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AMD, Cisco et la start-up saoudienne Humain s’allient pour bâtir les centres de données du futur en Arabie Saoudite

L’alliance entre AMD, Cisco et la start-up saoudienne Humain vise à construire des centres de données innovants pour le développement de l’intelligence artificielle (IA). Humain, soutenue par l’investissement public saoudien, prévoit de bâtir d’importants centres de données d’une capacité totale de 1,9 gigawatt d’ici 2030, intégrant des processeurs et des solutions de compute avancées délivrées par AMD et Cisco pour renforcer l’infrastructure cloud et IA du Royaume.

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UpM : connecter la Méditerranée, une stratégie pour un avenir commun

Face aux défis communs  entre les rives nord et sud de la Méditerranée, la nouvelle stratégie de l’Union pour la Méditerranée pour 2026-2030 mise sur la connectivité, la résilience et la coopération renforcée entre les pays membres. C’est ce qu’a souligné le secrétaire général de l’UpM Nasser Kamel lors d’une interview accordée à leconomistemaghrebin.com 

Il estime que ce cadre vise à bâtir un avenir partagé, plus stable et plus prospère, en mobilisant les ressources et les projets prioritaires pour répondre aux enjeux économiques, environnementaux et sociaux qui affectent toute la région.

Il rappelle notamment que les grandes priorités ne changent pas : climat, emploi, autonomisation des femmes, commerce, services. Ce qui évolue, c’est la méthodologie. 

La nouvelle stratégie repose sur le principe de connectivité : connecter les peuples, les économies et les pays. L’organisation a engagé une restructuration interne pour devenir plus agile, plus efficace et plus proche du terrain.  Ainsi qu’un nouvel outil a été créé. A savoir,  un accélérateur d’investissements destiné à identifier les projets prioritaires et à mobiliser rapidement les financements nécessaires. 

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Nasser Kamel: « Nos destins sont liés, et la seule voie possible est de travailler ensemble »

Face à des défis climatiques majeurs, l’Union pour la Méditerranée (UpM) se focalise sur la promotion d’une intégration économique et sociale profonde entre les pays des deux rives. Par des initiatives concrètes allant de la facilitation des échanges commerciaux, au développement des énergies renouvelables, en passant par la coopération régionale,  l’UpM agit comme un catalyseur incontournable.

L’objectif est double : renforcer la résilience face aux impacts croissants du changement climatique et stimuler un développement socio-économique durable et inclusif qui profite aux deux rives de la Méditerranée. Nasser Kamel,  le secrétaire général de l’UpM, souligne l’importance cruciale de ces enjeux, mettant en avant la connexion entre peuples et économies dans une dynamique de coproduction égalitaire entre le Sud et le Nord. Il nous a accordé une interview exclusive.

 

Leconomistemaghrebin.com: Comment l’UpM favorise-t-elle l’intégration économique et sociale de la Méditerranée ?

Nasser Kamel: L’Union pour la Méditerranée (UpM) joue un rôle crucial dans le renforcement de l’intégration régionale. Malgré des progrès significatifs, notamment dans le commerce entre les pays du sud et du nord de la Méditerranée, beaucoup de domaines restent à améliorer, notamment au niveau du commerce, des services, de l’interconnexion entre nos pays, ainsi que de la coopération et de l’intégration régionale.

L’intégration régionale est aujourd’hui concentrée surtout entre les pays européens et entre l’Europe, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Toutefois, les échanges économiques entre les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient restent faibles, ce qui nécessite un effort accru.

 

Pour accélérer cette intégration, quelles sont, selon vous, les approches adoptées?

La mise en place d’un système de règles d’origine européennes pour permettre aux produits méditerranéens d’accéder plus facilement aux marchés européens. A titre d’exemple, la promotion du « near-shoring » ou « relocalisation » des centres de production proche de la région européenne, réduisant la dépendance aux chaînes d’approvisionnement asiatiques.

Le renforcement de la coopération politique et économique entre les pays du sud eux-mêmes.

Un autre pilier clé est la connexion entre les peuples, les économies et les pays, en favorisant l’attraction d’investissements, notamment dans les énergies renouvelables, un secteur en forte croissance et crucial pour atteindre la neutralité carbone européenne vers 2030.

Quelles initiatives concrètes sont mises en place pour renforcer la coopération régionale face aux défis climatiques et environnementaux, y compris la gestion des catastrophes naturelles ?

De plus, l’UpM agit pour renforcer la coopération régionale dans la lutte contre les défis climatiques et environnementaux, en mobilisant des données scientifiques et en promouvant des projets concrets tels que la protection des eaux côtières ou la gestion des catastrophes naturelles.  Face à la multiplication des catastrophes naturelles (feux de forêt, inondations), l’UpM travaille avec l’UE pour créer une plateforme régionale de coordination des dispositifs de protection civile, inspirée des modèles européens, afin d’intervenir collectivement en cas de crise.

Sans oublier qu’un travail scientifique important, notamment via le rapport MED-ECC, permet d’alerter les décideurs sur les défis climatiques spécifiques à la Méditerranée, région qui se réchauffe 20% plus vite que la moyenne mondiale. Ces études soulignent :

  • La salinisation des sols côtiers
  • Le déplacement de populations côtières vers l’intérieur
  • Les mesures de mitigation et d’adaptation nécessaires

Ce qui fait que ces  données  scientifiques guident les politiques pour renforcer la résilience environnementale régionale.

Comment la collaboration entre l’UpM et l’Union européenne pour assurer l’intégration des priorités dans le Pacte de l’UE pour la Méditerranée, tout en conservant le rôle de plateforme régionale ?

L’UpM collabore étroitement avec l’Union Européenne (UE) pour assurer la cohérence entre les priorités du Pacte Méditerranéen et celles de l’UpM.  Les trois axes principaux – connecter les peuples, les pays et les économies – sont partagés par les deux entités, avec une attention particulière à la résilience, la solidarité et la gestion des migrations.

Cette collaboration s’appuie sur :

  • Une consultation extensive de l’UpM lors de la formulation du Pacte.
  • Une coordination pour identifier les projets régionaux et leur mise en œuvre.
  • Un partenariat bilatéral avec plusieurs pays méditerranéens (accords stratégiques avec la Tunisie, l’Égypte, la Jordanie, prochainement le Maroc). 

Par ailleurs,  l’UpM agit comme plateforme, rassemblant décideurs, société civile et monde académique, pour concevoir ensemble des actions concrètes, notamment dans les domaines des énergies renouvelables et de la technologie verte.

On note, en outre, que parmi les projets concrets et financement, il y a eu des initiatives comme le « BlueMed Partnership » ayant  permis de mobiliser 1,3 milliard d’euros pour des projets concrets en Méditerranée, par exemple :

Une station éolienne au Maroc

Une station de traitement d’eau en Égypte

La protection des zones côtières en Jordanie 

Plus encore,  l’UpM développe également un mécanisme d’« Investment Accéléré » pour faciliter le financement et la réalisation rapide des investissements prioritaires.

Le mot de la fin? 

Il y a une évidence : je crois que, de plus en plus, on se rend compte que notre avenir est vraiment lié. Que notre région, que ce soit au Nord ou au Sud, fait face à des défis communs, même si la nature du problème est différente d’un côté ou de l’autre.

Parlons, par exemple, de la démographie déclinante dans notre partie de la Méditerranée. Si on ne considère pas cela comme une crise, ou si l’on ne gère pas au mieux ce déséquilibre d’une manière qui puisse apporter une valeur ajoutée à la dynamique intérieure, malgré les nombreux programmes existants, cela reste préoccupant. Il y a aussi le défi climatique et le défi environnemental : malheureusement, la Méditerranée est l’une des mers les plus polluées du monde. Même le décalage économique entre les deux rives peut être une source de tension susceptible d’impacter les deux parties.

Ma conclusion est que nos destins sont liés, et la seule voie possible est de travailler ensemble.

Ensuite, renforcer la coopération et l’intégration régionales peut avoir un effet multiplicateur pour nos économies. L’énergie en est un exemple évident.

Les études montrent, par exemple, que l’Afrique du Nord est capable de produire l’ensemble des vecteurs énergétiques renouvelables nécessaires à l’Europe. Ces mêmes études indiquent que le secteur des énergies renouvelables peut créer entre 3 et 5 millions de nouveaux emplois dans nos pays. Il s’agit d’abord d’investir, de développer les infrastructures nécessaires, de créer un marché commun de l’énergie et d’adapter nos réseaux électriques afin de pouvoir absorber et gérer la production renouvelable.

Cette dernière est techniquement différente dans sa gestion par rapport aux réseaux électriques traditionnels. Si nous nous engageons collectivement, le potentiel est énorme.

 

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Wonderwomen tunisiennes en lumière au 10ᵉ Congrès International d’Orthodontie

Ce sont ces wonderwomen qui ont brillé à l’étranger lors du 10ᵉ Congrès International d’Orthodontie, tenu du 22 au 25 octobre 2025 à Rio de Janeiro, au Brésil. Plus de 20 orthodontistes tunisiennes ont participé à cet événement scientifique ayant  rassemblé plus de 7 000 praticiens venus des quatre coins du globe.

Docteur Ines Boudali Daoud  a souligné qu’”en tant que femmes orthodontistes tunisiennes, nous avons l’honneur de représenter notre pays au plus grand congrès mondial d’orthodontie, où se réunissent les leaders mondiaux de la discipline, les chercheurs innovants et les cliniciens expérimentés.”

Et de poursuivre: “Notre engagement collectif, porté par l’Association Tunisienne de Recherche et d’Etudes en Orthdontie ATREO depuis sa création en 2012, vise la formation continue, l’échange scientifique et la valorisation de l’orthodontie tunisienne à l’international”.

Elle rappelle qu’étant membre de la Société Arabe d’Orthodontie depuis 2012 et affiliée à la WFO depuis 2020, l’ATREO continue de promouvoir l’excellence tunisienne dans ce domaine.

Quant à son message à la jeunesse tunisienne: “Allez au bout de vos rêves, dépassez les frontières, faites briller vos talents. Chaque réussite individuelle porte avec elle un éclat qui rejaillit sur tout un pays. Que chacun de vous devienne un ambassadeur de la Tunisie par son savoir, son humanité et son excellence. Lorsque vous brillez, la Tunisie brille avec vous”, conclut-elle. 

 

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On en parle: le député qui voudrait instaurer la polygamie!

Les réseaux sociaux sont en ébullition depuis quelques heures à propos d’une déclaration d’un député appelant à instaurer la polygamie. Une fois de plus, certains hommes tunisiens semblent obnubilés par l’idée d’instaurer la polygamie, alors qu’il s’agit d’un délit : le remariage à l’insu de la première épouse est interdit depuis l’instauration du Code du Statut personnel, à l’époque de Bourguiba, jusqu’à aujourd’hui.

Lors de la séance plénière conjointe des deux chambres du Parlement et du CNRD dans la journée du mardi, consacrée à l’examen du budget du ministère de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées, le député Abdessatar Zaraï a affirmé comme suit: “la polygamie constitue une solution à de nombreux problèmes sociaux en Tunisie”.  Il a ajouté être convaincu que “La polygamie a été légalisée par Dieu, qui légalise tandis que nous interdisons”

Le député a précisé que “la polygamie ne doit pas être perçue comme une obligation pour un homme d’avoir plusieurs épouses, ni pour une femme de rester dans un mariage polygame , mais que  l’objectif principal est la résolution des problèmes familiaux et la promotion de la justice”. 

Une fois de plus, les fantasmes de certains veulent imposer la polygamie à la majorité. Pourtant, la Tunisie est classée 150ème selon le taux de masculinité. 

De plus, le député n’est pas le premier à relancer ce débat : il y aplus d’un an, une candidate à la présidentielle, Leila Hammami, proposait de réintroduire la polygamie, une idée qui semblait appartenir au passé.

Cette annonce a provoqué une vive indignation parmi les internautes et a été largement critiquée par les médias. Il est important de rappeler qu’après 69 ans d’indépendance, la Tunisie a su pérenniser ses acquis, notamment avec le Code du statut personnel, qui a aboli la polygamie.

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Le SNJT appelle à une mobilisation nationale le 20 novembre

Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens a annoncé une mobilisation nationale pour le jeudi 20 novembre. Il appelle donc les journalistes à manifester devant le siège du gouvernement à la Kasbah et les sièges des gouvernorats dans les régions. Cette action vise à défendre la liberté et la dignité des journalistes. Le SNJT demande notamment le port du brassard rouge comme signe d’engagement.

Le SNJT a présenté une liste détaillée de revendications. Elle inclut l’accélération de l’émission des cartes de presse pour 2025, le renouvellement immédiat des licences pour la presse internationale et la régularisation des situations précaires dans les médias publics et privés.

En outre, la déclaration exige l’arrêt des poursuites judiciaires contre les journalistes pour leur travail et la levée immédiate des suspensions de plusieurs sites d’information. Le syndicat dénonce encore l’instrumentalisation judiciaire et administrative contre la liberté de la presse.

Thomas Jefferson disait  : “Si l’on me donnait à choisir entre un gouvernement sans journaux ou des journaux sans gouvernement, je n’hésiterais pas un moment à choisir cette dernière formule.

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Kaïs Saïed réaffirme l’unité des civilisations

Le président de la République Kaïs Saïed, s’est réuni avec  Salem Ben Mohamed Al-Malek, à la tête de l’ICESCO, et Miguel Ángel Moratinos, représentant spécial de l’ONU pour l’Alliance des Civilisations et la lutte contre l’islamophobie.

Selon le communiqué de la présidence de la République, il a réaffirmé qu’il n’existe aucune hiérarchie entre les nations ou les civilisations et que le monde évolue à une vitesse inédite, ce qui impose l’abandon de concepts dépassés. Il a souligné que toute alliance doit s’appuyer sur des valeurs universelles et humaines communes. Il a également « dénoncé ceux qui prônent le choc des civilisations et l’hostilité envers l’islam et plusieurs autres peuples, affirmant que ces positions ont été rejetées par la réalité et seront bientôt anéanties par l’Histoire. »

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Grands-parents accros : entre dépendance et lien social numérique

Alors que la dépendance  des enfants et jeunes à leur smartphone et aux réseaux sociaux est devenue « The » phénomène majeur,  leurs grands-parents s’y mettent aussi. En effet, de plus en plus, ils passent davantage de  temps devant  leur téléphone.  Même si cette  dépendance  est du moins invisible.  Selon une étude menée par le laboratoire Technologie et vieillissement de l’hôpital McLean, au sein de la faculté de médecine de Harvard, il a été révélé que  les habitudes numériques touchent désormais les personnes âgées.

Chez ces dernières, l’usage accru des écrans et des smartphones  est devenu une évidence. Cela dit, on peut le comprendre, car pour ces septuagénaires, utiliser son smartphone  contribue à briser l’isolement social. Ce qui facilite le maintien du lien avec leurs proches via les appels vidéo, les réseaux sociaux ou la consultation d’informations. Cette interaction numérique peut donc avoir des effets positifs, favorisant le bien-être émotionnel et la stimulation cognitive.

 

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COP30-UE: la taxe carbone qui met le feu aux poudres et refroidit les négociations

A l’heure actuelle, tout le monde a les yeux rivés sur la COP30 qui rappelons-le se tient en ce moment au Brésil. Lors de sa dernière semaine, selon certains médias occidentaux, d’importants désaccords ont émergé autour de ce cette taxe carbone européenne contestée par la Chine et d’autres pays mais défendue fermement par l’UE.

Selon BFM tv, l’UE mettra en place à partir de janvier un « mécanisme d’ajustement carbone » (CBAM) aux frontières concernant l’acier, l’aluminium, le ciment, les engrais, l’électricité et l’hydrogène, des secteurs très polluants exposés à une rude concurrence internationale.

Ainsi cette mesure a pour objectif de « verdir ses importations ». Ce qui signifie qu”il est d’autant plus important d’appliquer un prix du carbone similaire à celui pratiqué en Europe pour les entreprises. En effet, plusieurs pays, dont les États-Unis et la Chine, y voient cependant une posture protectionniste.
Wopke Hoekstra, commissaire européen au climat, a rappelé l’urgence de cette tarification du carbone.
Les négociations sont tendues notamment car la Chine, l’Inde et des pays alliés rejettent les « mesures commerciales unilatérales » comme ce mécanisme. Toujous selon BFM tv, une réunion bilatérale Chine-UE est prévue pour tenter de débloquer la situation.

Au-delà de cette question, la COP30 fait face à deux autres blocages majeurs : l’appel des petits États insulaires et de certains pays du Sud à des engagements climatiques plus ambitieux et un rappel à la responsabilité des pays développés sur les financements climat destinés aux pays en développement.

Cela dit, même si le Brésil se montre ambitieux sur la sortie des énergies fossiles, cette rencontre climatique reste cruciale face à l’urgence climatique, malgré les obstacles politiques et économiques.

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L’école, clé de la paix mondiale selon le ministre Noureddine Nouri

Noureddine Nouri ministre de l’Education nationale a fait savoir en marge de la conférence sur le renforcement du rôle de l’Alliance des civilisations des Nations Unies dans la promotion de la paix et de la sécurité internationale ce lundi 17 novembre 2025 à l’Académie diplomatique.

Il part du constat que le rôle de l’école aujourd’hui dans la formation du citoyen est fondamental. Et ce dans le but de promouvoir la notion de citoyenneté mondiale. Selon lui, il s’agit de la première étape pour ancrer les valeurs de coexistence pacifique, notamment en encourageant la création de cadres nécessaires à la discussion des diverses questions sociales.

Cela se traduit par la nécessité de transformer et de développer les institutions éducatives à travers des écoles et universités inclusives, tolérantes, intégrées et collaboratives, où règne la coexistence pacifique. Ces lieux doivent former des apprenants compétents, munis des outils et mécanismes nécessaires pour construire un système éducatif fondé sur les principes universels des droits de l’homme, de la liberté et de la citoyenneté.

Il ajoute: “Bâtir une école fondée sur la liberté de pensée, la paix et le débat ouvert qui développe des compétences de réflexion analytique éclairée constitue un rempart solide contre les discours extrémistes. C’est ce qui distingue l’éducation comme un processus de construction de conscience et de pensée critique, et non comme un simple remplissage d’informations”.

Et de poursuivre: “cette rencontre est une opportunité cruciale pour envisager les perspectives de coopération future afin de renforcer le rôle de l’Alliance des Civilisations de l’ONU dans la promotion de la paix et de la sécurité internationales”.

Avant d’ajouter: “Nous insistons sur le rôle diplomatique de l’Alliance comme outil de paix mondiale et de coopération interculturelle, par le développement d’actions diplomatiques visant à protéger l’être humain, préserver sa dignité et promouvoir les valeurs de tolérance, de coexistence pacifique et de construction de ponts de communication et de dialogue entre peuples et cultures. Ce défi constitue un instrument efficace pour bâtir une paix durable, fondée sur les principes de solidarité et de justice, dans le respect total du droit international et des droits humains.”

Enfin, Il conclut que “ce colloque s’inscrit dans le cadre du contexte politique que traverse la Tunisie, notamment dans la vision du président de la République, qui croit en ces valeurs et en leur contenu, annonçant une pensée qui remplace le principe de l’annulation de l’autre par celui de sa reconnaissance et du respect de ses spécificités, malgré les différences. Cette reconnaissance et ce respect mutuel conduisent à la paix et à la sécurité internationales. »

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En Tunisie, le joyau caché de la fabrication des yachts plébiscités par les célébrités internationales

Qui aurait cru que le yacht de la star internationale du football Cristiano Ronaldo serait fabriqué en Tunisie ? Montassar Dhiaf, président du Groupement professionnel des industries nautiques de la CONECT, a fait savoir  que plusieurs célébrités, dont Cristiano Ronaldo, ont choisi la Tunisie pour la fabrication de leurs yachts, notamment à Menzel Jemil, dans le gouvernorat de Bizerte. Et ce lors de son intervention sur  les ondes de Mosaïque fm.

Tout comme il a ajouté que le secteur maritime a bel et bien évolué. D’ailleurs, la production de bateaux a augmenté. A l’instar des bateaux de plaisance, de navires militaires et de bateaux de pêche. 

Il a  en outre critiqué que le projet de loi de finances pour 2026 ne prévoit aucune mesure fiscale ni incitative pour soutenir le secteur des industries maritimes. Alors qu’il faut rappeler  que la Tunisie est le leader africain dans la fabrication de yachts et de navires de pêche au thon. 

Notons que depuis 2015, la Tunisie produit des navires militaires 100% tunisiens et a innové dans la construction de navires intelligents télécommandés pour la protection des côtes.

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COP30: La Mauritanie rejoint la plateforme de sécurité climatique

A l’occasion de l’événement de la COP 30 qui se tient à Belém au Brésil,  des responsables du Groupe BAD et d’autres institutions ont souligné l’importance d’adapter et d’intensifier le financement climatique pour les populations les plus vulnérables, notamment celles vivant à l’intersection des crises sécuritaires et climatiques. 

Il convient de noter que le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) joue un rôle clé dans l’appui aux pays africains fragilisés par les conflits et confrontés aux dérèglements climatiques. 

Prenons l’exemple du Tchad, les investissements climatiques sont essentiels à la survie des communautés du Bassin du Lac Tchad.

Le Guichet d’action climatique, financé par plusieurs pays donateurs européens, cible principalement les pays à faible revenu, fragiles et vulnérables. Ce qui fait, toujours selon Ecofin,   75% de ses financements concernent l’adaptation, 15% l’atténuation, et 64% des financements d’adaptation sont sous forme de dons, en raison de la fragilité des bénéficiaires.

Alors que sur le plan politique, plusieurs pays africains progressent dans l’élaboration de politiques liant climat et sécurité, avec des cadres nationaux ou régionaux en préparation. 

La COP 30 a aussi vu des annonces importantes, notamment la Mauritanie rejoignant la plateforme de sécurité climatique, et plusieurs pays européens augmentant leurs contributions au Mécanisme des Nations unies pour la sécurité climatique.

Les objectifs sont clairs: améliorer l’accès, l’équité et l’efficacité du financement climatique dans les zones en crise, en insistant sur le rôle crucial des plateformes nationales pour la mise en œuvre des actions. 

 

Le CSM (Climate Security Mechanism) des Nations unies pilote la coordination et l’analyse des liens entre climat, paix et sécurité pour renforcer la réponse internationale.

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DIGIWAVE: accélérer l’entrepreneuriat féminin pour une révolution numérique inclusive en Méditerranée

Depuis quelques années, l’expérience de l’entrepreneuriat féminin en Tunisie  prend de plus en plus d’ampleur.  L’objectif est clair: ouvrir de nouvelles opportunités aux femmes de la Méditerranée. C’est ce qui ressort du  projet DIGIWAVE – Women Access Versatile Employment in Digital Economy, lancé officiellement dans quatre pays de la Méditerrané, et cofinancé par l’Union européenne dans le cadre du Programme Interreg NEXT MED. Ce projet  promet d’ouvrir de nouveaux horizons aux femmes dans le monde digital.

Aujourd’hui, la question essentielle est la suivante: en termes de chiffres, où en sommes-nous? La réponse est surprenante. En effet, seulement 19 % des professionnels des technologies de l’information en Europe sont des femmes, et encore moins dans les pays du sud de la Méditerranée. 

 Pour atteindre au moins un équilibre 50-50, DIGIWAVE entend briser les barrières et faire de la révolution numérique une opportunité pour toutes.

Dans ce contexte, réunissant un partenariat fort entre CAWTAR (Tunisie), Jovesolides (Espagne), ActionAid Hellas (Grèce), et Al-Balqa Applied University (Jordanie), ce projet incarne la coopération méditerranéenne au service de l’inclusion.

Une chose est sûre: l’objectif principal est  de former et accompagner 200 femmes vulnérables , migrantes, rurales, à faible revenus, mères célibataires. Et ce dans le but de renforcer leurs compétences numériques et entrepreneuriales, leur donner accès à l’emploi, et leur permettre de devenir actrices de la transformation digitale.

Selon les conditions du projet, ces femmes bénéficieront d’un programme de formation hybride, pendant six mois, combinant apprentissage en ligne, mentorat, accompagnement sur mesure et opportunités pour des visites d’échange. Une plateforme e-learning multilingue permettra à plus de femmes de suivre un MOOC ouvert à toutes, tandis qu’un outil pour l’inclusion numérique sera développé pour inspirer politiques publiques et bonnes pratiques.

Mais DIGIWAVE ne s’arrête pas là : des forums, événements et dialogues régionaux rassembleront plus de 400 acteurs clés – entreprises, autorités publiques, ONG – pour améliorer la participation des femmes dans .

L’équipe Cawtar a souligné que “ Ce projet n’est pas seulement une formation, c’est un mouvement. Nous voulons que chaque femme ait les outils pour saisir les opportunités de l’économie numérique. “

Finalement, l’entrepreneuriat féminin a indéniablement évolué. L’avenir se construira si la Tunisie parvient à instaurer  un éco-système inclusif qui encourage les femmes d’aujourd’hui et de demain. 

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Miguel Ángel Moratinos: « Bâtir la paix par le dialogue et la diversité culturelle »

Miguel Ángel Moratinos Cuyaubé  haut représentant de l’Alliance des Nations Unies pour le dialogue des civilisations est revenu sur  l’importance cruciale de l’alliance des civilisations comme fondement pour construire la paix dans un monde multipolaire et diversifié.  Et ce lors de la conférence ayant réuni le ministre des Affaires étrangères de la migration, et des Tunisiens à l’étranger Mohamed Ali Nafti, ainsi que les représentants de l’UNAOC et ICESCO.

Il insiste sur le fait que la coexistence pacifique ne peut pas reposer sur la peur ou la force, mais uniquement sur le dialogue, la compréhension mutuelle et le respect des différences culturelles, religieuses et civilisationnelles.

Il a souligné que, dans un contexte mondial marqué par le terrorisme, la sécurité a souvent été privilégiée au détriment de la paix, ce qui paradoxalement ne garantit pas une véritable stabilité. La paix doit donc être une priorité, surtout face aux conflits actuels comme en Ukraine ou à Gaza, qui montrent que la sécurité sans paix est difficile à maintenir. La proposition d’un appel pour la paix reflète cette approche : renforcer les efforts diplomatiques, promouvoir le respect du droit international, et multiplier les initiatives pour sortir de la spirale de la violence.

En marge de cet événement,  interrogé  sur le fait que la paix ne peut se bâtir sur la peur mais sur le dialogue rejoint cette idée fondamentale, il a répondu  dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrebin.com que la paix, selon cette vision, est non seulement un objectif mais une nécessité pour assurer la sécurité durable et l’humanisme.

Il rappelle entre autres que la référence à des événements historiques, comme la guerre civile espagnole ou la souffrance en Sarajevo, illustre que les citoyens aspirent à vivre sans la guerre, et que cette aspiration doit guider les actions internationales. In fine, il conclut qu’ il s’agit d’un appel à dépasser l’obsession sécuritaire pour cultiver la paix comme voie principale, en utilisant le dialogue et la coopération interculturelle comme leviers pour un avenir harmonieux et respectueux de la diversité. Tout en déclarant: « La véritable sécurité, selon cette approche, se construira par la paix, et non par la peur ou la violence systématique ». 

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Symposium de Tunis : l’Alliance des civilisations, vecteur clé de paix, dialogue et cohésion sociale

Le Symposium international de Tunis sur le renforcement du rôle de l’Alliance des civilisations des Nations Unies dans la promotion de la paix et de la sécurité internationale se tenait ce lundi 17 novembre 2025 à l’Académie diplomatique de Tunis. Cette conférence a réuni le ministre des Affaires étrangères de la migration, et des Tunisiens à l’étranger Mohamed Ali Nafti, ainsi que les représentants de l’UNAOC et ICESCO.

Mohamed Ali Nafti a souligné que le renforcement de la confiance dans le système des Nations unies passe par la réhabilitation de la dimension humaine de l’action internationale. L’Alliance des civilisations incarne depuis vingt ans cette approche, en promouvant des valeurs diplomatiques et des actions concrètes, notamment dans les domaines de l’éducation et des médias, qui renforcent l’intégrité et la cohésion sociale.

Il a rappelé que la Tunisie a toujours opté pour l’intégration de la pensée critique, l’ouverture à la diversité culturelle et religieuse, ainsi que le rôle incontournable des médias en tant qu’acteurs actifs de la lutte contre la haine.

Dans un monde numérique, la dimension digitale n’est pas en reste. Pour lutter contre l’extrémisme, Mohamed Ali Nafti a souligné que l’Alliance des civilisations est perçue non seulement comme un espace de dialogue, mais aussi comme un acteur clé pour promouvoir le respect de la diversité humaine, lutter contre les abus étatiques et assurer une sécurité collective durable.

Ainsi il insiste tout au long de son discours, sur le respect des religions, des croyances et des droits des migrants, tout en appelant à une justice équitable pour les causes profondes des déplacements.

Sur le plan politique, il a réaffirmé que la Tunisie se tient toujours du côté des Palestiniens. Tout en signalant que les violations des droits en Palestine empêchent toute paix durable. Ainsi il appelle à une unité arabe et islamique autour des valeurs partagées par l’Alliance.

« Convaincu que l’humain est au cœur des mécanismes mondiaux, la Tunisie rappelle que sa politique extérieure repose sur les principes d’équité, de dignité, de respect mutuel et de responsabilité commune, et encourage un dialogue sérieux pour bâtir un avenir de paix, de sécurité et de cohésion pour les générations futures », conclut-il.

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Taux d’intérêt en Tunisie : le pari de la prudence face à une inflation tenace

Ces dernières années, l’économie du pays fait face à plusieurs défis majeurs, et en premier lieu, à l’inflation. Après avoir atteint un pic en février 2023 (10,4%), l’inflation a amorcé une tendance baissière pour se stabiliser à 5% en septembre 2025, contre 6,7% à la même période en 2024.

Ces chiffres témoignent d’une détente des prix par rapport aux années précédentes, résultat notamment d’une politique monétaire prudente conduite par la Banque centrale de Tunisie (BCT). L’analyse de l’IACE ayant pour thème : « BCT : l’heure de la baisse des taux a-t-elle sonné ? » indique que le contexte actuel appelle plus à la prudence qu’à une action monétaire expansive.

Il convient de noter que la BCT a maintenu un taux directeur stable à 8% pendant plus de deux ans (depuis décembre 2022), avant de procéder à une première baisse modérée de 50 points de base en mars 2025, ramenant ce taux à 7,5%. Cette évolution soulève la question suivante : la baisse des taux peut-elle se poursuivre dans un contexte où l’inflation recule, mais reste au-dessus du taux directeur ? Un aspect important à considérer est l’inflation sous-jacente, c’est-à-dire hors produits alimentaires et énergie, un indicateur clé pour les banquiers centraux, car il reflète une inflation plus structurelle.

En effet, en septembre 2025, cette inflation sous-jacente demeure élevée à 5,2%, légèrement au-dessus de l’inflation globale. De surcroît, l’inflation des produits alimentaires libres a atteint 7,2% en juin 2025. Ces produits représentent environ 21% du panier de consommation. Ce qui alimente les inquiétudes quant à la maîtrise totale des pressions inflationnistes. Ces chiffres font craindre que la BCT soit prudente, voire réticente, à poursuivre un cycle de baisse des taux, alors que les tensions sous-jacentes rendent la maîtrise progressive de l’inflation encore fragile.

Incertitudes internationales et risques externes

La conjoncture mondiale est marquée par un fort climat d’incertitude, reflété par la montée du World Uncertainty Index, influencé par plusieurs facteurs. Parmi eux, figurent les tensions commerciales résultant des politiques tarifaires américaines, les conflits géopolitiques persistants, ainsi que le maintien de politiques monétaires restrictives par les principales banques centrales à l’échelle mondiale. Pour l’économie tunisienne, fortement ouverte et dépendante des importations, notamment alimentaires et énergétiques, cette incertitude internationale représente un risque significatif de choc externe. Une nouvelle hausse des prix de ces produits, déclenchée par des tensions géopolitiques ou commerciales, pourrait relancer une inflation importée que la BCT aura du mal à contenir.

Faible croissance potentielle et capacité de production limitée

Sur le plan national, la croissance économique reste modérée, avec un taux de 3,2% au deuxième  trimestre 2025, contre 1,4% un an auparavant. Cependant, cette croissance apparente ne reflète pas une augmentation réelle des capacités productives. La croissance potentielle est très faible, presque nulle, ce qui signifie que l’économie ne gagne pas en capacité productive durable. La faiblesse du climat des affaires, marqué par de l’attentisme et un recul des investissements, conjuguée à des contraintes budgétaires, limitées par une masse salariale élevée, le service important de la dette publique et les subventions, rend difficile tout effort de développement structurel. Dans ce contexte, une baisse des taux d’intérêt stimulerait surtout la demande intérieure, sans réelle augmentation de l’offre, ce qui risque surtout d’alimenter l’inflation plutôt que la production. Cette situation est aggravée par un espace budgétaire restreint et une structure rigide des dépenses publiques, qui limitent la capacité de l’Etat à soutenir la croissance par des politiques fiscales expansives. Dès lors, baisser les taux d’intérêt pourrait être contre-productif, attisant les pressions inflationnistes sans créer de richesse additionnelle.

Pression sur le dinar et fragilité extérieure

Le déficit commercial s’est aggravé, passant à environ 16,7 milliards de dinars (MDT) en 2025 contre 13,5 milliards en 2024. Cette détérioration des échanges extérieurs exerce une pression notable sur la monnaie tunisienne, le dinar, qui poursuit sa dépréciation face à l’euro. Bien qu’une légère amélioration de l’excédent des services ait partiellement compensé la tendance, le déficit courant s’est creusé, passant à -1,9% du PIB en 2025 contre -1,2% l’année précédente. Cette situation entraîne une hausse des besoins de financement extérieur et réduit la liquidité en devises étrangères dans le pays.

Au 22 octobre 2025, les réserves en devises couvrent environ 106 jours d’importations, un niveau jugé fragile compte tenu des vulnérabilités structurelles de l’économie tunisienne. Une diminution de la disponibilité des devises entraînerait une pression accrue sur le dinar, risquant de l’affaiblir encore plus. Une baisse supplémentaire du taux directeur pourrait aggraver cette situation. Elle encouragerait en effet davantage le recours à l’endettement pour financer les importations, augmentant la demande en devises, exerçant une tension supplémentaire sur les réserves de change et accentuant la dépréciation du dinar. La dépréciation monétaire pourrait alors se traduire par un phénomène connu sous le nom de « pass-through» du taux de change, c’est-à-dire une augmentation des prix des biens importés, contribuant une nouvelle fois à alimenter l’inflation.

Impact du projet de loi de finances 2026 

Le projet de loi de finances 2026 contient plusieurs mesures qui risquent d’alimenter les pressions inflationnistes, notamment par un nouveau round de financement monétaire du budget de l’Etat estimé à environ 11 milliards de dinars. Ce recours accru à une facilité de financement auprès de la Banque centrale dans un contexte de fragilité économique pose question. Il pourrait alimenter l’inflation et fragiliser davantage la stabilité monétaire et financière du pays. Malgré les progrès sur le contrôle de l’inflation ces derniers mois, la conjoncture économique et financière reste marquée par des fragilités importantes en Tunisie.

L’inflation sous-jacente élevée, les risques d’inflation importée liés aux incertitudes internationales, la faible croissance potentielle, la situation extérieure fragile et la politique budgétaire expansionniste prévue invitent à la prudence. Dans ces conditions, et toujours selon l’analyse de l’IACE, il semble prématuré que la BCT envisage de poursuivre la baisse de son taux directeur. Un statu quo monétaire est préférable pour maintenir la stabilité des prix et limiter les risques de dépréciation du dinar. Toute décision de baisse des taux doit être prise avec beaucoup de prudence afin d’éviter d’aggraver les vulnérabilités de l’économie du pays.

Cet article est publié dans le dernier numéro de L’Économiste Maghrébin – Spécial Finances, actuellement disponible en kiosque.

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INS: PIB en hausse annuelle de 2,4% au T3 2025

L’INS vient de publier son dernier rapport : au troisième trimestre 2025, les estimations des comptes nationaux trimestriels montrent que le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume, corrigé des variations saisonnières, a augmenté de 2,4% sur un an. Par rapport au trimestre précédent, le PIB en volume est resté quasiment stable, avec une variation de 0,0%.

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Chômage en hausse : le taux grimpe à 15,4% au T3 2025

L’INS vient de publier son dernier rapport sur le taux de chômage qui est en hausse atteignant 15.4%. Au troisième trimestre 2025, la population active connaît une légère baisse, passant à 4 259,3 milliers d’individus, entraînant un recul du taux d’activité à 46,1%.

Le nombre de personnes occupées diminue également à 3 605,6 milliers, avec une forte concentration dans les services (53,5%). Le taux de chômage augmente modestement à 15,4%, affectant particulièrement les femmes dont le taux atteint 22,4%, tandis que celui des hommes baisse à 12,1%.

Le chômage touche sévèrement les jeunes de 15 à 24 ans, avec un taux élevé de 40,1%, et les diplômés de l’enseignement supérieur, où le taux s’élève à 24,9%, avec une disparité notable entre femmes et hommes.

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Tunisie-Inde: dialogue, coopération et prospérité

Les relations entre la Tunisie et l’Inde reposent sur des liens culturels profonds et des affinités historiques marquées. Partageant des similarités dans la cuisine, la musique, les traditions et même les influences architecturales, ces deux pays entretiennent une coopération croissante, notamment dans les domaines économiques et technologiques, portée par une jeunesse éduquée et dynamique.

Rencontrée en marge de l’événement l’Ambassadrice  de l’Inde en Tunisie  Devyani Uttam Khobragade a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com: « La Tunisie et l’Inde partagent une proximité culturelle remarquable. Leur cuisine, leurs vêtements, leur musique et leur architecture présentent de nombreuses similitudes. L’Inde compte près de 300 millions de musulmans, faisant de la culture islamique une influence majeure et raffinée dans la société indienne. »

Elle précise entre autres que la gastronomie indienne est très diverse. Tout en ajoutant : « Au nord, elle mêle les saveurs traditionnelles du Moyen-Orient et de la Perse à celles de la cuisine locale. Au sud, la cuisine se distingue par ses goûts plus épicés et piquants, avec une utilisation abondante de noix de coco, coriandre, herbes et épices locales. Cette richesse correspond aux goûts tunisiens, notamment dans l’usage des épices. Cette proximité culinaire renforce le lien culturel qui unit les deux pays. »

Sur le plan économique,  elle estime que l’Inde et la Tunisie sont jeunes et disposent d’une population largement éduquée. Cette réalité ouvre de nombreuses opportunités de coopération, particulièrement dans les secteurs de la FinTech, des technologies de l’information et de l’ingénierie logicielle. Les entreprises indiennes peuvent ainsi tirer parti du talent tunisien pour renforcer leur activité.

Pour favoriser ces échanges, il est essentiel que les entreprises tunisiennes et indiennes se rencontrent et créent des partenariats solides. Dans ce cadre, la mission de l’Ambassadrice s’oriente prioritairement vers le développement économique. Elle insiste sur le fait que la culture, notamment la gastronomie et le tourisme, joue un rôle fondamental en rapprochant les peuples, et qu’à terme cela facilitera le commerce et la croissance économique entre les deux nations.

Dans cette optique, un centre IT sera bientôt mis en place au Technopark de Gazala, avec l’ambition d’attirer davantage d’entreprises technologiques en Tunisie. De plus, une délégation de l’initiative « Connect to India » se rendra en Inde début janvier afin de renforcer les liens d’affaires et stimuler les échanges commerciaux entre les deux pays.

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