Affaire CTR : Jammali et Krimi libérés
Le Tribunal de première instance de Tunis a condamné, dans la soirée de lundi 24 novembre, le président du Conseil tunisien pour les réfugiés (CRT), Mustapha Jammali, et le directeur des projets, Abderrazek Krimi, à deux ans de prison avec sursis pour la peine restante. Ce qui entraîne leur libération, indique une source judiciaire.
La chambre criminelle dudit tribunal s’est penchée sur l’affaire en présence des deux accusés détenus et de quatre autres prévenus laissés en liberté, tous employés du CRT et renvoyés devant la justice par la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis, toujours selon la même source.
Ils étaient poursuivis pour constitution d’une entente en vue d’orienter, faciliter, aider ou intercéder, par quelque moyen que ce soit, l’entrée irrégulière de personnes sur le territoire tunisien, ainsi que leur hébergement.
La cour a finalement prononcé deux ans de prison contre Jammali et Krimi pour les faits qui leur sont reprochés. Tout en ordonnant le sursis de la peine résiduelle, la confiscation du montant saisi au profit du Trésor public, ainsi qu’une amende de 10 mille dinars pour chacun.
Il a en revanche été décidé de ne pas retenir les charges à l’encontre des quatre autres accusés jugés en liberté, a fait savoir la même source.
Mustapha Jammali et Abderrazek Krimi avaient été arrêtés en mai 2024 et inculpés pour constitution d’un réseau, médiation et assistance à l’entrée clandestine de personnes sur le sol tunisien et leur hébergement.
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