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COP30 – Les négociations butent sur les énergies fossiles

Alors que la COP30 est à mi-parcours, les négociations climatiques de l’ONU peinent à avancer, les États continuant de s’affronter sur les éléments pouvant figurer dans un éventuel accord final — et sur la possibilité même d’en conclure un.

À Belém, au Brésil, les débats sur les énergies fossiles s’enlisent, tandis qu’à l’extérieur, les peuples autochtones multiplient les actions pour défendre leurs territoires forestiers.

Des représentants autochtones ont organisé, vendredi 14 novembre, un sit-in pacifique à l’entrée de l’enceinte du sommet, dénonçant l’exploitation industrielle de l’Amazonie. Ils ont ensuite été reçus par le président de la COP30, André Correa do Lago. « C’est nous qui protégeons le climat, et l’Amazonie ne peut plus être détruite pour enrichir les grandes entreprises », a déclaré le peuple Munduruku, dont le territoire couvre près de 24 000 km² dans le nord du Brésil.

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a rappelé le rôle essentiel des communautés autochtones dans le processus climatique. Mais ces dernières déplorent leur marginalisation dans les négociations et interrogent les organisateurs sur leur participation limitée…

La présidence brésilienne dit vouloir recentrer le sommet sur la mise en œuvre des promesses déjà actées, plutôt que sur de nouveaux engagements. Pour éviter un affrontement dès l’ouverture, Correa do Lago a relégué à des discussions séparées les sujets les plus sensibles, en l’occurrence le financement climatique, l’insuffisance des plans nationaux, le commerce ou les objectifs de réduction des émissions.

Les 195 délégations doivent donc se concentrer sur le renforcement des accords existants, notamment les mesures d’adaptation destinées à soutenir les pays face aux événements climatiques extrêmes. Mais cette stratégie suscite des craintes : certains acteurs jugeant qu’elle risque de déboucher sur un résultat minimaliste, inadapté à l’urgence climatique. « Si nous poursuivons sur cette voie, le résultat sera très décevant », avertit Andrew Wilson, de la Chambre de commerce internationale.

Le Brésil et plusieurs pays défendent une déclaration ambitieuse visant à faire progresser l’engagement formulé à la COP28 : engager une sortie progressive des énergies fossiles. Mais l’espoir d’un accord reste incertain. Comme la question n’est pas officiellement à l’ordre du jour, la seule voie possible serait son intégration dans le texte dit « de couverture », considéré comme l’acte politique majeur du sommet.

« C’est un sujet délicat, mais si nous pouvions avancer ici à Belém, ce serait très positif », estime le ministre norvégien du Climat, Andreas Andreas Bjelland Eriksen.

Malgré l’absence de consensus, certains diplomates perçoivent un regain de dynamisme pour afficher une unité mondiale face à la crise climatique, à rebours des États-Unis, jugés plus distants cette année.

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La Suisse va investir 200 Mrds $ pour alléger les tarifs douaniers américains

Les entreprises suisses prévoient d’investir 200 milliards de dollars aux États-Unis d’ici à 2028 dans le cadre d’un accord conclu avec Washington pour réduire les droits de douane de 39 à 15%. L’annonce a été faite vendredi 14 novembre par le ministre suisse des Finances, Guy Parmelin.

« La Suisse n’a fait aucune concession dans les négociations (avec Washington) qui puisse remettre en question sa souveraineté nationale ou sa neutralité », a souligné le ministre des Finances, Guy Parmelin, lors d’une conférence de presse.

Un responsable du ministère des Finances a cependant déclaré qu’il était « difficile » de prévoir d’où pourraient provenir les investissements aux États-Unis, hormis dans le secteur pharmaceutique. Il a expliqué que d’autres grandes entreprises, comme le constructeur aéronautique Pilatus et la société ferroviaire Stadler, sont déjà implantées aux États-Unis.

Selon le gouvernement suisse, dans le cadre de cet accord, le pays réduira les droits de douane à l’importation sur une gamme de produits américains, tels que les biens industriels, le poisson, les fruits de mer et les produits agricoles « non sensibles ».

Conformément à l’accord, la Suisse procédera à des importations en franchise de droits pour un volume précis de produits américains sélectionnés : 500 tonnes de bœuf, 1 000 tonnes de viande de bison et 1 500 tonnes de volaille.

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Zone euro : croissance de 0,2% confirmée au troisième trimestre

L’économie de la zone euro a progressé de 0,2% au troisième trimestre de 2025, selon les données publiées vendredi 14 novembre par Eurostat.

Selon l’institut européen des statistiques, Eurostat, au troisième trimestre, le PIB de la zone euro avait progressé de 0,2% par rapport au deuxième trimestre de 2025.

Par rapport à la même période, la croissance dans la zone euro s’est établie à 1,4%, contre 1,3% estimés lors de la première estimation.

Dans l’ensemble de l’Union européenne, l’économie a progressé de 0,3% par rapport au trimestre précédent et de 1,6% par rapport au troisième trimestre de l’année 2024.

Par ailleurs, le nombre de personnes employées dans la zone euro a augmenté de 0,1% et de 0,2% dans l’UE au troisième trimestre 2025 par rapport au trimestre précédent…

Par rapport au même trimestre de l’année précédente, l’emploi a augmenté de 0,5% dans la zone euro et de 0,6% dans l’UE, après des hausses annuelles respectives de +0,6% et +0,4% au deuxième trimestre.

Parmi les pays ayant publié des données (la Grèce ne l’a pas encore fait), le taux de croissance trimestriel le plus rapide a été observé à Chypre, à 0,9%, tandis que la Pologne et le Portugal affichaient tous deux un taux de croissance de 0,8%.

Au contraire, la Lituanie s’est contractée de 0,2% et la Finlande et l’Irlande de 0,1%.

La plus grande économie du continent, l’Allemagne, est restée stagnante (0%), tout comme l’Italie, tandis que la France a connu une croissance de 0,5% et l’Espagne de 0,6%.

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Pékin muscle sa stratégie et se prépare à une ère de fortes turbulences économiques

Le ministre chinois des Finances, Lan Fo’an, a déclaré que son pays renforcerait sa politique budgétaire au cours des cinq prochaines années en intensifiant les mesures de lutte contre les effets des cycles économiques, et ajusterait le ratio déficit/PIB et le niveau des emprunts publics en fonction de l’évolution de la situation. 

Lan Fo’an, dans une interview accordée à l’agence de presse Xinhua, a ajouté que la Chine utilisera également des outils tels que le budget, les impôts, les obligations d’État et les transferts sociaux, et apportera un soutien durable au développement économique et social.

Sur le plan international, il a souligné que l’environnement extérieur est volatil et instable, et que la concurrence entre les grandes puissances est devenue plus complexe et intense. Il ne mentionne pas de pays spécifiques ni ne fait référence au différend commercial entre son pays et les États-Unis.

Le ministre des Finances a déclaré que la Chine renforcerait son soutien à des domaines tels que le système industriel moderne, la science et la technologie, l’éducation et la sécurité sociale, soutien financier qui servirait à accroître la consommation de biens et de services dans le pays.

À rappeler que le Premier ministre chinois, Li Qiang, a dernièrement confirmé que l’économie de son pays continuerait de croître fortement dans les cinq années à venir, avec un PIB qui dépasserait 170 billions de yuans, soit environ 23,9 billions de dollars…

Il a fait remarquer que la réalisation de ces objectifs constituerait une contribution nouvelle et importante à la croissance de l’économie mondiale… Stimuler la consommation et l’investissement, ainsi que réduire les surcapacités de production dans certains secteurs figurent en tête des priorités économiques.

La volonté d’atteindre « l’autosuffisance technologique » s’est accélérée, notamment à la suite du durcissement par Washington des restrictions sur l’exportation de puces électroniques et de la hausse des droits de douane, ce qui a incité Pékin à accroître ses dépenses en matière d’innovation et de technologies de pointe.

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Mauritanie : habitants et Croissant-Rouge, un front commun pour les migrants

À Rosso, ville mauritanienne située sur les rives du fleuve Sénégal, le va-et-vient constant des bateaux et ferries structure la vie quotidienne. Chaque jour, des centaines de personnes traversent le fleuve entre les villes jumelles de Rosso, en Mauritanie et au Sénégal. Elle se situe à un carrefour économique stratégique. Et par conséquent, la ville est devenue un point de transit majeur. Et ce, pour les migrants d’Afrique subsaharienne en route vers le Maghreb ou l’Europe.

Depuis plusieurs mois, Rosso fait face à une hausse continue du nombre de personnes déplacées. Beaucoup arrivent dans cette ville de Mauritanie après de longs trajets, épuisés, sans eau potable, nourriture suffisante ou abri sûr. C’est ce que rapportait, le 12 novembre, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).

Pour répondre à ces besoins urgents, le Croissant-Rouge mauritanien a ouvert deux points de service humanitaire, au port de Rosso et au siège du comité local. Ces espaces fournissent nourriture, eau, produits d’hygiène, soutien psychosocial et services de communication permettant aux migrants de contacter leurs proches.

« L’augmentation quotidienne des arrivées a rapidement dépassé nos capacités », explique Mohamed Oueld El Amine, responsable des programmes de volontariat et de migration en Mauritanie.

Les familles d’accueil, premières lignes de solidarité

Derrière ce travail humanitaire visible se cache un autre enjeu : la situation des familles locales qui accueillent, avec des moyens limités, les migrants de passage. Pour soutenir à la fois les personnes déplacées et leurs hôtes, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a débloqué 375 000 francs suisses via son fonds d’urgence (FICR-DREF). L’aide cible 4 500 migrants et 600 familles d’accueil vulnérables.

Une aide qui change la vie quotidienne

Dans divers quartiers de Rosso, des volontaires distribuent une aide financière aux familles d’accueil. Pour beaucoup, il s’agit du premier soutien reçu, rapporte la FICR.

« Il est temps que les acteurs humanitaires pensent aussi à nous. C’est la première aide que nous recevons », confie Mohamed Tahat Ould Sidi, cheikh du quartier Hayy Ennazaha 1.

Sous une chaleur accablante, des femmes – souvent seules à subvenir aux besoins de leurs familles – attendent pour recevoir cette aide vitale. Salma Himmat, 54 ans et mère de sept enfants, témoigne : « Avant, nous vivions simplement mais nous nous en sortions. Puis les prix ont augmenté et nos sources de revenus se sont taries ».

Une approche tournée vers la résilience collective

Pour la FICR et le Croissant-Rouge mauritanien, cette intervention va au-delà de l’assistance immédiate : elle vise à renforcer la cohésion sociale et la résilience commune des communautés locales et des personnes migrantes.

« En soutenant à la fois les migrants et les familles d’accueil, nous reconnaissons le rôle essentiel qu’ils jouent ». C’est ce qu’explique Makan Boubacar Sisso, responsable des programmes de migration à l’Union internationale. « Nous ne nous contentons pas de distribuer de l’aide; nous aidons les communautés à se renforcer ensemble ».

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Meloni promet la poursuite de la coopération Italie-Albanie sur les migrations 

Le premier sommet Italie-Albanie se tenait jeudi 13 novembre à Rome. Y participaient les Premiers ministres des deux pays, Giorgia Meloni et Edi Rama.

« Certains n’ont pas saisi l’importance du modèle de protocole de coopération Italie-Albanie pour les migrants. Nombreux sont ceux qui ont tenté de l’entraver ou de le bloquer. Mais nous sommes déterminés à aller de l’avant. Car il s’agit d’un mécanisme susceptible de changer le paradigme de la gestion des migrations », a déclaré Mme Meloni.

La présidente du Conseil italien a qualifié la journée de jeudi d’« historique ». Tout en faisant toujours référence aux deux centres fermés pour migrants en situation irrégulière que son pays a créés dans le nord de l’Albanie. « Le Premier ministre Rama est témoin du fait que certaines nations européennes tentent depuis longtemps de se joindre à la même initiative; à savoir le protocole Italie-Albanie. Car chacun comprend qu’une initiative de ce type est révolutionnaire en matière de gestion des flux migratoires ».

L’Italie, premier partenaire commercial de l’Albanie

La cheffe du gouvernement romain a également rappelé que l’Italie est le premier partenaire commercial de l’Albanie. Ensuite, elle a évoqué le processus d’adhésion de Tirana à l’Union européenne. Ainsi, elle a souligné : « Ce serait pour nous une grande satisfaction de pouvoir entamer des négociations politiques. Et plus précisément durant la présidence italienne tournante de l’UE, au premier semestre 2028. Ce serait l’aboutissement naturel de tout le travail que nous avons accompli ensemble ces dernières années. »

Le Premier ministre albanais a, pour sa part, souligné que « pour la première fois, le gouvernement de son pays s’est assis à la même table que le gouvernement italien. Et ce, afin de discuter de projets communs et d’un avenir commun; ainsi que de faire le point sur la coopération menée jusqu’à présent ».

Par ailleurs, Edi Rama a indiqué : « Je n’ai jamais douté des bonnes intentions, de l’amour et de la volonté de coopérer de tous les gouvernements italiens. Mais avec le gouvernement Meloni, il y a de l’amour, une volonté de coopération et une coopération concrète. La grande Italie est ma sœur par choix. Tandis que ses ministres ont également fait preuve et font preuve d’une volonté absolue de nous aider. »

Au final, il a noté que « grâce aux efforts fraternels du ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, l’Italie est aujourd’hui en mesure de développer de multiples projets, dans diverses directions. Ils visent à renforcer ses capacités de défense, ainsi que ses capacités de défense unifiées ».

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L’UE accélère la mise en place des droits de douane sur les petits colis en 2026

Les ministres des Finances de l’Union européenne ont donné leur feu vert pour mettre en œuvre « dès que possible en 2026 » l’introduction de droits de douane sur les colis de faible valeur arrivant au sein du marché européen. C’est ce qu’a déclaré un porte-parole de l’UE. Une mesure qui touchera de plein fouet les entreprises chinoises Shein et Temu.

Cette mesure, déjà proposée en février 2025 par la Commission européenne, devait initialement entrer en vigueur mi-2028. Et ce, en même temps que la réforme de l’Union douanière. A savoir : un vaste plan d’harmonisation et de partage de données entre les pays membres de l’Union européenne.

Mais la Commission veut aller plus vite et le mettre en œuvre dès le premier trimestre 2026. Elle projette de le mettre en œuvre par le biais d’un système transitoire. Lequel devrait être approuvé lors de la prochaine réunion ministérielle, le 12 décembre.

La taxation de ces petits colis devrait également s’accompagner de frais de manutention pour chaque petit colis entrant dans l’UE. La plupart provenant de plateformes d’origine chinoise telles que Shein ou Temu.

Le montant de ces frais n’a pas encore été fixé, mais Bruxelles a proposé en mai qu’ils s’élèvent à deux euros par colis.

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L’UE cherche à s’émanciper de la Fed

Selon cinq responsables européens cités par Reuters, jeudi 13 novembre, les autorités chargées de la stabilité financière en Europe examinent la possibilité de créer un mécanisme alternatif de soutien en liquidités.

L’idée : mutualiser les réserves en dollars des Banques centrales non américaines afin de réduire leur dépendance aux dispositifs de financement de la Réserve fédérale américaine (Fed); et, plus largement, aux États-Unis sous l’administration Trump.

« Ces discussions, révélées ici pour la première fois, répondent aux politiques de Donald Trump, qui ont bousculé des relations de longue date, remis en cause l’indépendance de la Fed et mis en lumière la domination américaine dans la finance internationale », rapporte l’agence.

Les programmes de la Fed, qui permettent de prêter des dollars à d’autres Banques centrales, constituent un filet de sécurité essentiel en temps de tension sur les marchés et participent au maintien de la stabilité financière mondiale. Mais plus d’une douzaine de responsables de Banques centrales et d’autorités de supervision en Europe confient redouter que ces mécanismes puissent devenir un instrument de pression entre les mains de Washington.

Depuis, l’inquiétude s’est quelque peu atténuée grâce aux assurances de la Fed. Son président, Jerome Powell, a déclaré lors d’une conférence de la Banque centrale européenne (BCE) en juillet dernier que la Fed ne prévoyait aucun changement dans ses modalités de fourniture de dollars aux autres autorités officielles.

De son côté, le porte-parole de la Maison Blanche, Kush Desai, assure que Trump a « maintes fois réaffirmé son engagement à préserver la force et la puissance du dollar ».

Une mutualisation difficile à concrétiser

Cependant, plusieurs sources estiment que la mise en commun des réserves en dollars se heurterait à de sérieux obstacles pratiques, voire pourrait s’avérer irréalisable. Les discussions se poursuivent néanmoins au niveau des équipes techniques — et non de la direction de la BCE — et impliquent des Banques centrales de la zone euro et d’ailleurs.

A noter que l’ASEAN, la Chine, Hong Kong, le Japon et la Corée ont mutualisé leurs ressources dans le cadre de l’Initiative de Chiang Mai (accord multilatéral de swaps de devises signé par les dix membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est – NASE), opérationnelle depuis 2014 et dotée aujourd’hui de 240 milliards de dollars.

Interrogé en juillet sur le risque de fragmentation des financements, le gouverneur de la Banque du Japon, Kazuo Ueda, a cité cet exemple, estimant nécessaire de « continuer à expérimenter des approches à plusieurs niveaux » pour les lignes de swap.

Bien que les Banques centrales hors États-Unis détiennent collectivement des centaines de milliards de dollars, ces montants restent dérisoires face aux capacités quasi illimitées de la Fed, émettrice de la principale monnaie de réserve mondiale. Cette centralisation pourrait aider à amortir des épisodes de volatilité, mais serait insuffisante pour contenir des turbulences plus larges. À cela s’ajoutent des défis logistiques et politiques.

Chercher d’autres voies de résilience

Les responsables européens étudient d’autres pistes pour renforcer la stabilité financière, comme durcir la surveillance des établissements bancaires. Cela inclut la demande faite aux banques de présenter des plans d’accès aux dollars via d’autres marchés — en Asie ou au Moyen-Orient — et la réalisation de tests de résistance dédiés, révèlent deux dirigeants bancaires de la zone euro.

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La FAO prévoit une ruée mondiale sur l’huile d’olive grâce à la baisse des prix

La demande d’huile d’olive devrait continuer de croître, en raison notamment de son prix bas. C’est ce qu’estime l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui prévoit un niveau d’échanges commerciaux « probablement record »; malgré les droits de douane imposés par le gouvernement américain.

Après une période de sécheresse qui a entraîné une baisse de l’offre et une forte hausse des prix, la production a été rétablie début 2024 et devrait se stabiliser pour la saison 2025-2026, à 3,4 millions de tonnes, selon la FAO.

En Espagne, premier producteur mondial (environ 40 % du total), le prix de gros a presque diminué de moitié par rapport au pic atteint en janvier 2024. En septembre, il était inférieur de 13 % au prix moyen des cinq dernières années. La tendance est similaire en Grèce.

En revanche, le prix reste assez élevé en Italie, où la sécheresse s’est prolongée jusqu’à l’été 2024, souligne la FAO dans son rapport bisannuel « Perspectives alimentaires mondiales« .

En termes de production, les pluies abondantes en Tunisie ont permis une récolte record de plus de 400 000 tonnes. Ce qui signifie que le pays pourrait devenir le deuxième producteur mondial pour la saison 2025-2026, avec 13 % du total.

L’Espagne a bénéficié de bonnes conditions météorologiques en début de saison, mais a connu une sécheresse estivale et le volume de production devrait rester stable. Tandis qu’en Grèce et en Turquie, la récolte devrait être inférieure à celle de l’année dernière.

« La consommation et le commerce mondiaux devraient continuer d’augmenter », même si la première ne retrouvera pas les niveaux enregistrés avant 2022, estime la FAO.

L’UE restera le premier exportateur d’huile d’olive « même si la hausse des droits de douane imposée par les États-Unis pourrait entraîner une baisse des volumes », précise le rapport.

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L’Égypte mise sur une compagnie low-cost pour doper son tourisme

Des sources du secteur touristique égyptien ont indiqué que le ministère de l’Aviation civile envisageait de créer une compagnie aérienne à bas prix. Et ce, afin de suivre la croissance actuelle du tourisme entrant dans les stations balnéaires et les sites archéologiques d’Égypte. Ceci s’inscrit dans le plan de l’État visant à accueillir 30 millions de touristes par an d’ici 2031.

La participation du ministère égyptien du Tourisme, par le biais de son Fonds de soutien au tourisme et aux antiquités, est en cours de discussion; avec une part comprise entre 15 et 20 %. Et environ 30 à 40 % au profit d’EgyptAir Holding Company et 40 % pour les banques et les sociétés d’investissement touristique.

Des sources dans le tourisme et l’aviation en Égypte ont indiqué que la croissance attendue du tourisme récepteur vers la destination touristique égyptienne se situera entre 20 et 30 % en 2026. Ce qui nécessite la création d’une compagnie aérienne à bas prix pour exploiter des vols économiques réguliers vers les stations touristiques des côtes de la mer Rouge et de la Méditerranée; ainsi que vers les sites archéologiques du Caire, de Louxor et d’Assouan.

Pour sa part, Rami Fayez, membre du conseil d’administration de la Chambre des hôtels égyptiens, a déclaré à Al Business que les vols charters représentent plus de 95 % du tourisme entrant en Égypte. Car ces transporteurs sont affiliés à des compagnies internationales qui organisent des vols vers diverses destinations.

Par conséquent, indique-t-il, il serait préférable de créer une compagnie aérienne égyptienne à laquelle participeraient des entreprises touristiques égyptiennes et divers organismes gouvernementaux, plutôt que d’encourager les vols charters.

Al Business a révélé que le Fonds de soutien au tourisme et aux antiquités du ministère égyptien du Tourisme a fourni environ deux milliards de livres égyptiennes (40 millions de dollars) pour le programme d’incitation aux vols charters au cours de l’exercice financier actuel.

Quant au ministre égyptien du Tourisme, Cherif Fethi, il a affirmé dans de précédentes déclarations à la presse que chaque dollar dépensé dans le cadre du programme d’incitation aux vols charters génère un retour sur investissement d’environ 71 dollars.

Il a expliqué que le fait que le secteur touristique égyptien possède des compagnies aériennes charters ou à bas prix permet aux entreprises touristiques en Égypte d’être plus à même de négocier et de fixer les prix des programmes touristiques à leur avantage.

Hassan Aziz, ancien directeur d’une compagnie aérienne privée égyptienne, a déclaré qu’il ne s’agit pas seulement de créer une compagnie aérienne, que ce soit pour effectuer des vols charters ou à bas prix. Mais il faut être aussi être capable d’exploiter et de gérer des vols à bas prix.

Et de poursuivre : « Les compagnies aériennes à bas prix bénéficient d’incitations gouvernementales liées aux redevances de décollage et d’atterrissage ainsi qu’au carburant. Ce qui réduit leurs coûts d’exploitation et leur permet de proposer des billets d’avion à des prix aussi bas que 80 et 100 euros pour un aller simple ».

Déjà, en juillet 2022, l’Égypte annonçait le lancement des procédures de création d’une compagnie aérienne à bas prix, sous le nom d’« Air Sphinx », mais le projet avait été gelé la même année.

Air Cairo est la seule compagnie égyptienne opérant dans le secteur de l’aviation à bas prix, et elle cherche à porter sa flotte à environ 45 appareils.

Enfin, au cours des neuf premiers mois de cette année, le nombre de touristes arrivant en Égypte a atteint environ 15 millions. Soit une croissance de 21 % par rapport à la même période en 2023. Et l’on prévoit de dépasser les 18 millions de touristes d’ici la fin de 2025.

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L’Afrique du Sud teste son premier vaccin contre le choléra 

Le choléra demeure une cause importante de morbidité et de mortalité en Afrique Australe. L’Afrique du Sud a récemment lancé son premier essai clinique d’un vaccin oral contre le choléra. Il est développé et fabriqué entièrement dans le pays, annonce le ministère de la Santé.

Le ministre de la Santé, Aaron Motsoaledi, s’exprimant à l’hôpital universitaire Chris Hani Baragwanath de Johannesburg, a déclaré que l’essai constituait une étape majeure vers le rétablissement de la capacité de l’Afrique du Sud à concevoir et à produire des vaccins à usage local et mondial.

« Pour la première fois de l’histoire, un vaccin prêt pour un essai clinique crucial a été développé et produit de A à Z ici même, sur le sol sud-africain », a déclaré M. Motsoaledi.

Le vaccin oral contre le choléra, connu sous le nom d’OCV-S, est actuellement testé par la société biopharmaceutique sud-africaine Biovac, en partenariat avec le Conseil sud-africain de la recherche médicale (SAMRC).

« Ce vaccin représente bien plus que la science : il représente l’espoir, la résilience et la capacité de l’Afrique à protéger sa propre population », a souligné le Dr Morena Makhoana, directeur général de Biovac.

La professeure Glenda Gray, directrice scientifique du SAMRC, a qualifié ce résultat d’« étape essentielle pour renforcer notre capacité à répondre aux maladies infectieuses ».

Si les essais s’avèrent concluants, le vaccin pourrait être approuvé pour une utilisation en Afrique d’ici 2028, avec un déploiement plus large prévu à l’échelle mondiale, indique SA News.

Le choléra est une infection bactérienne transmise par l’eau qui provoque de graves diarrhées et une déshydratation, et peut être mortelle en l’absence de traitement. Bien qu’il ne soit pas endémique en Afrique du Sud, des épidémies sporadiques surviennent, souvent liées à une transmission transfrontalière.

Le Zimbabwe, pays frontalier de l’Afrique du Sud, a été confronté à l’une des pires épidémies de choléra de la région ces dernières années, avec plus de 34 000 cas suspects et plus de 700 décès signalés entre février 2023 et juin 2024.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Afrique du Sud a signalé plusieurs dizaines de cas de choléra au 20 janvier 2024, dont un certain nombre importés du Zimbabwe.

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France : le Parlement « gèle » officiellement la réforme des retraites 

Les députés français ont voté le gel de la réforme des retraites du président Emmanuel Macron. Permettant ainsi au gouvernement de centre-droit du Premier ministre Sébastien Lecornu de conserver le soutien des socialistes dans les négociations budgétaires qui menacent de déclencher des élections législatives anticipées.

L’Assemblée nationale a approuvé mercredi 12 novembre la suspension de la réforme des retraites controversée de 2023 par un amendement au budget de la sécurité sociale pour 2026. Cette modification a reçu le soutien des socialistes, du Rassemblement national (RN), ainsi que de certains députés centristes proches du gouvernement.

Ce vote était nécessaire pour maintenir la suspension de la réforme dans le cadre du débat sur le budget de la sécurité sociale, qui sera examiné cette semaine par le Sénat. Si les parlementaires rejetaient l’amendement, le gouvernement aurait des difficultés à rétablir cette mesure ultérieurement.

La suspension de la loi sur les retraites, qui relève progressivement l’âge minimum de départ à la retraite de 62 à 64 ans, constitue un revers symbolique pour le programme économique du président et sa doctrine selon laquelle les Français doivent travailler davantage pour stimuler la croissance et assainir les finances publiques.

Le gouvernement a du mal à maintenir le contrôle du processus, car Sébastien Lecornu a également cédé aux demandes de l’opposition de ne pas utiliser la disposition constitutionnelle 49.3, que les gouvernements précédents ont exploitée pour faire passer des lois sans vote au Parlement.

Ce changement de procédure a permis aux parlementaires d’apporter des modifications importantes au projet de budget initial du gouvernement, en augmentant les taxes sur les entreprises et les plus riches et en réduisant les coupes budgétaires.

Une nouvelle chute du gouvernement entraînerait probablement des élections législatives anticipées et déstabiliserait le budget dont la France a un besoin urgent pour résorber le déficit le plus important de la zone euro. Cette incertitude a secoué les marchés obligataires, creusant l’écart de rendement des obligations d’État à 10 ans entre la France et l’Allemagne, un indicateur clé du risque.

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Les États-Unis sanctionnent le réseau mondial de soutien à l’Iran

Les États-Unis ont décidé d’imposer des sanctions à un certain nombre d’entreprises et de personnes de divers pays. Et ce, en les accusant de soutenir l’industrie iranienne de fabrication de missiles balistiques et de drones. Ces répressions interviennent dans le cadre des pressions exercées par l’administration du président des Etats-Unis Donald Trump contre l’Iran.

Le département du Trésor américain a donc annoncé, mercredi 12 novembre 2025, des sanctions contre 32 personnes et entités. Elles les touchent en Iran; mais aussi aux Émirats arabes unis, en Turquie, en Chine, à Hong Kong, en Inde, en Allemagne et en Ukraine. Le Trésor américain estimant qu’elles ont aidé à se procurer des composants clés pour des programmes de drones et de missiles.

« Partout dans le monde, l’Iran exploite les systèmes financiers pour blanchir des fonds, se procurer des composants pour ses programmes d’armement nucléaire et conventionnel et soutenir ses groupes terroristes affiliés ». C’est ce qu’a déclaré John Hurley, sous-secrétaire au Trésor américain chargé du terrorisme et du renseignement financier, dans un communiqué.

Au final, « les États-Unis attendent également de la communauté internationale qu’elle applique pleinement les sanctions de l’ONU contre l’Iran. Et ce, afin de lui couper l’accès au système financier mondial », a ajouté M. Hurley.

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États-Unis : Trump promulgue la loi sur la fin du shutdown 

Donald Trump a promulgué une loi mettant fin à la plus longue paralysie budgétaire jamais connue par les États-Unis (le Shutdown), qui a duré 43 jours. Il n’a pas manqué  l’occasion de s’en prendre à l’opposition démocrate et vanter une fois de plus les mérites de sa politique économique.

« Aujourd’hui, nous envoyons un message clair : nous ne céderons jamais au chantage », a déclaré Trump avec amertume, s’adressant à ses adversaires démocrates, avant de signer le texte sur la fin du shutdown, acclamé par les législateurs républicains qui l’entouraient dans le Bureau ovale. « Le pays n’a jamais été aussi prospère », a assuré le milliardaire président. Et ce, alors même que les sondages montrent un mécontentement croissant des Américains quant à la direction prise par l’économie.

Après son adoption par le Sénat lundi 10 novembre, la Chambre des représentants a approuvé le projet de loi par 222 voix pour et 209 contre. Seuls six membres du groupe parlementaire démocrate se sont rangés du côté des Républicains, tandis que deux Républicains ont voté contre le texte.

Le président républicain de la Chambre, Mike Johnson, a exprimé sa satisfaction face à la fin de ce « long cauchemar national ». Il a ensuite fustigé les Démocrates, les accusant d’être à l’origine de cette impasse qui a duré six semaines. « Ils savaient que cela causerait des souffrances et ils l’ont fait quand même. Toute cette manœuvre était inutile, injuste et inhumaine », a-t-il déclaré.

« Obamacare »

Après 43 jours de paralysie budgétaire, une poignée de sénateurs démocrates ont finalement cédé, approuvant avec leurs collègues républicains la loi qui sort de l’impasse, prolongeant le budget actuel jusqu’à la fin du mois de janvier.

Le texte reste cependant vague quant à l’extension des subventions à l’«Obamacare », un programme qui fournit une assurance maladie et des soins aux ménages à faibles revenus. Ce qui provoque l’indignation de nombreux élus Démocrates.

L’une des rares concessions faites à l’opposition est que le projet de loi prévoit la réintégration des fonctionnaires fédéraux qui ont été licenciés depuis le début du blocage, le 1er octobre.

Il prévoit également des fonds pour le SNAP, un programme d’aide alimentaire, jusqu’en septembre. Evitant ainsi le risque que cette aide, qui bénéficie à plus de 42 millions d’Américains, ne soit gelée en cas de nouvelle paralysie budgétaire fin janvier. Comme cela s’est produit au cours des 43 jours précédents…

D’autres Démocrates se sont interrogés sur les raisons pour lesquelles les huit sénateurs ont fait marche arrière quelques jours seulement après les importantes victoires des candidats du parti lors d’élections locales clés. Ce qui, selon eux, justifiait leur position au Congrès.

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Chômage record au Royaume-Uni depuis la Covid-19

Le chômage au Royaume-Uni a augmenté plus que prévu, signe supplémentaire d’un ralentissement accru du marché du travail qui a incité plusieurs responsables de la Banque d’Angleterre à réclamer une baisse des taux la semaine dernière.

Le taux de chômage a atteint 5 % au cours des trois mois précédant septembre, contre 4,8 % le mois précédent, son niveau le plus élevé depuis début 2021, période où l’économie était soumise au confinement lié à la Covid-19. Des chiffres fiscaux distincts, publiés mardi 11 novembre, ont montré que le nombre d’emplois a diminué de 32 000 en octobre.

La livre a poursuivi sa baisse après la publication des données, chutant jusqu’à 0,4 % pour atteindre 1,3121 $.

Les salaires du secteur privé ont progressé de 4,2 % sur un an au cours du trimestre clos en septembre, contre 4,4 % en août, annonce l’Office national des statistiques (ONS). Il s’agit du taux de croissance le plus faible depuis début 2021.

Ce rapport devrait rassurer les responsables de la Banque d’Angleterre quant à l’amorce de la déflation. La semaine dernière, les décideurs politiques ont voté de justesse (5 voix contre 4) en faveur du maintien des taux d’intérêt à 4 %, ce qui semble préparer le terrain pour une baisse en décembre.

Le gouverneur de la Banque centrale, Andrew Bailey, qui a voté pour le maintien des taux inchangés, a indiqué qu’il pourrait être amené à les baisser en décembre si les données des prochaines semaines confirment son analyse d’un ralentissement des pressions inflationnistes. Évoquant la dégradation du marché du travail, il a déclaré que les risques de détérioration étaient plus susceptibles de se concrétiser que les risques de hausse.

« Globalement, ces chiffres suggèrent un affaiblissement du marché du travail », a déclaré Liz McKeown, directrice des statistiques économiques de l’ONS.

Avant la publication des chiffres d’aujourd’hui, le marché anticipait une probabilité de 70 % d’une nouvelle baisse d’ici la fin de l’année. La question cruciale sera le budget du 26 novembre, date à laquelle la chancelière de l’Échiquier, Rachel Reeves, devrait augmenter les impôts des ménages pour combler un nouveau déficit des finances publiques. Cette mesure pourrait freiner la croissance et ralentir l’inflation, contrairement à son premier budget, où la hausse des charges sociales patronales avait incité de nombreuses entreprises à augmenter leurs prix.

La baisse des salaires du mois dernier porte à 180 000 le nombre de travailleurs qui ont perdu leur emploi depuis le premier budget de Reeves, assorti d’une hausse d’impôts, en octobre dernier.

Le nombre d’offres d’emploi a augmenté de 2 000 au cours du trimestre clos en octobre par rapport au trimestre précédent, mais est resté inférieur aux niveaux d’avant la pandémie.

Le rapport sur l’emploi est le premier d’une série de publications de données qui, au cours des prochaines semaines, détermineront si la Banque d’Angleterre baissera ses taux d’intérêt lors de sa dernière réunion de l’année, le 18 décembre. Les données du PIB suivront jeudi, offrant un premier aperçu de l’économie pour le troisième trimestre.

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La Suisse proche d’un accord de réduction des droits de douane avec les Etats-Unis

La Suisse est sur le point d’obtenir une réduction de 39 % à 15 % des droits de douane américains sur ses exportations. Ce qui constitue un soulagement considérable, selon des sources citées par Bloomberg.

L’accord pourrait être conclu dans les deux prochaines semaines, indiquent les mêmes sources. Lesquelles précisent toutefois que rien n’est encore finalisé et que les négociations pourraient encore échouer. Comme ce fut le cas lors des précédentes négociations fin juillet sur les droits de douane imposés par les USA à la Suisse.

Donald Trump a confirmé que son administration « travaillait à un accord visant à réduire quelque peu ces tarifs douaniers sur les produits suisses. « Je n’ai pas précisé le pourcentage. Mais nous ferons quelque chose pour aider la Suisse. Nous l’avons durement touchée et nous voulons qu’elle continue à prospérer », a-t-il ajouté lorsqu’on l’a interrogé sur les 15 %.

Suite à la publication de ces informations pertinentes, le franc suisse a réduit ses pertes face au dollar. Tandis que l’indice du marché suisse a progressé de 0,7 %, lors des échanges avant l’ouverture à Julius Baer mardi.

Les négociations précédentes avaient abouti au tarif douanier le plus élevé jamais imposé par Washington à un pays développé. Depuis, la Suisse fait pression pour obtenir de meilleures conditions, une pression qui s’est intensifiée la semaine dernière après la rencontre d’un groupe de milliardaires et d’hommes d’affaires suisses avec Donald Trump dans le Bureau ovale.

La réunion se serait si bien déroulée que Trump a chargé son représentant au commerce, Jamieson Greer, d’intensifier les négociations directes. Elles se sont poursuivies vendredi avec les responsables suisses.

Un accord serait l’aboutissement de plusieurs semaines de négociations menées par la ministre suisse du Commerce, Hélène Büdliger Artieda, conjuguées aux efforts concertés des principales entreprises suisses. Un droit de douane de 15 % alignerait la Suisse sur l’Union européenne et représenterait une nette amélioration par rapport au taux « choquant » de 39 % annoncé par Trump le 1er août.

La première mesure punitive, fondée sur les droits de douane, était liée à l’évaluation par Trump d’un déséquilibre commercial entre les deux pays. Avec un déficit d’environ 40 milliards de dollars pour les États-Unis. La Suisse a rétorqué que ce déficit était compensé par les importations américaines de services.

L’annonce du 1er août a suscité une déception particulière. Car de hauts responsables suisses estimaient avoir déjà conclu un meilleur accord, qui n’attendait plus que l’approbation finale de Trump.

Par ailleurs, les conséquences négatives des droits de douane sur la Suisse se font déjà sentir. L’économie s’est probablement contractée au troisième trimestre. Tandis que la banque centrale du pays avertit que « les perspectives se sont détériorées en raison de la forte hausse des droits de douane américains ».

Le chômage est également en hausse; même s’il partait d’un niveau bas.

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Trump : la fin des droits de douane pourrait coûter 3 000 milliards de dollars à l’Amérique

L’abolition des droits de douane imposés par les États-Unis à la quasi-totalité de ses alliés commerciaux– et à d’autres- coûterait « plus de 3 000 milliards de dollars ». C’est ce qu’il ressort d’une déclaration de Donald Trump. Il s’exprimait de la sorte dans un message publié mardi 11 novembre 2025 sur son réseau social Truth Social. D’ailleurs, il va même jusqu’à qualifier la question de « problème de sécurité nationale ».

Dans ce texte, le chef de l’Etat américain, Donald Trump, fait référence à l’examen en cours par la Cour suprême des États-Unis de la légalité des droits de douane imposés par le pays. Et à cet égard, il indique que celle-ci a donné des « chiffres erronés ».

Alors, il précise : « L’annulation [de la mesure] en cas de décision négative sur les droits de douane représenterait, investissements réalisés et à venir compris, ainsi que le remboursement des capitaux, une perte de plus de 3 000 milliards de dollars. Il serait impossible de compenser un tel préjudice. Il s’agirait d’un problème de sécurité nationale véritablement insurmontable, aux conséquences dévastatrices pour l’avenir de notre pays – potentiellement intenables ! »

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Allemagne : l’inflation s’établit à 2,3 % en octobre

L’inflation en Allemagne ralentit en octobre 2025 pour s’établir à 2,3 %. C’est ce que relèvent les données préliminaires, telles que publiées mercredi 12 novembre 2025 par l’Office fédéral de la statistique.

L’inflation, ou les prix à la consommation harmonisés pour être comparés à ceux des autres pays de l’Union européenne (UE), atteint 2,4 % en glissement annuel en septembre, en Allemagne. Ainsi rapporte Reuters mercredi 12 novembre.

Dans le même temps, la confiance des investisseurs dans l’économie allemande a chuté de manière inattendue. Cet état de fait tempère l’optimisme quant à une amélioration imminente de la situation du pays.

A cet égard, et plus précisément, l’indice des anticipations de l’institut ZEW a reculé à 38,5 en novembre; contre 39,3 pour le mois précédent. Sachant que les analystes tablaient sur une hausse à 41. L’indice des conditions actuelles s’est donc amélioré.

Par ailleurs, « le climat général est marqué par une baisse de confiance dans la capacité de la politique économique allemande à résoudre les problèmes urgents ». C’est ce que déclare pour sa part Achim Wambach, le président du ZEW. Il s’exprimait de la sorte dans un communiqué publié mardi 11 novembre. Au final, « bien que le programme d’investissement soit susceptible de stimuler l’économie, des problèmes structurels persistent », a-t-il souligné, révèle Bloomberg.

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Pétrole et gaz : la soif mondiale ne faiblira pas avant 2050, prévient l’AIE

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a déclaré, mercredi 12 novembre, que la demande mondiale de pétrole et de gaz pourrait continuer de croître jusqu’en 2050. Elle revient nt ainsi sur ses prévisions précédentes concernant une transition rapide vers des carburants plus propres.

L’AEI a subi des pressions de la part des États-Unis en raison de l’évolution de ses politiques, ces dernières années, vers une orientation vers les énergies propres, au moment même où le président Donald Trump appelle les entreprises américaines à développer davantage la production de pétrole et de gaz.

Reuters relève que sous l’administration de Joe Biden, l’Agence internationale de l’énergie avait prédit que la demande mondiale de pétrole atteindrait son pic au cours de cette décennie, et qu’aucun investissement supplémentaire dans le pétrole et le gaz n’était nécessaire si le monde voulait atteindre son objectif climatique.

Chris Wright, secrétaire à l’Énergie de l’administration Trump, a qualifié d’« illogiques » les prévisions de l’AEI concernant la demande de pointe.

A noter au passage que l’AIE est financée par ses États membres, les États-Unis étant le principal contributeur.

Dans ses « Perspectives énergétiques mondiales annuelles », l’agence prévoit que, selon les scénarios politiques actuels, la demande de pétrole atteindra 113 millions de barils par jour d’ici le milieu du siècle, soit une hausse de 13 % par rapport à la consommation de 2024.

La dernière fois que l’Agence internationale de l’énergie a utilisé le « scénario des politiques actuelles » pour ses prévisions remonte à 2019 ; elle est ensuite passée à des prévisions plus conformes à la transition énergétique propre et aux engagements visant à atteindre la neutralité carbone d’ici le milieu du siècle, à partir de 2020.

Augmentation de la capacité de production de gaz naturel liquéfié

Le rapport, publié mercredi, indique une augmentation des décisions d’investissement finales pour de nouveaux projets de gaz naturel liquéfié (GNL) en 2025. Les opérations pour environ 300 milliards de mètres cubes de nouvelle capacité annuelle d’exportation de GNL commenceront d’ici 2030. Ce qui représente une augmentation de 50 % des approvisionnements disponibles.

Dans le contexte politique actuel, le marché mondial du gaz naturel liquéfié passera d’environ 560 milliards de mètres cubes en 2024 à 880 milliards de mètres cubes en 2035 et à 1 020 milliards de mètres cubes en 2050, sous l’effet de la demande croissante du secteur de l’énergie, elle-même alimentée par la croissance des centres de données et de l’intelligence artificielle.

Le rapport indique que les investissements mondiaux dans les centres de données devraient atteindre 580 milliards de dollars en 2025 et, si cet objectif est atteint, ils dépasseront les 540 milliards de dollars dépensés chaque année pour l’approvisionnement mondial en pétrole.

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