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Tunis | Manifestation pour les libertés et contre l’injustice

Le centre ville de Tunis a été le théâtre d’une manifestation rassemblant des activistes de la société civile et des dirigeants politiques de différentes orientations, qui se sont unis pour réclamer les droits et les libertés et pour dénoncer l’injustice.

Des dizaines de centaines de manifestants, vêtus de noir, se sont rassemblés ce samedi 22 novembre à Tunis, en brandissant des pancartes et en scandant des slogans hostiles au pouvoir en place, tout en pointant du doigt un «pouvoir judiciaire dépendant et soumis aux ordres ainsi qu’une montée de la tyrannie sans précédent »

Réclamant le respect des droits et des libertés, les manifestants ont appelé à l’indépendance de la justice et ont appelé à la libération des personnalités politiques, avocats, journalistes et activistes , « détenus pour avoir exercé leur droit d’opinion et d’expression ».

Ce mouvement s’est également intéressé à la situation environnementale catastrophique à Gabès et les manifestants ont marqué un arrêt devant le siège du Groupe chimique, pour exprimer leur solidarité avec les habitants de la ville, tout en réitérant les appels à démanteler les unités polluantes du Groupe chimique, et ce, pour préserver la santé des citoyens et protéger l’environnement de cette catastrophe écologique.

Y. N.

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Tunis se lève pour Gabès : Marche citoyenne contre la pollution industrielle

Des centaines de citoyens ont battu le pavé, samedi 25 octobre à Tunis, pour faire entendre la voix d’un Sud oublié. À l’appel du mouvement « Stop Pollution », une marche organisée dans le quartier Lafayette, en soutien aux habitants de Gabès, étranglés depuis des décennies par la pollution industrielle du Groupement Chimique Tunisien (GCT).

La colère de Gabès monte jusqu’à Tunis

Partie du siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), la marche s’est achevée devant le siège du GCT, symbole d’un système industriel jugé « toxique ». Banderoles à la main, les manifestants ont réclamé le démantèlement des unités chimiques installées à Gabès et la garantie du droit fondamental à un environnement sain.

« Nous sommes ici parce que Gabès étouffe », a lancé Saber Ammar, membre du mouvement Stop Pollution. Selon lui, les récents cas d’asphyxie parmi les habitants, y compris des élèves, témoignent d’une urgence sanitaire ignorée. « Cette mobilisation, c’est un cri pour le droit de vivre, tout simplement », a-t-il ajouté.

« Gabès n’est pas un sacrifice »

Devant le siège du GCT, les slogans ont fusé : « Gabès veut respirer », « Stop aux crimes environnementaux », « La santé n’est pas négociable ». Les orateurs ont dénoncé un système où les promesses politiques se succèdent sans effet, et où la dégradation écologique continue de menacer la faune, les cultures et les habitants.

Les associations locales exigent une solution structurelle, loin des mesures cosmétiques telles que les simples recrutements ou l’extension du complexe chimique. À leurs yeux, seule la délocalisation des unités polluantes peut mettre fin à cette catastrophe lente.

Cette marche est la deuxième en une semaine, preuve d’une mobilisation grandissante autour du drame environnemental de Gabès. Depuis plus de dix ans, le mouvement Stop Pollution, né en 2012, se bat contre les atteintes à la santé publique et la destruction des écosystèmes, non seulement à Gabès mais aussi à Gafsa et dans d’autres régions minières du pays.

Le message, aujourd’hui, est clair : Gabès ne veut plus être le prix à payer du développement industriel.

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Gabès : Des habitants manifestent pour une ville sans pollution

Des dizaines d’habitants se sont rassemblés devant le siège du gouvernorat pour exiger des mesures urgentes contre la pollution industrielle qui empoisonne leur quotidien. Ce mouvement s’inscrit dans une mobilisation citoyenne croissante, alors que la justice a reporté au 13 novembre l’examen du recours visant à suspendre l’activité du Groupe chimique tunisien (GCT), principal accusé de la dégradation environnementale de la région.

Une colère populaire persistante

Les manifestants, venus de différents quartiers de Gabès et des zones voisines, ont brandi des pancartes proclamant : « Sauvez Gabès ! », « Non au phosphogypse ! » et « Nous voulons respirer ! ». Ils dénoncent le rejet continu dans la mer de substances toxiques issues du traitement du phosphate par le GCT, notamment le phosphogypse, un déchet industriel lourdement chargé en produits chimiques.

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Un dossier désormais entre les mains de la justice

Le bras de fer entre la société civile et le Groupe chimique tunisien a pris une tournure judiciaire. Le tribunal de première instance de Gabès devait examiner un recours en référé demandant la suspension immédiate de l’activité du complexe industriel, mais l’audience a été reportée au 13 novembre à la demande des avocats des plaignants.

Ce report, perçu par certains militants comme une « manœuvre dilatoire », retarde encore l’espoir d’une décision contraignante pour l’entreprise. « Chaque jour de plus, c’est des tonnes de déchets supplémentaires déversées dans notre mer », dénonce un membre de l’association Stop Pollution.

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Les derniers rassemblements n’ont pas été sans heurts. Six manifestants interpellés lors des protestations précédentes ont comparu devant la chambre correctionnelle : deux ont écopé d’une amende de 500 dinars, tandis que les dossiers des quatre autres ont été reportés au 3 décembre. D’autres affaires impliquant des jeunes, dont des mineurs, restent pendantes.

Malgré ces poursuites, la mobilisation ne faiblit pas. Les habitants affirment qu’ils continueront à descendre dans la rue jusqu’à obtenir la fermeture des unités les plus polluantes du GCT.

Une lutte pour la survie environnementale

Gabès est la seule ville au monde où une oasis côtoie un complexe industriel chimique. Ce paradoxe symbolise l’urgence écologique que vivent ses habitants : une biodiversité menacée, une mer étouffée par les déchets et une santé publique fragilisée.

Les associations locales et plusieurs experts en environnement appellent à une transition vers un modèle de développement durable, reposant sur la dépollution, la valorisation des ressources naturelles et la création d’emplois verts.

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Depuis Carthage, Kaïs Saïed salue « la conscience exemplaire » du peuple de Gabès

Devant la cheffe du gouvernement, le président fait de la mobilisation du Sud un signal de responsabilité nationale

Le palais de Carthage a servi lundi 21 octobre de cadre à une réunion entre le président Kaïs Saïed et la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri. Au centre des échanges : la situation à Gabès. Le chef de l’État a rendu hommage aux habitants qui se mobilisent pour « vivre dans un environnement sain », qualifiant la période actuelle de « moment de tri historique » pour le pays.

La veille, des dizaines de milliers de citoyens avaient défilé à Gabès à l’appel de l’UGTT et de la société civile pour dénoncer la pollution industrielle et exiger des solutions durables. Selon plusieurs estimations locales, entre 40 000 et 45 000 personnes ont participé à cette marche pacifique, qui a paralysé la région dans le cadre d’une grève générale largement suivie.
Pour Kaïs Saïed, cette mobilisation traduit « un sens élevé de responsabilité et de patriotisme ». Il a assuré suivre la situation « de jour comme de nuit » et exprimé sa solidarité avec les manifestants.

Daghbaji, symbole d’une résistance qui se prolonge

Le président a cité Mohamed Daghbaji, figure historique de la résistance nationale, évoquant « le courage et la fidélité » qui, selon lui, caractérisent aujourd’hui encore la population de Gabès. Par cette référence, il a voulu relier la lutte environnementale contemporaine à une tradition de résilience collective et d’attachement à la souveraineté.

Kaïs Saïed a rappelé que dès 2013, un plan avait été élaboré localement pour tenter de remédier à la pollution, soutenu par des travaux scientifiques. Il a insisté sur la nécessité d’appliquer ces solutions : « Le droit à un environnement sain est un droit naturel de chaque citoyen ».

Le chef de l’État a également dénoncé toute tentative d’instrumentaliser la colère des habitants à des fins politiques, tout en réaffirmant la primauté de la loi et de l’intérêt général. « La Tunisie n’est ni à vendre ni à louer », a-t-il lancé, dans une formule qu’il affectionne pour rappeler le caractère inaliénable de la souveraineté nationale.
Il a enfin salué la coopération entre citoyens et forces de sécurité, la qualifiant de « rempart contre toute déstabilisation ». Citant le poète Jarir, il a conclu sur une note d’optimisme :

« Ils ont prétendu tuer la volonté du peuple… mais réjouis-toi, ô Tunisie, de la longévité de ta résistance. »

Lire aussi: Gabès en colère : marée humaine contre la pollution du complexe chimique

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Gabès en colère : marée humaine contre la pollution du complexe chimique

C’est une foule dense et déterminée qui a envahi, mardi 21 octobre 2025, les rues de Gabès. Partie de la place Aïn Salam, au cœur de la ville, une marche pacifique a rassemblé des dizaines de milliers d’habitants, militants écologistes et membres d’associations civiles pour dénoncer la pollution chronique provoquée par les activités du complexe chimique tunisien (CGT).

Sous un soleil de fin d’après-midi, les manifestants ont défilé dans le calme, scandant des slogans devenus emblématiques : « الشعب يريد تفكيك الوحدات » (« le peuple veut le démantèlement des unités »).
Le cortège a traversé les artères principales de la ville de Aïn Salam (Jara), avant d’atteindre Bab El Bahr puis le corniche, point de rassemblement final.
Les organisateurs ont insisté sur le caractère pacifique et citoyen de la manifestation, malgré une présence policière visible.

Une grève générale suivie massivement

Cette marche s’inscrivait dans le cadre d’une grève générale régionale massivement suivie.
Selon Ahmed Chelbi, président de la section régionale de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH), la mobilisation a été « réussie à 100 % ».

« Tous les commerces, cafés et restaurants ont fermé leurs portes. Même les chauffeurs de taxi ont mené une action symbolique de soutien avant de reprendre le travail », a-t-il déclaré sur les ondes de Jawhara FM.

Les bureaux administratifs et la majorité des établissements publics ont également suspendu leurs activités, illustrant l’ampleur de la colère populaire.

Appels à un traitement politique et non sécuritaire

Dans des communiqués distincts, la LTDH, ainsi que les partis du Travail et du Courant démocratique social (Al Massar), ont exprimé leur soutien aux habitants de Gabès et leur rejet de la répression sécuritaire observée lors de précédents rassemblements.
Ces organisations appellent à un « traitement politique, environnemental et social » du dossier, et non à une gestion répressive.
Elles demandent en outre la libération immédiate des manifestants arrêtés et la mise en place d’un plan de dépollution durable pour la région.

Depuis des années, la région de Gabès — seule oasis littorale de Méditerranée — vit au rythme d’une pollution industrielle extrême, issue principalement des activités du complexe chimique.
Les rejets dans la mer et l’air ont profondément altéré les écosystèmes et la santé publique, faisant de la ville un symbole national de la crise environnementale tunisienne.

Lire aussi: Gabès paralysée par une grève générale contre la pollution industrielle

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Tunis : Mobilisation samedi pour la Palestine et les militants d’Al Soumoud

La Commission nationale de soutien à la résistance en Palestine a appelé, vendredi, les Tunisiens à participer à une marche nationale samedi 4 octobre à Tunis. Cette mobilisation vise à exprimer la solidarité avec le peuple palestinien et à réclamer la libération des activistes tunisiens détenus après l’interception de la Flottille Al Soumoud.

Le départ est prévu à 15h à la Place du Passage, avant de rejoindre l’avenue Habib Bourguiba, lieu traditionnel des grandes manifestations dans la capitale. La marche entend dénoncer le génocide en cours à Gaza et interpeller la communauté internationale pour qu’elle agisse en faveur de la protection des civils palestiniens.

Soutien aux activistes détenus

Selon la Commission, 28 Tunisiennes et Tunisiens figurent parmi les personnes arrêtées par les forces israéliennes à bord des bateaux de la Flottille Al Soumoud, qui tentait de briser le blocus imposé à Gaza. Leur libération figure au centre des revendications de cette mobilisation.

La Commission nationale insiste sur le fait que cette marche s’inscrit dans une démarche plus large et durable de soutien à la cause palestinienne, mais aussi dans la défense universelle des droits, de la liberté et de la dignité humaine.

Détenus dans le désert

La flottille pour Gaza, composée de plus de 40 navires et d’environ 500 activistes, a été interceptée, mercredi soir par la marine israélienne dans les eaux internationales au large de Gaza. Au total, 473 membres de la Flottille mondiale Sumud ont été interpellés par les autorités israéliennes, dont 28 citoyens tunisiens.

Selon Maître Sami Ben Ghazi, membre du Comité juridique de soutien à la Flottille Soumoud, les Tunisiens détenus par l’entité sioniste sont en bonne santé. Ils ont été transférés avec les autres militants à la prison de Kesdiout, située dans le désert du Néguev en attendant leur expulsion vers leurs pays d’origine.

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Marche syndicale à Tunis : L’UGTT dénonce « une situation au bord de l’explosion »

Une importante manifestation syndicale s’est tenue ce jeudi 21 août 2025, au départ de la place Mohamed Ali en direction de l’avenue Habib Bourguiba, à l’appel de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). Le rassemblement a été organisé en réaction à ce que la centrale a qualifié d’« attaque contre la maison du syndicat » et de tentative de « saboter le dialogue social » en Tunisie.

La voix de Taboubi

Devant une foule de militants, le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, a dénoncé la mise en cause de l’organisation dans la crise actuelle.
« Faire porter à l’Union la responsabilité de la situation du pays est une manœuvre qui ne servira à rien sinon à accentuer l’asphyxie sociale et la tension », a-t-il déclaré.
Il a insisté sur la nécessité de revoir les politiques publiques, de relancer la concertation sociale et de garantir le droit à la négociation collective.

Taboubi a également affirmé que l’UGTT « croit à la complémentarité entre le rôle national et social », tout en défendant les droits des travailleurs, les libertés et l’État de droit.

Une crise alimentée par les grèves

Cette journée de protestation s’inscrit dans un contexte marqué par une série de mouvements sociaux initiés par l’UGTT ces dernières semaines. Parmi eux, une grève générale des transports publics de trois jours, qui aurait enregistré un taux de participation de 100 %.

Parallèlement, la centrale a multiplié les appels à la réouverture du dialogue social avec le gouvernement, dénonçant les campagnes de « diabolisation et de marginalisation » dont elle se dit victime.

Retour sur l’attaque du 7 août

Le climat de tension a été exacerbé par l’attaque contre le siège de l’UGTT le 7 août dernier, lorsque des individus se sont rassemblés devant la place Mohamed Ali, accusant la centrale de corruption et appelant à son « épuration ». Taboubi a qualifié cet acte de « grave et dangereux », appelant à ce que justice soit faite.

« Défendre la forteresse de Hached, c’est défendre un bastion de la Tunisie », a-t-il conclu, rappelant le rôle historique du syndicat dans la vie nationale.

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