Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Humeur: La Badira 1 – Ala & Family 0 : quand la retenue triomphe du vacarme des réseaux

Un animateur de la télévision qui serait -paraît-il- célèbre, habitué aux projecteurs et aux “pass VIP”, s’est vu refuser l’accès à l’hôtel La Badira de Hammamet. Le motif ? Sacrilège : il était accompagné… d’un enfant.

La Badira est réservé aux adultes de plus de 16 ans. C’est clairement affiché partout — sur le mur d’enceinte extérieur de l’hôtel, sur son site web, sur les plateformes de réservation, et presque jusque sur ses serviettes de bain. Donc “Adults Only”, c’est clair, net et précis. Une formule légale appliquée pas par caprice, mais par choix. Un concept paisible, assumé, et même recherché par une clientèle qui aspire au silence… autrement dit, un monde sans cris, sans tablettes qui hurlent et sans que les jardins de l’hôtel ne se transforment en parc d’attraction.

Mais pour notre star du petit écran, accompagné de son épouse et de leur jeune fils, à qui l’on a refusé cette semaine l’entrée de l’établissement, cette règle relève de la barbarie hôtelière. Il a donc dégainé l’arme fatale du XXIe siècle : les réseaux sociaux.

Indignation en story, menaces de poursuites, envolée lyrique sur “l’injustice” d’un hôtel “qui refuse les enfants” (et donc, visiblement, met en péril l’avenir du pays). Le tout ponctué d’un superbe argument : “nulle part au monde ça n’existe”.

Ah, si seulement Google et ChatGPT n’étaient pas aussi élitistes, il aurait découvert que les hôtels “Adults Only” existent partout dans le monde. De Bali à Ibiza, de Santorin à Marrakech, des hordes d’adultes ravis y sirotent des cocktails dans un calme religieux — sans culpabiliser d’avoir laissé les enfants chez belle-maman, le temps d’un week-end prolongé pour se ressourcer.

Mais visiblement, dans le pays des privilèges télévisuels, les règles ne s’appliquent qu’aux autres. On réclame le respect du droit à la tranquillité… à condition que ce soit la sienne.

Et quand l’argument “je venais juste pour un rendez-vous” surgit — comme si le mot “rendez-vous” était un passe-partout magique —, on touche au sublime : on ne voulait pas dormir, juste transgresser un principe. Une nuance subtile que seuls les influenceurs et les procureurs autoproclamés de Facebook peuvent comprendre.

Les propriétaires de l’hôtel, eux, ont carrément été affublés du titre de “bandits”, selon notre star offensée. Parce qu’aujourd’hui, tenir sa ligne, créer un concept et le respecter, c’est devenu un délit. Et le plus marrant, c’est qu’ils se sont ensuite rabattus sur l’hôtel voisin qui les a acceptés (s’agissant cette fois d’un hôtel ouvert aux familles), ne tarissant pas d’éloge à son égard, ignorant qu’il appartient… au même groupe.

Moralité : dans le grand théâtre des réseaux, il n’y a plus de place pour le bon sens. On y confond liberté et privilège, lois et caprices, éthique et égo blessé.

Pendant ce temps, à La Badira, personne ne s’est offusqué. Les clients sirotent toujours leur thé aux pignons dans un calme « badirien », sans réaction, sans sourciller, sans droit de réponse indigné.

La direction, adoptant une zen attitude, a superbement ignoré le vacarme virtuel et certainement observé -non sans un petit rictus- cette tempête qui s’est, au final, retournée contre le couple, ridiculisé par les internautes qui se sont gaussés de leur comportement.

Donia TOUIHRI

Lire aussi à propos de l’hôtel:

A Hammamet, l’hôtel La Badira dédicace l’une de ses suites à la mémoire de Leïla Menchari

La Badira « Meilleur Business Hotel en Afrique »

L’hôtel La Badira reçoit le « World Luxury Hotel Award »

L’article Humeur: La Badira 1 – Ala & Family 0 : quand la retenue triomphe du vacarme des réseaux est apparu en premier sur Tourisme, hôtels, voyages en Tunisie et ailleurs.

Budget de l’État 2026 : Bouderbala met l’accent sur la durabilité financière et la souveraineté nationale

Le président du parlement, Brahim Bouderbala a appelé mercredi à une prise de conscience collective des exigences de l’étape qui nécessitent de redoubler d’effort pour renforcer le rôle social de l’Etat.

S’exprimant à l’ouverture de la plénière conjointe avec le Conseil national des régions et des districts consacrée au budget de l’Etat 2026, Bouderbala a fait observer que l’examen du projet de budget de l’Etat 2026 et du projet de budget économique est parmi les échéances qui consacrent la complémentarité entre les deux chambres, conformément aux dispositions de la Constitution et du décret-loi n°1 de l’année 2024 régissant la relation entre les deux institutions.

Nous restons en interaction constante avec les besoins, les attentes et les espoirs des Tunisiens, en développant des visions et en proposant des solutions capables d’y répondre dans les meilleurs délais, a-t-il affirmé.

Sur un autre plan, Bouderbala a établi un lien entre les défis sur le court comme sur le moyen terme et le renforcement de la durabilité et de la stabilité des finances publiques, la priorisation des dépenses générales, et l’utilisation efficace des ressources humaines.

Il a également, mis en avant l’intégration sociale, l’amélioration du système éducatif et de formation, le renforcement de l’emploi, la garantie d’un emploi décent et la consolidation du droit à la santé.

L’effort social et humain doit être accompagné d’un effort économique et de développement capable d’agir positivement sur le rythme de croissance, d’améliorer la compétitivité de l’économie nationale et de la rendre plus résiliente et capable de créer la richesse et de fournir des postes d’emploi.

Le président de l’ARP a exprimé le vœu de voir les discussions du projet de plan de développement du prochain quinquennat, concrétiser les principes constitutionnels en ce qui concerne une répartition équitable des richesses nationales, l’équilibre entre les régions et les districts et l’égalité des chances entre les catégories et les régions et le renforcement des attributs de la justice sociale et des fondements d’un développement juste, global et durable.

Il a déclaré que « la Tunisie est parvenue, malgré les pressions, à réaliser un certain nombre de résultats et d’indicateurs ambitieux, se traduisant principalement par la tendance baissière de l’inflation, ainsi que par la maîtrise des équilibres extérieurs, ce qui a eu un impact positif sur le renforcement des réserves en devises et la stabilité du taux de change ».

Selon Bouderbala, il est indispensable de poursuivre le travail et de redoubler d’effort pour consolider cette résilience, afin de ramener le déficit budgétaire à moins de 6,6 % du PIB, ce qui contribuerait à préserver la pérennité des équilibres financiers du pays. Ces équilibres « constituent le pilier essentiel de la consécration de la souveraineté nationale, de la sauvegarde de l’indépendance de la décision nationale et de l’atteinte de la sécurité économique et de la paix sociale escomptées, avec, en particulier, un effet positif sur le pouvoir d’achat du citoyen et sur ses conditions de vie ».

Il a qualifié de délicate la prochaine période, nécessitant la conjugaison des efforts, la solidarité et l’affirmation de la fermeté et de la constance de la volonté, partagée par les institutions de l’État, soutenant le processus de sauvetage et de réforme qui entame une nouvelle phase visant à renforcer la stabilité du pays et à le prémunir contre toute tentative de déstabilisation.

Dans cette perspective, le président de l’ARP a souligné que le devoir national appelle à s’inscrire et à contribuer sérieusement à une démarche prospective et inclusive, centrée sur l’activation des réformes indispensables qu’exige la période : accélérer le rythme de la croissance, attirer davantage d’investissements — notamment étrangers —, poursuivre la réforme du système fiscal, lutter contre l’exclusion financière, combattre la spéculation et la contrebande, intégrer l’économie informelle, transformer les modes de production et de consommation, améliorer la gouvernance des ressources naturelles, adopter des méthodes innovantes de production d’énergie, réduire les risques environnementaux et garantir un environnement sain pour les générations futures.

Il a aussi souligné la nécessité d’élever la performance des structures publiques, d’ancrer les principes de transparence et de reddition des comptes, de libérer l’initiative et de poursuivre la réforme de l’administration pour qu’elle soit la locomotive de la conduite et de la mise en œuvre des réformes dans tous les domaines.

Bouderbala a mis en avant la nécessité de se concentrer sur des réformes globales et d’ampleur, devant concerner tous les secteurs sans exception, et de travailler, assurément, sur un ensemble de réformes législatives qui devront, en premier lieu, répondre aux exigences de la mise en œuvre de la Constitution, à travers la révision et l’amendement des législations devenues incompatibles avec ses dispositions et sa philosophie, ainsi que par l’adoption de nouvelles lois consacrant l’ensemble des principes et orientations introduits par la Constitution du 25 juillet 2022.

Il a indiqué, par ailleurs, que « les députés sont appelés à adopter un certain nombre d’autres lois requises par la conjoncture, portant sur des réformes essentielles liées aux questions sociales, à la relance et à la dynamisation de l’économie, aux secteurs financiers, au soutien de l’investissement, ainsi qu’à d’autres réformes structurelles à même de réaliser le saut qualitatif attendu ».

L’article Budget de l’État 2026 : Bouderbala met l’accent sur la durabilité financière et la souveraineté nationale est apparu en premier sur WMC.

Don coréen à l’agriculture tunisienne de 13,5 millions US$

L’Agence coréenne de coopération internationale (Koika) entamera, en 2026, un projet de coopération sur le long terme, avec le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, axé sur l’amélioration de la productivité agricole et la résilience du secteur face aux changements climatiques à travers l’agriculture intelligente.

Le budget alloué à ce projet, qui s’étalera sur la période 2026-2031, s’élève à 13,5 millions dollars US sous forme de don.

Le changement climatique constitue un défi majeur pour la Tunisie, où la température moyenne a augmenté de 1,4°C au cours du siècle dernier et devrait croître de 1,6 à 2,7°C supplémentaires d’ici 2050. Ces changements ont touché directement l’agriculture par la baisse des rendements, la diminution des superficies cultivables et la pénurie d’eau due à la sécheresse et à la surexploitation des nappes.

Dans ce contexte, le bureau de la Koika en Tunisie a intégré l’agriculture adaptée aux changements climatiques comme un secteur clé dans sa stratégie d’intervention en Tunisie.

Durant la période 13 – 24 octobre, et suite à une étude préliminaire menée en janvier 2025, une étude approfondie a été réalisée pour finaliser les composantes du projet de coopération entre la Koika et le ministère de l’Agriculture tunisien visant à améliorer la productivité agricole face aux changements climatiques.

Le projet se concentrera sur le renforcement des capacités politiques et techniques en termes de productivité agricole et la vulgarisation des nouvelles technologies dans les pratiques de production. Pour cela, 3 fermes pilotes seront établies, exploitées et surveillées dans les régions de Mateur (Bizerte), El-Ala (Kairouan) et Takelssa (Nabeul). Le choix de ces trois sites a été fait en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et les responsables des fermes OTD dans ces 3 régions. Chaque site pilote couvrira des superficies entre 35 et 50 ha avec un accent sur les céréales et les oliviers en identifiant des solutions qui s’adaptent au contexte tunisien pour les besoins d’irrigation et d’amélioration des semences.

Ce projet introduira également des technologies d’irrigation intelligentes et des systèmes durables de surveillance des eaux souterraines afin d’optimiser l’utilisation de cette source et de renforcer la gestion de l’eau d’irrigation dans chaque ferme. Par ailleurs, des bâtiments administratifs et techniques polyvalents seront construits pour améliorer les opérations agricoles et favoriser les échanges avec les petits agriculteurs des environs.

Durant cette mission, plusieurs réunions ont été tenu avec plusieurs institutions tels que le ministère de l’Agriculture, l’Institut de recherche et d’enseignement supérieur agricoles (Iresa), l’Agence de la vulgarisation et de la formation agricoles (Avfa), l’Office des terres domaniales (OTD), l’Agence de coopération internationale italienne (AICS). Des visites de terrain pour les sites pilotes proposés pour ce projet ont également été effectuées.

A travers la mise en œuvre de ce projet, la Koika vise à obtenir des résultats concrets qui serviront de base à l’extension de la coopération dans le secteur agricole tunisien.

Rappelons que l’agence a financé des projets dans divers domaines tels que l’administration électronique, l’emploi des jeunes et des femmes, la bonne gouvernance, les programmes de bénévolat et les initiatives de formation et de bourses d’études.

L’article Don coréen à l’agriculture tunisienne de 13,5 millions US$ est apparu en premier sur Kapitalis.

❌