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INS: PIB en hausse annuelle de 2,4% au T3 2025

L’INS vient de publier son dernier rapport : au troisième trimestre 2025, les estimations des comptes nationaux trimestriels montrent que le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume, corrigé des variations saisonnières, a augmenté de 2,4% sur un an. Par rapport au trimestre précédent, le PIB en volume est resté quasiment stable, avec une variation de 0,0%.

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Chômage en hausse : le taux grimpe à 15,4% au T3 2025

L’INS vient de publier son dernier rapport sur le taux de chômage qui est en hausse atteignant 15.4%. Au troisième trimestre 2025, la population active connaît une légère baisse, passant à 4 259,3 milliers d’individus, entraînant un recul du taux d’activité à 46,1%.

Le nombre de personnes occupées diminue également à 3 605,6 milliers, avec une forte concentration dans les services (53,5%). Le taux de chômage augmente modestement à 15,4%, affectant particulièrement les femmes dont le taux atteint 22,4%, tandis que celui des hommes baisse à 12,1%.

Le chômage touche sévèrement les jeunes de 15 à 24 ans, avec un taux élevé de 40,1%, et les diplômés de l’enseignement supérieur, où le taux s’élève à 24,9%, avec une disparité notable entre femmes et hommes.

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Tunisie-Inde: dialogue, coopération et prospérité

Les relations entre la Tunisie et l’Inde reposent sur des liens culturels profonds et des affinités historiques marquées. Partageant des similarités dans la cuisine, la musique, les traditions et même les influences architecturales, ces deux pays entretiennent une coopération croissante, notamment dans les domaines économiques et technologiques, portée par une jeunesse éduquée et dynamique.

Rencontrée en marge de l’événement l’Ambassadrice  de l’Inde en Tunisie  Devyani Uttam Khobragade a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com: « La Tunisie et l’Inde partagent une proximité culturelle remarquable. Leur cuisine, leurs vêtements, leur musique et leur architecture présentent de nombreuses similitudes. L’Inde compte près de 300 millions de musulmans, faisant de la culture islamique une influence majeure et raffinée dans la société indienne. »

Elle précise entre autres que la gastronomie indienne est très diverse. Tout en ajoutant : « Au nord, elle mêle les saveurs traditionnelles du Moyen-Orient et de la Perse à celles de la cuisine locale. Au sud, la cuisine se distingue par ses goûts plus épicés et piquants, avec une utilisation abondante de noix de coco, coriandre, herbes et épices locales. Cette richesse correspond aux goûts tunisiens, notamment dans l’usage des épices. Cette proximité culinaire renforce le lien culturel qui unit les deux pays. »

Sur le plan économique,  elle estime que l’Inde et la Tunisie sont jeunes et disposent d’une population largement éduquée. Cette réalité ouvre de nombreuses opportunités de coopération, particulièrement dans les secteurs de la FinTech, des technologies de l’information et de l’ingénierie logicielle. Les entreprises indiennes peuvent ainsi tirer parti du talent tunisien pour renforcer leur activité.

Pour favoriser ces échanges, il est essentiel que les entreprises tunisiennes et indiennes se rencontrent et créent des partenariats solides. Dans ce cadre, la mission de l’Ambassadrice s’oriente prioritairement vers le développement économique. Elle insiste sur le fait que la culture, notamment la gastronomie et le tourisme, joue un rôle fondamental en rapprochant les peuples, et qu’à terme cela facilitera le commerce et la croissance économique entre les deux nations.

Dans cette optique, un centre IT sera bientôt mis en place au Technopark de Gazala, avec l’ambition d’attirer davantage d’entreprises technologiques en Tunisie. De plus, une délégation de l’initiative « Connect to India » se rendra en Inde début janvier afin de renforcer les liens d’affaires et stimuler les échanges commerciaux entre les deux pays.

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Festival de la gastronomie Indienne: voyage sensoriel d’Inde à Tunis

Dans le cadre des « Journées de l’Inde en Tunisie », l’Ambassade de l’Inde à Tunis, en partenariat avec Four Seasons Hotel Tunis et India Tourism Development Corporation Ltd. (ITDC), organise du 13 au 16 novembre 2025 un Festival de la Gastronomie Indienne au restaurant Azur du Four Seasons Hotel à Gammarth, La Marsa, Tunis.

Cet événement exceptionnel invite les gourmets et passionnés de culture tunisienne à découvrir la richesse et la diversité du patrimoine culinaire indien. Les convives pourront savourer une sélection authentique de plats traditionnels indiens préparés par les chefs renommés de l’ITDC, M. Chandan et M. Arjun.

Plus qu’une simple dégustation, le festival propose une immersion complète dans les saveurs, couleurs, musiques et traditions indiennes, célébrant ainsi l’esprit unique de l’Inde à travers sa cuisine et son ambiance chaleureuse.

L’inauguration a eu lieu le 13 novembre 2025, en présence de l’Ambassadrice  Dr. Devyani Uttam Khobragade, de la direction de l’hôtel et de nombreux invités de marque.

Dans son discours, l’ambassadrice a souligné que la gastronomie indienne est une véritable célébration de la vie, alliant harmonie des goûts et explosion de couleurs.

Parmi les invités, on comptait des membres du corps diplomatique, des représentants d’organisations internationales, le Consul honoraire de Tunisie à Bengaluru, ainsi que des personnalités des médias et blogueurs culinaires.

Le festival se conclura le 16 novembre par un brunch exceptionnel au même restaurant. Pour y participer, il est conseillé de réserver auprès du Four Seasons Hotel de Tunis.

La cuisine indienne, célèbre pour ses épices emblématiques telles que le cumin, safran, curcuma, clou de girofle, muscade et curry, offre une palette de saveurs riches aux mélanges subtils. La diversité des ingrédients confère à cette gastronomie une unicité remarquable, des plats végétariens riches du sud de l’Inde aux spécialités de viande et riz du nord, comme le poulet tikka masala, le biryani et le tandoori.

Mais la richesse de l’Inde ne se limite pas à sa cuisine, il y a également les danses traditionnelles, défilé de mode fusionnant influences indiennes et tendances internationales, ainsi qu’un dîner authentique et des stands d’artisanat et gastronomie.

Cet événement culturel vibrant promettait une immersion totale dans l’âme et la générosité de la culture indienne, renforçant le lien entre les deux pays à travers le partage et la découverte.

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CORP : dix ans au service de l’emploi des jeunes et de la reconversion professionnelle

Depuis dix ans, le CORP se positionne comme un catalyseur essentiel de l’emploi et de la formation professionnelle en Tunisie, offrant aux jeunes diplômés une seconde chance grâce à un dispositif novateur de reconversion professionnelle inspiré du modèle allemand. Ce partenariat unique entre la Tunisie et l’Allemagne conjugue expertise, accompagnement personnalisé et réponse directe aux besoins du marché du travail, pour un impact social et économique concret.

Le CORP, rattaché à la Chambre Tuniso-Allemande de l’Industrie et du Commerce (AHK Tunisie), a célébré dans l’après midi du  vendredi 14 novembre 2025 à Beit El Hikma une décennie d’engagement en faveur de l’emploi et de la formation professionnelle en Tunisie.

Cet événement s’est déroulé en présence de Fakher Zaaybi Directeur de la coopération et des milieux socio-économiques au Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (MEFP),  Elisabeth Wolbers, ambassadrice d’Allemagne en Tunisie, ainsi que la direction de l’AHK Tunisie et plusieurs partenaires institutionnels et économiques.

Depuis sa création en 2015, le CORP s’est imposé comme un acteur clé du marché du travail tunisien. Son projet phare vise à offrir une seconde chance aux jeunes diplômés universitaires issus de filières où l’accès à l’emploi reste limité. Grâce à une approche innovante de reconversion professionnelle, développée en partenariat avec les homologues allemands de la GZ et les entreprises locales, le CORP identifie les besoins réels du marché en repérant les postes vacants chez ses partenaires et propose des formations taillées sur mesure.

Ces formations reposent sur un modèle d’alternance inspiré du système allemand dit « dual system », combinant apprentissage en entreprise et formation en centre spécialisé. Elles intègrent également une préparation aux compétences transversales (soft skills) indispensables à une intégration professionnelle réussie.

Aujourd’hui, ce programme a permis de placer plus de 12 000 jeunes au sein de différentes organisations, avec au total 18 000 personnes inscrites aux activités du CORP. Cette réussite illustre pleinement sa mission d’orienter et de qualifier les chercheurs d’emploi afin qu’ils décrochent des emplois bien rémunérés, sécurisés, et adaptés aux exigences du marché. Cette dynamique profite aussi aux entreprises en quête de profils qualifiés.

L’ambassadrice d’Allemagne en Tunisie, Elisabeth Wolbers a souligné que l’intérêt croissant des jeunes pour la reconversion professionnelle répond à la nécessité d’une économie plus inclusive et durable. Le CORP accompagne donc aussi les jeunes qui possèdent déjà une qualification, mais dont le profil ne correspond pas aux besoins actuels des entreprises, notamment dans les secteurs verts en forte croissance. Ce soutien contribue à garantir une meilleure qualité de vie aux bénéficiaires tout en favorisant le développement économique de la Tunisie.

Ghazi El Biche président de la Chambre Tuniso-allemande de l’industrie et du commerce (AHK Tunisie) a présenté le bilan du projet CORP et ses perspectives. Il a insisté sur le rôle essentiel de la coopération tuniso-allemande et de l’implication des entreprises allemandes dans ce succès. Le projet, qui cible des secteurs variés comme l’industrie et les technologies de l’information, offre une véritable opportunité d’ascension sociale, notamment pour les jeunes sans réseau privilégié.

Parmi les nombreux bénéficiaires, certains sont même devenus entrepreneurs après leur formation, contribuant ainsi à un impact social et économique concret en Tunisie.

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Issam Chouchene: « Il est crucial que l’État soutienne davantage le secteur privé »

Issam Chouchene, vice-président de la commission des finances à l’Assemblée des représentants du peuple, dresse un bilan critique sur le projet de loi de finances 2026 . Il appelle à une meilleure adéquation entre les missions élargies du ministère des Finances et les crédits alloués, tout en soulignant l’importance d’un soutien réel à l’investissement et à la cohésion sociale dans le processus budgétaire.

Issam Chouchene souligne dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com « cette analyse institutionnelle se concentre sur les déséquilibres, les priorités et les dépenses. Il est essentiel d’évaluer la mission du ministère à la lumière de ses évolutions : si celle-ci augmente ou diminue, elle doit être justifiée par des critères clairs. »

Il estime que le ministère des Finances supervise plusieurs secteurs cruciaux : la douane, la lutte contre le marché parallèle, la fiscalité, le trésor public et la maîtrise des coûts. Sa mission, qui devrait logiquement s’étendre, pose aujourd’hui un problème : les moyens humains et financiers ne suivent pas l’ampleur de ses responsabilités, notamment face au marché parallèle et aux besoins en renforts douaniers, incluant recrutements et systèmes d’information.

Et de poursuivre: « Bien que la mission ait augmenté d’environ 6,5 milliards de dinars par rapport à l’année dernière, les ressources supplémentaires allouées sont nettement inférieures, aux alentours de 1,5 milliard de dinars. Cela crée un déséquilibre manifeste entre les objectifs fixés et les crédits disponibles. »

Par ailleurs, le projet de loi de finances doit contenir des mesures en faveur des aspects sociaux et économiques. Cependant, la loi ne doit pas se limiter à des articles symboliques ; elle doit garantir que les investissements économiques précèdent et soutiennent les mesures sociales. La création de richesse doit être la condition préalable à la réduction durable des inégalités.

Et de conclure: « Il est crucial que l’État soutienne davantage le secteur privé, encourage l’investissement et attire des capitaux étrangers, car les ressources publiques seules ne suffisent pas. L’investissement doit être actif et orienté vers la croissance économique nationale, et non rester inerte, notamment en mobilisant les avoirs détenus à l’étranger Enfin, bien que le projet de loi de finances soit en cours de finalisation, des modifications importantes interviendront avant sa présentation à l’Assemblée, qui aurait dû normalement se faire dès février ou mars. Le travail des députés est donc déterminant pour redéfinir un cadre budgétaire cohérent et ambitieux. »

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ARP : le taux de recouvrement immédiat des ressources propres s’élève à 94,4%

Les commissions des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts se sont réunies dans la journée du 12 novembre 2025 lors de l’audition de la ministre des Finances pour présenter et débattre le PLF 2026.

Au début de la séance, la ministre Michket Slama Khaldi a exposé en détail la mission du ministère des Finances, qui consiste à appliquer la politique générale de l’État en matière de finances publiques, incluant la douane, la fiscalité, la comptabilité publique et les services budgétaires de soutien.

Cette mission vise à soutenir une croissance économique durable, à renforcer la stabilité économique, à garantir le financement des dépenses publiques, ainsi qu’à honorer toutes les obligations financières nationales et internationales. Elle a insisté sur la nécessité de renforcer l’autonomie financière de l’État, d’améliorer ses ressources propres et de promouvoir la justice fiscale afin d’assurer une contribution équitable de tous les acteurs économiques.

Par ailleurs, elle a souligné l’importance d’établir des comptes fiables pour l’État, les collectivités locales et les institutions publiques. La ministre a ensuite présenté les principaux résultats obtenus en 2025, notamment le remboursement des dettes intérieure et extérieure grâce à une gestion budgétaire rigoureuse, une consolidation des ressources et une bonne gestion de la trésorerie.

Sur le plan des ressources, elle a indiqué que le recouvrement des recettes propres s’était amélioré sur la période 2021-2025. Jusqu’à fin septembre 2025, une hausse de 6.9% a été enregistrée par rapport à la même période en 2024, avec un taux d’exécution de 72,1%.
Les recettes fiscales ont progressé de 7,6% par rapport à la période précédente. Le recouvrement immédiat a atteint 94,4% du total des ressources propres collectées.

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Budget 2026 : le grand bond des investissements aux Finances, avec 1 477 MDT alloués

Le rapport de la Commission mixte des finances des deux Chambres du Parlement indique que le projet de budget de l’État pour 2026 alloue 1 477 millions de dinars au ministère des Finances, soit une hausse de 6 % par rapport à 2025.

Les dépenses de location constituent 80 % des dépenses totales du ministère, tandis que les investissements représentent 10 %, avec une augmentation de 45 % des engagements et 20 % des paiements.

Le rapport ajoute que le ministère des Finances a programmé le recrutement de 1 770 personnes pour ses différents services, ainsi que 46 autres postes pour les écoles de formation au profit des services de la douane tunisienne.

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11 novembre : singles day, entre liberté, légendes et bons plans !

Le 11 novembre, c’est un peu la Saint-Valentin des célibataires : on ne partage pas le chocolat, mais on célèbre avec éclat notre liberté… et les soldes en ligne ! Entre légendes historiques et chiffres faramineux d’achats sur Alibaba, cette journée prouve qu’être seul(e) peut rapporter gros sans prise de tête. C’est ce que révèle le site LesEchos.

En effet, la période des soldes d’Alibaba a débuté mercredi soir et se terminera le 11 novembre, jour de la Fête des célibataires.

Aujourd’hui, de plus en plus de personnes adoptent ce qu’on appelle le « mode célibataire ». On estime à environ 100 millions le nombre de célibataires dans le monde, selon plusieurs médias étrangers. Un chiffre que confirment certaines statistiques.

Sans doute, beaucoup souhaitent vivre seuls par choix. Comme le dit le célèbre proverbe : « Il vaut mieux être seul(e) que mal accompagné(e) ». Le célibat est donc souvent un choix de vie et non une contrainte, une tendance qui tend à s’amplifier.

Origines de la journée

Comment est née cette journée internationale ? Tout commence dans les années 90 en Chine. Créée en 1993, cette journée a vu le jour à Nanjing (Nankin), capitale de la province du Jiangsu, lorsque des étudiants universitaires ont proposé de célébrer les célibataires le 11 novembre.

Pourquoi ce choix ? Selon le média Chine.in, la date 11.11 représente quatre « 1 » : autant d’individus seuls. Si cette initiative vient des étudiants, d’autres évoquent une légende liée à cette fête. Selon certains récits, cette journée honore un moine romain sous le règne de l’empereur Claude. Ce dernier aurait interdit les mariages pour envoyer les jeunes hommes à la guerre. Mais un moine désobéit en célébrant des unions secrètes. Il fut arrêté, emprisonné et torturé à mort un 11 novembre.

Qu’il s’agisse d’une légende ou d’un fait historique, la journée internationale des célibataires est devenue un événement culturel prisé sur les campus.

Ces dernières années, elle s’est aussi transformée en un grand rendez-vous commercial en Chine, avec de nombreuses promotions en ligne, à la manière du Black Friday. Le phénomène a inspiré le marketing qui cible les célibataires, souvent laissés de côté lors de la Saint-Valentin. Par exemple, la plateforme du géant chinois Alibaba a cette année pulvérisé son record de ventes en ligne lors de la « Fête des célibataires », générant samedi un chiffre d’affaires de plus de 25,3 milliards de dollars. Dimanche, le groupe a annoncé sur son site internet avoir réalisé, la veille, des ventes s’élevant à 168,3 milliards de yuans en marchandises.

Le célibat est donc aussi, pour certains, une véritable mine d’or

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Vers la réouverture de l’ambassade syrienne à Washington !

Damas va pouvoir reprendre les activités de son ambassade à Washington. C’est ce qu’a révélé le Figaro.  Cette annonce intervient lors de la visite du président syrien Ahmed al-Charaa aux États-Unis.

Lundi, les autorités américaines ont confirmé qu’elles autorisaient la Syrie à réactiver les fonctions de sa représentation diplomatique à Washington, où le président syrien a été reçu par le président Donald Trump.

« Les États-Unis autoriseront la Syrie à reprendre les activités de son ambassade à Washington afin de renforcer la coordination en matière de lutte contre le terrorisme, de sécurité et d’économie », a indiqué un responsable américain, sous couvert d’anonymat, a relayé Le Figaro.

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Inauguration d’une troisième unité pharmaceutique à Sidi Thabet

Le groupe pharmaceutique Hikma a inauguré sa troisième unité de production en Tunisie, située à Sidi Thabet, avec un investissement de 50 millions de dinars. Cette nouvelle usine, stratégique pour le développement industriel du groupe, permettra d’augmenter la production locale de médicaments cardiovasculaires, antibiotiques et neurologiques, et de renforcer les exportations, notamment vers les marchés africains.

Lors de cette inauguration, le ministre de la Santé, Dr Mustapha Ferjani, a salué les compétences tunisiennes dans les domaines médical et pharmaceutique. Il a également annoncé une réduction substantielle des délais d’octroi des autorisations de mise sur le marché (AMM), désormais estimés entre six mois et un an, grâce à une meilleure coordination assurée par l’Agence nationale des médicaments.

Présent en Tunisie depuis plus de 35 ans, Hikma emploie plus de 320 personnes avec une forte proportion d’encadrement. L’ouverture de cette nouvelle unité devrait créer de nouveaux emplois et renforcer la capacité d’exportation du groupe, renforçant ainsi l’attractivité et le potentiel de l’industrie pharmaceutique tunisienne au niveau régional.

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Libération sous contrôle judiciaire de Nicolas Sarkozy

L’ancien président français Nicolas Sarkozy a quitté la prison de la Santé pour regagner son domicile, suite à la décision prise lundi 10 novembre par la cour d’appel de Paris qui a ordonné sa remise en liberté.

Condamné dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 pour association de malfaiteurs, l’ancien président reste cependant placé sous un contrôle judiciaire strict et ne peut pas quitter le territoire français.

La justice lui interdit également tout contact avec le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, ainsi qu’avec d’autres témoins de cette affaire. Le parquet général avait auparavant demandé sa libération sous contrôle judiciaire strict.

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Elyes Kasri : « Préalable nécessaire de l’évaluation et la refonte… »

L’analyse de l’ancien ambassadeur Elyes Kasri, via son post FB, met en lumière les défis persistants de la Tunisie au sein de sa région, résultant d’un héritage colonial complexe et de relations difficiles avec ses voisins.

Elyes Kasri appelle à une refonte sincère et pragmatique des mécanismes de coopération régionale pour assurer un avenir stable et équitable.

En outre, il souligne que « la Tunisie a longtemps supporté les conséquences de sa solidarité historique avec ses voisins de l’Est et de l’Ouest, particulièrement durant et après la période coloniale. Cette solidarité a souvent été suivie d’une attitude condescendante et d’une volonté manifeste de l’affaiblir, à travers des pressions sociales, économiques, sécuritaires et diplomatiques, dont le terrorisme est une manifestation. »

Et de poursuivre : « Ces dynamiques ont fragilisé la Tunisie, limitant ses marges de manœuvre internes et internationales. »

Elyes Kasri insiste sur la nécessité d’une évaluation réaliste et profonde du système de coopération régionale, qu’il soit bilatéral ou maghrébin. Il considère qu’elle doit dépasser les discours utopiques et les slogans pour corriger les frontières héritées du colonialisme et favoriser un véritable équilibre fondé sur la parité et l’autonomie décisionnelle.

Sans ces réformes, il prévient que les initiatives régionales demeureront vouées à l’échec, mettant en péril la stabilité, la souveraineté et la pérennité de la Tunisie et de la région.

L’analyste politique appelle « également à l’abandon des politiques d’alliances destructrices, des postures arrogantes et de la répression des volontés populaires. Conditions nécessaires à toute forme de rapprochement sincère et durable qui garantirait l’avenir de la coopération régionale. »

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Chine : quand un simple sourire remplace le portefeuille

Dites adieu à votre sac à main et à votre portefeuille, votre visage devient votre nouvelle carte bancaire ! En Chine, c’est la moitié de la population qui paie en un clin d’œil grâce à la reconnaissance faciale. Quelques secondes, un scanner de dizaines de points du visage, et hop, l’achat est bouclé sans sortir ni une pièce ni un billet. Pour l’instant, cette magie tech reste réservée aux Chinois… mais qui sait, bientôt votre sourire deviendra peut-être votre monnaie !

Depuis le 1er juin 2025, la Chine encadre strictement l’usage commercial de la reconnaissance faciale, symbole d’une révolution dans les modes de paiement. Dans ses grandes métropoles, les espèces ont presque disparu au profit de paiements digitaux via smartphone, couvrant plus de 90% des transactions quotidiennes essentiellement avec WeChat Pay et Alipay. L’innovation s’oriente désormais vers des solutions biométriques avancées : reconnaissance faciale, paume de la main, authentification vocale, permettant des achats en moins de dix secondes, parfois juste avec un sourire. Cette transition, soutenue par des investissements massifs et une volonté gouvernementale de réduire les fraudes liées au liquide, transforme l’économie chinoise.

Cependant, cette transformation rapide soulève des inquiétudes majeures : collectes massives de données personnelles sensibles, risques d’exclusion pour les personnes âgées ou vivant hors zones urbaines, ainsi que des défis sécuritaires comme les risques de piratage ou d’usurpation d’identité. En réponse, la réglementation impose depuis juin 2025 un cadre strict, notamment l’obligation d’offrir des alternatives à la reconnaissance faciale et d’enregistrer les entreprises collectant de larges bases de données faciales auprès des autorités.

Malgré ces mesures, l’utilisation de la reconnaissance faciale comme mode de paiement unique reste souvent la norme sur le terrain, posant des questions éthiques et sociales fondamentale.

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De la Tunisie à la Mauritanie : le chantier du gypse africain s’ouvre avec la ZLECA

Certains députés soulignent que la production de gypse est de meilleure qualité et en plus grande quantité. Des médias comme le360.com affirment que la Mauritanie est le principal producteur en Afrique.

 

La Tunisie est reconnue comme l’un des meilleurs producteurs mondiaux de gypse, détenant le quatrième plus grand gisement en termes de quantité et le deuxième en termes de qualité, avec des réserves très pures de plus de 90%. Le gypse tunisien est exploité notamment par des entreprises telles que la SIPS, qui dispose d’une carrière importante à Oued el Ghar avec une capacité de production dépassant 300 000 tonnes par an, et des produits conformes aux normes internationales. La qualité élevée du gypse tunisien, avec une pureté souvent supérieure à 90%, en fait un matériau prisé pour la fabrication de plâtres et autres usages industriels, avec des exportations vers plusieurs pays africains et européens.

En comparaison, la Mauritanie a récemment exporté 40 000 tonnes de gypse vers le Nigeria, exploitant ses ressources, mais ne semble pas surpasser la qualité et la capacité reconnues de la Tunisie. La Tunisie conserve donc une position plus forte en tant que producteur de gypse en Afrique grâce à ses réserves importantes, sa qualité supérieure et ses capacités industrielles avancées, alors que la Mauritanie commence à émerger comme un exportateur régional important avec un potentiel de croissance lié à la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf)

En réalité, la Tunisie détient la quatrième plus grande réserve mondiale de gypse et la deuxième en qualité, avec une pureté souvent supérieure à 90%, soutenue par une forte capacité industrielle.

La Mauritanie, bien qu’émergente avec des volumes d’exportation croissants, ne surpasse pas encore la Tunisie en termes de qualité et de capacité, mais bénéficie d’un potentiel de croissance important grâce à la proximité avec les marchés ouest-africains et à la ZLECA.

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ARP: « La présidence de la République n’a pas fermé ses portes aux députés »

Mourad Haloumi, conseiller principal du président de la République chargé des affaires communales, a confirmé que la présidence de la République reste accessible aux députés et traite leurs demandes avec sérieux. Il a rappelé que la Constitution régule clairement les relations entre les pouvoirs législatif et exécutif, assurant une communication efficace.

Lors de l’examen du budget 2026, il a indiqué que toutes les questions des chambres reçoivent des réponses complètes, et que tout manquement doit être signalé à la présidence.

Face aux critiques sur la lenteur administrative locale, il a appelé à remplacer les responsables défaillants, conformément aux directives présidentielles. La présidence suit au quotidien les plaintes citoyennes et encourage la vigilance sur les nominations, avec des sanctions possibles.

Le PLF 2026 intègre largement les propositions des conseils locaux et régionaux, essentiels au diagnostic et à la stratégie. Le président accorde aussi une attention soutenue aux personnes handicapées et au chômage de longue durée, traités par des mesures dédiées.

La restructuration des caisses sociales et la préparation du plan de développement 2026-2030 sont des priorités demandant coordination entre présidence, collectivités et Parlement.
Enfin, la présidence encourage la réforme des structures administratives et supervise la publication des textes d’application des lois récentes, tout en assurant la gestion budgétaire et le contrôle administratif, notamment en matière de sécurité nationale.

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Nouvel impôt sur la fortune: entre justice sociale et risques économiques

Le projet de loi de finances 2026 introduit une réforme majeure: l’instauration d’un impôt progressif sur la fortune, touchant les patrimoines immobiliers, mobiliers et financiers des personnes physiques, y compris ceux de leurs enfants mineurs sous tutelle. Dans le cadre du plan national de développement 2026-2030, cette mesure vise à accroître la justice fiscale et la contribution des grandes fortunes au budget de l’État.

budget
Ridha Chkoundali

Commentant cette mesure, l’expert en économie Ridha Chkoundali a indiqué dans un post Facebook que le barème proposé imposera un taux de 0,5% sur les fortunes comprises entre 3 et 5 millions de dinars, et un taux de 1% pour celles dépassant 5 millions.

Selon lui,  l’assiette fiscale est large : biens immobiliers, fonds de commerce, dépôts bancaires, placements financiers, titres mobiliers, en Tunisie comme à l’étranger pour les résidents fiscaux, tout en excluant la résidence principale, le mobilier d’usage courant, les biens professionnels exploités et les véhicules non utilitaires de faible puissance.

La base imposable est déterminée sur la valeur nette après déduction des dettes, avec une déclaration annuelle à effectuer avant fin juin et possibilité de paiement électronique. Pour assurer le suivi rigoureux des comptes, l’État s’appuiera sur le système « LICOBA ». Tout en déclarant: « Toutefois, cette fiscalité innovante suscite des inquiétudes. La peur qu’elle génère chez les détenteurs de capitaux pourrait pousser ces derniers à déplacer leurs fonds vers l’économie parallèle, déjà florissante. »

Ridha Chkoundali  conclut que dans un contexte de chute dramatique de l’épargne nationale, ce phénomène pourrait accentuer la raréfaction des liquidités bancaires, nuire au financement du secteur privé et renforcer la dépendance aux financements étrangers, fragilisant ainsi la stabilité économique et financière.

Ainsi, tout en cherchant à instaurer plus d’équité, l’impôt sur la fortune risque de déstabiliser l’économie formelle tunisienne si ses effets sur les comportements fiscaux ne sont pas anticipés et accompagnés de mesures adaptées.

Que signifie le système Licoba? 

Le système « LICOBA » est une plateforme informatique mise en place par l’administration fiscale pour assurer un contrôle rigoureux des mouvements sur les comptes bancaires des personnes physiques.

 Il permet de centraliser et d’analyser les données bancaires afin de détecter les possesseurs de patrimoines importants et de mieux surveiller la circulation des fonds. Grâce à ce système, l’État peut suivre régulièrement les transactions, lutter contre la fraude fiscale et l’évasion, et garantir une collecte efficace des impôts, notamment dans le cadre de nouvelles taxes comme l’impôt sur la fortune. 

En résumé, « LICOBA » est un outil clé de transparence et de justice fiscale au service de la gestion et du contrôle des comptes bancaires.

 

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Course à l’accueil de la COP32 en 2027 : Éthiopie et Nigéria en lice

L’Afrique joue un rôle central dans les enjeux de la COP30, qui se tiendra du 10 au 21 novembre à Belém, au Brésil. Le continent est directement concerné par la conservation des forêts tropicales, notamment la forêt du bassin du Congo, aussi importante que l’Amazonie comme puits de carbone. C’est ce qu’a révélé le média African Business.

Ainsi le Brésil cherche à renforcer ses liens avec l’Afrique en lançant la Tropical Forests Forever Facility (TFFF), un mécanisme de financement innovant destiné à encourager la préservation des forêts tropicales à travers un système de rémunération lié à la réduction de la déforestation. Plusieurs pays africains comme l’Angola, la RCA, l’Éthiopie, la Somalie, et l’Afrique du Sud pourraient en bénéficier, à condition de maintenir une déforestation inférieure à 0,5% par an.

Cependant, la participation africaine à la COP30 est confrontée à des obstacles financiers et logistiques, liés au coût du transport et de l’hébergement dans la ville relativement petite et isolée de Belém. Plusieurs ONG africaines ont déjà annoncé une réduction de leur présence.

Au-delà de la conservation des forêts, la réussite de la COP30 sera surtout mesurée par les engagements financiers pour l’adaptation au changement climatique, un enjeu clé pour l’Afrique qui réclame des financements sous forme de subventions plutôt que de prêts. Le scepticisme reste de mise, en raison du désengagement des États-Unis et de la réduction des aides européennes.

L’agenda de la conférence mettra également l’accent sur la transition juste de l’Afrique, avec des initiatives comme la Mission 300, qui vise à connecter 300 millions d’Africains à l’électricité d’ici 2030, ainsi que la promotion de la cuisson propre.

Enfin, l’Afrique accueillera la COP32 en 2027, avec la course à l’organisation qui oppose principalement l’Éthiopie et le Nigéria.

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Les députés appellent à un dialogue parlementaire avec le président de la République

Plusieurs membres des commissions des relations extérieures, de l’investissement et de la coopération internationale des deux chambres du Parlement ont demandé l’organisation d’une séance de dialogue à huis clos entre les députés et le président de la République, afin d’aborder les problématiques spécifiques et les dossiers liés à leurs circonscriptions.

Par ailleurs, certains députés ont suggéré la création d’un secrétariat d’État dédié aux personnes en situation de handicap, conformément à l’appel du président de la République à renforcer le rôle social de l’État et à accorder une attention particulière aux populations vulnérables.

Le représentant de la présidence a précisé que cette proposition sera soumise à l’examen du président de la République. Il convient également de souligner que le budget de la présidence de la République a augmenté de 7,2% par rapport à 2025, atteignant 229,705 millions de dinars.

 

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