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La Tunisie lance un appel d’offres international pour l’achat de 225.000 tonnes de blé

L’Office tunisien des céréales (OTC) a lancé un appel d’offres international pour l’acquisition de 225.000 tonnes de blé, réparties entre 125.000 tonnes de blé tendre et 100.000 tonnes de blé dur, a rapporté mercredi l’agence Reuters.

Cet appel d’offres intervient dans un contexte marqué par la hausse des besoins nationaux en céréales et les tensions sur les marchés mondiaux. Les soumissionnaires intéressés ont jusqu’au jeudi 13 novembre 2025 pour déposer leurs offres auprès de l’OTC.

Une opération stratégique pour sécuriser les approvisionnements

Selon les termes de l’appel, les livraisons s’effectueront en plusieurs lots de 25.000 tonnes chacun, entre le 15 décembre 2025 et le 20 janvier 2026, afin d’assurer un approvisionnement progressif et continu du marché tunisien.

Cette nouvelle commande intervient un mois après l’achat par la Tunisie de 100.000 tonnes de blé tendre en octobre dernier.

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FAO et UMA : vers une stratégie régionale commune contre la sécheresse au Maghreb

Un atelier régional consacré à la gouvernance de la sécheresse a appelé à l’établissement d’un diagnostic régional consolidé sur les impacts de la sécheresse et souligné l’urgence d’un cadre d’intervention concerté et multi pays.

Organisé, récemment, à Tunis par le Bureau sous-régional de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique du Nord en partenariat avec l’Union du Maghreb Arabe (UMA), cet atelier s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération régionale pour une agriculture durable et une gestion rationnelle des ressources naturelles.

Y ont participé des délégations des cinq pays du Maghreb composées des points focaux du Comité maghrébin de lutte contre la désertification et du groupe de travail sur la rationalisation de l’utilisation de l’eau, ainsi que des experts en gestion de l’irrigation, planification hydrique et mécanismes de financement.

Les discussions ont conduit à l’identification de priorités communes et d’orientations stratégiques concertées en faveur d’une gouvernance plus efficace et intégrée de la sécheresse.

Les participants ont recommandé l’élaboration d’un programme maghrébin pour la résilience et de poser les bases d’un réseau maghrébin d’experts dédié à la coopération scientifique et technique dans le domaine de la sécheresse.

Ils ont, par ailleurs, exprimé l’engagement autour de la stratégie régionale pour la gestion de la sécheresse à l’échelle du Proche Orient et de l’Afrique du Nord en cours de formulation avec la facilitation de la FAO pour renforcer la concertation et l’adaptation des systèmes agricoles et hydriques aux conditions climatiques actuelles, l’initiation d’une plateforme de prévision et d’alerte précoce et un réseau maghrébin d’experts et de praticiens sur la gestion de la sècheresse.

Les participants ont échangé leurs expériences, présenté des solutions innovantes et évalué les politiques publiques existantes et ont également débattu des moyens de renforcer les dispositifs d’alerte précoce et de planification.

Le chef de cabinet du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Haikel Hechlef a réaffirmé l’engagement de la Tunisie à soutenir la collaboration avec les pays du Maghreb dans leurs efforts pour renforcer la résilience face à la sécheresse, à travers des politiques communes alignées sur les nouvelles réalités climatiques et socio-économiques, a rapporté la même source.

De son côté, le chargé des terres et de l’eau au Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique du Nord, Abdourahman Maki a souligné que la multiplication des épisodes extrêmes met à l’épreuve les systèmes agricoles et les ressources naturelles. Il a souligné dans ce cadre l’urgence d’agir collectivement pour anticiper, s’adapter et protéger les moyens de subsistance des populations rurales.

Il a rappelé de l’engagement de la FAO à accompagner les pays du Maghreb dans la mise en œuvre de politiques et de programmes fondés sur la durabilité, la solidarité régionale et la gestion intégrée des ressources.

Pour le secrétaire General général de l’Union du Maghreb Arabe (UMA), Tarek Ben Salem «Seule une approche régionale fondée sur la solidarité, le partage d’expériences et la coordination des efforts permettra d’y répondre efficacement ».

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Budget 2026 : Sarra Zaâfrani Zanzri promet un tournant décisif pour la nouvelle Tunisie

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zanzri, a déclaré, mercredi, que « la Tunisie est aujourd’hui capable, sous la direction du président de la République Kais Saied, d’écrire un nouveau chapitre de réussite et d’espoir », ajoutant que « l’année 2026 marquera un réel départ pour la nouvelle Tunisie… marquée par le progrès, le développement et la prospérité ».

Lors de la présentation de la déclaration du gouvernement au palais du Bardo devant une session plénière conjointe des deux chambres parlementaires consacrée à l’examen des projets de budget de l’État et de la loi de finances pour l’année 2026, la cheffe du gouvernement a insisté sur la nécessité de placer la Tunisie au-dessus de toute considération, affirmant que « son unité, sa stabilité et son indépendance décisionnelle sont des éléments qui rassemblent tout le monde ».

Elle a précisé que les efforts déployés par l’État s’inscrivent dans le cadre d’une approche de réforme globale qui jette les bases d’une phase de justice sociale et de développement équitable et équilibré, reflétant les choix et les aspirations légitimes des citoyens.

Elle a aussi souligné que le développement ne sera pas réservé aux grandes villes, mais il concernera toutes les régions du pays, notamment les régions intérieures qui avaient besoin d’un élan plus fort en matière d’investissement, d’emploi, d’infrastructure et de services publics.

La cheffe du gouvernement a, par ailleurs, indiqué que le projet de loi de finances pour 2026 n’est pas seulement une question de chiffres, de pourcentages et de calculs, mais qu’il s’agit d’un mécanisme permettant de traduire une vision nationale globale à travers de nouvelles approches différentes, qui rompent complètement avec les approches traditionnelles ayant conduit à des disparités de croissance, afin d’orienter la richesse et le développement vers toutes les régions de manière équitable.

Elle a ajouté que “beaucoup de travail reste à faire. Celui-ci sera réalisé par étapes et à un rythme soutenu”, soulignant que “l’État est déterminé à lutter contre la corruption et toutes les formes de sabotage de l’économie nationale et d’enrichissement illicite, d’autant plus qu’une réelle réforme ne peut se faire que dans la transparence, la reddition des comptes et le respect de la loi”.

La cheffe du gouvernement a aussi fait remarquer l’existence de défis importants qui, selon elle, « seront relevés grâce à une volonté sincère, à la détermination et à la poursuite du processus de réforme et de construction, afin de répondre aux attentes du peuple ».

“Ma présence aujourd’hui dans l’enceinte de l’Assemblée des représentants du peuple”, a-t-elle poursuivi, est une occasion importante de présenter les principales caractéristiques des projets de la loi de finances et de budget de l’État pour 2026, selon une vision stratégique globale visant à atteindre un équilibre entre la justice sociale et le développement équitable.

Cette vision stratégique globale, a-t-elle dit, contribuera à un nouveau départ pour un développement équitable, fondé sur l’autonomie et les choix nationaux, sans aucune ingérence extérieure, et qui consolide les fondements de la stabilité sociale et économique en Tunisie.

S’agissant du rayonnement extérieur de la Tunisie, de la consolidation des relations économiques et du service attribué aux Tunisiens à l’étranger, la cheffe du gouvernement a déclaré que les efforts se poursuivront pour renforcer la représentation diplomatique, continuer à mettre en œuvre les programmes de numérisation des services consulaires et faciliter la voie aux acteurs économiques pour se diriger vers les marchés étrangers.

Elle a déclaré que “la Tunisie a choisi de diversifier ses partenariats stratégiques dans l’intérêt de son peuple”.

“L’État œuvre à mieux encadrer les Tunisiens résidant à l’étranger en leur facilitant l’accès aux services administratifs, en écoutant leurs préoccupations et en mettant tout en œuvre pour trouver des solutions adaptées à leurs besoins”.

Elle a précisé, à cet égard, que le projet de consulat numérique « E-Consulat » est en cours de réalisation. Ce projet consiste à numériser les procédures administratives destinées à la communauté tunisienne à l’étranger et à mettre en place un tableau de bord afin d’améliorer la qualité des services qui leur sont proposés.

La cheffe du gouvernement a estimé que les Tunisiens résidant à l’étranger constituent une force capable de proposer des visions et de nouvelles idées inspirées par des expériences internationales réussies, les invitant à soutenir le processus de réforme globale du pays.

Elle a, sur un autre plan, déclaré que l’année 2025 a été marquée par la poursuite des efforts visant à renforcer les capacités des municipalités et des services publics afin d’améliorer la qualité des services fournis et d’impulser l’investissement, soulignant que les programmes d’investissement des municipalités ont porté sur la rénovation des quartiers populaires à travers des projets de revêtement des routes, d’éclairage et d’assainissement.

D’autre part, la cheffe du gouvernement a indiqué que les principales priorités fixées pour 2026 sont la promulgation de la loi organique relative aux conseils municipaux et l’achèvement du projet de code de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme.

Selon elle, l’État s’attachera, au cours de l’année 2026, à mettre en œuvre le programme de restructuration des établissements publics visant à réformer ceux qui connaissent des difficultés financières et structurelles ayant affecté la qualité et la pérennité de leurs services. Cela se fera à travers l’amélioration de leurs performances et la restructuration de leurs finances, ce qui contribuera à alléger la charge des finances publiques d’une part, et à développer les recettes provenant des contributions de l’État d’autre part, dans le but de les préserver et de ne pas les gaspiller.

Un certain nombre d’institutions et de structures publiques seront également réorganisées afin d’améliorer leur performance et leur capacité à suivre les évolutions économiques et sociales, d’autant que de nombreuses institutions ont connu un déclin en raison de la politique menée depuis le début des années 90 sous le nom de « réhabilitation structurelle des institutions », a-t-encore indiqué.

La cheffe du gouvernement a également souligné la nécessité de réduire le nombre d’institutions et de structures publiques qui ont “épuisé les fonds de la communauté nationale sans raison valable, sans compter que certaines d’entre elles accomplissent les mêmes tâches, avec un chevauchement des compétences et une dispersion des prérogatives entre elles, ce qui a nui à leur efficacité dans la prestation de services avec la qualité requise et à la définition des responsabilités en raison de la multiplicité des intervenants.

“Leur fusion est donc devenue une nécessité pour préserver les fonds publics et améliorer la prestation de services aux citoyens”, a-t-elle expliqué.

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Hydrocarbures et énergies vertes : Le plan de relance du gouvernement

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a annoncé que l’État entend revitaliser le secteur des hydrocarbures en adoptant des législations favorables à l’investissement et en révisant le code des hydrocarbures. L’objectif : renforcer la souveraineté énergétique et combler le déficit croissant provoqué par la baisse de la production nationale.

Un secteur en recul et des réformes en préparation

Présentant le projet de budget de l’État et le budget économique 2026 devant une séance plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), Sarra Zaafrani Zenzri a indiqué que la production d’hydrocarbures a chuté de près de 30% entre 2021 et 2025.

Cette baisse s’explique par la diminution de la rentabilité de plusieurs champs pétroliers, notamment ceux d’El Borma et d’Achtrat, mais aussi par le désengagement des grandes compagnies internationales. Résultat : le taux d’indépendance énergétique du pays a reculé de 93% en 2010 à seulement 41% en 2024.

Pour inverser cette tendance, le gouvernement prévoit, dès 2026, de relancer les activités de recherche, d’exploration et de développement des gisements. Des mesures seront prises pour « rétablir la confiance des investisseurs », notamment par la simplification et l’accélération des procédures d’autorisation et la mise en avant des sites les plus rentables.

Cap sur les énergies renouvelables

Parallèlement, l’exécutif compte intensifier les efforts de transition énergétique, avec l’ambition de produire 35 % de l’électricité nationale à partir des énergies renouvelables.

Selon la cheffe du gouvernement, plusieurs projets solaires, totalisant 800 mégawatts, ont été attribués au premier semestre 2025. Parmi eux figurent une centrale photovoltaïque de 100 MW à Matbasta (Kairouan), ainsi que deux stations de 50 MW à Sidi Bouzid et Tozeur, dont trois entreront en service d’ici la fin de l’année.

De nouvelles licences ont également été octroyées pour quatre unités solaires supplémentaires, tandis que deux centrales électriques à cycle combiné sont opérationnelles à Sfax. Ces initiatives s’ajoutent aux projets menés dans le cadre de la production sous licence et de l’autoproduction.

La cheffe du gouvernement a souligné que les énergies renouvelables représentent aujourd’hui un pôle d’attraction majeur pour les investisseurs. Entre janvier et septembre 2025, les investissements déclarés dans ce domaine ont atteint environ 1,66 milliard de dinars, soit 28% du total national.

Elle a rappelé que ces résultats s’inscrivent dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de transition énergétique, appuyée par des partenariats solides avec des opérateurs expérimentés et un cadre juridique modernisé, incluant le système de concession.

Une vision à long terme

Sarra Zaafrani Zenzri a également évoqué deux projets structurants. L’interconnexion électrique Tunisie-Italie (ELMED), qui fera du pays un hub régional des énergies propres ; et le programme national de transition énergétique, doté d’un financement de 343 millions de dinars, destiné à développer davantage la production issue de ressources renouvelables.

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Ecomondo 2025 : Rimini, capitale mondiale de la transition écologique

Le développement durable a gagné ses lettres de noblesse en s’imposant comme une chaîne de valeur. Le salon est l’un de ses Think Tank, les plus en pointe. Du 4 au 7 Courant, Rimini la coquette station balnéaire de l’Adriatique, en région Émilie Romagne, du nord-est de l’Italie accueille la 28e édition du Salon Ecomondo, dédié à la transition écologique.

Alessandra Astolfi, présidente du Salon, nous a confié lors d’un aparté, non sans une pointe de fierté que Rimini, est devenue selon la tradition latine, la Caput Mundi, pendant cette période de la transition écologique.

Un Salon à l’audience internationale

Ecomondo a gagné en notoriété en audience et en crédit technologique. Le numérique ainsi que l’intelligence artificielle viennent conforter la dynamique ainsi créée. Une perspective écologique crédible s’est mise sur pied. On peut désormais la créditer d’un acquis de rationalité économique.

Auparavant elle vivait grâce aux subventions. Désormais, sur certains segments de son activité, en pointe, elle peut vivre et se développer sur ses propres ressources. Elle peut vivre du marché. Cela revient à dire qu’elle crée de la valeur et génère des bénéfices.

« Rimini devient, selon la tradition latine, la Caput Mundi de la transition écologique, symbole d’un engagement mondial pour un développement durable intégré. »

Un pari technologique réussi

Ecomondo, est la vitrine de la rupture technologique enregistrée dans ce vaste champ de la transition écologique. Le numérique et l’intelligence artificielle se sont mis de la partie.

La rupture technologique est bien consommée. Le Salon, en plus des enseignes confirmées, fait la part belle aux start-up innovantes qui ont vite rejoint le gros du bataillon. Le Salon est devenu une vitrine technologique de rupture qui s’adresse à la fois à l’économie verte, bleue, comprenez l’assainissement de l’eau et de l’air. Et de l’économie circulaire, colonne vertébrale de la transition verte et du développement durable.

« Les résistances existent, mais la dynamique écologique est lancée ; on peut la freiner, jamais la remettre en cause. »

Deux événements de taille

Foire majoritairement commerciale et certainement une plateforme de partenariat. le salon est devenu le Titan de la transition écologique et numérique la jonction est faite. Et on peut admirer une chaîne de valeur qui s’est auto constituée. Et avec le temps, auto intégrée. Et ce, en toute cohérence.

L’affaire s’est mise en route au départ d’un audit de simple logique. La course aveugle à la croissance nous conduit au gaspillage. Et à l’insalubrité. Ce qui, à terme, conduirait à engager le pronostic vital du globe. L’on produit mal. Avec beaucoup d’externalités nuisibles dont des émissions et des rejets nocifs. Et, l’on consomme mal. C’est-à-dire avec des déchets encombrants. Et, qui plus est polluants.

« Grâce au numérique et à l’intelligence artificielle, la transition écologique s’appuie sur une rationalité économique solide. »

 

Aller vers une économie vertueuse, c’est-à-dire une activité Clean et une consommation responsable est désormais à notre portée. Et c’est ainsi que le Salon se prépare à dresser, dans un moment solennel, lors de la journée du 5 novembre, les Etats généraux de la croissance verte. Le Salon veut faire le point et évaluer sa trajectoire. Et le jour suivant, il célèbrera le cinquième anniversaire de l’initiative Mattei, à l’adresse de l’Afrique. Le continent peut-il à la fois décoller et le faire dans une optique écologique, en même temps. Nous vous en rendrons compte.

Mais peut-on aborder cette question sensible sans aborder la réalité complexe des énergies renouvelables. Il se trouve qu’Ecomondo a créé un Salon parallèle dédié aux énergies renouvelables. Que penser des climato sceptiques ? N’entament-ils pas le crédit d’Ecomondo. Nous croyons que la dynamique écologique est bien lancée. On peut la ralentir mais on ne peut pas la faire douter de son bien-fondé.

De notre envoyé spécial à Rimini (Italie), Ali DRISS

EN BREF

  • Rimini accueille la 28ᵉ édition du Salon Ecomondo du 4 au 7 novembre.
  • L’événement devient un pôle mondial de la transition écologique et numérique.
  • Le Salon vit désormais du marché, signe d’une écologie économiquement viable.
  • Deux temps forts : États généraux de la croissance verte et Initiative Mattei.
  • L’Afrique au cœur du débat sur une croissance durable et responsable.
  • Site du Salon ECOMONDO

 

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Ne jouez pas avec la loi : enregistrer sans accord, c’est interdit, en Tunisie

Capturer la voix ou l’image d’une personne à son insu expose à de lourdes condamnations. Me Anis Zine, avocat à la Cour de cassation, est intervenu le 2 novembre 2025 sur Diwan FM pour éclairer l’opinion publique sur les risques encourus en cas d’enregistrement non consenti.

Le cadre pénal tunisien se montre particulièrement sévère face à cette pratique. Toute captation audio ou vidéo réalisée sans l’accord explicite de la personne filmée ou enregistrée tombe sous le coup de la loi. Les contrevenants s’exposent à des peines pouvant aller jusqu’à cinq années d’incarcération, assorties d’amendes considérables atteignant le demi-million de dinars. À ces sanctions principales peuvent s’ajouter des peines complémentaires prévues par le dispositif législatif.

L’avocat a insisté sur un principe fondamental : le consentement préalable demeure la condition sine qua non de tout enregistrement. Sans cette autorisation explicite, l’acte bascule dans l’illégalité.

Toutefois, empressons-nous de dire que si un citoyen voit une infraction dans la rue, nous pensons qu’il a obligation de la signaler aux autorités. Bien entendu sans en informer l’auteur de ladite infraction.

La législation vise particulièrement à défendre les individus se trouvant en position de faiblesse lors d’échanges privés. Me Zine a précisé que la simple captation ne suffit pas toujours à caractériser l’infraction : c’est surtout l’exploitation ultérieure des contenus enregistrés qui cristallise la gravité de l’acte. Diffuser, partager ou utiliser de quelque manière que ce soit ces enregistrements constitue une circonstance aggravante majeure, la loi protégeant rigoureusement la vie privée et les libertés fondamentales des citoyens.

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Snapshot – Tunis : Entre Art Déco et aviation civile

En observant les trois lettres qui se détachent sur le fronton de cet immeuble tunisois de style Art Déco, on peut lire DAC. Il s’agit de l’acronyme de Direction de l’aviation civile.

En ce sens, cet immeuble qui se trouve à la confluence des rues de Sparte et d’Athènes, a longtemps hébergé les services d’Air France.

Cet immeuble appartient toujours aux Domaine de l’Etat français. Il y a quelques années, il a accueilli les services de la Médiathèque de l’Institut français à titre provisoire et reste aujourd’hui sans affectation.

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Tourisme en Tunisie : 13 milliards de dinars et 35.000 emplois d’ici 2030, selon une étude

Une étude présentée lors du 9ᵉ Forum économique tunisien révèle que la diversification touristique pourrait générer 13 milliards de dinars de recettes et créer 35.000 emplois à l’horizon 2030. Le rapport insiste sur l’importance d’intégrer le tourisme de santé, rural et culturel pour compléter l’offre balnéaire traditionnelle.

Diversifier au-delà du balnéaire

Lors du Forum économique tunisien organisé ce jeudi 18 septembre 2025 par l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE), une étude a été dévoilée sur le potentiel de la filière touristique.

Selon son auteur, le professeur et consultant Safouane Ben Issa, les secteurs non traditionnels – tels que le tourisme de santé, le tourisme rural et l’hébergement chez l’habitant – pourraient contribuer fortement à la relance et à la modernisation du secteur.

L’objectif fixé à l’horizon 2030 : atteindre 13 milliards de dinars de recettes directes et générer environ 35.000 nouveaux emplois, soit bien au-delà de la capacité annuelle actuelle de l’État à créer des postes.

Fiscalité et économie informelle

L’étude met aussi en évidence l’importance d’intégrer au secteur formel des pans entiers de l’activité touristique encore opérant dans l’informel. Selon les estimations, près d’un milliard de dinars supplémentaires pourraient être perçus par le Trésor public d’ici 2030 via la TVA, l’impôt sur les bénéfices et les taxes locales, notamment celles liées à l’hébergement touristique.

Ben Issa souligne que la concentration touristique actuelle sur les zones côtières limite l’impact économique. La valorisation des ressources intérieures – culturelles, historiques et naturelles – permettrait non seulement d’enrichir l’offre mais aussi de créer des emplois dans les régions de l’Ouest et du Sud, favorisant le maintien des jeunes dans leurs localités et stimulant la dynamique de développement local.

L’étude insiste sur la nécessité d’actualiser un cadre réglementaire resté figé depuis 1973, incapable d’accompagner les tendances mondiales. Elle plaide pour une stratégie nationale intégrée, fondée sur l’innovation, la formation professionnelle et la qualité des services, afin d’assurer une activité touristique durable sur toute l’année et non plus concentrée sur la saison estivale.

Rappelons qu’au 10 septembre 2025, les recettes touristiques atteignaient 5,7 milliards de dinars, en progression de 8,7% par rapport à la même période de 2024.

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Microsoft alerte sur une coupure de câbles sous-marins dans la mer Rouge

Microsoft a lancé une alerte, samedi 6 septembre 2025, après la détection de coupures affectant plusieurs câbles sous-marins de télécommunication dans la mer Rouge. L’incident a provoqué des perturbations sur son service cloud Azure et mis en lumière la fragilité de l’Internet mondial.

Selon les informations publiées sur la page officielle de suivi de Microsoft Azure, les coupures ont été signalées dès 05h45 UTC et concernaient notamment deux câbles stratégiques : SMW4 (South East Asia–Middle East–Western Europe 4) et IMEWE (India–Middle East–Western Europe), au large de Jeddah, en Arabie saoudite.

L’entreprise américaine a indiqué que ses utilisateurs ont constaté une augmentation de la latence et un ralentissement des performances, en particulier sur les connexions entre l’Asie et l’Europe. Certains rapports évoquent que jusqu’à 17 % du trafic Internet mondial a été impacté par ces perturbations.

Pour limiter les conséquences, les ingénieurs de Microsoft ont procédé à une redirection du trafic via des routes alternatives, permettant d’assurer la continuité des services. Le 7 septembre, la firme a confirmé que ses services étaient de nouveau pleinement opérationnels, tout en maintenant une surveillance renforcée et des optimisations de routage.

Origine de la panne et enjeux de sécurité

Les causes exactes des coupures n’ont pas encore été établies. Si de tels incidents surviennent souvent à la suite de dégâts accidentels (ancres de navires, filets de pêche), le contexte géopolitique tendu dans la région fait craindre également la piste d’actes délibérés.

Cet épisode rappelle que 99 % du trafic Internet mondial dépend des câbles sous-marins, une infrastructure à la fois essentielle et vulnérable. Plusieurs incidents similaires avaient déjà affecté la zone de la mer Rouge en 2024 et début 2025, perturbant de grands systèmes de télécommunications.

L’affaire relance le débat sur la sécurisation des câbles sous-marins, qui représentent l’épine dorsale de l’économie numérique mondiale. En juillet dernier, des élus américains avaient déjà interpellé les géants du numérique, dont Microsoft, sur la nécessité de renforcer la protection de ces infrastructures face aux risques liés aux tensions internationales.

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Les produits du terroir de Nabeul et Kairouan: des saveurs authentiques au menu

Faire découvrir la diversité gastronomique des régions de Nabeul et de Kairouan lors d’un Iftar de Ramadan. C’est l’objectif de l’événement organisé récemment dans le cadre des activités de mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits du Terroir, qui a été lancé en 2022 par le ministère de l’Agriculture en collaboration avec plusieurs autres ministères et a compté l’appui du projet PAMPAT (ONUDI/SECO) et l’agence DOWIT.

C’est un événement qui, à travers ses différentes composantes, a permis d’une part de découvrir les plats typiques des deux régions de Nabeul et de Kairouan et, d’autre part, de mettre en avant la fleur d’oranger de Nabeul, l’harissa du Cap Bon et la figue de barbarie de Bouargoub ainsi que la rose de Kairouan, l’huile d’olive Oueslati et la figue de barbarie d’El Ala. Ces trésors du terroir ont été proposés sous différentes déclinaisons, offrant une expérience sensorielle unique.

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Tout commence par l’accueil

L’accueil des invités a été fait sous les effluves envoûtants de l’eau de fleur d’oranger de Nabeul et l’eau de rose de Kairouan, annonçant une immersion dans l’univers des savoir-faire traditionnels. Par ailleurs, une productrice de Nabeul, a animé un atelier immersif de distillation de l’eau de fleur d’oranger durant lequel les participants ont pu découvrir les étapes traditionnelles de la distillation, apprenant comment les fleurs sont transformées en une eau précieuse, prisée tant pour ses usages culinaires que dans les rituels traditionnels.

La distillation de l’eau de fleur d’oranger à la manière traditionnelle génère des revenus à environ 3000 familles dans la région selon les estimations.

Un atelier de dégustation d’huile d’olive Oueslati, a par ailleurs permis aux invités de découvrir cette huile d’exception, cultivée dans les terres fertiles de Kairouan. Kaouther Ben Hassine, experte auprès du Conseil Oléicole International : «Avec ses arômes herbacés et son équilibre subtil entre amertume et piquant, l’huile d’olive Oueslati illustre la richesse du terroir kairouanais».

Le dîner, un Iftar traditionnel, était composé par des plats typiques, tels que le couscous nabeulien «Arressi» parfumé à l’eau de fleur d’oranger et le Kafteji kairouanais sublimé par l’huile d’olive Oueslati. Les invités ont ainsi eu l’occasion de goûter à l’authenticité des saveurs locales, préparées avec soin par des femmes originaires de Nabeul et de Kairouan pour refléter les traditions gastronomiques des deux régions.

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Le couscous nabeulien «Arressi» parfumé à l’eau de fleur d’oranger.

Pour clore cette expérience culinaire, des desserts et pâtisseries traditionnelles comme «l’Akid» kairouanais et l’incontournable « Makroudh » parfumé à l’eau de rose ont été dégustés par les invités qui ont apprécié les saveurs subtiles des pâtissières locales aux ingrédients naturels qui imprègnent chaque création ou qui ont rendu hommage aux traditions pâtissières locales et aux ingrédients naturels qui imprègnent chaque création.

«Terroirs de nos régions»

Depuis le lancement de la Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits du Terroir sous le logo « Terroirs de nos Régions » les événements autour des six produits de terroir emblématiques de Nabeul et Kairouan se suivent et ne se rassemblement pas. Avec l’appui du projet PAMPAT (ONUDI/SECO) dans les deux régions s’est créée une nouvelle dynamique de valorisation et de réseautage entre le secteur agricole, agroindustriel, gastronomique, touristique, culturel et de l’artisanat.

Hafedh Barghouthi, de direction générale de la Production agricole  au ministère de l’Agriculture a souligné à l’occasion : «A travers tous ces événements, ce sont nos régions et leurs produits du terroir phares qui sont à l’honneur mettant en avant tout le potentiel de développement et de valorisation dont elles disposent».

Aujourd’hui les entreprises et petits entrepreneurs des deux régions mettent en valeur la rose de Kairouan, la fleur d’oranger de Nabeul, la harissa du Cap Bon, l’huile d’olive Oueslati, la figue de barbarie d’El Ala et la figue de barbarie de Bouargoub sous toutes ses formes.

Des produits et leurs déclinaisons

Les opérateurs produisent des sirops, confitures, glaces, gâteaux, épices ainsi que des produits cosmétiques comme les savons, shampoings, crèmes et lotions. Les hôtels et maisons d’hôtes proposent aux touristes des ateliers de préparation de recettes traditionnelles, les restaurants proposent des buffets thématiques, les entreprises cosmétiques offrent des ateliers de confection de parfums et de bougies parfumées, les artisans utilisent les produits emblématiques comme la rose, les fleurs d’oranger et les piments comme thème de travail et les associations culturelles contribuent à l’organisation de festivals autour des produits phares.

Ces nouvelles initiatives ont déjà permis d’attirer davantage de visiteurs à Nabeul et Kairouan à la recherche d’expériences inédites. Les prochains rendez-vous incontournables dans les deux régions seront le Festival de la Rose à Kairouan et le Festival de l’Eau de Fleur d’Oranger à Nabeul, prévus au courant du mois d’avril.

L’évènement a été une occasion renouvelée de fêter les traditions nabeuliennes et kairouanaises et en même temps une invitation à partir à la découverte des richesses culturelles et gastronomiques des deux régions pleines d’histoire, véritables trésors du patrimoine tunisien. Ainsi l’authenticité et l’ancrage historique des produits de terroir représentent aujourd’hui un axe privilégié pour la promotion de la destination Tunisie.

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