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Tunisie – Tourisme alternatif : 2200 établissements ruraux et familiaux bientôt structurés

Le ministre du Tourisme et des Industries artisanales, Sofiane Tqaya, a précisé que le projet de cadre réglementaire pour l’hébergement touristique alternatif est sur le point d’être publié, après son examen par plusieurs instances, dont le Conseil de la concurrence.

Ce projet permettra de structurer plus de 2 200 établissements ruraux et familiaux, maisons d’hôtes et campings, soutenant ainsi un tourisme alternatif en plein essor, qui attire une clientèle internationale diversifiée. Selon le ministre, cette initiative s’inscrit dans un plan global visant à remplacer les licences existantes par un cahier des charges clair, tout en améliorant l’environnement et les infrastructures autour de ces projets, notamment les routes et les accès.

Sofiane Tqaya a également rappelé le rôle stratégique du tourisme pour l’économie tunisienne : il a contribué directement et indirectement à 10 % du PIB en 2023, à la couverture de 40 % du déficit commercial en 2024 et a généré près de 6,7 milliards de dinars de revenus en devises la même année. Le secteur reste un moteur essentiel pour l’investissement, la création d’emplois et le développement économique.

Le ministre a enfin souligné les efforts de la Tunisie en matière de formation touristique et hôtelière, avec une coordination continue avec les professionnels du secteur pour répondre aux besoins des hôtels et restaurants. Ainsi, 637 jeunes diplômés des instituts de formation touristique et 292 diplômés universitaires de l’Institut supérieur Sidi Dhrif devraient intégrer le marché du travail en 2026, contribuant à renforcer les compétences locales et à soutenir le développement du secteur.

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Tunisie : Des hôtels en difficulté bientôt transformés en lieux de soins et de retraite ?

Le ministre du Tourisme, Sofiane Tqaya, a annoncé récemment la régularisation de la situation de 11 unités hôtelières parmi celles confrontées à des difficultés financières. Une décision qui vise à stabiliser le secteur touristique, fortement touché par les crises économiques et sanitaires successives.

Mais au-delà de cette mesure, le ministère du Tourisme propose une nouvelle initiative. En coordination avec les ministères de la Famille, de la Femme, de l’Enfance, des Personnes âgées, de la Santé et des Affaires sociales, certaines unités touristiques en difficulté pourraient être transformées en maisons de retraite ou en espaces dédiés aux soins de santé et à la convalescence.

L’idée est de donner une nouvelle vie à des hôtels actuellement sous-utilisés, tout en répondant à des besoins sociaux croissants dans le pays. Ces structures pourraient accueillir des personnes âgées, offrir des soins spécifiques aux patients nécessitant un suivi médical, ou servir d’espaces de convalescence adaptés aux besoins de santé publique.

Pour le ministre, ce projet illustre comment le secteur touristique peut contribuer directement à la protection et au bien-être des populations vulnérables. « Il s’agit de repenser nos infrastructures touristiques pour qu’elles servent également des objectifs sociaux et humanitaires », a-t-il précisé.

Si cette initiative se concrétise, elle pourrait constituer un modèle inédit de reconversion des unités touristiques en Tunisie.

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En photos : La Perle du Lac II avance, le futur visage de Tunis se dévoile


Le chantier de La Perle du Lac II ne passe plus inaperçu. Sur les berges réaménagées du lac de Tunis, les travaux avancent à un rythme soutenu, traduisant l’ambition de créer un quartier moderne, cohérent et ouvert sur l’eau. Les images récemment diffusées sur les réseaux sociaux donnent un aperçu concret de ce que sera l’un des projets urbains les plus structurants de la capitale.

Avec plus de cinquante hectares, La Perle du Lac II s’inscrit dans la continuité de La Perle du Lac I et vise à offrir un nouveau pôle de vie combinant habitat, bureaux et espaces de loisirs. Ce projet ambitieux redessine la façade nord de Tunis, en proposant une alternative aux quartiers centraux saturés et en donnant à la capitale un nouveau souffle urbain.

Les aménagements sont pensés pour les habitants et les visiteurs. Esplanades larges, corniche réaménagée, promenade piétonne et pistes cyclables continues s’installent progressivement. Une place centrale dotée d’un parking souterrain libère l’espace en surface, tandis qu’une jetée et des gradins lacustres offrent des lieux de détente et de contemplation sur le lac.

La Perle du Lac II se veut également un projet intelligent et durable. L’éclairage public, les réseaux hydrauliques, la gestion des déchets et la connectivité sont conçus selon les standards d’une ville moderne. Les futurs bâtiments, qu’il s’agisse de résidences haut de gamme, de bureaux ou d’espaces commerciaux, seront intégrés dans cette logique, avec une attention particulière portée à l’optimisation des ressources et à la sobriété énergétique.

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Au-delà des aspects immobiliers, La Perle du Lac II transforme le paysage de la capitale. Il crée un nouvel horizon urbain, ouvre l’accès au front d’eau et réinvente le rapport des habitants à leur lac. Les dernières images du chantier montrent les voies déjà tracées, les premiers aménagements du front d’eau et les espaces publics qui prennent forme, offrant un avant-goût du futur visage du nord de Tunis.

Quel impact ?

Cependant, la réussite de La Perle du Lac II dépendra de la capacité à gérer l’impact sur la circulation, l’approvisionnement en eau et les infrastructures publiques, ainsi que sur la manière dont ce quartier s’intégrera dans le tissu existant de la capitale. Les promesses d’une ville intelligente et durable devront enfin se traduire concrètement pour que le projet ne reste pas seulement un bel aménagement visuel.

AspectDétails
Superficie et localisation57,1 hectares sur les berges du lac de Tunis, nord de la capitale, proche des axes routiers et de l’aéroport, continuité avec La Perle du Lac I.
Calendrier des travauxDémarrage en juillet 2023, durée prévue : 30 mois pour cette phase, projet global sur environ 20 ans.
Coût et financementInfrastructures : ~140 millions de dinars ; aménagements urbains : ~200 millions de dinars. Travaux confiés à des entreprises tunisiennes.
Ambition smart city et durabilitéGestion connectée des réseaux (éclairage, eau, gaz, déchets), bâtiments éco-efficients, récupération de l’eau, espaces verts pour réduire l’îlot de chaleur, mobilité douce (trottoirs et pistes cyclables).
Typologie des constructionsImmeubles mixtes : logements, bureaux, commerces. Trois grandes places publiques : place de l’Innovation, place du Lac, place des Jardins. Bâtiments pouvant aller jusqu’à R+10.
Infrastructures spécifiquesPont mixte voitures/piétons, passerelle piétonne, jetée en béton armé, gradins au bord du lac, réseau routier interne étendu, réseaux techniques intégrés (eau, assainissement, électricité, gaz, télécoms).
Vision stratégiqueNouveau pôle urbain combinant vie résidentielle, économique, culturelle et loisirs, revalorisation du front lacustre, potentiel pôle économique régional.
Risques et défisAccessibilité limitée à cause du positionnement haut de gamme, gestion technologique des infrastructures “smart”, impact sur circulation et services publics, nécessité d’une gouvernance et d’un entretien durable.

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Sous le dôme de l’ARP, Leïla Jaffel démonte le récit des grèves en prison

Sous le dôme de l’Assemblée des représentants du peuple, la ministre de la Justice Leïla Jaffel a livré samedi soir une réponse directe aux accusations relayées ces derniers jours autour de la situation des prisonniers grévistes de la faim. Interpellée lors de la séance consacrée à l’examen du budget de son ministère, elle a fermement démenti l’existence de ce qu’elle a qualifié de “grèves de la faim sauvages” dans les prisons tunisiennes.

Jaffel a reconnu que le droit à la grève de la faim existe, mais elle a insisté sur le respect du protocole sanitaire qui encadre le suivi médical des détenus. Elle a affirmé que certains prisonniers refusent volontairement les examens médicaux prévus, ce qui relève de leur choix, mais a rejeté toute tentative de “manipulation” ou de “déformation de la réalité”. La ministre a estimé que la diffusion d’informations exagérées ou non vérifiées porte atteinte à l’image du pays.

L’affaire a pris de l’ampleur après la vidéo publiée par l’avocate Dalila Msaddak, sœur du détenu Jawher Ben Mbarek, poursuivi dans le dossier dit de “la conspiration contre la sûreté de l’État”. Dans cette vidéo, elle évoque une dégradation sévère de l’état de santé de son frère, en grève de la faim depuis plus de deux semaines, et affirme qu’il aurait été violemment frappé à la prison civile de Belli, à Nabeul.

La réponse des autorités pénitentiaires a été immédiate. L’instance générale des prisons et de la rééducation a nié à nouveau ce qu’elle qualifie de “fausses informations” et “mises en scène orchestrées”, tout en annonçant l’ouverture de poursuites judiciaires contre ceux qui diffusent ces affirmations dans les médias et sur les réseaux sociaux. Elle affirme disposer de preuves qu’elle transmettra à la justice.

Ouverture d’enquêtes à l’encontre de trois avocats

Dans le même contexte, le parquet du tribunal de première instance de Tunis a ordonné l’ouverture d’enquêtes à l’encontre de trois avocats, suite à une saisine de l’agence générale auprès de la Cour d’appel de Tunis. Selon une source judiciaire, ces procédures font suite à des plaintes déposées par l’autorité pénitentiaire à propos de la diffusion d’“informations erronées” sur les grèves de la faim et l’état de santé de certains détenus.

En multipliant les démentis et les mises au point sous le dôme de l’ARP, Leïla Jaffel a voulu envoyer un signal clair : le gouvernement entend maîtriser le récit autour des mouvements de protestation en prison et ne laisser aucune place à ce qu’il considère comme une exploitation politique du dossier. Une manière de reprendre la main sur un sujet sensible qui mêle justice, droits humains et tensions politiques persistantes.

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Tunisie : Le recours au chèque divisé par trois

Lors de la séance plénière conjointe consacrée au budget 2026 du ministère de la Justice, la ministre Leïla Jaffel a dévoilé, samedi soir, des chiffres qui illustrent l’impact massif de la loi n°41 de 2024 sur les affaires de chèques sans provision. Selon elle, 63 560 personnes ont déjà bénéficié des dispositions de ce texte qui instaure un mécanisme de conciliation pénale.

Jaffel a indiqué que 1 592 détenus concernés par des affaires de chèques ont vu leur situation régularisée, entraînant leur libération. Cette mesure a concerné aussi bien des personnes incarcérées avant l’entrée en vigueur de la loi que d’autres placées en détention par la suite.

Résultat immédiat : le nombre de prisonniers pour chèques sans provision a chuté à 222, dont 82 en détention préventive et 140 condamnés, au 14 octobre 2025. Ils étaient 442 détenus en août 2024.

43 332 personnes déjà en situation régularisée

Le ministère a délivré 43 332 attestations de régularisation définitive, preuve que le processus avance rapidement. Parallèlement, 20 228 personnes sont encore en cours de règlement de leur situation judiciaire.

Au-delà de ses effets sur les tribunaux et les prisons, la loi semble transformer les habitudes de paiement des Tunisiens.
Selon la ministre, l’usage du chèque a été réduit d’un tiers : de 12,254 millions de chèques émis en 2024, le volume est tombé à 4,066 millions en 2025.

En parallèle, d’autres moyens de paiement montent en puissance :

  • « La lettre de change : de 833 000 documents au premier semestre 2024 à 2,124 millions sur la même période en 2025.
  • Les virements électroniques : un bond spectaculaire de 16,914 millions au premier semestre 2024 à 37,687 millions en 2025.

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Condamné à mort au Qatar : L’affaire Fakhri Landolsi revient en urgence

L’affaire de Fakhri Landolsi, Tunisien originaire de Kairouan et condamné à mort au Qatar, revient brusquement au premier plan après une nouvelle alerte lancée par l’observatoire tunisien des droits de l’Homme. L’organisation affirme suivre la situation « avec une profonde inquiétude » et estime que les autorités qataries seraient prêtes à exécuter la sentence. Elle appelle la Tunisie, et en premier lieu le président de la République, à intervenir de toute urgence pour empêcher cette issue.

Cette affaire remonte à plusieurs années. Fakhri avait été arrêté au Qatar pour son implication présumée dans le meurtre d’un militaire dans une base qatarie. Les autorités l’avaient également accusé d’appartenir à un groupe extrémiste. Son procès avait conduit à une condamnation à mort, verdict que sa famille et plusieurs ONG ont toujours dénoncé comme injuste et entaché de zones d’ombre.

En 2021, l’affaire avait déjà provoqué une vive émotion en Tunisie. Des médiations diplomatiques avaient alors abouti à une décision de l’émir du Qatar de suspendre l’exécution, laissant espérer une issue plus clémente. À l’époque, certains proches avaient même évoqué la possibilité d’une commutation de peine, mais aucune confirmation officielle n’avait jamais été rendue publique. Depuis, le dossier était resté silencieux, sans avancées visibles.

Mort imminente ?

La réapparition du cas aujourd’hui, accompagnée d’informations selon lesquelles le détenu aurait été informé de préparatifs d’exécution, ravive les craintes de sa famille. Sa mère a multiplié les appels aux autorités tunisiennes pour obtenir un rapatriement ou, à tout le moins, une intervention diplomatique directe. Elle affirme que son fils vit désormais dans l’angoisse d’une mise à mort imminente.

Cette affaire pose une fois de plus la question de la protection des ressortissants tunisiens condamnés à l’étranger, notamment dans les pays appliquant la peine de mort. Elle met également en lumière la complexité des dossiers mêlant justice, diplomatie et droits humains. Pour les défenseurs de Landolsi, le temps presse. Si la Tunisie ne se mobilise pas rapidement, le risque de voir l’exécution devenir réalité n’a jamais semblé aussi élevé.

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Gabès-Matmata retrouve le ciel : Deux vols test programmés dès l’été 2026

L’aéroport de Matmata pourrait bientôt retrouver du mouvement. Le ministre du Transport, Rachid Amri, a annoncé la programmation de deux vols aériens expérimentaux durant l’été 2026, une première depuis des années pour cette infrastructure marginalisée.

Cette initiative vise à tester la viabilité économique et la demande réelle sur cette destination du Sud-Est, longtemps délaissée faute de trafic suffisant. « Le nombre de vols sera augmenté en fonction des résultats de cette expérience et de sa rentabilité », a affirmé le ministre lors d’une séance parlementaire consacrée au budget 2026 du département.

La relance de Matmata s’inscrit dans une stratégie plus large de réduction des disparités régionales et de réintégration des aéroports intérieurs dans le réseau national. Le ministère rappelle qu’il applique depuis plusieurs mois des incitations financières importantes, allant jusqu’à 70 % de réduction, pour encourager les compagnies aériennes à exploiter les plateformes régionales, notamment Tabarka et Tozeur.

L’objectif est double : soutenir le tourisme dans les zones à fort potentiel et réactiver une infrastructure existante sans coûts d’investissement majeurs. La région de Matmata, connue pour ses paysages uniques et ses villages troglodytiques, pourrait bénéficier d’un afflux nouveau de visiteurs si les vols test s’avèrent concluants.

Au-delà de cette annonce, le ministère poursuit sa politique d’amélioration de l’accès au transport dans les régions intérieures, mais la relance de l’aéroport de Matmata demeure l’un des signaux forts du budget 2026.

Modernisation : transition énergétique et digitalisation

Le budget du ministère du Transport pour 2026 connaîtra une progression notable. Selon le ministre Rachid Amri, les crédits inscrits sur le budget de l’État s’élèvent à 1 281,08 millions de dinars en engagements et 1 267,3 millions en paiements, soit une hausse de 17,7 % des crédits de paiement par rapport à 2025.

Lors d’une séance conjointe entre la Commission de la planification stratégique et celle des grands projets, le ministre a détaillé la répartition des dépenses qui concerneront le transport terrestre, aérien, maritime ainsi que les programmes de soutien et de gouvernance du secteur. Près de 95 % des dépenses de développement seront destinées au transport terrestre.

La SNCFT absorbera 48,6 % des investissements, et la RFR 29,54 %. Les sociétés régionales de transport bénéficieront d’une enveloppe de 40 millions de dinars, permettant l’acquisition d’environ 250 bus. Par ailleurs, l’État participera au financement de 30 nouvelles rames de métro pour Transtu, à hauteur de 67,5 millions de dinars (15 % du coût global).

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Tunisie – Santé : L’exercice partiel pour les médecins de l’étranger sur la table

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a rencontré jeudi soir un groupe de médecins, chercheurs et étudiants tunisiens installés dans le sud de la France, lors d’une réunion organisée à la résidence tunisienne à Marseille.

Selon un communiqué du ministère, plusieurs propositions ont été discutées, dont la plus importante concerne la facilitation de la reconnaissance des diplômes obtenus à l’étranger.

Le ministre a également évoqué la possibilité d’autoriser les compétences tunisiennes résidant à l’étranger à exercer partiellement en Tunisie, au sein des établissements publics de santé. Une mesure qui permettrait, selon ses interlocuteurs, de renforcer les équipes médicales, d’enrichir l’expertise locale et de mettre à profit le savoir-faire acquis à l’international.

Initiatives solidaires

Cette rencontre s’est tenue en marge de la participation du ministre au Forum de Marseille sur l’intelligence artificielle. Elle a aussi permis d’aborder les moyens de soutenir les initiatives solidaires dans les domaines de la formation et de la recherche, ainsi que le projet de création d’une plateforme électronique destinée à recenser les compétences médicales tunisiennes à l’étranger et à les connecter avec les institutions de santé en Tunisie.

Dr Ferjani a présenté, à cette occasion, un aperçu des grandes lignes de la réforme du système de santé tunisien, axée sur l’équité, le rapprochement des services médicaux du citoyen et l’amélioration de leur qualité. Il a insisté sur le rôle stratégique que peuvent jouer les compétences tunisiennes à l’étranger pour appuyer cette transformation et contribuer au renforcement du secteur.

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Ce qu’il faut savoir avant d’acheter une voiture en Tunisie, selon Mehdi Mahjoub

Acheter une voiture en Tunisie ne devrait pas se limiter à comparer les prix d’achat, mais à évaluer l’investissement dans sa globalité. C’est ce qu’a rappelé Mehdi Mahjoub, spécialiste du secteur automobile, lors de son passage à l’émission Expresso sur Express FM, mercredi 12 novembre 2025.

Selon lui, tout acheteur doit raisonner en termes de coût total de possession (Total Cost of Ownership – TCO), un indicateur qui englobe bien plus que le simple tarif d’acquisition. Ce coût inclut notamment la consommation de carburant, les frais d’entretien, la durée et les conditions de garantie, ainsi que la qualité du service après-vente.

Mahjoub insiste aussi sur la nécessité de vérifier la fiabilité du véhicule, la disponibilité des pièces de rechange et le réseau de service de la marque dans le pays, autant d’éléments qui influent directement sur la durabilité et le confort d’utilisation.

Autre critère souvent négligé : la valeur de revente. Un véhicule qui conserve une bonne cote sur le marché de l’occasion permet de mieux amortir l’investissement initial.

Pour lui, acheter une voiture en Tunisie demande aujourd’hui une approche globale et rationnelle : au-delà du prix, il s’agit d’évaluer un ensemble de facteurs économiques et pratiques déterminants pour faire un choix durable et rentable.

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Tunisie : 2026, le grand retour des recrutements dans la fonction publique

La ministre des Finances, Méchkaat Selama Khaldi, a annoncé que l’année 2026 marquera le retour du recrutement dans la fonction publique, après plusieurs années de gel partiel. Cette décision, selon elle, traduit la volonté de l’État de renforcer la justice sociale et de stabiliser les situations professionnelles de plusieurs catégories de travailleurs.

S’exprimant mercredi soir lors d’une séance plénière conjointe entre les deux chambres du Parlement, consacrée à l’examen du budget du ministère des Finances, la ministre a précisé que plus de 51 878 postes seront ouverts au recrutement en 2026.

Parallèlement, 12 942 ouvriers de chantiers, 1 350 titulaires de doctorat, ainsi que 13 837 enseignants suppléants du primaire et du secondaire verront leurs situations régularisées, en plus de 1 066 professeurs d’éducation physique.

Selon Méchkaat Selama Khaldi, cette politique d’embauche et d’ajustement salarial s’inscrit dans une logique de redéfinition du rôle de l’État comme garant d’équité et de cohésion sociale. Elle a toutefois reconnu que ces mesures auront un impact sur le déficit budgétaire, estimé à 6,4 % pour l’exercice 2026, selon les projections du projet de loi de finances. La ministre a ajouté que cet écart pourrait être compensé par la relance de l’investissement public et privé, jugée essentielle pour stimuler la croissance.

Sur le plan fiscal, la ministre a rappelé que la fiscalité demeure la principale source de financement de l’État. À fin octobre 2025, la Direction générale des impôts a collecté 5 498,4 millions de dinars, dont 1 274,3 millions provenant de paiements directs, confirmant une amélioration du rendement de l’administration fiscale.

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Tunisie : La taxe sur la richesse immobilière dévoile ses premiers fruits

Les recettes fiscales de la Tunisie ont atteint 5 498,4 millions de dinars à fin octobre 2025, selon les chiffres présentés par la ministre des Finances, Méchkaat Selama Khaldi, lors de la séance plénière conjointe entre les deux chambres consacrée à l’examen du budget de son ministère pour l’année 2025.

La ministre a précisé que cette somme représente le total des recettes perçues par la Direction générale des impôts (DGI), en hausse par rapport aux prévisions de la même période en 2024. Cette progression serait le fruit d’un renforcement du recouvrement, d’un meilleur contrôle fiscal et de la lutte contre l’évasion.

Méchkaat Selama Khaldi a également souligné les efforts entrepris par son département pour élargir l’assiette fiscale, notamment à travers la mise en œuvre de la taxe sur la richesse immobilière, introduite récemment dans le cadre de la réforme du système fiscal. Les recettes issues de cette taxe ont atteint 555 millions de dinars, un chiffre jugé encourageant pour une mesure encore en phase de déploiement.

Selon plusieurs économistes, ces performances traduisent une certaine amélioration du rendement fiscal, mais ne suffisent pas encore à combler le besoin de financement du budget de l’État, estimé à plus de 20 milliards de dinars en 2025. Ils appellent à aller plus loin dans la digitalisation de l’administration fiscale, la réduction de l’économie informelle et la révision des exonérations fiscales, souvent jugées excessives.

La ministre a enfin insisté sur la poursuite des réformes engagées pour renforcer la transparence et l’efficacité du système fiscal, tout en assurant une meilleure équité entre les contribuables.

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Tebboune accorde la grâce à l’écrivain Boualem Sansal à la demande de l’Allemagne

L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, incarcéré depuis novembre 2024, a obtenu la grâce présidentielle algérienne. La décision a été annoncée ce mercredi 12 novembre par la présidence algérienne, qui précise que cette mesure répond à une requête du président allemand Frank-Walter Steinmeier pour des raisons humanitaires.

« Le président Abdelmadjid Tebboune a répondu favorablement à la demande de son homologue allemand concernant l’octroi d’une grâce en faveur de Boualem Sansal », indique le communiqué officiel, ajoutant que le chef de l’État « a réagi à cette demande, qui a retenu son attention en raison de sa nature et de ses motifs humanitaires ».

L’auteur de Le Serment des barbares avait été arrêté le 16 novembre 2024, peu après une interview accordée au média d’extrême droite français Frontières, dans laquelle il avait critiqué le pouvoir algérien et remis en question les frontières actuelles du pays avec le Maroc.

Selon la présidence, cette grâce ouvre la voie à un transfert de Boualem Sansal vers l’Allemagne, où il sera pris en charge médicalement. Cette décision, rare dans le contexte politique algérien, pourrait contribuer à apaiser les tensions diplomatiques entre Alger et Berlin, tout en relançant le débat sur la liberté d’expression en Algérie.

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Un pont neuf s’effondre en Chine : Quand la vitesse de construction vire au drame

Un pont flambant neuf, inauguré il y a à peine quelques mois dans la province du Sichuan, au sud-ouest de la Chine, s’est partiellement effondré après un glissement de terrain. L’incident, survenu mardi, n’a heureusement fait aucune victime, mais il relance un débat sensible sur la fiabilité des infrastructures construites à grande vitesse dans des zones à risque.

Le pont Hongqi, long de près de 758 mètres, reliait une route stratégique entre le centre de la Chine et la région autonome du Tibet. Selon les médias locaux, des fissures avaient été observées sur les pentes voisines dès la veille du drame, conduisant les autorités à interdire la circulation. Quelques heures plus tard, une partie du tablier et de la rampe d’accès s’effondrait, emportée par un glissement de terrain spectaculaire.

Les images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des pans entiers de l’ouvrage s’écroulant dans le vide en quelques secondes. Une scène d’autant plus choquante que le pont avait été présenté comme un symbole de la modernité chinoise et de l’efficacité de ses grands chantiers publics.

Si les autorités évoquent un contexte géologique difficile – terrain montagneux, pentes instables et fortes pluies – de nombreux experts soulignent que la rapidité de construction et la pression politique pour livrer vite peuvent parfois compromettre la durabilité des ouvrages. Le débat est d’autant plus vif que la Chine a multiplié ces dernières années les infrastructures colossales dans le cadre de son plan de développement régional.

Cet accident, survenu dans un pays qui a fait de la vitesse de ses projets un argument de puissance, interroge sur l’équilibre entre ambition et sécurité. Il rappelle aussi que les infrastructures, même les plus récentes, doivent être pensées à long terme, avec un suivi rigoureux des conditions géotechniques et climatiques.

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Finances 2026 : La Tunisie mise sur l’autonomie économique

Le rapport conjoint des commissions des finances de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts, présenté ce mercredi 12 novembre lors de la séance plénière consacrée à la mission du ministère des Finances, dresse un tableau contrasté mais globalement positif de la situation économique du pays à l’approche de 2026.

Malgré la persistance des tensions géopolitiques, notamment au Moyen-Orient, et les effets du changement climatique, la Tunisie est parvenue à maintenir une relative stabilité budgétaire. Selon le rapport, l’année 2024 a enregistré des indicateurs positifs, avec un respect intégral des engagements financiers internes et externes de l’État et un financement assuré principalement à travers les ressources propres du pays.

Ces ressources, estimées à 47 011,5 millions de dinars, ont connu une hausse de 8,7 % par rapport à 2023 (5,5 %). Cette progression repose essentiellement sur les recettes fiscales, qui représentent environ 89 % des revenus budgétaires, contribuant ainsi à limiter le déficit de l’État à 6,4 %, contre 7,6 % enregistrés l’année précédente.

En 2025, le gouvernement a poursuivi sa politique de consolidation des ressources propres, dans le cadre d’une stratégie de souveraineté économique. Les efforts du ministère des Finances ont permis, jusqu’au mois d’août 2025, une progression de 5,6 % des recettes globales du budget par rapport à la même période de 2024. Les recettes fiscales ont progressé de 6,4 %, tandis que les recettes non fiscales ont augmenté de 12,2 %.

Ces résultats traduisent une volonté politique claire : renforcer l’autonomie financière du pays et réduire la dépendance vis-à-vis de l’endettement extérieur, tout en s’inscrivant dans les orientations du plan de développement 2026-2030 actuellement en préparation. Ce plan vise à consolider la souveraineté nationale, à préserver l’indépendance des décisions économiques et à promouvoir une ouverture équilibrée sur le plan régional et international.

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Augmentations salariales : L’UGTT répond au ministre des Affaires sociales

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a réagi fermement aux récentes déclarations du ministre des Affaires sociales, qui affirmait que l’augmentation des salaires prévue dans le projet de loi de finances 2026 avait été effectuée conformément aux procédures légales.

Dans un communiqué publié aujourd’hui sur le site Chaâb News, affilié à l’organisation syndicale, l’UGTT a insisté sur le fait que toute modification des grilles salariales doit se faire exclusivement dans le cadre de la négociation collective et en accord avec les partenaires sociaux.

L’organisation a ajouté que l’émission de décrets gouvernementaux affectant les barèmes salariaux dans les secteurs régis par des conventions collectives constitue une démarche illégale, susceptible de recours devant le tribunal administratif.

L’UGTT a souligné que le dialogue social constitue le véritable garant de la paix sociale et de l’équité salariale. Elle a appelé le gouvernement à respecter le principe de la négociation sociale et à réviser l’article 15 du projet de loi de finances 2026 afin de le conformer aux dispositions de la Constitution et du Code du travail, tout en protégeant l’autorité de l’État contre les violations de ses propres lois.

Le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, avait affirmé ce mardi que l’augmentation des salaires prévue dans le projet de loi de finances 2026 a été réalisée dans le respect des procédures légales.

Le ministre a expliqué que le projet de loi de finances aborde les augmentations salariales et des pensions pour les années 2026, 2027 et 2028, sans passer par de nouvelles négociations sociales avec les partenaires syndicaux.

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Les États‑Unis classent le phosphate comme minéral critique : Quel impact pour la Tunisie ?

Le U.S. Geological Survey vient de publier la version finale de sa liste des minéraux critiques pour l’économie et la sécurité nationale américaine. Le phosphate, jusqu’alors absent de cette catégorie, y figure désormais aux côtés d’autres ressources stratégiques. Cette décision reflète la reconnaissance de l’importance du phosphate, non seulement comme matière première agricole mais aussi comme élément clé pour la sécurité alimentaire et industrielle.

Pour les États‑Unis, ce statut permet de soutenir des projets d’exploitation ou de traitement, d’accélérer les autorisations et d’ouvrir la voie à des partenariats internationaux. Sur le plan mondial, il envoie un signal fort aux marchés : les fournisseurs répondant aux standards américains deviennent plus attractifs et la gestion des flux de phosphate pourrait être réévaluée.

La Tunisie, en tant que producteur et exportateur majeur de phosphate, se trouve directement concernée. Ce changement crée à la fois des opportunités et des défis. L’inscription du phosphate sur la liste américaine signifie que les États‑Unis considèrent que toute rupture d’approvisionnement pourrait avoir des conséquences importantes. Le pays entend ainsi sécuriser sa production domestique et ses importations en favorisant des partenaires fiables.

En effet, pour la Tunisie, cette évolution présente des opportunités. La demande américaine ou liée à ses filières pourrait s’accroître, ce qui favoriserait les exportations et pourrait renforcer la valeur ajoutée locale. L’anticipation des normes de qualité, de traçabilité et environnementales offrirait un avantage compétitif et permettrait d’attirer des investissements ou des partenariats technologiques.

Cependant, des risques existent. Les États‑Unis pourraient privilégier des fournisseurs internes ou exclusifs, augmentant la concurrence. Les exigences croissantes en matière de traçabilité et de qualité pourraient générer des coûts supplémentaires. Les fluctuations de prix mondiaux liées à cette requalification pourraient également affecter la compétitivité tunisienne.

L’intégration du phosphate à la liste des minéraux critiques américaine marque un tournant stratégique. Pour les États‑Unis, c’est une mesure de souveraineté matérielle. Pour la Tunisie, c’est une opportunité à double tranchant : elle offre des perspectives de croissance mais impose une adaptation rapide et une stratégie proactive pour rester un acteur clé de la filière mondiale.

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Tunisie : Le directeur général ainsi que trois agents d’une société pétrolière publique arrêtés

La justice tunisienne a décidé de placer en garde à vue le directeur général d’une société pétrolière relevant du ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines.

Cette décision a été prise par le Parquet du pôle judiciaire économique et financier, suite à des investigations pour des dérives financières et administratives présumées au sein de l’entreprise, rapporte Mosaique FM.

Selon des sources judiciaires, trois autres cadres de la société, dont un représentant syndical, ont également été placés sous le coup de la garde à vue. Les enquêtes sont menées par la Brigade centrale des recherches économiques et financières du Garde national à l’Aouina, dans le cadre d’un dossier portant sur des soupçons de corruption et de malversations administratives.

Ce dossier intervient dans un contexte où les autorités tunisiennes multiplient les contrôles dans le secteur public, en particulier dans les entreprises stratégiques, afin de lutter contre la corruption et renforcer la transparence financière.

Les investigations en cours permettront de déterminer l’ampleur des irrégularités et d’identifier les responsabilités de chacun.

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Tunisie : Le ministère de la Défense s’attaque à la menace croissante des drones

Lors d’une séance plénière conjointe au Parlement, tenue ce mardi à Carthage, le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, a alerté sur la montée en puissance des drones et leur utilisation croissante dans les domaines militaire et civil, constituant selon lui un défi national et international majeur.

Le ministre a précisé que le ministère de la Défense a initié des réunions de coordination avec plusieurs ministères, qui ont abouti à la décision de confier à la Direction générale de l’aviation civile la création d’une commission chargée de préparer un projet législatif et réglementaire relatif à la gestion et au contrôle des drones. Ce projet a déjà été complété et des observations ont été soumises pour son amélioration.

Khaled Shili a également souligné que le ministère met en œuvre des exercices conjoints avec le ministère de l’Intérieur, afin d’assurer une réponse efficace et coordonnée face aux urgences, dans un contexte où l’utilisation non réglementée des drones menace directement la sécurité du trafic aérien, des infrastructures, des citoyens et du système de sécurité national.

Le ministre a rappelé l’importance du partage d’informations et de la coordination avec les ministères de l’Intérieur et du Transport pour suivre les évolutions mondiales et renforcer les capacités de défense contre cette technologie. Il a insisté sur la nécessité de développer des systèmes de brouillage pour neutraliser les drones menaçants et sur le soutien à la préparation militaire afin de répondre aux défis émergents.

Enfin, il a indiqué que le ministère de la Défense contribue activement à l’élaboration et à la mise à jour des stratégies nationales dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, à l’instar de la stratégie nationale de cybersécurité et de la stratégie nationale pour l’intelligence artificielle.

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Le projet à trois milliards pour Tunis-Carthage déclenche la polémique : Utile ou démesuré ?

Le ministre des Transports, Rachid Amri, a annoncé le mardi 11 novembre 2025 un projet d’extension de l’aéroport international de Tunis-Carthage estimé à 3 000 millions de dinars. Selon lui, ce plan ambitieux comprend la construction d’un nouveau terminal, la rénovation des pistes et la mise en place d’un métro aérien reliant l’aéroport au centre de la capitale. L’objectif affiché est de doubler, voire tripler la capacité d’accueil des passagers, afin de répondre à la croissance du trafic aérien et de renforcer le rôle de Tunis comme hub régional.

Mais cette annonce a aussitôt provoqué une vive polémique. Si certains y voient un investissement stratégique pour moderniser une infrastructure saturée, d’autres dénoncent une dépense jugée excessive et mal priorisée, dans un contexte de crise économique et de tensions budgétaires.

Les partisans du projet rappellent que l’aéroport de Tunis-Carthage fonctionne depuis des années au-delà de ses capacités. Ses équipements sont vieillissants, ses terminaux encombrés, et la qualité de service souvent critiquée par les voyageurs. Selon eux, investir dans sa modernisation permettrait d’améliorer l’image du pays, de dynamiser le tourisme et d’attirer de nouvelles compagnies aériennes. L’ajout d’un métro aérien, évoqué dans le plan, renforcerait la connectivité entre la capitale et l’aéroport, réduisant les temps d’accès et stimulant l’économie locale.

Les critiques, eux, soulignent que trois milliards de dinars représentent une somme colossale dans le contexte tunisien. Ils estiment que ces fonds pourraient être mobilisés pour des besoins plus urgents : hôpitaux, infrastructures régionales, transition énergétique ou soutien aux entreprises publiques en difficulté. Beaucoup pointent également la situation critique de Tunisair, engluée dans les dettes et les retards, et jugent prioritaire de réformer la compagnie nationale avant d’investir massivement dans un aéroport qu’elle ne serait pas en mesure d’exploiter pleinement.

Un projet mal préparé ?

Au-delà du montant, c’est la méthode qui suscite la méfiance : l’absence de détails précis sur le financement, le calendrier et les partenaires potentiels nourrit un sentiment d’opacité. Certains redoutent un projet mal préparé, voire instrumentalisé politiquement.

Pour éviter de transformer cette ambition en gouffre financier, plusieurs experts plaident pour une approche graduelle. Plutôt que de lancer d’emblée un chantier géant, il serait plus judicieux de phaser le projet : rénover d’abord les pistes, moderniser les équipements essentiels, puis envisager un nouveau terminal lorsque la croissance du trafic le justifiera. D’autres préconisent de recourir à des partenariats public-privé pour partager les risques et garantir une gestion plus rigoureuse, ainsi que pour rénover d’autres aéroports.

Enfin, avant tout grand investissement, la Tunisie gagnerait à lancer une étude d’opportunité indépendante, comparant l’extension de Tunis-Carthage à d’autres options : la construction d’un nouvel aéroport plus moderne à Bizerte ou Enfidha, ou encore des investissements ciblés dans la valorisation du patrimoine et du tourisme intérieur, qui pourraient générer des retombées économiques plus équilibrées.

Moderniser Tunis-Carthage est une nécessité, mais la manière de le faire doit être repensée. Un projet par étapes, adossé à une gouvernance transparente et à une vision cohérente du secteur aérien, servirait mieux les intérêts du pays qu’une dépense monumentale sans garantie de rentabilité.

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