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Forcé, Trump lâche du lest sur les droits de douane 

Sous pression face à une population excédée par des prix alimentaires toujours élevés, Donald Trump a fait machine arrière. Le président américain a signé vendredi un décret annulant une partie des droits de douane “réciproques” instaurés en avril, ciblant cette fois des produits du quotidien comme le café, les avocats, les tomates ou encore certaines découpes de bœuf. Un geste rare pour une administration qui revendique son protectionnisme, mais qui cherche désormais à désamorcer la colère autour du coût de la vie, comme le rapporte France24 reprenant une dépêche de l’AFP.

Dans le texte publié par la Maison-Blanche, Trump explique avoir déterminé que plusieurs produits agricoles « ne devraient pas être soumis » à ces taxes. En effet, la liste comprend des denrées quasi impossibles à produire sur le sol américain – entre autres café, thé, mangues, bananes, épices – mais aussi du bœuf, dont les prix ont atteint des sommets ces derniers mois. Une reconnaissance implicite que la politique tarifaire du président avait, cette fois, frappé trop large.

Il faut reconnaître que cette volte-face s’inscrit dans un contexte politique délicat. L’inflation reste élevée (+3% en septembre), bien au-dessus des niveaux du printemps. Et d’ailleurs, certains produits emblématiques pèsent lourd dans le budget des ménages : le prix du café, par exemple, aurait bondi de 19% en un an. Malgré les assurances répétées du président sur une économie « florissante », les chiffres officiels pointent un ralentissement de l’activité et un pouvoir d’achat sous tension.

Rappelons que les droits de douane instaurés en avril — un minimum de 10% sur la majorité des importations — visaient à réduire le déficit commercial américain. Or, en frappant aussi des denrées impossibles à produire localement (aux Etats-Unis), ces taxes ont offert à l’opposition un angle d’attaque constant et ont contribué à la hausse ressentie des prix alimentaires. Avec les conséquences qu’on connaît : quatre défaites électorales locales embarrassantes (dont celle de New York) pour son camp à un an des cruciales élections de mi-mandat.

Donc, pour faire face à cette vie chère, la Maison-Blanche tente désormais d’afficher une mobilisation générale. Pour ce faire, elle met en avant des actions sur les prix de l’essence, des œufs, ou encore la conclusion d’accords bilatéraux pour réduire les surtaxes sur certains pays, comme la Suisse.

Ce n’est pas tout, puisque Trump a aussi multiplié les propositions choc : prêts immobiliers sur 50 ans pour alléger les mensualités, versement potentiel de 2 000 dollars à chaque Américain, financés par les droits de douane qu’il commence à démanteler.

Cela semble être apprécié par le secteur privé. Ainsi, l’Association américaine du café – National Coffee Association (NCA) – a salué un geste qui « allégera la pression sur les deux tiers des adultes américains qui en consomment chaque jour ».

Maintenant, reste à voir si ce recul stratégique suffira à apaiser la colère des consommateurs qui, eux, continuent de payer plus cher semaine après semaine.

Wait and see !

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La noisette en crise : Ferrero défie Ankara alors que la récolte mondiale s’effondre

La filière mondiale de la noisette traverse sa pire crise depuis des décennies, avec une récolte turque en chute libre et des prix qui ont presque doublé en quelques mois. Une situation explosive alors que la Turquie fournit 70% de la production mondiale. Et dans cette tempête, un acteur concentre toutes les tensions : Ferrero, premier acheteur mondial. C’est ce que rapporte la RTBF.

Les mauvaises récoltes en Turquie — gel, sécheresse et invasion d’une punaise venue d’Asie — pourraient diviser la production par deux. L’Italie et le Chili ont également été frappés par les aléas climatiques, resserrant encore l’offre. Résultat : la tonne de noisettes, vendue autour de 9 000 dollars l’an dernier, s’échange désormais entre 15 000 et 18 000 dollars sur certaines plateformes. Voilà une niche à exploiter au plus vite par les agriculteurs tunisiens tout en sachant toutefois que la concurrence sera rude, mais une place est à prendre.

Face à cette flambée, Ferrero a adopté une stratégie de résistance : ralentir ses achats en Turquie, puiser dans d’importants stocks stratégiques et diversifier ses approvisionnements (Italie, Serbie, États-Unis, Chili). Une politique qui contrarie les négociants turcs, qui comptaient sur une pénurie pour imposer leurs prix.

Le site belge va jusqu’à affirmer que la tension est telle que le gouvernement turc a ordonné à Ferrero d’acheter 30 000 tonnes entre septembre et décembre 2025, sous peine d’amende. Un bras de fer inédit dans une filière où l’italien pèse près d’un tiers de la consommation mondiale, notamment via Nutella, Ferrero Rocher et Kinder. On comprend alors que Ferrero n’ait pas de choix, en ce sens que cet ultimatum d’Ankara arrive à un mauvais moment: la fin de l’année…

Pour les consommateurs, les hausses de prix pourraient arriver plus tard. Les industriels disposent encore de stocks, mais si les cours restent durablement élevés, les chocolats aux noisettes, glaces, pralinés et pâtes à tartiner pourraient augmenter de 10 à 20% dans les prochains mois.

Cette crise révèle un marché ultra-concentré : un seul pays tient la production, et une multinationale domine la demande. Un équilibre fragile où chacun tente désormais de briser… l’autre coque.

La Tunisie, à travers ses agriculteurs, sera-t-elle capable de capter une petite part du marché de la noisette?

L’avenir nous le dira.

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Le Sénégal rétrogradé à ‘CCC+’ : S&P tire la sonnette d’alarme sur un risque de défaut

L’agence S&P Global Ratings a dégradé vendredi 14 novembre la note de crédit à long terme du Sénégal de ‘B-’ à ‘CCC+’, évoquant une position d’endettement jugée précaire et un risque élevé de non-refinancement des prochaines échéances de dette commerciale.

Le pays est désormais placé sous CreditWatch négatif, laissant entrevoir un nouvel abaissement si le gouvernement ne sécurise pas rapidement ses financements, rapporte le site sénégalais dakaractu.com.

S&P estime que les besoins de financement public pourraient atteindre 29% du PIB en 2026, au-delà des 26% annoncés par les autorités, sous l’effet d’un déficit qui pourrait grimper à 8,1%. Cette pression s’ajoute à un fardeau de dette déjà très élevé, évalué à 119% du PIB fin 2024, hors arriérés et dettes des entités publiques, ce qui place le Sénégal parmi les États les plus endettés de la catégorie spéculative, cite le média sénégalais.

La situation financière du pays s’est complexifiée à la suite de la suspension en 2024 du programme du FMI (1,8 milliard USD), conséquence de dettes sous-déclarées et d’une gestion fiscale jugée défaillante. Cette suspension limite depuis l’accès à des financements concessionnels à bas coût.

Les autorités tentent de rééquilibrer les comptes publics : un nouveau cycle de négociations avec le FMI a été lancé en octobre 2025, avec l’objectif de ramener le déficit à 3% d’ici à 2027. Le gouvernement mise sur le plan de relance économique “Jubbanti Koom” et sur de nouvelles mesures fiscales (argent mobile, jeux en ligne, tabac, alcool) pour renforcer les recettes.

Malgré ces tensions budgétaires, l’économie sénégalaise affiche une forte dynamique : le PIB a bondi de 12,1% au premier trimestre 2025, soutenu par l’entrée en production du champ pétrolier de Sangomar et le démarrage du projet gazier Greater Tortue Ahmeyim. Une croissance annuelle de 6,8% est prévue.

S&P souligne toutefois que le Sénégal a financé 70% de ses besoins 2025 via le marché régional, un choix qui accroît la vulnérabilité du pays, ces emprunts se négociant à des coûts élevés (rendements > 7%) et sur des maturités plus courtes que les prêts concessionnels.

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Le trio africain des agrumes face à la tempête

Le marché mondial des agrumes – deuxième marché fruitier après la banane – repose sur la complémentarité entre les productions de l’hémisphère Nord et celles de l’hémisphère Sud. Dans ce paysage, trois pays africains pèsent lourd : l’Afrique du Sud, l’Égypte et le Maroc, principaux producteurs et exportateurs du continent. Chacun affiche des atouts solides, mais tous doivent affronter des défis structurels majeurs.

L’Afrique du Sud s’impose comme le leader continental, désormais deuxième exportateur mondial derrière l’Espagne. Sa réussite repose sur un climat favorable, l’extension des superficies (+50 % en dix ans), une filière très structurée et une forte capacité d’innovation. Ainsi, en 2025, le pays a exporté un peu plus de 3 millions de tonnes, dopées par la demande en orange et citron à jus dans l’hémisphère Nord, où la production européenne connaît une longue pause entre mars et novembre.

Les ports sud-africains, modernisés, offrent un avantage logistique supplémentaire, tout comme la compétitivité prix liée aux faibles coûts de main-d’œuvre et à un taux de change favorable.

Cependant, Pretoria fait face à un choc commercial : la taxe de 30 % imposée par l’administration Trump sur ses agrumes, après l’accès préférentiel permis par l’Agoa (pour African Growth and Opportunity Act).Malheureusement, il y a aussi la Chine et l’Inde qui appliquent un droit équivalent, affaiblissant ainsi la compétitivité sud-africaine, écrit afrique.le360.com.

À ces contraintes s’ajoutent les défis structurels que sont le stress hydrique, le changement climatique, la dégradation des infrastructures et l’éloignement des grands marchés.

L’Égypte, longtemps deuxième exportateur mondial, recule sur la scène internationale au profit de l’Afrique du Sud. Le pays produit plus de 4,2 millions de tonnes d’agrumes, grâce à l’eau du Nil, des coûts très compétitifs et une main-d’œuvre abondante. Mais les exportations ont chuté de 12 % en 2025, notamment celles d’oranges (80 % des volumes exportés) détournées vers la transformation locale. Les industriels ont relevé les prix du marché intérieur afin d’alimenter les usines de jus, rendant l’export moins attractif. Et comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, ce virage stratégique a offert une fenêtre d’opportunité à la Turquie, au Maroc et à la Tunisie sur le marché européen, ajoute la même source.

Enfin, le Maroc, troisième pilier du continent, devrait produire 2,1 millions de tonnes d’agrumes cette année, grâce à des conditions climatiques plus favorables et à l’irrigation localisée. Ses exportations, estimées entre 580 000 et 600 000 tonnes, restent toutefois fragilisées par la sécheresse persistante qui frappe le pays depuis sept longues années. Stress hydrique, concurrence accrue de l’Égypte et de la Turquie, vieillissement des vergers et petits calibres difficiles à exporter pèsent sur la performance du secteur.

Malgré ces obstacles, les trois leaders africains demeurent des acteurs clés d’un marché mondial où la concurrence s’intensifie et où l’adaptation climatique devient un impératif stratégique.

Alors, agriculteurs tunisiens, vous savez ce qu’il vous reste désormais à faire.

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Brevets d’invention : l’IPT peine à transformer son potentiel en résultats

L’Institut Pasteur de Tunis (IPT) dépose chaque année entre quatre et cinq brevets d’invention auprès de la Direction générale de la valorisation de la recherche au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ce nombre est jugé insuffisant au regard de l’intensité de l’activité scientifique menée au sein de l’établissement. C’est ce qu’a souligné Oussama Ben Fadhel, chef de l’unité de valorisation de la recherche et de transfert technologique de l’institut.

Ben Fadhel a précisé, dans une déclaration à l’agence TAP, que 21 brevets d’invention ont été déposés à l’échelle internationale depuis 2000, un chiffre qu’il qualifie de modeste au vu des ambitions et des capacités de l’Institut Pasteur.

coût élevé des dépôts des brevets

Il a expliqué cette situation par le coût élevé des dépôts internationaux et la différence des priorités de recherche entre les pays en développement et les pays industrialisés.

Les brevets déposés concernent principalement les maladies infectieuses, notamment à travers le développement de vaccins et de médicaments.

Les brevets qui se démarquent

Parmi les projets phares figurent les recherches sur la leishmaniose, une maladie pour laquelle aucun vaccin n’existe encore. L’institut travaille actuellement sur un projet avancé visant à mettre au point un vaccin efficace contre cette pathologie, répondant à un besoin urgent aux niveaux national et international.

Les autres brevets portent sur le développement de sérums thérapeutiques à base de molécules extraites de venins de scorpions et de serpents, utilisés pour traiter diverses maladies, notamment certaines affections oculaires liées à l’âge, des tumeurs cérébrales et des maladies cardiovasculaires. L’un de ces projets a déjà obtenu un brevet et est en phase d’essais cliniques.

Ben Fadhel a souligné que l’obtention d’un seul brevet peut nécessiter plusieurs années de recherche, surtout dans le domaine médical, où le processus de développement d’un médicament ou d’un vaccin passe par des étapes complexes, allant des essais sur cellules aux tests précliniques, puis aux essais cliniques avant la mise sur le marché.

Les trois critères essentiels d’évaluation d’un brevet

L’évaluation d’un brevet repose, a-t-il précisé, sur trois critères essentiels à savoir, la nouveauté, l’innovation et la possibilité d’application industrielle de l’invention, en veillant à ce que le projet réponde aux besoins du marché et aux réalités socio-économiques.

Il a par ailleurs évoqué plusieurs défis entravant la valorisation des résultats de la recherche dans le domaine pharmaceutique, notamment la taille réduite du marché tunisien face au coût élevé de production, ainsi que le manque de conformité internationale de certaines structures réglementaires, comme l’Agence nationale du médicament, ce qui limite la commercialisation à l’étranger.

Quid des chercheurs…?

Ben Fadhel a, en outre, signalé la réticence de certains chercheurs à se lancer dans le développement de médicaments, en raison de la lourdeur des procédures d’enregistrement et d’exportation, notamment vers l’Afrique, et du coût exorbitant de ces projets, estimé à 115 millions d’euros pour un vaccin et environ 100 millions d’euros pour un médicament.

Il a appelé, à cet effet, à adopter une législation adaptée dans le secteur de la santé, encourageant la valorisation de la recherche scientifique et le partenariat entre chercheurs et industriels, afin de créer un environnement favorable à l’innovation et à la production en Tunisie.

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CdM (Matchs barrages Afrique) : où regarder Cameroun vs RDC et Gabon vs Nigeria?

Les quatre meilleures deuxièmes des éliminatoires de la Coupe du Monde (CdM) – Zone Afrique vont se rencontrer ce jeudi 13 novembre, au Maroc.

Les matchs se jouent sous forme de demi-finales et finale. Ainsi, le Gabon va croiser le fer tout à l’heure avec le Nigeria; l’autre demi-finale opposera le Cameron à la République démocratique du Congo (RDC), plus tard, toujours au Maroc qui accueille ces rencontres.

Les deux vainqueurs s’affronteront en finale pour désigner celui qui participera à un autre tournoi, l’Intercontinental de la FIFA. Lequel verra six équipes se disputer les deux derniers billets encore disponibles pour la Coupe du Monde (CdM) 2026.

BeIN Sports et le lien streaming Livekoora.info vont retransmettre les deux rencontres.

Nos pronostics:

Gabon – Nigeria : victoire du Nigeria.

RDC – Cameroun : victoire de la RDC.

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Le CNRD déclare la guerre aux occupations illégales de terres domaniales

Des députés du Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont insisté, jeudi 13 novembre, sur l’impératif d’effectuer un inventaire des biens de l’Etat et de récupérer les terres domaniales accaparées illégalement.

S’exprimant, lors d’une séance plénière conjointe organisée par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le CNRD consacrée à la discussion du budget de la mission du ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières pour l’exercice 2026, les députés ont souligné la nécessité de céder certaines terres agricoles et de changer leur vocation afin de les exploiter dans divers projets, notamment dans les programmes de logement.

Ainsi, le député Belgacem Nfis a indiqué que le cadre juridique et institutionnel organisant actuellement les terres collectives « n’est plus adapté ». Tout estimant qu’il est temps de le réviser afin de le rendre plus efficace et plus équitable.

Les conseils de gestion créés pour administrer ces terres ont vu leurs mandats légaux, fixés à cinq ans, expirer sans qu’un cadre réglementaire clair ne soit mis en place. Cela a entraîné, souligne-t-il, un vide administratif qui a paralysé la gestion de ces biens et empêché les citoyens d’exercer leurs droits.

Cette situation, a-t-il poursuivi, a également bloqué les projets de nombreux agriculteurs et investisseurs, les privant de l’accès au financement et aux aides publiques.

Le député a estimé indispensable de procéder à une  révision globale des textes juridiques relatifs aux terres collectives et aux conseils de gestion. Il a aussi souligné l’importance de mettre en place un nouveau dispositif plus efficace permettant aux exploitants d’obtenir des documents prouvant leur droit d’exploiter ces terres, et ce, jusqu’à la révision des lois.

De son côté, le député Mahmoud Sammari a reproché aux anciens ministres le manque d’intérêt porté aux biens de l’État, tant publics que privés, notamment les terres agricoles. Il s’est interrogé, dans ce sens, sur l’inaction de l’État face aux agressions répétées et aux accaparements de ces terrains. Tout en appelant à la révision des contrats de location des terres domaniales.

La députée Amina Jerbaoui s’est, quant à elle, interrogée sur les biens confisqués se demandant si ces biens avaient été correctement évalués et gérés selon les principes de la bonne gouvernance. Soulignant ainsi que le manque de transparence dans ce dossier est de nature à susciter des soupçons et des pressions.

Sa collègue Henda Jlassi a pointé, pour sa part, la mauvaise gestion des biens de l’État dans le gouvernorat de Tunis; alors que la capitale fait face à une grave crise du logement. Elle a fait remarquer que des dizaines d’hectares sont laissés à l’abandon ou occupés illégalement. Elle appelle donc à leur réaffectation en zones vertes, en projets d’habitat pour les jeunes, ou encore en espaces économiques et sociaux.

Elle a aussi relevé que la dispersion des propriétés et le chevauchement des compétences entre l’État, les municipalités et le secteur privé ont généré une situation de confusion juridique et a entravé la réalisation de projets vitaux.

De son côté, le député Thabet El Abed a abordé le dossier des indemnisations en suspens depuis plus de cinquante ans. Rappelant à cet égard que les litiges fonciers suivent un processus judiciaire long et complexe sans aboutir à un jugement définitif ou à une solution concrète, engendrant ainsi des biens délaissés et non rentables.

Il a insisté sur la nécessité de régulariser ces anciens dossiers, de créer des commissions régionales mixtes regroupant des représentants des différentes administrations ainsi que des ministères de la Justice et de l’Agriculture.

Au final, l’objectif étant d’accélérer le traitement de ces dossiers et de mettre en place un mécanisme clair d’indemnisation et de cession garantissant à la fois les droits de l’État et la stabilité des agriculteurs.

Avec TAP

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Michael Burry accuse la tech de gonfler ses profits

Michael Burry, l’investisseur devenu célèbre pour avoir anticipé la crise des subprimes – et immortalisé dans The Big Short – revient à la charge. Cette fois, sa cible est la Silicon Valley. Et vous verrez que, à travers ces quelques lignes, cette dénonciation n’est pas si désintéressée que cela.

Michael Burry, gestionnaire du fonds Scion Asset Management, révèle que les géants de la tech gonflent artificiellement leurs profits grâce à des astuces comptables liées à l’intelligence artificielle. C’est ce que rapporte le site spécialisé TradingSat.

Dans un message publié sur X (ex-Twitter), il affirme que Microsoft, Meta, Amazon, Alphabet et Oracle ont étendu la durée de vie comptable de leurs équipements technologiques – serveurs, processeurs, GPU – de trois à cinq, voire six ans. En allongeant cette période d’amortissement, ces groupes réduisent leurs charges de dépréciation et affichent ainsi des bénéfices supérieurs à la réalité, ajoute la même source.

M. Burry évalue cette sous-évaluation à 176 milliards de dollars entre 2026 et 2028. Ce qui aurait pour effet d’augmenter artificiellement les résultats de 20 à 27 % pour certaines entreprises, rien que cela. Il dénonce une “fraude comptable moderne” et promet de dévoiler davantage d’éléments d’ici la fin novembre.

Mais cette dénonciation est-elle si désintéressée ?

Si l’on en croit TradingSat, derrière cette croisade comptable se cacherait un pari financier pour Michael Burry. En effet, les documents transmis à la SEC, le régulateur boursier américain, montreraient qu’il a acquis des options de vente (“puts”) sur des actions Palantir et Nvidia. Autrement dit, il parie sur une baisse du secteur technologique. De quoi nourrir donc les soupçons : plus la confiance du marché s’érode, plus son pari devient lucratif. Une stratégie qui rappelle celle des “vendeurs à découvert”, qui publient des rapports alarmistes sur les sociétés qu’ils misent à la baisse, explique le média.

Cependant, il s’agit d’un débat technique aux multiples lectures, explique-t-on. En effet, sur le fond, l’accusation de M. Burry repose sur un fait réel : les grands groupes ont effectivement allongé la durée d’amortissement de leurs infrastructures. Mais plusieurs raisons peuvent justifier cette évolution.

Le ralentissement de la loi de Moore* rend les puces moins rapidement obsolètes. Certaines, comme les GPU Nvidia A100 lancés en 2020, restent encore massivement utilisées. Alphabet a même confirmé que certaines de ses puces âgées de sept ou huit ans demeuraient encore opérationnelles.

Dans ce contexte, prolonger la durée de vie comptable de ces équipements peut paraître cohérent. Amazon a d’ailleurs fait le chemin inverse cette année, en réduisant certaines durées d’amortissement après avoir constaté une accélération des cycles d’innovation dans l’IA.

Wall Street pas affectée par cette prédiction “négative“

Pour l’heure, la sortie de Michael Burry n’a pas ébranlé les marchés. Les investisseurs se focalisent davantage sur la croissance, les marges opérationnelles et la génération de cash que sur ces ajustements comptables, indique StradingSat. “Ces durées d’amortissement ne sont pas choquantes. Les géants de la tech financent leurs investissements sur fonds propres, pas par la dette”, souligne Vincent Juvyns, stratégiste chez ING.

Charles Monot, président de Monocle AM, abonde dans le même sens : “Amazon avait déjà modifié la dépréciation de ses serveurs AWS, et cela n’avait pas affecté sa valorisation. Les marchés regardent la dynamique de croissance, pas les détails de la comptabilité”.

Alors, prédiction scientifique ou prédiction intéressée?

L’avenir nous le dira.

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* La loi de Moore est l’observation formulée par Gordon Moore (cofondateur d’Intel) en 1965, selon laquelle le nombre de transistors sur une puce électronique double environ tous les 18 à 24 mois. Ce qui entraîne une augmentation exponentielle de la puissance de calcul. Cette loi a historiquement fait progresser la technologie informatique de manière significative, rendant les appareils plus rapides, plus efficaces et plus abordables avec le temps.

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Dettes extérieures : principaux rendez-vous de remboursement en 2026

Le service de la dette souveraine 2026 s’élève à 23 057 MDT, en repli de 5,8 % par rapport à l’année 2025, ou 1 427 MDT. Ce montant est réparti en 15 849 MDT de principal et 7 208 MDT d’intérêts.

 

Par origine, 13 544 MDT sont des prêts internes, alors que 9 513 MDT sont libellés en devises.

 

Pour la dette extérieure, le calendrier est le moins chargé depuis des années. Il comprend principalement les rendez-vous ci-après :

Février : une première tranche d’un emprunt obtenu auprès de l’Arabie saoudite : 40 millions de dollars.

Mars : une première tranche du crédit Afreximbank pour une valeur de 105,7 millions de dollars.

Juin : une seconde tranche du crédit Afreximbank pour une valeur de 105,7 millions de dollars.

Juillet : remboursement d’un Eurobond émis en 2019 pour 700 millions d’euros.

Août : une deuxième tranche d’un emprunt obtenu auprès de l’Arabie saoudite : 40 millions de dollars.

Septembre : une troisième tranche du crédit Afreximbank pour une valeur de 105,7 millions de dollars.

Décembre : une quatrième tranche du crédit Afreximbank pour une valeur de 105,7 millions de dollars.

 

A cela, il faut ajouter 234 millions de dollars, répartis sur neuf mois, au titre du prêt FMI via le Mécanisme Élargi de Crédit 2016-2019.

 

A noter que le service de la dette étrangère indiqué en dinars dans le budget demeure très sensible au taux de change.

Ainsi, une dépréciation de 0,010 dinar par rapport au dollar US coûtera 46,9 millions de dinars dans l’encours de la dette. Un mouvement dans le même sens et de la même ampleur face à l’euro coûtera encore plus cher, soit 105,6 millions de dinars. Un glissement de 0,100 dinar face au yen japonais coûtera 17,4 millions de dinars.

 

Toute dépréciation du dinar de 1 % signifie l’augmentation de 593 millions de dinars dans l’encours de la dette, soit 0,32 % du PIB.

 

Selon les estimations, la dette extérieure terminerait 2026 à 56 486 MDT alors qu’elle était de 66 874 MDT en 2023. Un repli significatif, mais il a coûté cher en termes de points de croissance.

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Tunisie – Commerce extérieur : un déficit record de 18,4 milliards de dinars à fin octobre (INS)

Le déficit commercial de la Tunisie s’est aggravé pour atteindre -18 435,8 millions de dinars (MDT) à fin octobre 2025, contre -15 716,4 MDT à la même période de 2024, selon les données publiées mercredi par l’Institut national de la statistique (INS). Le taux de couverture des importations par les exportations s’est ainsi replié à 73,9%, contre 76,7% un an plus tôt.

L’énergie, principal moteur du déficit

Cette dégradation s’explique principalement par le déficit énergétique, qui s’élève à -9 181,5 MDT. Les matières premières et demi-produits contribuent également à hauteur de -5 191,8 MDT, suivies des biens d’équipement (-2 927 MD) et des biens de consommation (-1 769,1 MDT).

À l’inverse, le secteur de l’alimentation affiche un excédent de +633,6 MDT, atténuant partiellement le déséquilibre global. Hors énergie, le déficit commercial se réduit à -9 254,3 MDT, contre -9 396,7 MDT pour la balance énergétique sur la même période de 2024.

Exportations : une hausse timide de 1,1%

Sur les dix premiers mois de 2025, les exportations tunisiennes ont atteint 52 214 MDT, contre 51 623,4 MDT un an auparavant, soit une progression modeste de 1,1%.

Cette évolution masque des contrastes sectoriels : les exportations ont augmenté dans les mines, phosphates et dérivés (+9,4%) et les industries mécaniques et électriques (+7,7%).

En revanche, elles ont reculé dans l’énergie (-29,2%), en raison de la baisse des ventes de produits raffinés (790,5 MDT contre 1 646,4 MDT), ainsi que dans les industries agroalimentaires (-13,8%) sous l’effet du recul des ventes d’huile d’olive (3 062,1 MDT contre 4 175,1 MDT). Le secteur textile, habillement et cuir a légèrement fléchi de (-0,9%).

L’Union européenne reste le principal partenaire

L’Union européenne demeure le premier débouché des exportations tunisiennes, représentant 70,5% du total. Ces ventes ont progressé à 36 787,9 MDT, contre 35 807 MDT un an plus tôt.

Les hausses les plus marquées ont concerné l’Allemagne (+10,7%), la France (+9,6%) et les Pays-Bas (+6,4%). À l’inverse, les exportations vers l’Italie (-8,1%) et l’Espagne (-16,7%) ont reculé.

Du côté des pays arabes, les échanges sont également en progression, notamment avec la Libye (+4,4%), le Maroc (+36,1%), l’Algérie (+10,4%) et l’Égypte (+35%).

Importations : hausse de 4,9% tirée par les biens d’équipement

Les importations ont atteint 70 649,8 MDT, contre 67 339,7 MDT à fin octobre 2024, enregistrant une hausse de 4,9%.

Les principaux postes en hausse concernent les biens d’équipement (+14,5%), les matières premières et demi-produits (+6,7%) et les biens de consommation (+10,9%).

En revanche, les importations d’énergie ont reculé de 9,3%, tout comme celles des produits alimentaires (-5,7%).

Les échanges avec l’étranger

Les importations en provenance de l’Union européenne (43,3% du total) ont augmenté à 30 586,6 MDT, contre 29 209,5 MDT un an plus tôt. Elles ont progressé avec la France (+11,8%) et l’Allemagne (+8,1%), mais reculé avec l’Italie (-1,2%), la Grèce (-29,8%) et la Belgique (-8%).

Hors UE, les importations tunisiennes ont bondi avec la Chine (+25,1%) et la Turquie (+13,6%), tandis qu’elles ont diminué avec la Russie (-19,4%) et l’Inde (-4,9%).

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Commerce intra-africain : un record historique de 208 milliards USD en 2024

Le commerce intra-africain poursuit son ascension. En 2024, les échanges entre pays du continent ont atteint 208 milliards de dollars, soit une hausse de 7,7% par rapport à 2023, selon le rapport d’Afreximbank publié en mars 2025. Cette progression spectaculaire reflète les premiers effets tangibles de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), véritable catalyseur de l’intégration économique régionale.

L’Afrique australe s’impose comme le principal moteur de cette dynamique, avec 58,1 milliards USD d’échanges intra-régionaux, suivie de l’Afrique de l’Ouest (52,8 milliards), l’Afrique de l’Est (46,8 milliards), l’Afrique du Nord (31 milliards) et l’Afrique centrale (19,4 milliards).

 ZLECAf : moteur de transformation économique

La ZLECAf et les politiques industrielles régionales coordonnées sont aujourd’hui les deux leviers majeurs de l’intégration africaine. En facilitant la libéralisation du commerce et la création de chaînes de valeur régionales, elles renforcent la compétitivité, stimulent l’industrialisation, l’emploi et l’investissement, tout en contribuant à la réduction de la pauvreté.

« Le point de départ doit être la suppression des barrières qui freinent ou empêchent la mise en place de chaînes de valeur efficaces à travers le continent », souligne Wamkele Mene, secrétaire général de la ZLECAf. « Nous travaillons étroitement avec les institutions financières africaines, notamment la Banque africaine, pour relever les défis liés au financement du commerce et des infrastructures ».

Les infrastructures, clé d’un commerce fluide

L’expérience des dernières années l’a montré : sans infrastructures adaptées, pas de commerce durable. Depuis le lancement de la ZLECAf, l’amélioration des infrastructures logistiques et de transport est devenue un enjeu central. Routes, ports, corridors ferroviaires et plateformes numériques doivent désormais soutenir la montée en puissance des échanges continentaux.

De la dépendance extractive à la valeur ajoutée

L’Afrique aspire à rompre avec la dépendance aux matières premières. Le secteur manufacturier, qui ne représente encore que 13% du PIB en 2023, pourrait grimper à 16% d’ici à 2043, ajoutant jusqu’à 168 milliards USD à l’économie du continent grâce à des politiques industrielles ciblées.

« Partout en Afrique, on trouve des produits agricoles américains ou européens. La vraie question est : qu’est-ce que nous ne faisons pas encore bien en matière de transformation agroalimentaire ? », s’interroge Tsotetsi Makong, directeur de la coordination et des programmes à la ZLECAf.

Vers une Afrique compétitive et résiliente

L’exemple du succès de la chaîne de valeur africaine pour la production de vaccins post-Covid prouve que la coopération continentale fonctionne. En réduisant les barrières tarifaires et non tarifaires, en investissant dans les infrastructures et en développant des industries à forte valeur ajoutée, l’Afrique pose les fondations d’une croissance inclusive et durable.

Mais la route reste semée d’embûches : coûts de transport élevés, restrictions commerciales persistantes, vulnérabilité aux chocs externes. Pour renforcer la résilience du commerce intra-africain, l’industrialisation et la diversification économique ne sont plus des options, mais des impératifs.

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Sommet États-Unis–Afrique : 15 milliards de dollars d’engagements pour accélérer la transformation du continent

Le Sommet États-Unis–Afrique, tenu récemment à Washington, a marqué une étape majeure dans le renforcement des relations économiques entre les deux parties. À cette occasion, le secteur privé américain a annoncé plus de 15 milliards de dollars d’engagements destinés à stimuler les investissements, développer les chaînes de valeur régionales et soutenir l’industrialisation du continent. C’est ce que rapporte le site africa24tv.com

Cette relance du partenariat intervient à un moment clé pour l’Afrique, qui cherche à diversifier ses alliances économiques et à renforcer son commerce intra-africain à travers la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Washington entend désormais se positionner comme un allié stratégique dans cette transformation, misant sur des relations économiques plus équilibrées et durables.

Un commerce en hausse et une volonté d’équilibre

Les échanges commerciaux entre les États-Unis et l’Afrique ont atteint 47 milliards de dollars en 2023, soit une progression de près de 20% par rapport à 2022, selon l’office du représentant américain au commerce. Cette tendance témoigne de l’intérêt croissant des États-Unis pour un continent dont le potentiel démographique, industriel et énergétique attire de plus en plus d’investisseurs.

La stratégie américaine pour l’Afrique subsaharienne, dévoilée en 2024, met l’accent sur la transition énergétique, l’investissement durable et la coopération industrielle. À travers des initiatives phares comme Prosper Africa et Power Africa, Washington cherche à dynamiser les échanges, à soutenir l’accès à l’électricité et à encourager la transformation locale des matières premières.

Ainsi, Mohammed Ali Youssouf, président de la Commission de l’Union africaine, a déclaré « primordial de mettre en commun nos atouts pour bâtir un partenariat juste et équitable »

Des partenariats régionaux en plein essor

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) illustre parfaitement cette nouvelle dynamique. En effet, le commerce bilatéral avec les États-Unis s’élève déjà à 13,2 milliards de dollars, et les deux parties ambitionnent de doubler ce volume d’ici à 2026. Les discussions portent sur des domaines clés tels que la transition énergétique, l’intégration régionale et le développement d’infrastructures durables.

Et la secrétaire exécutive adjointe  de la SADC, Angèle Makombo N’Tumba, de souligner : « Nos priorités couvrent la paix et la sécurité, l’industrialisation, le développement social et humain, ainsi que les infrastructures ».

De son côté, Massad Boulos, conseiller principal des États-Unis pour l’Afrique, insiste sur la multiplication des initiatives concrètes : « Nous avons noué des partenariats sur tout le continent, avec plusieurs succès déjà enregistrés dans le domaine du commerce et de l’investissement ».

Vers un nouveau modèle de coopération

Le partenariat entre l’Afrique et les États-Unis entre dans une phase de mutation stratégique. Alors que l’AGOA, l’accord commercial historique, approche de son expiration, les deux parties cherchent à dépasser le cadre traditionnel de l’aide pour construire un modèle de croissance partagée, fondé sur l’investissement privé, l’innovation et la création d’emplois.

Lire aussi: Commerce Afrique – USA : l’AGOA vacille, les économies africaines sous tension

Dans un contexte mondial marqué par la reconfiguration géopolitique et la compétition économique accrue, l’Afrique se positionne comme un acteur central du commerce international. Pour Washington, miser sur le continent, c’est investir dans l’avenir de l’économie mondiale.

En soutenant la transformation industrielle, la transition verte et la formation des jeunes, les États-Unis et l’Afrique ouvrent une nouvelle ère de coopération : plus stratégique, plus équilibrée et tournée vers l’avenir.

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Match amical : où regarder Tunisie-Mauritanie ?

Les Aigles de Carthage entament, ce mercredi 12 novembre, leurs matches de préparation pour la CAN 2025 qui aura lieu au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.

La rencontre sera retransmise sur la chaîne publique Watanyia et sur le lien streaming livekoora.info à partir de 17h45′.

Pronostic de la rédaction de leconomistemaghrebin.com: 2 buts à 1 pour la Tunisie.

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ONU Tourisme parie sur l’IA pour réinventer le secteur

L’intelligence artificielle s’impose comme l’axe stratégique central du tourisme mondial. C’est sur cette assertion qu’ONU Tourisme (anciennement Organisation mondiale du tourisme) a clôturé, à Riyad, la plus grande Assemblée générale de ses cinquante années d’existence, marquée par la confirmation de sa nouvelle secrétaire générale, Cheikha Al Nowais, et par l’adoption d’une vision commune plaçant l’innovation et l’IA au cœur de la transformation du secteur.

Réunissant des délégations de 148 États membres, dont 90 ministres du Tourisme et 70 ambassadeurs, la 26e session de l’Assemblée générale a défini la feuille de route d’un tourisme plus inclusif, innovant et durable.

Le secrétaire général sortant, Zurab Pololikashvili, a souligné que « l’intelligence artificielle transformera notre secteur. Nous voulons aider chaque État membre à exploiter son potentiel pour diversifier le tourisme, stimuler une croissance inclusive et créer de nouvelles opportunités ».

L’IA au cœur des débats mondiaux

Une séance thématique consacrée à l’impact de l’intelligence artificielle a réuni des représentants d’Amadeus, de Trip.com, de Microsoft et du Forum économique mondial. La directrice exécutive Natalia Bayona y a présenté la stratégie d’intégration de l’IA dans le programme de travail d’ONU Tourisme.

Le Défi d’ONU Tourisme sur l’intelligence artificielle a récompensé l’entreprise brésilienne Smart Tour, distinguée pour son usage innovant des technologies numériques au service du tourisme.

La Déclaration de Riyad trace la voie

L’Assemblée s’est conclue par l’adoption de la Déclaration de Riyad sur l’avenir du tourisme, une feuille de route appelant à renforcer la coopération internationale, la résilience et l’autonomisation des communautés locales. Le texte met l’accent sur l’investissement dans les infrastructures numériques, la formation et l’entrepreneuriat fondé sur l’IA.

Nouvelle direction et expansion mondiale

Cheikha Al Nowais a été confirmée au poste de secrétaire générale, devenant la première femme à diriger l’institution en un demi-siècle. Son mandat débutera en 2026.

Les États membres ont aussi validé la création d’un bureau régional à Shanghai et l’institutionnalisation du sommet Afrique-Amériques comme plateforme permanente de dialogue et de coopération Sud-Sud.

Prochaines étapes

L’Assemblée a désigné El Salvador comme pays hôte de la Journée mondiale du tourisme 2026, avec pour thème « Le numérique et l’intelligence artificielle », et Cabo Verde pour l’édition 2027, centrée sur « Transformer le tourisme grâce à l’éducation ».

À noter que la prochaine Assemblée générale se tiendra en République dominicaine.

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Tunisie : la Banque mondiale débloque 430 M$ pour accélérer la transition énergétique

La Banque mondiale a approuvé un financement de 430 millions de dollars, dont 30 millions de prêt concessionnel, pour soutenir la modernisation du secteur énergétique tunisien. Ce nouveau programme, baptisé TEREG (Programme d’amélioration de la fiabilité, de l’efficacité et de la gouvernance énergétiques tunisiennes), vise à accompagner la Tunisie dans la mise en place d’un approvisionnement électrique durable, fiable et abordable.

Sur une période de cinq ans, le TEREG ambitionne de renforcer les performances opérationnelles et financières de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), d’accélérer le déploiement des énergies renouvelables et d’améliorer la gouvernance du secteur. Il s’inscrit dans la continuité de la stratégie nationale de transition énergétique et des engagements du pays au titre de l’Accord de Paris.

Selon Alexandre Arrobbio, chef des opérations de la Banque mondiale pour la Tunisie, « ce programme contribuera à renforcer la position du pays dans le domaine des énergies propres, à créer des opportunités économiques et à assurer la sécurité énergétique à long terme ». Il souligne que ce projet « illustre la solidité du partenariat entre la Banque mondiale et la Tunisie » et complète d’autres initiatives en cours, telles que le projet d’intégration électrique Tunisie-Italie (ELMED) et les services de conseil de l’IFC et de la MIGA.

Le programme devrait permettre à la Tunisie de mobiliser 2,8 milliards de dollars d’investissements privés pour ajouter 2,8 gigawatts de capacités solaires et éoliennes d’ici 2028. Il prévoit également la création de plus de 30 000 emplois, principalement durant la phase de construction, ainsi qu’une réduction des coûts d’approvisionnement en électricité de 23 %. Le taux de recouvrement des coûts de la STEG passerait de 60 % à 80 %, tandis que les subventions publiques diminueraient de 2,045 milliards de dinars.

Pour Amira Klibi, spécialiste senior de l’énergie à la Banque mondiale et cheffe d’équipe du projet, le TEREG constitue « le premier projet tunisien à bénéficier du Cadre d’incitations financières de la Banque mondiale ». Elle précise que « les réformes soutenues, notamment la réduction des pertes techniques et l’augmentation de la part des énergies renouvelables, permettront d’améliorer durablement la performance du secteur, rendant l’électricité plus fiable et plus abordable pour les ménages et les entreprises ».

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Le Burkina Faso adopte la carte nationale d’identité biométrique AES

Le gouvernement du Burkina Faso a adopté, le 6 novembre 2025, la carte nationale d’identité biométrique AES, marquant une avancée majeure dans la sécurisation et la modernisation de l’identification des citoyens. Ce nouveau document, interopérable avec les systèmes régionaux de l’Alliance des États du Sahel (AES), vise à renforcer la souveraineté numérique, la sécurité et la coopération administrative entre les pays membres.

Destinée à tous les citoyens âgés de cinq ans et plus, la carte biométrique AES devient le document officiel d’identification au Burkina Faso. Elle est valable dix ans et devra être présentée à toute réquisition des autorités compétentes. Une carte temporaire d’identité est également prévue pour les citoyens ne disposant pas encore des documents nécessaires à l’obtention de la carte définitive.

« Tout citoyen burkinabè âgé de cinq ans ou plus peut obtenir une carte biométrique. Elle devient obligatoire à partir de treize ans », a précisé Mahamadou Sana, ministre de la Sécurité.

En parallèle, le gouvernement a adopté plusieurs réformes des passeports, introduisant notamment le passeport d’urgence, valable un an, destiné aux situations exceptionnelles comme les évacuations sanitaires, ainsi qu’un passeport de pèlerinage pour faciliter les voyages religieux.

« Ces innovations visent à assouplir les conditions d’obtention des passeports et à mieux répondre aux besoins de nos populations », a-t-il ajouté.

Cette réforme s’inscrit dans la dynamique régionale du Sahel, à la suite du lancement du passeport biométrique E-AES au Mali. Ensemble, la carte AES et le passeport E-AES symbolisent la volonté des États du Sahel de moderniser leurs administrations, sécuriser les données des citoyens et renforcer leur intégration régionale.

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La « Police fiscale » révèle une évasion de 1,8 milliard de dinars dans le secteur des boissons alcoolisées

Le volume de l’évasion fiscale dans le secteur de la production et du commerce des boissons alcoolisées en Tunisie a atteint 1,8 milliard de dinars. C’est ce que révèle Ali Khelifi, chef de la brigade des investigations et de la lutte contre l’évasion fiscale, communément appelée “Police fiscale”.

Cité par l’Agence TAP, le responsable précise que 500 millions de dinars de ce montant sont liés spécifiquement à l’activité des bars-restaurants.

M. Khelifi indique aussi que des contrôles ciblés dans des cafés touristiques et des boîtes de nuit situés dans les régions du Lac, de Gammarth et de La Soukra ont permis d’identifier un déficit dans les chiffres d’affaires, ou une évasion fiscale, s’élevant à 90 millions de dinars. Il souligne que les missions de contrôle se poursuivent donc dans ce secteur.

A cet égard, notons que le champ d’action de la Police fiscale s’étend bien au-delà des boissons alcoolisées. En effet, explique M. Khelifi, ses enquêtes dans le domaine du commerce électronique ont mis en lumière un volume de transactions global d’environ 1 700 millions de dinars. De même qu’elles ont permis d’identifier 7 596 personnes exerçant une activité de vente en ligne sans identifiant fiscal.

D’autres secteurs ont également fait l’objet d’enquêtes, tels que : les cliniques privées; les médecins; le commerce de gros des médicaments; les concessionnaires automobiles; les grandes surfaces; et le secteur de l’assurance.

Dans ce cadre, il a été question d’un renforcement des effectifs de la Brigade, passée de 17 enquêteurs en 2023 à 40 actuellement. Malgré cette progression, il a reconnu que le capital humain « reste insuffisant face aux défis existants » et qu’il était nécessaire d’accroître davantage les effectifs pour améliorer l’efficacité des interventions.

Créée en octobre 2017 et opérationnelle depuis janvier 2018, la Brigade des investigations et de lutte contre l’évasion fiscale relève de la Direction générale des impôts (DGI). Elle agit sous la supervision des procureurs généraux. Sa mission est de détecter, d’enquêter et de collecter des preuves relatives aux infractions fiscales pénales sur l’ensemble du territoire.

Au final, Ali Khelifi a affirmé que la brigade agit « dans le respect total de la loi et des droits des contribuables ». Tout en luttant contre toute pratique visant à échapper à l’obligation fiscale. Elle s’est engagée à ce que tous les agents œuvrent pour « instaurer une administration forte et équitable ».

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Afrique – Affacturage : 120 milliards de dollars à mobiliser d’ici 2030

Face à un déficit de financement du commerce estimé à plus de 100 milliards de dollars, l’Afrique cherche des solutions durables pour soutenir ses entreprises. À Abidjan, le Trade Finance Seminar 2025, organisé par Afreximbank du 4 au 7 novembre, a réuni des experts et des institutions financières autour d’un outil jugé stratégique : l’affacturage.

Pendant quatre jours, les participants ont échangé sur les moyens de réduire le manque de financement du commerce, sur le rôle des banques de développement,  et sur les nouvelles solutions comme l’affacturage, désormais considéré comme un pilier de la croissance économique du continent, comme le rapporte africa24tv.com.

« Ces ateliers sur l’affacturage ont permis de dégager des pistes concrètes pour renforcer la résilience et l’innovation du système financier africain », a déclaré Jérôme Ahua, directeur général adjoint de la BNI Côte d’Ivoire.

L’affacturage, qui consiste à transformer des factures en liquidités immédiates, offre une solution adaptée aux PME africaines souvent exclues du système bancaire classique. Ce mécanisme améliore leur trésorerie et leur compétitivité, selon le média.

« L’affacturage, qui consiste à transformer des factures en liquidités immédiates, offre une solution adaptée aux PME africaines souvent exclues du système bancaire classique. Ce mécanisme améliore leur trésorerie et leur compétitivité ».

En 2023, le volume d’affacturage en Afrique était estimé à 41,8 milliards d’euros. Afreximbank vise à porter ce chiffre à 120 milliards de dollars d’ici 2030, notamment grâce à la digitalisation croissante du secteur, qui renforce transparence et efficacité.

« L’affacturage est une solution idéale pour financer les PME, car il ne nécessite pas de garanties bancaires lourdes. Les entreprises peuvent obtenir des fonds sur la base de leurs créances validées »,
explique Pierre Okala Mbene, directeur général de Lusis & Co (Cameroun).

« L’affacturage est une solution idéale pour financer les PME, car il ne nécessite pas de garanties bancaires lourdes. Les entreprises peuvent obtenir des fonds sur la base de leurs créances validées ».

Avec la participation de centaines de professionnels venus de tout le continent, le séminaire a permis d’explorer des pistes concrètes pour améliorer la circulation des capitaux et renforcer la souveraineté économique de l’Afrique, plaçant Abidjan au centre de cette dynamique.

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Guinée – Plan Simandou 2040 : la nouvelle ère de transformation nationale

La Guinée vient d’ouvrir un nouveau chapitre de son développement avec le lancement officiel du Programme Simandou 2040, ce mardi 11 novembre 2025, lors de la première exportation du minerai de fer de Simandou depuis le port de Morebaya, situé à mi-distance entre Conakry et la frontière avec la Sierra Leone. Cet événement historique marque la concrétisation des engagements pris par Djiba Diakité, président du Comité stratégique de Simandou 2040, devant le président de la République, Mamadi Doumbouya.

Présenté le 28 octobre dernier, Simandou 2040 est un plan de transformation économique et sociale d’une ampleur inédite. Doté d’un investissement estimé à 200 milliards de dollars sur 15 ans, il repose sur cinq piliers stratégiques : les infrastructures, l’économie, l’agriculture, l’éducation et la santé. En tout, 122 projets et 36 réformes doivent permettre à la Guinée de convertir sa richesse minière en véritable moteur de développement durable et inclusif.

« Simandou 2040 s’appuie sur des réformes transversales : modernisation de l’État, lutte contre la corruption et professionnalisation des forces de sécurité », a souligné Djiba Diakité.

Le plan fixe des objectifs ambitieux à l’horizon 2040 : 2 900 km d’autoroutes, 2 500 km de lignes ferroviaires et une couverture numérique de 95 % du territoire. Il prévoit également un fonds souverain pour garantir la transparence des investissements et renforcer la souveraineté économique.

« Un contenu local obligatoire assure la priorité aux entreprises et travailleurs guinéens, afin de garantir le transfert des compétences et des technologies », a ajouté M. Diakité.

Avec Simandou 2040, la Guinée affirme son ambition de devenir un modèle africain de valorisation des ressources naturelles, transformant la rente minière en croissance durable, en industrialisation et en prospérité partagée.

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