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Drones et nouveau écosystème aérien

Est-ce inévitable que, bientôt, au-delà des aspects légaux, les drones s’imposent comme une réalité dans le ciel tunisien ? Cette interrogation soulève des défis majeurs sur les plans technologique et réglementaire. Mais pas seulement… Cette révolution de la mobilité urbaine est en cours partout dans le monde. La Tunisie ne peut pas rester à la traîne.

Lotfi Sahli

Comme les nations avancées, la Tunisie doit faire preuve de pragmatisme et intégrer la généralité des transports aériens à basse altitude. Malgré des questions juridiques encore en discussion, avec une régulation appelée à émerger bientôt, les drones révolutionneront plusieurs domaines, de la sécurité des villes à l’agriculture ou la livraison urbaine. Le pays possède déjà un savoir-faire local en enseignement du pilotage et en partage technologique, entre autres via des partenariats internationaux. Il faut harmoniser ces avancées avec les exigences éthiques, sécuritaires et sociétales pour une croissance sûre et pérenne dans le cadre tunisien.

Cette vision réaliste et anticipatrice rejoint les pratiques de nombreuses puissances industrielles en mobilité aérienne urbaine et transport à basse altitude, où les drones s’affirment comme des instruments essentiels pour satisfaire les demandes économiques et sociales dans un environnement toujours plus dense et interconnecté.

Cette dynamique tunisienne s’inscrit dans un mouvement plus large, porté par l’essor mondial de la mobilité aérienne basse altitude. Partout, l’intégration des drones conduit à repenser l’organisation du ciel urbain, ouvrant la voie à un nouvel écosystème fait de couloirs aériens, d’infrastructures dédiées et de services automatisés.

Les drones réinventent la mobilité urbaine

La mobilité aérienne basse altitude redessine progressivement le paysage urbain, et les drones y jouent un rôle central. Longtemps cantonnés à l’imaginaire ou aux usages spécialisés, ils deviennent aujourd’hui des vecteurs de transport, des outils d’inspection, des alliés des services publics et même des partenaires du monde créatif. Leur champ d’action s’élargit à mesure que l’autonomie progresse, et que les villes se préparent à accueillir un trafic aérien dense, automatisé et intégré.

Dans ce futur, le transport de passagers figure parmi les usages les plus visibles. Les eVTOL — ces taxis volants électriques proches de «gros drones» — promettent de fluidifier les déplacements urbains et d’assurer des liaisons rapides entre les centres-villes et les zones périurbaines. Ils pourraient également répondre à des besoins médicaux urgents, comme le transfert d’équipes spécialisées ou d’organes.

À côté de ce transport humain émergent les drones dédiés à la logistique : livraison du dernier kilomètre, transport de médicaments, acheminement vers des zones isolées ou, plus simplement, déplacement d’outillage industriel entre différents sites.

La dimension médicale occupe une place à part. Les drones permettent déjà la livraison express de défibrillateurs ou de poches de sang, tandis que les services de secours utilisent des appareils capables d’observer, cartographier ou repérer des foyers d’incendie et des personnes en détresse.

Ces missions coexistent avec celles des forces de sécurité, qui recourent aux drones pour surveiller des événements, documenter des scènes d’accident ou soutenir des opérations de police. L’armée, elle, les considère comme des outils de reconnaissance ou de neutralisation.

Au-delà de ces fonctions, les drones s’imposent comme des instruments précieux pour l’environnement : suivi de la faune, détection de pollutions, mesures atmosphériques ou observation des forêts. L’agriculture de précision s’appuie déjà sur eux pour analyser l’état des cultures, ajuster l’irrigation ou effectuer des pulvérisations ciblées.

Le secteur industriel n’est pas en reste : inspection des lignes électriques, des ponts, des barrages ou des installations pétrolières, modélisation 3D de chantiers, création de jumeaux numériques… Autant de tâches aujourd’hui largement automatisées. Même les arts et le divertissement bénéficient de cette révolution, de la prise de vue aérienne au pilotage sportif en passant par les livraisons commerciales.

Cette montée en puissance soulève toutefois la question majeure de l’organisation du ciel. Laisser chaque drone évoluer librement serait impossible : collisions, conflits avec les hélicoptères, risques juridiques… D’où la création de véritables «routes aériennes», inspirées de l’aviation classique. Comme les airways que suivent les avions, les drones circulent désormais dans des trajectoires préétablies, géolocalisées et surveillées. Avec l’augmentation du trafic, ces couloirs deviennent indispensables au fonctionnement de systèmes automatisés tels que l’UTM américain ou l’U-Space européen.

Dans les coulisses du futur trafic aérien urbain

Pour concevoir ces corridors, les urbanistes ont d’abord analysé les contraintes du sol : survol des fleuves ou des axes routiers, évitement des zones sensibles, prise en compte du relief urbain. Les altitudes ont ensuite été hiérarchisées pour séparer les usages, des drones légers proches du sol jusqu’aux taxis aériens évoluant plus haut. Certaines villes testent même de véritables «autoroutes aériennes» dédiées.

Enfin, l’émergence de stations de décollage — vertiports et droneports — prolonge cette logique. Ces infrastructures sécurisées, inspirées des gares ou des stations de bus, offrent des zones d’attente, de recharge, d’entretien et de gestion des flux. Elles constituent les futurs nœuds d’un réseau aérien urbain.

Un nouvel écosystème prend ainsi forme : des couloirs aériens superposés, des vertiports interconnectés, un trafic contrôlé automatiquement, et une séparation claire des missions. Le ciel des villes s’apprête à devenir un véritable réseau de mobilité.

La conception des couloirs aériens dédiés aux drones n’est pas le fruit du hasard. Elle répond à une logique urbaine très précise, élaborée à partir des contraintes du terrain. Pour limiter les nuisances et garantir la sécurité, les ingénieurs ont privilégié des trajectoires situées au-dessus des fleuves, des axes routiers ou des voies ferrées, tout en écartant les zones sensibles comme les écoles, les hôpitaux ou les bâtiments gouvernementaux.

Les survols interdits — prisons, centrales, sites militaires — ont également été strictement évités. Grâce à des cartes 3D, les villes ont identifié les espaces à proscrire, ceux à favoriser et les corridors «naturels» dans lesquels les drones peuvent circuler. Ces analyses ont ensuite permis de dessiner des tubes invisibles où les appareils doivent évoluer.

Pour éviter les collisions, les altitudes ont été réparties en fonction des usages. Les petits drones dédiés à l’inspection ou à la prise de vues opèrent près du sol, tandis que les drones logistiques occupent une couche supérieure. Au-dessus encore évoluent les taxis aériens électriques, laissant les niveaux les plus hauts à l’aviation traditionnelle. Cette stratification limite les interactions entre engins légers, appareils de transport et vols sanitaires.

Certaines métropoles expérimentent désormais de véritables «autoroutes aériennes», droites et continues, dotées de points d’entrée, de sortie et de vitesses autorisées. Tout y est automatisé : priorités, anticollision, gestion météo. Ce maillage préfigure une circulation aérienne aussi organisée que celle du réseau routier.

La création de stations de décollage s’inscrit dans la même logique. Un drone ou un eVTOL ne peut se poser n’importe où : il lui faut une zone sécurisée, stable, équipée en énergie et à l’écart du public. Les vertiports reprennent ainsi les codes des gares ou des stations de bus, avec leurs zones d’attente, leurs flux d’arrivée et de départ, leurs dispositifs de sécurité et, pour le transport de passagers, des contrôles d’identité. Pour la logistique, ces stations fonctionnent comme de véritables hubs où les colis sont regroupés, où les batteries sont remplacées et où les appareils repartent automatiquement.

Les premiers prototypes ont vu le jour dans les aéroports, notamment sous l’impulsion d’Aéroports de Paris, avant d’être adaptés à des modules urbains, modulaires et évolutifs.

L’ensemble forme aujourd’hui l’ébauche d’un écosystème complet : couloirs superposés, vertiports interconnectés, points de recharge, réseau logistique aérien et gestion automatisée du trafic. Un nouveau système de transport, littéralement suspendu au-dessus de la ville.

Sources : EASA, NASA, FAA, Groupe ADP, ITF/OECD.OACA.

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Tunisie : Le ministère de la Défense s’attaque à la menace croissante des drones

Lors d’une séance plénière conjointe au Parlement, tenue ce mardi à Carthage, le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, a alerté sur la montée en puissance des drones et leur utilisation croissante dans les domaines militaire et civil, constituant selon lui un défi national et international majeur.

Le ministre a précisé que le ministère de la Défense a initié des réunions de coordination avec plusieurs ministères, qui ont abouti à la décision de confier à la Direction générale de l’aviation civile la création d’une commission chargée de préparer un projet législatif et réglementaire relatif à la gestion et au contrôle des drones. Ce projet a déjà été complété et des observations ont été soumises pour son amélioration.

Khaled Shili a également souligné que le ministère met en œuvre des exercices conjoints avec le ministère de l’Intérieur, afin d’assurer une réponse efficace et coordonnée face aux urgences, dans un contexte où l’utilisation non réglementée des drones menace directement la sécurité du trafic aérien, des infrastructures, des citoyens et du système de sécurité national.

Le ministre a rappelé l’importance du partage d’informations et de la coordination avec les ministères de l’Intérieur et du Transport pour suivre les évolutions mondiales et renforcer les capacités de défense contre cette technologie. Il a insisté sur la nécessité de développer des systèmes de brouillage pour neutraliser les drones menaçants et sur le soutien à la préparation militaire afin de répondre aux défis émergents.

Enfin, il a indiqué que le ministère de la Défense contribue activement à l’élaboration et à la mise à jour des stratégies nationales dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, à l’instar de la stratégie nationale de cybersécurité et de la stratégie nationale pour l’intelligence artificielle.

Lire aussi : Le ministre de la Défense s’exprime sur l’accord militaire avec l’Algérie

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Netanyahou a ordonné des frappes de drones sur la flottille à Sidi Bou Saïd, selon CBS News

Selon CBS News, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou aurait directement autorisé des opérations militaires contre deux navires de la Global Sumud Flotilla, le convoi humanitaire international, qui a transporté de l’aide et des militants pro-palestiniens, vers Gaza.

D’après le reportage de CBS News publié samedi 4 octobre 2025, des responsables américains ont indiqué que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, aurait donné son approbation directe pour des opérations militaires visant deux navires du « Global Sumud Flotilla » en septembre dernier.

Des frappes par drones depuis un sous-marin israélien

Les frappes ont eu lieu les 8 et 9 septembre 2025, via des drones lancés depuis un sous-marin israélien, ciblant des navires stationnés près du port tunisien de Sidi Bou Saïd. Des dispositifs incendiaires ont provoqué des incendies sur deux bateaux :

  • Le “Family”, battant pavillon portugais, avec la députée portugaise Mariana Mortágua à bord la veille ;
  • Le “Alma”, battant pavillon britannique, endommagé sur son pont supérieur.

Dans les deux cas, aucune victime n’a été signalée, et les équipages ont pu maîtriser rapidement les incendies.

Réactions et escalade diplomatique

La Global Sumud Flotilla a dénoncé ces attaques comme des actions mettant en danger des civils et des volontaires humanitaires, appelant à des enquêtes indépendantes et à la responsabilisation des auteurs.

Les autorités tunisiennes ont toutefois contesté, dans un premier temps la version des drones, suggérant qu’une explosion interne pourrait être à l’origine du feu. Les images diffusées par la flottille montrent cependant des flammes tombant sur le bateau, sans preuve de feu interne ni de fusée mal utilisée.

Puis, le ministère de l’Intérieur a changé radicalement de position et qualifié l’incident de « prémédité », annonçant l’ouverture d’une enquête pour identifier les responsables. Ce revirement, après des premières déclarations minimisant l’affaire, laisse entendre que l’enjeu dépasse le cadre d’un simple incident portuaire.

Après ces incidents, la marine israélienne a intercepté la plupart des navires du convoi, arrêtant plusieurs activistes, dont Greta Thunberg, des parlementaires européens et 25 ressortissants tunisiens. Ces derniers sont désormais jugés devant un tribunal spécial au Néguev, avec une expulsion prévue via la Jordanie.

La flottille visait à briser le blocus maritime israélien sur Gaza, en apportant aide humanitaire et visibilité internationale à la cause palestinienne. Selon CBS News, l’attaque israélienne contre des navires civils, si elle est confirmée, constitue une violation du droit humanitaire international, qui interdit l’usage de dispositifs incendiaires contre des populations ou biens civils.

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Flottille pour Gaza : Attaques de drones en Méditerranée, tensions diplomatiques entre l’Europe et Israël

La flottille internationale « Global Sumud », partie pour briser le blocus imposé à Gaza, affirme avoir été visée dans la nuit par de multiples drones au large de la Grèce. L’incident, survenu dans les eaux internationales, a suscité une vague de réactions diplomatiques : l’Italie et l’Espagne ont déployé des frégates militaires pour « d’éventuelles opérations de secours », tandis que l’ONU a appelé à mettre fin aux attaques.

Selon les organisateurs, « 15 à 16 drones » auraient survolé et ciblé plusieurs des cinquante embarcations composant la flottille, transportant quelque 500 participants venus de 45 pays – dont des députés, médecins, journalistes et militants. Des « explosions », des « brouillages de communication » et des « objets non identifiés » largués depuis les airs ont été rapportés. Trois navires auraient subi des dégâts, selon le député polonais Franek Sterczewski.

C’est la deuxième fois que la flottille dit être attaquée : dans la nuit du 8 au 9 septembre, un premier assaut par drone avait été signalé au large de Tunis.

Rome et Madrid en première ligne

Face à la présence d’une soixantaine d’Italiens, dont quatre parlementaires, le ministre italien de la Défense Guido Crosetto a annoncé l’envoi immédiat de la frégate Fasan, engagée dans l’opération de surveillance maritime Mare Sicuro. « Pour garantir l’assistance aux citoyens italiens, nous devons être prêts à intervenir », a-t-il déclaré.

En parallèle, l’Espagne a également mobilisé un navire d’intervention depuis Carthagène, Pedro Sánchez exigeant « le respect du droit international et la sécurité des citoyens européens en Méditerranée ». La Première ministre italienne Giorgia Meloni, tout en condamnant les attaques, a jugé la mission « dangereuse et irresponsable », proposant que les aides transportées soient débarquées à Chypre.

« Ces attaques doivent cesser et une enquête indépendante doit être menée », a exhorté le porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, Thameen Al-Kheetan. Plusieurs responsables politiques européens, dont la Française Florence Heskia, ont dénoncé « une violation flagrante du droit international ».

Le Quai d’Orsay, de son côté, a exprimé sa préoccupation mais rappelé que les équipages avaient choisi de se rendre vers Gaza, exposant ainsi leurs passagers aux risques.

La flottille entend rejoindre la bande de Gaza pour « briser le blocus israélien », après deux tentatives avortées en juin et juillet. Israël a réaffirmé cette semaine qu’il ne laisserait pas les navires approcher de ses côtes, considérées comme une « zone de combat ».

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Sidi Bou Saïd : La Flottille Soumoud déterminée à briser le blocus de Gaza

A quelques heures du départ de la flottille de Sidi Bou Saïd vers Gaza, un membre de son comité organisateur, Nabil Chennoufi, assure que rien ne viendra entamer la détermination des volontaires mobilisés pour briser le blocus.

La Flottille Soumoud a confirmé le lancement officiel de ses activités ce mercredi 10 septembre 2025 depuis la Tunisie. Invité ce mercredi à Mosaique fm, Nabil Chennoufi, membre de l’instance de pilotage de la flottille baptisée « Soumoud », a affirmé que « les préparatifs se déroulent dans une ambiance d’enthousiasme » et que « les événements récents n’ont ébranlé ni la volonté ni la détermination des participants à se rendre à Gaza ».

Soutiens et enjeux

Selon lui, tous les volontaires sont « pleinement engagés et psychologiquement prêts » à entreprendre cette traversée solidaire. Il a même précisé que « des personnes figurent sur une liste d’attente pour rejoindre l’expédition », insistant sur le fait qu’« aucun participant n’a exprimé le souhait de se retirer par crainte de ce qui s’est passé ».

Chennoufi a rappelé que la gravité de la situation vécue par le peuple palestinien « appelle à une mobilisation générale en faveur d’une cause juste ». Il a également souligné que certains pays ont exprimé leur soutien à l’initiative, citant l’Italie qui s’est engagée à protéger ses ressortissants prenant part au voyage.

Événements tragiques récents renforçant la détermination

La flottille doit lever l’ancre ce mercredi 10 septembre à 16h depuis le port de Sidi Bou Saïd, en direction de Gaza après deux incidents marquants, qui ont eu lieu dans les eaux tunisiennes.

Dans la nuit du mardi 9 septembre, le bateau Alma, amarré au port de Sidi Bou Saïd, a été visé par un drone non identifié. Selon des activistes de la Global Sumud Flotilla, un engin incendiaire aurait été largué sur le pont du navire. Aucun blessé n’a été signalé, et aucun dégât structurel majeur n’a été constaté.

La veille, le lundi 8 septembre, le bateau Family, le plus imposant de la flottille, avait déjà subi un incendie à sa proue. Des témoins ont évoqué l’intervention d’un drone précédant l’incident, tandis que le ministère de l’Intérieur a attribué le début du feu à un départ accidentel, probablement causé par une cigarette.

La rapporteure spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a dénoncé cette série d’attaques en mer comme « la deuxième attaque contre la flottille, encore dans les eaux tunisiennes, en deux jours ».

L’activiste tunisien Wael Naouar a affirmé que ces attaques, loin de décourager les équipages, « renforcent la mobilisation et la détermination des équipages à poursuivre la route vers Gaza ».

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