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« Plans de paix » pour l’Ukraine et panique en Europe

Tout semble avoir été arrangé les 24, 25 et 26 octobre entre le représentant de Vladimir Poutine, Kiril Dmitriev, et le représentant de Donald Trump, Steve Witkof, à Miami, à proximité de la résidence du président américain Mar-a-Lago.

La réunion-marathon de Miami a abouti à une « feuille de route » en 28 points ayant pour base « les principes issus du sommet d’Alaska » du mois d’août dernier entre Poutine et Trump. Les principales idées de cette feuille de route sont : « La Russie gardera les territoires qu’elle a annexés en Crimée et au Donbass. L’Ukraine bénéficiera de garanties de sécurité américaines, mais renoncera à son intention de devenir membre de l’OTAN et se contentera d’une armée de 600.000 soldats. »

La confirmation de cette feuille de route par la Maison Blanche, acceptée par Poutine comme « base pour les négociations », a eu l’effet d’un désastre pour Zelensly et les dirigeants européens qui le soutiennent, principalement à Londres, Paris, Berlin, Varsovie et Bruxelles bien sûr, siège de l’Union européenne et de l’OTAN.

Mais ce n’est pas le seul « désastre » qui a secoué Zelensky et les dirigeants européens. Presque en même temps a été rendue publique une grosse affaire de corruption portant sur le détournement de centaines de millions de dollars d’argent des contribuables américains et européens par de hauts responsables ukrainiens dans l’entourage immédiat du président ukrainien. Deux ministres ont démissionné et un ami de longue date et partenaire d’affaires de Zelensky, un certain Timur Mindich, s’est enfui avec le magot en Israël, via Varsovie…

La découverte de ce « vaste réseau criminel de détournement massif d’argent » en Ukraine ne semble pas avoir perturbé outre mesure les dirigeants européens qui continuent de porter leurs regards vers une seule direction, celle du « plan de paix américain » qui semble les avoir mis au pied du mur.

Dans une tentative désespérée de contrer l’initiative américaine, les dirigeants européens ont organisé à la hâte une réunion à Genève à laquelle était convié le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, et qui a abouti à leur propre « plan de paix » en 24 points.

Les 24 points sont un condensé des idées que Bruxelles, Paris, Londres et Berlin ne cessent de répéter : souveraineté de l’Ukraine sur tous ses territoires; cessez-le-feu immédiat; liberté de Kiev d’adhérer ou non à l’OTAN; utilisation des avoirs russes gelés pour la reconstruction de l’Ukraine… En un mot, aucune référence aux causes réelles du conflit et aucune proposition de nature à aider à mettre fin au conflit.

Ce n’est guère étonnant, car tout le monde sait que les dirigeants européens, en dépit d’une dégradation du taux de popularité sans précédent, continuent de tout faire pour que la guerre continue. Leur maintien au pouvoir en dépend.

Voici ce qu’a dit il y a quelques jour le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius dans une interview accordée au Frankfurter Allgemeine Zeitung : « Les experts et les sources de renseignements peuvent estimer approximativement quand la Russie aura reconstitué ses forces armées au point d’être capable de lancer une attaque contre un Etat membre de l’OTAN à l’Est.

Nous avons toujours affirmé que cela pourrait se produire en 2029. Certains estiment désormais que c’est envisageable dès 2028, et des historiens militaires pensent même que nous avons déjà connu notre dernier été de paix. » !!!

La France n’est pas en reste. Il y a deux ou trois jours, le chef d’état-major des armées françaises, le général Fabien Mandon a affirmé que« la France doit être prête à accepter de perdre ses enfants sur le champ de bataille pour faire face à la Russie ».

Avant lui, des ministres et des « spécialistes militaires » ont averti que « la France risquait d’être entraînée dans une guerre contre la Russie sur le sol européen d’ici trois ou quatre ans »…

En Grande Bretagne, le très impopulaire Premier ministre Keir Starmer (11 % d’opinions favorables), n’arrive pas à maitriser ses démangeaisons d’envoyer des « troupes au sol, des navires en mer et des avions dans les airs » contre la Russie…

Le monde se laissera-t-il entrainer dans une guerre apocalyptique au seul motif de mettre la première puissance nucléaire au monde à genoux ?

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Israël, cet « albatros au cou de l’Amérique »

Vers la fin de son second mandat dans les années 1990, Bill Clinton changea le rythme d’aide livrée à Israël qui était annuel en accord décennal. C’est-à-dire que l’administration américaine s’engage non plus pour l’année à venir, mais pour la décennie à venir d’un certain montant d’aide militaire et financière à l’Etat sioniste.

Le premier accord décennal était signé par Clinton, le second par Bush fils et le troisième, qui vient à échéance en 2028, par Obama. Israël vient d’annoncer la semaine dernière son désir que le quatrième accord que Trump signerait en 2028, ne serait plus d’une durée de 10 ans mais de 20 ans. Une échéance qu’Israël voudrait faire coïncider avec « les festivités du centenaire » de sa création…

Non seulement cela, mais Israël demande aussi une révision en hausse du montant actuel de l’aide annuelle estimée à 3,8 milliards de dollars. Ce montant est purement théorique. Car, à chaque guerre que mène Israël, à chaque intervention militaire américaine au Moyen-Orient pour le compte d’Israël (Irak, Syrie, Libye, Iran, Yémen etc.), ce montant croît de manière exponentielle.

Selon le projet « Coûts de la guerre » de l’Université Brown, cité par le site Axios, « au cours des deux années suivant l’attaque du 7 octobre, le gouvernement américain a dépensé au moins 21,7 milliards de dollars en aide militaire à Israël et entre 9,65 et 12,07 milliards de dollars supplémentaires pour les guerres au Yémen, en Iran et d’autres opérations militaires dans la région en soutien à Israël. »

Toujours selon Axios, les négociations concernant la nouvelle durée et le nouveau montant de l’aide ont commencé déjà entre responsables américains et israéliens. Elles se déroulent dans une atmosphère de grand embarras pour l’administration Trump et de forte inquiétude pour les génocidaires de Tel-Aviv.

En effet, Trump et ses collaborateurs sont dans l’embarras face à la montée des critiques de la jeunesse américaine, y compris au sein de la base électorale républicaine, de la politique excessivement pro-israélienne de Washington. Les réseaux sociaux d’est en ouest et du nord au sud du vaste territoire américain pointent des doigts accusateurs vers l’Establishment washingtonien qui « continue de placer les intérêts d’Israël avant ceux de l’Amérique. »

De multiples sondages montrent que 75 % des Américains de moins de 35 ans soutiennent les droits des Palestiniens contre l’occupation et la guerre génocidaire d’Israël. Même au Congrès qui, en plein génocide, se permettait 58 standing ovations au criminel de guerre Netanyahu, les choses sont en train de changer. Le vendredi 14 novembre, 21 représentants démocrates ont déposé un projet de résolution accusant Israël de commettre un génocide à Gaza. Elle sera sans doute rejetée, mais cela représente une tendance inquiétante pour le Lobby à Washington et pour Israël : pour la première fois 21 représentants se déclarent ouvertement contre la politique israélienne.

Mais l’inquiétude d’Israël provient surtout du changement qui semble irréversible dans l’opinion publique américaine qui prend de plus en plus conscience que les administrations américaines successives, y compris et surtout celle qui s’est fait élire sous le slogan « l’Amérique d’abord », ont en fait toujours suivi la même politique consistant à prendre en compte les intérêts d’Israël avant « les besoins pressants » du peuple américain.

A cela s’ajoutent les critiques acerbes proférés quotidiennement dans les podcasts par d’éminents intellectuels, académiciens et chercheurs américains qui, à l’instar du Professeur John Mearsheimer, considèrent Israël comme « un albatros au cou de l’Amérique » dont il faut se débarrasser au plus vite.

C’est dans cette atmosphère alarmante, angoissante même pour Israël, que les génocidaires de Tel-Aviv tentent désespérément de prolonger la durée et d’augmenter le montant de l’aide imposée au contribuable américain contre sa volonté.

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