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Disparition de Noureddine Ben Ayed : La Tunisie perd l’une de ses grandes figures de la comédie

L’acteur et humoriste tunisien Noureddine Ben Ayed est décédé ce dimanche 23 novembre à l’âge de 73 ans, laissant derrière lui une empreinte profonde dans la télévision et le théâtre tunisiens.

Le ministère des Affaires culturelles a salué la mémoire d’un artiste qui a su marquer plusieurs générations. Ses rôles populaires, ses sketches devenus cultes et sa présence scénique ont façonné une carrière unanimement saluée.

Un artiste incontournable du petit écran

Figure familière du public tunisien, Noureddine Ben Ayed a traversé plusieurs décennies de création télévisuelle. Il a participé à de nombreuses productions devenues emblématiques, parmi lesquelles Hkayet Mnawar, Khatini (1986), El-Aasifa (1993), Ghada (1994) ou encore El-Hasad (1995).

Son humour spontané, sa gestuelle comique et sa capacité à incarner des personnages populaires lui ont valu une admiration durable, faisant de lui l’un des comédiens les plus appréciés du paysage audiovisuel national.

Un pilier du théâtre et des arts scéniques

Au-delà de l’écran, Noureddine Ben Ayed a laissé une empreinte majeure sur les planches. Son parcours théâtral compte plusieurs pièces à succès, dont Kateb Oumoumi, Awled Lahlel ou encore Darjah Darjah Ya Dorjiha.

Ses sketches cultes — Mosmar Msadded, Hadikat El Hayawénat, entre autres — ont nourri une tradition de comédie populaire qui parlait directement au public, avec un art de la proximité et un sens aigu de l’observation sociale.

Dans son message de condoléances, le ministère des Affaires culturelles a rendu hommage à une figure « marquante » et à une icône de la comédie tunisienne. L’institution a souligné la valeur humaine et artistique de Noureddine Ben Ayed, ainsi que son rôle dans l’enrichissement de la mémoire dramatique nationale.

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Ouverture des JTC : le théâtre au cœur des transformations sociales

Ouverture des JTC : le théâtre au cœur des transformations sociales

L’ouverture des Journées Théâtrales de Carthage (JTC) a donné le ton d’une édition qui place résolument l’humain et le changement au centre de sa vision artistique. Plus qu’un simple rendez-vous culturel, cette nouvelle édition se présente comme un espace de réflexion profondément ancré dans les réalités sociales, politiques et émotionnelles qui traversent nos sociétés. Les […]

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JTC 2025 : Yehia El-Fakharani ouvre la 26e édition avec “Le Roi Lear”

L’acteur égyptien Yehia El-Fakharani est arrivé jeudi matin à Tunis pour participer à la 26ème édition des Journées théâtrales de Carthage (JTC) qui se tiendra du 22 au 29 novembre. Il a été accueilli à l’aéroport international de Tunis Carthage par l’ambassadeur d’Égypte en Tunisie, Bassem Yahia Hassan, ainsi que par les responsables du comité d’organisation du festival présidé par l’homme de théâtre Mounir Ergui.

La cérémonie d’ouverture des JTC, prévue samedi à 20h30 au Théâtre de l’Opéra de Tunis, à la Cité de la Culture, sera marquée par la représentation de « Le Roi Lear », mise en scène par l’Égyptien Shady Sorour et produite par le Théâtre National Égyptien. La pièce sera présentée hors compétition.

À 80 ans, El‑Fakharani retrouve le rôle du roi Lear, interprétant désormais un monarque de son âge dans l’une des plus grandes tragédies de Shakespeare, vingt ans après sa dernière incarnation sur scène.

La pièce, déjà présentée au Caire et dans plusieurs théâtres égyptiens, a rencontré un large succès. Ce retour marque une nouvelle étape dans la carrière de l’acteur, figure majeure du théâtre arabe et habitué des registres dramatique et comique.

« Le Roi Lear », écrit entre 1603 et 1606 par William Shakespeare, raconte l’autodestruction d’un roi qui divise son royaume entre ses filles après les avoir invitées à lui mesurer leur amour, déclenchant folie, trahison et désillusion.

Adaptée du texte de William Shakespeare, la pièce explore les thèmes de l’autorité, de la filiation et des tensions familiales, des enjeux qui résonnent fortement dans les sociétés arabes contemporaines. La mise en scène de Sorour combine approche psychologique et scénographie contemporaine, soulignant la fragilité du pouvoir et la dimension humaine de la tragédie.

Avec cette ouverture, les JTC réaffirment leur ambition de faire du théâtre un espace de réflexion et de dialogue au cœur de la société.

Plus de 80 spectacles venus de Tunisie, du monde arabe, d’Afrique et du monde entier figurent dans la sélection officielle de la 26e édition des JTC placée sous le slogan « Le théâtre, une conscience et un changement. Le théâtre, le coeur battant de la rue ».

Créées en 1983 par le ministère des Affaires culturelles, les JTC comptent parmi les plus anciens festivals de théâtre du monde arabe et d’Afrique. Elles constituent un espace de rencontre, d’expérimentation et de réflexion pour les créateurs de la scène arabe, africaine et méditerranéenne.

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JTC 2025 | Vitrine du théâtre arabe et africain

La 26e édition des Journées théâtrales de Carthage (JTC), qui se tiendra du 22 au 29 novembre 2025, promet d’être riche et engagée, avec plus de 80 spectacles venus de Tunisie, du monde arabe, d’Afrique et d’ailleurs.

Organisée sous le thème «Théâtre, conscience et changement. Le Théâtre, cœur battant de la rue», cette édition ambitionne de faire de la scène un espace de dialogue et de transformation sociale, fidèle à l’esprit citoyen du festival.

Le programme a été présenté lors d’une conférence de presse à la Cité de la Culture de Chedli Klibi à Tunis, en présence du comité d’organisation présidé par le metteur en scène Mounir Ergui.

La compétition officielle présente 12 pièces, ainsi qu’une riche programmation hors compétition, dont 15 œuvres internationales dans la section Théâtre Mondial et 16 tunisiennes dans la section Théâtre National. Six productions sont à l’affiche dans la section arabe et africaine, mettant en lumière la richesse des créations d’Arabie saoudite, d’Irak, de Jordanie, du Sénégal, du Burkina Faso et de Libye.

Six productions de théâtre amateur sont également programmées.

Le programme Théâtre de la liberté, dédié dans des établissements pénitentiaires, présentera 16 pièces, et 12 représentations sont dédiées aux enfants et aux jeunes.

Le directeur artistique, Mounir Ergui, a déclaré que cette édition «replace le théâtre au cœur de la vie sociale, tout en maintenant l’engagement du festival envers les causes arabes, et notamment palestiniennes».

La soirée d’ouverture, le 22 novembre, sera marquée par deux temps forts : l’opéra égyptien «Le Roi Lear», mis en scène par Shady Sorour Ali et interprété par Yehia El-Fakharany, à l’Opéra de la Cité de la Culture, et «Rêve», une nouvelle création du metteur en scène tunisien Fadhel Jaïbi, au Théâtre Le Rio.

En compétition officielle, la Tunisie sera représentée par deux productions: «Les Fugueuses» de Wafa Taboubi et «Jacaranda» de Nizar Saïdi, toutes deux lauréates du 3e Festival national tunisien de théâtre Saisons de la Création.

Elles seront en compétition avec 14 productions étrangères venues d’Algérie, du Maroc, d’Égypte, de Palestine, du Liban, de Jordanie, d’Irak, des Émirats arabes unis, de Côte d’Ivoire et d’Afrique du Sud.

Le jury, présidé par Lassaad Ben Abdallah, figure emblématique du théâtre tunisien, comprend cinq autres professionnels reconnus du théâtre arabe et africain : Saade Aldaass (Koweït), Malek Laakoun (Algérie), Abdon Fortunée (Congo), Thameur Arbid (Syrie) et Imed El May (Tunisie).

Les prix comprennent les Tanit d’or, d’argent et de bronze, ainsi que des prix pour la meilleure pièce, les meilleurs décors, la meilleure interprétation féminine et la meilleure interprétation masculine.

La section Théâtre international réunit 15 productions de France, du Sénégal, d’Italie, d’Islande, du Mexique, d’Arménie, d’Iran, de Colombie, de Pologne, d’Espagne et de Russie, offrant un panorama éclectique du théâtre contemporain.

Fondées en 1983 par le ministère tunisien de la Culture, les Journées théâtrales de Carthage sont parmi les plus anciens festivals de théâtre du monde arabe et africain, offrant un espace de rencontre, d’expérimentation et de réflexion aux créateurs du monde entier.

Avec Tap.

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Les JTC du 22 au 29 novembre | Hommage à ceux qui donnent au théâtre sa magie

La 26e édition des Journées théâtrales de Carthage (JTC) démarreront demain samedi 22 novembre et se poursuivront jusqu’au 29 novembre 2025.

« À travers l’affiche Officielle, la 26ème édition du Festival International des Journées Théâtrales Carthage célèbre ces bâtisseurs de l’ombre techniciens, artisans, rêveurs qui transforment l’imaginaire en matière vivante », indiquent les organisateurs en affirmant que cette édition rendra « un hommage vibrant à ceux qui donnent au théâtre sa magie ».

Les JTC 2025 proposent 83 spectacles, sans compter les spectacles d’animation et les spectacles musicaux, ainsi que les programmes dédiés aux enfants qui seront notamment présentés les 23 et 29 novembre.

Y. N.

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