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Les transferts en devises des TRE ont enregistré une hausse au cours des dernières années (ministre des Finances)

Les transferts de devises provenant de la diaspora tunisienne ont enregistré une hausse ces dernières années. C’est ce que déclare la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi. Elle précise que ces transferts de la diaspora ne sont pas soumis à des droits et taxes supplémentaires.

Intervenant, dans la soirée de mercredi 12 novembre, lors d’une séance plénière commune de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD) consacrée à l’examen du budget de la mission du ministère des Finances pour l’exercice 2026, Mme Khaldi a ajouté que les projets de numérisation, en cours de réalisation, sont à même de garantir l’égalité des chances en matière d’investissement entre les Tunisiens vivant à l’intérieur du pays et la diaspora.

Recette des récoltes

Les recettes provenant de la récolte des dattes, de l’huile d’olive, des agrumes et autres ne constituent pas des recettes permanentes. Alors que les ressources fiscales représentent la principale source d’alimentation des ressources de l’État.

Sur un autre plan, la ministre a mis l’accent sur les efforts déployés par le corps de la douane, au cours de l’été 2025, aux niveaux des aéroports, des ports et frontières; et ce, en collaboration avec les différents intervenants.

Rôle sécuritaire et économique de la douane

Outre le rôle sécuritaire de la douane, ce corps dispose d’un rôle économique important, indique la ministre. Tout en soulignant la nécessité de renforcer ses ressources humaines et logistiques.

En outre, elle rappelle les principaux axes sur lesquels a travaillé l’administration fiscale. Et notamment la poursuite du recensement géographique qui a permis d’intégrer un grand nombre d’acteurs qui étaient actifs dans le secteur parallèle dans le secteur formel. Ces personnes devront désormais s’acquitter de leur devoir fiscal envers l’État, indique-t-elle encore indiqué. Relevant aussi que le contrôle fiscal est une opération étudiée et non arbitraire, qui ne vise pas un secteur ou une entreprise en particulier.

Et de rappeler que la brigade des investigations et de lutte contre l’évasion fiscale a mené de nombreuses interventions qui ont permis de découvrir des cas de fraude fiscale et de manipulation des déclarations.

Quid des associations de microcrédit

En ce qui concerne les associations de microcrédit, Michket Slama Khaldi indique que c’est la Banque tunisienne de solidarité (BTS) qui gère la ligne de financement allouée à ces associations. Et que le nombre de bénéficiaires des crédits accordés s’élèvent à 15 199.

Elle a également souligné qu’un plan d’action avait été mis en place pour ces associations. Et ce, afin de les restructurer en créant une structure de financement régionale qui regrouperait les différentes associations.

Enveloppes financières pour les entreprises publiques

Enfin, en ce qui concerne les entreprises publiques, la ministre précise que des enveloppes budgétaires ont été allouées au cours des dernières années, mais qu’il faut les réformer. D’ailleurs, elle qualifie la situation de certaines d’entre elles de « préoccupante »; alors que d’autres ont connu une amélioration notable.

Ce dossier est actuellement suivi par la présidence du gouvernement, affirme la ministre. Tout en soulignant que la politique de l’État ne vise en aucun cas la cession des ces entreprises. Et de préciser que le président de la République a, à plusieurs reprises, réaffirmé que la cession n’est pas la solution et qu’il faut plutôt réformer les entreprises publiques.

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Entreprises publiques : Un « lourd fardeau » pour l’État, selon le ministre de l’Économie

Lors de la séance plénière consacrée au budget de l’État et au budget économique pour 2026, le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a tiré la sonnette d’alarme sur la situation des entreprises publiques, jugeant leur réforme « urgente et incontournable », rapporte l’agence TAP.

Un appel à la réforme des géants publics

Le ministre a estimé que plusieurs entreprises nationales, autrefois symboles de réussite, sont aujourd’hui devenues « un lourd fardeau pour l’État ». Parmi elles, la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG), la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) et l’Office des céréales, toutes confrontées à des difficultés structurelles et à une productivité en déclin.

Selon Samir Abdelhafidh, la situation de ces établissements ne peut plus être ignorée : « Leur poids sur les finances publiques est devenu insoutenable. Leur redressement exige une refonte complète des modes de gestion, fondée sur la transparence, la performance et la responsabilité ».

Financement national et indépendance souveraine

Tout en défendant la décision du gouvernement de recourir à la Banque centrale de Tunisie pour financer partiellement le budget national, le ministre a expliqué que cette orientation vise à mobiliser les ressources internes et à préserver l’indépendance de la décision souveraine.

« Le choix du financement est avant tout politique : il s’agit de garantir à la Tunisie sa liberté de décision économique », a-t-il insisté.

Samir Abdelhafidh a par ailleurs mis en avant plusieurs signaux positifs, notamment une hausse de plus de 20% des investissements étrangers, la maîtrise du déficit budgétaire et la baisse du taux d’inflation à 4,9%. Autant d’éléments qui, selon lui, traduisent « une amélioration progressive de la situation économique ».

Concernant le marché du travail, le ministre a annoncé des mesures incitatives pour encourager le recrutement de diplômés du supérieur dans le secteur privé. Il a aussi rappelé que plusieurs réformes législatives sont en préparation – notamment les codes des changes, des forêts et de l’investissement – afin d’offrir un cadre juridique plus propice à la relance et à la modernisation de l’économie.

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Fusions, réductions, réformes : que prévoit le plan du gouvernement pour les entreprises publiques ?

La cheffe du gouvernement, Sarah Zafrani Zanzri, a annoncé la mise en œuvre d’un programme global de restructuration des établissements et entreprises publics, dans le cadre d’une réforme profonde du secteur public visant à en améliorer l’efficacité.

Lors de la présentation de la déclaration relative au projet du budget de l’État, du budget économique et du projet de loi de finances pour 2026, la cheffe du gouvernement a souligné que la réduction du nombre d’entreprises publiques et la fusion de certaines d’entre elles est désormais une nécessité urgente, afin de rationaliser les dépenses, assurer la pérennité du service public et améliorer la qualité des prestations.

Sarah Zafrani a précisé que plusieurs de ces institutions pèsent lourdement sur les finances publiques sans générer de rendement significatif.

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Interdiction de la sous-traitance : Le député Youssef Tarchoun presse l’État d’appliquer la loi

Le président du bloc parlementaire « Ligne nationale souveraine », Youssef Tarchoun, a appelé vendredi à l’application stricte de la loi n°9 du 21 mai 2025, interdisant la sous-traitance dans les entreprises publiques.

En marge d’une journée d’étude organisée par l’académie parlementaire sur le recrutement des diplômés du supérieur au chômage, Tarchoun a souligné « la nécessité de vérifier la bonne application de la loi relative à l’interdiction de la sous-traitance dans chaque entreprise et administration », rapporte l’agence TAP.

Il a plaidé pour la création d’une commission chargée de contrôler et d’évaluer l’exécution des lois adoptées par l’ARP dans les entreprises et administrations publiques.

Des résistances dans le public et le privé

Selon lui, certaines entreprises publiques et privées, ainsi que des ambassades et organisations internationales, continuent de recourir à la sous-traitance malgré la publication de la loi. Des employés, notamment dans le secteur pétrolier et dans certains ministères, ont exprimé leur mécontentement face au non-respect de leurs droits et à l’absence d’intégration.

La veille, le président de la République Kaïs Saïed avait rappelé, lors d’une rencontre avec le ministre des Affaires sociales Issam Lahmar, que l’État devait faire respecter la loi et protéger les travailleurs. Il a dénoncé les « pressions présentées comme légales » mais qui, en réalité, contournent la législation sur l’interdiction de la sous-traitance.

Une démarche parlementaire convergente

Cet appel de Youssef Tarchoun fait écho à l’initiative de la députée Syrine Mrabet, qui avait, le 23 septembre dernier, adressé une question écrite au ministre des Affaires sociales. Dans sa requête, la parlementaire avait dressé une liste précise d’entreprises et d’institutions publiques et privées accusées de ne pas respecter l’interdiction de la sous-traitance, malgré les plaintes répétées des salariés.

Parmi les entités citées figuraient ETAP, la Poste tunisienne, Tunisair, l’Office des céréales, l’Office des terres domaniales, l’ONAS, mais aussi des groupes du secteur pétrolier et chimique tels que TPS, APO, le Groupe chimique tunisien et la Société chimique de Gabès, ou encore des entreprises de travaux publics comme SOMATRA-GET.

Des structures du secteur privé, notamment Carrefour, le complexe de santé de Jebel el Oust et l’Institut national pour les grandes exploitations agricoles de Bousalem, avaient également été pointées du doigt.

En publiant cette liste, Syrine Mrabet avait voulu exercer une pression directe sur le gouvernement afin d’accélérer la régularisation de ces dossiers et de coordonner les efforts avec les ministères concernés.

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