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Tunisie : Négociations avec l’UE et les USA pour alléger les taxes douanières

Le ministre du Commerce, Samir Abid, a annoncé samedi 15 novembre, lors de la séance plénière consacrée au budget 2026, que la Tunisie poursuit des discussions avec l’Union européenne et les États-Unis pour réduire les taxes douanières sur ses exportations. Cette démarche vise à rendre les produits tunisiens plus compétitifs à l’international et à renforcer la balance commerciale.

Une stratégie pour dynamiser les exportations

Selon Samir Abid, l’allègement des taxes douanières permettra de booster les ventes tunisiennes à l’étranger, tout en réduisant le déficit commercial. La Tunisie a déjà obtenu des résultats positifs avec certains partenaires, notamment la Turquie, et espère reproduire ce succès avec l’UE et les USA.

La stratégie ministérielle repose sur plusieurs axes :

  • Élargir et diversifier les exportations ;
  • Moderniser et numériser les circuits commerciaux ;
  • Simplifier les procédures pour les entreprises exportatrices ;
  • Promouvoir le commerce électronique et lutter contre les pratiques illégales à l’importation.

Soutien aux producteurs et régulation des marchés

Parallèlement aux discussions internationales, le ministère prévoit d’installer des points de vente directs du producteur au consommateur dans chaque gouvernorat, afin de limiter les intermédiaires et maîtriser les prix des produits essentiels.

Des quotas spécifiques sont également appliqués sur le café, le sucre et les bananes, avec 30 % réservés à la consommation familiale, et de nouveaux importateurs autorisés pour casser les monopoles historiques.

Le suivi de la chaîne de valeur, du producteur à l’exportateur, permet d’améliorer la qualité et la valorisation des produits tunisiens, notamment l’huile d’olive, les dattes et les produits de la mer. Ces efforts ont permis à la Tunisie de remporter plusieurs distinctions à l’international et de renforcer la compétitivité de ses exportations.

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Justice : 200 bracelets électroniques expérimentés pour 1,6 MD

Le ministère de la Justice a lancé l’expérimentation de 200 bracelets électroniques, pour un coût de 1,6 million de dinars, afin de tester les peines alternatives. L’annonce a été faite lors de la séance plénière du samedi 15 novembre consacrée à l’examen du budget 2026 du ministère, en présence des commissions de la législation générale et du règlement intérieur des deux chambres du Parlement et des régions.

Une expérimentation ciblée et coûteuse

Selon le ministère, l’usage des bracelets électroniques représente un coût significatif, mais constitue une mesure alternative à l’emprisonnement. L’objectif est de désengorger les établissements pénitentiaires tout en maintenant un contrôle strict sur les détenus placés sous surveillance électronique.

Les bénéficiaires ciblés par cette expérimentation incluent les détenus hospitalisés ; les travailleurs des ateliers pénitentiaires ; d’autres catégories de personnes se trouvant dans des situations similaires.

Un pas vers les peines alternatives

Cette initiative vise à offrir une alternative plus humaine et sécurisée à la détention classique, tout en permettant un suivi individualisé.

Le ministère de la Justice a rappelé que la mise en place de peines alternatives nécessite des crédits importants, soulignant l’enjeu budgétaire lié à cette modernisation de l’exécution des peines. L’expérimentation des bracelets électroniques s’inscrit dans une politique de modernisation du système pénal et de réduction de la surpopulation carcérale.

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Tunisie : L’industrie emploie près de 720.000 personnes

Lors d’une séance plénière commune au palais du Bardo consacrée au budget 2026 du ministère de l’Industrie, la ministre Fatma Thabet Chiboub a affirmé que le secteur industriel tunisien est le premier pourvoyeur d’emplois dans le pays. Elle a détaillé la structure du tissu industriel, les secteurs dominants et l’importance des entreprises exportatrices dans l’absorption de la main-d’œuvre nationale.

Selon les chiffres présentés par la ministre, 5000 entreprises industrielles emploient plus de dix salariés, dont 2066 entièrement exportatrices. Ces dernières représentent 45% du total des entreprises industrielles et concentrent 70% des postes d’emploi, un indicateur clair de leur poids dans l’économie tunisienne.

Les statistiques de l’Institut national de la statistique (INS) pour le deuxième trimestre 2025 indiquent que les industries manufacturières fournissent 20% de l’emploi national, soit près de 720.000 emplois, plaçant le secteur au cœur de la création d’emplois en Tunisie.

Une cartographie sectorielle détaillée

La ministre a précisé la répartition sectorielle du tissu industriel :

  • Textile, habillement, cuir et chaussures : un tiers du tissu industriel et 34% des emplois.
  • Industrie agroalimentaire : 22% des entreprises industrielles, représentant 15% des emplois.
  • Industries mécaniques et électriques : 906 entreprises (20% du total) et 30% des postes.

Cette cartographie montre à la fois l’importance historique des secteurs traditionnels et l’émergence de secteurs modernes offrant des emplois qualifiés et diversifiés.

Renforcer la compétitivité

Fatma Thabet Chiboub a souligné que le programme industriel de son ministère vise à booster la compétitivité des entreprises tunisiennes sur les marchés internationaux ; préserver le tissu industriel existant, garant de stabilité et d’emploi ; et développer les services industriels pour accompagner la modernisation et la diversification économique.

L’accent est mis sur la consolidation du secteur industriel comme levier central de l’économie et sur son rôle stratégique dans la création d’emplois durables.

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Tunisie–Brésil : Huit joueurs forfaits pour des problèmes de visa

La Fédération tunisienne de football a annoncé vendredi que huit joueurs ne participeront pas au match amical Tunisie–Brésil prévu le 18 novembre au stade Pierre-Mauroy de Lille (20h30).

Ces absences, dues à des difficultés d’obtention de visa, touchent plusieurs titulaires clés. La rencontre s’inscrit dans la préparation des Aigles de Carthage pour la Coupe arabe 2025 et la Coupe d’Afrique des Nations 2025–2026.

Des forfaits liés à des problèmes administratifs

Le sélectionneur national, Sami Trabelsi, a confirmé que les huit joueurs retenus pour ce forfait sont : Mohamed Amine Ben Hamida, Ali Maâloul, Hamza Jelassi, Chiheb Jebali, Oussama Haddadi, Mahmoud Gharbel, Issam Jebali et Mohamed Ben Ali.

Ces absences interviennent après deux matches amicaux disputés cette semaine au stade Hammadi Agrebi de Radès : un nul 1-1 face à la Mauritanie et une victoire 3-2 contre la Jordanie.

Le match contre le Brésil constitue une étape préparatoire avant deux échéances importantes, la Coupe arabe 2025 au Qatar, du 1er au 18 décembre ; et la Coupe d’Afrique des Nations au Maroc, du 21 décembre au 18 janvier.

Malgré les absences, la sélection tunisienne reste concentrée sur l’intégration et la cohésion de l’équipe en vue de ces compétitions.

La liste des joueurs retenus

  • Gardiens : Aymen Dahmène, Nourredine Farhati, Sabri Ben Hassan
  • Défenseurs : Yan Valery, Dylan Bronn, Montassar Talbi, Mortadha Ben Ouannès, Yassine Meriah, Marouane Sahraoui, Ali Abdi
  • Milieux : Ferjani Sassi, Elyès Sekhiri, Hannibal Mejbri, Ismaïl Gharbi, Mohamed Haj Mahmoud, Firas Belarbi, Houssem Tka, Mohamed Ali Ben Romdhane
  • Attaquants : Omar Laayouni, Sebastien Tounekti, Naïm Sliti, Nassim Dendani, Elias Saad, Elyès Achouri, Hazem Mestouri, Firas Chaouat, Seifeddine Jaziri

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Lutte anticorruption au ministère de l’Industrie : 24 dossiers envoyés à la justice

Lors d’une séance plénière conjointe ARP–CNRD consacrée au budget 2026 de son département, la ministre de l’Industrie, Fatma Thabet Chiboub, a révélé que les missions de contrôle menées en 2024-2025 ont mis au jour de nombreuses infractions aux réglementations. Vingt dossiers ont été transmis à la justice judiciaire et quatre à la Cour des comptes. Le ministère affirme renforcer sa politique de lutte contre la corruption.

Une série de contrôles qui mettent en lumière des infractions graves

Devant les deux chambres, la ministre a détaillé les résultats des missions d’inspection menées par l’Inspection générale entre 2024 et 2025. Trente opérations ont été effectuées : contrôles approfondis, inspections partielles et enquêtes administratives. La majorité est désormais finalisée.

Ces contrôles ont débouché sur deux types de renvois :

  • 20 dossiers transmis à la justice judiciaire pour des infractions susceptibles de poursuites pénales ;
  • 4 dossiers adressés à la justice financière, notamment à la Cour des comptes, pour fautes de gestion et irrégularités administratives.

Pour Fatma Thabet Chiboub, ces résultats témoignent d’une vigilance accrue contre les dépassements dans les établissements sous tutelle du ministère.

Inspections, actions conjointes et procédures clarifiées

La ministre a expliqué que ces missions s’inscrivent dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption. Outre les inspections internes, le ministère a conduit des opérations coordonnées avec le Haut comité de Contrôle administratif et financier, ainsi que des missions inopinées déclenchées en cas d’indices sérieux de dépassement.

Le département a également assuré un suivi des rapports émanant de l’Inspection générale et des structures de contrôle externes, en collaboration avec l’organe de contrôle de la présidence de la République.

Pour prévenir de nouvelles infractions, des circulaires ont été adressées aux institutions sous tutelle afin de clarifier les procédures et combler les lacunes administratives.

En conclusion de son intervention, Fatma Thabet Chiboub a invité les députés à transmettre au ministère tout dossier ou document lié à la corruption. Cet appel vise à renforcer la réactivité du département et à élargir les sources d’alerte pour des missions de contrôle futures.

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Affaire Abir Moussi : Le procès du « bureau d’ordre » reporté au 5 décembre

La 4ᵉ chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a décidé, vendredi 14 novembre, de reporter au 5 décembre l’examen de l’affaire dite du « bureau d’ordre » visant la présidente du PDL, Abir Moussi, et la dirigeante du parti, Meriem Sassi. La demande émane de la défense, qui souhaite préparer ses arguments.

Selon Me Nafaa Laâribi, membre du comité de défense, ce second ajournement vise à permettre aux avocats de contacter leurs clientes et de consolider leurs moyens de défense. La première audience avait déjà été reportée, le tribunal ayant demandé au barreau de désigner des avocats pour Abir Moussi, qui avait assuré elle-même sa défense jusque-là.

Me Laâribi a indiqué que la 4ᵉ chambre criminelle a officiellement sollicité la désignation de deux avocats pour garantir le bon déroulement de la procédure. Le président de la section régionale de l’Ordre national des avocats de Tunisie a donné son aval, conformément aux dispositions légales encadrant l’assistance judiciaire.

Cette décision vise à assurer que l’accusée bénéficie d’une défense complète et conforme aux exigences du procès pénal.

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Saïed recadre son gouvernement : « Beaucoup n’ont toujours rien compris aux enjeux du pays »

Kaïs Saïed a reçu, vendredi 14 novembre au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri. Le président a pointé une série de défaillances au sein de l’appareil administratif, estimant que plusieurs responsables n’ont toujours pas pris la mesure des défis nationaux. L’entretien a également porté sur les services publics, les réformes et le rôle de la jeunesse.

Responsables défaillants : Saïed dénonce un manque de compréhension des enjeux

Au cours de la réunion, le président de la République a reproché à de nombreux responsables – qu’ils soient en poste au niveau central, régional ou local – de ne pas avoir saisi l’ampleur des défis auxquels la Tunisie est confrontée. Il a insisté sur la nécessité d’une action gouvernementale cohérente, dénonçant « des agissements » qui, selon lui, aggravent volontairement la situation du pays.

Saïed a affirmé qu’il ne tolérera plus les comportements qu’il juge défaillants. Il a mis en garde contre ceux qui invoquent de prétendues instructions présidentielles pour justifier leurs décisions, rappelant qu’il intervient lui-même, parfois pour régler des questions locales simples relevant normalement des autorités administratives.

Le chef de l’État a tenu à préciser que l’État « ne veut persécuter personne », tout en assurant que jamais un citoyen ne devait être maltraité. Il a indiqué que des efforts sont en cours pour permettre aux jeunes de s’engager davantage dans ce qu’il qualifie de « bataille de la libération nationale ».

Martelant que « la Tunisie n’a plus besoin d’une compétence sans patriotisme », Kaïs Saïed a estimé que le moment est venu d’accélérer le rythme des réformes dans les différents secteurs afin de répondre aux attentes populaires.

Fonction publique et neutralité : une priorité réaffirmée

L’entretien a également porté sur la situation des services publics. Le président a insisté sur l’impératif de garantir leur neutralité totale et a demandé à chaque responsable de veiller à ce que ces services servent exclusivement l’intérêt général.

Selon lui, l’efficacité de l’administration et la crédibilité de l’État passent par une gestion stricte, transparente et débarrassée de toute influence extérieure ou partisane.

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Tunisie : Kaïs Saïed exige un « nettoyage » des accords qui étouffent l’économie

Le président Kaïs Saïed a reçu, vendredi 14 novembre au palais de Carthage, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti. Au centre des discussions : plusieurs accords internationaux que le chef de l’État considère comme nuisibles aux intérêts tunisiens. Saïed a également réaffirmé les fondements de la politique étrangère tunisienne et appelé à renforcer l’encadrement des Tunisiens de l’étranger.

Accords jugés préjudiciables : la volonté d’un réexamen en profondeur

Lors de la rencontre, Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité de revoir un ensemble d’accords conclus par la Tunisie au fil des années, qu’il estime « gravement préjudiciables » à l’économie nationale.

Selon la présidence, certains engagements internationaux auraient pesé sur plusieurs secteurs, fragilisant les équilibres du pays et limitant sa marge de manœuvre stratégique.

Le chef de l’État a demandé que ces textes soient réévalués « dans l’intérêt exclusif de la nation », tout en rappelant que la politique étrangère tunisienne doit rester guidée par la souveraineté, l’indépendance de décision et la protection des ressources nationales.

Réaffirmation du non-alignement et des principes constitutionnels

Kaïs Saïed a profité de l’entretien pour rappeler les fondements idéologiques et constitutionnels de la diplomatie tunisienne. Citant le préambule de la Constitution du 25 juillet 2022, il a souligné que la Tunisie refuse toute forme d’alliance susceptible de compromettre sa neutralité ou son autonomie.

Il a également réitéré le rejet de toute ingérence étrangère dans les affaires nationales, appelant à une diversification des partenariats internationaux sur la base des seuls intérêts tunisiens. Pour le chef de l’État, cette orientation marque un retour à une ligne diplomatique plus indépendante, centrée sur la préservation du modèle tunisien.

Soutien à la communauté tunisienne à l’étranger : un dossier prioritaire

Un autre volet de la réunion a été consacré à la situation des Tunisiens établis hors du pays. Kaïs Saïed a demandé au ministère des Affaires étrangères de renforcer son action en faveur des Tunisiens à l’étranger, en appelant à « redoubler d’efforts » pour leur apporter un meilleur soutien administratif, social et consulaire.

Selon lui, la diaspora représente un « pilier essentiel » de la nation, dont les droits doivent être pleinement garantis et les besoins mieux pris en charge.

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Handball : La Tunisie hérite d’un groupe C abordable pour la CAN 2026

Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations 2026, effectué vendredi par la Confédération africaine de handball, a placé la Tunisie dans un groupe C à sa portée. Les Aigles affronteront la Guinée, le Cameroun et le Kenya lors du tournoi prévu au Rwanda du 21 au 31 janvier.

Un tirage favorable pour les Aigles

Le tirage au sort de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations de handball 2026 a livré son verdict : la Tunisie évoluera dans le groupe C, où elle retrouvera la Guinée, le Cameroun et le Kenya. Un groupe jugé équilibré mais globalement accessible pour une sélection qui vise toujours le dernier carré continental.

La compétition se déroulera au Rwanda du 21 au 31 janvier 2026, avec seize équipes réparties en quatre groupes.

Confiance prudente autour de la sélection

Dans les premières analyses à chaud, plusieurs observateurs estiment que ce tirage offre à la Tunisie une entrée en matière maîtrisable, même si la Guinée et le Cameroun progressent d’année en année. Le Kenya, en plein renouvellement, apparaît comme l’adversaire le moins expérimenté du groupe.

La pression reste cependant importante pour les Aigles, régulièrement attendus parmi les prétendants au titre avec l’Égypte.

  • Groupe A : Algérie, Nigeria, Rwanda, Zambie
  • Groupe B : Égypte, Angola, Gabon, Ouganda
  • Groupe C : Tunisie, Guinée, Cameroun, Kenya
  • Groupe D : Cap-Vert, Maroc, Congo, Bénin

Le Championnat d’Afrique des nations de handball, qui est organisé tous les deux ans depuis 1974, est dominé par trois nations : la Tunisie (10 titres), l’Égypte (9 titres) et l’Algérie (7 titres), aucune autre nation n’ayant remporté de titre.

Le tenant du titre est l’Égypte, qui a remporté son 9e titre en 2024 alors que la Tunisie a remporté son dernier titre en 2018.

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Gabès : Pollution, phosphogypse et industries en crise – ce qu’il faut retenir du débat parlementaire

Lors de la plénière consacrée au budget 2026 du ministère de l’Industrie, la situation environnementale à Gabès a éclipsé toutes les autres questions. Les députés ont dénoncé l’inaction de l’État face au phosphogypse rejeté en mer et aux dégâts sanitaires, tandis que la ministre Fatma Thabet Chiboub a tenté de rassurer sur les priorités du gouvernement.

Gabès au cœur des inquiétudes

Le rapport conjoint des commissions parlementaires de l’Industrie et des secteurs productifs a ouvert la voie à un débat dominé par la crise environnementale à Gabès, décrite comme l’une des plus graves du pays.

Les députés ont pointé la situation du Groupe chimique de Gabès, l’état du complexe industriel et surtout la poursuite du rejet du phosphogypse en mer, considéré comme un facteur majeur de pollution et de risques sanitaires.

Plusieurs élus ont mis en garde contre la hausse des cancers, la dégradation des oasis, l’appauvrissement des terres agricoles et l’effondrement de la pêche. Beaucoup ont exigé des solutions durables, une responsabilisation des acteurs publics et un respect du droit constitutionnel à un environnement sain.

Certains parlementaires ont également plaidé pour une décision nationale urgente concernant le démantèlement des unités vétustes du complexe chimique, en reprochant au ministère un manque de coordination avec les élus de la région.

Le député Abdelhalim Bousma a, pour sa part, soutenu une approche pragmatique : traiter au cas par cas les grandes entreprises industrielles publiques — notamment la CPG et le Groupe chimique tunisien — et envisager des partenariats public-privé pour alléger la charge financière de l’État.

Le ministre défend une approche graduelle

Face à un hémicycle tendu, la ministre de l’Industrie a assuré que Gabès figure parmi les priorités du gouvernement. Elle a également rappelé que l’État reste attaché à la préservation de l’emploi et des entreprises publiques, affirmant que le Président de la République suit personnellement ce dossier.

La ministre a évoqué l’existence de programmes urgents, mais aussi de plans à moyen et long terme visant à améliorer la production et renforcer le respect des normes environnementales.

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Corruption à la CPG : L’ancien ministre Slim Feriani condamné à quatre ans de prison

Dix personnes ont été condamnées dans une affaire de corruption financière et administrative à la Compagnie des phosphates de Gafsa. Les peines vont jusqu’à cinq ans de prison, tandis que certaines accusations ont été écartées ou jugées non fondées par le tribunal de première instance de Tunis.

Des peines allant de trois à cinq ans

Le tribunal de première instance de Tunis a rendu son verdict dans une affaire de corruption touchant la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG).

Dix accusés ont été condamnés à des peines de prison allant jusqu’à cinq ans pour des délits financiers et administratifs, tandis que certaines accusations d’exploitation d’un fonctionnaire public ont donné lieu à un non-lieu.

Profils et sanctions

Slim Feriani, ancien ministre de l’Industrie, et un ex-responsable à la CPG ont été condamnés à quatre ans de prison.

Lotfi Ali, ancien député, son frère, un ex-directeur de la société et un ancien responsable ont écopé de trois ans de prison et d’une amende de trois millions de dinars chacun.

Romdhane Souid, ancien directeur général de la CPG, a bénéficié d’un non-lieu. Trois autres personnes ont été écartées de cette affaire principale et seront poursuivies dans un dossier indépendant, selon le tribunal.

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Rached Ghannouchi condamné à deux ans de prison pour un don caritatif

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a infligé vendredi 14 novembre 2025 une peine de deux ans de prison et une amende à Rached Ghannouchi, ancien président de l’ARP, pour un don effectué au Croissant-Rouge tunisien. Son comité de défense dénonce un jugement « politique » et des irrégularités procédurales.

Un don humanitaire au cœur de la condamnation

Selon le comité de défense de Rached Ghannouchi, le jugement concerne un don effectué au Croissant-Rouge tunisien. Ce don correspondait au montant d’un prix international reçu par Ghannouchi le 7 novembre 2016 pour sa promotion des principes gandhiens de paix et de tolérance, une distinction qu’il a été le premier Arabe à obtenir.

Le montant, supérieur à 14.000 dollars, avait été reversé intégralement au Croissant-Rouge pour soutenir ses actions humanitaires. La remise du prix avait eu lieu lors d’une cérémonie officielle, largement médiatisée, en présence de représentants de l’organisation et de plusieurs personnalités politiques.

Des accusations contestées

Le comité de défense souligne que l’affaire présente plusieurs irrégularités procédurales : poursuites maintenues malgré la prescription, recours à des procès-verbaux jugés nuls pour vices de forme, et jugement rendu dès la première audience sans délai pour préparer la défense.

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Déchets en Tunisie : 10.000 tonnes par jour bientôt converties en électricité

La Tunisie produit chaque jour 10.000 tonnes de déchets, dont une partie sera prochainement transformée en électricité grâce à un projet pilote de la STEG. Le ministre de l’Environnement détaille également les mesures pour lutter contre les décharges sauvages.

Un projet pilote pour produire de l’électricité à partir des déchets

Le ministre de l’Environnement, Habib Obeid, a annoncé jeudi 13 novembre que la Tunisie génère 10.000 tonnes de déchets par jour, réparties sur 16 décharges contrôlées.

Dans le cadre d’une initiative conjointe avec la Société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG), une expérimentation pilote sera lancée pour transformer une partie de ces déchets en énergie électrique.

Le littoral et les décharges sauvages sous surveillance

Lors de la séance plénière consacrée à la mission environnementale, Habib Obeid a souligné que les ressources du ministère restent insuffisantes pour aménager l’ensemble du littoral tunisien. Une aide de 60 millions d’euros sera mobilisée par l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL) selon un plan établi par des experts.

Concernant les décharges sauvages, le ministre a confirmé la coordination avec le ministère de l’Intérieur pour leur fermeture et le renforcement du contrôle. Il a également indiqué que le décret relatif au combustible alternatif est en cours de finalisation et sera prochainement publié.

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Jendouba : Trois bus scolaires pris pour cible, enquête ouverte après une série d’attaques

Trois bus transportant des élèves ont été caillassés jeudi 13 novembre dans différentes zones du gouvernorat de Jendouba. Aucun blessé n’a été signalé, mais les véhicules ont subi des dégâts importants, relançant les inquiétudes sur la sécurité des transports scolaires dans la région.

Trois attaques successives en pleine tournée scolaire

Fin d’après-midi agitée à Jendouba. Trois bus de la société régionale de transport ont été visés par des jets de pierres alors qu’ils ramenaient les élèves à leurs domiciles. Selon les premières informations recueillies, les attaques se sont déroulées sur trois trajets différents, à plusieurs kilomètres les uns des autres.

Le premier bus a été touché sur la route reliant Jendouba à Traydia, près du centre de collecte de lait. Le second a été ciblé dans la localité de Kaâibiya, alors qu’il assurait la ligne Fernana–Kaâibiya. Le troisième a été attaqué sur l’axe Oued Meliz–Hfaydhia.

Aucun enfant ni conducteur n’a été blessé, mais les bus ont subi des dommages matériels qualifiés de « notables » par des sources locales.

Réactions et renforcement de la sécurité

Les incidents, survenus lors d’une même tournée de retour scolaire, ont aussitôt mobilisé les autorités régionales. Une enquête a été ouverte pour identifier les auteurs, tandis que des mesures de sécurité supplémentaires doivent être mises en place sur les lignes les plus exposées.

Ces agressions interviennent dans un gouvernorat où les actes de vandalisme contre les biens publics se multiplient depuis plusieurs mois, suscitant l’inquiétude des parents et du personnel éducatif.

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L’UGTT maintient la grève générale du 18 novembre à Sfax après l’annonce d’un décret sur les salaires

La centrale syndicale régionale de Sfax confirme la tenue d’une grève générale le 18 novembre. Une décision qui intervient dans un climat social tendu, après l’annonce gouvernementale d’un décret fixant les augmentations salariales pour les trois prochaines années sans passer par les négociations habituelles.

La réaction syndicale à un tournant social majeur

L’Union régionale de l’UGTT à Sfax ne fera pas marche arrière. Son secrétaire général adjoint, Mohamed Abbas, a confirmé vendredi 14 novembre, sur Jawhara FM, que la grève générale prévue le 18 novembre sera maintenue.

Cette annonce intervient dans un contexte de crispation nationale autour du projet du ministère des Affaires sociales de fixer par décret les augmentations salariales pour les secteurs public et privé, ainsi que les pensions de retraite, sur une période de trois ans.

En optant pour un texte réglementaire, le gouvernement entend établir les montants et pourcentages sectoriels sans passer systématiquement par la voie traditionnelle du dialogue social. Seuls certains secteurs couverts par des conventions collectives pourraient continuer à négocier.

Les négociations salariales de 2025 à l’arrêt

Pour l’UGTT de Sfax, cette démarche marque un recul du cadre institutionnel de concertation. Mohamed Abbas a rappelé que les discussions engagées pour les augmentations de 2025 ont été interrompues, accusant le ministère des Affaires sociales d’être à l’origine de cette suspension.

La centrale syndicale estime que la décision gouvernementale contourne les mécanismes de négociation jugés essentiels à l’équilibre social.

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Tunisie – Jordanie : Deuxième round pour retrouver l’instinct gagnant

Deux jours après un nul décevant contre la Mauritanie, la Tunisie dispute un second match amical face à la Jordanie, ce vendredi 14 novembre à 17h45 à Radès. Une rencontre attendue comme un test de réaction, alors que les échéances majeures de l’hiver approchent à grands pas.

La sélection tunisienne retrouve le stade Hamadi Agrebi de Radès pour un deuxième rendez-vous en 48 heures. Le nul concédé mercredi face à la Mauritanie (1-1), malgré une domination évidente, a laissé une impression mitigée : trop d’occasions manquées, trop peu d’impact dans les zones décisives.

Un adversaire discipliné

Pour Sami Trabelsi et son staff, cette rencontre contre la Jordanie arrive donc au bon moment : un nouveau test pour jauger la capacité du groupe à réagir, corriger les approximations techniques et réinstaller des certitudes dans le jeu.

Peu fréquents, les duels entre la Tunisie et la Jordanie ont globalement souri aux Aigles, qui restent sur deux victoires et un nul. Mais l’équipe jordanienne, réputée pour sa rigueur et son engagement, représente un adversaire suffisamment structuré pour évaluer le niveau réel de la sélection nationale.

Un cycle décisif avant le Brésil, la Coupe Arabe et la CAN

Avec une liste élargie à 36 joueurs, Trabelsi entend multiplier les essais, observer de nouveaux profils et ajuster les mécanismes collectifs détectés comme fragiles lors du premier match.

La rencontre de ce vendredi n’est qu’une étape d’un programme chargé : un choc de prestige contre le Brésil le 18 novembre à Lille, puis la Coupe Arabe des Nations au Qatar, avant la CAN 2025 au Maroc.

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Investissement : La Tunisie lance une réforme globale pour attirer et faciliter les projets économiques

La cheffe du gouvernement, Sarah Zaafrani Zenzri, a présidé jeudi matin un conseil ministériel restreint consacré au développement du système d’investissement tunisien, dans le cadre des orientations du projet de budget économique 2026 et du nouveau modèle de développement 2026-2030.

Renforcer l’attractivité économique

Dans son allocution d’ouverture, la cheffe du gouvernement a insisté sur la nécessité de stimuler un environnement favorable aux investisseurs tunisiens et étrangers, tout en consolidant le rôle social de l’État et en promouvant une croissance économique équitable et durable.

Elle a précisé que cette réforme vise à bâtir un économie nationale résiliente, fondée sur l’autonomie et les choix stratégiques tunisiens, favoriser l’emploi et réduire le chômage, en particulier chez les jeunes, garantir des conditions de travail décentes et renforcer la stabilité sociale.

Des mesures concrètes pour moderniser l’investissement

Le développement du système d’investissement s’appuie sur plusieurs axes :

  • Révision et simplification du cadre législatif pour accélérer les procédures,
  • Numérisation complète des démarches administratives et suivi des indicateurs d’investissement au niveau sectoriel et régional,
  • Renforcement des infrastructures et réduction des délais de traitement des dossiers,
  • Mise en place d’une plateforme nationale unique permettant aux investisseurs d’accéder à toutes les procédures et services liés à leurs projets, de façon rapide et transparente.

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a présenté les principales mesures stratégiques :

  • digitalisation des procédures pour les investisseurs,
  • simplification des cahiers de charges remplaçant les licences supprimées,
  • création d’un texte de loi unique définissant la vision nationale de l’investissement et aligné sur les standards internationaux,
  • diversification des sources d’investissement et ouverture vers de nouveaux marchés étrangers.

Le conseil a conclu en recommandant l’accélération des projets de réforme selon un calendrier précis, la simplification administrative et la suppression des licences inutiles, l’élaboration d’un guide pratique pour les investisseurs et d’une charte des bonnes pratiques, le regroupement de toutes les fonctions d’accompagnement de l’investisseur au sein d’un guichet unique.

Il a également recommandé la réorientation des incitations financières et non financières vers les PME et les régions moins développées, la mise en avant des investissements stratégiques : agriculture, santé, nouvelles technologies, transition énergétique, etc., la liaison des incitations à la performance et à l’impact social, et l mise en service complète de la plateforme nationale d’investissement dès le premier trimestre 2026.

La cheffe du gouvernement a souligné que cette réforme vise à renforcer la confiance dans le climat des affaires, à attirer des investissements à forte valeur ajoutée et à améliorer la gouvernance des institutions chargées de l’investissement, afin de maximiser leur rôle économique et social.

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Biens publics : 4000 propriétés d’étrangers régularisées et une carte foncière numérique en préparation

La séance plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts s’est tenue jeudi 13 novembre 2025 sous la présidence d’Ibrahim Bouderbala, en présence du ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières Wajdi Hedhili, pour l’examen du budget de son ministère au titre de l’année 2026.

Cette séance a mis en lumière le rôle stratégique du département dans la gestion du patrimoine foncier public et privé de l’État, ainsi que les défis liés à la régularisation des situations foncières et à la modernisation du cadre juridique.

Un vaste chantier de mise en conformité juridique

Wajdi Hedhili, a annoncé que plus de 4000 biens immobiliers relevant des « biens des étrangers » ont été régularisés sur un total de 7200 dossiers.

Selon le ministre, ces biens – issus des accords conclus entre la Tunisie et la France après l’indépendance – font partie d’un vaste chantier de mise en conformité juridique mené par le ministère. Hedhili a ajouté qu’un nouveau cadre légal est en cours de révision pour simplifier les procédures de cession et surmonter les obstacles qui ont freiné la régularisation du reste des dossiers.

Le ministre a également révélé la préparation d’un projet de loi visant à unifier les commissions de confiscation et à améliorer la gestion des biens saisis depuis 2011, en coordination avec la présidence du gouvernement et les institutions concernées.

Enregistrement et numérisation du patrimoine foncier

Concernant la protection du domaine privé de l’État, Hedhili a insisté sur l’importance du registre foncier comme garantie essentielle contre les agressions. Il a annoncé le lancement d’un projet d’enregistrement prioritaire des biens publics, doté d’un budget initial de 900.000 dinars.

Par ailleurs, le ministère a achevé la numérisation de plus de 10.000 biens immobiliers dans une base de données unifiée, en collaboration avec l’Office de la topographie et du cadastre ainsi que le Centre national de télédétection, dans une optique de transparence et de lutte contre la corruption.

Hedhili a également plaidé pour une révision en profondeur du Code des domaines de l’État, afin de le moderniser et d’y introduire des dispositions plus dissuasives contre les atteintes au domaine public, jugeant la législation actuelle insuffisante pour endiguer les violations récurrentes.

Des terrains publics au service des grands projets

Le ministre a souligné que son ministère met les terrains de l’État à la disposition des projets publics pour un dinar symbolique. Parmi les opérations récentes figurent 400 hectares pour des zones industrielles, 4500 hectares pour la STEG afin de développer les énergies renouvelables à Sidi Bouzid, Tataouine, Gafsa et Kairouan, 18 hectares pour l’hôpital Roi Salman, et 550 hectares pour la Cité médicale de Kairouan.

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Aéronautique : Tunis et Paris renforcent leur partenariat industriel

Le ministre de l’Économie Samir Abdelhafidh a reçu la présidente du GITAS et le directeur général du GIFAS pour discuter du développement du secteur tunisien des composants aéronautiques.

La Tunisie consolide sa position dans l’aéronautique

Le secteur des composants aéronautiques continue de s’imposer comme un pilier stratégique de l’industrie tunisienne.

Jeudi 13 novembre, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a reçu à Tunis Stefania Sonia Dallali, présidente du Groupement des industries tunisiennes aéronautiques et spatiales (GITAS), et Frédéric Parisot, directeur général du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS), en visite à l’occasion de l’assemblée générale du GITAS.

L’entretien a porté sur les perspectives de partenariat et d’investissement dans un secteur qui attire un nombre croissant d’acteurs internationaux, grâce au savoir-faire local et à la stabilité logistique du pays.

Le ministre a rappelé que l’aéronautique figure parmi les filières à fort contenu technologique, capables de renforcer la compétitivité du tissu industriel tunisien.

Il a affirmé la volonté du gouvernement de créer un environnement favorable à l’investissement, en misant notamment sur la formation spécialisée, la logistique et l’encadrement des investisseurs.

Les structures du ministère, a-t-il précisé, œuvrent en coordination avec les autres départements concernés pour accompagner les entreprises étrangères, particulièrement françaises, qui souhaitent s’implanter ou étendre leurs activités en Tunisie.

Cette coopération s’inscrit dans la continuité d’un partenariat constructif entre le GITAS et le GIFAS, qui vise à renforcer les échanges technologiques et la montée en gamme de la production tunisienne.

Vers un pôle régional de l’aéronautique

De leur côté, Stefania Sonia Dallali et Frédéric Parisot ont salué le développement rapide du secteur en Tunisie, qui s’impose désormais comme un pôle régional de référence dans la fabrication de composants aéronautiques.

Ils ont souligné la nécessité de travailler de manière concertée entre les institutions publiques, les groupements professionnels et les industriels afin de bâtir des plans d’action partagés pour renforcer la compétitivité, la formation des compétences locales et la création de valeur ajoutée dans toute la chaîne de production.

Fort d’une coopération industrielle de longue date avec la France, le secteur tunisien de l’aéronautique compte aujourd’hui plus de 80 entreprises, employant plusieurs milliers de techniciens et d’ingénieurs.

La rencontre entre le GITAS et le GIFAS vient confirmer la volonté commune de poursuivre cette dynamique, en transformant la Tunisie en plateforme régionale d’intégration et d’innovation aéronautique au service des marchés africains et européens.

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