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ITCEQ fête ses 50 ans de recherche économique appliquée

Pour bien fêter ses 50 ans, l’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (ITCEQ) a choisi d’organiser dans la foulée un Congrès international scientifique, le mardi 25 novembre 2025 à Tunis.

« Les défis de la politique économique à l’épreuve des grandes mutations », c’est le thème de ce congrès scientifique majeur, qui marque le cinquantenaire de l’institut. Pour ce faire, il réunira des chercheurs, des experts internationaux et des décideurs politiques.

 

Il vise à positionner la Tunisie comme un pôle d’excellence régional en matière de recherche économique appliquée.

 

Avec l’objectif d’analyser les transformations profondes qui redéfinissent les modèles de croissance, de compétitivité et de gouvernance économique.

L’ITCEQ assure que le congrès s’articulera autour de deux panels principaux. Le premier sera consacré aux défis des politiques économiques face aux mutations globales, alors que le second se portera sur les enjeux des institutions de recherche en économie appliquée dans le monde de demain.
Ce congrès constitue une plateforme stratégique pour renforcer le rôle de l’ITCEQ en tant que think tank innovant et influent, au double plan national et international.

 

Dans ce cadre, l’événement bénéficie du soutien de partenaires institutionnels majeurs, en l’occurrence Expertise France, l’Union européenne, la GIZ, la Banque tunisienne de solidarité, la STB Bank, la BH Bank et la BNA Bank.

 

Des personnalités nationales et internationales de premier plan participeront à ce rendez-vous, ce qui marquera une étape décisive dans l’histoire de l’ITCEQ, pour ses 50 ans d’expertise au service du développement économique et de la prise de décision fondée sur les données crédibles et fiables.

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Indice mondial du savoir : la Tunisie dans le Top 10 africain, mais…

L’Indice mondial du savoir 2025, publié par la Fondation Mohammed bin Rashid Al Maktoum en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), passe au crible 149 pays. Comme à l’accoutumée, il révèle une faible performance globale du continent africain : seul un pays, Maurice, atteint la moyenne mondiale. La Tunisie se classe 79ᵉ au niveau mondial et 3ᵉ en Afrique avec un score de 38/100.

Dévoilée lors du Sommet du savoir à Dubaï, du 19 au 20 novembre, l’édition 2025 a été entièrement remaniée par rapport aux anciennes. Ainsi, le nombre d’indicateurs a été fortement diminué, passant de 155 à 115 en vue de renforcer la fiabilité statistique et la comparabilité internationale, indique le rapport.

Le classement repose désormais sur six piliers essentiels, incluant l’“éducation à tous les niveaux, la recherche et innovation, les technologies, l’économie et la gouvernance environnementale et sociale“.

Au niveau mondial, l’indice est dominé par les pays nordiques, avec la Suisse en tête, suivie de Singapour et de la Suède. Les États-Unis arrivent à la 1eᵉ place, tandis que la France occupe le 17e rang.

En Afrique, l’Ile Maurice occupe se classe 1e et la 58e place mondiale grâce à de très bons résultats dans l’enseignement pré-universitaire et plusieurs autres sous-indicateurs, mais souffre cependant, à l’instar de la majorité des pays du continent, d’une très faible performance en recherche et innovation.

D’ailleurs sur les 30 derniers pays du classement, 23 sont africains, révèle le rapport, ce qui montre un diagnostic on ne peut plus inquiétant, à savoir l’échec structurel des systèmes d’éducation, de recherche et d’enseignement supérieur du continent.

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Le japonais Mitsui & Co prospecte le marché tunisien

Des représentants de la multinationale japonaise Mitsui & Co, active dans de nombreux secteurs, ont exprimé leur intérêt à établir des partenariats avec des entreprises tunisiennes, notamment dans le recyclage de l’aluminium, l’alimentation, la métallurgie et d’autres domaines. C’est en tout cas ce qu’indique l’Agence de promotion des investissements extérieurs (FIPA Tunisia).

C’est ainsi qu’une délégation de Mitsui & Co, composée de Montashir Hossain, représentant du bureau de Dubaï, et de Kaiki Yoshioka, représentant du bureau de Casablanca, a été reçue, le 20 courant, par le directeur général de la FIPA, Jalel Tebib.

Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre d’une mission de prospection en Tunisie les 19 et 20 novembre 2025, a pour objectif d’explorer les opportunités de coopération et de développer des projets d’affaires dans le pays.

Selon la FIPA, les rencontres avec des sociétés tunisiennes ont été jugées très prometteuses, et des actions de suivi sont déjà prévues.

Basée à Tokyo, Mitsui & Co est l’une des plus anciennes sociétés japonaises. Fondée en 1673, elle a été restructurée en 1876 puis en 1947. La multinationale compte aujourd’hui 120 filiales au Japon et 371 à l’international, et ses activités couvrent quasiment tous les secteurs économiques.

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JMC bouscule le marché tunisien du pick-up avec le Vigus

Jeudi 20 novembre 2025, JMC a fait une arrivée remarquée en Tunisie avec le lancement de son pick-up Vigus, distribué par Italcar.

Mornag Serail, où s’est déroulée la cérémonie de lancement de ce pick-up, n’a pas été choisie par hasard. Il s’agit d’une maison d’hôte qui symbolise la cible, en l’occurrence les professionnels agricoles, du bâtiment et autres transporteurs.

Revenons au Vigus proprement dit. Au passage, il faut noter que Vigus signifie en latin « vigil », « vigoureux », voire dynamisme, vigueur… Ce qui devrait vous indiquer pourquoi il faudra compter, dans les prochains mois, sur ce pick-up.

Kaïs Krima, le directeur général d’Italcar, a expliqué que cette marque chinoise introduit plusieurs versions du modèle JXD 25, en simple ou double cabine, en 4×2 et 4×4. Avec un objectif clair : proposer le meilleur rapport qualité/prix dans un segment déjà très concurrentiel. Bien vu.

Ainsi, le pick-up mise sur une mécanique simple mais éprouvée, adaptée aux conducteurs professionnels comme aux particuliers évoluant sur des routes difficiles ou des pistes.

Selon le site spécialisé sayarti.tn, lors d’un test-drive à Mornag, journalistes et invités ont pu constater sa robustesse, sa suspension mixte (indépendante à l’avant et à lames à l’arrière), sa direction assistée et un freinage disque/tambour. Toutes les versions sont équipées de jantes aluminium et de pneus 245/70 R16.

JMC ne sacrifie pas la sécurité, en intégrant des séries ABS + EBD, airbags frontaux, Isofix, verrouillage automatique des portes et sécurité enfant. Le véhicule reçoit aussi des équipements pratiques tels que marchepieds, rétroviseurs électriques, revêtement de benne et éclairage temporisé.

Et pour ne rien oublier, le nerf de la guerre étant l’argent, non pardon, ici on dira le nerf des ventes, c’est le prix, le pick-up est proposé entre 69 000 et 94 000 dinars – vous avez compris – , c’est en vue de se positionner frontalement comme «une alternative solide, abordable et fiable sur le marché tunisien».

D’ailleurs, le management d’Italcar a renforcé le showroom JMC sur l’avenue de Carthage à Tunis pour mieux se rapprocher des professionnels.

Voilà donc des atouts qui, a priori, devraient bousculer le marché tunisien du segment pick-up.

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La Mauritanie va produire et exporter de l’hydrogène vert

Le ministre mauritanien de l’Énergie et du Pétrole, Mohamed Ould Khaled, et le directeur technique et fondateur du groupe allemand Möhring Energie, Sascha Möhring, ont signé un accord-cadre. Il concerne le développement d’un projet industriel à grande échelle visant à produire de l’hydrogène et de l’ammoniac en Mauritanie. C’est ce que rapporte le site web mauritanien Cridem.

La même source rappelle ce que stipule le code de l’hydrogène vert en Mauritanie, à savoir : « Après l’accord-cadre, et si toutes les obligations qui en découlent sont remplies, les parties commenceront à négocier l’accord global. »

Via cette coopération, le ministère du Pétrole et de l’Énergie assure que « Möring Energy se chargera du développement du projet “NAYRA“ par étapes, en commençant par une capacité électrique de 1 gigawatt ».

A souligner que NAYRA est la première initiative allemande mise en œuvre dans le contexte juridique mauritanien relatif à l’hydrogène vert.

Annuellement et à l’horizon 2029, le projet permettra de produire près de 140 000 tonnes d’hydrogène vert et 400 000 tonnes d’ammoniac vert, destinés aux marchés européens.

D’ailleurs, la loi sur l’hydrogène vert en Mauritanie consolide la position du pays en tant que pionnier de la transition vers les énergies propres en Afrique. Renforçant ainsi son statut de modèle potentiel pour l’Afrique dans la mise en place de cadres prêts à investir dans les technologies vertes, indiqueencore le Cridem.

Justement, le récent accord constitue une étape importante « vers le renforcement de la position de la Mauritanie en tant que centre régional de production d’énergie propre. En tirant parti de ses ressources éoliennes et solaires considérables et de sa capacité à fournir une énergie compétitive qui soutient les industries d’avenir et ouvre de nouvelles perspectives pour la diversification de l’économie nationale ».

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IA : une chance historique pour le monde méditerranéen, dixit Karim Beguir

Karim Beguir, CEI d’InstaDeep, qu’on ne présente plus, assure que « l’IA n’est plus une promesse, elle change déjà nos économies ». Il s’exprimait ainsi lors du Forum méditerranéen de l’IA qui se tient à Tunis les 20 et 21 novembre 2025. Y participent près de 600 acteurs du secteur, dont l’ancien ministre du Tourisme, Mehdi Haouas, rapportent nos confrères de Managers.

Il qualifie le moment d’historique pour la zone méditerranéenne, avec un chiffre clé à l’appui. En effet, il souligne que les capacités des systèmes d’intelligence artificielle progressent de manière exponentielle, dont certaines dépassent même 99,9 % des performances humaines. Le patron d’InetaDeep précise que cette accélération s’explique par un triptyque unique : explosion des données; puissance de calcul nouvelle génération; et modèles capables de créer eux-mêmes leurs successeurs.

Et en termes de retombées économiques, Karim Beguir affirme qu’elles sont immenses. La preuve est qu’une petite équipe peut désormais produire autant qu’une centaine de personnes. Ce qui ouvre donc des perspectives inédites pour les startups et pays émergents, écrit Managers.

Concernant le bassin méditerranéen en général et de l’Afrique du Nord en particulier, le CEO d’InstaDeep estime qu’ils possèdent également un « atout stratégique » qu’est l’énergie solaire. Laquelle est à même d’alimenter des data centers compétitifs destinés notamment à l’Europe. Inutile de souligner que ces derniers sont des véritables énergivores. Avec des infrastructures comme le câble Medusa– le plus vaste réseau de fibre optique sous-marine de la Méditerranée- et des alliances Nord-Sud, la région pourrait bâtir les data centers les plus performants au monde.

Pour finir, Karim Beguir appelle donc à une convergence/partenariat public-privé pour transformer les atouts méditerranéens en croissance durable. Avec la maturité des technologies et l’énergie renouvelable disponible, « le bassin méditerranéen a une opportunité historique de prendre l’avantage », conclut-il.

Espérons qu’il sera entendu par les décideurs des différents pays méditerranéens.

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338 MDT d’exportations agricoles tunisiennes vers le Maroc en septembre

De janvier à septembre 2025, les exportations des secteurs agricole et agroalimentaire vers le marché marocain se sont élevées à plus de 338,5 millions de dinars, selon des données communiquées par l’antenne du CEPEX basée à Casablanca.

 

Ainsi, parmi les principaux produits exportés sur le Royaume chérifien, figurent les dattes et l’huile d’olive.

 

A noter que le CEPEX a organisé, les 19 et 20 novembre 2025, des rencontres professionnelles bilatérales entre une délégation d’acheteurs marocains et des représentants de 20 entreprises tunisiennes opérant dans l’agroalimentaire.

 

Ces rencontres, qui se sont déroulées en Tunisie, ont constitué une opportunité pour renforcer la présence des produits tunisiens sur le marché chérifien.

 

Le but de cette opération c’est de montrer aux acheteurs marocains la qualité des produits alimentaires tunisiens et leur conformité aux normes internationales.

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Classement FIFA : la Tunisie dans le top 7 africain et 40e mondiale

La FIFA a publié son nouveau classement mondial. Ce n’est pas un simple classement, puisque ce dernier va servir de base pour le tirage au sort de la phase de poules de la prochaine Coupe du Monde (juin-juillet 2026, au Canada, Etats-Unis et Mexique).

Au niveau mondial, les trois premières places du classement FIFA restent inchangées : Espagne, Argentine et France. Ces pays sont suivis, respectivement par l’Angleterre, le Brésil, le Portugal, les Pays-Bas, la Belgique, l’Allemagne et la Croatie.

Juste derrière ces dix, on trouve le Maroc à la 11ème position, l’Italie (12ème). Le Sénégal  est le 19ème, l’Egypte  est 34ème, l’Algérie 35ème, la Tunisie 40ème, la Côte d’Ivoire 42ème et la RD Congo  se retrouve en 56ème.

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Football: Achraf Hakimi, « Joueur africain de l’année 2025 »

Les CAF Awards 2025 ont sacré le Marocain Achraf Hakimi comme “meilleur Joueur africain de l’année 2025“, devant Mohamed Salah (Egypte) et Victor Osimhen (Nigeria).

La cérémonie a eu lieu mercredi 19 novembre à Rabat, la capitale marocaine. Il faut dire que le défenseur du PSG, a pratiquement tout remporté en club au cours de la saison 2024-2025. Mais à part Hakimi, le Maroc a gagné plusieurs trophées à cette occasion, à savoir ceux de “meilleurs jeunes de l’année“ pour Doha El Madani et Othmane Maamma. Ainsi que celui de la “meilleure sélection“ pour les champions du monde U20 marocains.

« Champion de France, vainqueur de la Ligue des champions, finaliste de la Coupe du monde des clubs et vainqueur de la Supercoupe d’Europe, Achraf Hakimi a auréolé ce palmarès de statistiques impressionnantes pour un latéral droit », écrit RFI.

Avec seulement 4 buts et six passes décisives, on entend donc qu’il ne suffit pas d’être “meilleur buteur“ avec son club ou en équipe nationale pour être sacré “meilleur joueur africain de l’année“.

Concernant les entraîneurs, sans surprise c’est Bubista, qui a qualifié le Cap-Vert pour la première Coupe du monde de son histoire, qui a été sacré “meilleur entraîneur de l’année 2025“.

Le palmarès des CAF Awards 2025

Joueur de l’année : Achraf Hakimi.

Joueuse de l’année : Ghizlane Chebbak.

Entraîneur de l’année (Hommes) : Bubista (Cap-Vert).

Gardien de but de l’année : Yassine Bounou (Maroc / Al-Hilal).

Gardienne de but de l’année : Chiamaka Nnadozie (Nigeria / Brighton).

Jeune Joueur de l’année : Othmane Maamma (Maroc / Watford).

Jeune Joueuse de l’année : Doha El Madani (Maroc / AS FAR).

Équipe Nationale de l’année (Hommes) : Maroc U20.

Équipe Nationale de l’année (Femmes) : Nigeria.

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Bourse de Tunis : le Tunindex clôture mercredi en quasi équilibre

Le marché boursier a gagné quelques points sur la séance (+0,09 %), terminant à 13 153 points. En l’absence de transactions de bloc, les échanges ont été modestes, cumulant une enveloppe de 6,7 millions de dinars (MDT), selon l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre UBCI s’est adjugé la plus forte hausse de la séance, l’action du banquier s’est appréciée de 4,5 % à 28,540 D, dans de maigres échanges de 7 000 dinars.

LAND’OR a été la valeur vedette de la séance. L’action du fromager a chapeauté le palmarès des volumes en drainant une enveloppe de 794 000 dinars. La valeur s’est bonifiée de 3,7 % à 14,200 D sur la séance.

 Le titre AIR LIQUIDE a accusé la plus forte correction à la baisse de la séance. L’action a reculé de 3,2 % à 150 D, en amassant un flux très réduit de 6 000 dinars.

Le titre MAGASIN GENERAL a, également, été mal orienté sur la séance, cédant 2,3 % à 8,600 D. La valeur a brassé des capitaux limités de 14 000 dinars sur la séance.

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La Tunisie présente au forum économique « Ambition Africa » à Paris

Plusieurs entreprises et startups tunisiennes des secteurs des TIC et de l’industrie ont activement participé au forum économique « Ambition Africa 2025 ». Il s’est tenu à Paris, les 18 et 19 novembre. Cette participation a mis en lumière le dynamisme de l’entrepreneuriat tunisien, assure l’ambassade de Tunisie à Paris sur sa page Facebook.

Organisé par Business France, Ambition Africa a rassemblé des opérateurs publics et privés africains et français. L’ambassade tunisienne et le bureau FIPA-France/FIPA-Tunisia étaient eux aussi présents à cette manifestation.

A noter que l’objectif de ce forum est : d’engager des discussions ciblées; d’explorer de nouvelles opportunités d’investissement; et de favoriser l’émergence de projets porteurs dans des secteurs clés.

Ainsi, les discussions ont porté sur l’importance d’une coopération fondée sur la complémentarité, l’innovation et la création de valeur partagée.

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Journées de l’Entreprise 2025 : une tribune de haute facture attendue

La 39ᵉ édition des Journées de l’Entreprise, qui se tiendra les 11, 12 et 13 décembre à Sousse, aura pour thème « L’entreprise et le nouvel ordre économique ».

Rendez-vous incontournable pour les décideurs économiques, en Tunisie et même pour certains pays du pourtour méditerranéen, l’événement réunira des intervenants de premier plan issus des sphères gouvernementales, politiques et financières, aussi bien tunisiennes qu’internationales.

Ainsi, les organisateurs de cette 39e édition font état de la présence de plusieurs personnalités de haute facture, au premier rang desquelles on cite la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri – qui présidera la cérémonie d’ouverture des travaux. Ensuite, d’autres membres du gouvernement, et pas des moindres, y participeront. En effet, seront présents les ministres de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et des Technologies de la communication, Sofien Hemissi. A côté d’eux, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fethi Zouhair Nouri, prendra part aux travaux.

Sur le plan international, Les Journées de l’Entreprise – édition 2025 – vont accueillir, entre autres : Bruno Fuchs, président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française; l’ancien Premier ministre français, Dominique de Villepin; mais aussi Jianping Zhang, vice-président du Comité de l’Académie chinoise du commerce international et de la coopération économique (CAITEC) au sein du ministère du Commerce de Chine.

Qui dit mieux !

On aura compris qu’avec ce panel très relevé, c’est une impressionnante plateforme de réflexion que l’IACE offre là en débat sur les transformations de l’économie mondiale et les défis auxquels les entreprises tunisiennes doivent faire face.

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Deglet Nour : l’or algérien qui rayonne à l’international

Les Algériens ne sont pas peu fiers : leur datte “Deglet Nour“ vient de se inscrire dans les normes internationales du Codex Alimentarius. C’était lors de la 48ᵉ session de la commission, organisée au siège de la FAO à Rome du 10 au 14 novembre, comme le souligne un communiqué du ministère du Commerce et de la Régulation du marché.

Les travaux ont permis l’adoption de la version finale de la norme internationale relative aux “dattes fraîches“. « Ce résultat constitue l’aboutissement des efforts déployés par l’Algérie pour défendre les qualités spécifiques de ses dattes et mettre en avant leurs caractéristiques auprès des experts internationaux », ajoute le ministère, comme le rapporte Aujourd’hui Algérie.

Petite explication

Pour l’Algérie, l’adoption de cette norme représente un acquis stratégique, en ce sens qu’elle est à même de faciliter l’accès de ses dattes aux marchés extérieurs, renforcer leur compétitivité et consolider la reconnaissance internationale de la qualité du produit local.

Pour parvenir à ce résultat, une équipe interministérielle a été constituée comprenant des experts des ministères du Commerce, de l’Agriculture et de l’Enseignement supérieur, indique le communiqué.

Dans ce cadre, les experts algériens ont présenté des contributions techniques et scientifiques précises au cours des différentes séances. Permettant ainsi l’intégration des particularités des dattes algériennes, notamment la Deglet Nour, dans les standards internationaux désormais adoptés. C’est ce qu’explique le document du département algérien du Commerce.

Qu’en est-il de la Deglet Nour tunisienne, elle aussi considérée parmi les plus prisées du monde – à ce qu’on sache ? Est-ce qu’elle a participé à cette 48ème session de la FAO ? Si oui, quel rang a-t-elle occupé ? Sinon pourquoi ? Que notre ministère de l’Agriculture nous apporte quelques éléments de réponse.

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Incident chez Cloudflare : une partie du web mondial privée d’internet

Certains d’entre vous ont dû s’apercevoir des lenteurs dans la navigation, ou bien des mentions “site inaccessible“, etc. La faute : une panne majeure survenue chez Cloudflare, vers midi ce 18 novembre 2025.

Selon plusieurs médias (épargnés), X, Feedly, Marmiton et autre Doctissimo ont été touchés par cette panne dont l’origine reste pour le moment inconnue.

Il faut noter que la plateforme Cloudflare est décrite comme un « pilier de la sécurité et de la performance du web, et assure habituellement la protection contre les attaques DDoS, l’optimisation du trafic et la disponibilité de millions de sites », écrit BFMT Tech. « Sa défaillance provoque mécaniquement une onde de choc planétaire : lorsqu’un acteur aussi central tombe, ce sont des pans entiers d’Internet qui deviennent inaccessibles ».

Selon Jackie Dutton, directeur de la cybersécurité de Cloudflare, «… la société a observé un pic inhabituel de trafic sur un des services de Cloudflare à 12 h 20, heure française ».

Et de poursuivre : « Le réseau de Cloudflare a rencontré des erreurs. Nous ne savons pas encore ce qui a causé ce pic de trafic inhabituel. Nous sommes tous mobilisés pour faire en sorte que le trafic soit assuré sans erreur. L’urgence première étant de restaurer l’activité. »

BFMTV Tech&Co fait état d’un statut dédié publié selon lequel Cloudflare indique qu’à 12 h 48, heure française, « avoir relevé une dégradation de sa qualité de service internet. A 14 h 09, le problème semblait être identifié et un correctif était en cours de déploiement. Depuis les ingénieurs de la société travaillent à restaurer le fonctionnement des différents services pour que les sites et applications soient à nouveau accessibles ».

Aux dernières nouvelles, il paraît qu’ils sont parvenus à résoudre la panne.

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Finance climatique : dix pays fragiles dénoncent leur exclusion et mettent la pression à la COP30

A l’occasion de la tenue de la COP30 au Brésil, six pays africains et quatre autres considérés comme les plus vulnérables au monde ont fait savoir que le système actuel de financement climatique les laisse de côté, les privant de ressources vitales pour bâtir des économies résilientes.

Pour donner un poids à leurs doléances, ces dix pays – Burundi, Tchad, Irak, Mauritanie, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Sierra Leone, Somalie, Soudan du Sud, Yémen et Timor-Leste –  se sont réunis au sein d’une coalition dénommée  « Réseau pour un accès amélioré et équitable au financement climatique » (IEACF Network). Lequel aura pour objectif de demander des procédures simplifiées, des instruments financiers adaptés aux contextes fragiles et un accès direct aux fonds destinés à l’adaptation de long terme.

A souligner que la création de ce réseau repose sur un constat commun : malgré une vulnérabilité climatique extrême, ces pays n’ont reçu en 2022 que 10 % des financements internationaux dirigés vers l’adaptation. Un paradoxe dénoncé dans un communiqué d’ODI Global publié en marge des négociations de Belém, qui souligne un « échec systémique » à soutenir les États en situation de conflit ou de fragilité.

Explication. Le ministre somalien de l’Environnement, Bashir Mohamed Jama, rappelle par exemple que son pays ne reçoit « qu’un peu plus de 300 millions de dollars » par an pour le climat, soit moins de 1 % des besoins d’adaptation estimés; alors que l’aide humanitaire y dépasse 1,1 milliard de dollars. Il juge que le système actuel privilégie la réaction aux catastrophes plutôt que leur prévention.

Idem du côté du Yémen, où le ministre Tawfiq Al-Sharjabi évoque des « procédures complexes » et l’absence d’outils financiers flexibles à même de rendre l’accès au financement « quasi impossible ».

Les conséquences économiques sont directes : infrastructures exposées aux chocs climatiques, chaînes de valeur perturbées, terres rendues improductives, ressources naturelles sous pression. Dans ces pays, les entreprises locales comme les agriculteurs, les éleveurs ou les pêcheurs subissent de plein fouet l’absence d’investissements durables. Les institutions financières nationales, quant à elles, ne disposent ni des ressources ni de l’expertise pour déployer des instruments adaptés, tels que les micro-assurances ou les crédits verts.

À Belém, le Réseau IEACF réclame donc une refonte profonde du système : procédures allégées, soutien technique massif, accès direct aux fonds, et priorité donnée à des projets de résilience structurelle plutôt qu’à des interventions post-crise. Une exigence qui rejoint l’avertissement d’experts onusiens : sans adaptation, les risques climatiques aggravent les tensions, les déplacements et l’instabilité.

Pour ces pays, l’enjeu est existentiel. Sans réforme rapide, ils resteront piégés dans un cycle de vulnérabilité et de dépendance à l’aide humanitaire. La crédibilité de la COP30 se jouera ainsi sur sa capacité à corriger cette injustice et à rendre enfin le financement climatique accessible à ceux qui en ont le plus besoin. Seulement, il ne faudrait pas rêvé sur une quelconque « compassion » des pays du Nord et riches.

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Tournant majeur à l’ONU : feu vert à un déploiement d’une force de paix internationale à Gaza

Dans la soirée de lundi 17 novembre 2025, le Conseil de sécurité de l’ONU a voté pour le plan de paix de Donald Trump à Gaza. Lequel prévoit, entre autres, le déploiement d’“une force internationale“.

Il faut dire que ce vote a été possible parce que les États-Unis l’ont voulu et ont mis “en garde contre le risque d’une reprise de la guerre“, comme le souligne RFI.

Comme l’on pouvait s’y attendre, l’Autorité palestinienne a soutenu la résolution. Mais à l’inverse, le mouvement Hamas l’a dénoncée, estimant que le texte « ne répond pas aux exigences et aux droits politiques et humains des Palestiniens ».

Ainsi, treize des quinze membres du Conseil de sécurité se sont prononcés en faveur du texte que l’ambassadeur américain aux Nations unies, Mike Waltz, a qualifié d’« historique et constructif ». Mais paradoxalement, alors qu’elles n’ont jamais agi pour la paix dans le conflit israélo-palestinien, la Russie et la Chine se sont sont abstenues.

« Plusieurs fois modifiée lors de négociations sensibles, la résolution américaine endosse le plan du président américain ayant permis la mise en place, le 10 octobre, d’un cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hamas dans le territoire palestinien ravagé par deux années de guerre provoquée par l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien du 7 octobre 2023 », rappelle la radio française.

En gros, que contient le texte de la résolution ?

Selon l’AFP, ledit texte « autorise » la mise en place d’une « force de stabilisation internationale » (ISF) chargée notamment de l’appui à la sécurisation des frontières en coopération avec Israël et l’Egypte, de la démilitarisation de Gaza, du désarmement « des groupes armés non étatiques », de la protection des civils et de la formation d’une police palestinienne. Sa composition n’est pas évoquée.

En outre, « la résolution donne mandat jusqu’au 31 décembre 2027 à un « Comité de la paix », organe de « gouvernance de transition » à Gaza jusqu’à la réforme de l’Autorité palestinienne. Pour espérer que cela marche, c’est Donald Trump en personne qui présidera ledit comité.

D’ailleurs, ce dernier s’est très vite félicité de l’adoption de son plan sur son réseau Truth Social, indiquant qu’il entraînera « davantage de paix dans le monde », comme le rapporte l’AFP.

Toutefois, certaines questions restent pendantes «… sur les instances qui présideront à la reconstruction de Gaza ou sur le désarmement des groupes armés, à commencer par le Hamas ».

Ceci dit, le texte voté dans la soirée du lundi évoque l’éventualité d’un État palestinien. « Après la réforme de l’Autorité palestinienne et l’avancée de la reconstruction de Gaza, les conditions pourraient finalement être en place pour un chemin crédible vers une autodétermination palestinienne et un statut d’État », souligne le texte.

Ce qui n’a pas manqué de réjouir la diplomatie française (et sans doute saoudienne). En effet, une source diplomatique française à New York souligne : « Pour la France qui a voté en faveur de cette résolution, elle répond aux besoins les plus urgents des populations et permet de soutenir les efforts de paix en cours ». « Nous nous sommes assurés que le texte (…) inclut des éléments importants pour nous, et notamment des références à la perspective d’un État palestinien », a ajouté une source diplomatique.

Mais comme l’on pouvait s’y attendre, Israël a rejeté cette option. Et Benjamin Netanyahu l’avait déjà anticipé dimanche 16 novembre : « Notre opposition à un État palestinien sur quelque territoire que ce soit n’a pas changé ».

A noter par ailleurs, que la Russie s’est abstenue.

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Japon : Takaichi lance un plan de relance de 95 milliards d’euros

C’est un coup d’arrêt que vient de subir l’économie japonaise. Au troisième trimestre 2025, le PIB du pays s’est contracté de 0,4 % sur un trimestre (-1,8 % en rythme annualisé), une première depuis un an et demi, comme le rapportent médias, dont ABC Bourse. Même s’il ne faut mettre ce recul, « plus marqué qu’attendu », sur le dos de la nouvelle Première ministre Sanae Takaichi qui a été investie il y a moins d’un mois, cette dernière a annoncé la préparation d’un plan de relance d’ampleur pour éviter un ralentissement prolongé.

Avant la mise en place dudit plan, il est nécessaire de comprendre les facteurs qui ont contribué à la baisse du PIB du pays du Soleil Levant.

Si l’on en croit le site ABC Bourse, il s’agirait de la forte baisse des exportations, à cause des droits de douane de Trump ; les ventes japonaises vers les États-Unis ont chuté de 13,3 % sur un an.

Le second facteur concerne un “effondrement de l’investissement résidentiel“, en baisse de 9,4 %, conséquence directe des nouvelles normes de construction entrées en vigueur au mois d’avril 2025.

Quant au troisième facteur, il a trait à la stagnation de la “consommation privée“, qui ne dépasserait +0,1 %, sous l’effet de prix élevés de l’énergie et de l’alimentation.

Le nouveau gouvernement de Sanae Takaichi n’a pas de choix de dégainer l’arme budgétaire. Ainsi, Satsuki Katayama, la ministre des Finances fait état d’un plan de soutien de plus de 17 000 milliards de yens (ce qui correspond à 95 milliards d’euros).

Pour faire quoi ? Essentiellement, pour soutenir les ménages, relancer la demande (consommation) intérieure et renforcer des secteurs stratégiques, entre autres l’intelligence artificielle et les semi-conducteurs.

Sur le plan monétaire proprement dit, sans doute la Banque du Japon (BoJ) pourrait privilégier désormais une approche plus prudente face au ralentissement de l’investissement et aux tensions persistantes sur le commerce extérieur, pense le site spécialisé.

Et pour ne rien arranger (à ses affaires), par une déclaration malencontreuse sur Taïwan, la Première ministre a provoqué la colère de la Chine – avec qui la plaie de l’occupation nipponne n’est encore complètement refermée. Effet immédiat: la Bourse de Tokyo tangue ce lundi.

Wait and see !

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Les huit pays les plus « dorés » au monde en 2025

22 864 tonnes. C’est notre chiffre du jour. Et il représente les réserves d’or détenues par seulement huit pays du monde.

Respectivement, ils se nomment : Etats-Unis, Allemagne, Italie, France, Russie, Chine, Suisse et Inde. Il concentrent donc « les plus grandes réserves d’or au monde. Confirmant ainsi son rôle central dans la souveraineté monétaire ». C’est ce que rapporte le site bdor.fr, citant le rapport du World Gold Council (WGC).

Avec 8 133 tonnes d’or– un niveau historique jamais égalé- les Etats-Unis trônent au sommet de la hiérarchie mondiale des grandes réserves d’or.

Ils sont suivis de très loin par quatre pays. En l’occurrence l’Allemagne, l’Italie, la France et la Russie, avec respectivement 3 350 tonnes, 2 451 tonnes, 2 456 tonnes et 2 299 tonnes d’or.

La Chine se positionne à la cinquième place avec 2 279 tonnes d’or.

Puis, la Suisse et l’Inde complètent le tableau avec 1 040 et 864 tonnes d’or respectivement.

« L’or physique reste l’ultime garantie face aux chocs géopolitiques et à l’inflation », estime le média français. Avant d’ajouter : « En 2025, la concentration des réserves d’or entre les mains de huit nations redéfinit l’architecture financière planétaire. Tandis que les tensions géopolitiques s’intensifient et que la défiance vis-à-vis des monnaies fiduciaires grandit, ces puissances renforcent leur souveraineté à travers un actif tangible : l’or »…

A noter également que la Tunisie est créditée, excusez du peu, de près de 7 tonnes d’or.

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Mustapha Mezghani : « L’État se désengage, le secteur privé doit prendre le relais grâce à une exonération fiscale »

Dans une interview exclusive accordée à L’Économiste Maghrébin, Mustapha Mezghani, directeur général de la Société de gestion de la technopole de Sfax et vice-président de l’Association tunisienne des technopoles, plaide pour une exonération fiscale en faveur des investisseurs privés dans le capital des technopoles tunisiennes.

Mustapha Mezghani a accordé cette interview après avoir participé avec les membres de l’Association des technopoles de Tunisie, jeudi 13 novembre 2025, devant la commission des finances, à une proposition d’article de loi visant à exonérer fiscalement la participation du secteur privé dans le capital des technopoles.

Cette initiative a pour objectif principal d’encourager le secteur privé à investir dans le capital des structures des sociétés de gestion des technopoles.

Cet encouragement est justifié, explique M. Mezghani, par deux raisons fondamentales. La première est dictée par le désengagement progressif de l’État de l’investissement dans les technopoles depuis 2011, son rôle ayant été repris par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Cependant, la CDC est soumise à des plafonds de risque qui limitent sa participation au capital des entreprises à un taux ne dépassant pas 20 %, en général, ou 40 % dans des cas spécifiques.

 

« La seconde raison est liée à la nature de la rentabilité des technopoles. Leur rentabilité est principalement socioéconomique. La rentabilité financière est sur le long terme, de 20 à 25 ans, tandis que la rentabilité financière des projets conventionnels est d’environ 3-5 ans ».

 

La seconde raison est liée à la nature de la rentabilité des technopoles. Leur rentabilité est principalement socioéconomique. La rentabilité financière est sur le long terme, de 20 à 25 ans, tandis que la rentabilité financière des projets conventionnels est d’environ 3-5 ans.

Face à ce choix, l’investisseur privé se tourne naturellement vers les opportunités à rentabilité rapide, d’où la difficulté à les attirer, et, par conséquent, la nécessité de la mesure fiscale proposée par les technopoles pour améliorer la rentabilité d’un tel investissement. Cependant, cette exonération fiscale a une rentabilité certaine pour l’Etat grâce aux emplois créés et aux impôts et taxes générés. Elle se fera sur 3 à 5 ans avec des revenus qui se poursuivront dans le temps.

Un rôle de service public ancré dans la loi

Le cadre légal des technopoles, défini par la loi n°50 de 2001, stipule qu’elles sont des espaces intégrant trois composantes : la formation et l’enseignement, la recherche scientifique et technologique, et l’industrie – ce dernier terme étant entendu au sens large pour inclure les activités de service comme le développement logiciel ou autres activités industrielles.

L’objectif premier de ces pôles technologiques est de promouvoir la capacité concurrentielle de l’économie tunisienne et de développer ses composantes technologiques. Cet objectif est atteint en encourageant l’innovation technologique et en soutenant la complémentarité et l’intégration entre l’enseignement, la formation, la recherche et l’industrie, dans le cadre des priorités nationales.

De ce fait, les technopoles, qu’elles soient publiques ou privées, ont un rôle de service public, qui est de contribuer au renforcement de la part des services à haute valeur ajoutée dans le PIB à travers l’innovation technologique. C’est pour lui permettre de remplir cette mission que l’Association des technopoles demande cet encouragement fiscal au secteur privé.

 

L’objectif premier de ces pôles technologiques est de promouvoir la capacité concurrentielle de l’économie tunisienne et de développer ses composantes technologiques. Cet objectif est atteint en encourageant l’innovation technologique et en soutenant la complémentarité et l’intégration entre l’enseignement, la formation, la recherche et l’industrie, dans le cadre des priorités nationales.

 

Un bilan économique probant qui justifie le soutien

Un bilan réalisé en 2021 à la demande du ministère de l’Industrie et portant sur les dix premières années d’activité de neuf parcs technologiques, incluant leur phase de démarrage, a mis en valeur l’efficacité du système. Ce bilan démontre un impact important avec la création d’environ 46 000 emplois, dont 9 800 pour les diplômés du supérieur, ce qui représente un taux d’encadrement de 38 %, souligne M. Mezghani.

L’indicateur le plus marquant est l’effet de levier sur l’investissement privé. En effet, pour chaque dinar public investi, 23 dinars ont été investis par le secteur privé. Ce ratio de 1 à 23 représente un investissement global du secteur privé d’environ 3 milliards de dinars, soit environ 1 milliard de dinars d’investissement privé pour 130 millions de dinars investis par l’État, ajoute le DG de la de la Technopole de Sfax.

Durant cette période, 14 clusters et réseaux ont été créés, et près de 900 hectares ont été aménagés entre zones industrielles et technologiques.

 

L’indicateur le plus marquant est l’effet de levier sur l’investissement privé. En effet, pour chaque dinar public investi, 23 dinars ont été investis par le secteur privé. Ce ratio de 1 à 23 représente un investissement global du secteur privé d’environ 3 milliards de dinars, soit environ 1 milliard de dinars d’investissement privé pour 130 millions de dinars investis par l’État, ajoute le DG de la de la Technopole de Sfax.

 

Mais ce n’est pas tout, précise M. Mezghani, puisque les technopoles ont également construit 220 000 m² de bâtiments industriels et professionnels, ayant facilité l’attrait d’investissements directs étrangers et le démarrage rapide d’activités grâce à la mise à disposition de bâtiments prêts à l’emploi (plug & play) qui répondent aux besoins des investisseurs.

En termes de dynamique entrepreneuriale, 666 entreprises se sont installées dans les technopoles, dont 82 entreprises étrangères, représentant 12 % du total.

Le réseau a aussi encadré 580 start-up, dont 95 ont été labellisées, et a permis la levée de fonds de 14 millions de dinars à travers 686 programmes d’encadrement.

Par ailleurs, 81 brevets ont été créés à travers les technopoles. Et pour soutenir cette dynamique, l’Association tunisienne des technopoles a mis en place un programme visant à former une génération de compétences des technopoles pour accompagner les entreprises dans tout le processus inhérent au dépôt de brevets.

La présentation de ce bilan et celle de la proposition législative ont donc été très bien reçues par les députés de la Commission des finances, affirme Mustapha Mezghani. Ces derniers ont apprécié le bilan, ont été agréablement surpris et ont partagé les préoccupations concernant la difficulté à attirer le secteur privé. Ils ont exprimé leur volonté d’appuyer la proposition dans le bon sens.

 

Il faut également noter que 81 brevets ont été créés à travers les technopoles tunisiennes. Et pour soutenir cette dynamique, l’Association tunisienne des technopoles a mis en place un programme visant à former une génération de compétences des technopoles pour accompagner les entreprises dans tout le processus inhérent au dépôt de brevets.

 

Quid de la Technopole de Sfax ?

Mustapha Mezghani a précisé que Technopole de Sfax – qu’il dirige depuis peu – est spécialisée dans les technologies de l’information, la communication et le multimédia.

Créée officiellement en 2008, elle a démarré ses activités effectives vers 2011. S’étendant sur 60 hectares, elle dispose de 20 hectares dédiés au ministère de l’Enseignement supérieur pour la formation et la recherche, le reste étant destiné à l’industrie.

Actuellement, un espace limité de 3 700 m² héberge six entreprises, avec une spécialisation marquée dans le numérique pour l’automobile et l’intelligence artificielle.

A cet égard, M. Mezghani relève qu’à l’horizon 2030, 50 % du coût d’une voiture sera lié au numérique, une tendance qui ouvre des perspectives importantes pour ce secteur. En termes d’emploi, la technopole compte actuellement entre 300 et 350 emplois, un chiffre limité par la surface disponible, ce qui a contraint plusieurs entreprises et multinationales à quitter le site après y avoir été incubées et/ou après être entrées à Sfax via la technopole.

 

M. Mezghani est convaincu qu’à l’horizon 2030, 50 % du coût d’une voiture sera lié au numérique, une tendance qui ouvre des perspectives importantes pour ce secteur. En termes d’emploi, la technopole compte actuellement entre 300 et 350 emplois, un chiffre limité par la surface disponible, ce qui a contraint plusieurs entreprises et multinationales à quitter le site après y avoir été incubées et/ou après être entrées à Sfax via la technopole.

 

Pour y remédier, un projet de développement de 15 000 m² est planifié, avec un démarrage prévu en 2026 pour une mise en service en 2028, afin d’augmenter significativement la capacité d’accueil et la création d’emplois.

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