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Tunisie-Corée : la langue au cœur de la coopération

L’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA), à travers son Programme des Volontaires – World Friends Korea (WFK), a organisé, en collaboration avec l’Institut Bourguiba des langues vivantes (IBLV), un événement dédié à la langue et à la culture coréennes, marquant ainsi une nouvelle étape dans le renforcement des liens d’amitié et de coopération entre la Corée et la Tunisie.

 

La coopération entre la KOICA et l’Institut Bourguiba s’inscrit dans le cadre du Programme des Volontaires et remonte à 2008, année qui marque le début d’un partenariat durable pour la promotion de la langue coréenne en Tunisie.

 

Aujourd’hui, quatre volontaires coréens enseignent le coréen dans différentes institutions publiques tunisiennes, notamment à l’Institut Bourguiba, à l’Université de La Manouba et dans d’autres établissements partenaires. Cette initiative s’inscrit dans la vision du programme World Friends Korea, qui vise à consolider les relations bilatérales entre la Corée et la Tunisie par l’apprentissage linguistique et la découverte culturelle.

 

 

L’événement du 31 octobre a été honoré par la présence de Ilwoo Nam, directrice-pays du bureau de la KOICA en Tunisie, et de Hanene Turki, directrice de l’Institut Bourguiba des langues vivantes (IBLV).

 

Dans son allocution, Mme Turki a salué cette collaboration fructueuse et a rappelé « l’importance de cette coopération durable qui illustre la confiance et l’amitié entre nos deux pays ».

 

Elle a également exprimé sa reconnaissance envers la KOICA pour son engagement constant en faveur de l’enseignement du coréen et pour le renforcement des échanges culturels entre la Tunisie et la Corée.

 

La cérémonie a réuni des étudiants de langue coréenne issus de l’IBLV et de l’Université de La Manouba, des membres de la « KOICA Alumni Association in Tunisia » (KAAT) ainsi que le personnel de l’institut.

 

Les participants ont pu découvrir la richesse de la culture coréenne à travers une présentation sur le Programme WFK, des activités interactives autour de la langue et de la gastronomie, ainsi qu’un atelier de préparation du gimbap, animé par des Coréens, qui ont partagé leur savoir-faire culinaire avec les participants. L’expérience s’est prolongée par une dégustation de plats et de pâtisseries coréennes traditionnelles, dont le célèbre bingsu, offrant un véritable voyage sensoriel au cœur de la culture coréenne.

 

Dans le cadre de cette coopération, la KOICA a également soutenu la rénovation d’une salle dédiée à l’enseignement du coréen à l’Institut Bourguiba des langues vivantes.

 

Cette salle, désormais baptisée “Korean Language Classroom”, symbolise l’amitié solide entre la Corée et la Tunisie, ainsi que la réussite du Programme des Volontaires KOICA, qui, au fil des années, a contribué à rapprocher les deux cultures à travers la langue, le dialogue et la compréhenison mutuelle.

D’après communiqué

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En vidéo : Un robot réalise la première intervention chirurgicale en Tunisie


L’hôpital Charles Nicolle de Tunis a marqué, ce mardi 11 novembre 2025, une étape historique pour la médecine tunisienne en réussissant la première opération chirurgicale robotique sur le système digestif, une grande première dans le pays.

Cette intervention, d’une durée de 45 minutes, s’est déroulée avec succès et sans aucune complication. Elle a été menée par le docteur Ramzi Nouira et son équipe, en collaboration avec le service d’anesthésie et de réanimation dirigé par la docteure Alia Jabri. Cet exploit consacre officiellement l’entrée de la Tunisie dans l’ère de la chirurgie intelligente.

La chirurgie robotique repose sur un système sophistiqué où le chirurgien contrôle à distance un robot équipé de bras articulés. Ce dernier reproduit les gestes du praticien avec une précision millimétrique, tout en offrant une vision tridimensionnelle et amplifiée de la zone opérée. Les avantages sont multiples : moins d’incisions, moins de douleurs post-opératoires, une durée d’hospitalisation plus courte et une récupération plus rapide pour les patients.

Le ministre de la Santé, Moustapha Ferjani, s’est rendu sur place en compagnie de l’ambassadeur de Corée du Sud, LEE Tae-won, pour saluer cette avancée médicale. Le ministre a souligné que cette première représente le point de départ d’une stratégie nationale visant à généraliser la chirurgie robotique dans d’autres spécialités et hôpitaux du pays. L’objectif à moyen terme est de faire de la Tunisie un pôle régional du “smart health”, combinant technologie et excellence médicale.

De son côté, le diplomate coréen a réaffirmé l’engagement de la Corée du Sud à accompagner la Tunisie dans le développement des technologies médicales de pointe, notamment par la formation, le transfert de savoir-faire et la coopération hospitalière.

Avec cette première opération réussie, la Tunisie confirme son ambition d’embrasser la médecine du futur, où l’intelligence artificielle, la robotique et la précision numérique révolutionneront la pratique chirurgicale.

Lire aussi : Les hôpitaux passent au digital : La santé tunisienne entre dans l’ère 2.0 ?

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Marokko – Vom Entwicklungspartner zum strategischen Pfeiler Deutschlands und Europas

DeutschlandEine neue Ära der Zusammenarbeit: Das IDOS sieht in Marokko einen Schlüsselakteur für Deutschlands wirtschaftliche, geostrategische und grüne Zukunft – doch die Partnerschaft steht vor kritischen Hürden. Bonn/Rabat – Die Beziehungen zwischen Deutschland und dem Königreich Marokko durchlaufen eine tiefgreifende Transformation. Eine aktuelle Analyse des German Institute of Development and Sustainability (IDOS), veröffentlicht im Policy […]

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Khouloud Toumi : « Le véritable défi n’est pas la coopération avec la Chine, mais sa gestion »

Alors que Tunis et Pékin élaborent un accord de libre-échange, l’analyste en politique économique Khouloud Toumi met en garde contre un déséquilibre commercial structurel. Pour elle, le défi réside dans la capacité de la Tunisie à négocier des clauses de réciprocité et de transparence pour éviter le piège de l’endettement et la fragilisation de son tissu industriel.

Le futur partenariat économique entre la Tunisie et la Chine, actuellement en discussion, intervient à un moment de « grande fragilité économique » pour la Tunisie. Le pays fait face à un endettement élevé, un ralentissement de sa croissance et des négociations difficiles avec le Fonds monétaire international, a rappelé l’analyste en politique économique Khouloud Toumi dans un entretien accordé à L’Économiste Maghrébin.

Sur le plan géopolitique, cet accord pourrait représenter un tournant stratégique. La Tunisie cherche à se repositionner dans un monde multipolaire où la Chine joue un rôle de plus en plus important. Le partenariat, tel qu’envisagé, couvrirait plusieurs secteurs clés où la Chine dispose d’une expertise et d’une puissance financière reconnues : les infrastructures, l’énergie, la santé, l’agriculture, l’enseignement et l’économie numérique.

Un déséquilibre commercial déjà criant

Cependant, le principal écueil identifié par Khouloud Toumi est le déséquilibre structurel préexistant dans les échanges commerciaux bilatéraux. En 2024, le déficit commercial de la Tunisie avec la Chine a dépassé les 3 milliards de dollars. Les exportations tunisiennes vers la Chine restent marginales, tandis que les importations – notamment de produits électroniques et de machines – inondent le marché local. « La Chine exporte massivement vers la Tunisie sans réelle contrepartie économique », a-t-elle souligné, précisant que cette dynamique « fragilise le tissu industriel local et aggrave la dépendance aux produits importés ». Un accord de zéro douane, sans mesures correctrices, risquerait d’aggraver ce déficit.

Le risque du « piège de la dette » et le modèle de financement fermé

Au-delà du commerce, l’analyste alerte sur les modalités de financement souvent associées aux projets chinois. Elle pointe un « modèle de financement fermé » où les prêts consentis par la Chine sont conditionnés à l’utilisation d’entreprises chinoises. « La Chine prête, mais les fonds retournent à ses propres entreprises », a-t-elle expliqué. Ce schéma, assorti de « contrats parfois opaques », a conduit plusieurs pays africains dans le « piège de la dette » ou à des « concessions stratégiques », comme la cession d’infrastructures. La Tunisie doit, selon elle, « imposer plus de transparence et de contrôle institutionnel sur chaque projet » pour éviter ce scénario.

La gestion, clé de voûte du succès

Pour Khouloud Toumi, le véritable enjeu n’est pas la coopération avec la Chine en soi, mais sa gestion. « Si la Tunisie agit sans vision, elle risque de reproduire les mêmes dépendances qu’avec l’Europe », a-t-elle estimé. En revanche, si l’accord est « négocié, encadré et exige la réciprocité », il pourrait devenir un « levier de repositionnement stratégique ». L’avenir de ce partenariat dépendra donc de la capacité des autorités tunisiennes à protéger les intérêts économiques nationaux et à corriger le déséquilibre commercial croissant.

 

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Lancement d’une campagne nationale pour cartographier la santé des sols tunisiens

La Tunisie a lancé, le 3 novembre à Tunis, une vaste campagne nationale d’échantillonnage des sols. Elle vise à renforcer la gestion durable des ressources naturelles.

Pilotée par la FAO dans le cadre du projet SoilFER-VACS, cette opération, est menée en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche. L’objectif : prélever près de 3 200 échantillons à travers tout le territoire tunisien afin de recueillir des données actualisées sur la composition et la fertilité des sols.

Ces informations permettront d’élaborer des cartes numériques de haute résolution précisant les concentrations en nutriments et les bilans nutritifs. Ces cartes deviendront des outils stratégiques pour les décideurs publics, les chercheurs et les agriculteurs. Et ce, en appui à la planification et à la mise en œuvre de pratiques agricoles durables.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte marqué par la crise internationale des engrais et la pression croissante sur les ressources naturelles. Pour la FAO, la valorisation du potentiel des sols tunisiens est désormais une priorité nationale, essentielle à la sécurité alimentaire et à la résilience agricole.

Un projet soutenu par le Japon et étendu à l’Afrique

Le projet SoilFER-VACS (Vision for Adapted Crops and Soils) est financé par le gouvernement du Japon et mis en œuvre conjointement par la FAO et les autorités nationales. Il concerne deux pays : la Tunisie et le Mozambique. Avec pour ambition d’améliorer les rendements agricoles, de renforcer la sécurité alimentaire et de promouvoir une agriculture résiliente face aux changements climatiques.

Le lancement officiel de la campagne a été marqué par une cérémonie d’ouverture à Tunis, en présence de représentants institutionnels et techniques. Les équipes de terrain, formées du 21 au 24 octobre, ont été mobilisées pour réaliser les prélèvements dans les différentes zones ciblées. Une démonstration pratique d’échantillonnage a également illustré la méthodologie utilisée.

Une approche agricole adaptée et durable

Le cadre VACS repose sur une approche intégrée des sols et des cultures, tenant compte des spécificités pédoclimatiques régionales. Il encourage l’utilisation de variétés locales et de pratiques traditionnelles, mieux adaptées aux conditions naturelles. Tout en réduisant la dépendance aux engrais importés.
Cette stratégie favorise la préservation de la biodiversité, la valorisation du patrimoine agricole tunisien et la promotion d’une agriculture durable au service des communautés locales.

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La Chine voit en la Tunisie une passerelle stratégique vers l’Afrique

L’ambassadeur de Chine en Tunisie, Wan Li, a affirmé que la Tunisie occupe une position stratégique unique pour investir dans le continent africain. Il a salué le potentiel industriel et le capital humain du pays, considérés comme des atouts majeurs pour renforcer la coopération sino-africaine.

Dans une interview accordée à l’agence TAP, Wan Li est revenu sur la visite du président Kaïs Saïed à Pékin en mai 2024, un moment qu’il a décrit comme un tournant dans les relations bilatérales. Cette visite s’était conclue par la signature d’un partenariat stratégique entre les deux pays, marquant une volonté d’approfondir la coopération politique, économique et technologique, précisant que :

« Les deux parties ont haussé la confiance politique mutuelle à un niveau élevé et se sont engagées à accélérer la mise en œuvre des accords conclus ».

Vers une coopération trilatérale Tunisie–Chine–Afrique

L’ambassadeur a souligné que Pékin souhaite désormais aller plus loin en associant la Tunisie à ses initiatives africaines. « La Chine est prête à travailler avec la Tunisie pour développer des coopérations avec d’autres pays africains et explorer les perspectives d’une coopération trilatérale », a-t-il déclaré.

Cette approche s’inscrit dans la continuité du Forum Tunisie–Chine–Afrique sur le développement médical, prévu pour novembre prochain à Tunis. Cet événement se veut un modèle de collaboration entre la Chine et l’Afrique, s’appuyant sur l’expertise tunisienne dans le domaine de la santé et la volonté commune de promouvoir des partenariats durables dans les secteurs sociaux et technologiques.

Un avenir commun à construire

Pour Wan Li, la modernisation est un objectif partagé par la Chine et l’Afrique, représentant plus de 2,8 milliards de personnes aspirant à un avenir meilleur. Il a insisté sur le fait que « le développement de la Chine contribue à celui de l’Afrique », et qu’il s’agit d’un moteur de prospérité mutuelle fondé sur la solidarité et les bénéfices partagés.

« Le développement de la Chine a toujours été bien accueilli par les peuples africains, car il favorise une croissance commune et un partenariat équilibré », a-t-il ajouté.

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Coopération suisse en Tunisie : 7 000 bénéficiaires de formations et plus de 14 000 emplois créés

La coopération suisse en Tunisie continue de porter ses fruits. Selon Fabrizio Poretti, directeur de la coopération suisse à Tunis, près de 7 000 personnes ont bénéficié de programmes de formation financés par la Suisse, visant principalement à renforcer l’employabilité et à favoriser la création d’emplois.

Invité vendredi 26 septembre 2025 sur les ondes de la Radio nationale, Buratti a rappelé que la Suisse compte 103 entreprises installées en Tunisie, opérant dans divers secteurs, notamment l’industrie manufacturière. Ces sociétés offrent à elles seules plus de 14 000 postes de travail.

Il a également souligné que le programme de développement et de coopération tuniso-suisse, lancé en 2014 pour une durée de dix ans, s’achève cette année. Un nouveau cycle couvrant la période 2025-2028 a été mis en place, axé sur le développement économique, tout en veillant à un équilibre entre dimensions économique et sociale.

Des investissements qui comptent

De son côté, Ahlem Haj Ammar, présidente de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-suisse, a précisé que les entreprises helvétiques se classent au dixième rang en Tunisie en matière d’investissements directs étrangers, mais occupent la cinquième place en termes de création d’emplois.

Elle a cité l’exemple d’une société suisse installée de longue date en Tunisie dans le secteur des matériaux de construction, qui emploie à elle seule 3 000 travailleurs.

Avec de tels chiffres, la coopération économique tuniso-suisse confirme son rôle moteur, contribuant à la fois à l’attractivité du site tunisien et au renforcement du marché de l’emploi local.

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18ᵉ session de la Commission mixte tuniso-égyptienne: Signature de huit accords de coopération

Le jeudi 11 septembre 2025, à l’issue de la 18ᵉ session de la commission supérieure mixte tuniso-égyptienne, la cheffe du gouvernement tunisien, Sara Zaafrani Zenzri, et le Premier ministre égyptien, Mostafa Madbouly, ont supervisé à la nouvelle capitale administrative du Caire la signature de plusieurs mémorandums d’entente et programmes exécutifs dans différents domaines de coopération.

Coopération dans le sport et la jeunesse

Les deux gouvernements ont signé :

  • Un programme exécutif de coopération dans le domaine sportif pour 2026-2027.
  • Un programme exécutif de coopération dans le domaine de la jeunesse pour 2026-2027.

    Ces accords visent à renforcer les échanges, la formation et les initiatives conjointes entre les jeunes et les acteurs du sport des deux pays.

    Santé, protection sociale et consommateurs

    D’autres accords portent sur :

    • La coopération dans le domaine de la santé et des sciences médicales entre les ministères tunisiens et égyptiens de la Santé.
    • Un programme exécutif de coopération en matière de jeunesse et affaires sociales.
    • Un mémorandum sur la protection des consommateurs et la régulation des marchés, afin d’harmoniser les pratiques et renforcer la confiance des citoyens.

    Développement économique et commerce

    Les deux parties ont également signé :

    • Une mémorandum pour la promotion et le développement des exportations.
    • Un mémorandum sur l’accompagnement des petites et moyennes entreprises (PME) et microentreprises, visant à stimuler l’investissement et l’entrepreneuriat entre les deux pays.

    Diplomatie et formation

    Enfin, un accord a été signé entre l’Académie diplomatique tunisienne et l’Institut d’études diplomatiques égyptien, renforçant la coopération dans la formation et les échanges d’experts diplomatiques et consulaires.

    Clôture officielle

    La cérémonie s’est conclue par la signature par Mostafa Madbouly et Sara Zafrani Zenzri du procès-verbal de la 18ᵉ session de la commission mixte tuniso-égyptienne, officialisant ainsi tous les accords adoptés lors de cette rencontre.

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    La Tunisie et la Jordanie renforcent leur coopération sanitaire

    Le ministre de la Santé, Dr Mustafa Farjani, a accueilli ce mercredi 20 août 2025 Abdullah Abu Roman, ambassadeur de Jordanie en Tunisie, accompagné d’une délégation.

    Lors de leur rencontre, ils ont discuté de plusieurs domaines de coopération. Leurs échanges porteront sur les médicaments, les vaccins et les sérums. La collaboration inclura aussi les études cliniques et les essais de bioéquivalence. Les deux parties ont abordé le développement du tourisme de santé et la digitalisation du secteur sanitaire.

    Un accord a été trouvé pour organiser prochainement la visite du ministre jordanien de la Santé, Ibrahim Baddour, à Tunis. Cette visite permettra de lancer concrètement les projets communs.

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    Tunisie – Libye : Convergence de vues

    Le président Kaïs Saïed a reçu, lundi 18 août 2025, son homologue libyen Mohamed Younes El-Manfi à Tunis. Une rencontre placée sous le signe du renforcement des relations bilatérales et de la sécurité commune, mais aussi de la solidarité avec la cause palestinienne face aux crimes de l’occupation.

    Le chef de l’État tunisien a reçu son homologue libyen dès son arrivée à l’aéroport de Tunis-Carthage, avec les honneurs militaires, avant de tenir une séance de travail au palais présidentiel.

    Les deux dirigeants ont réaffirmé la solidité des liens historiques unissant les peuples tunisien et libyen, ainsi que leur volonté commune de développer la coopération dans tous les domaines, en insistant sur l’importance d’accélérer les projets conjoints pour surmonter les difficultés actuelles.

    Kaïs Saïed a souligné que la sécurité de la Tunisie est intrinsèquement liée à celle de la Libye, estimant que les défis communs doivent être relevés dans une approche coordonnée.

    Le président tunisien a rappelé la position constante de son pays en faveur d’une solution « libyenne-libyenne », excluant toute ingérence étrangère et reconnaissant au peuple libyen le droit exclusif de décider de son avenir.

    La rencontre a également abordé la situation en Palestine. Kaïs Saïed a dénoncé les crimes de guerre commis par l’occupation israélienne, évoquant les dizaines de milliers de victimes et la politique de famine imposée aux civils. Il a réitéré le soutien de la Tunisie au droit inaliénable du peuple palestinien à établir un État souverain avec Al Qods pour capitale.

    La visite intervient dans un contexte régional marqué par l’instabilité persistante en Libye et l’escalade des violences à Gaza. Tunis et Tripoli, liées par des relations économiques, sociales et sécuritaires profondes, cherchent à coordonner davantage leurs positions face aux défis communs.

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    Le président du Conseil libyen Mohamed Al-Manfi en visite officielle en Tunisie

    La présidence tunisienne a annoncé que Mohamed Younes Al-Manfi, président du Conseil présidentiel libyen, effectue ce lundi 18 août 2025 une visite officielle en Tunisie. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations historiques et fraternelles entre les deux pays voisins.

    Selon un communiqué publié par la Présidence de la République sur sa page officielle, le président du Conseil présidentiel libyen est attendu à Tunis pour une visite officielle. Aucune précision n’a encore été donnée sur le programme de la journée, mais les discussions devraient porter sur la coopération bilatérale et la consolidation des liens tuniso-libyens.

    La présidence tunisienne a souligné le caractère fraternel et historique des relations entre la Tunisie et la Libye. Cette visite est perçue comme un nouveau signal de rapprochement entre les deux pays, dans un contexte régional où les dossiers de sécurité, de migration et d’économie sont au cœur des préoccupations.

    La Tunisie et la Libye entretiennent des liens étroits, marqués par des échanges économiques et humains constants. La Libye reste l’un des premiers partenaires commerciaux de la Tunisie, tandis que Tunis accueille régulièrement des réunions de concertation politique et diplomatique pour accompagner la transition libyenne.

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    Damien Cazé, Directeur général de l’Aviation civile (DGAC) française : « nous entendons signer un accord de coopération avec la Tunisie qui va permettre d’ouvrir de nouvelles perspectives ».

    Rencontre avec Damien Cazé, DGAC française, en marge de la visite de travail qu’il a effectuée en Tunisie le 8 juillet 2025.

    Vous avez rencontré le ministre du Transport et le directeur général de l’aviation civile tunisienne. A la lumière de cette dernière rencontre, comment se porte aujourd’hui la coopération entre la Tunisie et la France en matière d’aviation civile ?

    La relation entre la France et la Tunisie est à l’image de la coopération bilatérale entre les deux pays. Elle est à la fois historiquement riche, très fournie, très cordiale, empreinte de confiance et surtout avec de beaux projets pour l’avenir. Nous avons effectivement des relations très denses, assez saisonnières pendant la période estivale mais également très régulières pendant la période hivernale.

    Cela montre la densité et l’intensité des relations qui existent entre les deux pays sachant qu’il y a, à la fois, un flux de Français qui vont en Tunisie comme un flux de Tunisiens qui se rendent en France.

    A mon avis, notre relation est très équilibrée. Il y a de même un équilibre en termes de relations au niveau des compagnies aériennes parce que nous avons, d’une part, les compagnies tunisiennes qui sont performantes et de l’autre côté les compagnies françaises qui sont présentes sur un créneau de la relation franco-tunisienne et elles sont autant développées en matière de flux aérien.

    Quant aux deux administrations, elles ont beaucoup en commun historiquement et partagent une même vision de l’aviation dans un monde décarboné et fait de relations économiques sur un plan d’équilibre.

    Les deux administrations veulent aussi renforcer leurs relations en matière de sécurité, de sûreté, de formation des pilotes et de management. Nous avons donc plein de projets en commun. C’est pour cela que nous entendons signer dans les mois qui viennent un accord de coopération entre les deux pays qui va permettre, de front, d’ancrer davantage ces avancées et d’ouvrir de nouvelles perspectives.

    La Tunisie ambitionne d’atteindre la barre des 2 millions de touristes français à l’horizon 2030, ce qui augmentera les besoins en capacités aériennes, en slots au départ notamment des deux principaux aéroports parisiens et probablement aussi à une révision des accords aériens actuels. Quel est votre point de vue sur le sujet ?

    Nous sommes tout à fait d’accord pour développer le tourisme et le flux aérien avec la Tunisie. Nous ferons tout pour accompagner ce projet des Tunisiens avec une relation équilibrée dans notre accord aérien.

    Nous sommes évidemment à la disposition de la partie tunisienne pour permettre cette évolution équilibrée. Après, il y a des règles qui sont propres à la répartition des créneaux et aux aéroports de Charles de Gaulle et d’Orly.

    Il faudrait donc que ce développement s’inscrive dans ces règles de droit qui ne peuvent pas aller à l’encontre des droits historiques des autres compagnies. Nous espérons également que les compagnies tunisiennes reprennent une part importante de ce marché mais aussi que les compagnies françaises puissent avoir un accroissement de ce flux entre les deux pays.

    C’est non seulement une possibilité mais un vrai enthousiasme pour la partie française.

    On évoque souvent la saturation du ciel qui provoque des perturbations dans la gestion du trafic aérien. En tant que régulateur, qu’est-ce qui est entrepris notamment par la DGAC française pour atténuer les conséquences de cette situation, je pense notamment à l’impact sur les vols entre la France et la Tunisie ?

    L’encombrement du ciel est mécanique et il est dû au développement du trafic, surtout aux moments de pointe. Ce qui fait que nous avons un encombrement des avions étant donné que nous ne pouvons pas avoir un nombre infini d’avions dans l’espace ; et en même temps, nous devons avoir les moyens au sol permettant de gérer ce trafic.

    C’est vrai que nous avons un encombrement notamment dans le ciel européen que l’on peut constater aux moments de pointe, notamment le vendredi soir, les dimanches tard et pendant les jours de grands départs, auxquels on ajoute des conditions météorologiques dégradées que nous voyons de plus en plus souvent en Europe.

    Cette situation crée, certes, des difficultés. En outre, il y a d’autres aléas comme les pannes techniques et les conflits sociaux, ce qui rend la vie de plus en plus difficile pour les compagnies aériennes et les passagers.

    Pour cette raison, nous devons nous moderniser, renforcer nos effectifs et imaginer des voies nouvelles pour faire passer ce trafic. C’est ce que nous faisons d’ailleurs en Europe avec Eurocontrol et c’est ce que nous voulons faire également avec les DGAC française et tunisienne.

    En matière d’aviation civile de manière générale, quels sont selon vous les nouveaux enjeux prioritaires pour les Etats mais aussi pour les compagnies aériennes : la décarbonation ? La sûreté et la sécurité ?

    La sécurité est un impératif absolu. Dernièrement, nous avons eu encore cet événement très triste d’Air India qui impose de se poser toujours des questions et de se remettre constamment en cause.

    Toutefois, je sais que les avionneurs, les administrations et les compagnies sont très mobilisés car c’est un vrai défi qu’il ne faut jamais oublier.

    Le deuxième défi est la décarbonation. On ne doit pas se payer des maux et attendre 2050 pour voir une aviation totalement décarbonée. Il faut déjà montrer des progrès.

    Nous le constatons avec les nouveaux avions, les carburants d’aviation durables et les nouvelles façons plus économes de piloter les avions.

    Il y a, par ailleurs, d’autres défis, notamment en matière de sûreté. La menace croît et il faut toujours se mobiliser pour ne pas se laisser distancer par cette menace. Il y a de nouvelles technologies qui vont sortir. Nous devons se les approprier et les développer davantage.

    Il y a, enfin, la connectivité où il y a de plus en plus de la concurrence qui est plutôt bonne dans un monde libéral auquel nous croyons. La concurrence est toujours un défi et une opportunité pour se remettre en question et pour aller conquérir de nouveaux marchés.

    En fait, des concurrents vont venir et d’autres qui sont déjà là. Nous tenons, en revanche, à ce qu’ils respectent un niveau d’égalité de traitement entre les compagnies aériennes européennes et d’autres parties du monde.

    Je crois que nous sommes prêts à relever ce défi et que nous sommes assez alignés avec la partie tunisienne là-dessus et notamment avec l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) pour faire en sorte que cette concurrence soit loyale.

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