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Nouveau crash d’un avion-cargo : Boeing replonge dans la tourmente

Déjà affaibli par des difficultés financières et industrielles, Boeing doit affronter désormais un nouvel accident dramatique – cette fois impliquant un avion-cargo. Un nouveau coup dur pour le constructeur américain.

Un appareil du transporteur UPS, à destination d’Hawaï, s’est écrasé mardi 4 novembre peu après son décollage de l’aéroport de Louisville, dans le centre-est des États-Unis. L’un des réacteurs aurait pris feu avant de se détacher, provoquant la chute de l’avion sur des usines voisines. Le crash a fait 14 morts, dont les trois membres d’équipage. L’appareil, un MD-11 conçu par McDonnell Douglas — société rachetée par Boeing en 1997 — engage donc la responsabilité du groupe.

Face à ce drame, les autorités américaines de l’aviation ont ordonné, samedi 8 novembre, l’immobilisation immédiate de tous les MD-11 encore en service. UPS et FedEx, les deux géants américains de la livraison de colis, ont eux aussi décidé de clouer au sol leur flotte d’appareils. Boeing, de son côté, a recommandé à l’ensemble des opérateurs de suspendre les vols de ce modèle jusqu’à nouvel ordre.

Une série noire qui n’en finit pas

Ce crash s’ajoute à une longue liste d’incidents qui ternissent l’image de Boeing depuis plusieurs années. Le constructeur, rival direct d’Airbus, reste fragilisé par des problèmes de sécurité et des défaillances techniques récurrentes : les crashs des 737 MAX en 2018 et 2019 (346 morts), la porte arrachée en plein vol en 2024, ou encore la perte d’une roue au décollage.

Alors qu’un juge texan venait tout juste d’abandonner certaines poursuites contre Boeing après un accord à plus d’un milliard de dollars, ce nouvel accident menace de relancer la crise. Selon le constructeur, 70 MD-11 restent aujourd’hui en activité dans le monde, uniquement en version cargo. La version passagers, qui pouvait accueillir jusqu’à 400 personnes, ayant été abandonnée après avoir séduit des compagnies comme Swissair, KLM, Alitalia ou Japan Airlines.

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La fintech tunisienne Akeed prépare son déploiement Maghreb et Afrique de l’Ouest après une levée majeure

La fintech tunisienne Akeed (ex-Khallasli) franchit une nouvelle étape majeure avec la clôture d’une levée de fonds à deux chiffres, menée auprès de UGFS North Africa et DIDO Capital Partners. Cette opération stratégique vient confirmer la confiance des investisseurs dans la vision portée par Khatib Chakchouk, fondateur et CEO, et marque le début d’une nouvelle phase d’expansion régionale.

Une ambition claire : bâtir la première “Bank-as-a-Service” régionale.

Akeed se positionne comme une super-application B2B au service des petits commerçants, combinant paiements digitaux, services financiers et marketplace intelligente. Sa mission : accélérer l’inclusion financière et digitaliser le commerce de proximité dans les économies émergentes du Maghreb et de l’Afrique de l’Ouest.

Grâce à son écosystème intégré, associant partenaires financiers et non financiers ainsi qu’une marketplace B2B connectée, chaque point Akeed devient un véritable hub digital combinant paiements, financement et distribution, permettant aux commerçants d’optimiser leurs transactions et d’élargir leur offre sans changer leur cœur de métier.

Une croissance soutenue et une expansion régionale                             

  • Le financement permettra à Akeed de : Renforcer ses infrastructures technologiques et son réseau de distribution,
  • Accélérer son déploiement national,
  • Et préparer son expansion vers la Libye, l’Algérie et la Mauritanie, où le besoin d’inclusion financière reste immense.

Plusieurs fonds nationaux et internationaux ont d’ores et déjà exprimé leur intention de participer à de nouvelles séries de levées de fonds, destinées à accompagner cette expansion régionale ambitieuse.

Une vision tournée vers l’avenir                   

“Nous sommes honorés de la confiance accordée par nos investisseurs. Cette étape conforte notre mission : bâtir un écosystème de paiement ouvert, sécurisé et adapté aux réalités locales, au service de millions de commerçants africains”, déclare Khatib Chakchouk, PDG de Khallasli.

Avec cette levée, Akeed confirme son rôle de pionnier de la transformation digitale du commerce de proximité et se positionne comme un acteur de confiance et d’impact, au cœur de la bancarisation inclusive et de la modernisation des économies locales.

 

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216 Capital investit dans la startup turque Deplike

Le fonds d’investissement 216 Capital annonce sa participation au financement de Deplike, une startup turque spécialisée dans l’éducation musicale en ligne et créatrice de Chordie AI, une application innovante qui réinvente l’apprentissage de la guitare à travers l’intelligence artificielle et la gamification.

Fondée en Turquie par Ufuk Polat, Mehmet Süleyman Sağlam et Mustafa Demir, Deplike s’est rapidement imposée comme une référence dans le domaine de l’EdTech musicale. Son application, Chordie AI, souvent qualifiée de “Duolingo de la guitare”, combine un retour intelligent en temps réel, des tuteurs 3D immersifs et une approche ludique inspirée du jeu vidéo pour rendre l’apprentissage plus attractif et accessible. L’application revendique aujourd’hui plus de 250 000 utilisateurs actifs, 3 000 nouvelles inscriptions par jour, et un chiffre d’affaires triplé au dernier trimestre, principalement sur les marchés américain et britannique.

Cette levée de fonds, à laquelle participent également des investisseurs de renom tels que Eren Bali (Udemy), Mehmet Ecevit (Gram Games), Melih Ödemiş (Yemeksepeti), Ali Akgün (VP Microsoft AI) et MagicLab, vient renforcer la position de Deplike parmi les acteurs les plus prometteurs de la “music tech” mondiale.

Avec ce soutien, Deplike poursuit sa mission de démocratiser l’apprentissage musical à travers l’intelligence artificielle, en rendant la pratique instrumentale plus interactive, inclusive et efficace. L’entreprise prépare désormais sa levée de fonds Series A, destinée à accélérer son expansion internationale et à consolider sa position de leader mondial dans l’éducation musicale augmentée.

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Les startups africaines se dirigent vers plus de 3 milliards de dollars de levées de fonds en 2025

Les pépites du continent ont réussi à mobiliser plus de 442 millions de dollars de financement au cours du mois d’octobre 2025, hors sorties. Il s’agit du deuxième meilleur mois de l’année, derrière celui de juillet. Selon un rapport d’Africa: The Big Deal, 76% de cette enveloppe, soit 334 millions de dollars, provenaient de financements par capitaux propres, faisant d’octobre le mois le plus fort pour le financement en actions depuis le début de l’année 2025.

Deux méga-transactions ont caractérisé octobre. La première est Spiro, le leader africain de la mobilité électrique sur deux roues, qui a sécurisé 100 millions de dollars, le plus grand investissement jamais réalisé dans une startup de l’e-mobilité sur le continent. Le financement sera utilisé pour développer son assemblage de motocyclettes électriques et son réseau d’échange de batteries, 75 millions de dollars provenant de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank). L’entreprise vise à déployer plus de 100 000 véhicules électriques d’ici fin 2025.

La seconde est celle réalisée par la fintech nigériane Moniepoint qui a levé 90 millions de dollars supplémentaires dans son tour de table de Série C, portant le total à 200 millions de dollars. Ce financement, dirigé par des investisseurs tels que Visa et Development Partners International, accélérera son expansion à travers l’Afrique et sur les marchés internationaux.

Le financement restant est essentiellement de la dette, poursuivant une tendance observée tout au long de l’année. Jusqu’à fin octobre 2025, les startups avaient levé 935 millions de dollars de dette, dépassant les totaux de 2022 et 2024, et mettant l’écosystème sur la bonne voie pour excéder le record de 1,1 milliard de dollars établi en 2023.

Cumulativement, les startups du continent ont levé 2,65 milliards de dollars depuis le début de l’année 2025, marquant une croissance de 56% en glissement annuel par rapport à la même période en 2024. Le financement par actions a augmenté de 31% en glissement annuel. De plus, 179 startups ont levé au moins 1 million de dollars depuis le début de l’année, en hausse de 13% par rapport à 2024.

Les observateurs de l’industrie sont optimistes quant au fait que les deux derniers mois de 2025 pourraient refléter la forte fin d’année 2024, lorsque les startups avaient attiré 540 millions de dollars entre novembre et décembre. La trajectoire actuelle dresse un tableau prometteur pour le paysage des startups africaines, marqué par une confiance renouvelée des investisseurs et une dynamique de croissance stable.

 

 

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La startup franco-tunisienne nextProtein lève 18 millions d’euros

La startup franco-tunisienne nextProtein a levé 18 millions d’euros (soit environ 20,7 millions de dollars) lors d’un tour de table de série B pour accélérer le déploiement industriel de ses protéines issues d’insectes. Cette levée de fonds vise à répondre à la demande croissante de ses clients dans les secteurs de l’aquaculture, de l’élevage et de l’alimentation pour animaux de compagnie.

Basée à Paris, avec des équipes à Lyon et Tunis, l’entreprise ambitionne de prouver que les ingrédients issus d’insectes peuvent rivaliser en coût et en volume avec les matières premières traditionnelles comme la farine de poisson.

Le financement a été co-dirigé par SWEN Capital Partners (Blue Ocean Fund) et British International Investment (BII), la banque britannique de développement. Les investisseurs historiques Mirova et RAISE Impact ont également renouvelé leur confiance, tandis qu’un financement complémentaire de 4 millions d’euros de dette a été obtenu auprès de Société Générale, CIC Paris Innovation et La Banque des Start-ups (LCL).

Ces fonds permettront à nextProtein d’ouvrir une deuxième usine en Tunisie, conçue pour produire jusqu’à 12 000 tonnes par an d’ingrédients à base d’insectes, dont environ 2 500 tonnes de poudre protéique. Cette capacité devrait permettre à l’entreprise d’atteindre la rentabilité et de renforcer sa présence sur les marchés d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique.

L’entreprise fabrique trois produits principaux dérivés des larves de mouche soldat noire :

  • nextMeal, une farine protéinée dégraissée,

  • nextOil, une huile énergétique,

  • et nextGrow, un fertilisant naturel pour le sol.

Ces produits s’adressent d’abord aux fabricants d’aliments pour poissons, avant de s’étendre à l’élevage et à la nutrition animale, où les critères de durabilité prennent de plus en plus de valeur.

Fondée en 2015 par Syrine Chaalala (ancienne spécialiste de la FAO) et Mohamed Gastli (ingénieur chimiste), nextProtein repose sur une idée simple : transformer les déchets organiques agricoles en protéines durables et locales. Le modèle circulaire de l’entreprise, qui valorise des coproduits agricoles peu utilisés, permet de limiter les coûts et l’impact environnemental.

Selon Mohamed Gastli, cofondateur et CEO, « nextProtein produit désormais à une véritable échelle industrielle, en optimisant le coût et la disponibilité des matières premières, pas seulement la biologie ».
De son côté, Syrine Chaalala estime que le marché est « à un tournant » où la fiabilité de l’approvisionnement et la compétitivité des coûts détermineront les leaders du secteur.

Pour British International Investment, cette levée marque le premier investissement direct en Tunisie, signe d’un intérêt croissant pour les innovations climatiques africaines. « En transformant les déchets agricoles en aliments pour animaux à faible empreinte carbone, nextProtein montre comment la technologie agricole peut réinventer nos systèmes alimentaires », a déclaré Sherine Shohdy, directrice régionale Afrique du Nord chez BII.

Avec cette nouvelle levée de fonds, nextProtein compte désormais finaliser la mise en service de sa seconde usine tunisienne et atteindre son objectif de 12 000 tonnes annuelles, confirmant ainsi sa position parmi les producteurs de protéines d’insectes les plus compétitifs d’Europe.

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La Start-up NextProtein lève 18 M€ : les insectes vont-ils nourrir la planète ?

NextProteinLa Start-Up nextProtein a bouclé une levée de fonds de 18 millions d’euros en série B. L’opération vise à accélérer la production de protéines d’insectes et à répondre à la demande croissante pour des sources alimentaires durables.

Une levée pilotée par des investisseurs internationaux

Ce tour de table est co-dirigé par le Blue Ocean Fund de Swen Capital et British International Investment, avec la participation des investisseurs historiques Mirova et RAISE Impact. En complément, 4 millions d’euros de dette senior ont été obtenus auprès de Société Générale, CIC Paris Innovation et Banque des Start-up (LCL).

Un deuxième site en Tunisie

Le financement permettra la construction d’un second site de production en Tunisie, capable de produire 12 000 tonnes d’ingrédients dérivés d’insectes chaque année, dont 2 500 tonnes de poudre de protéines. Cette usine viendra compléter la première unité du groupe et contribuera à la montée en puissance de sa capacité industrielle.

Des produits issus d’un modèle circulaire

Fondée pour proposer des alternatives durables aux protéines animales, nextProtein développe plusieurs produits :

  • nextMeal, une poudre de protéines destinée à l’alimentation animale ;
  • nextOil, une huile issue des insectes ;
  • nextGrow, un engrais naturel pour l’agriculture.

L’entreprise s’appuie sur un modèle circulaire en valorisant des sous-produits agricoles à faible valeur, notamment dans les marchés émergents. L’objectif est de rivaliser avec des sources conventionnelles comme la farine de poisson, tout en réduisant l’impact environnemental.

Une étape vers la production à grande échelle

« Avec ce financement, nous franchissons une étape décisive vers une production de protéines d’insectes à échelle industrielle », explique Mohamed Gastli, cofondateur et directeur général.

Sa cofondatrice Syrine Chaalala précise que le principal défi porte désormais sur la compétitivité en coût et en disponibilité face aux matières premières classiques.

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Voici où se concentre l’activité des startups en Afrique

L’activité des startups africaines se concentre principalement dans quelques pôles dynamiques, avec l’Afrique du Sud et l’Égypte en tête. Selon les données du Global Startup Ecosystem Report 2025 publié par Startup Genome, ces deux pays ont levé respectivement 467,8 et 281,6 millions de dollars en 2024, confirmant leur position de leaders régionaux.

Derrière eux, le Nigeria et le Maroc suivent avec des montants similaires, autour de 176 millions de dollars chacun, tandis que le Kenya complète le top cinq avec 172,2 millions de dollars. Ces cinq pays concentrent à eux seuls plus de 80% des fonds levés sur le continent, témoignant d’un écart encore marqué entre les grands hubs technologiques et les écosystèmes émergents.

Des pôles régionaux contrastés

Le Nigeria se distingue non seulement par ses levées de fonds mais aussi par son nombre exceptionnel de startups issues du célèbre accélérateur Y Combinator (57), preuve d’un écosystème entrepreneurial mature et internationalisé. L’Afrique du Sud et l’Égypte comptent chacune une licorne, tout comme le Sénégal, ce qui souligne la montée en puissance des innovations africaines à fort impact.

En Afrique du Nord, la Tunisie et le Maroc confirment leur présence sur la scène continentale avec respectivement 15,2 et 176,9 millions de dollars levés. 

En Afrique subsaharienne, les écosystèmes du Ghana, du Rwanda et de l’Ouganda progressent lentement mais affichent un dynamisme certain, soutenus par une jeunesse entrepreneuriale et des initiatives locales d’incubation.

Un écosystème en mutation

L’année 2024 marque une consolidation des écosystèmes africains, portés par l’accélération de la digitalisation, la montée des fintechs et l’intérêt croissant des investisseurs internationaux. Cependant, les disparités régionales restent importantes: seuls quelques pays parviennent à attirer des capitaux significatifs, tandis que d’autres, comme la Somalie ou la Namibie, demeurent encore à un stade embryonnaire.

Pour Startup Genome, la prochaine étape consistera à renforcer la connectivité entre les hubs africains et à améliorer l’accès au financement pour les jeunes pousses locales, afin de transformer le potentiel du continent en un véritable moteur d’innovation mondiale.

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L’essor de l’IA en Afrique: les startups lèvent plus de 1,2 milliard de dollars

L’Afrique confirme son entrée dans la course mondiale à l’intelligence artificielle (IA). Selon un rapport publié le 1er septembre 2025 par Heirs Technologies, les startups africaines spécialisées dans l’IA ont levé 1,25 milliard de dollars entre janvier 2019 et mars 2025.

Ces jeunes entreprises développent des solutions dans des domaines clés comme la santé, la finance, la logistique, l’agriculture ou encore l’énergie, prouvant que la technologie peut répondre aux besoins locaux tout en créant de nouvelles opportunités économiques.

Les quatre plus grands écosystèmes technologiques du continent — l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Kenya et l’Égypte — concentrent à eux seuls plus de 86% des fonds levés, soit environ 1,08 milliard de dollars.

· Afrique du Sud: 495,5 millions $

· Nigeria: 226,1 millions $

· Kenya: 197,1 millions $

· Égypte: 161,1 millions $

Ces pays bénéficient d’infrastructures plus solides, de politiques publiques favorables à l’innovation et d’un bon accès aux investisseurs.

D’autres pays commencent aussi à se faire remarquer, comme le Maroc, la Tunisie, le Ghana ou le Zimbabwe, où émergent des startups prometteuses. Des entreprises comme InstaDeep (Tunisie), Xolani Health (Nigeria), NeedEnergy (Zimbabwe) ou Plentify (Afrique du Sud) développent des technologies qui vont des diagnostics médicaux prédictifs aux systèmes énergétiques intelligents, en passant par la robotique et les modèles linguistiques africains.

Le plus grand succès africain reste celui d’InstaDeep, rachetée par la société allemande BioNTech en janvier 2023 pour plus de 550 millions de dollars. Fondée en 2014 par Karim Beguir et Zohra Slim, cette startup tunisienne a développé un système d’alerte précoce pour détecter les nouveaux variants du coronavirus, démontrant le potentiel mondial des innovations africaines.

Le développement de ces startups est soutenu par des investisseurs internationaux tels que Google Ventures, Norrsken ou Techstars, mais aussi par des fonds africains comme Launch Africa, Future Africa, AfricInvest et 54 Collective. Cette diversité d’acteurs témoigne d’un intérêt croissant pour les solutions technologiques africaines.

Le marché africain de l’IA est estimé à 4,5 milliards de dollars en 2025, soit 1,85% du marché mondial. Cette part pourrait rapidement augmenter, car plus de 20 pays africains ont déjà adopté des stratégies nationales d’IA. Les petits modèles linguistiques (SLM), plus légers et moins coûteux, ouvrent aussi la voie à des applications concrètes dans la santé, l’agriculture et l’éducation.

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Tunisie: le top 10 des startups agricoles qui révolutionnent le secteur en 2025

La Tunisie confirme son dynamisme dans le secteur agricole avec un top 10 des startups et entreprises locales qui réinventent l’agriculture à l’ère de la technologie et de la durabilité. Ce classement, publié par la communauté F6S en octobre 2025, met en lumière 70 initiatives innovantes, allant de l’agroalimentaire durable à l’agritech, en passant par l’agriculture urbaine et la permaculture.

En tête du classement, Ecofeed, basée à Gabès et fondée en 2023, se distingue par sa production d’aliments et de compléments pour animaux 100% naturels. La startup valorise les produits locaux pour remplacer les importations et développe un processus éco-responsable intégrant une unité de production, une unité de déshydratation et une culture hydroponique. Avec 160,9 k$ levés, Ecofeed s’impose comme un acteur majeur de l’alimentation animale durable. Sa fondatrice, Malek Boukthir, a d’ailleurs été élue Femme Entrepreneure de Tunisie 2025, une reconnaissance de son innovation.

Ezzayra Solutions, fondée en 2016 à Tunis, mise sur la digitalisation complète de la chaîne agricole. Ses produits phares, AgriManager et IGS, permettent aux exploitants de planifier, suivre et analyser leurs activités. La startup a levé 200,3 k$ pour accélérer la technologie au service de l’agriculture et répondre aux défis de demain, notamment la croissance démographique et la rareté des ressources.

À Tabarka, Graine de Bonheur mise sur la biodiversité locale. Fondée en 2022 sur 6 000 m², cette pépinière maraîchère se spécialise dans la multiplication des variétés locales et des semences paysannes, tout en offrant des services d’installation de potagers urbains. Avec 8,3 k$ levés, la startup contribue à renforcer la souveraineté alimentaire locale.

Le classement inclut également AgriTechXchange, plateforme numérique facilitant les échanges et stages pour étudiants en agronomie à Siliana; Ecoferme, ferme pédagogique à Zaghouan combinant production de plantes aromatiques et médicinales, distillation d’huiles essentielles et tourisme vert; BeOrganik, producteur de poudre de caroube et d’additifs alimentaires biologiques à Sousse; IRIS Technologies, spécialisée dans l’apiculture de précision à Tunis; Green Harvest Solution, à Sfax, centrée sur des solutions agricoles innovantes; Ferme agricole Finixia, modèle d’agroécologie et de permaculture à El Fahs, fondée en 2025; et enfin TerraSens, startup tunisienne de 2024 qui développe des systèmes de gestion durable des ressources grâce à l’observation terrestre et des stations météorologiques low-cost.

Ce top 10 illustre l’évolution d’une agriculture tunisienne résolument tournée vers la durabilité, l’innovation technologique et la valorisation locale. Si certaines levées de fonds restent modestes, elles traduisent un intérêt croissant des investisseurs pour l’agritech, avec un accent sur la souveraineté alimentaire et l’écologie. En combinant technologie, écologie et développement local, ces entreprises tracent la voie d’une agriculture tunisienne capable de relever les défis alimentaires et climatiques des prochaines décennies.

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World Labs: la startup qui réinvente la création de mondes virtuels en 3D

La start-up World Labs, fondée par Fei-Fei Li, a lancé un modèle innovant, le RTFM (Real-Time Frame Model), qui va transformer la création de mondes virtuels. Ce modèle permet de générer des environnements 3D en temps réel à partir d’une simple image ou d’un prompt, offrant ainsi des mondes numériques interactifs, sans nécessiter de grosses ressources de calcul.

Ce qui distingue RTFM des autres technologies, c’est sa capacité à créer des mondes qui réagissent aux actions de l’utilisateur. Contrairement aux systèmes traditionnels qui produisent des scènes figées, RTFM rend les mondes dynamiques, évoluant à mesure que l’utilisateur interagit avec eux. Ce n’est pas juste une visualisation d’un décor, mais une expérience immersive où chaque mouvement influence l’environnement.

Une autre avancée majeure du RTFM est sa capacité à créer des mondes persistants. Cela signifie que l’environnement ne disparaît pas quand vous changez de perspective ou détournez le regard. Les mondes restent cohérents et continus, même après un long moment d’interaction. Cette particularité ouvre des possibilités pour des applications comme la formation ou la simulation, où il est important que le monde virtuel reste intact tout au long de l’expérience.

Ce modèle ne se limite pas aux jeux vidéo ou à la réalité virtuelle. Il peut aussi transformer des secteurs comme l’éducation, en offrant des expériences d’apprentissage plus immersives, ou l’architecture, en permettant de créer des simulations réalistes pour tester et visualiser des projets.

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