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Tunis accueille le 2e Forum méditerranéen de l’IA : innovation et coopération au rendez-vous

Tunis accueille le 2e Forum méditerranéen de l’IA : innovation et coopération au rendez-vous

La Tunisie s’apprête à accueillir les 20 et 21 novembre 2025 la deuxième édition du Forum méditerranéen de l’intelligence artificielle à la Cité de la Culture “Chedly Klibi” à Tunis. Cet événement majeur rassemblera plus de 2 000 participants, parmi lesquels experts internationaux, chercheurs, décideurs, entrepreneurs et start-up, autour du thème : « Quelles solutions […]

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Carrefour Tunisie lance le premier catalogue 100% créé par l’intelligence artificielle en Tunisie

Carrefour Tunisie crée l’événement avec le lancement du premier catalogue 100% conçu par l’intelligence artificielle en Tunisie, une première nationale qui place l’innovation au cœur de la créativité.

Ce catalogue accompagne la nouvelle collection TEX automne-hiver, qui célèbre la mode pour femmes, hommes et enfants, ainsi qu’une sélection maison incluant chaussures, peignoirs, couettes et accessoires.

Un style accessible, moderne et polyvalent, pensé pour toutes les envies et toutes les générations.

Au-delà de la collection, c’est la méthode de conception qui marque une rupture : tous les visuels, ambiances et compositions ont été générés par l’intelligence artificielle, sans recours à des shootings ou mises en scène traditionnelles.
Une première en Tunisie, et un pas décisif vers une nouvelle ère de communication augmentée.

Chez Carrefour Tunisie, cette initiative traduit la volonté d’explorer les opportunités offertes par l’IA pour repousser les limites de la création et réinventer la manière de concevoir les campagnes.

C’est une étape fondatrice vers un marketing plus agile et inspirant.

« Ce catalogue marque une évolution naturelle dans notre façon de créer. L’intelligence artificielle devient un partenaire de la créativité : elle nous permet d’imaginer plus vite, plus librement, et de proposer des univers visuels que nous n’aurions pas pu produire autrement », explique Mourad Naili, Sous-Directeur Marketing de Carrefour Tunisie.

Grâce à cette approche, nos clients découvrent un catalogue à la fois immersif et fluide, où chaque image devient une invitation à s’inspirer, à explorer les tendances de la saison et à redécouvrir la mode Carrefour autrement avec, toujours, le souci de proposer des styles accessibles à tous », explique Mourad Naili, Sous-Directeur Marketing de Carrefour Tunisie», explique Mourad Naili, Sous-Directeur Marketing de Carrefour Tunisie

Le catalogue est disponible dès cette semaine dans tous les magasins Carrefour ainsi que sur www.carrefour.tn.

Avec cette innovation, Carrefour Tunisie confirme son rôle de pionnier en matière de créativité et de transformation digitale, en plaçant l’intelligence artificielle au service de l’imagination humaine.

 

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Sommet mondial de l’Internet en Chine : la Tunisie plaide pour une gouvernance éthique de l’IA

Le ministre des Technologies de la Communication, Sofiène Hemissi, a représenté la Tunisie au Sommet mondial de l’Internet, organisé du 6 au 10 novembre à Wuzhen (Chine), un événement de premier plan consacré à la régulation de l’intelligence artificielle et à la coopération internationale en matière de cybersécurité.

Lors de deux interventions, Hemissi a souligné l’urgence d’instaurer des mécanismes internationaux cohérents pour encadrer les usages de l’intelligence artificielle. Il a mis en avant l’expérience tunisienne en matière de régulation numérique et a proposé la création d’un cadre de collaboration entre la Chine et les pays arabes, afin de renforcer la gouvernance numérique régionale et de favoriser un partage équitable des bénéfices technologiques.

La délégation tunisienne, accompagnée et suivie de près par l’ambassade de Tunisie à Pékin, a participé à la cérémonie d’ouverture présidée par le vice-ministre de l’Administration chinoise du cyberespace (CAC), Wang Jintao, en présence de hauts responsables gouvernementaux, d’experts internationaux et de représentants d’organisations multilatérales.

D’après les informations publiées sur la page Facebook de l’ambassade de Tunisie à Pékin, les débats du Sommet ont été centrés sur la nécessité de développer des cadres régulatoires efficaces pour prévenir les risques liés aux usages irresponsables de l’IA et de renforcer une coopération multilatérale renforcée pour garantir la sécurité des données et l’intégrité des systèmes numériques. Les participants ont unanimement affirmé que le progrès technologique doit être orienté vers le bien-être humain et les objectifs de développement durable.

Par ailleurs, des ateliers ont été organisés avec la participation d’universités, de centres de recherche et d’experts du secteur, offrant un espace privilégié d’échange d’expériences et de bonnes pratiques pour une gouvernance inclusive et responsable de l’Internet.

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Wikipédia : l’IA menace-t-elle la plus grande encyclopédie du web ?

Wikipédia IALa Fondation Wikimedia, qui gère l’encyclopédie en ligne Wikipédia, a présenté lundi un plan destiné à assurer la continuité de son modèle à l’ère de l’intelligence artificielle. Dans un article de blog, l’organisation appelle les acteurs de l’IA à utiliser ses contenus « de manière responsable », en citant leurs sources et en respectant les règles d’accès établies.

Une plateforme payante pour encadrer l’usage de ses données

Pour encadrer l’exploitation de ses données, la Fondation rappelle l’existence de Wikimedia Enterprise, une offre payante permettant aux entreprises de récupérer les contenus de Wikipédia à grande échelle sans surcharger ses serveurs. Ce service, accessible sur inscription, s’adresse notamment aux sociétés d’intelligence artificielle dont les modèles reposent sur des volumes massifs de données textuelles. Les revenus générés contribuent à financer la mission à but non lucratif de la Fondation.

Des robots d’IA identifiés parmi le trafic du site

Sans menacer de poursuites, la Fondation signale que plusieurs robots d’IA ont récemment exploré Wikipédia en se faisant passer pour des utilisateurs humains. Après avoir renforcé ses systèmes de détection, l’organisation a observé que le pic de trafic enregistré au printemps provenait de ces robots, tandis que le nombre de visites humaines avait reculé de 8 % en un an.

Transparence et attribution des contenus humains

Dans ses nouvelles directives, la Fondation Wikimedia précise que les développeurs d’IA générative doivent attribuer clairement les contributions humaines intégrées à leurs résultats. L’enjeu, selon l’organisation, est de préserver la confiance des internautes dans les informations diffusées en ligne et de garantir la reconnaissance du travail bénévole des contributeurs.

L’IA au service, non en remplacement, des rédacteurs

Wikimedia réaffirme par ailleurs sa volonté d’utiliser l’intelligence artificielle pour soutenir les rédacteurs. Sa stratégie, publiée plus tôt cette année, prévoit des outils d’assistance pour les tâches répétitives, la traduction et la gestion des flux éditoriaux, sans remettre en cause le rôle central des bénévoles.

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Les Tunisiens face à l’IA : entre prudence et curiosité

Une majorité de Tunisiens observe l’essor de l’intelligence artificielle (IA) avec un mélange d’intérêt et de réserve. C’est ce que révèle un sondage national conduit en octobre 2025 par le cabinet Emrhod Consulting, de Nabil Bellâam. Et ce dans le cadre d’un forum scientifique consacré aux usages numériques émergents.

Relayée par nos confrères d’Express FM, l’étude, menée auprès de 1 200 personnes, dresse le portrait robot d’un public qui découvre encore l’IA, et donc loin d’en maîtriser les contours. Seuls 8 % des répondants déclarent l’utiliser régulièrement ou en comprendre le fonctionnement. Plus de la moitié (55 %) possèdent une connaissance de base. Tandis que 18 % se limitent à connaître le terme sans en saisir le sens. Et 18 % avouent n’en avoir jamais entendu parler.

Lorsqu’ils pensent à l’IA, 63 % des sondés y voient avant tout un outil de recherche d’informations. D’autres y perçoivent un moyen d’accélérer les tâches quotidiennes (27,7 %), ou une menace pour l’intelligence humaine (22 %). Les réseaux sociaux constituent le principal espace d’exposition à l’IA (43 %), suivis par les établissements d’enseignement (38 %).

Une confiance mesurée dans la machine

L’enquête souligne une confiance sélective : les Tunisiens privilégient encore l’humain dans les domaines jugés sensibles. En santé, 78 % affirment faire davantage confiance au jugement d’un médecin qu’à une décision issue d’un algorithme. À l’inverse, dans des secteurs plus techniques comme la traduction, 70 % se tournent vers les outils d’IA. L’équilibre reste fragile : 68 % des personnes interrogées se disent « modérément confiantes » dans l’intelligence artificielle, estimant que son évolution rapide rend difficile toute évaluation durable de ses impacts.

Des émotions contrastées

Face à l’essor de l’IA, les réactions varient. Près de 43 % des Tunisiens se disent indifférents. Alors que 32 % ressentent inquiétude ou anxiété. La curiosité n’est exprimée que par 9 %, mais atteint 41 % chez les citoyens les plus instruits et familiers de ces technologies. Seuls 7 % se montrent enthousiastes et 5 % se disent émerveillés par les capacités de l’IA.

Désinformation et dépendance : les craintes dominantes

Les principales appréhensions concernent les fausses informations générées par l’IA, la confusion entre réalité et contenu artificiel (57 %), ainsi que l’utilisation malveillante de ces technologies.

La perte de créativité humaine et la dépendance aux machines figurent également parmi les risques cités. Environ 42 % des sondés pensent que l’IA remplacera l’humain dans de nombreux métiers au cours des prochaines années.

Cependant, l’étude met en évidence un consensus autour de la nécessité d’un encadrement réglementaire et éducatif.

Ainsi, les participants plaident pour une réglementation claire des usages, une protection accrue des données personnelles; mais aussi un contrôle renforcé de l’accès des enfants à ces technologies. La prévention des dérives cybercriminelles figure aussi parmi les priorités évoquées.

Pour Nabil Bellâam, directeur d’Emrhod Consulting, « l’intelligence artificielle doit être envisagée comme un levier de progrès, mais elle exige une gouvernance responsable ». Il appelle à une stratégie nationale concertée, conciliant innovation, éthique et inclusion numérique.

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Gaica 2025 à Sousse | Pour une IA africaine souveraine  

Global AI Congress Africa (Gaica), qui se tiendra du 17 au 19 novembre 2025 à Sousse, Tunisie, les leaders africains et internationaux de l’intelligence artificielle (IA) se réuniront pour imaginer une IA inclusive, ambitieuse et tournée vers le monde.

Lors du Gaica 2025, le technopole Novation City se transformera en un hub panafricain d’innovations, d’expérimentations et de partenariats stratégiques. Chercheurs, entrepreneurs et décideurs se rassembleront pour bâtir une IA africaine souveraine et ouverte, capable de répondre aux priorités du continent tout en dialoguant avec le monde.

On attend 6000 participants, 200 startups, 130 experts internationaux et 134 intervenants, pour un événement qui s’impose déjà comme le plus grand rendez-vous africain dédié à l’IA : de la recherche à l’investissement, du code à l’impact.

Organisé par Novation City, en partenariat avec TPM Events, et avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations de Tunisie et de la GIZ, Gaica 2025 incarne une conviction forte : l’Afrique ne subit plus la révolution technologique, elle la conduit également.

Au cœur des grands défis technologiques

Le Gaica 2025 proposera une immersion complète dans l’IA appliquée aux enjeux du continent : santé, agriculture, finance, industrie, gouvernance et éducation.

Plus de 130 experts internationaux animeront keynotes, panels et masterclasses, pour relier la recherche, l’entreprise et la politique publique. Les échanges se déploieront dans trois halls thématiques complémentaires :

  Technology Hall, vitrine des géants de la tech et des innovations mondiales ;

  Startup Hall, espace dédié aux jeunes pousses africaines les plus prometteuses ;

 Business Hall, lieu de réseautage, de partenariats et de connexions investisseurs– entrepreneurs.

Un dispositif de «matchmaking B2B» reliera directement startups africaines et investisseurs mondiaux, créant des opportunités concrètes de financement et de collaboration.

En parallèle, ateliers, hackathons et formations contribueront à former la prochaine génération d’ingénieurs, d’innovateurs et de «data scientists» africains : les bâtisseurs du futur écosystème IA du continent.

Moteurs du changement, les startups africaines seront au cœur de la vision du Gaica. De la santé numérique à l’agriculture intelligente, en passant par la finance, la logistique ou les villes durables, elles symbolisent une Afrique qui conçoit ses propres solutions et s’impose comme un acteur technologique global. Elles viendront rencontrer investisseurs, chercheurs et décideurs publics pour tisser des alliances durables et accélérer leur passage à l’échelle.

Parce que l’IA reste avant tout une aventure humaine, Gaica 2025 donnera la parole à des figures africaines et internationales qui façonnent aujourd’hui la révolution technologique. Parmi elles Dr Islem Rekik (Tunisie / Royaume-Uni); Amnah Ajmal (Émirats arabes unis) ; Sam Khalil (Suisse) ; Dr Arsen Abdulali (Cameroun / Royaume-Uni) ; Samia Chelbi (Tunisie) ; Dr Chaima Ghribi Mechteri (Tunisie / France) et Dr Obadare Peter Adewale (Nigéria).

Ces voix, venues d’Afrique et d’ailleurs, incarnent une même ambition : faire de l’IA un levier de transformation, d’équité et de rayonnement pour le continent.

Le hackathon AI Camera Challenge

Parce qu’au Gaica, l’innovation se vit autant qu’elle se pense, les festivités débuteront dès les 15 et 16 novembre avec le Hackathon AI Camera Challenge 2025, organisé par Anavid et Novation City.

Pendant 24 heures, 100 étudiants en IA, data science et ingénierie relèveront des défis inspirés du réel (banque, services, tourisme) avec à la clé 10 000 dinars tunisiens de prix.

Les projets gagnants seront dévoilés lors de la cérémonie de clôture, symbolisant le passage de la formation à l’innovation concrète.

C’est ainsi que Gaica 2025 espère devenir un tremplin pour une Afrique qui crée, innove et s’affirme. Le continent dispose aujourd’hui de la maturité, des talents et de la vision nécessaires pour concevoir ses propres technologies et influencer les grandes orientations mondiales de l’IA.

D’après communiqué.

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Tunisie : le CAPJC forme des journalistes aux applications de l’intelligence artificielle dans les médias

La première session de formation organisée par le Centre Africain de Perfectionnement des Journalistes et Communicateurs (CAPJC) en collaboration avec la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté sur « L’intelligence artificielle et ses applications dans les médias » a été clôturée, jeudi.

Des journalistes de médias publics, privés et associatifs, ainsi que des journalistes indépendants ont participé à cette session qui s’inscrit dans le cadre d’un programme de formation composé de quatre sessions et qui s’étale sur deux mois (Novembre/décembre).

La session en question a permis de former des journalistes en matière d’applications et d’outils d’intelligence artificielle utilisés dans le domaine de médias, a indiqué le directeur de la formation, des recherches et des études à la CAPJC, a souligné Sami Oueslati.

Et d’ajouter que les trois autres sessions devront porter sur la sécurité numérique des journalistes, la vérification de la véracité des informations (Factcheking).

L’objectif est de renforcer les capacités des journalistes afin de les aider dans leur travail journalistique et préserver leur sécurité numérique, tout en favorisant la participation d’un plus grand nombre de journalistes de différentes régions du pays, a indiqué Oueslati.

L’intelligence artificielle joue un rôle croissant dans plusieurs domaines, notamment, les médias et le journalisme mais pose de sérieux défis, tel que le risque d’amplification des informations trompeuses, selon l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

L’intelligence artificielle offre de nouvelles opportunités aux journalistes telles que la transcription vocale, la génération audio et l’analyse rapide des données selon la fédération internationale des journalistes (FIJ).

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OpenAI frappe fort : un contrat à 38 milliards $ avec Amazon Web Services

OpenIA AWSOpenAI a signé un contrat pluriannuel d’environ 38 milliards de dollars avec Amazon Web Services (AWS) pour renforcer ses capacités d’infrastructure cloud et de calcul. Ce partenariat, conclu pour une durée de sept ans, prévoit un déploiement complet d’ici fin 2026, avec une extension programmée au-delà de 2027.

Une puissance de calcul à grande échelle

L’accord offre à OpenAI un accès massif à des GPU NVIDIA de dernière génération (GB200 et GB300) et à plusieurs millions de CPU destinés à soutenir le développement de modèles d’intelligence artificielle de pointe. La mise en service débute immédiatement, selon plusieurs sources industrielles, et s’inscrit dans une stratégie visant à sécuriser les ressources nécessaires à l’entraînement et à l’exploitation des modèles dits « frontier ».

Vers une indépendance accrue vis-à-vis de Microsoft

OpenAI cherche à diversifier ses partenaires technologiques. En complétant ses relations avec Microsoft, Google et Oracle, la société veut réduire sa dépendance à un unique fournisseur et améliorer ses marges de négociation. Cette démarche s’inscrit dans une volonté d’autonomie opérationnelle et financière renforcée.

AWS consolide sa position dans la course à l’IA

Pour Amazon Web Services, l’accord constitue un signal fort dans la compétition mondiale du cloud. Il confirme la capacité du groupe à fournir des infrastructures à très grande échelle face à Microsoft Azure et Google Cloud. Les marchés ont réagi positivement : le titre Amazon a progressé après l’annonce.

Une dynamique qui redessine l’écosystème IA

Ce partenariat pourrait accélérer la concentration du marché autour de quelques acteurs disposant de ressources massives. Il traduit aussi la montée des coûts d’infrastructure nécessaires à la formation de modèles toujours plus complexes. Certains observateurs évoquent un risque de surinvestissement, voire une « bulle IA ».

Points de vigilance

Les modalités financières précises de l’accord n’ont pas été rendues publiques. Le calendrier ambitieux impose une montée en puissance rapide des data centers, avec des enjeux énergétiques et logistiques considérables. Par ailleurs, un ralentissement de la demande ou une hausse durable des coûts pourrait fragiliser la rentabilité à long terme.

Un signal fort pour les acteurs économiques

Pour les entreprises du numérique, ce contrat illustre le passage du secteur IA à une phase industrielle. Les infrastructures cloud deviennent un facteur stratégique, tant pour la performance que pour la fiabilité des services. Dans les régions émergentes, notamment en Afrique et au monde arabe, ces évolutions posent des défis d’accès à l’énergie, aux puces et aux infrastructures locales.

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Forum | L’IA redessine les contours du leadership numérique

Tunis a accueilli les 29 et 30 octobre 2025 la 11e édition du Forum international DSI, sous le thème «Réinventer le rôle du directeur des systèmes d’information à l’ère de l’intelligence artificielle» (IA).

Organisée par le Club DSI Tunisie en partenariat avec plusieurs institutions nationales, régionales et internationales, cette édition a réuni un panel d’experts et de spécialistes en transformation numérique, cybersécurité, IA et management stratégique. Elle a enregistré la participation de centaines de professionnels venant de 25 pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie, soulignant la dimension internationale croissante de ce forum, devenu une plateforme majeure pour le dialogue sur l’avenir de la technologie en Afrique et dans le monde arabe.

L’édition 2025 s’est distinguée par son programme ciblé et la diversité de ses thématiques, ouvrant un débat approfondi sur le nouveau rôle du DSI au sein des organisations modernes. Ce rôle ne se limite plus à la gestion des infrastructures techniques mais s’est transformé en une fonction stratégique et de leadership, touchant au cœur de la prise de décision économique et sociale. La transformation numérique mondiale impose de redéfinir le DSI comme leader du changement, architecte de la vision digitale et prospecteur de l’avenir de l’organisation à l’ère de l’IA.

L’IA comme outil de décision

Le programme du forum comprenait des sessions plénières et des ateliers spécialisés abordant des questions clés telles que la gouvernance des données et la gestion des risques numériques face à la montée des menaces cybernétiques, les défis de l’IA dans les organisations et son rôle dans la prise de décision stratégique, la transformation vers des entreprises intelligentes utilisant les données massives et l’intelligence analytique pour améliorer la performance et la productivité, ainsi que des discussions approfondies sur l’éthique de l’IA et ses dimensions humaines et juridiques dépassant l’aspect technique.

Plus de vingt intervenants internationaux venant de France, Côte d’Ivoire, Sénégal, Cameroun, Algérie et Maroc ont participé, ainsi que de grandes institutions internationales présentant leurs dernières expériences en matière de transformation numérique. De plus, plusieurs start-ups tunisiennes ont présenté des solutions innovantes en IA, analyse de données et cybersécurité, illustrant la vitalité de l’écosystème numérique tunisien.

Les discussions ont également mis l’accent sur le concept de leadership numérique à l’ère de l’IA, soulignant la nécessité de préparer les DSI à utiliser l’IA comme outil de décision et d’amélioration de l’efficacité tout en préservant la dimension humaine. Les intervenants ont convenu que l’IA ne peut remplacer l’homme, mais qu’elle l’encourage à évoluer et à repenser le sens du leadership dans un environnement où la machine est partenaire de réflexion et d’analyse. Le plus grand défi consiste à trouver un équilibre entre rapidité technologique et responsabilité éthique afin de garantir que l’humain reste au cœur du processus numérique.

Le forum a également offert un espace ouvert à l’innovation et à la coopération, rassemblant 43 start-ups et entrepreneurs avec de grandes institutions. Les jeunes participants de Tunisie et d’autres pays africains ont présenté des projets pionniers dans l’analyse de données et l’IA appliquée, offrant de réelles opportunités de réseautage, d’échange de connaissances et de création de partenariats.

Des sessions de dialogue ont été organisées entre représentants des secteurs public et privé pour examiner les moyens de financer les projets de transformation numérique et faciliter l’intégration des jeunes talents dans l’économie numérique.

L’enjeu de la souveraineté numérique

Au-delà de l’aspect technique, le forum a favorisé les discussions intellectuelles sur la culture numérique et la construction d’une conscience collective adaptée aux exigences de l’ère de l’IA. Plusieurs intervenants ont abordé la souveraineté numérique comme un enjeu majeur pour les pays africains cherchant à atteindre l’indépendance dans la production, le stockage et le traitement des données. Dans ce cadre, il a été souligné que la transformation numérique est autant un projet civilisationnel que technologique, et que son succès nécessite une vision globale englobant l’éducation, la législation et la réflexion éthique, et pas seulement le développement des systèmes.

Les travaux du forum se sont clôturés par une session finale présentant une série de recommandations constituant une feuille de route pour la prochaine phase, parmi lesquelles : investir dans la formation des DSI en IA, analyse de données et gestion du changement ; établir des cadres législatifs régissant l’usage de l’IA, garantissant la transparence et la protection des données personnelles ; encourager la coopération entre les institutions tunisiennes et africaines pour développer des logiciels locaux et construire des infrastructures numériques indépendantes ; soutenir la recherche scientifique et l’enseignement supérieur dans les domaines des données massives et de la cybersécurité en lien avec le marché du travail ; et intégrer l’éthique de l’IA dans les programmes de formation et les stratégies institutionnelles afin d’assurer une utilisation responsable de la technologie.

Le Club DSI Tunisie a annoncé que la prochaine édition du forum se tiendra à Hammamet en 2026 et sera en anglais, dans le but d’élargir l’ouverture internationale et de renforcer la présence du forum sur la scène mondiale, en faisant un point de rencontre international pour les experts et les penseurs de la transformation numérique et de l’IA.

Communiqué.

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