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Tunisie : Mehdi Ben Gharbia condamné à deux ans de prison et plus de 15 millions de dinars d’amendes

Tunisie : Mehdi Ben Gharbia condamné à deux ans de prison et plus de 15 millions de dinars d’amendes

La sixième chambre correctionnelle spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès du Tribunal de première instance de Tunis a condamné, hier vendredi, l’ancien ministre et homme d’affaires Mehdi Ben Gharbia à deux ans de prison, assortis de amendes dépassant 15 millions de dinars. Cette décision intervient dans le cadre d’une affaire à caractère douanier […]

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Fin de la grève de la faim pour Issam Chebbi

Le secrétaire général du parti Al Joumhouri Issam Chebbi a annoncé, ce mercredi 19 novembre 2025, avoir décidé de suspendre de sa grève de la faim.

Il a par ailleurs transmis un message depuis sa cellule en estimant que sa grève de la faim a atteint en partie ses objectifs, notamment en ayant permis « d’attier l’attention sur les graves injustices visant les opposant, les activistes de la société civile et les journalistes », a-t-il indiqué.

Il considère aussi que « les prémices d’un sursaut sociétal prometteur » s’installent, et que de ce fait, il peut suspendre sa grève de la faim, ce jour.

Dans son message, Issam Chebbi appelé à participer en masse à la marche nationale prévue samedi 22 novembre 2025, estimant que ce mouvement de protestation sera « le point de départ d’un mouvement de lutte qui ne s’arrêtera qu’avec le retour de la liberté dans le pays ».

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Le comité de défense donne des nouvelles de Jawhar Ben Mbarek

En prison, Jawhar Ben Mbarek poursuit sa grève de la faim pour le 22e jour consécutif, annonce son comité de défense, ce mercredi 19 novembre 2025 après lui avoir rendu visite.

Les avocats ont toutefois exprimé leur inquiétude en affirmant qu’après des transferts hospitaliers répétés, Jawhar Ben Mabarek fait face à une détérioration de son état de santé.

« Il ne consomme que de l’eau, sans aucun sucre ni nutriment… Cette privation totale met en danger ses fonctions vitales, mais sa détermination reste intacte », ont ils indiqué, estimant que Jawhar Ben Mbarek fait preuve « d’une bravoure et d’une volonté inébranlable».

Y. N.

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Tunisie | Elyes Chaouachi condamné par contumace à 16 ans ferme

L’activiste politique Elyes Chaouachi, fils de Ghazi Chaouachi qui est en détention depuis trois ans, a été condamné par contumace à 16 ans de prison ferme.

C’est ce qu’a fait savoir son frère Youssef Chaouachi, via un post publié hier soir, en dénonçant une « nouvelle injustice touchant sa famille, soulignant toutefois sa fierté d’appartenir à une famille de militants et qui fait face à l’injustice avec beaucoup de courage », a-t-il écrit.

Youssef Chaouachi a rappelé que son père a été condamné à 18 ans de prison et que son frère (qui vit en France) est visé par huit autres affaires dont les accusations sont à caractère terroriste.

Y. N.

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Tunisie : Trois ans de prison contre un député

Le tribunal de première instance de Jendouba a rendu, lundi, un jugement très attendu dans une affaire qui oppose depuis plus d’un an le député Hatem Houaoui au délégué de la région. La chambre criminelle a condamné le parlementaire à trois ans de prison ferme, le reconnaissant coupable d’avoir attribué à un fonctionnaire public des faits « non avérés », dans l’intention de le diffamer, de porter atteinte à sa réputation et de provoquer des actes d’agression contre lui, rapporte Mosaique FM.

Selon la décision affichée au hall du tribunal, les accusations retenues concernent la publication d’un enregistrement vidéo et de contenus en ligne jugés diffamatoires.

Le député est également condamné pour avoir imputé des actes illégaux à un agent public sans fournir de preuves, ainsi que pour usage abusif des réseaux de communication à des fins de nuisance. Le tout a été qualifié de « concours réel d’infractions » au sens de l’article 55 du Code pénal.

L’affaire remonte à 2023, avant l’élection du député à l’Assemblée des représentants du peuple. Le délégué de Jendouba avait alors déposé une plainte affirmant être la cible de publications diffamatoires diffusées par le futur député sur les réseaux sociaux. Après plusieurs auditions et expertises, le dossier a été renvoyé devant la chambre criminelle, qui a finalement tranché.

La défense du député devrait interjeter appel dans les prochains jours.

Lire aussi : Tunisie : Des députés dénoncent le projet de loi US sur la « restauration de la démocratie »

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Détérioration de l’état de santé de Issam Chebbi, selon ses proches

Selon ses proches, l’état de santé du secrétaire général du parti Al Joumhouri Issam Chebbi, en grève de la faim en prison, s’est détérioré.

Un message posté par son épouse Faiza Rahem, ce lundi 17 novembre 2025, fait état d’une glycémie à 0,73, de douleurs abdominales et musculaires, dont souffrirait Issam Chebbi, qui aurait par ailleurs perdu huit kilos au bout de 11 jours de grève.

La même source a rappelé que Issam Chebbi est en détention depuis 999 jours « sans enquête, sans audition et sans même assister à ses propres procès », a déploré Faiza Rahem, en ajoutant que son époux, a toutefois décidé de poursuivre sa grève de la faim.

Y. N.

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Une femme écope de 20 ans de prison pour trafic d’héroïne

Une jeune femme a été condamnée à 20 ans de prison pour avoir introduit de l’héroïne via l’aéroport de Tunis-Carthage, en provenance d’un pays européen.

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a rendu son verdict hier, vendredi 14 novembre contre la trafiquante qui avait éré arrêtée avec capsules d’héroïne dans l’estomac.

L’enquête dans cette affaire se poursuite, selon un source citée par Diwan FM, d’autant que des complices n’ont pas encore été arrêtés.

Y. N.

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Tunis : 20 ans de prison pour une jeune femme spécialisée dans le trafic d’héroïne

Une jeune femme a été condamnée hier à 20 ans de prison par la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis, après avoir été reconnue coupable de trafic de héroïne. Selon un source judiciaire citée par Diwan FM, l’accusée se spécialisait dans l’acheminement de la drogue depuis un pays européen vers la Tunisie, […]

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Affaire de l’évasion de 5 terroristes | Le procès reporté à décembre

L’examen du procès sur l’évasion, en octobre 2023, de cinq terroristes de la prison civile de la Mornaguia, a été reporté au 19 décembre 2025.

La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme du tribunal de première instance de Tunis a également rejeté toutes les demandes de libération dans ce dossier, précise Mosaïque FM, ce vendredi 14 novembre 2025.

On notera que l’enquête ouverte dans cette affaire avait abouti à des poursuites visant une quarantaine de suspects, dont des agents et cadres pénitentiaires.

Rappelons par ailleurs qu’après une semaine de cavale, les évadés ont été arrêtés. Ces derniers : Raed Touati, Ahmed Melki surnommé Somali, Ameur Belazi, Nader Ghanmi et Alaeddine Ghazouani, sont des terroristes parmi les plus dangereux en Tunisie, ayant pris part à des attaques contre les forces sécuritaires et armées ainsi qu’aux assassinats, en 2013, des deux dirigeants de gauche Chokri Belaid et Mohamed Brahmi.

Y. N.

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Enquête sur l’agression de Jawher Ben Mbarek (Comité de défense)

Le comité de défense des détenus dans l’affaire de complot contre la sûreté de l’État a annoncé l’ouverture d’une enquête sur l’agression de Jawher Ben Mbarek en prison.

Dans son communiqué publié ce jeudi 13 novembre 2025, la défense précise que Jawher Ben Mbarek, en grève de la faim depuis trois semaine, a été transporté à l’hôpital régional de Nabeul après avoir subi des violences à l’intérieur de la prison de Belli par des détenus et des agents pénitentiaires.

La même source affirme qu’un médecin mandaté par la direction pénitentiaire a rendu visite à Ben Mbarek 24 heures après les faits, et aurait ordonné son transfert immédiat à l’hôpital, où des examens complémentaires ont été réalisés.

Le soir même un haut responsable du Comité général des prisons et de la rééducation (CGPR) s’est rendu sur place et a confirmé l’ouverture d’une enquête administrative visant plusieurs détenus et des agents pénitentiaires.

« Afin que justice soit rendue, le ministère Public près le tribunal de première instance de Grombalia est appelé à appliquer la loi sans complaisance et à ouvrir une enquête judiciaire contre tous les responsables, auteurs et commanditaires, impliqués dans cette agression », ajoute encore la même source.

Y. N.

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Les peines prononcées contre les terroristes de l’attaque d’Akouda

Quinze accusés ont été condamnés à des peines allant de deux à 16 ans de prison, dans le cadre de l’affaire de l’attaque terroriste de Akouda qui a coûté la vie à l’agent de la Garde nationale Sami Mrabet.

Ces verdicts ont été prononcés, ce mercredi 12 novembre 2025, par la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme au tribunal de première instance de Tunis.

Rappelons que cette attaque remonte à septembre 2020 et a visé une patrouille par des éléments terroristes le jour du 64e anniversaire de la Garde nationale.

L’adjudant Sami Mrabet avait été tué sur le coup et son collègue l’adjudant Rami Limam a quant à lui été grièvement blessé et s’en est finalement sorti, malgré les lourdes blessures.

Des unités de la Garde nationale avaient alors poursuivi et abattu trois des terroristes impliqués dans cette attaque et l’enquête ouverte avait permis d’identifier 15 suspects, qui ont été renvoyés devant la chambre criminelle antiterroriste.

Y. N.

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Tunisie | Maher Zid condamné par contumace à 25 ans ferme

La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près le tribunal de première instance de Tunis a prononcé un jugement par contumace condamnant l’ancien député de Maher Zid, à 25 ans de prison avec exécution immédiate.

L’ancien élu de la coalition radicale Al-Karama, se trouve actuellement à l’extérieur du territoire tunisien, sachant qu’il fait l’objet d’une enquête ouverte par le ministère public près du Pôle judiciaire antiterroriste, sur la base de vidéos à caractère terroriste et qui lui sont attribuées.

On notera que ce jugement a été prononcé par contumace, selon une source citée ce mardi 11 novembre par Mosaïque FM et que Maher Zid n’a pas comparu devant la justice dans le cadre de cette affaire.

Pour rappel Maher Zid, ancien greffier des tribunaux devenu journaliste puis député, a déjà fait l’objet de condamnation, notamment en 2017 pour avoir subtilisé des documents judiciaires relatifs à une affaire terroriste, ce qui lui a valu une peine de 4 ans de prison

Y. N.

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La Direction des prisons dément la dégradation de l’état de santé de prisonniers grévistes

La Direction générale des prisons et de la rééducation (DGPR) a démenti une nouvelle fois, ce mardi, les informations relayées sur les réseaux sociaux et dans certains médias au sujet de la détérioration de l’état de santé de plusieurs détenus prétendument en grève de la faim. Dans un communiqué, la DGPR a qualifié ces informations de « fausses nouvelles » et de « manipulations délibérées » diffusées par certaines parties.

L’Administration a annoncé avoir entamé des poursuites judiciaires contre toute personne ayant sciemment diffusé de fausses données à ce sujet, précisant qu’elle transmettra toutes les preuves documentées dont elle dispose aux autorités judiciaires compétentes.

La DGPR a également affirmé que la situation sanitaire de tous les détenus, y compris ceux déclarant observer une grève de la faim, fait l’objet d’un suivi médical régulier, conformément aux protocoles sanitaires en vigueur.

Elle a par ailleurs souligné que plusieurs détenus ayant affirmé être en grève n’ont en réalité pas cessé de s’alimenter, selon les constatations et témoignages du personnel pénitentiaire et des médecins des hôpitaux publics.

Certains auraient même refusé de se soumettre aux examens médicaux de routine, ce qui a permis de confirmer la fausseté de leurs déclarations.

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Le Comité général des prisons rejette les rumeurs sur la détérioration de la santé de certains prisonniers

Le Comité général des prisons et de la rééducation a rejeté mercredi les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux selon lesquelles l’état de santé de certains détenus en grève de la faim se serait aggravé. Selon son porte-parole, Ramzi Kouki, les examens médicaux quotidiens confirment que la situation des prisonniers concernés demeure « stable ».

S’exprimant auprès de l’agence TAP, Ramzi Kouki a affirmé que les équipes médicales et paramédicales des établissements pénitentiaires assurent un suivi quotidien de tous les grévistes de la faim. Il a insisté sur le fait que le droit à la santé et aux soins est garanti à l’ensemble des détenus, conformément à la législation en vigueur.

Le Comité général des prisons et de la rééducation a par ailleurs engagé des poursuites judiciaires contre toute personne ayant diffusé délibérément des fausses informations sur la situation sanitaire en détention.

La LTDH pointe la responsabilité des autorités

Plus tôt dans la journée, la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) a publié un communiqué dans lequel elle tient les autorités exécutives et judiciaires pour « pleinement responsables » de la vie et de la sécurité de Jawhar Ben Mbarek, membre du Front de salut national, actuellement en grève de la faim.

La Ligue réclame la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les personnes détenues pour des motifs politiques et demande qu’elles bénéficient d’un procès public et équitable. Elle insiste aussi sur la nécessité de garantir l’accès aux soins et le respect de la dignité humaine dans les lieux de détention.

Selon le Front de salut national, Jawhar Ben Mbarek et Sayed Ferjani, dirigeant du Mouvement Ennahda, ont entamé leur grève de la faim fin octobre pour protester contre leurs conditions de détention et réclamer leur libération.

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Affaire des faux diplômes à Tunisair : prison ferme pour l’ex-PDG Khaled Chelly et un syndicaliste

La justice tunisienne a rendu son verdict dans l’affaire dite des faux diplômes à Tunisair.
La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a condamné, vendredi soir, Khaled Chelly, ancien PDG de la compagnie nationale, à trois ans de prison, et Nejmeddine Mzoughi, ex-secrétaire général du syndicat de Tunisair, à quatre ans de prison, rapporte Mosaique Fm.

Le 31 juillet 2025, le juge d’instruction du même tribunal avait émis des mandats de dépôt contre les deux hommes, placés depuis en détention.
Khaled Chelly avait été arrêté le 30 juillet 2024, dans le cadre d’une enquête déclenchée après l’interpellation de Nejmeddine Mzoughi au poste frontalier de Ras Jedir, alors qu’il tentait de fuir vers la Libye.
Mzoughi figurait sur la liste des personnes recherchées pour falsification de diplômes, proxénétisme et corruption.

Le Parquet de Tunis a également ouvert une enquête judiciaire visant huit autres personnes soupçonnées d’être impliquées dans cette affaire, centrée sur des recrutements frauduleux et l’usage de faux diplômes au sein de la compagnie publique.

Des soupçons anciens de corruption interne à Tunisair

Ce dossier s’inscrit dans une série d’affaires touchant la compagnie aérienne nationale, déjà secouée par plusieurs scandales de corruption administrative et financière.
En avril 2024, la justice avait émis des mandats de dépôt contre trois employés pour usage de faux diplômes dans des recrutements internes.

Lors d’une visite surprise à l’aéroport de Tunis-Carthage, le président Kaïs Saïed avait dénoncé publiquement des embauches illégales et des falsifications massives de diplômes, soulignant la nécessité de restaurer la transparence et la compétence au sein des entreprises publiques.

Les deux responsables sont accusés d’avoir abusé de leurs fonctions pour favoriser des recrutements frauduleux et obtenir des avantages indus, causant un préjudice à l’administration.

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France : Nicolas Sarkozy derrière les barreaux

L’ancien président français Nicolas Sarkozy a été incarcéré mardi matin à la prison de la Santé à Paris pour purger une peine de cinq ans de prison, dont deux ans avec sursis, dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Il devient le premier ancien chef d’État de la Ve République à être effectivement emprisonné.

Nicolas Sarkozy, âgé de 70 ans, a quitté son domicile du 16ᵉ arrondissement de Paris en milieu de matinée, accompagné de son épouse Carla Bruni. Il a été conduit directement à la prison de la Santé, où il a été placé sous écrou vers 11 heures. Devant son immeuble, plusieurs dizaines de sympathisants s’étaient rassemblés pour lui témoigner leur soutien, tandis qu’un important dispositif de sécurité encadrait le départ du convoi.

La décision d’incarcérer immédiatement l’ancien président fait suite au jugement rendu le 25 septembre 2025, le condamnant à cinq ans de prison pour association de malfaiteurs. Les juges ont estimé que sa campagne présidentielle de 2007 avait bénéficié de fonds occultes provenant du régime libyen de Mouammar Gueddafi. La cour a ordonné l’exécution immédiate de la peine, estimant que la gravité des faits ne permettait pas de surseoir à son application, malgré l’appel interjeté par la défense.

Nicolas Sarkozy, qui nie catégoriquement toute infraction, a publié peu avant son départ un message réaffirmant son innocence et dénonçant « une profonde injustice ». Ses avocats ont annoncé qu’ils déposeront une demande de mise en liberté provisoire dans les prochains jours.

Cette incarcération marque un tournant inédit dans l’histoire politique française. Jamais un ancien président de la République n’avait été conduit en prison à la suite d’une condamnation liée à l’exercice de ses fonctions. Plusieurs responsables politiques de droite ont exprimé leur solidarité avec l’ancien chef de l’État, dénonçant un « acharnement judiciaire », tandis que d’autres, à gauche, ont salué un moment « historique » pour l’indépendance de la justice.

L’affaire dite des « financements libyens » trouve son origine dans des enquêtes ouvertes en 2012, après la chute du régime de Kadhafi. Les investigations ont révélé l’existence présumée de transferts d’argent destinés à soutenir la campagne de 2007. Quatorze personnes ont été renvoyées devant la justice dans ce dossier, dont plusieurs anciens collaborateurs de Nicolas Sarkozy.

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Liban : Hannibal Kadhafi libéré sous caution de 11 millions de dollars

Après près de dix années de détention au Liban, Hannibal Kadhafi, fils de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a obtenu une décision de libération conditionnelle. La justice libanaise a ordonné sa remise en liberté sous caution, assortie de plusieurs restrictions.

Selon des sources judiciaires libanaises, la libération est soumise au versement d’une caution estimée à 11 millions de dollars. Toutefois, cette décision ne signifie pas un retour immédiat à la liberté totale : Hannibal Kadhafi reste soumis à une interdiction de quitter le territoire libanais pendant deux mois, le temps que les procédures complémentaires soient finalisées.

Arrêté en décembre 2015 au Liban, Hannibal Kadhafi avait été détenu dans le cadre de l’enquête sur la disparition en 1978 de l’imam chiite Moussa Sadr, une affaire hautement sensible pour la communauté chiite libanaise. Bien qu’il n’ait jamais été inculpé directement dans cette affaire, il a été maintenu en détention préventive pendant des années, sans procès formel, suscitant de nombreuses critiques d’ONG et de juristes dénonçant une détention arbitraire.

Neuf ans de détention controversée

La décision libanaise intervient dans un contexte de pressions diplomatiques de la part des autorités libyennes, qui réclament depuis longtemps son rapatriement. Sa famille, notamment sa mère Safia Farkash, basée à Oman, affirme qu’Hannibal n’a aucun lien avec l’affaire Moussa Sadr, étant âgé de seulement trois ans au moment des faits.

Cette libération conditionnelle pourrait également ouvrir une nouvelle phase de négociations entre Beyrouth et Tripoli, alors que la question des disparus libyens et libanais reste une plaie ouverte.

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Tunisie : Maher Chaâbane condamné à deux ans de prison

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès de la Cour d’appel de Tunis a condamné, jeudi 16 octobre, l’homme d’affaires Maher Chaâbane à deux ans de prison. Ce verdict intervient dans le cadre d’une affaire instruite par le Pôle judiciaire financier, portant sur la constitution de gains à l’étranger sans autorisation préalable de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

L’homme d’affaires, actif dans les secteurs immobilier et des travaux publics, est déjà impliqué dans plusieurs procédures judiciaires pour blanchiment d’argent, corruption et non-rapatriement de devises. Certaines de ces affaires ont déjà conduit à des condamnations à la prison et à des amendes financières.

De multiples mandats de dépôt

Le 2 septembre 2025, un nouveau mandat de dépôt avait été émis à son encontre par le premier juge d’instruction du pôle judiciaire économique et financier. Chaâbane avait alors été inculpé dans une nouvelle affaire de blanchiment d’argent et de corruption, impliquant notamment des crédits bancaires publics estimés à près de 240 millions de dinars octroyés dans des conditions jugées irrégulières.

Les chefs d’inculpation incluent le blanchiment d’argent en association de malfaiteurs, la corruption active et passive, l’octroi et réception d’avantages indus et l’exploitation abusive de facilités professionnelles et statutaires.

Maher Chaâbane avait déjà été condamné en décembre 2023 à deux ans de prison par la 6e chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis pour non-rapatriement de recettes d’exportation. En détention depuis près de deux ans, il voit désormais son casier judiciaire s’alourdir d’une nouvelle peine ferme, alors que d’autres dossiers restent encore en instruction.

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Sousse : Trois mois de prison pour l’homme qui a tué le chien Rocky

La présidente de l’association « Alrahma », Jamila Ammar, a annoncé ce lundi 25 août 2025, que le tribunal a condamné l’auteur de l’agression à trois mois de prison. L’homme a attaqué le chien « Rocky » avec un instrument tranchant dans un quartier de Sousse, causant des blessures graves qui ont entraîné sa mort.

Pour Jamila Ammar, ce verdict rend justice à Rocky. Elle insiste aussi sur la nécessité de renforcer les lois pour mieux protéger les animaux et prévenir de telles violences.

L’agression a provoqué des blessures sévères, dont une paralysie totale et des saignements aux yeux, ce qui a conduit au décès du chien. Le parquet a rapidement pris l’affaire en charge, arrêté l’auteur et l’a placé dans la prison civile de Msaken.

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