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Les Allemands font des économies sur leurs cadeaux de Noël

En moyenne, les Allemands dépenseront 263 euros en cadeaux de Noël cette année. Soit 34 % de moins que l’an dernier. Seul un Allemand sur dix prévoit de dépenser davantage. Tandis que 6 % déclarent ne pas offrir de cadeaux du tout. C’est ce que révèle une enquête de l’institut YouGov Deutschland réalisée pour le compte de la Fédération allemande du commerce de détail (HDE). Une tendance similaire avait été observée fin 2023.

Une enquête similaire menée en octobre par le cabinet de conseil EY a révélé que chaque Allemand dépensera en moyenne 259 euros en cadeaux cette année. Les principales raisons de cette modération en matière de dépenses sont « la forte inflation de ces dernières années, la conjoncture économique actuelle fragile et la résurgence des craintes liées à la diminution du nombre d’emplois », explique à l’AFP Dirk Seng, analyste chez EY.

« Intempéries… »                                                             

« Le climat de consommation en Allemagne est défavorable », selon Katharina Gangl, directrice de l’Institut du comportement du consommateur de Nuremberg. « Le désir d’économiser s’est généralisé depuis fin 2024 ». Et ce, en raison de l’incertitude géopolitique générale, mais aussi des craintes d’un retour de l’inflation.

De son côté, le directeur du cabinet de conseil BBE affirme que « la chasse aux bonnes affaires sera la principale caractéristique des fêtes de fin d’année ». Les premières conclusions sont attendues dès le Black Friday, le 28 novembre. Les enquêtes montrent que les consommateurs comparent les prix plus souvent et plus minutieusement qu’auparavant, et reportent fréquemment leurs achats s’ils ne les jugent pas absolument nécessaires.

18 % du chiffre d’affaires en quelques jours

Pour la HDE, la période de Noël et du Nouvel An est cruciale. Car elle représente 18 % du chiffre d’affaires annuel du commerce de détail. Comme l’explique à l’AFP le président de l’association, Alexander von Preen : « Cette année, la plupart des commerçants semblent plutôt prudents, voire pessimistes ». Ainsi, « 80 % des consommateurs seront plus mesurés dans leurs dépenses ». Tandis que « 83 % seront plus attentifs aux prix comme critère d’achat ».

A cet égard, notons que les cadeaux de Noël les plus populaires sont les jouets, les livres, les produits cosmétiques et les chèques-cadeaux. Certains offrent aussi des vêtements, des chaussures, voire de l’argent. Enfin, seule une personne sur trois achète ses cadeaux en ligne. Mais ce pourcentage est en constante augmentation.

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Les stablecoins pourraient contraindre la BCE à revoir sa politique monétaire

La Banque centrale européenne pourrait être contrainte à revoir sa politique monétaire. Et ce, si une « fuite » des stablecoins provoquait des chocs économiques. C’est ce qu’a déclaré Olaf Sleijpen, président de la Banque centrale néerlandaise, dans une interview au Financial Times.

« Si les stablecoins continuent de croître au même rythme aux États-Unis […] ils deviendront à un moment donné d’importance systémique », a affirmé Olaf Sleijpen, gouverneur de la Banque centrale néerlandaise. Il s’exprimait de la sorte lors d’une interview accordée au Financial Times et publiée le lundi 17 novembre.

Par ailleurs, il a ajouté que ces jetons numériques pourraient présenter des risques pour la stabilité financière, l’économie et l’inflation en Europe. Une évolution qui pourrait contraindre la BCE à intervenir.

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Les exportations automobiles chinoises ont bondi de 15,7 % en 10 mois

Les exportations automobiles chinoises ont progressé de 15,7 % en glissement annuel au cours des dix premiers mois de 2025. C’est ce qu’indiquent les données publiées mardi 18 novembre par l’Association chinoise des constructeurs automobiles.

La Chine a exporté plus de 5,6 millions de véhicules entre janvier et octobre 2025. Auxquels s’ajoutent 2,01 millions de véhicules à énergies nouvelles. Soit une augmentation annuelle de 90,4 %.

Ainsi, les exportations automobiles de la Chine ont augmenté de 22,9 % rien qu’en octobre par rapport à la même période l’année dernière. Tandis que ses exportations de véhicules à énergies nouvelles ont bondi de 99,9 %, relève l’agence Xinhua.

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L’euro numérique fera ses premiers pas dès fin 2027

La BCE travaille méthodiquement pour garantir les aspects techniques de l’émission de l’euro numérique. C’est ce qu’a assuré, lundi 17 novembre, Piero Cipollone, membre du directoire de la Banque centrale européenne, devant le Parlement européen.

Piero Cipollone indique que la décision finale du Conseil des gouverneurs de la BCE concernant l’émission d’un euro numérique ne serait prise qu’après l’adoption de la législation. Si les législateurs européens approuvent le règlement l’instituant au cours de l’année prochaine, une phase pilote pourrait être mise en œuvre et les premières transactions pourraient être effectuées dès mi-2027. Tandis qu’il pourrait être prêt pour sa première émission en 2029.

Il a déclaré que les consommateurs, les commerçants et les banques « en bénéficieront tous ». Tandis que la réduction de la dépendance à l’égard des fournisseurs non européens renforcera également la résilience, l’autonomie et la sécurité économique du continent.

Il n’a pas partagé les inquiétudes exprimées par les banques quant à l’augmentation des coûts de transaction induite par l’avènement de l’euro numérique. D'(ailleurs, il affirme que les banques européennes perdent déjà des commissions sur les systèmes de cartes et de paiement internationaux. Avec l’euro numérique, souligne-t-il, « le modèle de rémunération garantira que les banques en tireront profit ».

« L’euro numérique offrira une forme numérique de monnaie qui complétera les billets et les pièces que nous connaissons, garantissant ainsi que les paiements – physiques et numériques – continueront de fonctionner en permanence, sans dépendre de décisions prises en dehors de l’Europe. »

L’euro numérique sera une solution de paiement numérique européenne basée sur une infrastructure européenne – tous les fournisseurs sélectionnés sont des ressortissants de l’UE et sont contrôlés par des ressortissants de l’UE.

« Parallèlement, cela protégera notre souveraineté monétaire même avec l’expansion des monnaies stables — qui sont actuellement principalement libellées en devises étrangères — et des cryptomonnaies fiduciaires », déclare encore M. Cipollone.

« Les fonctionnalités en ligne et hors ligne de l’euro numérique se complèteront, alliant la commodité des paiements numériques à la durabilité et à l’accessibilité des espèces. Permettant ainsi l’utilisation de l’euro numérique dans toutes les situations, des plateformes de commerce électronique aux zones reculées sans couverture réseau », conclut-il.

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Morgan Stanley voit les actions américaines dominer les marchés mondiaux en 2026

Morgan Stanley, société de courtage de Wall Street, a déclaré, lundi 17 novembre, que les actions américaines surperformeraient les autres en 2026 et privilégie les actions mondiales aux obligations et à la dette publique, soutenues par une augmentation des dépenses d’investissement liées à l’intelligence artificielle et un environnement politique favorable.

« Les actifs à risque sont bien positionnés pour une année 2026 solide, soutenus par des fondamentaux microéconomiques, une accélération des investissements dans l’intelligence artificielle et un cadre politique favorable ». C’est ce qu’indique Morgan Stanley dans une série de notes sur les perspectives économiques et stratégiques mondiales publiées séparément lundi, a rapporté Reuters.

Les marchés financiers mondiaux ont connu une année volatile en raison des changements de politique tarifaire de Donald Trump. Mais la plupart des incertitudes liées au commerce se sont désormais dissipées à l’approche de 2026.

La société de courtage de Wall Street prévoit donc une croissance économique mondiale « modérée » et une déflation l’année prochaine. « Les États-Unis sont le facteur déterminant », remarque-t-elle.

Perspectives économiques américaines…

Par ailleurs, Morgan Stanley prévoit que l’indice S&P 500 atteindra 7 800 points d’ici la fin de 2026. Soit une hausse d’environ 16 % par rapport aux niveaux actuels. Et ce, grâce à une forte croissance des bénéfices et à une efficacité accrue permise par l’intelligence artificielle.

Concernant les actions américaines à petite capitalisation, il estime qu’elles surperformeront les actions à grande capitalisation et que les secteurs cycliques surperformeront les secteurs défensifs, en raison de la politique favorable aux consommateurs de la Réserve fédérale américaine.

… et européennes

« Nous prévoyons que les actions de l’UE suivront la trajectoire de la reprise américaine plus générale en 2026; malgré les défis budgétaires nationaux persistants et la concurrence structurelle croissante de la Chine ». Ainsi a assuré Morgan Stanley, qui a relevé son objectif de fin 2026 pour l’indice MSCI Europe en monnaie locale de 2 250 à 2 430.

L’indice MSCI Europe a progressé d’environ 12,5 % cette année, grâce notamment à l’optimisme entourant les projets de dépenses budgétaires de l’Allemagne, aux solides bénéfices des entreprises et à la baisse de l’inflation.

Enfin, la société de courtage prévoit que le prix de l’or atteindra 4 500 dollars l’once et celui du cuivre 10 600 dollars la tonne en 2026. Quant au pétrole, elle prévoit que le Brent restera stable à 60 dollars le baril en raison de l’équilibre entre l’offre et la demande.

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Voitures électriques : le Maroc s’envole avec +80 % en 2025

Un nouveau rapport de BMI-Fitch Solutions prévoit une croissance fulgurante du marché des voitures électriques au Maroc. Ainsi, les ventes devraient bondir de 80,4 % en 2025.

Selon le rapport international, publié samedi 15 novembre par le site marocain 24 H, cette dynamique est attribuée à une série de facteurs. Et notamment : l’essor de la production nationale, l’attrait de nouveaux fabricants mondiaux et de fortes incitations gouvernementales.

Le rapport a mis en lumière la croissance enregistrée après 2024, année qui a vu une forte hausse des ventes de 143 %. À long terme, l’étude prévoit une croissance annuelle moyenne de 36,2 % jusqu’en 2034. Avec un volume de ventes qui devrait dépasser les 57 000 unités.

D’ailleurs, la croissance est stimulée par l’émergence d’un marché local, avec la marque marocaine New Motors qui dévoilera sa première voiture électrique, la Dial-E, en octobre 2025. Sa production devant commencer en janvier 2026.

En outre, l’arrivée du géant des véhicules électriques Tesla sur le marché marocain est également confirmée pour juin 2025; avec un projet d’implantation d’une usine d’assemblage à Kénitra. De plus, des marques chinoises telles que BYD et Zeker renforcent leur présence.

L’étude ajoute que la véritable transformation du secteur réside dans la volonté du Maroc de devenir une plateforme régionale pour la production de batteries et de composants clés pour véhicules électriques.

En octobre 2025, Renault a annoncé une nouvelle phase d’investissement comprenant une ligne de production de véhicules électriques et un centre de recherche et développement. Le Maroc a également réussi à attirer d’importants investissements dans la production de batteries. Avec notamment un investissement de plusieurs milliards de dollars du géant chinois Gotion High-Tech pour la construction de deux grandes usines.

Des fournisseurs majeurs tels que Tennessee Materials et BTR New Materials Group construisent eux aussi des usines de fabrication de composants (électrolytes et cathodes) dans la région de Jorf Lasfar.

Enfin, le rapport confirme que le développement rapide du réseau de recharge, qui a atteint 1 000 points depuis fin 2024, restera un élément nécessaire pour soutenir la croissance croissante du parc de véhicules électriques au Maroc.

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Pretoria accuse : un système de notation mondial « injuste »

Le ministre sud-africain des Finances, Enoch Godongwana, affirme que les évaluations occidentales des agences de notation ne reflètent pas les fondamentaux économiques du continent africain.

Cité par Bloomberg, samedi 14 novembre, Enoch Godongwana a déclaré que les principales agences de notation mondiales ont fait preuve d’un « parti pris » contre les pays africains. Et ce, en leur attribuant des scores de crédit inférieurs à ceux de leurs pairs présentant des indicateurs fiscaux similaires.

Ces propos d’Enoch Godongwana interviennent au lendemain de la présentation d’un budget assorti de perspectives fiscales améliorées. Il assure cependant qu’il ne s’attendait pas à une amélioration de la notation de son pays. « J’ai le sentiment que rien n’est joué d’avance […] Ce sera un bonus s’ils nous attribuent une meilleure note », a-t-il souligné, dans une interview accordée avant la dernière évaluation de S&P Global Ratings.

En effet, l’agence S&P a attribué à la dette extérieure à long terme d’Afrique du Sud la note BB-. Soit trois crans en dessous de la catégorie investissement. Et elle maintient une perspective positive depuis novembre dernier, laissant entrevoir la possibilité d’une amélioration de cette note. Les agences de notation concurrentes Moody’s et Fitch classent également la dette du pays en catégorie spéculative…

Un rapport d’un groupe d’experts qui sera présenté au sommet du G20 – prévu cette semaine à Johannesburg – fournira « des données pour le prouver », a ajouté le ministre.

Ainsi, du fait de leurs notations plus faibles, les gouvernements africains paient des coûts d’emprunt bien plus élevés que les pays d’autres régions, relèvent des données citées par Bloomberg. Le rendement moyen des obligations souveraines libellées en dollars d’Afrique subsaharienne s’élève à 9,1 %. Soit plus de 6,5 % en Amérique latine et près du double des 4,7 % en Asie émergente. Sur les dix pays souverains affichant les spreads les plus élevés au monde, six sont africains : le Sénégal, le Gabon, le Mozambique, le Cameroun, l’Angola et la République du Congo.

Le Ghana et la Zambie ont également critiqué par le passé les agences de notation internationales, affirmant que les dégradations de notes effraient les investisseurs et compliquent leur accès au crédit. En 2023, le président ghanéen de l’époque, Nana Akufo-Addo, avait déclaré que le « comportement irresponsable » de ces agences avait aggravé les difficultés financières de son pays.

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Iran : des nuages artificiels pour vaincre la sécheresse

Les autorités iraniennes ont lancé, durant le week-end du 15 novembre, des opérations d’ensemencement des nuages ​​pour provoquer des pluies, alors que l’Iran est confronté à sa pire sécheresse depuis des décennies, rapportent plusieurs médias.

« Aujourd’hui, un vol d’ensemencement des nuages ​​a été effectué pour la première fois cette année hydrologique » (qui commence en septembre), indique l’agence de presse iranienne, IRNA.

Le lac, le plus grand d’Iran, situé dans le nord-ouest du pays, a considérablement diminué en raison de la sécheresse, explique-t-on…

L’an dernier, Téhéran a annoncé avoir développé sa propre technologie pour la pratique de l’ensemencement des nuages ​​par voie aérienne.

Majoritairement aride, le pays souffre depuis des années de sécheresses et de vagues de chaleur, qui devraient s’aggraver avec le changement climatique. Selon le service météorologique national, les précipitations de cette année sont inférieures de 89 % à la moyenne à long terme.

Cependant, samedi 8 novembre, les médias locaux ont diffusé des vidéos montrant de fortes pluies à Ahvaz et Shustar (sud-ouest), ainsi qu’à Salma et Urmia (nord-ouest) et à Abdanan (ouest)…

Le pays est confronté à une pénurie d’eau critique, et à Téhéran, le faible niveau des précipitations est « quasi inédit depuis un siècle », a déclaré un responsable local en octobre. Sur les 31 provinces iraniennes, 15 n’ont reçu aucune goutte de pluie cet automne…

A noter que d’autres pays de la région, notamment les Émirats arabes unis, utilisent également l’ensemencement des nuages ​​pour provoquer des précipitations.

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Durcissement du système d’asile britannique : voici ce qui change

Les annonces officielles du ministère britannique de l’Intérieur concernant le changement de politique d’immigration seront faites demain. Mais depuis plusieurs semaines, la ministre de l’Intérieur, Shabana Mahmo0d, s’efforce de promouvoir les réformes, rapporte le magazine Capital.

L’immigration est au cœur des préoccupations actuelles. Les manifestations anti-immigration se sont multipliées au Royaume-Uni, et ont visé des hôtels hébergeant des demandeurs d’asile.

Les chiffres officiels, révélés par le média, permettent de mieux comprendre la situation. Selon le ministère de l’Intérieur, près de 40 000 personnes ont traversé la Manche cette année. En 75 jours environ, depuis que Shabana Mahmood est à la tête du ministère, plus de 10 000 migrants sont entrés en Grande-Bretagne, dont 1 069 au cours des sept derniers jours.

De ce fait, le parti populiste Reform UK de Nigel Farage domine largement les sondages depuis mai dernier. M. Farage recueillant 38 % des intentions de vote; tandis que le Premier ministre, Keir Starmer oscille autour de 27 %.

En quoi consistent ces mesures plus strictes sur l’immigration ?

Les déclarations faites dimanche 16 novembre par la ministre de l’Intérieur, Shabana Mahmood, à la BBC, sont révélatrices. Car elles montrent à quel point elle et le parti au pouvoir souhaitent la réussite du nouveau plan d’immigration. « Le système actuel divise et polarise notre pays […] exerçant une pression énorme sur les communautés […] Nous devons reprendre le contrôle », a-t-elle insisté à plusieurs reprises.

Ces changements suscitent déjà la controverse. Selon le projet du ministère compétent, les demandeurs d’asile devront attendre 20 ans avant de pouvoir solliciter un titre de séjour permanent. Tandis que la durée du statut d’asile sera réduite de 5 à 2,5 ans. À l’issue de cette période, le demandeur sera soumis à un suivi continu.

La ministre a également affirmé que « la générosité du système britannique est présentée comme la fourniture d’un hébergement à l’hôtel et de repas », qualifiant cette pratique d' »élément du problème »…

Les réactions

De son côté, le ministre de l’Intérieur du cabinet fantôme et conservateur, Chris Philp, a clairement indiqué que « nous les soutiendrons car nous sommes une opposition responsable ». Tout en insistant toutefois sur le fait que « les plans ne sont pas suffisamment radicaux ». Et réitérant la nécessité pour le Royaume-Uni de se retirer de la Convention européenne des droits de l’Homme.

Le directeur général du Conseil pour les réfugiés, Enver Solomon, s’est également exprimé sur la BBC, pour dire que ces plans n’aboutiront pas. Car « la Grande-Bretagne a des liens partout dans le monde, avec de nombreux pays en guerre. Ce qui pousse davantage de personnes à demander l’asile ici », souligne-t-il.

Parallèlement, le Premier ministre Keir Starmer est lui aussi confronté à des problèmes internes au sein de son parti. Certaines informations tendraient à montrer qu’il serait remplacé par des dissidents qui le considèrent comme le principal responsable des troubles.

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COP30 – Les négociations butent sur les énergies fossiles

Alors que la COP30 est à mi-parcours, les négociations climatiques de l’ONU peinent à avancer, les États continuant de s’affronter sur les éléments pouvant figurer dans un éventuel accord final — et sur la possibilité même d’en conclure un.

À Belém, au Brésil, les débats sur les énergies fossiles s’enlisent, tandis qu’à l’extérieur, les peuples autochtones multiplient les actions pour défendre leurs territoires forestiers.

Des représentants autochtones ont organisé, vendredi 14 novembre, un sit-in pacifique à l’entrée de l’enceinte du sommet, dénonçant l’exploitation industrielle de l’Amazonie. Ils ont ensuite été reçus par le président de la COP30, André Correa do Lago. « C’est nous qui protégeons le climat, et l’Amazonie ne peut plus être détruite pour enrichir les grandes entreprises », a déclaré le peuple Munduruku, dont le territoire couvre près de 24 000 km² dans le nord du Brésil.

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a rappelé le rôle essentiel des communautés autochtones dans le processus climatique. Mais ces dernières déplorent leur marginalisation dans les négociations et interrogent les organisateurs sur leur participation limitée…

La présidence brésilienne dit vouloir recentrer le sommet sur la mise en œuvre des promesses déjà actées, plutôt que sur de nouveaux engagements. Pour éviter un affrontement dès l’ouverture, Correa do Lago a relégué à des discussions séparées les sujets les plus sensibles, en l’occurrence le financement climatique, l’insuffisance des plans nationaux, le commerce ou les objectifs de réduction des émissions.

Les 195 délégations doivent donc se concentrer sur le renforcement des accords existants, notamment les mesures d’adaptation destinées à soutenir les pays face aux événements climatiques extrêmes. Mais cette stratégie suscite des craintes : certains acteurs jugeant qu’elle risque de déboucher sur un résultat minimaliste, inadapté à l’urgence climatique. « Si nous poursuivons sur cette voie, le résultat sera très décevant », avertit Andrew Wilson, de la Chambre de commerce internationale.

Le Brésil et plusieurs pays défendent une déclaration ambitieuse visant à faire progresser l’engagement formulé à la COP28 : engager une sortie progressive des énergies fossiles. Mais l’espoir d’un accord reste incertain. Comme la question n’est pas officiellement à l’ordre du jour, la seule voie possible serait son intégration dans le texte dit « de couverture », considéré comme l’acte politique majeur du sommet.

« C’est un sujet délicat, mais si nous pouvions avancer ici à Belém, ce serait très positif », estime le ministre norvégien du Climat, Andreas Andreas Bjelland Eriksen.

Malgré l’absence de consensus, certains diplomates perçoivent un regain de dynamisme pour afficher une unité mondiale face à la crise climatique, à rebours des États-Unis, jugés plus distants cette année.

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La Suisse va investir 200 Mrds $ pour alléger les tarifs douaniers américains

Les entreprises suisses prévoient d’investir 200 milliards de dollars aux États-Unis d’ici à 2028 dans le cadre d’un accord conclu avec Washington pour réduire les droits de douane de 39 à 15%. L’annonce a été faite vendredi 14 novembre par le ministre suisse des Finances, Guy Parmelin.

« La Suisse n’a fait aucune concession dans les négociations (avec Washington) qui puisse remettre en question sa souveraineté nationale ou sa neutralité », a souligné le ministre des Finances, Guy Parmelin, lors d’une conférence de presse.

Un responsable du ministère des Finances a cependant déclaré qu’il était « difficile » de prévoir d’où pourraient provenir les investissements aux États-Unis, hormis dans le secteur pharmaceutique. Il a expliqué que d’autres grandes entreprises, comme le constructeur aéronautique Pilatus et la société ferroviaire Stadler, sont déjà implantées aux États-Unis.

Selon le gouvernement suisse, dans le cadre de cet accord, le pays réduira les droits de douane à l’importation sur une gamme de produits américains, tels que les biens industriels, le poisson, les fruits de mer et les produits agricoles « non sensibles ».

Conformément à l’accord, la Suisse procédera à des importations en franchise de droits pour un volume précis de produits américains sélectionnés : 500 tonnes de bœuf, 1 000 tonnes de viande de bison et 1 500 tonnes de volaille.

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Zone euro : croissance de 0,2% confirmée au troisième trimestre

L’économie de la zone euro a progressé de 0,2% au troisième trimestre de 2025, selon les données publiées vendredi 14 novembre par Eurostat.

Selon l’institut européen des statistiques, Eurostat, au troisième trimestre, le PIB de la zone euro avait progressé de 0,2% par rapport au deuxième trimestre de 2025.

Par rapport à la même période, la croissance dans la zone euro s’est établie à 1,4%, contre 1,3% estimés lors de la première estimation.

Dans l’ensemble de l’Union européenne, l’économie a progressé de 0,3% par rapport au trimestre précédent et de 1,6% par rapport au troisième trimestre de l’année 2024.

Par ailleurs, le nombre de personnes employées dans la zone euro a augmenté de 0,1% et de 0,2% dans l’UE au troisième trimestre 2025 par rapport au trimestre précédent…

Par rapport au même trimestre de l’année précédente, l’emploi a augmenté de 0,5% dans la zone euro et de 0,6% dans l’UE, après des hausses annuelles respectives de +0,6% et +0,4% au deuxième trimestre.

Parmi les pays ayant publié des données (la Grèce ne l’a pas encore fait), le taux de croissance trimestriel le plus rapide a été observé à Chypre, à 0,9%, tandis que la Pologne et le Portugal affichaient tous deux un taux de croissance de 0,8%.

Au contraire, la Lituanie s’est contractée de 0,2% et la Finlande et l’Irlande de 0,1%.

La plus grande économie du continent, l’Allemagne, est restée stagnante (0%), tout comme l’Italie, tandis que la France a connu une croissance de 0,5% et l’Espagne de 0,6%.

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Pékin muscle sa stratégie et se prépare à une ère de fortes turbulences économiques

Le ministre chinois des Finances, Lan Fo’an, a déclaré que son pays renforcerait sa politique budgétaire au cours des cinq prochaines années en intensifiant les mesures de lutte contre les effets des cycles économiques, et ajusterait le ratio déficit/PIB et le niveau des emprunts publics en fonction de l’évolution de la situation. 

Lan Fo’an, dans une interview accordée à l’agence de presse Xinhua, a ajouté que la Chine utilisera également des outils tels que le budget, les impôts, les obligations d’État et les transferts sociaux, et apportera un soutien durable au développement économique et social.

Sur le plan international, il a souligné que l’environnement extérieur est volatil et instable, et que la concurrence entre les grandes puissances est devenue plus complexe et intense. Il ne mentionne pas de pays spécifiques ni ne fait référence au différend commercial entre son pays et les États-Unis.

Le ministre des Finances a déclaré que la Chine renforcerait son soutien à des domaines tels que le système industriel moderne, la science et la technologie, l’éducation et la sécurité sociale, soutien financier qui servirait à accroître la consommation de biens et de services dans le pays.

À rappeler que le Premier ministre chinois, Li Qiang, a dernièrement confirmé que l’économie de son pays continuerait de croître fortement dans les cinq années à venir, avec un PIB qui dépasserait 170 billions de yuans, soit environ 23,9 billions de dollars…

Il a fait remarquer que la réalisation de ces objectifs constituerait une contribution nouvelle et importante à la croissance de l’économie mondiale… Stimuler la consommation et l’investissement, ainsi que réduire les surcapacités de production dans certains secteurs figurent en tête des priorités économiques.

La volonté d’atteindre « l’autosuffisance technologique » s’est accélérée, notamment à la suite du durcissement par Washington des restrictions sur l’exportation de puces électroniques et de la hausse des droits de douane, ce qui a incité Pékin à accroître ses dépenses en matière d’innovation et de technologies de pointe.

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Mauritanie : habitants et Croissant-Rouge, un front commun pour les migrants

À Rosso, ville mauritanienne située sur les rives du fleuve Sénégal, le va-et-vient constant des bateaux et ferries structure la vie quotidienne. Chaque jour, des centaines de personnes traversent le fleuve entre les villes jumelles de Rosso, en Mauritanie et au Sénégal. Elle se situe à un carrefour économique stratégique. Et par conséquent, la ville est devenue un point de transit majeur. Et ce, pour les migrants d’Afrique subsaharienne en route vers le Maghreb ou l’Europe.

Depuis plusieurs mois, Rosso fait face à une hausse continue du nombre de personnes déplacées. Beaucoup arrivent dans cette ville de Mauritanie après de longs trajets, épuisés, sans eau potable, nourriture suffisante ou abri sûr. C’est ce que rapportait, le 12 novembre, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).

Pour répondre à ces besoins urgents, le Croissant-Rouge mauritanien a ouvert deux points de service humanitaire, au port de Rosso et au siège du comité local. Ces espaces fournissent nourriture, eau, produits d’hygiène, soutien psychosocial et services de communication permettant aux migrants de contacter leurs proches.

« L’augmentation quotidienne des arrivées a rapidement dépassé nos capacités », explique Mohamed Oueld El Amine, responsable des programmes de volontariat et de migration en Mauritanie.

Les familles d’accueil, premières lignes de solidarité

Derrière ce travail humanitaire visible se cache un autre enjeu : la situation des familles locales qui accueillent, avec des moyens limités, les migrants de passage. Pour soutenir à la fois les personnes déplacées et leurs hôtes, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a débloqué 375 000 francs suisses via son fonds d’urgence (FICR-DREF). L’aide cible 4 500 migrants et 600 familles d’accueil vulnérables.

Une aide qui change la vie quotidienne

Dans divers quartiers de Rosso, des volontaires distribuent une aide financière aux familles d’accueil. Pour beaucoup, il s’agit du premier soutien reçu, rapporte la FICR.

« Il est temps que les acteurs humanitaires pensent aussi à nous. C’est la première aide que nous recevons », confie Mohamed Tahat Ould Sidi, cheikh du quartier Hayy Ennazaha 1.

Sous une chaleur accablante, des femmes – souvent seules à subvenir aux besoins de leurs familles – attendent pour recevoir cette aide vitale. Salma Himmat, 54 ans et mère de sept enfants, témoigne : « Avant, nous vivions simplement mais nous nous en sortions. Puis les prix ont augmenté et nos sources de revenus se sont taries ».

Une approche tournée vers la résilience collective

Pour la FICR et le Croissant-Rouge mauritanien, cette intervention va au-delà de l’assistance immédiate : elle vise à renforcer la cohésion sociale et la résilience commune des communautés locales et des personnes migrantes.

« En soutenant à la fois les migrants et les familles d’accueil, nous reconnaissons le rôle essentiel qu’ils jouent ». C’est ce qu’explique Makan Boubacar Sisso, responsable des programmes de migration à l’Union internationale. « Nous ne nous contentons pas de distribuer de l’aide; nous aidons les communautés à se renforcer ensemble ».

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Meloni promet la poursuite de la coopération Italie-Albanie sur les migrations 

Le premier sommet Italie-Albanie se tenait jeudi 13 novembre à Rome. Y participaient les Premiers ministres des deux pays, Giorgia Meloni et Edi Rama.

« Certains n’ont pas saisi l’importance du modèle de protocole de coopération Italie-Albanie pour les migrants. Nombreux sont ceux qui ont tenté de l’entraver ou de le bloquer. Mais nous sommes déterminés à aller de l’avant. Car il s’agit d’un mécanisme susceptible de changer le paradigme de la gestion des migrations », a déclaré Mme Meloni.

La présidente du Conseil italien a qualifié la journée de jeudi d’« historique ». Tout en faisant toujours référence aux deux centres fermés pour migrants en situation irrégulière que son pays a créés dans le nord de l’Albanie. « Le Premier ministre Rama est témoin du fait que certaines nations européennes tentent depuis longtemps de se joindre à la même initiative; à savoir le protocole Italie-Albanie. Car chacun comprend qu’une initiative de ce type est révolutionnaire en matière de gestion des flux migratoires ».

L’Italie, premier partenaire commercial de l’Albanie

La cheffe du gouvernement romain a également rappelé que l’Italie est le premier partenaire commercial de l’Albanie. Ensuite, elle a évoqué le processus d’adhésion de Tirana à l’Union européenne. Ainsi, elle a souligné : « Ce serait pour nous une grande satisfaction de pouvoir entamer des négociations politiques. Et plus précisément durant la présidence italienne tournante de l’UE, au premier semestre 2028. Ce serait l’aboutissement naturel de tout le travail que nous avons accompli ensemble ces dernières années. »

Le Premier ministre albanais a, pour sa part, souligné que « pour la première fois, le gouvernement de son pays s’est assis à la même table que le gouvernement italien. Et ce, afin de discuter de projets communs et d’un avenir commun; ainsi que de faire le point sur la coopération menée jusqu’à présent ».

Par ailleurs, Edi Rama a indiqué : « Je n’ai jamais douté des bonnes intentions, de l’amour et de la volonté de coopérer de tous les gouvernements italiens. Mais avec le gouvernement Meloni, il y a de l’amour, une volonté de coopération et une coopération concrète. La grande Italie est ma sœur par choix. Tandis que ses ministres ont également fait preuve et font preuve d’une volonté absolue de nous aider. »

Au final, il a noté que « grâce aux efforts fraternels du ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, l’Italie est aujourd’hui en mesure de développer de multiples projets, dans diverses directions. Ils visent à renforcer ses capacités de défense, ainsi que ses capacités de défense unifiées ».

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L’UE accélère la mise en place des droits de douane sur les petits colis en 2026

Les ministres des Finances de l’Union européenne ont donné leur feu vert pour mettre en œuvre « dès que possible en 2026 » l’introduction de droits de douane sur les colis de faible valeur arrivant au sein du marché européen. C’est ce qu’a déclaré un porte-parole de l’UE. Une mesure qui touchera de plein fouet les entreprises chinoises Shein et Temu.

Cette mesure, déjà proposée en février 2025 par la Commission européenne, devait initialement entrer en vigueur mi-2028. Et ce, en même temps que la réforme de l’Union douanière. A savoir : un vaste plan d’harmonisation et de partage de données entre les pays membres de l’Union européenne.

Mais la Commission veut aller plus vite et le mettre en œuvre dès le premier trimestre 2026. Elle projette de le mettre en œuvre par le biais d’un système transitoire. Lequel devrait être approuvé lors de la prochaine réunion ministérielle, le 12 décembre.

La taxation de ces petits colis devrait également s’accompagner de frais de manutention pour chaque petit colis entrant dans l’UE. La plupart provenant de plateformes d’origine chinoise telles que Shein ou Temu.

Le montant de ces frais n’a pas encore été fixé, mais Bruxelles a proposé en mai qu’ils s’élèvent à deux euros par colis.

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L’UE cherche à s’émanciper de la Fed

Selon cinq responsables européens cités par Reuters, jeudi 13 novembre, les autorités chargées de la stabilité financière en Europe examinent la possibilité de créer un mécanisme alternatif de soutien en liquidités.

L’idée : mutualiser les réserves en dollars des Banques centrales non américaines afin de réduire leur dépendance aux dispositifs de financement de la Réserve fédérale américaine (Fed); et, plus largement, aux États-Unis sous l’administration Trump.

« Ces discussions, révélées ici pour la première fois, répondent aux politiques de Donald Trump, qui ont bousculé des relations de longue date, remis en cause l’indépendance de la Fed et mis en lumière la domination américaine dans la finance internationale », rapporte l’agence.

Les programmes de la Fed, qui permettent de prêter des dollars à d’autres Banques centrales, constituent un filet de sécurité essentiel en temps de tension sur les marchés et participent au maintien de la stabilité financière mondiale. Mais plus d’une douzaine de responsables de Banques centrales et d’autorités de supervision en Europe confient redouter que ces mécanismes puissent devenir un instrument de pression entre les mains de Washington.

Depuis, l’inquiétude s’est quelque peu atténuée grâce aux assurances de la Fed. Son président, Jerome Powell, a déclaré lors d’une conférence de la Banque centrale européenne (BCE) en juillet dernier que la Fed ne prévoyait aucun changement dans ses modalités de fourniture de dollars aux autres autorités officielles.

De son côté, le porte-parole de la Maison Blanche, Kush Desai, assure que Trump a « maintes fois réaffirmé son engagement à préserver la force et la puissance du dollar ».

Une mutualisation difficile à concrétiser

Cependant, plusieurs sources estiment que la mise en commun des réserves en dollars se heurterait à de sérieux obstacles pratiques, voire pourrait s’avérer irréalisable. Les discussions se poursuivent néanmoins au niveau des équipes techniques — et non de la direction de la BCE — et impliquent des Banques centrales de la zone euro et d’ailleurs.

A noter que l’ASEAN, la Chine, Hong Kong, le Japon et la Corée ont mutualisé leurs ressources dans le cadre de l’Initiative de Chiang Mai (accord multilatéral de swaps de devises signé par les dix membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est – NASE), opérationnelle depuis 2014 et dotée aujourd’hui de 240 milliards de dollars.

Interrogé en juillet sur le risque de fragmentation des financements, le gouverneur de la Banque du Japon, Kazuo Ueda, a cité cet exemple, estimant nécessaire de « continuer à expérimenter des approches à plusieurs niveaux » pour les lignes de swap.

Bien que les Banques centrales hors États-Unis détiennent collectivement des centaines de milliards de dollars, ces montants restent dérisoires face aux capacités quasi illimitées de la Fed, émettrice de la principale monnaie de réserve mondiale. Cette centralisation pourrait aider à amortir des épisodes de volatilité, mais serait insuffisante pour contenir des turbulences plus larges. À cela s’ajoutent des défis logistiques et politiques.

Chercher d’autres voies de résilience

Les responsables européens étudient d’autres pistes pour renforcer la stabilité financière, comme durcir la surveillance des établissements bancaires. Cela inclut la demande faite aux banques de présenter des plans d’accès aux dollars via d’autres marchés — en Asie ou au Moyen-Orient — et la réalisation de tests de résistance dédiés, révèlent deux dirigeants bancaires de la zone euro.

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La FAO prévoit une ruée mondiale sur l’huile d’olive grâce à la baisse des prix

La demande d’huile d’olive devrait continuer de croître, en raison notamment de son prix bas. C’est ce qu’estime l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui prévoit un niveau d’échanges commerciaux « probablement record »; malgré les droits de douane imposés par le gouvernement américain.

Après une période de sécheresse qui a entraîné une baisse de l’offre et une forte hausse des prix, la production a été rétablie début 2024 et devrait se stabiliser pour la saison 2025-2026, à 3,4 millions de tonnes, selon la FAO.

En Espagne, premier producteur mondial (environ 40 % du total), le prix de gros a presque diminué de moitié par rapport au pic atteint en janvier 2024. En septembre, il était inférieur de 13 % au prix moyen des cinq dernières années. La tendance est similaire en Grèce.

En revanche, le prix reste assez élevé en Italie, où la sécheresse s’est prolongée jusqu’à l’été 2024, souligne la FAO dans son rapport bisannuel « Perspectives alimentaires mondiales« .

En termes de production, les pluies abondantes en Tunisie ont permis une récolte record de plus de 400 000 tonnes. Ce qui signifie que le pays pourrait devenir le deuxième producteur mondial pour la saison 2025-2026, avec 13 % du total.

L’Espagne a bénéficié de bonnes conditions météorologiques en début de saison, mais a connu une sécheresse estivale et le volume de production devrait rester stable. Tandis qu’en Grèce et en Turquie, la récolte devrait être inférieure à celle de l’année dernière.

« La consommation et le commerce mondiaux devraient continuer d’augmenter », même si la première ne retrouvera pas les niveaux enregistrés avant 2022, estime la FAO.

L’UE restera le premier exportateur d’huile d’olive « même si la hausse des droits de douane imposée par les États-Unis pourrait entraîner une baisse des volumes », précise le rapport.

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L’Égypte mise sur une compagnie low-cost pour doper son tourisme

Des sources du secteur touristique égyptien ont indiqué que le ministère de l’Aviation civile envisageait de créer une compagnie aérienne à bas prix. Et ce, afin de suivre la croissance actuelle du tourisme entrant dans les stations balnéaires et les sites archéologiques d’Égypte. Ceci s’inscrit dans le plan de l’État visant à accueillir 30 millions de touristes par an d’ici 2031.

La participation du ministère égyptien du Tourisme, par le biais de son Fonds de soutien au tourisme et aux antiquités, est en cours de discussion; avec une part comprise entre 15 et 20 %. Et environ 30 à 40 % au profit d’EgyptAir Holding Company et 40 % pour les banques et les sociétés d’investissement touristique.

Des sources dans le tourisme et l’aviation en Égypte ont indiqué que la croissance attendue du tourisme récepteur vers la destination touristique égyptienne se situera entre 20 et 30 % en 2026. Ce qui nécessite la création d’une compagnie aérienne à bas prix pour exploiter des vols économiques réguliers vers les stations touristiques des côtes de la mer Rouge et de la Méditerranée; ainsi que vers les sites archéologiques du Caire, de Louxor et d’Assouan.

Pour sa part, Rami Fayez, membre du conseil d’administration de la Chambre des hôtels égyptiens, a déclaré à Al Business que les vols charters représentent plus de 95 % du tourisme entrant en Égypte. Car ces transporteurs sont affiliés à des compagnies internationales qui organisent des vols vers diverses destinations.

Par conséquent, indique-t-il, il serait préférable de créer une compagnie aérienne égyptienne à laquelle participeraient des entreprises touristiques égyptiennes et divers organismes gouvernementaux, plutôt que d’encourager les vols charters.

Al Business a révélé que le Fonds de soutien au tourisme et aux antiquités du ministère égyptien du Tourisme a fourni environ deux milliards de livres égyptiennes (40 millions de dollars) pour le programme d’incitation aux vols charters au cours de l’exercice financier actuel.

Quant au ministre égyptien du Tourisme, Cherif Fethi, il a affirmé dans de précédentes déclarations à la presse que chaque dollar dépensé dans le cadre du programme d’incitation aux vols charters génère un retour sur investissement d’environ 71 dollars.

Il a expliqué que le fait que le secteur touristique égyptien possède des compagnies aériennes charters ou à bas prix permet aux entreprises touristiques en Égypte d’être plus à même de négocier et de fixer les prix des programmes touristiques à leur avantage.

Hassan Aziz, ancien directeur d’une compagnie aérienne privée égyptienne, a déclaré qu’il ne s’agit pas seulement de créer une compagnie aérienne, que ce soit pour effectuer des vols charters ou à bas prix. Mais il faut être aussi être capable d’exploiter et de gérer des vols à bas prix.

Et de poursuivre : « Les compagnies aériennes à bas prix bénéficient d’incitations gouvernementales liées aux redevances de décollage et d’atterrissage ainsi qu’au carburant. Ce qui réduit leurs coûts d’exploitation et leur permet de proposer des billets d’avion à des prix aussi bas que 80 et 100 euros pour un aller simple ».

Déjà, en juillet 2022, l’Égypte annonçait le lancement des procédures de création d’une compagnie aérienne à bas prix, sous le nom d’« Air Sphinx », mais le projet avait été gelé la même année.

Air Cairo est la seule compagnie égyptienne opérant dans le secteur de l’aviation à bas prix, et elle cherche à porter sa flotte à environ 45 appareils.

Enfin, au cours des neuf premiers mois de cette année, le nombre de touristes arrivant en Égypte a atteint environ 15 millions. Soit une croissance de 21 % par rapport à la même période en 2023. Et l’on prévoit de dépasser les 18 millions de touristes d’ici la fin de 2025.

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