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LF 2026 : l’IACE plaide pour un virage fiscal en faveur des entreprises

L’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) a présenté une série de recommandations pour la loi de finances 2026. Et ce, dans l’objectif de relancer l’économie, améliorer la compétitivité des entreprises et renforcer l’équité fiscale.

Le document, transmis au Parlement, propose d’instaurer un taux d’imposition préférentiel de 15 % pour les activités industrielles, compte tenu de leur valeur ajoutée; contre 25 % pour les activités commerciales et 20 % pour les services. L’objectif étant de stimuler le secteur manufacturier considéré comme pilier de la reprise économique.

L’IACE recommande également un allègement de la pression fiscale sur les entreprises individuelles, jugée disproportionnée face à celle des sociétés. De même que l’exonération du troisième acompte provisionnel pour les entreprises affichant un excédent d’impôt durant trois années consécutives.

Les mesures préconisées comprennent aussi :

  • la révision du champ des charges déductibles;
  • la clarification du régime fiscal appliqué aux véhicules professionnels;
  • l’allongement du délai de déduction des pertes reportées de 5 à 10 ans, au vu des crises récentes ayant lourdement affecté le tissu économique.

L’IACE propose, par ailleurs, d’éviter la double imposition pour les entreprises tunisiennes à l’étranger.

Sur le plan de la TVA, le think tank appelle à restaurer le régime suspensif pour les entreprises exportatrices et de services et à réduire de 19 % à 13 % la TVA sur les logements destinés aux particuliers dont le prix dépasse 400 000 dinars; et ce, afin de soutenir un secteur immobilier en difficulté.

Renforcement des garanties du contribuable

L’IACE insiste par ailleurs sur le renforcement des garanties du contribuable, proposant de rendre obligatoire la notification préalable dans tous les cas d’imposition d’office, y compris pour les pénalités, la suppression des dispositions empêchant la déduction totale des montants réinvestis pour l’acquisition de terrains, afin de soutenir l’investissement régional et agricole.

En outre, il recommande de réintroduire le mécanisme de dégrèvement matériel supprimé par la réforme de 2017. Avec pour objectif d’encourager le renouvellement des équipements productifs et d’accorder les avantages fiscaux aux entreprises opérant dans la transformation primaire des produits agricoles et marins.

En effet, l’IACE estime qu’il est nécessaire de maintenir le système actuel d’impôt sur la fortune en limitant l’impôt aux biens immobiliers et la base d’imposition aux biens immobiliers non productifs. Cette mesure vise à éviter la fuite des capitaux, la baisse de l’épargne et l’augmentation de l’évasion fiscale.

L’Institut appelle enfin à exempter de l’impôt sur la fortune les non-résidents possédant des biens immobiliers en Tunisie financés en devises ainsi que les étrangers résidents en Tunisie et détenant des biens immobiliers hors du pays.

Avec TAP

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La Tunisie expose ses positions aux instances de la Francophonie à Kigali

A la réunion des instances de la Francophonie, qui se tenait du 18 au 20 novembre 2025 à Kigali (capitale du Rwanda), la Tunisie a exposé sa position sur plusieurs dossiers majeurs, dont les droits des femmes, l’avenir du multilatéralisme et la cause palestinienne.

Représentant permanent de la Tunisie auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), l’ambassadeur Dhia Khaled a pris part aux travaux de la 46ème Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) et de la 136e session du Conseil permanent de la Francophonie (CPF). Il a réaffirmé l’engagement résolu de la Tunisie à consolider « de manière continue et irréversible » les droits des femmes. En effet, il a déclaré que l’émancipation féminine constituait une priorité nationale qui s’appuie sur l’éducation, l’accès à l’emploi et des politiques d’autonomisation.

Puuis, revenant sur « l’avenir du multilatéralisme », le diplomate a plaidé en faveur d’un modèle « juste et renouvelé ». Tout en appelant à une coopération internationale ancrée dans les priorités des peuples, respectueuse de la souveraineté des États et capable de répondre avec efficacité aux crises mondiales.

Par ailleurs, M. Khaled a réitéré la position de principe de la Tunisie en faveur de la cause palestinienne. Cette dernière demeurant un pilier central de la politique étrangère du pays.

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Le jeune chercheur, Mohamed Jemâa, distingué pour ses avancées contre le cancer

Mohamed Jemâa, maître assistant à la Faculté des sciences de Tunis (Université Tunis El Manar), vient de remporter le prix « Jeune chercheur – Parcours régional » du Prix Hussein de recherche sur le cancer 2025, grâce à ses travaux sur les tumeurs solides métastatiques.

Menées au laboratoire de génétique humaine de la Faculté de médecine de Tunis, les recherches Mohamed Jemâa ont identifié des anomalies chromosomiques et des cellules cancéreuses particulièrement mobiles, qui seraient responsables de la propagation rapide de certains cancers.

Ces résultats, évalués par un comité international de l’Université du Texas (MD Anderson), ont permis de proposer de nouveaux protocoles thérapeutiques prometteurs, déjà efficaces en laboratoire et actuellement en phase d’essais cliniques.

Auteur d’une soixantaine de publications et lauréat de plus de 25 bourses internationales, Mohamed Jemâa poursuit depuis 2022 ses recherches en Tunisie, tout en enseignant à l’Université Tunis El Manar.

A rappeler que le Prix Hussein vise chaque année à encourager l’innovation scientifique régionale et les avancées dans la prévention et le traitement du cancer.

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Algerien – Botschafter nennt Palästinenserstaat als zwingende Bedingung für Normalisierung mit Israel

AußenministeriumTrotz der diplomatischen Formel „alles ist möglich“ hält Algier am Primat der palästinensischen Eigenstaatlichkeit, als Voraussetzung für diplomatische Beziehungen zu Israel, fest. Washington D.C. – Die Beziehungen zwischen Algerien und Israel gehören traditionell zu den spannungsgeladensten im Nahen Osten und Nordafrika. Anders als einige seiner regionalen Nachbarn (wie Marokko im Zuge der Abraham-Abkommen) hat Algier […]

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Marokko – Baukonzern SGTM kündigt Mega-Börsengang an

Baukonzern MarokkoEiner der größten IPOs der jüngeren Geschichte in Casablanca soll 5 Milliarden MAD einbringen und die Kapitalstruktur des Infrastrukturgiganten festigen. Casablanca – Der marokkanische Bau- und Infrastrukturriese Société Générale des Travaux du Maroc (SGTM) bereitet einen der größten Börsengänge der letzten Jahre an der Börse von Casablanca vor. Die marokkanische Kapitalmarktbehörde (AMMC) hat am 17. […]

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Marokko – Militärausgaben steigen nominell, aber sinken relativ zum Staatshaushalt

WehrpflichtFokus auf Modernisierung und Aufbau einer eigenen Rüstungsindustrie soll Wettrüsten in der Region vermeiden helfen. Rabat – Der inzwischen vom Parlament überwiegend verabschiedete Finanzgesetzentwurf 2026 für die Nationale Verteidigungsverwaltung (ADN) sieht ein Militär- und Rüstungsbudget von ca. 73 Milliarden marokkanische Dirham (MAD) vor, ca. 6,83 Mrd. Euro. Dies entspricht einer nominalen Steigerung von 3,3 Milliarden […]

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Que nous réserve la météo pour ce 21 novembre 2025?

L’Institut national de la météorologie (INM) prévoit, pour ce vendredi 21 novembre 2025, une légère baisse des températures, avec des maximales comprises entre 14 et 23 °C, autour de 12 °C sur les hauteurs.

Des nuages couvriront le ciel au nord, avec des pluies éparses et temporairement orageuses, parfois localement intenses sur les régions côtières du nord durant la nuit. Ailleurs, des nuages passagers sont attendus.

La mer sera très agitée à grosse au nord, et agitée à très agitée sur les autres côtes.

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Le budget 2026 du ministère des Affaires culturelles fixé à 461 MDT 

La séance plénière conjointe entre l’Arp et Cnrd s’est ouverte tard jeudi 20 novembre pour examiner le budget 2026 du ministère des Affaires culturelles, en présence de la ministre, Amina Srarfi.

Le projet fixe les dépenses de gestion, d’investissement et des fonds de trésorerie à 460,969 millions de dinars, contre 425,490 millions en 2025. Soit une hausse de 8 %, représentant 0,73 % du budget de l’État.

Selon le ministère, la stratégie culturelle repose sur une approche intégrée visant la valorisation économique et l’investissement, la protection du patrimoine, le soutien à la création et à la participation citoyenne, le renforcement du rayonnement culturel et artistique, ainsi que l’amélioration de la gouvernance et de la modernisation administrative.

Ouvrant les travaux, le président de l’Assemblée, Ibrahim Bouderbala, a rappelé le rôle central de la culture dans la construction sociale. Tout en soulignant que la Tunisie a toujours puisé dans la création artistique une force de changement et un moteur de participation citoyenne.

Il a insisté sur la contribution de la culture au développement économique et social, à la lutte contre l’extrémisme, à la transmission du savoir et à la consolidation de la cohésion nationale.

M. Bouderbala a appelé à une mobilisation accrue des acteurs culturels pour faire de ce secteur un levier du développement humain et un espace de créativité.

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Justice : pas de libération pour Borhane Bsaïes et Mourad Zghidi

La chambre criminelle près le Tribunal de première instance de Tunis a décidé, ce jeudi, de reporter l’affaire Borhane Bsaïes et Mourad Zeghidi au 11 décembre prochain, tout en rejetant les demandes de mise en liberté.

Selon une source judiciaire, les deux prévenus sont poursuivis pour blanchiment d’argent en ayant recours aux facilités offertes par leurs fonctions, leurs activités professionnelles et sociales.

 Ils sont également accusés d’infractions fiscales, notamment la minoration de plus de 30 % du chiffre d’affaires, le non-paiement des montants de retenue à la source dus au Trésor, le non-versement de la TVA exigible sur le chiffre d’affaires, ainsi que l’absence d’émission de factures ou de notes d’honoraires conformément à l’article 18 du Code de la taxe sur la valeur ajoutée.

La chambre criminelle a examiné, jeudi 20 novembre, le dossier des deux accusés, placés en détention, ainsi que celui d’un troisième prévenu en liberté.

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Prix mondial pour la liberté de la presse: Sonia Dahmani sacrée à New York 

La journaliste et avocate Sonia Dahmani va recevoir dans la soirée du jeudi 20 novembre à New York le Prix international de la liberté de la presse 2025, l’une des distinctions les plus prestigieuses décernées par le Committee to Protect Journalists (CPJ), une organisation qui surveille les violations de la liberté de la presse dans plus de 180 pays à travers le monde.

Pour l’avocat Sami Ben Ghazi, cité cette situation relève d’une « ironique amertume ». Selon lui, le monde honore précisément ce que la Tunisie choisit de punir. Dahmani est accusée d’atteinte à l’image de l’État, mais l’avocat soutient que la véritable atteinte provient de l’usage de la répression pour étouffer la parole libre.

Le paradoxe s’accentuera vendredi 21 novembre, lorsque Dahmani sera de nouveau présentée devant la justice pour des déclarations déjà examinées lors d’un précédent procès, rappelle-t-on.

Avec cette distinction internationale, Sonia Dahmani devient malgré elle un symbole mondial de la liberté de la presse et une voix qui, même réduite au silence en prison, trouve un écho planétaire.

Me Ben Ghazi souligne : « le préjudice à la réputation nationale ne provient pas de la parole libre, mais de ceux qui ferment l’espace public et transforment la justice en outil d’étouffement ».

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Débats budgétaires 2026: la rupture du dialogue entre l’Education et les syndicats impacte la qualité de l’enseignement

Certains députés ont critiqué, jeudi après-midi 20 novembre au cours d’une séance plénière conjointe entre l’ARP et le CNRD consacrée à la discussion du projet de budget du ministère de l’éducation pour l’année 2026, ce qu’ils qualifient de « rupture du dialogue entre le ministère de l’Education et les syndicats de l’éducation, la baisse de la qualité de l’enseignement, la non-régularisation de certaines situations professionnelle et l’aggravation du phénomène de fraude dans les examens nationaux, mise à part d’autres problématiques dans le secteur éducatif ».

Dans leurs interventions, ils ont souligné que la tension sociale s’est répercutée sur la stabilité des établissements éducatifs, appelant par conséquent le ministère à adopter une approche basée sur le dialogue à même de préserver la paix en milieu scolaire et à rétablir la confiance avec le cadre éducatif.

Plus précisément, le député Hassan Jroui a critiqué le refus par le ministère d’entamer des négociations avec les syndicats de l’éducation, estimant que « l’absence de dialogue accroît les tensions et pourrait apparaitre comme un manque de sérieux dans la gestion des dossiers professionnels des enseignants ».

Il a fait état de cas de « favoritisme » dans la nomination des directeurs d’établissements éducatifs, appelant par ailleurs à accélérer les projets de maintenance et d’équipement des établissements.

Concernant la non exécution des accords signés entre le ministère et les syndicats, la députée Olfa Marouani a souligné que « le respect des engagements est un devoir éthique et légal, et toute rétractation pourrait accroître la tension sociale ».

Elle a également évoqué le dossier des promotions professionnelles, rappelant que la date convenue pour l’entrée en vigueur aux niveaux administratifs et financiers est le premier janvier de chaque année.  » Le ministère n’a pas respecté cet engagement sans justifications », a-t-elle précisé.

Pour sa part, le député Ridha Dlaï a souligné la nécessité d’ouvrir un dialogue sérieux avec les syndicats de l’éducation pour éviter les conflits sociaux dans un secteur considéré comme l’un des plus sensibles du pays, appelant à régulariser la situation des enseignants suppléants qui ne figurent pas dans la base de données.

Il a également appelé à clarifier les critères du concours des conseillers pédagogiques pour l’année 2022 suite à de nombreuses plaintes, critiquant le changement des critères de promotion pour les administrateurs.

Quant à la députée Najla Lahiani a mis l’accent sur la détérioration des conditions de travail au sein de l’école publique, en raison de  » l’encombrement des salles de classe » (40 élèves dans certaines écoles à l’Ariana) estimant que « cette situation a causé l’épuisement des enseignants et a poussé les familles à opter pour l’enseignement privé ».

Elle a appelé le ministère à publier les résultats de la consultation nationale sur la réforme du système éducatif, signalant la nécessité de surveiller les programmes dans certains établissements privés. La député a également évoqué les projets de réforme bloqués dont notamment le fonds national pour la réforme éducative.

Le député Ali Zaghdoud a estimé que l’augmentation de 8 % dans le budget du ministère pour l’année 2026 demeure insuffisante compte tenu des problématiques  accumulées au cours des années précédentes.

 La députée Nour Chebrak a passé en revue « les difficultés de communication avec la nouvelle génération au sein de l’école publique », notant que les vidéos circulant sur les  comportements des élèves sur les réseaux sociaux reflètent l’absence d’un langage commun entre l’établissement éducatif et les élèves.

Elle a affirmé que l’enseignement privé s’est adapté rapidement aux transformations technologiques, ce qui a même poussé les familles de classe moyenne à choisir le secteur privé malgré la détérioration du pouvoir d’achat, selon ses propos.

La députée a appelé à la nécessité de développer les programmes et les supports éducatifs, expliquant que l’absence de dialogue avec les élèves pourrait creuser le fossé entre l’école publique d’une part, et les parents et les élèves d’autre part.

Hatem Labaoui, député lui aussi, a abordé la question de la fraude aux examens nationaux, affirmant que ce phénomène est organisé par le biais d’appareils électroniques, et d’équipements sophistiqués avec la participation de réseaux criminels.

Il a critiqué l’inefficacité des appareils de brouillage dans les lycées, malgré leur acquisition depuis des années à des coûts élevés, appelant à ouvrir une enquête sur les raisons de leur achat sans utilisation et leur inefficacité dans la surveillance des examens nationaux.

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Ouvriers des chantiers – Régularisation, retraite et fin de la précarité : ce que prévoit le nouveau texte

Le Décret n°2025-459 du 19 novembre 2025 publié sur le Journal officiel de la République tunisienne (JORT), jeudi 20 novembre, met officiellement fin au mécanisme d’emploi des ouvriers des chantiers régionaux et des chantiers agricoles hors chantier.

Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, ce texte modifie le décret gouvernemental n°2021-436 et vise principalement à régulariser la situation des ouvriers âgés de plus de 45 ans et de moins de 55 ans, tout en définissant un nouveau cadre pour ceux ayant atteint l’âge de 60 ans.

Selon le gouvernement, cette mesure s’inscrit dans les orientations du président Kaïs Saïed, qui prône un renforcement du rôle social de l’État et une stratégie globale destinée à éradiquer l’emploi précaire dans le pays. « L’État social n’est pas un slogan mais un processus de libération appliqué sur le terrain dans toutes les régions et dans tous les secteurs », rappelle le communiqué.

En effet, le décret prévoit la cessation de l’emploi pour toute personne ayant atteint 60 ans, avec attribution automatique d’une allocation mensuelle et d’une carte de soins gratuits. Cette allocation correspond au SMIG non agricole pour les travailleurs dont les cotisations sociales ne permettent pas l’accès à une pension de retraite ou à une allocation de vieillesse. Elle ne peut être cumulée avec aucune autre pension ou allocation, mais est accordée si elle s’avère plus avantageuse que les droits existants.

Pour les ouvriers âgés de 45 à 55 ans, le texte introduit une dérogation permettant la poursuite temporaire du travail selon le mécanisme des chantiers encore en vigueur, dans la perspective de leur intégration progressive dans la fonction publique.

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L’UBCI, partenaire du Global AI Congress Africa 2025

L’UBCI annonce son Partenariat avec le Global AI Congress Africa (GAICA 2025), le plus grand rassemblement africain dédié à l’Intelligence Artificielle. Il se tiendra du 17 au 19 novembre 2025 à NOVATION CITY à Sousse.

En tant que banque de référence, l’UBCI mise sur l’IA pour renforcer son agilité et son innovation.

 GAICA 2025 : l’épicentre de l’IA en Afrique

Le GAICA 2025 réunit des experts mondiaux de l’IA, des innovateurs africains, des investisseurs et des startups pour développer des solutions IA répondant aux besoins spécifiques du continent.

L’IA, accélérateur de la transformation

En soutenant cette initiative majeure, l’UBCI vise à accélérer son adoption de l’Intelligence artificielle, consolider son positionnement d’acteur financier innovant, et contribuer au rayonnement de la Tunisie dans l’écosystème technologique africain. L’UBCI soutient également les « Tunisian AI Awards 2025 », organisés en marge du GAICA, confirmant ainsi son engagement durable en faveur de l’innovation et des talents tunisiens dans le domaine de l’IA.

Communiqué

 

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Mustapha Ferjani dévoile le programme de modernisation des infrastructures sanitaires

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a présenté, mercredi 19 novembre lors de la plénière conjointe consacrée à l’examen du budget de son département pour 2026, les principaux programmes visant à moderniser l’infrastructure sanitaire en Tunisie et à renforcer l’accès aux soins spécialisés dans l’ensemble des régions.

Il a indiqué que plusieurs projets structurants entreront en exploitation avant la fin de l’année, dont l’hôpital Roi Salman à Kairouan. Tout en soulignant que le ministère œuvre à doter les établissements publics d’équipements médicaux de dernière génération, notamment des appareils de radiologie et des scanners modernes.

M. Ferjani a également mis en avant l’avancement du projet d’« hôpital numérique », une plateforme destinée à relier les différents établissements de santé pour faciliter le diagnostic, améliorer la coordination des soins et permettre le suivi des patients à distance.

Cette initiative constitue, estime-t-il, un « saut qualitatif » particulièrement bénéfique pour les régions de l’intérieur, où les structures verront leurs capacités renforcées pour offrir des traitements spécialisés en chirurgie, médecine interne et autres disciplines avancées.

Le ministre a annoncé par ailleurs des programmes de modernisation des services d’urgence, incluant l’acquisition de nouvelles ambulances et le renforcement de la logistique afin d’assurer une intervention rapide dans les situations critiques.

Il a insisté sur l’importance de la formation continue des équipes médicales et paramédicales pour garantir la qualité des soins dans toutes les régions. Tout en évoquant les efforts de coopération internationale visant à soutenir la modernisation du secteur.

M. Ferjani a affirmé que la réussite de ces projets requiert la mobilisation de toutes les parties prenantes, réitérant l’engagement de l’État à poursuivre l’amélioration des services de santé et à garantir une meilleure équité sanitaire sur l’ensemble du territoire.

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Tunisie-Égypte : un nouveau mécanisme pour doper les échanges industriels

La Tunisie et l’Égypte ont signé à Tunis un mécanisme d’application du mémorandum d’entente sur la reconnaissance mutuelle des certificats de conformité des produits industriels non alimentaires; mémorandum destiné à lever les barrières techniques au commerce et à faciliter les échanges bilatéraux.

En clair, ce dispositif devrait permettre entre autres d’éviter la duplication des tests et analyses pour les exportateurs des deux pays, en s’appuyant sur la reconnaissance réciproque des certifications nationales et sur des procédures garantissant l’intégrité des transactions. Autrement dit, un produit testé dans l’un des deux pays ne devrait pas l’être dans l’autre.

À noter que ledit accord, conclu à l’issue de la 14ᵉ réunion du Groupe de travail mixte tuniso-égyptien, tenue les 17, 18 et 19 novembre 2025 à Tunis, constitue une étape clé dans la mise en œuvre du mémorandum signé en 2022, selon l’Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle (Innorpi), qui y voit un instrument essentiel pour fluidifier l’accès aux deux marchés respectifs.

Ainsi, la cérémonie de signature a regroupé essentiellement le directeur général de l’Innorpi, Nafâa Boutiti, le président du conseil d’administration de la GOEIC, Essam Al-Naggar, le président de l’Autorité générale des standards et de la qualité et président élu de l’ISO, Khaled Soufi, l’ambassadeur d’Égypte à Tunis, Bassem Hassan, et le conseiller commercial égyptien, Mohamed El-Maghraby.

La Tunisie considère que ce mécanisme doit renforcer la confiance mutuelle et éliminer les obstacles techniques au commerce. Et pour l’Égypte, il s’agit d’un «saut qualitatif» dans la coopération bilatérale, bénéfique aux consommateurs comme aux producteurs…

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Sit-in des jeunes médecins devant le Parlement pour non-application de l’accord du 3 juillet 2025

À l’exception des urgences, les médecins internes et résidents ont observé, mercredi 19 novembre, une grève générale dans toutes les facultés et tous les hôpitaux. Ils se sont aussi rassemblés devant le siège du Parlement où se déroulent les débats sur le budget du ministère de la Santé au titre de l’année 2026.

Wajih Dhokkar, président de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM), a souligné que ces mouvements de protestation ont été décidés à la suite de l’échec de la séance de négociation tenue mardi 18 courant, avec le ministère de tutelle et en présence de représentants de la présidence du gouvernement et du ministère des Finances.

En effet, les jeunes médecins revendiquent l’application de l’accord du 3 juillet dernier par le ministère de la Santé.

Selon Dhokkar, le ministère de tutelle a renoncé à la mise en œuvre de cet accord qui prévoit le versement des indemnités de garde dans tous les hôpitaux, l’application des conditions d’exemption, de report ou de maintien du même lieu de résidence pour le service civil et la publication du décret portant augmentation du salaire mensuel des jeunes médecins à partir du 1er janvier 2026.

Le responsable syndical a indiqué que l’organisation a découvert que les jeunes médecins bénéficieront des augmentations salariales générales inscrites dans le projet de budget de l’État pour 2026 alors que l’accord du 3 juillet prévoyait une majoration plus importante spécifique aux jeunes médecins.

Dhokkar a également déploré le « silence du conseil national de l’Ordre des médecins qui s’était porté garant de l’application de cet accord ».

Selon le président de l’OTJM, d’autres mouvements de protestation suivront jusqu’à la satisfaction des revendications « légitimes » des jeunes médecins.

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Débats budgétaires : la carte sanitaire étrillée par les députés

Des députés ont souligné, au cours d’une séance plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts, mercredi 19 novembre, consacrée à l’examen du budget du secteur de la santé pour l’année 2026, en présence du ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, que la carte sanitaire en Tunisie connaît un certain nombre de défaillances malgré les efforts déployés.

Certains députés ont indiqué que la répartition des services de santé dans les différentes régions du pays est à la fois inéquitable et déséquilibrée, signalant l’absence d’établissements sanitaires, le manque d’équipements médicaux et de ressources humaines dans certaines régions du pays.

Les députés ont reconnu les efforts du ministère en matière de développement du paysage sanitaire, dont les résultats sont clairement visibles dans plusieurs régions marginalisées. « Néanmoins, les résultats escomptés n’ont pas été atteints en raison de  l’insuffisance des fonds et la lenteur des procédures administratives », ont-ils affirmé.

Ils ont également noté qu’un nombre d’établissements de santé dans les régions disposent d’équipements usés et insuffisants en quantité et ne sont pas dotés de services de réanimation et d’urgences, de services de gynécologie équipés, ce qui oblige les citoyens à se déplacer vers la capitale ou les grandes villes pour bénéficier des services de santé.

Certains élus ont signalé les difficultés d’obtenir les médicaments vitaux pour les patients, soulignant la nécessité de renforcer la gouvernance de l’achat des médicaments, de renforcer les stocks de la pharmacie centrale et d’encourager l’industrie pharmaceutique locale pour surmonter ces difficultés.

Ils ont déploré le blocage de certains projets de construction d’établissements sanitaires dans les régions et la lenteur pour le parachèvement des travaux de réhabilitation de certains services dans les hôpitaux régionaux et universitaires.

Les députés ont demandé la création de facultés de médecine et d’écoles supérieures des sciences et techniques de la santé et des soins infirmiers dans plusieurs régions du pays pour pallier le manque de ressources humaines dans le secteur de la santé.

D’autre part, ils ont appelé à établir un plan national urgent pour lutter contre la migration des médecins et du personnel paramédical, et à accorder des incitations matérielles et morales, au personnel de santé travaillant dans les zones intérieures.

Par ailleurs, les députés ont appelé à résoudre le dossier des aides soignants, au chômage depuis les sessions de 2009 à 2013, dont le nombre s’élève à 3099 sur l’ensemble du territoire.

Ils ont salué le développement du secteur du tourisme médical en Tunisie, qui est devenu une destination reconnue à travers le monde, notamment dans le domaine de la médecine esthétique, mettant en garde contre les marchés douteux dans ce secteur, qui nécessite, selon eux, un contrôle permanent.

Avec TAP

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Climat : l’agriculture africaine a perdu 611 milliards de dollars entre 1991 et 2023

L’Afrique a accusé 611 milliards de dollars de pertes agricoles entre 1991 et 2023. Et ce, en raison des catastrophes naturelles et des aléas climatiques. Ce chiffre a un grand impact sur la sécurité alimentaire du continent. Etant donné que l’agriculture y représente la principale source d’emplois et d’activités économiques. C’est ce qu’il ressort d’un récent rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Intitulé « L’Impact des catastrophes sur l’agriculture et la sécurité alimentaire 2025 – Des solutions numériques pour réduire les risques et les impacts », ledit rapport indique que l’Afrique accuse ainsi l’impact économique relatif le plus marqué, avec des pertes équivalant à 7,4 % de son PIB agricole. Ce qui témoigne des effets dévastateurs subis par les économies africaines.

Au niveau sous-régional, l’Afrique occidentale apparaît comme la sous-région la plus vulnérable avec 13,4 % de pertes du PIB agricole. Un chiffre qui représente un fardeau économique extrêmement lourd. Il reflète l’exposition aiguë de la sous-région aux catastrophes liées au climat et sa capacité d’adaptation limitée.

L’Afrique australe suit, très loin, avec 7,6 % de pertes du PIB agricole. Tandis que l’Afrique de l’Est subit 5,8 % de pertes, confirmant ainsi une vulnérabilité accrue à travers le continent africain.

Cette tendance continentale reflète des défis communs, liés notamment à :

  • La forte dépendance à l’égard de l’agriculture pour l’emploi et la stabilité économique;
  • La dépendance généralisée à l’égard des systèmes agricoles pluviaux;
  • Et aux ressources financières insuffisantes pour réduire les risques de catastrophe et instaurer des mesures d’adaptation au changement climatique.

3 260 milliards de dollars de pertes agricoles à l’échelle mondiale

La même source relève que sur une période de 33 ans (1991-2023), les catastrophes ont infligé au secteur agricole des pertes estimées à 3 260 milliards de dollars américains. Soit 99 milliards de dollars par an en moyenne. Les cultures céréalières ont payé le plus lourd tribut, avec 4,6 milliards de tonnes de pertes, suivies par les fruits et légumes (2,8 milliards de tonnes). Tandis que la viande et les produits laitiers perdent 900 millions de tonnes.

L’analyse régionale montre que l’Asie accuse les plus lourdes pertes, à savoir 47 % du total mondial (1 530 milliards de dollars). Ce qui peut s’expliquer par son secteur agricole très vaste, sa population rurale nombreuse et sa vulnérabilité accrue aux catastrophes d’origine climatique. Viennent ensuite l’Amérique, avec 22 % du total (713 milliards de dollars), puis l’Afrique avec 19% (611 milliards de dollars).

Les pertes de production dues aux catastrophes correspondent à une réduction des disponibilités énergétiques de 320 kcal par personne et par jour au niveau mondial. On déplore des pertes de fer équivalentes à 60 % des besoins pour les hommes. Ainsi que de graves déficits en vitamines et minéraux essentiels qui tendent à affecter les populations vulnérables de manière disproportionnée. Selon les estimations, les vagues de chaleur marines ont causé à elles seules 6,6 milliards de dollars de pertes dans le secteur de la pêche (1985-2022).

Au niveau mondial, 15 % des pêcheries ont été touchées et les pertes de production ont dépassé 5,6 millions de tonnes. Ce qui témoigne de l’impact considérable – mais en grande partie non quantifié – de ces catastrophes sur les systèmes alimentaires aquatiques. Pourtant, la pêche et l’aquaculture restent largement passées sous silence dans les évaluations des catastrophes. Alors qu’elles assurent la subsistance de 500 millions de personnes.

L’impact des catastrophes sur l’agriculture ne se limite pas aux pertes de production immédiates. Mais il englobe également les dommages causés aux infrastructures, les perturbations des marchés, les défaillances des systèmes financiers et la dégradation des services éco-systémiques, qui peuvent persister pendant plusieurs années après l’événement initial.

La FAO estime donc qu’il est nécessaire de développer les outils d’évaluation existants afin de saisir systématiquement les effets directs et indirects. Tout en prenant en considération les valeurs non économiques, les effets différenciés sur les groupes vulnérables, les atteintes à la biodiversité et les perturbations à long terme des écosystèmes.

Par ailleurs, les technologies et les outils numériques révolutionnent le suivi des risques dans l’agriculture. Les plateformes numériques interopérables transforment les données brutes sur le climat, les sols, les variables socioéconomiques et les aléas en informations exploitables.

Des analyses avancées alimentées par l’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage automatique permettent désormais d’obtenir en temps réel des informations hyperlocales et intégrées sur les risques, qui sont facilement exploitables.

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Marokko – Zehn H225M-Hubschrauber von Airbus zur Modernisierung der Luftflotte

HelicopterRabat setzt auf den europäischen Luft- und Raumfahrtkonzern zur Erneuerung der alternden Puma-Flotte und baut die Kapazitäten für Such- und Rettungseinsätze massiv aus. Dubai – Das Königreich Marokko hat einen Vertrag mit Airbus Helicopters über die Lieferung von zehn Mehrzweckhubschraubern des Typs H225M unterzeichnet. Dies belegt eine Pressemitteilung des Unternehmens vom 18. November 2025. Die […]

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