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Budget 2026 : 202,4 MD pour les Affaires religieuses, dont 161 MD en rémunérations

Le budget de la mission des Affaires religieuses pour l’année 2026 est estimé à 202,400 millions de dinars, contre 195,580 millions de dinars dans le budget de 2025, soit une augmentation de 3,49 %.

Les dépenses se répartissent comme suit : 161 millions de dinars pour les dépenses de rémunération, 24,25 millions de dinars pour les dépenses de gestion, 14,85 millions de dinars pour les dépenses d’intervention publique, et 2,3 millions de dinars pour les dépenses d’investissement.

S’agissant des priorités, le rapport indique qu’elles consistent notamment à faciliter l’accomplissement des rites religieux, à former les cadres des mosquées, à intensifier les actions de sensibilisation, à soutenir la recherche scientifique et les études dans les sciences islamiques et à  construire, restaurer, entretenir et éclairer les édifices religieux.

Le ministère emploie 20 784 cadres religieux et supervise 6 737 édifices religieux, dont 1 477 mosquées et 5 260 grandes mosquées.

Il est prévu que le ministère procède l’année prochaine à la classification de 259 nouvelles grandes mosquées, en plus de son encadrement de 76 zaouïas officiellement enregistrées.

Le ministère supervise également, en coopération avec le ministère des Affaires culturelles, certaines zaouïas ayant des activités culturelles et sociales, ainsi que 13 synagogues juives et 20 églises chrétiennes.

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Numérisation, IA et couverture des zones blanches : Le budget TIC 2026 en détails

L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et le Conseil National des Régions et des Districts (CNRD) ont entamé, lundi, à Bardo, la discussion du budget de la Mission des technologies de la communication pour l’exercice 2026.

Le budget de cette mission, compte tenu des ressources du Fonds de développement des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication, a été fixé à 197,335 millions de dinars (MD) pour l’année 2026, contre 184 MD inscrits dans la loi de finances pour l’année 2025, soit une augmentation de 7,25 %.

La stratégie de la mission TIC pour 2026 s’inscrit dans le cadre du plan de développement 2026-2030 et de la stratégie nationale de transition numérique. La mission vise à réaliser une transformation qualitative des services publics, en s’appuyant sur quatre objectifs stratégiques principaux à savoir la numérisation des services administratifs, le développement de l’infrastructure de communication, la promotion de l’économie numérique (technologies modernes, intelligence artificielle) ainsi que la protection du cyberespace national et le renforcement de la confiance numérique. La mission est structurée autour de deux programmes. Il s’agit du programme de Développement Numérique, qui concentre la majorité des crédits et le programme de pilotage et de soutien, dédié à la gouvernance et à l’appui.

Les dépenses d’investissement consacrés à la mission des Technologies de la communication pour l’année 2026 sont fixées à 92,910 MD en engagements (-5,8% par rapport à 2025) et 94,160 MD en paiements (+15,4%).

Le Programme de Développement Numérique accapare 87, 135 MD (engagements et paiements) de ces investissements. Parmi les projets d’investissement majeurs figurent le projet de gouvernance électronique visant à soutenir la transformation numérique des services administratifs, la poursuite du projet Tunisie Numérique, le projet national d’identité numérique, le projet de couverture des “Zones Blanches”… Les dépenses salariales sont fixées à 21,900 MD (engagements et paiements), en hausse de 3,2 % par rapport à 2025. Cette augmentation est justifiée par l’effet financier des promotions, des recrutements prévus pour 2026 et de l’intégration de 45 agents de sous-traitance. Les dépenses d’intervention s’élèvent à 72,540 MD (Engagements et paiements) en repli de 0,5%.

Les dépenses de fonctionnement financées par les ressources générales du budget pour l’année 2026 sont estimées à 8,735 MD, contre 8,274 MD dans la loi de finances pour l’année 2025, soit une augmentation de 5,6 %.

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Voici ce que le ministre des technologies de la communication a annoncé sur la digitalisation et les services publics en 2026

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a affirmé que le numérique n’est plus seulement un secteur technique mais qu’il constitue aujourd’hui un moteur essentiel de l’économie nationale et un outil central pour la gouvernance des structures publiques. Cette déclaration a été faite lors d’une session plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et gouvernorats, consacrée à la discussion du projet de loi de finances 2026 pour la mission « Technologies de communication ».

Sofiene Hemissi a détaillé les actions entreprises par le ministère, insistant sur le caractère transversal des technologies de l’information qui interviennent dans 152 projets de numérisation couvrant différents secteurs publics. Il a reconnu que la Tunisie avait accusé un certain retard dans la digitalisation en raison de projets annoncés mais non réalisés. Parmi les initiatives déjà concrétisées, il a cité l’orientation universitaire, le timbre fiscal pour les voyages et les services consulaires via la plateforme Econsulat. La généralisation de la plateforme d’interconnexion des administrations permet désormais aux citoyens de ne plus fournir des documents déjà détenus par l’État, couvrant plus de 80 services, en coordination avec le ministère de l’Intérieur, de l’Enseignement supérieur, des Affaires sociales et de l’Emploi.

Modernisation des services publics et infrastructures numériques

Pour 2025, le ministère s’est concentré sur la relance de projets retardés, comme la carte d’identité et le passeport biométriques, ainsi que sur la modernisation des principaux systèmes d’information de l’administration : le dossier médical électronique et le système hospitalier numérique, Ejustice au ministère de la Justice, la numérisation des fichiers fonciers et le numéro d’identification unique. Malgré certaines résistances administratives, une feuille de route claire a été définie pour 2026.

Sur le plan postal, le ministre a souligné les efforts pour corriger les déficits accumulés, précisant que la création de nouveaux bureaux postaux nécessite locaux et personnel. Un concours pour 260 postes a été lancé, avec publication des résultats au premier trimestre 2026, et un second recrutement est prévu. La modernisation inclut l’installation de distributeurs automatiques, avec un second appel d’offres pour compléter le déploiement.

Le projet de loi sur le secteur postal a été présenté au conseil d’administration pour adaptation à la réalité des institutions concernées, tandis que le développement de la Banque postale vise à lutter contre l’exclusion financière, sous réserve de régler certaines questions techniques.

Concernant l’internet et la connectivité, le ministre a indiqué d’importantes disparités régionales et a engagé les opérateurs à respecter leurs obligations. Le déploiement de la fibre optique, jugé coûteux, bénéficie d’un investissement d’environ 300 millions de dinars par l’opérateur national. Il a également annoncé des mesures de soutien aux radios associatives (réduction de 50 % des redevances et planification des dettes), le renforcement de la cybersécurité, la mise en place prochaine du cahier des charges pour les applications de taxi et l’imposition du contrôle parental pour les abonnements internet.

Enfin, le ministre a évoqué le soutien aux startups et à l’entrepreneuriat, avec la révision en cours du Startup Act, et la régularisation prochaine de la situation de 657 employées postales en contrat précaire, avec un examen individuel de chaque dossier.

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Agriculture en Tunisie : les députés réclament des solutions face au changement climatique

Les problèmes liés aux pistes agricoles, à l’organisation de l’exploitation des terres domaniales, à la lutte contre le changement climatique ont été les principaux thèmes débattus par les députés, dimanche, lors de la séance plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil des régions et des districts, dédiée à l’examen de la mission du ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche pour l’exercice 2026.

A cet égard, le député Ali Mejri a appelé à assurer l’entretien des pistes agricoles et le curage des oueds et à augmenter les quantités de semences accordées aux agriculteurs, soulignant l’importance de clarifier le statut juridique de l’immobilier agricole et de s’occuper de l’endettement des agriculteurs, lequel constitue un obstacle pour les opérateurs du secteur agricole.

De son coté, le député Riadh Dridi a évoqué les problèmes écologiques découlant de la pisciculture, appelant à prendre en considération l’ampleur de l’impact environnemental de ces projets et à réorganiser ce secteur en particulier dans la région de Kalaât el-Andalous, où se trouve de nombreux étangs dédiés la pisciculture.

Pour sa part, le député Youssef Barguaoui a évoqué les difficultés rencontrées par les petits agriculteurs, soulignant l’importance d’investir dans les infrastructures agricoles, d’activer des mécanismes de lutte contre le changement climatique et d’identifier des solutions urgentes contre la cochenille de figue de Barbarie qui a fait des ravages dans de nombreuses régions.

Il a en outre, appelé à une bonne exploitation des terres domaniales et à mettre à la disposition de l’agriculteur tunisien les semences et engrais nécessaires pour améliorer ses capacités de production.

Concernant la production de dattes, le député Djaballah Ben Salah a appelé à la création urgente d’un groupement professionnel qui se charge de la commercialisation du produit, à sauver les agriculteurs dans les gouvernorats de Kebili et Tozeur, à élaborer un plan national d’encadrement des producteurs dans ce domaine et à faire intervenir le Fonds des catastrophes dans le Sud en particulier.

Des députés ont estimé que le département de l’Agriculture devraient réhabiliter les ports de pêche et les équiper en énergie solaire afin de réduire le coût de production. Le département est également, appelé à doter les complexes agricoles en moyens nécessaires et à moderniser le secteur pour développer sa productivité, selon leurs propos.

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Tunisie–Algérie : renforcement des relations parlementaires

Une délégation de parlementaires algériens du Groupe d’amitié de fraternité et d’amitié Tunisie-Algérie de l’Assemblée populaire nationale algérienne, présidée par le président du groupe Mohamed el-Hadi Tebessi, effectue une visite officielle en Tunisie, du 23 au 26 novembre.

La délégation a été accueillie à l’aéroport international de Tunis-Carthage, par Dhouha Selmi, assesseure du président du président du parlement, en charge des relations extérieures, ainsi que par deux membres du groupe d’amitié parlementaire Tunisie-Algérie, Adel Bousselmi et Chokri Ben Bahri.

Des parlementaires tunisiens, du groupe d’amitié parlementaire Tunisie-Algérie, issu du groupe de coopération parlementaire avec les pays arabes au sein de l’Assemblée des représentants du peuple, avait effectué une visite en Algérie du 1er au 4 octobre dernier.

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Le budget du ministère des Technologies de la communication 2026 fixé à plus de 197 MDT

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont entamé, lundi 24 novembre, la discussion du budget du ministère des Technologies de la communication pour l’exercice 2026.

Le budget du ministère des Technologies, compte tenu des ressources du Fonds de développement des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication, a été fixé à 197,335 millions de dinars (MDT) pour l’année 2026. Et ce, contre 184 MDT inscrits dans la loi de finances pour l’année 2025. Soit une augmentation de 7,25 %.

La stratégie du ministère pour 2026 s’inscrit dans le cadre du plan de développement 2026-2030 et de la stratégie nationale de transition numérique. Il s’agit de réaliser une transformation qualitative des services publics, en s’appuyant sur quatre objectifs stratégiques principaux; à savoir :

  • La numérisation des services administratifs;
  • Le développement de l’infrastructure de communication;
  • La promotion de l’économie numérique (technologies modernes, intelligence artificielle) ainsi que la protection du cyberespace national;
  • Et le renforcement de la confiance numérique.

La mission (ministère) est structurée autour de deux programmes. Il s’agit tout d’abord du programme de développement numérique, qui concentre la majorité des crédits. Puis, du programme de pilotage et de soutien, dédié à la gouvernance et à l’appui.

Les dépenses d’investissement consacrés à la mission des Technologies de la communication pour l’année 2026 sont fixées à 92,910 MDT en engagements (-5,8 % par rapport à 2025) et 94,160 MDT en paiements (+15,4 %).

Le Programme de développement numérique accapare 87,135 MDT (engagements et paiements) de ces investissements. Parmi les projets d’investissement majeurs figurent le projet de gouvernance électronique visant à soutenir la transformation numérique des services administratifs, la poursuite du projet Tunisie Numérique, le projet national d’identité numérique, le projet de couverture des « Zones Blanches »…

Quant aux dépenses salariales, elles sont fixées à 21,900 MDT (engagements et paiements), en hausse de 3,2 % par rapport à 2025. Cette augmentation est justifiée par l’effet financier des promotions, des recrutements prévus pour 2026 et de l’intégration de 45 agents de sous-traitance. Les dépenses d’intervention s’élèvent à 72,540 MDT (Engagements et paiements), en repli de 0,5 %.

Les dépenses de fonctionnement financées par les ressources générales du budget pour l’année 2026 sont estimées à 8,735 MDT; contre 8,274 MDT dans la loi de finances 2025. Soit une augmentation de 5,6 %.

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Tunisie : Le budget de l’Agriculture 2026 porté à 2,467 milliards de dinars pour renforcer la sécurité alimentaire

L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et le Conseil National des Régions et des Districts (CNRD) ont entamé, lors de la séance plénière commune tenue, dimanche, l’examen du budget de la mission du ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, pour l’exercice 2026.

Le projet de budget de la mission de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche pour 2026, est estimé à 2467 millions de dinars (MD), contre 2346 MD en 2025, en hausse de 5%.

Les dépenses de rémunération sont fixées à environ 681 MD (engagement et paiement) en 2026, contre 702 MD en 2025, enregistrant une baisse de 3%.

Pour les dépenses de gestion, elles sont fixées à environ 44,926 MD (engagement et paiement) contre 41,900 MD en 2025, en progression de 7,2%.

S’agissant des dépenses d’intervention de la mission du ministère de l’Agriculture, elles s’élèveront à environ 947,777 MD (Engagement et paiement), contre 867,783 MD (Engagement et paiement) en 2025, enregistrant, ainsi, une hausse de 9,2%.

En ce qui concerne les dépenses d’investissement, elles sont estimées à 1205 MD (engagement) et 726 MD (paiement) en 2026, contre 1222 MD (engagement) et 667 MD (paiement), en 2025, enregistrant une hausse de 8,8%.

Les objectifs du projet de budget de la mission de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche pour l’année 2026 visent à atteindre l’autosuffisance et la sécurité alimentaire, en préservant, développant et optimisant l’utilisation des ressources naturelles.

Il s’agit, en outre, de diversifier la production agricole, de s’adapter aux transformations économiques et numériques et de faire face aux défis attendus dans un contexte de changements climatiques et de crises.

“Une agriculture résiliente, inclusive et durable soutenant la sécurité alimentaire et hydrique”, est la vision du secteur laquelle repose sur les axes stratégiques inclus dans le plan de développement 2026-2030, afin d’atteindre les objectifs de développement global à l’horizon 2030.

En effet, le secteur agricole est considéré comme un pilier fondamental de l’économie nationale en Tunisie, par sa contribution au développement économique et comme l’un des secteurs productifs les plus importants composant le produit intérieur brut (9 % du PIB en 2025).

Il est, également, considéré comme une source essentielle de nourriture, fournissant des matières premières et répondant aux besoins alimentaires des citoyens, tout en assurant leur sécurité alimentaire, contribuant à l’absorption du chômage et à la création d’emplois pour différentes catégories sociales.

Le secteur agricole a un rôle dans l’augmentation du volume des exportations et, par conséquent, il contribue à la réduction du déficit de la balance commerciale. À partir de 2026, la politique de développement dans le secteur de l’agriculture et de la pêche sera axée sur l’harmonisation des dimensions économiques et sociales tout en garantissant les équilibres environnementaux, dans un contexte de changements climatiques, de sécheresses récurrentes, d’augmentation du coût des matières premières et des produits de base, ainsi, que de la limitation des mécanismes de financement nécessaires.

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Loi de finances 2026 : L’État prévoit d’annuler les dettes douanières de l’OCT pour stabiliser l’approvisionnement

Des représentants du ministère de Finances ont indiqué que l’Office de commerce de la Tunisie (OCT) a bénéficié durant des années de procédures simplifiées pour l’importation de denrées alimentaires, ce qui a entraîné l’accumulation des dettes, en raison de la non régularisation des déclarations dans les délais impartis.

Ils ont ajouté, lors de la réunion des commissions des Finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), consacrée à l’examen des dispositions du projet de loi de finances pour l’année 2026, qu’en raison de son rôle stratégique dans l’approvisionnement des produits de base et dans la stabilité des prix, une décision exceptionnelle a été prise, d’exonérer

l’OCT de l’ensemble de ses dettes relatives aux déclarations douanières simplifiées, y compris les taxes, les intérêts et les amendes, afin de l’aider à accomplir son rôle.

Ainsi, l’article 42 du projet de loi de finances 2026 propose d’autoriser le ministre chargé des Finances, agissant au nom de l’État, à renoncer aux créances de l’État auprès de l’OCT, à savoir les droits de douane et autres Taxes , les intérêts de retard et les amendes, résultant de la non-régularisation des déclarations douanières simplifiées souscrites avant le 1er janvier 2025 relatives aux opérations d’importation effectuées par l’OCT.

La renonciation prévue, au présent article, ne peut donner lieu, ni à un remboursement des sommes, au profit de l’OCT , ou à une révision comptable des montants remboursés, ni à aucune poursuite fiscale au titre de l’impôt sur les sociétés (I/S).

En revanche, les députés ont mis en garde contre le fait d’accabler le secteur privé des charges financières non étudiées, et ils ont appelé à rationaliser le système de subvention, afin de garantir qu’il soit orienté vers les catégories qui y ont droit. L’objectif est d’atteindre la justice sociale et de préserver la pérennité financière de l’État.

Ils ont également souligné l’importance du rôle de l’OCT, en matière d’approvisionnement des produits de base et de préservation du pouvoir d’achat, mettant l’accent sur la nécessité de le soutenir et de renforcer ses compétences.

Les missions de l’OCT, établissement public à caractère commercial et industriel, consistent principalement à assurer l’approvisionnement du marché intérieur, en certaines denrées de base à prix variables (sucre, café vert, thé, riz) et à gérer le stock stratégique couvrant les besoins de 3 à 4 mois de consommation de ces produits, en plus de réaliser certaines importations de manière conjoncturelle.

En outre, la contribution à la constitution et au financement de stock de sécurité de certains produits conjoncturels, et au contrôle technique de la qualité des produits alimentaires destinés à l’exportation.

Il s’agit également de contribuer à la promotion des secteurs, à travers la gestion des opérations d’achats regroupés pour le compte de l’État ( équipements de transport, la réalisation d’études) et à la création de structures d’appui actives dans les domaines commerciaux liés à ses activités, et à la supervision de la réalisation de la zone franche, pour les activités commerciales et logistiques à Ben Guerdane.

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Tunisie-Budget affaires sociales 2026 : Nouvelles mesures pour les enfants, personnes handicapées et familles nécessiteuses

“Contrairement aux autres départements, 92 % du budget du ministère sont dédiés aux interventions sociales”, a fait savoir, samedi soir, le ministre des affaires sociales, Issam Lahmar.

Dans sa réponse aux députés lors de la séance plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), consacrée à la discussion du budget du ministère des affaires sociales au titre de 2026, Lahmar a précisé que les salaires ne représentent que 2,6 % du budget, tandis que les dépenses de gestion ne dépassent pas 0,6 %.

Dans ce contexte, il a estimé que les moyens alloués à la gestion du ministère sont très faibles comparés à d’autres départements.

Il a, en outre, indiqué que le budget du ministère des affaires sociales ne représente que 5,3 % du budget général de l’État, malgré le poids des responsabilités qui lui incombent.

Issam Lahmar a indiqué que dans le cadre du programme de promotion sociale, le nombre d’enfants, âgés de 6 à 18 ans, bénéficiaires de bourse a été augmenté et un budget de 163 millions de dinars lui a été consacré, sans compter les allocations destinées aux enfants de 0 à 5 ans.

“En effet, ces mesures aident les familles pauvres et à faible revenu à couvrir les frais de scolarité de leurs enfants”, a-t-il souligné.

Il a, par ailleurs, rappelé que aides sociales destinées aux familles nécessiteuses ont aussi enregistré une évolution, passant dans un premier temps de 180 à 240 dinars, pour atteindre ultérieurement 280 dinars en 2026.

“L’augmentation de 20 dinars peut sembler modeste, mais elle devient significative lorsqu’elle concerne près de 400 mille familles”, a-t-il dit.

Le ministre a également signalé qu’une révision de la liste des bénéficiaires du carnet de soins gratuit a été effectuée à travers des enquêtes sociales réalisées en coordination avec d’autres structures afin de vérifier toutes les données et faire parvenir les aides à leurs véritables bénéficiaires, précisant que les recours restent ouverts pour les personnes estimant avoir été exclues à tort.

S’agissant des aides scolaires (livres, cahiers, fournitures…), Lahmar a affirmé qu’elles ont atteint 64 millions de dinars cette année, sans compter les aides financières sachant que près de 600 mille élèves en ont bénéficié.

Le ministre a annoncé une nouvelle mesure d’accompagnement pour les personnes atteintes d’intolérance au gluten (maladie cœliaque), consistant en une allocation mensuelle de 30 dinars par personne pour contribuer aux dépenses alimentaires spécifiques.

Il a également indiqué que le ministère a prévu une allocation de 130 dinars pour les enfants de la lune, dans le cadre du projet de loi de finances 2026, afin de couvrir une partie du coût des équipements de protection, devenus particulièrement coûteux.

Il a également évoqué la création d’un “Fonds pour la promotion des personnes handicapées” dans le projet de loi de finances 2026, visant à assurer l’inclusion économique et sociale des personnes en situation de handicap, à financer la formation, l’emploi, la création de projets, et à soutenir leur intégration sociale, économique, sportive et culturelle.

Il a précisé qu’une révision de la loi d’orientation relative à la promotion et à la protection des personnes handicapées est envisagée afin de renforcer l’accompagnement de cette catégorie sur tous les plans.

Le ministre a également annoncé la prochaine distribution de 40 mille cartes de handicap dotées d’un QR code, permettant d’identifier rapidement leurs titulaires, leurs dossiers et leurs lieux de résidence, afin de faciliter leur orientation vers les services adaptés et améliorer le suivi et la qualité de leur prise en charge.

Il a aussi indiqué que le ministère envisage une réforme des systèmes de sécurité sociale, soulignant que la prolongation de deux ans supplémentaires des prélèvements au titre de la contribution sociale de solidarité permettra de stabiliser les régimes pour engager des réformes visant à élargir le nombre des affiliés, renforcer la protection sociale et mieux maîtriser leurs équilibres financiers.

Concernant le retard dans l’entrée en service du Fonds d’assurance contre la perte d’emploi, le ministre a affirmé que plusieurs scénarios et estimations ont été élaborés quant au coût des interventions potentielles du fonds, notamment dans un marché de travail en mutation et face à l’introduction de l’intelligence artificielle dans certains secteurs au détriment de la main-d’œuvre, afin d’éviter que le fonds ne tombe en déficit et ne puisse remplir ses missions.

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Farouk Bouasker réaffirme la capacité d’organiser les municipales dans un délai de trois mois

Farouk Bouasker réaffirme la capacité d’organiser les municipales dans un délai de trois mois

Le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Farouk Bouasker, a déclaré, dimanche à l’aube au Palais du Bardo, que l’Instance est prête et capable d’organiser les élections municipales dans un délai de trois mois. Et de préciser que l’organisation de cette échéance nécessite une nouvelle loi organique relative aux municipalités qui remplace […]

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Tunisie: Démarrage du débat parlementaire sur le budget 2026 du ministère des Affaires culturelles

La séance plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts s’est ouverte tard jeudi soir pour examiner le budget 2026 du ministère des Affaires culturelles, en présence de la ministre Amina Srarfi.

Le projet fixe les dépenses de gestion, d’investissement et des fonds de trésorerie à 460,969 millions de dinars, contre 425,490 millions en 2025, soit une hausse de 8 %, représentant 0,73 % du budget de l’État.

Selon le ministère, la stratégie culturelle repose sur une approche intégrée visant la valorisation économique et l’investissement, la protection du patrimoine, le soutien à la création et à la participation citoyenne, le renforcement du rayonnement culturel et artistique, ainsi que l’amélioration de la gouvernance et de la modernisation administrative.

Ouvrant les travaux, le président de l’Assemblée, Ibrahim Bouderbala, a rappelé le rôle central de la culture dans la construction sociale, soulignant que la Tunisie a toujours puisé dans la création artistique une force de changement et un moteur de participation citoyenne.

Il a insisté sur la contribution de la culture au développement économique et social, à la lutte contre l’extrémisme, à la transmission du savoir et à la consolidation de la cohésion nationale.

Bouderbala a appelé à une mobilisation accrue des acteurs culturels pour faire de ce secteur un levier du développement humain et un espace de créativité.

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Le budget 2026 du ministère des Affaires culturelles fixé à 461 MDT 

La séance plénière conjointe entre l’Arp et Cnrd s’est ouverte tard jeudi 20 novembre pour examiner le budget 2026 du ministère des Affaires culturelles, en présence de la ministre, Amina Srarfi.

Le projet fixe les dépenses de gestion, d’investissement et des fonds de trésorerie à 460,969 millions de dinars, contre 425,490 millions en 2025. Soit une hausse de 8 %, représentant 0,73 % du budget de l’État.

Selon le ministère, la stratégie culturelle repose sur une approche intégrée visant la valorisation économique et l’investissement, la protection du patrimoine, le soutien à la création et à la participation citoyenne, le renforcement du rayonnement culturel et artistique, ainsi que l’amélioration de la gouvernance et de la modernisation administrative.

Ouvrant les travaux, le président de l’Assemblée, Ibrahim Bouderbala, a rappelé le rôle central de la culture dans la construction sociale. Tout en soulignant que la Tunisie a toujours puisé dans la création artistique une force de changement et un moteur de participation citoyenne.

Il a insisté sur la contribution de la culture au développement économique et social, à la lutte contre l’extrémisme, à la transmission du savoir et à la consolidation de la cohésion nationale.

M. Bouderbala a appelé à une mobilisation accrue des acteurs culturels pour faire de ce secteur un levier du développement humain et un espace de créativité.

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Budget Éducation 2026 : les députés dénoncent la rupture du dialogue

Un certain nombre de députés au parlement ont critiqué, jeudi après-midi, au cours d’une séance plénière conjointe entre l’ARP et le conseil national des régions et des districts consacrée à la discussion du projet de budget du ministère de l’éducation pour l’année 2026, ce qu’ils qualifient de rupture du dialogue entre le ministère de l’éducation et les syndicats de l’éducation, la baisse de la qualité de l’enseignement, la non- régularisation de certaines situations professionnelle et l’aggravation du phénomène de fraude dans les examens nationaux, mise à part d’autres problématiques dans le secteur éducatif.

Dans leurs interventions, les députés ont souligné que la tension sociale s’est répercutée sur la stabilité des établissements éducatifs, appelant le ministère à adopter une approche basée sur le dialogue à même de préserver la paix en milieu scolaire et à rétablir la confiance avec le cadre éducatif.

Dans ce contexte, le député Hassan Jroui a critiqué le refus par le ministère d’entamer des négociations avec les syndicats de l’éducation, estimant que “l’absence de dialogue accroit les tensions et pourrait apparaitre comme un manque de sérieux dans la gestion des dossiers professionnels des enseignants”.

Il a fait état de cas de “favoritisme” dans la nomination des directeurs d’établissements éducatifs, appelant à accélérer les projets de maintenance et d’équipement des établissements.

Concernant la non exécution des accords signés entre le ministère et les syndicats, la députée Olfa Marouani a souligné que “le respect des engagements est un devoir éthique et légal et toute rétractation pourrait accroître la tension sociale”.

Elle a également évoqué le dossier des promotions professionnelles, rappelant que la date convenue pour l’entrée en vigueur aux niveaux administratifs et financiers est le premier janvier de chaque année. ” Le ministère n’a pas respecté cet engagement sans justifications”, a-t-elle précisé.

Par ailleurs, le député Ridha Dlaï a souligné la nécessité d’ouvrir un dialogue sérieux avec les syndicats de l’éducation pour éviter les conflits sociaux dans un secteur considéré comme l’un des plus sensibles du pays, appelant à régulariser la situation des enseignants suppléants qui ne figurent pas dans la base de données.

Il a également appelé à clarifier les critères du concours des conseillers pédagogiques pour l’année 2022 suite à de nombreuses plaintes, critiquant le changement des critères de promotion pour les administrateurs.

De son côté, la députée Najla Lahiani a mis l’accent sur la détérioration des conditions de travail au sein de l’école publique, en raison de ” l’encombrement des salles de classe” (40 élèves dans certaines écoles à l’Ariana) estimant que “cette situation a causé l’épuisement des enseignants et a poussé les familles à opter pour l’enseignement privé”.

Elle a appelé le ministère à publier les résultats de la consultation nationale sur la réforme du système éducatif, signalant la nécessité de surveiller les programmes dans certains établissements privés. La député a également évoqué les projets de réforme bloqués dont notamment le fonds national pour la réforme éducative.

De son coté, le député Ali Zaghdoud a estimé que l’augmentation de 8 pc dans le budget du ministère pour l’année 2026 demeure insuffisante compte tenu des problématiques accumulées au cours des années précédentes.

La députée Nour Chebrak a passé en revue “les difficultés de communication avec la nouvelle génération au sein de l’école publique”, notant que les vidéos circulant sur les comportements des élèves sur les réseaux sociaux reflètent l’absence d’un langage commun entre l’établissement éducatif et les élèves.

Elle a affirmé que l’enseignement privé s’est adapté rapidement aux transformations technologiques, ce qui a même poussé les familles de classe moyenne à choisir le secteur privé malgré la détérioration du pouvoir d’achat, selon ses propos.

La députée a appelé à la nécessité de développer les programmes et les supports éducatifs, expliquant que l’absence de dialogue avec les élèves pourrait creuser le fossé entre l’école publique d’une part, et les parents et les élèves d’autre part.

Par ailleurs, le député Hatem Labaoui a abordé la question de la fraude aux examens nationaux, affirmant que ce phénomène est organisé par le biais d’appareils électroniques, et d’équipements sophistiqués avec la participation de réseaux criminels.

Il a critiqué l’inefficacité des appareils de brouillage dans les lycées, malgré leur acquisition depuis des années à des coûts élevés, appelant à ouvrir une enquête sur les raisons de leur achat sans utilisation et leur inefficacité dans la surveillance des examens nationaux.

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Santé en Tunisie : Un budget renforcé et un climat social qui interroge

La séance plénière du 19 novembre consacrée au budget du ministère de la Santé pour 2026 s’est déroulée dans un contexte particulier : à l’extérieur du Parlement, les jeunes médecins — internes et résidents — observaient une grève nationale et une manifestation pour réclamer l’application de l’accord du 3 juillet 2025. Entre progrès annoncés, tensions sur le terrain et contraintes structurelles, le système de santé tunisien poursuit sa transition.

Avec 4,350 milliards de dinars, le budget 2026 enregistre une hausse de 8,75 % par rapport à 2025.
Cet effort permet de soutenir les dépenses indispensables du secteur, où la masse salariale — 2,86 milliards de dinars — demeure un poste central. Les crédits d’investissement, fixés à 780 millions de dinars, devraient accompagner la modernisation progressive des établissements et l’amélioration des équipements prioritaires. La structure du budget traduit ainsi une volonté de continuité et de stabilisation.

Une mobilisation des jeunes médecins qui met en lumière des attentes non satisfaites

Devant l’Assemblée, les jeunes médecins ont exprimé leurs revendications à travers une série de slogans — « Ô ministère des réalisations, l’esclavage est fini », « Le ministère reste le même et le médecin est la victime », « Promesses illusoires, dépassements légaux », « La santé publique est un devoir » — reflet d’un malaise persistant autour de l’application des engagements pris en juillet 2025 concernant l’augmentation salariale, les conditions de logement pour certaines catégories et le règlement de gardes en retard. La négociation tenue la veille n’ayant pas permis de rapprocher les positions, plusieurs députés ont toutefois assuré qu’ils relaieraient ces préoccupations dans le débat budgétaire.

Une transformation numérique qui avance progressivement

La transformation numérique constitue l’un des axes structurants du ministère : la télémédecine est désormais opérationnelle dans 22 hôpitaux régionaux, et 31 structures sont connectées à l’imagerie médicale à distance. Ces initiatives améliorent l’accès à certains services spécialisés et contribuent à réduire un écart territorial persistant, tout en s’inscrivant dans une transition graduelle qui doit encore s’accompagner d’un renforcement des effectifs et d’une meilleure organisation hospitalière.

Chaîne du médicament et CNAM : deux piliers sous tension

L’entrée en activité de l’Agence nationale du médicament marque une étape importante dans la régulation du secteur, avec l’objectif d’améliorer la transparence et la sécurité de l’approvisionnement ; mais la Pharmacie centrale demeure confrontée à des tensions financières et à des ruptures ponctuelles, accentuées par des exigences accrues des fournisseurs internationaux. Dans le même temps, le maintien du tiers-payant entre la CNAM et les pharmacies, confirmé après des discussions difficiles, rappelle le rôle déterminant de la Caisse dans l’accès aux soins : la continuité du dispositif, les délais de paiement et la coordination entre les acteurs restent des enjeux essentiels pour la stabilité du système.

Prévention, santé publique et ressources humaines : continuité et enjeux d’attractivité

Le budget 2026 consacre 55 millions de dinars à la vaccination et 21,7 millions à la lutte contre la tuberculose et la rage, permettant de consolider les acquis en matière de santé publique. Parallèlement, les 4 000 titularisations et 1 000 régularisations annoncées visent à stabiliser les ressources humaines, même si l’attractivité des carrières médicales — dans un contexte d’émigration professionnelle soutenue — continue de poser la question des conditions de travail, des perspectives de carrière et des capacités de formation du secteur.

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Tunisie: La ministre de la Famille présente sa feuille de route pour 2026

Tunisie: La ministre de la Famille présente sa feuille de route pour 2026

La ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, Asma Jabri, a détaillé, mardi soir, au Palais du Bardo, les grandes orientations de son département pour l’année 2026, lors de la plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts. La ministre […]

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On en parle: le député qui voudrait instaurer la polygamie!

Les réseaux sociaux sont en ébullition depuis quelques heures à propos d’une déclaration d’un député appelant à instaurer la polygamie. Une fois de plus, certains hommes tunisiens semblent obnubilés par l’idée d’instaurer la polygamie, alors qu’il s’agit d’un délit : le remariage à l’insu de la première épouse est interdit depuis l’instauration du Code du Statut personnel, à l’époque de Bourguiba, jusqu’à aujourd’hui.

Lors de la séance plénière conjointe des deux chambres du Parlement et du CNRD dans la journée du mardi, consacrée à l’examen du budget du ministère de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées, le député Abdessatar Zaraï a affirmé comme suit: “la polygamie constitue une solution à de nombreux problèmes sociaux en Tunisie”.  Il a ajouté être convaincu que “La polygamie a été légalisée par Dieu, qui légalise tandis que nous interdisons”

Le député a précisé que “la polygamie ne doit pas être perçue comme une obligation pour un homme d’avoir plusieurs épouses, ni pour une femme de rester dans un mariage polygame , mais que  l’objectif principal est la résolution des problèmes familiaux et la promotion de la justice”. 

Une fois de plus, les fantasmes de certains veulent imposer la polygamie à la majorité. Pourtant, la Tunisie est classée 150ème selon le taux de masculinité. 

De plus, le député n’est pas le premier à relancer ce débat : il y aplus d’un an, une candidate à la présidentielle, Leila Hammami, proposait de réintroduire la polygamie, une idée qui semblait appartenir au passé.

Cette annonce a provoqué une vive indignation parmi les internautes et a été largement critiquée par les médias. Il est important de rappeler qu’après 69 ans d’indépendance, la Tunisie a su pérenniser ses acquis, notamment avec le Code du statut personnel, qui a aboli la polygamie.

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Affaire de «complot» | Le comité de défense répond à la ministre de la Justice

Le comité de défense des détenus dans l’affaire de complot contre la sûreté de l’État a réagi aux déclarations de la ministre de la Justice, Leïla Jaffel à l’Assemblée ce samedi 15 novembre 2025.

Dans son communiqué, le comité de défense a pointé du doigt un « discours du déni » sur la situation des détenus en grève de la faim tout en affirmant rejeter catégoriquement « les expressions de dérision et de diffamation visant des militants politiques, privés de liberté sur la base de dossiers montés de toutes pièces ».

La défense a également réitéré son opposition aux procès à distance, estimant que cela ne garantit pas les bases les plus élémentaires d’un procès équitable.

Tout en maintenant l’intégralité de ses communiqués concernant les grèves de la faim menées par plusieurs détenus dans l’affaire de complot, les avocats ont rejeté les informations présentées par la ministre de la Justice, en affirmant que celles-ci «sont contredites par les constats de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme, l’Instance Nationale pour la Prévention de la Torture, les rapports des médecins de la santé publique de l’Hôpital Régional de Nabeul, et les observations du personnel médical et paramédical dans les prisons de Mornaguia, de Borj Roumi et de Siliana ».

Rappelons que lors de son intervention, ce jour, à la plénière consacrée à l’examen du budget du ministère de la Justice, Leila Jaffel a affirmé qu’aucune grève de la faim sauvage n’est actuellement enregistrée dans les prisons tunisiennes…

Y. N.

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Démissions au Bureau de l’ARP : le bloc “La Voix de la République” appelle au respect du règlement

Deux députés du bloc La Voix de la République, Abdelaziz Chaâbane et Nizar Seddik, ont présenté, ce jeudi 6 novembre 2025, leur démission du Bureau de l’Assemblée des représentants du peuple.

Leur décision, rendue publique jeudi, intervient pour protester contre le non-respect du règlement intérieur et le caractère unilatéral de la gestion parlementaire.

Le bloc invoque des “violations répétées”

Dans un communiqué officiel, La Voix de la République exprime sa solidarité avec ses deux représentants, tout en expliquant les raisons du retrait :

« Les violations répétées des dispositions du règlement intérieur du Parlement et le non-respect des délibérations du Bureau lors de la prise de décisions unilatérales », précise le texte.

Le bloc affirme qu’il continuera à défendre le rôle législatif et de contrôle du Parlement, ainsi que le droit des députés à participer à sa gestion.

Un signal institutionnel

Selon Abdelaziz Chaâbane, cinq autres membres du Bureau auraient également démissionné pour des motifs similaires, sans confirmation officielle à ce jour.
Ces départs interviennent alors que le Parlement débat du projet de loi de finances et du budget économique 2026, un moment crucial pour la crédibilité de l’institution.

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Tunisie : un député critique la gouvernance et parle de “déconnexion du réel”

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Tunisie : Le budget 2026 du ministère de la Défense en hausse de 13%

La commission de la défense, de la sécurité et des forces armées de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et celle du règlement intérieur et des questions juridiques du Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont tenu, lundi, une séance d’audition conjointe avec le ministre de la Défense, Khaled Shili, consacrée à l’examen du projet de budget 2026 du département.

Selon Khaled Shili, le budget du ministère de la Défense pour 2026 enregistrera une hausse de 13% par rapport à celui de 2025. Cette progression s’inscrit dans le cadre de la stratégie décennale 2020-2030, qui vise à renforcer la capacité opérationnelle de l’armée nationale, à anticiper les menaces et à consolider sa participation aux activités civiles et militaires.

Selon l’agence TAP le ministre a précisé que cette vision à long terme repose sur un objectif clair : d’ici à 2030, l’armée tunisienne devra être en mesure de prévenir les risques et d’accomplir pleinement ses missions légales dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires croissants.

Echange sur le service militaire et le rôle de l’armée

Les membres des deux commissions ont interrogé le ministre sur le service militaire, le rôle de l’armée dans les efforts de développement et les principaux axes du projet de budget. Les discussions ont porté sur la répartition des dépenses, les priorités stratégiques et les moyens d’améliorer la formation et les infrastructures militaires.

Khaled Shili a répondu aux différentes questions et promis d’intégrer les propositions et observations des parlementaires dans le rapport final relatif au budget du ministère de la Défense pour l’exercice 2026.

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