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Mort de Jimmy Cliff : Le reggae perd l’une de ses voix les plus lumineuses

Le chanteur jamaïcain s’est éteint à 81 ans, laissant derrière lui une œuvre fondatrice et un héritage musical mondial

La musique jamaïcaine vient de perdre l’une de ses légendes. Jimmy Cliff, figure incontournable du reggae et auteur de chefs-d’œuvre tels que Reggae Night, Many Rivers to Cross ou sa célèbre reprise I Can See Clearly Now, est décédé à l’âge de 81 ans.

L’annonce a été faite par son épouse, dans un message émouvant publié sur Instagram. Le chanteur, qui souffrait d’une pneumonie, a succombé à une crise d’épilepsie suivie de complications respiratoires.

Une disparition qui endeuille le monde du reggae

L’annonce de son décès a été confirmée par sa famille via le compte officiel de l’artiste. La disparition de Jimmy Cliff laisse un vide immense dans l’univers musical mondial. Plusieurs artistes jamaïcains et internationaux ont commencé à réagir en ligne, saluant celui qui fut l’un des pionniers ayant porté le reggae hors de ses frontières et inspiré des générations entières.

Un lien singulier entre Jimmy Cliff et la Tunisie

Au fil de sa carrière, Jimmy Cliff a entretenu un rapport chaleureux avec le public tunisien. Ses concerts à Tunis et à Hammamet, notamment durant les années 2000, ont réuni des milliers de fans séduits par son énergie scénique et son message universel.

Ses passages dans les festivals d’été – en particulier le Festival international de Carthage – restent gravés comme des moments forts où sa musique a rassemblé des générations, confirmant l’attachement durable du public tunisien pour l’icône jamaïcaine.

Un pionnier qui a façonné l’identité du reggae moderne

Né James Chambers, Jimmy Cliff s’impose dès les années 1960 comme l’une des voix montantes de la scène jamaïcaine. Son interprétation magistrale de Many Rivers to Cross, devenue un classique planétaire, et sa participation au film culte The Harder They Come en 1972 contribuent à populariser le reggae bien avant l’explosion internationale de Bob Marley.

Artiste visionnaire, il traverse les décennies en renouvelant sans cesse sa musique, mêlant reggae, soul, pop et influences africaines. Son tube Reggae Night marque les années 1980, tandis que sa reprise de I Can See Clearly Now devient l’un des morceaux les plus diffusés de sa carrière.

Jimmy Cliff aura été, toute sa vie, un ambassadeur de la culture jamaïcaine, militant pour la paix, l’unité et l’espoir, valeurs profondément ancrées dans son œuvre. Sa musique a traversé plus de cinq décennies, portée par une voix singulière et un sens unique de la mélodie.

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Huile d’olive : Jusqu’à 150.000 tonnes seront stockées pour une vente à tarifs préférentiels

Le ministère de l’Agriculture mise sur un dispositif exceptionnel pour soutenir la filière et soulager les consommateurs

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydriques et de la Pêche, Ezzedine Ben Cheikh, a annoncé devant l’Assemblée des représentants du peuple que l’Office national de l’huile (ONH) sera chargé de stocker entre 100.000 et 150.000 tonnes d’huile d’olive. Cette quantité sera ensuite proposée sur le marché à des prix préférentiels afin d’amortir les fluctuations du marché et de soutenir à la fois les producteurs et les ménages.

Stabiliser les prix

Selon le ministre, cette mesure s’inscrit dans une stratégie visant à mieux réguler l’offre, notamment en période de récolte abondante ou de pressions sur les prix à l’exportation. En confiant à l’ONH le stockage de ces volumes exceptionnels, le gouvernement entend maîtriser les variations du marché, éviter les baisses brusques de prix et garantir un approvisionnement local accessible.

Ce mécanisme permet également de renforcer les réserves nationales en prévision d’éventuelles tensions internationales sur le secteur oléicole, un marché fortement dépendant des conditions climatiques et de la demande mondiale.

Des ventes promotionnelles déjà lancées

Cette annonce intervient alors que le ministère de l’Agriculture a déjà mis en œuvre un premier volet de son programme national de promotion de l’huile d’olive. En 2025, 250.000 litres d’huile d’olive extra vierge ont été mis en vente au prix de 12,5 dinars l’unité, une initiative destinée à rapprocher le produit du consommateur tunisien malgré la hausse générale des prix alimentaires.

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Transition énergétique : L’Europe promet de nouveaux projets et réaffirme son soutien au virage vert tunisien

À la veille du Sommet UA-UE de Luanda, Ursula von der Leyen assure que la Tunisie peut accélérer sa mutation en misant sur les renouvelables.

A l’occasion des 25 ans du partenariat Union africaine–Union européenne, le Sommet de Luanda (24–25 novembre) s’ouvre sur des ambitions renouvelées.

Les dirigeants des deux continents, réunis autour du thème « Promouvoir la paix et la prospérité grâce à un multilatéralisme effectif », doivent annoncer de nouveaux projets liés à la transformation énergétique et numérique.

Pour la Tunisie, l’Union européenne se dit prête à renforcer son soutien, notamment dans les énergies renouvelables, secteur jugé déterminant pour l’avenir du pays.

Une nouvelle vague d’investissements

Dans une déclaration exclusive à l’agence TAP, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté ce sommet comme un « tournant » destiné à ouvrir « une nouvelle ère de commerce et de coopération véritable ».

Elle a rappelé que plusieurs initiatives seront dévoilées dans le cadre de Global Gateway, le plan européen d’investissement destiné à améliorer les interconnexions et à soutenir le développement durable en Afrique.

Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, représente la Tunisie à ce 7e sommet UA-UE, où seront lancés de nouveaux programmes dans l’énergie, le numérique et les matières premières critiques. L’Europe insiste sur son rôle de voisin direct et de premier partenaire commercial de l’Afrique, affirmant vouloir porter ce partenariat « à un niveau supérieur ».

Interconnexion avec l’Italie et expansion du solaire

Pour Ursula von der Leyen, la transition énergétique constitue un enjeu stratégique pour Tunis. Elle a mis en avant le projet d’interconnexion électrique sous-marine Tunisie–Italie, soutenu par l’UE, comme un levier crucial pour renforcer la sécurité énergétique, intégrer davantage d’énergies renouvelables et stabiliser les approvisionnements des deux rives.

L’Europe assure également accompagner les projets tunisiens d’extension du solaire et de l’éolien, affirmant que cette diversification permettra de réduire les coûts de production énergétique, de créer des « dizaines de milliers d’emplois » et d’offrir au pays une croissance plus durable.

Selon elle, la réduction de la dépendance aux énergies fossiles pourrait transformer le système énergétique tunisien et diminuer ses émissions de gaz à effet de serre.

Un avenir énergétique

Au-delà du cadre bilatéral, von der Leyen a souligné que l’UE souhaite intensifier la coopération avec l’Union africaine autour des énergies renouvelables propres et des matières premières stratégiques, dans l’objectif de créer davantage de valeur ajoutée sur le sol africain et de générer des emplois pour les populations locales.

Elle a rappelé la campagne « Scaling Up Renewables in Africa », lancée avec l’Afrique du Sud il y a un an, destinée à mobiliser des investissements pour l’accès à l’électricité et l’expansion de l’énergie propre. L’Union européenne vient d’y consacrer 15,5 milliards d’euros supplémentaires, afin de soutenir les réseaux, attirer les investisseurs et aider les 600 millions d’Africains dépourvus d’électricité.

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Approvisionnement hivernal : Les distributeurs assurent qu’aucune pénurie de gaz n’est à craindre

Le secteur affirme être pleinement préparé pour l’hiver et garantit la stabilité des prix

Mohamed Mnif, président de la Chambre nationale des distributeurs de bouteilles de gaz domestique, a assuré lundi 24 novembre 2025 que l’approvisionnement en gaz sera garanti durant toute la saison hivernale. Intervenant sur les ondes de Mosaique FM, il a évoqué un secteur « totalement mobilisé » et prêt à éviter les perturbations constatées l’année précédente.

Production renforcée

Selon Mnif, les centres de remplissage ont nettement amélioré leurs capacités, permettant une augmentation du rythme de production avant l’entrée dans la période de froid. Les entreprises ont également consolidé leurs dispositifs logistiques pour éviter toute rupture d’approvisionnement, un point qui avait fortement fragilisé la distribution l’hiver dernier.

Il affirme que toutes les mesures anticipatives ont été prises : coordination renforcée entre distributeurs, plan de rotation intensifié des camions et suivi quotidien des stocks. Le président de la Chambre insiste sur le fait que « l’ensemble du réseau est prêt à répondre à la demande, même en cas de vagues de froid successives ».

Stabilité des prix confirmée

Mnif a également annoncé que le prix de la bouteille de gaz domestique restera inchangé, fixé à 8 800 millimes, sans aucune augmentation prévue. Une décision qui intervient dans un contexte de pression inflationniste, mais que les autorités et les distributeurs affirment pouvoir maintenir grâce au contrôle des coûts de production et aux mécanismes de compensation existants.

Cette stabilité tarifaire vise à rassurer les ménages, alors que le gaz domestique demeure un produit de première nécessité durant l’hiver, en particulier dans les régions intérieures.

Le secteur affirme avoir tiré les leçons des difficultés rencontrées l’année précédente, marquées par des files d’attente prolongées, des retards de distribution et une tension accrue sur les bouteilles disponibles. Cette année, les distributeurs misent sur une coordination plus serrée et un suivi en temps réel des besoins régionaux.

Mnif se dit confiant :

« Nous sommes prêts pour l’hiver et pour toute hausse de la consommation. Toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour garantir un approvisionnement continu. »

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Tunisie : La Fédération de l’enseignement secondaire enclenche la protestation

Les enseignants dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail et annoncent un mouvement d’ampleur nationale

La Fédération générale de l’enseignement secondaire (UGTT) a tiré la sonnette d’alarme après sa réunion du 16 novembre 2025 à Tunis. Face à ce qu’elle décrit comme une crise profonde du secteur, l’organisation syndicale accuse le gouvernement de saper le droit syndical et de renoncer à ses engagements. Elle dévoile un plan de mobilisation incluant un rassemblement national et un boycott total des évaluations notées dès le deuxième trimestre.

Un secteur à bout de souffle

Réunie sous la présidence d’Abdallah Euchi, la Fédération affirme que le quotidien des enseignants du secondaire n’a jamais été aussi difficile. Les hausses de prix, jugées « exorbitantes », auraient laminé le pouvoir d’achat des professeurs, déjà fragiles financièrement. Le communiqué dénonce une détérioration accélérée des conditions de travail, illustrée par le manque d’enseignants, l’insuffisance des encadreurs pédagogiques et la vétusté inquiétante de nombreux établissements scolaires, dont certains seraient « menacés d’effondrement ».

Du côté organisationnel, la Fédération accuse les ministères de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports ainsi que les directions régionales de monopoliser la gestion du dossier éducatif, en particulier en matière de mutations et d’affectations du personnel. Elle considère la réforme éducative en cours comme un « slogan populiste » mené sans concertation réelle, au détriment de la qualité de l’enseignement.

Des engagements non tenus

Pour la Fédération, l’exécutif est directement responsable de la crise. Elle l’accuse de vouloir « frapper le droit syndical » en revenant sur plusieurs acquis sociaux obtenus lors d’accords antérieurs avec l’UGTT. Les engagements pris lors des conventions du 9 février 2019 et du 23 mai 2023 seraient restés « lettre morte », malgré des promesses de mise en œuvre.

Les revendications présentées lors du congrès du 1er et 2 octobre 2023 n’ont, elles aussi, reçu aucune réponse concrète. Le syndicat réclame l’ouverture immédiate de négociations « sérieuses et responsables », incluant la revalorisation salariale et l’application de l’augmentation de la prime des charges pédagogiques.

Il exige également que l’accord du 8 juillet 2011 soit retenu comme unique cadre de référence pour la nomination des directeurs et surveillants généraux, ainsi que l’application rétroactive au 1er juillet pour toutes les promotions.

Rassemblement national et boycott des évaluations

Face à l’impasse, la Fédération passe à l’action. Deux initiatives majeures sont annoncées : un rassemblement national devant le ministère de l’Éducation, prévu durant les vacances du premier trimestre et un boycott total des évaluations notées, à partir du deuxième trimestre, comprenant oraux, devoirs surveillés, travaux pratiques et examens de fin de trimestre.

Une décision qui, si elle est maintenue, pourrait perturber profondément le calendrier scolaire et accentuer la tension entre l’UGTT et le gouvernement. La Fédération affirme agir pour « sauver l’école publique » et défend le droit des enseignants à des conditions de travail dignes.

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Ligue 1 – 15e journée : Le CA et le ST mettent la pression sur l’EST

Entre confirmations, sursauts et lutte pour la survie, le championnat a basculé dans une nouvelle dynamique tandis que le match de l’Espérance reste à jouer.

Le haut du tableau se resserre encore

Le Stade Tunisien frappe fort : sa large victoire 4-0 face à l’AS Gabès confirme son retour au premier plan après une période indécise, et lui permet de revenir à un point de l’Espérance de Tunis… qui n’a pas encore disputé son match contre l’US Ben Guerdane.

Le Club Africain signe, lui aussi, une opération parfaite en s’imposant 1-0 à Béja. Trois points précieux qui consolident sa 2e place avec 31 unités et maintiennent la pression sur l’Espérance.

Le CS Sfaxien réalise la bonne affaire en battant l’Étoile du Sahel 1-0 à Sousse. Les Sfaxiens grimpent au 4e rang (26 points) et reviennent dans la course aux places de tête, tandis que l’ESS continue de s’enfoncer dans le ventre mou.

Monastir en embuscade, Zarzis se relance

L’US Monastirienne continue de tenir le rythme : succès 2-1 sur la pelouse de l’AS Soliman et une 5e place solide avec 26 points. Un résultat qui confirme la constance des Bleus malgré un calendrier compliqué.

Dans le sud, l’ES Zarzis signe un net 3-0 contre le CA Bizertin. Une victoire qui lui permet d’atteindre 24 points et de rester dans le top 6, tout en accentuant les difficultés d’un CAB désormais proche de la zone rouge.

À Kairouan, l’ES Métlaoui s’impose 1-0 et remonte à 7e place (23 points), confirmant une progression régulière. La JSK, elle, s’enfonce encore, toujours en quête d’un redressement.

L’AS Marsa, de son côté, arrache un succès 2-1 contre la JS Omrane. Une victoire importante qui remonte l’équipe à 9e position et éloigne – pour l’instant – la menace d’un retour dans la lutte pour le maintien.

Avec sa lourde défaite 4-0, l’AS Gabès reste lanterne rouge avec 9 points et une différence de buts préoccupante (-14). L’Olympique de Béja, battu par le Club Africain, demeure également sous pression avec 11 points et une défense toujours en difficulté (-19).

La bataille s’annonce rude entre Béja, Soliman, la JSK et Gabès pour éviter la relégation.

  • Résultats
  • ES Sahel – CS Sfaxien 0-1
  • O. Béja – Club Africain 0-1
  • Stade Tunisien – AS Gabès 4-0
  • AS Soliman – US Monastirienne 1-2
  • AS Marsa – JS Omrane 2-1
  • JS Kairouanaise – ES Métlaoui 0-1
  • ES Zarzis – CA Bizertin 3-0
  • Date à déterminer
  • ES Tunis – US Ben Guerdane

  • Classement

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Projet de Loi de finances 2026 : L’article 50 sur l’impôt sur la fortune finalement rejeté

Les commissions des finances des deux chambres ont achevé l’examen du projet de Loi de finances 2026. Après de longues discussions, un seul article a été écarté : celui instaurant un impôt sur la fortune.

Les commissions des finances de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts ont finalisé samedi soir l’étude de l’ensemble des articles du projet de Loi de finances 2026.

Selon le député Dhafer Seghiri, les échanges entre les deux structures ont permis d’aboutir à près de 150 amendements. Un seul article n’a pas survécu aux débats : l’article 50, consacré à l’impôt sur la fortune, jugé coûteux et peu rentable.

Des travaux conjoints qui aboutissent à 150 modifications

Dhafer Seghiri a indiqué que la coordination entre les commissions des deux chambres a permis de revoir en profondeur le texte initial. Les amendements adoptés concernent aussi bien les mesures fiscales que les dispositifs de soutien aux secteurs économiques.

Ces travaux, menés en parallèle avec des séances d’audition et d’analyse technique, ont permis de clarifier plusieurs mécanismes et de réduire les zones d’imprécision du projet gouvernemental.

Pourquoi l’article 50 a été écarté

Selon Seghiri, les simulations présentées lors des débats ont montré que l’impôt sur la fortune ne rapporterait qu’environ 11 millions de dinars par an au budget de l’État – un rendement jugé insuffisant au regard des moyens nécessaires pour son application.

L’article aurait exigé, selon lui, une importante mobilisation de ressources humaines, des procédures de contrôle complexes et des investissements logistiques conséquents.

Les commissions ont également souligné le risque d’un impact négatif sur l’épargne nationale, déjà fragilisée.

Les suites du processus budgétaire

Après l’adoption des amendements et le rejet de l’article 50, le projet de Loi de finances 2026 sera transmis en plénière pour débat général puis pour vote final.

Le gouvernement devra intégrer les modifications validées par les deux chambres avant la présentation officielle du texte consolidé.

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Pluies abondantes au Nord : Nefza, Béni Mtir et Sejnène parmi les zones les plus arrosées

Plusieurs régions du Nord ont enregistré d’importantes quantités de pluie au cours des dernières 24 heures, selon les données publiées dimanche 23 novembre.

Les gouvernorats de Béja, Jendouba et Bizerte ont été les plus concernés, avec des relevés dépassant parfois les 40 mm. Plus au sud, les précipitations sont restées faibles et localisées. Ce cumul pluvieux confirme le retour d’un épisode humide marqué sur le Nord-Ouest.

Béja et Jendouba fortement arrosés

Le gouvernorat de Béja a connu des pluies notables, notamment à Nefza (35 mm), Barrage Kessab (26 mm), Béja-Sud et Amdoun (16 mm chacun). D’autres stations comme Tibar (10 mm) ou Mejez El Bab (10 mm) affichent également des niveaux significatifs, témoignant d’un front actif dans la région.

À Jendouba, les cumuls sont encore plus élevés dans plusieurs localités : Béni Mtir atteint 49 mm, Tabarka Aéroport 42 mm, Aïn Draham 46 mm, Balta Bouaouane 32 mm, Tabarka-ville 32 mm, confirmant un épisode pluvieux intense sur la bande frontalière et forestière du Nord-Ouest.

Bizerte : un épisode marqué sur la côte et les hauteurs

Le gouvernorat de Bizerte figure parmi les plus arrosés de cet épisode, avec : Sejnène à 41 mm, Joumine à 40 mm, Ghezala à 34 mm. Des valeurs situées entre 16 et 20 mm dans plusieurs localités côtières comme Menzel Bourguiba, El Médina, Metline, Raf Raf ou Ghar El Melh.

Ce régime de pluie confirme un apport important sur le bassin versant de plusieurs barrages du Nord.

Plus à l’est et au centre-nord, les cumuls enregistrés sont nettement plus modestes. À Siliana, plusieurs stations ne dépassent pas 1 mm, signe d’un épisode très atténué dans cette zone. Même constat au Kef, où Sakiet Sidi Youssef n’a relevé que 1 mm sur la période.

Dans le gouvernorat de Nabeul, les quantités sont variables mais restent modérées, avec des postes comme Dar Allouche (28 mm), Haouaria (19 mm), Azmour (10 mm) ou Boukrim (8 mm), tandis que d’autres zones côtières n’ont enregistré que quelques millimètres.

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Budget 2026 : A l’ARP, les députés alertent sur la crise des caisses sociales

Lors d’une séance plénière consacrée au budget 2026 du ministère des Affaires sociales, plusieurs députés ont tiré la sonnette d’alarme : les caisses sociales traversent une crise devenue structurelle et dangereuse, nécessitant un plan d’urgence pour éviter un effondrement aux conséquences sanitaires, économiques et sociales majeures.

Les caisses sociales au bord de l’asphyxie

Les députés ont rappelé que le déficit cumulé des caisses sociales dépasse désormais les 3 milliards de dinars, mettant en péril la continuité des prestations de santé, la stabilité financière de la Pharmacie centrale, et le fonctionnement des hôpitaux publics.

Pour eux, il ne s’agit plus d’un simple déséquilibre budgétaire, mais d’une menace directe sur le droit à la santé et la survie même du système social.

A cela s’ajoute un problème de gouvernance : plusieurs établissements stratégiques – dont la CNSS, la CNAM, la direction générale de la sécurité sociale ou encore le comité général de promotion sociale – fonctionnent sans directeur général, gérés par des responsables par intérim, ce qui paralyse les décisions structurantes.

Polémiques autour des carnets de soins gratuits et des aides sociales

La mise à jour des listes de bénéficiaires des carnets de soins gratuits et des aides sociales a suscité de vives critiques.

Des députés dénoncent l’exclusion de familles vivant dans une grande précarité, des critères de sélection jugés « arbitraires », un manque total de prise en compte de la dimension humanitaire.

À l’inverse, certains bénéficiaires continuent d’accéder à des aides sociales malgré une situation financière confortable ou un travail dans l’économie parallèle.

Une situation qualifiée d’injuste et de révélatrice d’un système de ciblage « défaillant ».

Emploi précaire, chantiers et centres spécialisés : un malaise social qui s’étend

Les députés ont également interpellé le ministère sur plusieurs dossiers en souffrance : les ouvriers de chantiers licenciés après la mise en œuvre de la nouvelle loi sur les contrats de travail ; les agents et cadres des centres d’éducation spécialisée relevant des associations de protection des personnes handicapées ; les agents temporaires de l’Office des terres domaniales, dont la situation professionnelle reste bloquée.

Tous dénoncent une persistance de la précarité et l’absence de solutions concrètes.

Autre point soulevé : la non-activation du fonds d’assurance perte d’emploi et du fonds de protection des ouvrières agricoles, pourtant annoncés depuis plusieurs années et présentés comme des instruments essentiels de justice sociale.

Inégalités régionales : des unités sociales dépourvues de moyens

Plusieurs députés ont attiré l’attention sur les carences flagrantes dans certaines régions.

Exemple cité : l’unité des affaires sociales de Sbikha à Kairouan, qui ne compte que deux assistants sociaux pour près de 80 000 habitants.

Cet écart entre les besoins et les ressources disponibles illustre, selon eux, les profondes inégalités régionales et la nécessité de renforcer les équipes pour garantir un service public digne.

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Disparition de Noureddine Ben Ayed : La Tunisie perd l’une de ses grandes figures de la comédie

L’acteur et humoriste tunisien Noureddine Ben Ayed est décédé ce dimanche 23 novembre à l’âge de 73 ans, laissant derrière lui une empreinte profonde dans la télévision et le théâtre tunisiens.

Le ministère des Affaires culturelles a salué la mémoire d’un artiste qui a su marquer plusieurs générations. Ses rôles populaires, ses sketches devenus cultes et sa présence scénique ont façonné une carrière unanimement saluée.

Un artiste incontournable du petit écran

Figure familière du public tunisien, Noureddine Ben Ayed a traversé plusieurs décennies de création télévisuelle. Il a participé à de nombreuses productions devenues emblématiques, parmi lesquelles Hkayet Mnawar, Khatini (1986), El-Aasifa (1993), Ghada (1994) ou encore El-Hasad (1995).

Son humour spontané, sa gestuelle comique et sa capacité à incarner des personnages populaires lui ont valu une admiration durable, faisant de lui l’un des comédiens les plus appréciés du paysage audiovisuel national.

Un pilier du théâtre et des arts scéniques

Au-delà de l’écran, Noureddine Ben Ayed a laissé une empreinte majeure sur les planches. Son parcours théâtral compte plusieurs pièces à succès, dont Kateb Oumoumi, Awled Lahlel ou encore Darjah Darjah Ya Dorjiha.

Ses sketches cultes — Mosmar Msadded, Hadikat El Hayawénat, entre autres — ont nourri une tradition de comédie populaire qui parlait directement au public, avec un art de la proximité et un sens aigu de l’observation sociale.

Dans son message de condoléances, le ministère des Affaires culturelles a rendu hommage à une figure « marquante » et à une icône de la comédie tunisienne. L’institution a souligné la valeur humaine et artistique de Noureddine Ben Ayed, ainsi que son rôle dans l’enrichissement de la mémoire dramatique nationale.

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Réforme des marchés publics : Le gouvernement accélère la refonte du système

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a réuni samedi un Conseil ministériel consacré à la refonte du système des marchés publics. Au cœur des échanges : moderniser un dispositif jugé obsolète, relancer les projets bloqués et renforcer la transparence dans l’utilisation des ressources publiques.

Une réforme présentée comme un levier de croissance

Dès l’ouverture de la réunion, Sarra Zaafrani Zenzri a souligné que la révision du système des marchés publics constitue l’une des priorités de l’État. Elle a présenté cette réforme comme un outil direct pour stimuler l’investissement, favoriser la concurrence et accélérer le rythme de réalisation des projets publics.

Le gouvernement veut revoir en profondeur le décret encadrant les procédures d’appel d’offres afin d’assurer égalité des chances, liberté de participation, transparence et intégrité des transactions. L’objectif est clair : rendre l’appareil administratif plus efficace et renforcer la confiance des opérateurs économiques.

Gouvernance, transparence et relance des projets

La Cheffe du gouvernement a insisté sur la nécessité de rompre avec les anciens mécanismes, accusés d’avoir ralenti voire paralysé de nombreux chantiers publics. Elle a rappelé que plusieurs secteurs vitaux – santé, transport, éducation – sont directement dépendants d’une gestion fluide et rigoureuse des marchés publics.

La réforme envisagée vise à simplifier les procédures, soutenir les projets à forte valeur ajoutée, encourager l’investissement local et étranger et permettre un développement équilibré entre les régions.

Selon Zenzri, cette nouvelle vision doit également accompagner les priorités du Président de la République, Kaïs Saïed, notamment en matière de lutte contre les lenteurs administratives et de rationalisation de la dépense publique.

Un nouveau décret en préparation

Un projet de décret a déjà été élaboré après une évaluation détaillée de l’ancien système, fondée sur les lacunes constatées dans l’application du décret n°1039 de 2014. Les constats portent autant sur la conclusion des contrats que sur leur mise en œuvre.

Ce nouveau texte doit permettre d’assurer une meilleure performance dans la gestion des contrats publics et de renforcer le rôle économique et social de l’État.

À l’issue de la réunion, la Cheffe du gouvernement a indiqué que les propositions débattues seront intégrées et que l’accélération de la rédaction finale du décret constitue désormais une priorité gouvernementale.

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Les JTC ouvrent leur 26e édition : Une scène tunisienne tournée vers la rue et la résistance

La 26e édition des Journées théâtrales de Carthage (JTC) s’est ouverte samedi soir à la Cité de la Culture, réunissant artistes tunisiens, arabes et africains pour une semaine dédiée à la création scénique. Entre hommages, spectacles de rue et prises de position artistiques, cette ouverture a donné le ton d’un festival placé sous le signe de la conscience collective et de la parole engagée.

Une ouverture en mouvement dans les rues de Tunis

La soirée inaugurale n’a pas seulement pris place dans l’enceinte du Théâtre de l’Opéra : elle s’est déployée sur l’avenue Habib Bourguiba, où le spectacle musical « Jouloud » a apporté une ambiance vibrante, fusionnant sonorités tunisiennes, arabes et africaines. Le même soir, la salle Le Rio accueillait « Rêve », la nouvelle création du metteur en scène Fadhel Jaïbi, tandis que le Théâtre de l’Opéra présentait la pièce égyptienne « Le Roi Lear », revisitée par Shady Sorour Ali et interprétée par le célèbre acteur Yehia El-Fakharani.

Cette programmation simultanée à différents points de la capitale a donné à la soirée un caractère de fête urbaine, où les publics circulaient d’un espace à l’autre, reflétant la volonté du festival de rapprocher le théâtre de la rue, et la rue du théâtre.

Une soirée consacrée à la mémoire et aux figures majeures du théâtre tunisien

Dans son discours, le directeur artistique des JTC, Mounir Argui, a rappelé que l’édition 2025 s’articule autour du slogan : « Le théâtre, une conscience et un changement. Le théâtre, le cœur battant de la rue. »

La cérémonie d’ouverture a également été l’occasion d’honorer un large éventail d’artistes tunisiens et étrangers. Parmi les personnalités célébrées figuraient Leïla Rezgui, Fethi Akkari, Ali Ohemiri, Lazheri Sebii, Slim Sanhaji et Hedi Boumiiza, ainsi que la Marocaine Latefa Ahrrare, l’Omanien Imad Mohson Ali Chanfari et l’Ivoirien Abdramane Kamaté.

Un hommage posthume a été rendu à plusieurs figures disparues du théâtre tunisien, dont Ahmed Hadhak El Aref, Fathi Haddaoui, Mohamed Fadhel Jaziri, Anouar Chaafi, Fraj Chouchane, Abir Jebali, Amara Melliti, Salah Bourjini, Mokhtar Mlih, Taoufik Hammami et Mohamed Ali Belhareth.

Une compétition panarabe et panafricaine à fort enjeu

Le jury de l’édition 2025, présidé par le metteur en scène tunisien Lassaad Ben Abdallah, réunit des membres venus d’Algérie, du Congo, de Koweït, de Syrie et de Tunisie. Douze spectacles arabes et africains concourent pour les prestigieux Tanit d’or, d’argent et de bronze, ainsi que pour les prix du texte, de la scénographie et des interprétations.

En parallèle, un riche programme hors compétition accueille des œuvres d’Europe, d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine, incluant notamment des créations venues d’Italie, de France, du Sénégal, d’Islande, du Mexique ou encore d’Iran.

Les organisateurs ont également maintenu une tradition chère aux JTC : des productions réalisées au sein de prisons et de centres de rééducation, permettant à des détenus et jeunes internes de s’approprier la scène comme un espace de réhabilitation.

Organisé du 22 au 29 novembre, le festival propose plus de 80 spectacles ainsi qu’un Forum international du théâtre.

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Ligue 1 – 15e journée : Duel de prestige à Sousse

La 15ᵉ journée de Ligue 1 reprend ce dimanche avec quatre affiches qui peuvent rebattre les cartes, aussi bien en haut qu’en bas du classement. À Sousse, l’Étoile du Sahel et le Club Sportif Sfaxien s’affrontent dans un classico chargé d’enjeux. Au même moment, le Club Africain se rend à Béja avec l’objectif de rester dans la roue de l’Espérance de Tunis.

Un classico pour relancer les ambitions

L’Étoile Sportive du Sahel accueille le Club Sportif Sfaxien dans une rencontre toujours électrisante, même lorsque les deux équipes traversent des périodes d’irrégularité. L’ESS, frustrée par son nul à Bizerte, doit retrouver un élan pour ne pas décrocher davantage du haut du tableau. En face, le CSS arrive avec un regain de confiance après un succès convaincant face à l’AS Marsa, espérant enchaîner.

A Béja, le CA sous pression

Le Club Africain, tenu en échec lors du derby contre l’Espérance, n’a pas le droit à l’erreur à Béja. Une victoire permettrait aux Clubistes de maintenir la pression sur l’EST, toujours en tête. L’Olympique de Béja, revigoré par son succès face à la JS Omrane, dispute un match crucial dans sa mission maintien.

Le ST obligé de réagir

Battu par Ben Guerdane lors de la dernière journée, le Stade Tunisien doit impérativement rebondir pour rester arrimé au podium. Son efficacité offensive, en panne ces dernières semaines, sera scrutée face à une AS Gabès en grande difficulté mais déterminée à saisir la moindre opportunité pour quitter la zone rouge.

L’USMo veut se rapprocher du top 4

L’US Monastirienne, encore portée par sa victoire nette contre la JS Kairouanaise, peut se hisser tout près du top 4 en cas de succès à Soliman. L’ASS, elle, joue pour respirer : 14ᵉ au classement, elle doit éviter toute mauvaise série susceptible de l’entraîner vers la zone de relégation.

  • Dimanche 23 novembre (14h00)
  • ES Sahel – CS Sfaxien (Watania 1 – Al Kass 2)
  • O. Béja – Club Africain (Watania 2)
  • Stade Tunisien – AS Gabès (Watania 2)
  • AS Soliman – US Monastirienne (Watania 2 en différé)
  • Date à déterminer
  • ES Tunis – US Ben Guerdane
  • Résultats
  • AS Marsa – JS Omrane 2-1
  • JS Kairouanaise – ES Métlaoui 0-1
  • ES Zarzis – CA Bizertin 3-0

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A Tunis, une foule défile sous le slogan « Contre l’injustice »

Une marche citoyenne a rassemblé, ce samedi 22 novembre, plusieurs centaines de manifestants dans les rues de Tunis sous le mot d’ordre « Contre l’injustice ». La mobilisation, partie du centre-ville, a réuni des militants, des organisations civiles et de jeunes activistes dénonçant les arrestations jugées arbitraires et la restriction des libertés publiques.

Une mobilisation sans étiquette

La marche s’est formée aux abords de la place des Droits de l’Homme avant de s’engager sur l’avenue Mohamed V, puis vers plusieurs artères symboliques de la capitale. Les slogans fusaient : « Libérez les détenus », « La justice sociale n’est pas une faveur ».

Les participants, vêtus majoritairement de noir, ont voulu donner à la mobilisation un caractère solennel, affirmant que la couleur évoquait le refus des arrestations politiques et des tentatives de réduire au silence les voix dissidentes.

Sur le trajet, le cortège a marqué une halte devant le siège du Groupe chimique tunisien, un passage qui n’avait rien d’anodin : la question environnementale à Gabès est devenue un élément transversal dans les mobilisations pour les droits et les libertés. Les protestataires ont exigé l’arrêt des unités polluantes et une intervention rapide pour protéger les habitants victimes de contamination et de maladies liées aux rejets industriels.

Devant le Syndicat national des journalistes tunisiens, d’autres slogans ont mis en avant la défense de la liberté d’expression, au moment où plusieurs militants, avocats, élus locaux et journalistes sont poursuivis, souvent sur la base du décret-loi 54.

Des messages convergents pour la défense des libertés

Pour Saeb Souab, militant et fils de l’ancien juge et avocat Ahmed Souab, lui-même emprisonné, la marche est une tentative de rassembler autour d’une revendication unique : garantir à tous les Tunisiens une liberté politique authentique, sans crainte d’être interpellé pour une opinion ou une publication.

Il a souligné que l’initiative repose sur une idée simple mais fondamentale : refuser l’injustice, réclamer la libération des prisonniers d’opinion et protéger l’action civile pacifique, rapporte l’Agence TAP.

De son côté, Ayoub Amara, activiste engagé dans les questions sociales et environnementales, a décrit la marche comme un double hommage : aux victimes de la pollution industrielle à Gabès et à celles des arrestations menées sous le décret-loi 54.

Il a rappelé que l’exercice des libertés est un droit constitutionnel qui ne peut être conditionné, négocié ou intimidé, ajoutant que « vivre sans peur » fait partie des exigences minimales d’une société démocratique.

Une capitale traversée par un message d’unité

Au fil du parcours, du Belvédère jusqu’à la place Pasteur, l’ambiance est restée pacifique mais déterminée. Aucun slogan partisan n’a été brandi, conformément au souhait des organisateurs d’inscrire cette mobilisation dans un cadre purement citoyen.

La pluralité des participants – militants de terrain, collectifs locaux, défenseurs de l’environnement, représentants de sensibilités politiques variées – a donné à la marche un visage transversal, celui d’une contestation qui dépasse les clivages traditionnels.

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L’ancien député Rached Khiari libéré de prison

L’ancien député de la coalition Al-Karama, Rached Khiari, a quitté la prison ce samedi 22 novembre 2025, après avoir purgé l’intégralité de sa peine. Son avocat, Maître Samir Ben Amor, l’a annoncé hier dans un post Facebook. Cette sortie marque la fin d’une période judiciaire marquée par plusieurs condamnations pour des propos tenus sur les réseaux sociaux.

Un jugement en appel qui lui coûtait huit mois

La libération de Khiari intervient après l’exécution d’un verdict prononcé par la chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Tunis. Cette juridiction l’avait condamné à huit mois de prison dans deux affaires distinctes, toutes deux liées à des accusations d’“atteinte à autrui” via les réseaux sociaux : six mois pour la première affaire, deux mois pour la deuxième.

Ce jugement en appel fait suite à des condamnations antérieures. En février 2025, le Tribunal de première instance de Tunis avait déjà infligé à Khiari un an de prison pour des propos jugés offensants publiés sur des plateformes de télécommunication.

Un passé judiciaire chargé

Les démêlés judiciaires de Rached Khiari ne s’arrêtent pas à cette affaire de réseaux sociaux. Depuis plusieurs années, il a été visé par diverses condamnations :

Il a déjà écopé de quatre mois de prison pour avoir diffusé des données personnelles d’une personne sans son accord. En décembre 2022, il a été condamné à trois mois de prison pour avoir critiqué l’armée, accusé d’avoir porté atteinte à l’institution militaire.

Par ailleurs, d’autres jugements plus lourds avaient été prononcés : par exemple, une peine de deux ans pour chèque sans provision, ainsi que d’autres condamnations pour diffamation.

Cette série de peines dessine le portrait d’une figure politique constamment en conflit avec la justice, notamment autour de sa parole publique et de ses critiques virulentes.

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Froid, pluies et vent fort : un dimanche agité sur la Tunisie

La Tunisie connaîtra ce dimanche une baisse relative des températures, avec des valeurs maximales oscillant entre 12 et 17°C, et jusqu’à 10°C sur les hauteurs de l’Ouest.

Selon l’Institut national de la météorologie, des passages nuageux denses et des pluies éparses toucheront le Nord, tandis que le reste du pays bénéficiera d’un ciel partiellement couvert. Le vent soufflera fort près des côtes, rendant la mer très agitée dans le Nord.

Front froid sur le Nord

Les régions du Nord seront les plus exposées aux effets du passage d’une masse d’air plus froide. L’INM annonce des nuages parfois denses, accompagnés de pluies éparses et temporairement orageuses sur les zones côtières nord. Ailleurs dans le pays, le ciel restera partiellement nuageux mais sans épisodes pluvieux marqués.

Les vents de secteur ouest seront relativement forts le long des côtes et sur les reliefs, rendant les conditions maritimes délicates. La mer sera très agitée dans le Nord et agitée sur le reste du littoral.

Chute des températures

Les températures maximales reculeront nettement : 12 à 17°C dans la plupart des régions, et environ 10°C sur les hauteurs de l’Ouest, où le froid sera plus marqué.

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Mehdi Ben Gharbia : Nouvelle condamnation et engrenage judiciaire

L’ancien ministre et homme d’affaires Mehdi Ben Gharbia a été condamné à deux ans de prison par la sixième chambre spécialisée du Tribunal de Tunis. Le verdict tombe alors que l’intéressé fait déjà face à plusieurs peines liées à des affaires financières et demeure incarcéré dans le retentissant dossier du meurtre de Rahma Lahmar. Ce nouveau jugement confirme l’escalade judiciaire autour d’une figure politique autrefois influente.

Un verdict qui s’ajoute à une série noire

La décision marque une nouvelle étape dans l’accumulation des condamnations visant Mehdi Ben Gharbia. La juridiction pénale spécialisée a retenu contre lui des infractions douanières et bancaires impliquant des sociétés commerciales qu’il dirigeait. La peine : deux ans de prison ferme, assortis d’amendes.

Mais ce jugement n’arrive pas dans un vide judiciaire. Depuis début 2025, l’ancien ministre est rattrapé par une succession de décisions sévères. En détention depuis octobre 2021 et poursuivi dans plusieurs affaires, l’homme d’affaires et ancien ministre, avait été condamné en janvier dernier à quatre ans de prison et à une amende de cinquante mille dinars pour corruption financière et administrative au sein de deux sociétés de transport et de conseils qui lui appartiennent.

Quelques mois plus tard, en juin, la justice avait prononcé huit ans supplémentaires, répartis sur quatre dossiers distincts de corruption financière, blanchiment et fraude douanière contre l’ancien ministre des Relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et les droits de l’homme.

Ces affaires impliquaient deux de ses entreprises et mettaient également en cause des collaborateurs considérés comme ses complices. Les décisions, successives et cumulatives, ont installé Ben Gharbia dans l’une des trajectoires judiciaires les plus lourdes enregistrées contre un ancien membre du gouvernement ces dernières années.

L’ombre persistante de l’affaire Rahma Lahmar

À ces condamnations financières s’ajoute un dossier beaucoup plus sensible : celui du meurtre de Rahma Lahmar, retrouvée morte en 2020 à Aïn Zaghouan. En mai 2025, un rebondissement inattendu avait conduit à l’incarcération officielle de Mehdi Ben Gharbia dans cette affaire, alors qu’il n’avait jamais été publiquement lié au dossier auparavant.

L’annonce avait créé la stupeur : la disparition et la mort violente de la jeune femme avaient marqué l’opinion, déclenchant une vague d’indignation nationale. L’implication judiciaire d’un ancien ministre dans une affaire criminelle aussi emblématique avait dès lors changé l’échelle politique et médiatique du cas Ben Gharbia.

Aujourd’hui, cette affaire reste ouverte, et l’enquête continue d’alimenter les spéculations sur la nature exacte de son implication.

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Paiements en Tunisie : Les lettres de change explosent, les chèques s’effondrent

La Banque centrale de Tunisie (BCT) constate un basculement majeur dans les moyens de paiement : les opérations par lettres de change ont bondi de 160% à fin septembre 2025, tandis que les transactions par chèques ont fortement reculé. Ces évolutions, publiées dans le bulletin « Paiements en chiffres », témoignent d’un changement profond dans les habitudes des usagers et des entreprises.

Les lettres de change en plein essor

Selon la BCT, les lettres de change ont atteint 3,4 millions d’opérations sur les neuf premiers mois de l’année, totalisant 39,78 milliards de dinars. Cette progression spectaculaire (+160%) contraste fortement avec le recul des chèques, confirmant une adoption accrue des supports numériques sécurisés.

Le taux de rejet de ces instruments reste notable : 10,2% pour les lettres de change.

Chute massive des paiements par chèques

Les chèques enregistrent une baisse nette de 67,9%, ne totalisant que 5,9 millions d’opérations pour un volume de 40,212 milliards de dinars. Leur taux de rejet, plus faible que celui des lettres de change, s’établit à 2,2%.

Cette tendance confirme un déclin structurel du chèque comme instrument privilégié.

Virements, cartes, DAB et paiements électroniques : les autres chiffres clés

La BCT fait état d’une hausse des virements, atteignant 28,1 millions d’opérations (+10,2%) pour un volume de 58 milliards de dinars.

Le parc de cartes bancaires a progressé de 6,4%, dépassant les 5,8 millions de cartes.

En revanche, le nombre de DAB/GAB a légèrement reculé à 3290 appareils (-0,5%).

Côté paiements électroniques :

  • E-paiement : +19% → 14,1 millions d’opérations
  • Paiement de proximité via TPE : +16,3% → 34,8 millions d’opérations
  • Sites marchands actifs : +2% → 1 148 sites
  • TPE installés : +9,2% → 42,8 mille appareils

Ces chiffres confirment une transition accélérée vers les moyens de paiement dématérialisés, portée par la transformation numérique, l’extension de l’e-commerce et les efforts des banques pour moderniser les outils de transaction. Le chèque glisse désormais en arrière-plan, tandis que les lettres de change et les paiements électroniques prennent une place prépondérante.

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Le nouvel ambassadeur américain à Tunis, Bill Bazzi présente ses lettres de créance à Kaïs Saïed

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce vendredi au Palais de Carthage les lettres de créance de trois nouveaux ambassadeurs, dont Bill Bazzi, désormais représentant officiel des États-Unis en Tunisie. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti.

Les nouveaux ambassadeurs accueillis à Carthage

Au cours de cette cérémonie officielle, Kaïs Saïed a accueilli successivement trois diplomates nouvellement accrédités : Appolinaire Sawadogo, ambassadeur du Burkina Faso, Milad Nammour, ambassadeur du Liban et Bill Bazzi, ambassadeur des États-Unis d’Amérique

L’arrivée du diplomate américain marque une étape importante dans la continuité des relations tuniso-américaines, à un moment où les échanges politiques, économiques et sécuritaires restent particulièrement stratégiques.

Enjeux diplomatiques autour de la présence américaine

La nomination de Bill Bazzi intervient dans un contexte régional sensible. Le renforcement de la présence diplomatique américaine est perçu comme un signal de continuité dans la coopération bilatérale, notamment dans les domaines de l’investissement, de la sécurité et de la transition économique.

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