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Le Japon sort l’artillerie lourde pour redynamiser son économie

L’équipe gouvernementale japonaise a approuvé un plan de relance d’une valeur équivalente à 21 300 milliards de yens. Ce trésor de guerre servira à relancer l’économie en ralentissement et à apporter un soutien à des consommateurs irrités par l’inflation.

 

Le plan s’articule autour de trois piliers : lutter contre la hausse des prix, parvenir à une économie solide et renforcer les capacités de défense. Il s’agir plan de relance le plus important depuis la pandémie de Covid-19.

 

Le cabinet a également annoncé qu’il augmenterait les subventions aux collectivités locales et fournirait des aides pour les factures d’électricité et de gaz. Ces mesures de soutien entreront en vigueur en janvier et représenteront environ 7 000 yens pour un ménage standard sur une période de trois mois. Les taxes sur l’essence seront également supprimées.

 

Le Japon prévoit en outre de créer un fonds décennal pour améliorer ses capacités de construction navale et de prendre des mesures pour porter les dépenses de défense à 2 % de son produit intérieur brut d’ici l’exercice 2027.

 

Inquiétudes économiques

Le plan de relance du gouvernement Sanae Takaichi intervient alors que l’inflation au Japon dépasse constamment l’objectif de la Bank of Japan, les déclarations des hauts responsables sur la croissance des prix attisant de nouvelles inquiétudes.

 

Le taux d’inflation global pour octobre est passé à 3 % contre 2,9 % auparavant, restant au-dessus de l’objectif de 2 % de la Banque du Japon (BOJ) pour le 43ème mois consécutif, tandis que l’inflation sous-jacente s’est établie à 3 %.

 

Le gouverneur de la BOJ a déclaré au Parlement japonais que la Banque centrale devait être consciente qu’un yen faible pourrait affecter l’inflation sous-jacente en renchérissant les coûts d’importation et les prix en général.

 

Chiffres contrastés

Les inquiétudes inflationnistes sont aggravées par l’affaiblissement de la croissance économique du Japon, le PIB des trois mois jusqu’à septembre ayant enregistré son premier recul en six trimestres. Les données gouvernementales publiées lundi ont montré que l’économie s’était contractée de 0,4 % par rapport au trimestre précédent et de 1,8 % en base annualisée.

 

Les données commerciales d’octobre ont, toutefois, apporté un soulagement bienvenu au pays. Les exportations ont augmenté de 3,6 % en glissement annuel, dépassant les attentes, car les expéditions vers l’Asie et l’Europe ont compensé le recul des biens envoyés aux États-Unis.

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Le PLF 2026 soutient le projet de construction de la Route transsaharienne

La Tunisie est bien engagée dans le projet de construction de la Route transsaharienne qui correspond à un corridor économique reliant les capitales de la Tunisie, de l’Algérie, du Niger, du Mali, du Tchad et du Nigeria, sur une longueur totale de 9 768 km, dont 8 222 km sont déjà achevés. Ce programme a pour objectifs de réduire le coût du transport des personnes et des marchandises, d’intensifier les échanges commerciaux entre les pays africains susmentionnés et les autres pays du continent. Il vise également à développer les interactions économiques et sociales entre les régions, à contribuer à désenclaver des populations entières et à réaliser l’intégration économique régionale et nationale.

Le projet de loi de finances 2026 comporte une enveloppe pour les travaux de doublement de la Route nationale n°13, qui relie les villes intérieures de Sidi Bouzid (Fatenna et Ouled Haffouz) et Kasserine (Sbeïtla et Foussana) à l’autoroute A1 au niveau du gouvernorat de Sfax (Menzel Chaker). À cette fin, l’emprise de ladite Route nationale sera libérée pour son doublement sur une distance de 182 km, incluant un embranchement de liaison avec la Route régionale n°82 sur une longueur de 3 km.

Le financement est assuré par les conventions de prêts avec la Banque internationale pour la reconstruction et le développement et la Banque européenne d’investissement qui permettant de financer 80% du coût global estimé à 1 470 MTND.

C’est effectivement le type de projet qu’il faut soutenir, porteur d’espoir pour le développement des régions de l’intérieur de la Tunisie et pour l’intégration économique du continent. Cependant, son succès ne dépend pas seulement de sa construction, mais aussi de la gestion des impacts sociaux, de la soutenabilité financière, de la maintenance future et de la stabilité régionale. C’est un pari sur l’avenir qui, s’il est bien mené, pourrait considérablement transformer le paysage économique de la Tunisie centrale et de ses voisins.

 

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L’encours des crédits aux particuliers dépasse le cap des 30 milliards de dinars

L’encours des crédits bancaires aux particuliers a progressé de 368,138 MTND jusqu’à fin septembre 2025 pour totaliser 30 404,574 MTND. Pour la deuxième fois, le seuil des 30 milliards de dinars a été dépassé.

Par catégorie, nous constatons que l’encours des crédits à la consommation s’est établi à 5 312,891 MTND, son plus haut niveau historique. En neuf mois, il évolué de 203,633 MTND. La demande sur ce type de financement est soutenue. La facilité d’accéder à ce type de prêts pour les employeurs titulaires d’une part, et les besoins financiers croissants des ménages tunisiens d’autre part ont dopé la demande.

Les crédits d’aménagement de logement ont totalisé 11 317,930 MTND, une hausse de 364,615 MTND depuis le début de l’année. Il y a eu une accélération par rapport aux neuf premiers mois de 2024. Il ne s’agit pas nécessairement d’un indicateur pour la reprise des travaux de petits chantiers. Ces crédits servent à la consommation, surtout pour les petits montants.

Quant aux prêts destinés au logement, ils ont enregistré un net repli de l’encours, confirmant la profonde crise de l’immobilier. À titre de comparaison, sur les trois premiers trimestres 2023, lorsque les taux étaient légèrement meilleurs, la progression s’élevait à 254,896 MTND.

Pour les prêts véhicules, l’encours a repris timidement le chemin de la croissance, totalisant 430,392 MTND. Enfin, les crédits universitaires sont de 14,955 MTND seulement. C’est une niche qui se développe mais elle est loin d’influencer ou de refléter la tendance globale.

Globalement, les chiffres reflètent la morosité économique actuelle et l’effet d’un environnement de taux élevés. La consommation perd un moteur de taille, au profit de la maîtrise de l’inflation.

 

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La liquidité bancaire s’est bien améliorée en 2025

Le suivi de la liquidité bancaire et du volume de refinancement est important. Il s’agit d’indicateurs clé pour la stabilité du système finance et fonctionnement de l’économie réelle. Les chiffres nous fournissent bien des enseignements.

 

Au cours du troisième trimestre de 2025, le déficit moyen de liquidité sur le marché monétaire a affiché une diminution de 12 MDT, pour s’établir à 53 MDT. Cette évolution s’est traduite par une contraction des besoins des banques en liquidité de 466 MDT, d’une part; et des interventions de la Banque centrale sur le marché monétaire de 454 MDT, d’autre part.

 

Toujours pour la même période, les besoins moyens en liquidité du système bancaire ont fléchi grâce à une baisse significative du solde des facteurs autonomes de liquidité de 483 MDT. A ce niveau, les billets et monnaies en circulation (BMC) et les avoirs nets en devises.

Près de 1 826 MDT du cash ont été versés aux comptes courants bancaires contribuant ainsi à améliorer les conditions de liquidité. Cette évolution s’est concentrée à hauteur de 71 % durant le mois de septembre, en lien avec le reflux saisonnier des BMC à la suite de la période estivale.

 

Les opérations de ventes nettes de devises contre dinars effectuées entre les banques et la Banque centrale ont généré un apport additionnel en liquidité d’environ 1 803 MDT au secteur bancaire.

 

Contrairement à cet effet expansif, le Compte courant du trésor a continué d’exercer un effet restrictif sur la liquidité bancaire au cours du troisième trimestre de 2025. Et ce, principalement à travers le recours accru à l’endettement intérieur. Les souscriptions des banques aux émissions de Bons du Trésor ont atteint une valeur nette de 3 060 MDT au troisième trimestre.

 

Moindre intervention de la Banque centrale

Compte tenu de l’atténuation des tensions sur la liquidité bancaire au cours du troisième trimestre de 2025, les interventions de la BCT sur le marché monétaire ont enregistré un repli, s’établissant à 13 021 MDT contre 13 475 MDT au trimestre précédent.

 

Cette évolution résulte principalement d’une contraction significative des opérations fermes, dont l’enveloppe moyenne a diminué de 1 504 MDT pour s’établir à 3 449 MDT. Par ailleurs, une baisse supplémentaire de 221 MDT est imputable à la cessation des opérations de refinancement à un mois, décidée en juin 2025.

 

En revanche, les opérations principales de refinancement et les opérations de refinancement à six mois ont affiché des hausses respectives de 704 MDT et 567 MDT, pour atteindre des niveaux moyens de 6 564 MDT et 3 008 MDT.

 

Quant aux facilités permanentes, qui sont des instruments utilisés à l’initiative des banques pour gérer leur liquidité à 24 heures, leur valeur nette a connu une diminution de 20 MDT en glissement séquentiel, revenant à 88 MDT fin septembre 2025.

 

Ainsi, le volume global moyen de refinancement s’est contracté de 474 MDT pendant le troisième quart de l’exercice, pour ressortir à 13 109 MDT contre 13 583 MDT le trimestre précédent.

 

Nous pensons que cette amélioration va se poursuivre durant les mois à venir, surtout que la demande de crédits demeure modeste. C’est un autre argument pour une révision, même de petite ampleur, du taux directeur à la baisse.

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38,1 milliards de tonnes de CO₂ seraient émises en 2025

Les émissions mondiales de dioxyde de carbone provenant de l’utilisation des combustibles fossiles atteindront un niveau record en 2025. Et ce, en dépit des engagements des pays à commencer à réduire leur pollution climatique.

 

Les émissions seraient de 38,1 milliards de tonnes. Soit une hausse de 1,1 % par rapport à 2024, selon le 20ème rapport annuel du Global Carbon Budget. Cette augmentation du CO₂ atmosphérique intervient alors que la quantité absorbée par les océans et les terres diminue. Ce qui ajoute de l’urgence aux négociations climatiques de la COP30 qui se tiennent au Brésil.

 

La Chine, les Etats-Unis et l’Inde, principaux pollueurs

Le chiffre annuel principal du Global Carbon Budget est un baromètre rapide du manque de progrès du monde dans la réduction des émissions. Mais les détails par pays montrent des différences clés. Les États-Unis sont historiquement responsables de plus de CO₂ que tout autre pays et se classent au deuxième rang annuel. Leurs émissions de combustibles fossiles devraient augmenter de 1,9 % en 2025; contre une moyenne décennale de baisses annuelles de 1,2 %.

 

La Chine est le plus grand pollueur annuel au monde, mais les émissions du pays sont stables ou en baisse depuis 18 mois.

 

L’Inde, le troisième plus grand émetteur annuel, verra sa production de CO₂ augmenter de 1,4 %, un taux de croissance inférieur à celui des dernières années.

 

Les puits de carbone s’épuisent

 

Le rapport estime maintenant qu’au cours de la dernière décennie, les océans ont absorbé 29 % des émissions de CO₂ générées par l’humanité et les terres en ont capturé 21 %.

 

Encore plus inquiétant, les océans et les terres absorbent de moins en moins de la pollution carbonée. Sur les terres, la déforestation continue de ravager les forêts. Tandis que la hausse des températures intensifie l’assèchement et la sécheresse. Dans l’océan, les eaux plus chaudes stockent moins de carbone. Alors que les changements dans les régimes de vents entraînent un mélange réduit entre l’air et la mer. Ce qui diminue l’absorption de carbone.

 

L’indispensable protection des forêts

 

Le monde s’est déjà réchauffé de près de 1,4 °C, selon le rapport, et le fait qu’une quantité croissante de CO₂ réchauffant la planète reste dans l’atmosphère pourrait accélérer le changement climatique.

 

Lors des négociations de la COP30 en Amazonie, les forêts ont été un sujet de préoccupation particulier. Le Brésil a poussé à la création d’un fonds de 125 milliards de dollars pour protéger les forêts tropicales, bien qu’il n’ait collecté que 5,5 milliards de dollars jusqu’à présent. Les risques auxquels sont confrontés les puits de carbone terrestres et océaniques augmentent; alors que leur conservation est si importante face à l’augmentation des émissions.

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L’État mettra le paquet pour soutenir 114 000 contrats de travail en 2026

Le chômage persistant demeure le premier défi économique et social en Tunisie. L’économie ne génère pas suffisamment de postes d’emploi et le taux a même repris une tendance haussière, atteignant 15,4% fin septembre 2025.

Le fossé entre la formation et le marché du travail est toujours présente. Ainsi, même ceux qui détiennent des diplômés universitaires ne disposent pas de toutes les compétences requises pour être productifs.

Les entreprises investissent souvent dans des formations complémentaires et perdent du temps pour l’encadrement. Pour les encourager, l’État propose des incitations pour cofinancer les charges de recrutement lors des premières années, notamment le contrat d’initiation à la vie professionnelle (CIVP).

Le projet de loi de finances 2026 a prévu des interventions à travers le Fonds national de l’emploi. Il compte ainsi financer:

– 100 000 contrats CIVP pour un coût total de 180 MTND,

– 5 500 contrats dans le cadre du programme d’appui au recrutement des diplômés du supérieur (PARDES) pour 47 MTND,

– 8 500 contrats dans le cadre du programme du Service civil volontaire pour la somme de 19 MTND.

En tout, ces interventions devraient couvrir 114 00 contrats, ce qui n’est pas rien par rapport au nombre de jeunes qui souffrent du chômage ou qui sont au début de leur vie professionnelle.

À cela, il faut ajouter la prise en charge de la cotisation patronale au régime CNSS pour les personnes bénéficiant de ces mécanismes pour une enveloppe totale de 9 MTND.

Ces efforts sont à saluer et à élargir. L’année 2026 semble être celle du recrutement par excellence par les administrations et les entreprises publiques. Néanmoins, la vraie dynamique devrait provenir des opérateurs privés. Il faudra repenser la structure du coût de l’emploi pour encourager les entreprises à recruter. C’est un autre chantier prioritaire pour l’exécutif.

 

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11 218 Mtnd d’épargne postale fin août 2025

En volume, l’épargne n’a jamais cessé de progresser, mais sa faiblesse relative est mise en évidence en la comparant au PIB.

L’institution de référence en la matière est La Poste. Fin août 2025, l’épargne postale s’est élevée à 11 218,791 Mtnd. À la même date l’année dernière, elle était de 9 971,136 Mtnd, soit une collecte nette de 1 247,655 Mtnd. C’est une performance notable qu’il convient de souligner.

Pour comprendre l’ampleur de cette performance, il faut tenir compte du fait que les banques affichent une épargne de 35 855,765 Mtnd à la même date, contre 32 823,677 Mtnd une année auparavant, soit une hausse nette de 3 032,088 Mtnd sur une année glissante. Au vu de la différence en termes de densité du réseau, ce que fait La Poste est appréciable.

Ces chiffres vont certainement raviver les débats sur la fameuse banque postale. Nous réitérons toujours notre avis que le moment n’est pas opportun et que la profitabilité de cette institution financière pourrait être touchée par cette transformation. Il faut des investissements majeurs, y compris les systèmes d’information. De plus, le niveau des créances raccrochées dans le système bancaire a augmenté en 2024 à 14,5% et les signes actuels montrent que la situation ne serait pas meilleure cette année.

Il faut plutôt consolider l’approche de la digitalisation et capitaliser sur le succès de l’incontournable application D17. Le statut actuel de La Poste lui permet de contribuer plus à l’amélioration de l’accès des Tunisiens aux services financiers, car elle est, tout simplement, différente des banques.

 

 

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Le déficit de la balance courante à 1,9 % du PIB fin septembre 2025

Au cours des neuf premiers mois de 2025, le déficit de la balance courante s’est nettement creusé pour atteindre 3 393 MDT, représentant 1,9 % du PIB. Ce niveau, comparé à la même période de 2024, illustre un élargissement du trou budgétaire. Lequel s’établissait alors à -1 557 MDT, soit 0,9 % du PIB.

 

Cette évolution du solde courant est largement imputable à la forte aggravation du déficit commercial, qui s’est élargi de 23,9 % pour atteindre -16 728 MDT. Plus spécifiquement, le déficit de la balance des biens s’est détérioré, passant de -22 035 MDT à -25 929 MDT.

 

Heureusement, cette pression se compense partiellement par une amélioration de l’excédent de la balance des services (+17 615 MDT contre +16 838 MDT) et par une hausse des recettes touristiques et des revenus du travail, qui progressent respectivement de +8,2 % à 6 264 MDT et +15,4 % à 8 360 MDT.

 

Par ailleurs, le compte de capital dégage un excédent de 302 MDT à l’issue des neuf premiers mois de l’année 2025. Soit en nette contraction par rapport à son niveau enregistré une année auparavant (+923 MDT). En outre, en 2024, la Tunisie bénéficiait d’un don accordé par la Commission de l’Union européenne (150 M€) pour appui budgétaire. Ce qui n’est pas le cas cette année.

 

Du côté du compte financier, le besoin de financement a considérablement augmenté pour s’élever à 3 091 MDT; contre seulement 634 MDT un an plus tôt. Cette évolution est une conséquence directe de la baisse significative des avoirs de réserve. En effet, ces derniers enregistrent une diminution de 2 711 MDT; contre -605 MDT à la même période en 2024. Cette tendance a été légèrement atténuée par une amélioration du solde créditeur des investissements de portefeuille et des autres investissements.

 

A cet égard, notons que les flux reçus sous forme d’investissements directs étrangers (IDE) ont enregistré une hausse (+27,7 %), au cours des neuf premiers mois de 2025. Et ce, pour se situer désormais à 2 536 MDT. Evolution concernant, en particulier, les flux d’IDE bénéficiant au secteur des industries manufacturières (+24,6 %) et celui de l’énergie (+35 %).

 

Globalement, le pays est à des niveaux soutenables, surtout si nous tenons compte des lourds paiements de dettes étrangères en 2024-2025. Il faut maintenant travailler sur le flux des IDE, car il est le seul moyen qui pourra faire la différence et équilibrer les comptes.

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Le Bitcoin ne retrouvera pas rapidement ses niveaux d’octobre 2025

Le repli du Bitcoin sous les 90 000 dollars, un niveau autour duquel il oscille, soulève la question de savoir si cette vente n’est qu’un épisode de correction ou le début d’une tendance plus profonde. La cryptomonnaie a pourtant touché un record absolu en franchissant les 126 000 dollars le 6 octobre dernier.

Les marchés expliquent ce mouvement par des facteurs macroéconomiques, épargnant ainsi les fondamentaux de l’actif numérique. Il est toujours considéré comme une couverture contre la dépréciation monétaire, l’inflation et l’expansion monétaire à long terme.

Le point d’inflexion a eu lieu le 10 octobre, lorsque le regain des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine a déclenché une vente immédiate des actifs risqués en général. Il s’agit d’une remise à zéro de la liquidité, et non d’une perte de confiance dans l’actif puisque plusieurs positions étaient à découvert.

Les espoirs d’une baisse des taux de la Fed en décembre s’amenuisent, tandis que la fermeture du gouvernement américain, qui a mis en pause la publication des données économiques, a affecté également le sentiment des investisseurs.

Dans ce contexte, il est peu attendu que le repli s’inverse de sitôt. L’instabilité macroéconomique persiste et peut se déclencher à tout moment. Le prochain point d’entrée raisonnable semble être un peu plus bas puisqu’il faudra probablement attendre de longs mois avant que les niveaux d’octobre soient atteints de nouveau.

Les mouvements du Bitcoin sont donc utiles pour capter l’appréciation des marchés pour les actifs réels et, surtout, la liquidité. Une chute brutale des prix accompagnée d’un volume énorme de liquidations, ce qui est le cas, est le signe d’une liquidité de marché fragile.

 

 

 

 

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Deux chèques sur trois ont quitté la circulation en 2025

Le recours amoindri au chèque est désormais une réalité confirmée, sept mois après l’entrée en vigueur des nouvelles règles régissant cet instrument de paiement. Les chiffres jusqu’à fin septembre 2025 le confirment.

Sur les neuf premiers mois de l’année, 6 012 400 chèques ont été traités par la télécompensation contre 18 579 100 à la même date en 2024. Il s’agit d’une baisse de 67,6% en glissement annuel. Si nous prenons juste les deuxième et troisième trimestres 2025, qui correspondent à une période entière avec la nouvelle réglementation, nous constatons que 3 669 000 chèques seulement ont été traités contre 12 438 400 durant la période avril-septembre 2024, une vraie chute libre.

En valeur, les montants traités se sont élevés à 40 936,400 MTND fin septembre 2025 contre 96 395,500 MTND sur la même période en 2024. Durant les deuxième et troisième trimestres, nous parlons d’une valeur totale des chèques traités de 24 725,800 MTND contre 65 274,300 MTND en 2024.

Cela a profité aux effets, qui ont vu leur nombre atteindre 3 362 100 en neuf mois contre 1 292 000 l’année dernière. En valeur, le montant s’est élevé à 40 011,600 MTND contre 25 162,300 en 2024. Le volume global se rapproche des chèques et il devrait le dépasser d’ici la fin de l’exercice.

Les virements et les prélèvements ont totalisé, respectivement, 58 005,100 et 23 049,100 MTND.

Reste à préciser que les montants traités par la compensation ont atteint 162 002,200 MTND jusqu’à fin septembre 2025 contre 180 782,200 MTND à la même date en 2024. Il y a une baisse de 18 780 MTND sur une année glissante. Il ne faut pas donc s’interroger sur l’explosion des billets et monnaies en circulation.

 

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La rationalisation administrative, solution ou risque ?

Sous l’effet d’une pression budgétaire et d’un appareil bureaucratique hypertrophié, la Tunisie a engagé une profonde réflexion pour la restructuration de ses administrations et ses entreprises publiques. Une réforme indispensable mais délicate, dont le succès dépendra davantage de sa mise en œuvre que de ses ambitions.

 

Avec une masse salariale attendue à 14,1% du PIB fin 2025, un des taux les plus élevés au monde, la fonction publique tunisienne pèse lourdement sur les finances. C’est l’héritage d’un système où chaque gouvernement ajoutait de nouvelles structures sans jamais en supprimer d’autres. Le résultat est un enchevêtrement de doublons et une inefficacité persistante.

 

Le plan gouvernemental n’est pas encore publiquement connu, mais le bon sens indique qu’il devrait s’articuler autour de trois axes : fusionner les organismes aux missions similaires, simplifier les procédures et accélérer la digitalisation. L’objectif serait également triple : réduire les coûts, améliorer les services et limiter la corruption en diminuant les interactions directes.

 

L’éclairage des expériences internationales

La Tunisie ne serait pas la première à le faire. L’histoire administrative récente offre des enseignements précieux.

 

Le Royaume-Uni, dans les années 80-90, avait créé des agences semi-autonomes pour exécuter les politiques publiques. Initialement, cela a amélioré l’efficacité, mais à long terme, la prolifération de ces agences a créé une nouvelle complexité.

 

La France, avec la fusion de ses régions en 2014, montre en revanche qu’une réforme structurelle peut fonctionner. Les économies d’échelle ont été réelles sur le fonctionnement. Toutefois, la réduction des effectifs sans modernisation parallèle a dégradé certains services publics. Il faut donc digitaliser massivement afin de ne pas tomber dans une situation de recul des services.

 

Les clés de la réussite

À notre avis, le véritable enjeu réside dans la dimension humaine et organisationnelle. Chaque administration repose sur une structure hiérarchique précise (avec des directeurs, sous-directeurs, chefs de service, etc.) qui encadre et oriente l’action publique. Dès lors, une fusion ou une restructuration ne peut se résumer à un simple regroupement de postes ou de fonctions. La question centrale est celle de la fluidité opérationnelle. Comment garantir qu’une entité fusionnée, rassemblant des cultures administratives et des méthodes de travail différentes, puisse fonctionner de manière cohérente et efficace ?

 

Au-delà des organigrammes, c’est aussi le capital humain et l’expertise métier qui sont en jeu. Toute décision de fusion ou de fermeture doit intégrer le risque de perte de compétences, notamment si des départs non maîtrisés viennent affaiblir le savoir-faire technique et la capacité d’action des services. L’adhésion des agents est déterminante. Sans une communication claire, les résistances internes et la démotivation peuvent compromettre les objectifs mêmes de la réforme.

 

En résumé, si l’intention réformatrice est essentielle, c’est bien par l’exécution que se jouera la réussite, ou l’échec, de cette transformation.

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SIAME: une AGO pour la nomination des commissaires aux comptes et le report des dividendes

Le conseil d’administration de la Société industrielle d’appareillage et de matériels électriques (SIAME), réuni le 29 septembre 2025, a décidé de convoquer les actionnaires en Assemblée générale ordinaire -AGO- le mardi 18 novembre 2025 au siège de la société.

L’AGO sera invitée à accepter la démission des deux commissaires aux comptes, la société FINOR et le cabinet Zahaf & Associés, et votera la nomination de deux nouveaux.

Pour rappel, la SIAME avait annoncé la démission de ses commissaires aux comptes. La société FINOR, représentée par Fayçal Derbel, a présenté en date du 29 juillet 2025 sa démission, avant même le démarrage de sa mission. De son côté, le cabinet Zahaf & Associés, co-commissaire, a révélé un cas d’incompatibilité portant sur l’existence d’un lien de parenté au 4e degré entre l’épouse de Mahmoud Zahaf et un membre du conseil d’administration de la SIAME.

Par ailleurs, sur instruction du juge contrôleur, l’Assemblée générale ordinaire décide de reporter la distribution des dividendes relatifs à l’exercice 2024 à une date ultérieure, qui sera décidée par le tribunal. Le dividende s’élève à 0,180 Tnd par action.

Sur le marché, le titre fait le yoyo, alternant les cycles haussiers et baissiers. Le repli depuis le début de l’année s’élève à -15,08%. Les chiffres des indicateurs d’activité jusqu’à fin septembre 2025 sont convaincants, mais il faut maintenant s’attendre aux états financiers semestriels à valider par les nouveaux commissaires aux comptes. Leur publication sera un événement décisif pour les investisseurs et pour l’évolution du cours du titre.

 

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La CDC recrute huit cadres dans des postes stratégiques

La Caisse des dépôts et consignations – CDC a annoncé le lancement d’un concours externe sur dossiers pour le recrutement de 8 cadres dans différents domaines stratégiques.

Les postes ouverts sont:

-Responsable Conformité:

https://www.cdc.tn/fr/offres-demplois/experimente/responsable-conformite-hf

– Chargé(e) Risques opérationnels:

https://www.cdc.tn/fr/offres-demplois/experimente/chargee-risques-operationnels-hf

– Responsable Système d’information:

https://www.cdc.tn/fr/offres-demplois/experimente/responsable-systeme-dinformation-hf

– Responsable Pôle Support (H/F):

https://www.cdc.tn/fr/offres-demplois/experimente/responsable-pole-support-hf

– Responsable Pôle Métiers (H/F) :

https://www.cdc.tn/fr/offres-demplois/experimente/responsable-pole-metiers-hf

– Auditeur Interne (H/F):

https://www.cdc.tn/fr/offres-demplois/experimente/auditeur-interne-hf

– Chargé(e) des Affaires juridiques (H/F):

https://www.cdc.tn/fr/offres-demplois/experimente/chargee-des-affaires-juridiques-hf

– Chargé(e) Projets Junior (H/F):

https://www.cdc.tn/fr/offres-demplois/non-experimente/chargee-projets-junior-hf

Le dépôt des candidatures est en ligne sur le lien: https://www.cdc.tn/fr/nous-rejoindre

La clôture des candidatures est fixée au 5 décembre 2025, à minuit.

Institution financière majeure en Tunisie, la CDC place la transparence, la performance durable et la croissance inclusive au cœur de son action. Intégrer ses équipes représente une opportunité unique d’enrichir son parcours professionnel et de participer au développement économique du pays.

Bonne chance!

 

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Une dotation additionnelle de 9 Mtnd au Fonapra en 2026

Parmi les dispositifs de financements publics destinés à soutenir les entrepreneurs, figure le Fonds national de promotion de l’artisanat et des petits métiers (Fonapra). Cependant, de nombreux porteurs de projets n’y ont pas recours.

Ce mécanisme a pour vocation de financer les activités liées à l’artisanat, aux petits métiers ou aux professions libérales. Le coût total d’un projet, incluant le fonds de roulement, est plafonné à 100 000 Tnd pour les diplômés de l’enseignement supérieur, et à 50 000 Tnd pour les autres profils.

Conformément au projet de loi de finances 2026, une dotation de 9 Mtnd devrait être allouée à ce fonds, qui bénéficiera également des remboursements effectués par les anciens emprunteurs, pour un montant estimé à 17 Mtnd. L’objectif visé est de cofinancer 2 480 projets, représentant un investissement global de 125 Mtnd.

Pour rappel, le concours Fonapra comprend:

– Une dotation destinée à compléter la constitution du capital nécessaire à la réalisation du projet. Cette dotation est accordée sans intérêts et est remboursable sur une durée de 11 ans, dont un délai de grâce de 7 ans maximum,

– Un crédit moyen terme, sur la base d’une étude réalisée par votre banquier,

– Une prime d’investissement de 6 à 25% du coût de l’investissement selon le lieu d’implantation du projet.

Cette prime est octroyée en trois tranches comme suit:

– 30% lors de la réalisation de 30% du coût de l’investissement approuvé,

– 30% lors de la réalisation de 60% du coût de l’investissement approuvé,

– 40% à l’entrée en activité effective du projet.

 

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La COP32 aura lieu en Éthiopie

L’Éthiopie accueillera le sommet climatique COP32 des Nations unies en 2027. Elle a pu obtenir le soutien des autres nations africaines pour organiser la conférence à Addis-Abeba, devançant ainsi la candidature du Nigeria pour obtenir un rôle influent qui lui permettra de façonner l’ordre du jour et les résultats de l’événement. La décision doit encore être officiellement adoptée, mais cela est désormais considéré comme une formalité.

Maintenant, le choix le plus urgent concerne l’hôte de la COP31, toujours inconnu. L’Australie et la Turquie sont toujours candidates. Une impasse persiste entre les deux rivaux alors que la question doit être réglée d’ici la fin de la semaine prochaine, lorsque les discussions prendront fin. Si aucun accord n’est trouvé entre les deux parties, c’est la ville allemande de Bonn, où siège la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui accueillera le sommet par défaut.

Les pays hôtes de la COP adoptent un rôle de présidence qui leur permet de fixer des objectifs pour le sommet et de mettre en lumière leurs propres problèmes climatiques, ainsi que d’occuper une position importante dans la résolution des conflits pouvant survenir pendant les négociations. Toutefois, il faut se rappeler que le coût d’organisation de la COP est estimé à 650 millions de dollars américains, bien qu’elle apporte des investissements et un flux de touristes. C’est pour cette raison que l’Allemagne ne souhaite pas l’organiser, car cela signifie une dépense budgétaire additionnelle. De plus, les responsables allemands ont expressément déclaré qu’une année n’est pas une période suffisante pour assurer la prise en charge d’un événement d’une telle ampleur. À suivre.

 

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Le programme du Premier Logement continuera en 2026

Le logement est un problème majeur pour les ménages tunisiens, surtout que le prix de l’immobilier, ainsi que les coûts de loyers se sont envolés. En 2026, l’État compte poursuivre son appui au programme du Premier Logement. L’enveloppe de 20 Mtnd, déjà allouée à cet effet en 2025, continuera à servir.

Pour rappel, cette initiative vise à aider les familles à revenus moyens à financer l’acquisition de logements construits par des promoteurs immobiliers agréés ou par des particuliers non promoteurs. Il consiste à fournir un autofinancement plafonné à 20% du prix du logement, à condition que le prix de ce dernier n’excède pas 220 000 Tnd, hors taxes. Un prêt facilité, pris en charge par le budget de l’État avec un taux d’intérêt plafonné à 2%, est accordé au bénéficiaire. Ce prêt est remboursable sur la durée du crédit, déduction faite d’une période de grâce fixée à 5 ans.

Est considéré premier logement le nouveau logement destiné à l’habitation principale, composé au moins de deux chambres et un salon.

Il est important de noter que la loi de finances pour 2025 a introduit une nouvelle composante au programme, consistant en l’octroi d’un prêt pour la construction d’un logement sur un terrain appartenant à l’individu qui souhaite bénéficier de cette formule.

Peuvent bénéficier de ce mécanisme les familles dont le revenu mensuel brut se situe entre 4,5 et 12 fois le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), ainsi que les individus dont le revenu mensuel brut se situe entre 4,5 et 10 fois le SMIG.

 

 

 

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Tourisme: 50 Mtnd sur la table pour promouvoir l’image de la destination Tunisie

Les préparatifs sont désormais engagés pour assurer le succès de la saison touristique 2026, y compris le renforcement de la promotion de la Tunisie sur ses marchés cibles. Le projet de loi de finances 2026 prévoit, à cet effet, un budget de 42 Mtnd pour la promotion et la publicité, reconduisant ainsi l’enveloppe de l’année en cours. Un programme complémentaire, doté de 8 Mtnd, est également prévu pour soutenir la compétitivité du secteur à travers des actions promotionnelles en Tunisie et à l’international.

Si la destination Tunisie jouit d’une notoriété établie, la concurrence exige une vigilance et des investissements constants. Soutenir l’image du pays est impératif pour préserver un secteur plus que jamais stratégique pour notre économie et notre balance des paiements.

Le défi principal réside dans la conception de campagnes de communication aussi créatives qu’innovantes, capables de forger une narration positive du pays et l’ancrer dans l’esprit des futurs voyageurs comme une destination de choix.

Le choix des canaux de diffusion est tout aussi crucial. Probablement, il faudra mettre l’accent davantage sur les médias alternatifs et les réseaux sociaux, devenus le principal levier d’influence sur les consommateurs.

Parallèlement, une veille et une action proactive sur l’e-réputation du pays sont indispensables. Aujourd’hui, les touristes s’informent moins auprès des tour-opérateurs que sur les applications de voyage et les forums communautaires, où les expériences partagées par les voyageurs eux-mêmes font ou défont les réputations. Près d’un voyageur sur deux modifierait son choix de destination après consultation de ces sources en ligne. Investir et influencer cet espace numérique est une obligation à laquelle tous nos concurrents régionaux s’attellent. La tâche des responsables de cette campagne n’est pas si évidente.

 

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Une adjudication d’échange pour les derniers BTA en 2025

Le Trésor continue à gérer la dette publique locale en prolongeant sa durée de vie, de sorte à réduire progressivement le service annuel de la dette, et en limitant les sorties de trésorerie par le biais de l’échange.

 

Le ministère des Finances a annoncé une adjudication d’échange pour la ligne BTA 8 % 24 novembre 2025, et dont le montant s’élève à 754,310 MDT. Deux nouvelles lignes sont proposées : BTA 8,25 % juin 2031 et BTA 9,40 % août 2033.  Les résultats de l’opération seront connus le 19 novembre 2025.

 

Quelle que soit la maturité choisie par les détenteurs de Bons, le taux de réinvestissement sera supérieur aux 8 % qu’ils ont déjà dégagés. Vendredi 7 novembre, le Trésor a mobilisé 404,3 MDT sur les mêmes lignes proposées pour l’échange à 9,35 % pour l’échéance 2032 et 9,40 % pour celle 2033. A ces taux, nous pensons que plus de la moitié de cette ligne serait admise en échange, de quoi apaiser les besoins de l’Etat en liquidité.

 

Le calendrier de remboursement des Bons de Trésor ne comporte ainsi plus que deux échéances de 92 MDT. La gestion de l’exercice budgétaire, en matière de dette, a été très bonne en 2025 et permettra un atterrissage de fin d’année en douceur par rapport à ce qu’on observait auparavant.

 

Nous pensons même que les équilibres budgétaires seraient meilleurs que ce qui a été annoncé. L’intention de sortir sur les marchés financiers internationaux en est un signe. Nous avons l’impression qu’il y a une quasi-certitude, de la part des autorités, que les agences de notation réviseront à la hausse le rating souverain du pays. Ce qui sous-entend de meilleurs ratios affichés par les comptes publics.

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65 Mtnd pour réduire la facture énergétique des bâtiments publics

Face à l’urgence climatique, la Tunisie a engagé une transformation énergétique ambitieuse dans ses bâtiments publics. Le gouvernement déploie actuellement un programme intégré visant à équiper l’ensemble du patrimoine immobilier des ministères et institutions publiques de solutions photovoltaïques. Cette initiative s’inscrit dans une vision globale de modernisation énergétique qui comprend également l’optimisation des systèmes existants, notamment l’éclairage, le chauffage et la climatisation. Ces actions conjuguées positionnent l’État comme le chef de file de la transition vers des énergies propres et renouvelables.

Le programme se décline en deux axes complémentaires. Le premier concerne l’installation de panneaux photovoltaïques et permettra de réduire significativement la dépendance énergétique vis-à-vis de la Steg, tout en générant des économies substantielles sur les factures d’électricité de l’État. Le second axe, tout aussi crucial, porte sur l’amélioration de l’efficacité énergétique grâce à un audit complet du patrimoine immobilier public. Cette approche intégrée garantit une optimisation tant de la production que de la consommation énergétique.

La concrétisation de cette ambition stratégique bénéficie d’un soutien financier international conséquent, avec une enveloppe totale de 65 Mtnd pour l’année 2026. La Banque allemande de développement (KfW) accompagne ce projet transformateur à travers deux prêts qui couvrent les deux composantes du programme, avec 57 Mtnd pour le volet photovoltaïque et 8 Mtnd pour les travaux d’efficacité énergétique. Ce partenariat témoigne de la confiance des institutions internationales dans la stratégie énergétique nationale et souligne la crédibilité des engagements du pays en matière de développement durable.

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