux”, rappelant que plusieurs pays l’ont abandonné après l’avoir expérimenté.

« Une telle taxe risque d’entraîner la fuite des capitaux, d’encourager l’économie parallèle et d’aggraver la crise de liquidités », prévient-il.

À la place, il propose une fiscalité incitative et dégressive :

« Quand le bénéfice d’une entreprise augmente, le taux de performance doit diminuer. Cette logique pousse les institutions à déclarer leurs profits et réduit l’évasion fiscale. »

L’objectif, selon lui, n’est pas de taxer davantage, mais de rendre la croissance productive et transparente.

Pour une refondation éthique de la politique budgétaire

Au-delà de ces deux mesures emblématiques, Ridha Chkandali avance plusieurs pistes structurelles :

  • réserver les emprunts directs auprès de la Banque centrale à des investissements productifs ;
  • financer l’acquisition de panneaux photovoltaïques via la STEG pour réduire le déficit énergétique ;
  • soutenir l’agriculture d’élevage pour faire baisser les prix de la viande et des œufs ;
  • réduire les frais bancaires illégaux et revoir les prix des médicaments.

Toutes ces recommandations obéissent à une même logique : restaurer la cohérence entre justice sociale et productivité économique.

« L’État social doit d’abord être un État juste », conclut-il. « Tant que les sacrifices seront supportés par les mêmes, aucune réforme ne sera crédible. »

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LDF 2026 : Vers une baisse spectaculaire des prix des voitures hybrides rechargeables ?

La Tunisie pourrait assister à une véritable révolution sur le marché automobile. Anouar Ben Ammar, directeur général d’une concession automobile, a laissé entendre, jeudi 23 octobre sur Midi Eco que les mesures prévues dans le projet de Loi de finances 2026 pourraient entraîner une baisse de près de 30% des prix des voitures hybrides rechargeables, un signal fort pour encourager la transition énergétique.

Des mesures fiscales qui font la différence

Selon le projet, ces véhicules bénéficieront d’une exonération totale des droits de douane et d’une réduction de la TVA de 19% à 7%, sur le même modèle que les voitures électriques. Cette initiative ne se limite pas aux véhicules particuliers : les utilitaires et les bus transportant dix passagers ou plus seront également concernés.

Les bornes de recharge, elles aussi, voient leur fiscalité allégée avec une TVA réduite de 10 à 7%, afin de faciliter l’accessibilité et l’usage de ces véhicules hybrides dans le pays.

En 2024, 2798 voitures hybrides ont été vendues en Tunisie, chiffre qui chute à 2032 en 2025, tandis que les voitures électriques progressent de 226 à 335 unités, représentant respectivement 4% et 0,7% du marché.

Anouar Ben Ammar pointe du doigt le manque de bornes de recharge publiques, principal frein à l’adoption massive de ces technologies. Un cahier des charges pour l’installation de ces infrastructures est actuellement en cours de finalisation, ce qui devrait accélérer la transition dans les prochaines années.

Voitures thermiques : taxes et marges des concessionnaires

Le marché traditionnel n’est pas en reste. Les taxes constituent plus de 50% du prix d’une voiture en Tunisie, et dépassent 110% sur certains modèles premium, ce qui explique en grande partie la cherté du parc automobile.

Contrairement aux idées reçues, la marge bénéficiaire des concessionnaires reste limitée à 4% par véhicule, révélant la pression fiscale écrasante sur le marché et la dépendance des prix aux politiques douanières et fiscales.

Le marché du neuf a enregistré 47.300 nouvelles immatriculations en 2025, contre 22.400 véhicules sur le marché parallèle (voitures d’occasion ou sous régime FCR), confirmant la dynamique du secteur malgré les contraintes économiques.

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