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Extension de l’aéroport Tunis-Carthage : Un projet à 3 milliards de dinars avec métro aérien

Le ministre des Transports Rachid Amri a annoncé un projet d’envergure nationale : l’extension de l’aéroport international de Tunis-Carthage, dont le coût est estimé à 3000 millions de dinars.

Ce programme prévoit la construction d’un métro aérien reliant directement l’aéroport à la capitale, et vise à porter sa capacité d’accueil à 18 millions de passagers par an.

Selon le ministre, l’étude réalisée par le Bureau de l’aviation civile et des aéroports a permis de définir les contours techniques et financiers du projet. Compte tenu de son importance stratégique, sa mise en œuvre se fera dans le cadre d’un contrat clé en main, à travers une procédure de négociation directe après présélection.

Par ailleurs, la construction d’un nouvel aéroport à Bizerte reste à l’étude, une option envisagée pour renforcer le maillage territorial et désengorger la capitale à moyen terme.

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Tunisair : 3000 plaintes pour retards de vols

Lors d’une séance parlementaire, le ministre des Transports Rachid Amri a révélé que 3000 plaintes ont été déposées contre Tunisair depuis le début de l’année, principalement pour retards de vols. La compagnie nationale, qui exploite actuellement 14 avions, subit encore des pertes estimées à 22 millions de dinars par mois.

Le taux de départs à l’heure, qui n’était que de 42% au premier trimestre 2025, a atteint 62% aujourd’hui. L’objectif du ministère est de franchir la barre des 90% d’ici la fin de l’année.

Pour améliorer la régularité des vols, cinq avions supplémentaires seront loués en vue d’achat, et deux appareils de la flotte actuelle seront réparés dans les prochains mois.

Un équilibre financier conditionné à une flotte renforcée

Selon Rachid Amri, Tunisair pourrait atteindre l’équilibre financier avec 21 avions opérationnels. Un plan global de restructuration de la compagnie sera présenté avant la fin de l’année, et concernera également la SNCFT, la Compagnie tunisienne de navigation et la Société tunisienne de manutention et de fret.

3000 MD pour l’extension de l’aéroport de Tunis-Carthage

Le ministre a également évoqué le projet d’extension de l’aéroport de Tunis-Carthage, estimé à 3000 millions de dinars, avec la création d’un métro aérien reliant l’aéroport à la capitale. Ce chantier stratégique, dont la capacité d’accueil atteindra 18 millions de passagers par an, sera réalisé sous contrat clé en main, via une procédure de négociation directe après présélection.

Parallèlement, la construction d’un nouvel aéroport à Bizerte demeure à l’étude, a précisé le ministre.

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Le budget du ministère des Transports en hausse de 17,7%, cap sur la modernisation du réseau

Le budget du ministère des Transports pour l’année 2026 atteindra 1281 millions de dinars  (MD) en engagements et 1267 millions en paiements, enregistrant une hausse de 17,7% par rapport à 2025, a annoncé le ministre Rachid Amri.

Priorité au transport terrestre et au soutien des entreprises publiques

Selon le ministre, près de 93% des crédits seront consacrés au transport terrestre, avec 700 MD destinés à soutenir les entreprises publiques du secteur, notamment la Transtu, la SNCFT et les sociétés régionales de transport. Ces subventions représentent plus de la moitié du budget global, soit environ 55% des dépenses du ministère.

Des investissements pour moderniser le parc et le rail

Le programme d’investissement 2026 prévoit l’acquisition de 250 bus neufs, 300 bus d’occasion et 30 rames de métro. Un budget de 150 millions de dinars sera consacré à la réhabilitation et à la modernisation du réseau ferroviaire, afin d’améliorer la sécurité, la ponctualité et la performance du matériel roulant.

Le ministre Rachid Amri a annoncé la réactivation de la ligne ferroviaire n°11 reliant Kalaa Sghira, Kairouan et Kasserine, à l’arrêt depuis plusieurs années.

Une étude de faisabilité sera également lancée pour une ligne ferroviaire à haute performance reliant le nord au sud du pays via Kairouan, afin de renforcer la cohésion territoriale et le désenclavement des régions intérieures.

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CAN 2025 : Les visas électroniques pour le Maroc gratuits via l’application Yalla

Bonne nouvelle pour les supporters africains : le Comité Local d’Organisation (CLO) de la CAN Maroc 2025 a annoncé, en coordination avec les autorités marocaines et la Confédération Africaine de Football (CAF), que la délivrance des visas électroniques via l’application Yalla est gratuite pour toute la durée du tournoi.

Une procédure unifiée et simplifiée

Dans un communiqué publié mardi, le comité précise que la demande de visa électronique et la création du FAN ID – document obligatoire pour accéder aux stades – se font simultanément sur la plateforme officielle www.yallamorocco.ma.

Ce dispositif vise à fluidifier les formalités d’entrée et à sécuriser l’accès aux infrastructures sportives pendant la compétition.

Un service client disponible 24h/24

Pour accompagner les demandeurs, un service client multilingue (arabe, français, anglais) est accessible en continu au +212 5 30 30 20 30, ainsi qu’à l’adresse électronique info@yallamorocco.ma.

Une équipe dédiée est mobilisée pour répondre aux questions, assister les utilisateurs et résoudre les éventuelles difficultés techniques.

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Évasion fiscale : 1,8 milliard de dinars perdus dans le commerce des boissons alcoolisées en Tunisie

Le montant de l’évasion fiscale dans la production et le commerce des boissons alcoolisées en Tunisie atteindrait 1,8 milliard de dinars (MD), selon Ali Khelifi, chef de la Brigade des investigations et de la lutte contre l’évasion fiscale, connue sous le nom de Police fiscale.

Bars, cafés et boîtes de nuit dans le viseur

Dans une déclaration à l’agence TAP, Khelifi a précisé que 500 MD concernent spécifiquement l’activité des bars-restaurants.

Des contrôles menés dans plusieurs établissements touristiques et boîtes de nuit situés au Lac, à Gammarth et à La Soukra ont permis d’identifier un manque à gagner fiscal estimé à 90 MD, lié à des manipulations de chiffres d’affaires et à des ventes non déclarées. Les opérations de contrôle, a-t-il ajouté, se poursuivent dans tout le secteur.

Le commerce en ligne sous surveillance

L’action de la brigade dépasse le seul secteur des boissons alcoolisées. Selon Khelifi, les enquêtes dans le commerce électronique ont révélé un volume de transactions estimé à 1700 MD, impliquant 7596 vendeurs en ligne sans identifiant fiscal.

D’autres secteurs ont également été ciblés : cliniques privées, médecins, grossistes en médicaments, concessionnaires automobiles, grandes surfaces et compagnies d’assurance.

La brigade, créée en octobre 2017 et opérationnelle depuis janvier 2018, relève de la Direction générale des impôts (DGI) et agit sous la supervision des procureurs généraux.

Khelifi a indiqué que les effectifs sont passés de 17 enquêteurs en 2023 à 40 actuellement, un progrès notable mais encore insuffisant “face aux défis existants”. Il a plaidé pour un renforcement du capital humain afin d’améliorer la couverture et la réactivité des missions de contrôle.

Le chef de la Police fiscale a insisté sur le respect scrupuleux de la loi et des droits des contribuables. “Notre objectif est de bâtir une administration forte et équitable, capable de protéger les recettes publiques tout en garantissant la transparence et la justice fiscale”, a-t-il conclu.

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Café en Tunisie : La filière se structure pour rompre avec les pénuries et le marché parallèle

La filière du café en Tunisie se dote enfin d’une organisation représentative. La Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT) a annoncé la création du Groupement des Torréfacteurs de Café, présidé par Jasser Lahmar, afin de donner une voix unifiée aux acteurs du secteur et de relancer une filière en crise.

Une filière sous tension depuis des années

“Le café a désormais sa voix à la CONECT”, a déclaré avec satisfaction Aslan Ben Rejeb, président de la confédération, dans un message publié sur Facebook. Il a rappelé les nombreuses difficultés traversées par la filière : monopole de l’importation par l’État, prix administrés, pénuries récurrentes, et essor du marché parallèle qui “déstabilise la concurrence loyale et expose le consommateur à des produits non contrôlés”.

Le café vert, matière première des torréfacteurs, reste aujourd’hui importé exclusivement par l’Office du Commerce de Tunisie (OCT), un monopole qui engendre, selon la CONECT, des ruptures d’approvisionnement à répétition, accentuées par les hausses de prix mondiaux et les difficultés logistiques de l’office public.

Ouvrir l’import et tracer la filière

Pour sortir de cette impasse, Aslan Ben Rejeb plaide pour une ouverture contrôlée du marché : permettre à davantage d’acteurs privés agréés d’importer du café vert, à condition de respecter des critères stricts de traçabilité, de qualité et de contrôle sanitaire.

Il propose également d’autoriser les échanges de café vert entre torréfacteurs, afin de donner plus de flexibilité au marché et d’alléger la dépendance à l’importation. Autre piste : créer une plateforme numérique nationale pour tracer les flux de café, réduire la contrebande et garantir la transparence des circuits.

Vers une gouvernance « par la data »

La CONECT appelle à passer d’une “logique de gestion de pénurie” à une gouvernance basée sur les données : publication des volumes importés, calendrier prévisionnel, mécanismes anti-spéculation et instance de concertation entre l’État et les professionnels.

“Libéraliser la filière, ce n’est pas déréguler, c’est responsabiliser les acteurs, renforcer les contrôles et couper l’oxygène au marché parallèle”, résume Ben Rejeb, qui voit dans cette réforme un moyen de soutenir les PME torréfactrices et de redonner de la visibilité aux cafetiers tunisiens.

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Bâtiments menaçant ruine : Plus de 2000 immeubles à risque recensés en Tunisie

Le ministère de l’Équipement et de l’Habitat a tiré la sonnette d’alarme : plus de 2000 bâtiments sont aujourd’hui considérés comme menaçant ruine dans plusieurs régions du pays. Un chiffre préoccupant, révélé mardi 11 novembre par Moncef Soudani, directeur de l’Amélioration de l’Habitat, lors d’une intervention sur la Radio nationale.

Tunis et Monastir, les plus exposées

Selon les données du ministère, la capitale concentre à elle seule plus de 1000 bâtiments fragilisés, suivie de Monastir (550), Bizerte (300), Nabeul (300), Jendouba (175) et Kairouan (100). Ces chiffres traduisent une dégradation structurelle ancienne, amplifiée par le manque d’entretien et la vétusté du bâti.

Des inspections de sécurité ont déjà été engagées pour évaluer la stabilité des immeubles et planifier les interventions prioritaires. “Rien qu’à Tunis, plus de 500 contrôles ont été effectués, et la majorité des bâtiments présentent un risque imminent et confirmé”, a précisé Soudani.

Démolitions à prévoir

Le responsable a souligné que certaines habitations, notamment celles appartenant à d’anciens propriétaires étrangers, ont atteint “la fin de leur durée de vie” et ne peuvent plus être réparées. Leur démolition est donc inévitable.

Sur le plan juridique, la loi tunisienne impose aux propriétaires d’assurer les réparations nécessaires. En cas de défaillance, la municipalité intervient aux frais du propriétaire, afin d’éviter tout danger pour les occupants et les riverains.

Vers un nouveau cadre légal en 2026

Pour mieux encadrer la gestion des bâtiments en péril, le ministère a soumis trois textes réglementaires à la présidence du gouvernement pour approbation. Ces textes prévoient un accord entre propriétaires et municipalités sur les responsabilités de réparation, un accord entre le ministère et les propriétaires pour le suivi des interventions, la création d’une commission chargée de la relocation des familles concernées et du suivi des situations à risque.

Le ministère espère voir ces textes validés dès 2026, afin d’accélérer la sécurisation du parc immobilier vieillissant et de prévenir de nouveaux drames.

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La peur dans un lycée de Fernana après l’effondrement d’un plafond en pleine classe

Un nouvel incident illustre la dégradation inquiétante du parc scolaire tunisien. Lundi, une partie du plafond d’une salle de classe du lycée Abdelhamid Ghazouani de Fernana s’est effondrée alors que des élèves suivaient un cours. Si le drame a été évité de justesse, la peur et la colère dominent dans la région.

Une tragédie évitée de peu

L’effondrement a provoqué des blessures légères : un élève a été conduit à l’hôpital pour des coupures mineures, tandis qu’une camarade, victime d’une forte montée de glycémie due à la panique, a pu regagner son domicile après avoir été prise en charge.

Mais pour Ferid Feddaoui, secrétaire général de la section régionale de l’enseignement secondaire à Jendouba, cet accident n’est que le symptôme d’un mal plus profond. “Ce n’est pas un cas isolé. Tout le monde connaît l’état des infrastructures scolaires en Tunisie”, a-t-il dénoncé mardi sur les ondes de Jawhara FM.

« Devons-nous attendre des morts pour agir ? »

Le syndicaliste a rappelé un précédent dramatique survenu à Mezzouna, où deux élèves avaient perdu la vie dans l’effondrement d’un mur d’école. « Cette école a-t-elle été reconstruite ? Non. Devons-nous attendre des morts à chaque fois pour qu’on bouge ? », s’est-il indigné.

Feddaoui souligne que nombre d’établissements datent de l’époque de l’indépendance et n’ont jamais été rénovés. « L’absence d’entretien régulier rend les salles de classe dangereuses. Dans certaines, les murs se fissurent, les plafonds menacent de tomber et les installations électriques sont obsolètes. »

Salles surchargées, enseignants manquants

Outre les risques matériels, le responsable syndical pointe d’autres défaillances structurelles. « Dans plusieurs lycées, on dépasse les 35 voire 40 élèves par classe. Comment enseigner dans ces conditions, dans des bâtiments qui s’effritent ? »

Il évoque également une pénurie préoccupante d’enseignants dans toutes les disciplines. « Des matières ne sont plus assurées ou le sont de manière irrégulière. Les élèves perdent des heures d’enseignement précieuses, ce qui creuse encore les inégalités entre régions. »

Ferid Feddaoui regrette que les programmes officiels de réhabilitation « restent sur papier ou avancent à pas lents ». Seule exception, selon lui : la rénovation du collège de Jaballah, « réalisée essentiellement grâce à la mobilisation locale et non à une action centrale ».

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La Tunisie en « guerre réelle » contre les narcotrafiquants, affirme Khaled Nouri devant le Parlement

Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, a déclaré devant les députés que la Tunisie mène actuellement “une vraie guerre” contre les narcotrafiquants. Son intervention, lundi, s’est tenue lors de l’examen du budget 2026 de son département, marqué par un accent fort sur la sécurité, la cybersécurité et la prévention climatique.

Une stratégie sécuritaire « à double détente »

Le ministre a dévoilé une approche en deux volets pour contrer le trafic de drogue. Le premier axe repose sur une action préventive, visant à identifier les itinéraires et points d’entrée utilisés par les trafiquants dès les zones frontalières. Le second volet concerne le démantèlement des réseaux criminels à travers des campagnes sécuritaires coordonnées et ciblées.

Khaled Nouri a salué les récents succès des forces de l’ordre, rappelant que d’importantes quantités de stupéfiants ont été saisies ces derniers mois. Ces résultats, a-t-il affirmé, traduisent “les efforts constants des unités sécuritaires pour éradiquer ce fléau qui menace la jeunesse tunisienne”.

Protection des écoles et cybersécurité en renfort

Interpellé par les députés sur la sécurité autour des établissements scolaires et universitaires, Nouri a insisté sur la vigilance quotidienne de ses services. Des patrouilles et opérations de contrôle sont menées régulièrement pour prévenir les comportements à risque et garantir la sécurité des jeunes.

Le ministre a également mis en avant la dimension numérique de la sécurité nationale, soulignant que la Tunisie “n’est pas à l’abri des menaces émergentes” du cyberespace. Il a appelé à une coopération accrue entre les acteurs concernés pour bâtir un système national intégré de cybersécurité, garant de la souveraineté numérique et, par extension, de la souveraineté de l’État.

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Pharmaciens en colère : Le SPOT dénonce le non-paiement des sommes dues par la CNAM

Le Syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (SPOT) a lancé, lundi, un appel urgent aux autorités pour intervenir face au non-paiement d’une partie des montants dus par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), malgré la disponibilité des fonds issus des cotisations tripartites.

Le syndicat dénonce une décision « injustifiée et abusive »

Dans un communiqué, le SPOT affirme que la CNAM a décidé unilatéralement de ne pas régler certaines créances dues aux pharmaciens, sans justification légale ni logique.

Le syndicat estime que cette attitude « porte atteinte au principe de gestion du service public » et remet en cause les engagements pris par la Caisse dans le cadre des accords et des législations en vigueur.

Le SPOT appelle le gouvernement et le ministère des Affaires sociales à assumer leurs responsabilités et à intervenir immédiatement pour corriger ce qu’il qualifie de « décision administrative abusive ».

Le syndicat prévient qu’il se réserve le droit d’entreprendre toutes les actions institutionnelles et légales nécessaires pour défendre la dignité de la profession et les droits de ses adhérents.

Une rupture de confiance avec la CNAM

Le syndicat considère cette situation comme « un précédent grave dans l’histoire de l’administration tunisienne », dénonçant un désengagement flagrant de la CNAM vis-à-vis de ses obligations sociales et contractuelles.

Cette tension s’ajoute à une série de différends récurrents entre la caisse et les pharmaciens, souvent liés aux retards de remboursement et aux difficultés de trésorerie des officines.

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Budget 2026 : Les députés appellent à renforcer la sécurité

Lors de la séance plénière conjointe du Parlement et du Conseil national des régions et des districts consacrée à l’examen du budget du ministère de l’Intérieur pour 2026, plusieurs députés ont insisté sur la nécessité d’un renforcement des moyens sécuritaires et d’une réforme de la gouvernance locale.

Intensifier la lutte contre la criminalité

Les interventions ont largement porté sur la lutte contre la criminalité et la prévention dans les écoles. Les députés ont appelé à mieux équiper les unités pour combattre la propagation de la drogue dans les établissements scolaires, et à créer de nouveaux postes de police afin de lutter contre la petite criminalité.

Plusieurs députés ont axé leurs interventions sur la réorganisation des collectivités locales.

Tarek Rebii a plaidé pour la tenue d’élections municipales et la révision du statut des chefs de secteurs, alors que Mahmoud Laamari a appelé à une révision du Code des collectivités locales, rapporte l’agence TAP.

De son côté, Nour El-Houda a réclamé la publication du statut des secrétaires généraux des municipalités et des omdas, estimant que la clarté institutionnelle est essentielle au bon fonctionnement de l’administration locale.

Alerte sur les questions sécuritaires et migratoires

Sur le plan sécuritaire, Tarek Mahdi a attiré l’attention sur la présence accrue de migrants subsahariens en situation irrégulière à Sfax, suggérant la création d’une direction spécialisée pour gérer ce dossier.

Enfin, Mohamed Ali Slimane a évoqué 27 décès suspects dans des lieux de détention et une hausse de 9% de la criminalité en 2025, appelant le ministère à améliorer sa gestion de crise et sa communication institutionnelle.

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PLF 2026 : Le Courant populaire dénonce un texte « sans vision sociale ni économique »

Le Courant populaire a vivement critiqué le projet de loi de finances 2026, actuellement examiné par les deux chambres du Parlement, estimant qu’il ne traduit « aucune vision cohérente » avec les principes d’un État social et productif.

Un texte jugé en continuité avec les politiques passées

Dans un communiqué publié lundi, le parti a affirmé que le projet « reproduit les mêmes approches que celles des gouvernements précédents », cherchant à « acheter la paix sociale » sans s’attaquer aux causes profondes de la crise économique.

Le Courant populaire déplore la réduction des subventions et la poursuite de la politique d’austérité, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation et du transport, estimant que le texte reste « tourné vers l’extérieur » au lieu d’être un levier de relance interne.

Aucune rupture économique selon le parti

Tout en saluant la régularisation de certaines catégories de travailleurs précaires et d’enseignants suppléants, le parti considère que le texte « ne diffère pas fondamentalement » des précédentes lois de finances.

Il dénonce la hausse de 11% de la dette extérieure et la poursuite d’une fiscalité directe, tout en soulignant l’absence de vision économique claire en matière de création de richesse, d’emploi et de croissance durable.

Le Courant populaire a appelé les parlementaires à améliorer le climat de l’investissement, protéger l’agriculture et l’industrie locales, et promouvoir l’économie numérique, dans le cadre d’une réforme fiscale profonde garantissant plus de justice et d’équité.

Le parti a réaffirmé que « l’État social doit être productif et équitable », ajoutant que la réussite du projet national passe par le respect des droits politiques et l’instauration d’une justice indépendante.

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Hammamet accueille la 20ᵉ réunion mondiale de la sûreté aérienne, une première en Afrique

La Tunisie accueille pour la première fois la 20ᵉ réunion périodique des centres régionaux de sûreté de l’aviation civile relevant de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Les travaux, qui se tiennent à Hammamet du 10 au 13 novembre, rassemblent plus de 60 pays venus des cinq continents pour débattre des enjeux actuels et futurs de la sûreté aérienne.

Selon Aziza Seddik, directrice du Centre régional de formation en sûreté et sécurité de l’aviation civile, le choix de la Tunisie pour abriter cet événement traduit la confiance renouvelée de l’OACI envers le centre tunisien, accrédité depuis 2017, rapporte l’agence TAP.

Ce rendez-vous international conforte également la réputation de la Tunisie comme destination sûre et partenaire engagé dans le développement des standards mondiaux de la sécurité aérienne.

Innovations technologiques

Durant quatre jours, les experts se pencheront sur les évolutions récentes en matière de formation à la sûreté aérienne, notamment à travers les modules de formation standardisés développés par l’OACI et déployés dans les compagnies aériennes, les autorités nationales et les exploitants d’aéroports.

Les discussions porteront également sur les nouvelles menaces et défis sécuritaires liés au transport aérien, ainsi que sur les technologies émergentes destinées à renforcer la protection contre les actes d’ingérence illicite.

Renforcer la sécurité mondiale

La rencontre se clôturera par l’adoption de recommandations officielles qui seront transmises au Secrétariat général de l’OACI, afin d’orienter les prochaines révisions des normes internationales de sûreté aérienne.

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Tunisie : Le budget du ministère de l’Intérieur en détail

Le budget du ministère de l’Intérieur pour l’exercice 2026 s’élève à 6,3 milliards de dinars, soit une hausse de 5% par rapport à l’année précédente. Une part importante sera consacrée à la modernisation des équipements, aux infrastructures sécuritaires et au recrutement de près de 2900 nouveaux agents.

Une enveloppe globale en hausse, tirée par l’investissement

Présenté lundi 10 novembre 2025 lors d’une séance plénière du Conseil national des régions et des districts (CNRD), le rapport conjoint des commissions de la Défense, de la sécurité et des forces armées et du règlement intérieur, de l’immunité et des affaires juridiques détaille un budget de 6304,8 millions de dinars pour le ministère de l’Intérieur.

Les dépenses se répartissent ainsi :

  • Salaires : 4160,8 MD
  • Gestion : 374,9 MD
  • Interventions : 1323,7 MD
  • Investissement : 380,35 MD

L’investissement progresse de 57% par rapport à 2025, un bond destiné à financer l’achat de moyens de transport, d’équipements de sécurité et de contrôle, ainsi que la construction de nouveaux centres et casernes. Deux académies de formation — l’une pour la police, l’autre pour la garde nationale — sont également prévues.

Le ministère mise aussi sur la modernisation du système de la police technique et scientifique, un axe stratégique dans le renforcement des capacités d’enquête et de prévention.

Une répartition ciblée par programmes

Les crédits sont ventilés selon les grands programmes suivants :

  • Sécurité nationale : 2459,3 MD
  • Garde nationale : 1664,5 MD
  • Protection civile : 373,7 MD
  • Affaires locales : 1132,1 MD
  • Supervision et appui : 610,3 MD

Cette structuration traduit la volonté du ministère de renforcer la coordination entre les différents corps de sécurité et de consolider la proximité avec les collectivités locales.

Recrutement et renforcement des effectifs

Dans le cadre de ce budget, 2900 recrutements sont prévus en 2026 :

  • 1000 agents pour la sécurité nationale
  • 1500 agents pour la garde nationale
  • 400 agents pour la protection civile

Ces nouvelles intégrations visent à compenser les départs à la retraite et à renforcer la présence sur le terrain, notamment dans les zones frontalières et rurales.

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Assassinat de Chokri Belaïd : Le procès de Bechir Akremi et Habib Ellouze reporté au 5 décembre

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près le Tribunal de première instance de Tunis a décidé, vendredi, de reporter au 5 décembre prochain le procès de plusieurs accusés dans le dossier disjoncté lié à l’assassinat de Chokri Belaïd et à la dissimulation de documents y afférents.

Un nouveau report dans un dossier sensible

Ce volet de l’affaire, distinct du dossier principal de l’assassinat du leader de gauche, concerne notamment l’ancien procureur de la République limogé, Bechir Akremi, le dirigeant du mouvement Ennahdha, Habib Ellouze, ainsi que d’autres prévenus.

La décision de renvoi a été prise à la demande de la défense et pour des motifs procéduraux, selon des sources judiciaires.

Lors de l’audience, Bechir Akremi a comparu par visioconférence depuis la prison civile de Mornaguia, où il est détenu dans le cadre d’autres affaires.

L’un des accusés, Afif Laamouri, présenté comme un dirigeant de l’organisation interdite Ansar al-Charia, était également présent dans la salle d’audience.

En revanche, Habib Ellouze a refusé de comparaître devant la justice, une attitude qui a suscité la réprobation des avocats des parties civiles.

Une affaire fragmentée

Plus de douze ans après l’assassinat de Chokri Belaïd, figure emblématique de la gauche tunisienne et coordinateur général du Parti des patriotes démocrates unifiés (Watad), survenu le 6 février 2013, l’affaire continue de se fragmenter en plusieurs dossiers judiciaires.

Celui-ci porte sur les accusations de manipulation du dossier initial, de rétention de preuves et de faux rapports administratifs pendant la période où Bechir Akremi était procureur.

Ce nouveau report intervient après une phase judiciaire déjà marquée par des verdicts en appel rendus le 14 octobre 2025, dans lesquels 23 accusés ont été jugés.

La chambre criminelle spécialisée près de la Cour d’appel de Tunis avait prononcé des peines allant du non-lieu jusqu’à la peine capitale par pendaison pour deux des accusés, en plus de longues peines d’emprisonnement pour plusieurs autres.

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Espérance ST : Youcef Belaïli victime d’une rupture des ligaments croisés

Coup dur pour l’Espérance Sportive de Tunis. L’international algérien Youcef Belaïli, blessé, hier, lors du derby face au Club Africain, souffre d’une rupture des ligaments croisés du genou, ont confirmé les examens médicaux effectués ce lundi matin.

Sorti dès la 21ᵉ minute du match au stade Hammadi Agrebi, Belaïli avait ressenti une vive douleur après un appui mal négocié. Les premiers examens laissaient craindre une blessure grave, ce que l’IRM réalisée hier soir a malheureusement confirmé : rupture des ligaments croisés, rapporte Mosaique fm.

Le joueur sera opéré dans les prochains jours et devra observer une indisponibilité minimale de six mois, mettant ainsi quasiment un terme à sa saison avec l’Espérance et compromettant sa participation aux prochaines échéances de la sélection algérienne.

Un coup dur pour l’Espérance et la sélection algérienne

Belaïli reste un élément clé dans le dispositif de Maher Kenzari, par sa créativité et son expérience. Cette longue absence représente un casse-tête offensif pour l’Espérance, déjà privée de plusieurs cadres pour blessure.

Du côté d’Alger, la nouvelle a également provoqué l’inquiétude : Belaïli faisait partie de la pré-sélection des Verts en vue des prochaines échéances internationales.

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Tunisie – Météo : Averses éparses sur le nord et cumuls de pluie atteignant 60 mm à Aïn Draham

Après un week-end marqué par des précipitations soutenues dans les régions du nord, le temps reste instable ce lundi avec des averses isolées sur les côtes septentrionales et des températures oscillant entre 17 et 25 °C.

Selon l’Institut national de la météorologie (INM), le ciel sera parfois très nuageux sur les régions côtières nord avec quelques averses locales le matin, avant de devenir passagèrement nuageux sur le reste du pays.

Le vent soufflera du secteur ouest, relativement fort près des côtes et sur les hauteurs, mais faible à modéré à l’intérieur des terres.

Les températures maximales varieront entre 17 et 21 °C au nord et au centre-ouest, et entre 22 et 25 °C dans les autres régions.

Jusqu’à 60 mm de pluie à Aïn Draham

Les dernières 24 heures ont été particulièrement pluvieuses dans plusieurs gouvernorats du nord, notamment dans la région de Jendouba.

Les relevés pluviométriques indiquent 60 mm à Aïn Draham, 20 mm à Beni Metir, 10 mm au barrage de Bouhertma et 8 mm à Tabarka.

Dans les autres gouvernorats, les quantités les plus significatives ont été enregistrées à Metline (10 mm) et Rafraf (8 mm) dans le gouvernorat de Bizerte, ainsi qu’à Nefza (8 mm) et Amdoun (7 mm) dans celui de Béja.

A Tunis, les précipitations n’ont pas dépassé 6 mm à Sidi Bou Saïd, un chiffre équivalent à celui relevé à Sidi Thabet et Charfech dans le gouvernorat de l’Ariana.

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Club Africain : Epuisé par les « injustices arbitrales », Faouzi Benzarti sur le départ

Le nul du derby entre le Club Africain et l’Espérance de Tunis (0-0) n’a pas seulement laissé un goût amer sur le plan sportif. Dans les coulisses, il pourrait marquer la fin d’une collaboration : l’entraîneur Faouzi Benzarti aurait demandé à quitter ses fonctions, las des polémiques et de ce qu’il juge être un climat d’« injustice permanente » contre son équipe.

Un départ dans un climat explosif

Selon les déclarations du vice-président du Club Africain, Mehdi Miled, Faouzi Benzarti aurait confié à la direction qu’il ne souhaitait plus poursuivre son aventure à la tête de l’équipe première.

« Il m’a dit : Je n’ai jamais vu autant d’injustice de ma vie que celle dont est victime le Club Africain », a révélé Miled sur les ondes de Mosaique FM et d’Attessia TV.

Cette réaction fait suite à une série d’incidents en rapport avec l’arbitrage, jugés défavorables au club de Bab Jedid : penalty contesté face à l’AS Soliman, penalty refusé contre l’US Monastirienne, expulsion sévère à Métlaoui, puis plusieurs décisions litigieuses lors du derby face à l’Espérance.

Mehdi Miled dénonce un “arbitrage à deux vitesses”

Le dirigeant clubiste affirme que le club avait officiellement demandé le remplacement des arbitres de la salle VAR avant le derby, sans succès. Il estime que ces décisions répétées « ont sapé le moral de l’équipe et de son staff », au point d’atteindre un point de rupture.

« Le CA est visé. Il y a un système contre le club. L’arbitrage d’Amir Loucif a changé le résultat du match. C’est un arbitrage à deux vitesses », a insisté Miled, en accusant la Direction nationale de l’arbitrage et la Fédération tunisienne de football.

À ce stade, aucune confirmation officielle du départ de Benzarti n’a encore été publiée par le Club Africain. Mais en interne, plusieurs sources évoquent une situation « tendue et irréversible ».

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El Haouaria : Huit personnes arrêtées pour avoir brûlé le drapeau national dans une école primaire

Un acte de profanation a été signalé dans la nuit du 6 au 7 novembre à l’école primaire Al-Jawhara à Aban, dans la délégation d’El Haouaria, gouvernorat de Nabeul.

Selon Béchir Al-Tayeb, membre du conseil régional pour la délégation, huit individus ont été interpellés après avoir brûlé le drapeau tunisien et affiché une banderole portant des inscriptions contraires à la souveraineté nationale et à la laïcité de l’État.

Les autorités ont rapidement identifié et arrêté les suspects, conformément aux dispositions légales.

Dans une intervention sur les ondes de Diwan fm, le juriste Abdelwahab Mabrouk, a rappelé que la violation du drapeau national est punie d’une peine pouvant aller jusqu’à un an de prison, selon l’article 129 du Code pénal.

Si les faits s’accompagnent d’un lien avec un groupe terroriste ou d’un acte portant atteinte à la sécurité de l’État, la peine peut atteindre la réclusion à perpétuité ou la peine de mort.

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