Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Tunisie : 1,8 milliard de dinars d’évasion fiscale dans les boissons alcoolisées

La Brigade des investigations et de lutte contre l’évasion fiscale, connue sous le nom de Police fiscale, a révélé que l’évasion fiscale dans le secteur des boissons alcoolisées en Tunisie s’élève à 1,8 milliard de dinars (MD). Selon Ali Khelifi, chef de la brigade, 500 MD de ce montant concernent spécifiquement l’activité des bars et restaurants. Des contrôles ciblés dans les cafés touristiques et boîtes de nuit du Lac, Gammath et Soukra ont identifié un déficit de 90 MD dans les chiffres d’affaires.

Un champ d’action qui s’élargit

Au-delà des boissons alcoolisées, la brigade enquête également sur le commerce électronique, estimé à 1 700 MD, avec 7 596 personnes identifiées comme exerçant sans identifiant fiscal. Les investigations couvrent aussi les cliniques privées, médecins, grossistes en médicaments, concessionnaires automobiles, grandes surfaces et assurances.

Renforcement des effectifs et défis à relever

Créée en octobre 2017, la brigade est passée de 17 enquêteurs en 2023 à 40 aujourd’hui. Malgré cette progression, Ali Khelifi souligne que les ressources humaines restent insuffisantes face à l’ampleur des défis. La brigade agit sous la supervision de la Direction générale des impôts (DGI) et des procureurs généraux, avec pour mission de détecter, enquêter et collecter des preuves relatives aux infractions fiscales pénales.

Une administration forte et équitable

Khelifi insiste sur le respect de la loi et des droits des contribuables, affirmant que la brigade œuvre pour instaurer une administration fiscale forte et équitable, tout en luttant contre les pratiques d’évasion. Les missions de contrôle se poursuivent pour réduire davantage les déficits fiscaux et renforcer la transparence économique.

L’article Tunisie : 1,8 milliard de dinars d’évasion fiscale dans les boissons alcoolisées est apparu en premier sur WMC.

Tourisme à Nabeul-Hammamet : plus de 820 000 visiteurs enregistrés en 2025

Les indicateurs touristiques du gouvernorat de Nabeul affichent une embellie significative depuis le début de l’année, en termes de nombre de visiteurs, selon les données communiquées par le commissaire régional au tourisme, Wahid Ben Fraj.

Il a précisé, dans une déclaration à l’Agence TAP, que, jusqu’au mois d’octobre 2025, la région Nabeul-Hmmamet a accueilli quelque 820 mille touristes, totalisant plus de quatre millions de nuitées, soit une progression de plus de 5% par rapport à la pareille période de l’année dernière.

“La saison est réussie à tous points de vue”, a-t-il affirmé, soulignant la constance du flux touristique qui “confirme désormais l’attractivité de la région tout au long de l’année, bien au-delà de la seule période estivale”, d’après Ben Fraj.

Cette dynamique repose sur la diversification de l’offre touristique, axée notamment sur les produits alternatifs tels que le tourisme culturel, de bien-être, sportif et de golf, un segment prisé par une clientèle à fort pouvoir d’achat, aussi bien tunisienne qu’étrangère, a souligné Ben Fraj.

Il a ajouté que les zones de Nabeul et Hammamet comptent 13 structures d’hébergement alternatives, réparties entre résidences rurales et maisons d’hôtes, un mode d’accueil de plus en plus convoité.

Les intentions d’investissement dans ces hébergements alternatifs sont, selon lui, en nette croissance au cours des dernières années, témoignant de l’intérêt croissant pour un tourisme plus durable et plus enraciné dans le patrimoine local.

L’article Tourisme à Nabeul-Hammamet : plus de 820 000 visiteurs enregistrés en 2025 est apparu en premier sur WMC.

Tunisie : Journées de Médecine Libérale à Mahdia avec ateliers et panels de déontologie

Les 19èmes Journées de Médecine Libérale de Mahdia se tiendront les 13 et 14 décembre 2025 à Mahdia.

Organisé par le Syndicat Tunisien des Médecins Libéraux (STML), section de Mahdia, cet événement majeur de la santé publique en Tunisie réunira médecins généralistes, spécialistes et  professionnels de santé pour une mise à jour scientifique et professionnelle approfondie.

Sur son compte Facebook, le STML dévoile un programme, riche et varié, centré sur les enjeux cliniques urgents : prise en charge de l’hypertension chez le diabétique, résistance aux antibiotiques dans les infections respiratoires basses, diagnostic de la stéatose hépatique, dépistage du cancer de la prostate, lithiase urinaire et incontinence urinaire féminine.

Un panel-débat inédit abordera les questions délicates de déontologie : équilibre entre droits et devoirs des médecins, responsabilité médico-légale et prescription d’arrêts de travail.

Parallèlement, des ateliers pratiques offriront des formations techniques sur la suture esthétique, la rééducation dans les pathologies dégénératives et la prise en charge des mycoses superficielles.

La journée du 14 décembre s’achèvera par une table ronde sur l’urologie au quotidien, suivie d’une session de discussion ouverte.

Pour compléter un programme déjà dense, un espace d’exposition offrira une opportunité unique de networking, d’échanges pratiques et de mise à jour des compétences pour tous les praticiens libéraux souhaitant répondre aux défis contemporains de la médecine.

L’article Tunisie : Journées de Médecine Libérale à Mahdia avec ateliers et panels de déontologie est apparu en premier sur WMC.

Tunisie : la CONECT plaide pour la libéralisation encadrée du marché du café

La Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT) vient de créer un Groupement de Torréfacteurs de Café, qui sera présidé par Jasser Lahmar.

“Le café a désormais sa voix à la Conect”, se félicite le président de la confédération, Aslan Ben Rejeb sur sa page officielle Facebook.

Le premier responsable de la CONECT est revenu sur les problèmes auxquels a fait face la filière du café en Tunisie durant les dernière années, dont le monopole d’import et prix administrés qui rigidifient l’offre, les pénuries qui se multiplient, le marché parallèle qui prospère et qui “déstabilise la concurrence loyale et expose le consommateur à des produits non contrôlés”.

Pour développer la filière et relever les défis auxquels elle fait face, Ben Rejeb propose d’ouvrir l’import du café vert à davantage d’acteurs privés agréés, avec des exigences strictes de traçabilité, qualité et contrôle sanitaire, d’autoriser la vente de café vert entre torréfacteurs, ce qui favoriserait la souplesse du marché, l’accès des petits torréfacteurs à la matière première et réduirait la dépendance à l’importation de micro-volumes et de mettre en place une plateforme numérique unique pour tracer les flux, assécher la contrebande et garantir l’égalité d’accès.

Il s’agit également, de passer d’une logique de gestion de pénurie à une gouvernance par la data : transparence sur les volumes, calendriers d’import, mécanismes anti-spéculation et d’installer un cadre de concertation État-Profession pour piloter la transition et sécuriser l’intérêt public.

Le responsable estime par ailleurs, que “libéraliser la filière, ce n’est pas déréguler. C’est responsabiliser les acteurs, renforcer les contrôles, couper l’oxygène au marché parallèle et donner de l’air aux PME qui créent de la valeur en Tunisie”.

La filière du café en Tunisie dépend de l’importation, dont l’Etat détient le monopole, à travers l’Office du Commerce de Tunisie (OCT). Ceci a engendré, pendant de longues périodes, des pénuries en raison de ses difficultés logistiques et financières. Cette situation est aggravée par les hausses des prix sur le marché mondial, la spéculation, le marché parallèle, et les contraintes de gestion pour les torréfacteurs et les cafetiers.

L’article Tunisie : la CONECT plaide pour la libéralisation encadrée du marché du café est apparu en premier sur WMC.

COP30 : vers un nouvel objectif mondial de financement de l’adaptation climatique d’ici 2030

Les représentants de près de 160 pays sont en conclave, pendant deux semaines, dans le cadre de la 30ème conférence de l’ONU sur le climat (COP30) qui se tient du 10 au 21 novembre 2025, dans la ville de Belém, capitale de l’État du Para, au Brésil.

Durant les négociations qui seront conduites par des ministres et diplomates, l’objectif sera de traduire en actions, les engagements climatiques, notamment, financiers, déjà pris lors des sommets précédents. Il s’agit également de travailler sur quatre axes clés, selon l’Institut des ressources mondiales (WRI-World resources institute), à savoir la réforme du système financier, le renforcement de la résilience et l’adaptation, l’amélioration des plans climat nationaux d’adaptation aux changements climatiques et la protection de la nature et la transformation des systèmes alimentaires.

Le WRI estime que lorsqu’on évalue les projets d’une manière plus globale, on observe que chaque dollar investi (2,95 dinars) génère 10,50 dollars ( environ 30 dinars) de bénéfices sur dix ans, alors que les pays en développement font face à un déficit de financement d’adaptation pouvant atteindre 365 milliards de dollars par an (environ 1078,38 milliards de dinars).

Durant la COP30, les pays décideront d’un nouvel objectif de financement de l’adaptation, avec certains pays en développement réclamant un triplement des fonds d’ici 2030, un objectif que l’analyse du WRI estime réalisable d’ici 2035.

Pour l’amélioration des plans nationaux, les pays sont tenus de soumettre de nouveaux plans climatiques (NDCs) à l’ONU cette année. Cependant, en septembre, seulement 64 pays, couvrant 30 % des émissions, l’avaient fait. Ces NDCs restants doivent s’aligner sur l’objectif de 1,5°C et impulser des changements sectoriels audacieux dans l’énergie, les transports, l’alimentation, les forêts et les océans.

L’ONU projette d’effectuer une transition hors des combustibles fossiles, de tripler les énergies renouvelables et de doubler l’efficacité énergétique.

La COP29, qui a eu lieu à Bakou en Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre 2024 a été désignée “COP de la Finance”, car les pays y ont convenu d’augmenter le financement à 1,3 billion de dollars (environ 3,84 billions de dinars)  par an d’ici 2035 pour l’action climatique dans les pays en développement.

A cet effet, les négociateurs à Belem devraient donner suite à ces engagements et déterminer comment atteindre cet objectif et approuver la Feuille de route de Bakou à Belém, un plan conjoint des présidences de la COP29 et de la COP30, qui propose une stratégie holistique pour l’atteindre.

Il y’a lieu de rappeler qu’une évaluation du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) des nouveaux engagements climatiques disponibles dans le cadre de l’Accord de Paris révèle que la hausse prévue de la température mondiale au cours de ce siècle n’a que légèrement diminué, laissant le monde se diriger vers une aggravation des risques et des dommages liés au climat.

Le Rapport 2025 du PNUE sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions : À côté de la cible (Emissions Gap Report 2025: Off Target) indique que les projections de réchauffement planétaire au cours de ce siècle, fondées sur la mise en œuvre intégrale des Contributions déterminées au niveau national (CDN), sont désormais de 2,3 à 2,5 °C, contre 2,6 à 2,8 °C dans le rapport de l’année dernière. La mise en œuvre uniquement des politiques actuelles conduirait à un réchauffement pouvant atteindre 2,8 °C, contre 3,1 °C l’an dernier.

Les nations demeurent loin de l’objectif de l’Accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement à bien moins de 2 °C, tout en poursuivant les efforts pour rester en dessous de 1,5 °C.

L’article COP30 : vers un nouvel objectif mondial de financement de l’adaptation climatique d’ici 2030 est apparu en premier sur WMC.

QNB Tunisia inaugure la première agence QNB First à Sfax

QNB Tunisia inaugure la première agence QNB FIRST à Sfax, confirmant son engagement à offrir à ses Clients Premium, une expérience bancaire d’exception, fondée sur des services bancaires innovants et des solutions financières adaptées à leurs besoins.

Cette ouverture marque une étape stratégique pour la banque qui confirme son engagement à offrir une expérience bancaire complète en harmonie avec le mode de vie de ses clients et à renforcer sa présence dans une ville au rôle économique majeur.

Conçue d’un design moderne et élégant, l’agence propose une expérience bancaire personnalisée aux clients QNB FIRST, avec une équipe spécialisée dédiée à leur service et à la fourniture de conseils financiers et d’investissement adaptés.

Les clients QNB First bénéficient d’un accompagnement personnalisé, de conditions tarifaires avantageuses, de solutions d’épargne et d’investissement en plusieurs devises, ainsi que de services de financement personnel sur mesure.

Avec cette nouvelle ouverture, QNB Tunisia étend son réseau, présent dans 11 gouvernorats, avec 3 agences QNB FIRST (à Tunis, Sousse et désormais à Sfax), 3 centres d’affaires dédiés aux entreprises (à Tunis et Hammam Sousse), ainsi qu’un bureau de change à l’aéroport Tunis-Carthage.

Site web : QNB Tunisie

L’article QNB Tunisia inaugure la première agence QNB First à Sfax est apparu en premier sur WMC.

SNCFT 2026 : le grand retour du train tunisien ?

TrainL’entreprise publique de transport, la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) qui connaît depuis plusieurs décennies des difficultés multiformes, a tendance, ces derniers temps, à améliorer son image de marque auprès de sa clientèle en jouant la carte de la proximité. Objectifs recherchés : rapprocher les services ferroviaires des usagers, répondre à leurs besoins urgents de mobilité et favoriser l’ouverture aux différentes régions du pays.

Ainsi, au grand bonheur des usagers de ses trains, au nord comme au sud du pays, la SNCFT a annoncé ces derniers jours, (octobre 2025), la reprise de dessertes matinales abandonnées depuis plusieurs années. Les annonces les plus récentes concernent la reprise des dessertes matinales (5h du matin) entre Sousse- Tunis et le Kef –Tunis.

Il y a  plus d’un mois et demi, plus exactement, le 2 septembre 2025, la SNCFT avait annoncé la reprise du transport des passagers entre le site minier Metlaoui et la ville oasienne de Tozeur.

Les projets pour 2026 sont encore plus ambitieux

Au regard de son programme pour 2026, la SNCFT ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.  Cofinancé à hauteur de 160 millions d’euros par la BERD et 25 millions d’euros par l’État tunisien, ce programme, qui  vise à renforcer l’efficacité, la sécurité et la connectivité du réseau, comporte trois volets :

  • le premier consiste en la réhabilitation de la ligne Tunis – Kasserine, tronçon clé pour le fret et le transport de passagers.
  • Le second volet prend en compte l’électrification et le doublement de la ligne Moknine – Mahdia,
  • tandis que le troisième porte sur l’acquisition de cinq nouvelles rames automotrices électriques.

Les travaux d’infrastructures incluront entre autres le renouvellement des voies et un réalignement du tracé. À terme, ils devraient réduire les temps de trajet et accroître la sécurité afin d’augmenter le rythme et la fréquence des navettes et soutenir la fluidité des échanges régionaux.

Après des années de difficultés, la SNCFT multiplie les initiatives pour se rapprocher de ses clients, améliorer ses services et redynamiser le transport ferroviaire dans toutes les régions du pays.

 

Morale de l’histoire : l’ensemble de ces réalisations et initiatives heureuses  illustrent de manière éloquente que la SNCFT commence à avoir des couleurs, à se redresser et à investir dans la réhabilitation de son réseau et l’amélioration de ses services. Est-il besoin de rappeler que l’entreprise  publique a été confrontée depuis des décennies à des difficultés majeures : vétusté des infrastructures et des équipements, ainsi qu’au défaut de ponctualité du service sur certaines lignes.

Les avantages du rail demeurent multiples et d’actualité

Pour mémoire, les chemins de fer tunisiens qui comptent, à ce jour, 2.165 kilomètres de rails dont 471 kilomètres à voie normale et 1.694 kilomètres à voie métrique. Mais seuls 65 kilomètres sont électrifiés.

Malheureusement, ce leg précieux de l’ère coloniale a été dilapidé par l’effet la mauvaise gouvernance des gouvernements et régimes politiques qui se sont succédé à la tête du pays depuis son accès à l’indépendance en 1956.

Aujourd’hui, le contribuable paie très cher pour réhabiliter le ferroviaire du pays. En dépit du retard nous ne pouvons que nous féliciter de ce regain d’intérêt pour le ferroviaire. Et pour cause.

La BERD et l’État tunisien financent ensemble un programme de modernisation de plus de 185 millions d’euros pour relancer le rail.

 

Ce mode de transport est toujours d’actualité. Il présente une multitude d’avantages à portée de main que d’autres modes ne peuvent pas fournir.

Il s’agit, tout d’abord, d’un mode de transport rapide et fiable. Le train est jusqu’à deux fois plus rapide que le transport maritime. C’est le mode de transport à privilégier pour une expédition rapide d’une grande quantité de marchandises. D’après les experts, il est le mode de transport le plus sûr. Le transport ferroviaire enregistre cinq fois moins d’accidents par tonne transportée que par véhicule routier.

Mention spéciale pour le transport de marchandises (céréales, phosphate et autres produits…). Pour ce type de transport, le train présente un niveau de sécurité optimale.

Relier villes, zones industrielles et régions rurales : la SNCFT reste un maillon vital du transport national.

 

Cerise sur le gâteau, le transport ferroviaire est une solution de transport durable face aux changements climatiques. C’est, à l’évidence, l’un des modes de transport qui produit le moins d’émissions de CO2.

Pour toutes ces raisons, nous pensons que le gouvernement actuel serait bien inspiré de soutenir massivement et généreusement la SNCFT dans ses efforts d’investissement, de réhabilitation du réseau et d’amélioration de ses prestations et image de marque. La raison est simple. Le réseau ferroviaire tunisien constitue une composante essentielle du transport national, reliant les grandes villes, les zones industrielles et certaines régions rurales. Il mérite d’être érigé comme l’oléiculture en priorité nationale.

ABOU SARRA

EN BREF

  • La SNCFT relance ses dessertes matinales entre Sousse–Tunis et Le Kef–Tunis.
  • Un programme 2026 de 185 millions € vise à moderniser le réseau.
  • Trois volets : réhabilitation, électrification et achat de nouvelles rames.
  • Le réseau tunisien compte 2 165 km de rails, dont seulement 65 km électrifiés.
  • Le rail reste rapide, sûr et écologique : un atout stratégique pour la Tunisie.

L’article SNCFT 2026 : le grand retour du train tunisien ? est apparu en premier sur WMC.

Nicolas Sarkozy libéré après trois semaines de détention à la Santé

La Cour d’appel de Paris a ordonné, lundi, la remise en liberté de Nicolas Sarkozy, détenu depuis le 21 octobre à la prison de la Santé dans le cadre de l’affaire dite du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. L’ancien chef de l’État français, âgé de 70 ans, reste placé sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès en appel.

Un tournant dans une affaire judiciaire sans précédent

Cette décision marque une nouvelle étape dans une procédure considérée comme historique en France. Nicolas Sarkozy avait été condamné le 25 septembre dernier à cinq ans de prison ferme, assortis d’un mandat de dépôt et d’une exécution provisoire, par le tribunal correctionnel de Paris.

Le jugement, inédit pour un ancien président de la République, l’avait reconnu coupable d’« association de malfaiteurs » dans le cadre du présumé financement libyen de sa campagne électorale de 2007.

Une demande de libération rapidement déposée

Les avocats de l’ancien chef de l’État avaient déposé dès le 21 octobre une demande de libération, quelques heures après son incarcération. Cette démarche s’appuyait sur l’argument d’une détention jugée disproportionnée au regard de l’état de santé et de la situation personnelle de leur client. La Cour d’appel a tranché en faveur de la remise en liberté, tout en imposant des mesures de contrôle strictes, dont les détails n’ont pas été précisés.

Un dossier sensible pour la justice française

L’affaire du financement libyen, qui implique également plusieurs anciens collaborateurs de Nicolas Sarkozy, demeure l’un des dossiers politico-judiciaires les plus sensibles de ces dernières années. Le procès en appel, dont la date n’a pas encore été fixée, devra déterminer si les charges retenues par le tribunal correctionnel seront confirmées ou infirmées.

Ce rebondissement judiciaire relance le débat sur la responsabilité pénale des anciens dirigeants et sur les limites du financement politique en France.

L’article Nicolas Sarkozy libéré après trois semaines de détention à la Santé est apparu en premier sur WMC.

Transition énergétique à Tozeur : 70 à 80 % de la consommation des mosquées couverte par le solaire

Le programme pilote de maîtrise d’énergie dans 87 mosquées au gouvernorat de Tozeur avance à un rythme soutenu, a indiqué, le représentant régional de l’Agence Nationale pour la Maîtrise de l’Energie (ANME), Imed Triki, à l’Agence TAP.

Il a ajouté que les travaux d’une valeur de 2,7 millions de dinars sont réalisés à 50%, précisant que la phase d’installation des systèmes de production d’énergie solaire photovoltaïque a été achevée.

Un appel d’offre a été lancé pour mettre en place de nouveaux dispositifs d’éclairage économique et assurer le bon fonctionnement du système de gestion de l’énergie photovoltaïque, a fait savoir la même source.

Par ailleurs, un programme de généralisation de l’installation des panneaux solaires photovoltaïques (PROSOL ELEC) sera réalisé en faveur de 4 mille ménages, dont la consommation électrique annuelle ne dépasse pas 1200 kwh.

Le représentant régional de l’ANME, Imed Triki, a fait savoir que l’équipement des mosquées en énergie solaire devrait permettre de couvrir entre 70 et 80% de leur consommation d’électricité, ainsi qu’une couverture de 100% pour les familles bénéficiaires du programme social PROSOL ELEC.

Il a expliqué que ce programme pilote de transition énergétique s’inscrit dans le cadre de la stratégie gouvernementale visant à rendre le gouvernorat de Tozeur une région éco-responsable.

A noter qu’un programme de distribution de 30 mille lampes économiques a été lancé afin de réduire la consommation de l’électricité dans la région.

L’article Transition énergétique à Tozeur : 70 à 80 % de la consommation des mosquées couverte par le solaire est apparu en premier sur WMC.

Bourse de Tunis : le Tunindex démarre la semaine en hausse à 12 756 points

Le marché a entamé ce début de semaine dans le vert. Le benchmark a pris 0,27 % à 12 756,6 points dans un volume de 5 MD, soutenu par une transaction de bloc de 1 MD sur le titre, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre SIAME s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action de la société s’est hissée de 5,7 % à 2,620 D, dans un volume limité de 13 mille dinars.

Sans faire l’objet de transactions sur la séance, le titre SITS s’est retrouvé dans le palmarès des meilleures performances. L’action s’est bonifiée de 4,1 % à 3,320 D.

Le titre CIMENTS DE BIZERTE s’est placé en lanterne rouge du Tunindex. L’action a trébuché de 4,3 % à 0,450 D, dans de maigres échanges de 2 mille dinars.

Du côté des baisses, le titre UADH a accusé une glissade de 3,6 % à 0,540 D. L’action a amassé un volume limité de 2 mille dinars sur la séance.

POULINA GROUP HOLDING a été la valeur la plus échangée de la séance en amassant un volume de 1,2 MD. Le titre s’est maintenu à l’équilibre à 16,890D.

L’article Bourse de Tunis : le Tunindex démarre la semaine en hausse à 12 756 points est apparu en premier sur WMC.

Tunisie : le budget 2026 du ministère de l’Éducation atteint 8,7 milliards de dinars, +8,16 %

“Le projet de loi de finances de 2026 prévoit une augmentation de 8,16% dans le budget du ministère de l’éducation”, a fait savoir lundi, Noureddine Nouri, ministre de l’éducation.

“Ainsi le budget du département s’élèvera à près de 8,7 milliards de dinars, enregistrant une augmentation de 656 millions de dinars par rapport à celui de 2025”, a expliqué Nouri dans son intervention lors d’une séance conjointe des commissions de l’Éducation, de la Formation professionnelle, de la Recherche scientifique, de la Jeunesse et des Sports, et de la Commission des Services et du Développement social au Conseil national des Régions et des Districts (CNRD).

Le ministre a indiqué que le département s’est fixé trois objectifs stratégiques majeurs pour la période à venir à savoir l’amélioration de la qualité de l’enseignement et le développement des compétences, la promotion de l’équité sociale, et la garantie d’une gouvernance éducative moderne et performante.

Il a, en outre, souligné la nécessité d’adopter de nouvelles approches de réforme plus efficaces, capables d’anticiper les mutations futures liées à la numérisation, à l’intelligence artificielle, aux changements climatiques et à l’économie verte, afin que l’école tunisienne devienne une institution tournée vers l’avenir.

Evoquant le bilan des réalisations du ministère au cours des cinq dernières années, Nouri a indiqué que 3 495 interventions ont été effectuées dans les établissements éducatifs, dont 2 353 entièrement achevées, couvrant 1 737 établissements à différents niveaux, pour un coût total de 687 millions de dinars.

Par ailleurs, 94 nouveaux établissements éducatifs ont été créés pour un coût dépassant 224 millions de dinars, alors que 1 848 projets sont toujours en cours, pour un coût de 44 millions de dinars, ciblant 829 institutions scolaires outre les fonds qui ont été alloués au renforcement des équipements (163 millions de dinars) et du matériel informatique et laboratoires (136 millions de dinars).

Nouri a annoncé qu’en 2026, 73 nouveaux bus seront acquis pour renforcer la flotte et un budget de 157 millions de dinars sera également alloué à la création de 19 nouveaux établissements éducatifs tous niveaux confondus.

D’après Nouri, le budget de 2026 du ministère de l’éducation sera réparti sur trois volets. Quelque 3,23 milliards de dinars seront réservés pour l’enseignement primaire (37,17 % du total), 4,6 milliards de dinars pour les collèges et lycées (52,89 %) et 864,98 millions de dinars pour le programme de pilotage et d’appui (9,94 %).

Les dépenses de rémunération s’élèvent, quant à elles, à 7,63 milliards de dinars, soit plus de 87 % du budget total, enregistrant une hausse de 8,91 % par rapport à 2025. Les dépenses d’investissement s’établissent à 772,4 millions de dinars, réparties comme suit : 274,9 millions pour le primaire, 224,3 millions pour les collèges et lycées, et 82,4 millions pour le programme de pilotage et d’appui.

Les dépenses de gestion atteindront 741,5 millions de dinars, soit une hausse de 7,16 % par rapport à l’année précédente.

Nouri a aussi annoncé la régularisation de la situation de 4 811 enseignants suppléants du primaire pour un coût de 190 millions de dinars, ainsi que celle de 9 026 enseignants des collèges et lycées pour 357,7 millions de dinars.

De plus, 2 601 titulaires d’une licence appliquée en éducation et enseignement (session 2024) seront recrutés pour un coût de 106 millions de dinars, en plus de la régularisation de la situation de 1 226 agents de laboratoire et surveillants, le recrutement de 100 diplômés de l’École normale supérieure, 26 psychologues, 270 titulaires d’un doctorat, 150 agents, 25 ingénieurs principaux, 50 architectes principaux, 50 secrétaires d’administration et 50 techniciens principaux.

Le ministre a indiqué que le nombre total d’élèves pour l’année scolaire 2025-2026 s’élève à 2 325 443, dont 1 223 638 écoliers (dont 61 mille élèves en préscolaire), 570 655 collégiens et 532 150 lycéens, répartis sur 4 390 écoles primaires, 981 collèges et 587 lycées.

De leur côté, plusieurs députés ont soulevé, dans leurs interventions, diverses insuffisances du système éducatif, notamment la dégradation des infrastructures dans plusieurs établissements situés dans les régions de l’intérieur, l’encombrement des classes, l’élargissement des disparités sociales entre élèves, le blocage de projets scolaires malgré les budgets alloués, ainsi que la faiblesse du transport scolaire, la hausse du décrochage scolaire et la détérioration des services de l’Office des services scolaires et des cantines.

Les députés ont appelé le ministère de l’Éducation à mettre en place un plan urgent visant à réhabiliter les établissements scolaires, améliorer la qualité des services et garantir l’égalité des chances entre les différentes régions.

Ils ont affirmé que la réforme de l’éducation ne peut aboutir qu’à travers une révision globale des programmes scolaires, la valorisation du rôle de l’enseignant et l’amélioration de ses conditions de travail, afin que l’école tunisienne retrouve son rôle moteur dans la connaissance et le développement.

L’article Tunisie : le budget 2026 du ministère de l’Éducation atteint 8,7 milliards de dinars, +8,16 % est apparu en premier sur WMC.

Technicolor : une décision judiciaire controversée, il ne fait pas bon d’être arabe et CEO d’un grand groupe cinématographique en France

 Ce qui s’est récemment joué au Tribunal correctionnel de Nanterre s’agissant de l’affaire Tarek Ben Ammar/Technicolor n’est qu’un épisode d’une longue saga judiciaire entamée il y a plus de douze ans.

Ben Ammar, actionnaire de Quinta Industries avec Technicolor, condamné en première instance pour le remboursement d’un compte courant d’associé, estime toute l’affaire absurde et juridiquement infondée.

À la suite de 7 ans de négociations pour entrer au capital du groupe technique Quinta Industries, Technicolor, par ses agissements avait précipité la liquidation du groupe en 2011, pour le racheter à la barre en 2012, pour trois francs six sous. En plus, le procès intenté par Ben Ammar contre Technicolor depuis toutes ces années n’a évidemment pas abouti puisque Technicolor a fait faillite !

Pour Tarek Ben Ammar, la procédure judiciaire n’aurait jamais dû exister.  Le concerné annonce qu’il fera appel s’appuyant sur deux éléments qu’il juge irréfutables : d’une part, parce que le remboursement d’un compte courant d’associé n’est plus une infraction pénale depuis la loi du 25 janvier 1985 et d’autre part parce qu’il n’a jamais été dirigeant de fait de Quinta Industries depuis 2011, comme l’a confirmé la Cour d’appel de Versailles en 2018.

Pour rappel, Technicolor a été mis en examen en décembre 2019.  La raison en était :  escroquerie au jugement et abus de confiance, en lien avec le rachat de Quinta Industries par Technicolor en 2012, après la faillite de cette dernière en 2011.

Faut-il rappeler, par ailleurs, que dans l’organisation judiciaire française, la cour d’appel de Versailles se situe hiérarchiquement au-dessus du tribunal judiciaire de Nanterre. En tant que juridiction de second degré, elle est investie du pouvoir de réexaminer les décisions rendues par les tribunaux de première instance relevant de son ressort, dont celui de Nanterre. Tandis que ce dernier statue en premier ressort, la cour d’appel exerce une compétence élargie sur l’ensemble des recours formés contre les jugements initiaux, assurant ainsi une fonction essentielle de régulation et d’harmonisation des décisions judiciaires.

Dans ce cadre, que faut-il comprendre lorsqu’un tribunal inférieur, tel que celui de Nanterre, rend un jugement incriminant une personnalité — en l’occurrence Tarak Ben Ammar — alors que la cour d’appel de Versailles, juridiction supérieure, l’a expressément blanchi pour les mêmes motifs ? Une telle divergence interroge non seulement la cohérence des appréciations judiciaires, mais aussi la portée réelle d’un jugement rendu en première instance face à une décision d’appel qui, par nature, prévaut dans l’ordre juridictionnel.

Il ne s’agit donc pas d’une fin, mais d’un tournant. Le jugement rendu la semaine dernière ne saurait clore le débat, et encore moins entériner une vérité judiciaire. Le combat continue, et la suite se jouera en appel. C’est donc incompréhensible

Faut-il voir dans le traitement réservé à Tarak Ben Ammar les signes d’un délit de faciès, alors même qu’il a racheté les Studios de Paris en 2022, évitant leur liquidation, avant de les mettre à disposition des organisateurs des Jeux olympiques de 2024 ?

Ce qui est sûr, c’est que porter en soi une part du monde arabe tout en rayonnant sur la scène médiatique mondiale n’est pas sans heurter les sensibilités de certains lobbys puissants en France !

A.B.A

L’article Technicolor : une décision judiciaire controversée, il ne fait pas bon d’être arabe et CEO d’un grand groupe cinématographique en France est apparu en premier sur WMC.

Hikma renforce sa présence en Tunisie avec une troisième usine et 50 millions de dinars d’investissement

Le groupe pharmaceutique Hikma vient d’inaugurer sa troisième unité de production en Tunisie, implantée à Sidi Thabet. Ce nouvel investissement, estimé à 50 millions de dinars, marque une étape stratégique dans le développement industriel du groupe dans le pays. Bien positionnés dans la fabrication de médicaments cardiovasculaires, antibiotiques et neurologiques, les laboratoires Hikma pourront grâce à la nouvelle usine renforcer les capacités de production locales et soutenir l’exportation vers les marchés internationaux, notamment africains.

À l’occasion de l’inauguration, le ministre de la Santé, Dr Mustapha Ferjani, a salué la qualité des compétences médicales et pharmaceutiques tunisiennes. Il a également souligné l’importance croissante des exportations des laboratoires Hikma, tout en annonçant une mesure phare : la réduction significative des délais de délivrance des autorisations de mise sur le marché (AMM).

Désormais, ces délais devraient osciller entre six mois et un an après le dépôt des dossiers auprès de l’Agence nationale des médicaments. Pour précision cette agence joue un rôle central dans la coordination des acteurs du secteur pharmaceutique, avec pour objectif de simplifier les démarches administratives et d’encourager les investissements étrangers. Présent en Tunisie depuis plus de 35 ans, Hikma emploie actuellement plus de 320 personnes, avec un taux d’encadrement élevé.

L’ouverture de cette troisième usine devrait permettre la création de nouveaux postes et renforcer la capacité d’exportation du groupe. Un signal fort pour l’industrie pharmaceutique tunisienne, qui confirme son attractivité et son potentiel à l’échelle régionale.

Nous y reviendrons

A.B.A

L’article Hikma renforce sa présence en Tunisie avec une troisième usine et 50 millions de dinars d’investissement est apparu en premier sur WMC.

Siliana : semis 2025-2026 atteignent 30 % des céréales et 79 % des fourragères

La saison des semis dans le gouvernorat de Siliana, a atteint 30% des surfaces céréalières, 79% des fourragères et 20% des légumineuses.

Le responsable des grandes cultures au commissariat régional au développement agricole (CRDA), Mohamed Taher Azouz, a indiqué à l’Agence TAP, lundi, que les besoins de la région en semences sélectionnées s’élèvent à 65 300 quintaux répartis entre 30 200 quintaux pour le blé dur, 6040 quintaux pour le blé tendre et 950 quintaux pour l’orge.

Il a ajouté que 59% des semences de qualité supérieure ont été mises à la disposition des agricultures de la région.

Le quota de la région en semences d’orge ordinaires s’élève à 25 mille quintaux 5 549 quintaux ont été fournis, ainsi que 20 mille du phosphate super 45 et 24 mille quintaux de phosphate de diammonium (DPA).

Les superficies céréalières programmées pour la saison agricole 2025-2026 sont estimées à 155 500 ha, réparties entre 80 mille ha de blé dur, 70 mille ha d’orge, 5 mille ha de blé tendre et 500 ha de triticale.

L’article Siliana : semis 2025-2026 atteignent 30 % des céréales et 79 % des fourragères est apparu en premier sur WMC.

Budget 2026 : le ministère de l’Intérieur obtient 6,3 milliards de dinars, en hausse de 5 %

Le budget alloué à la mission spéciale du ministère de l’intérieur au titre du projet du Budget de l’Etat  pour l’année 2026 est estimé à environ 6304 ,800 millions de dinars,  soit une hausse de 5% par rapport au budget  2025.

Selon le rapport présenté, lundi, lors de la séance plénière du Parlement,  par la Commission de la défense, de la sécurité et des forces armées  et la Commission du règlement intérieur , de l’immunité et des affaires juridiques au Conseil National des Régions et des Districts (CNRD) , les dépenses du ministère sont réparties comme suit :

-Salaires : 4160,800 millions de dinars
-Gestion : 374,925 millions de dinars
-Interventions : 1323,725 millions de dinars
-Investissement : 380,350 millions de dinars

Les crédits sont répartis selon les programmes comme suit:

– Programme de la sécurité nationale : 2459,316 millions de dinars
– Programme de la Garde Nationale : 1664,455 millions de dinars
– Programme de la protection civile : 373,650 millions de dinars
– Programme des Affaires Locales : 1132,065 millions de dinars
– Programme de supervision et appui : 610,314 millions de dinars

Selon le budget proposé pour l’année 2026, l’enveloppe allouée à l’investissement a enregistré une hausse de 57% par rapport à l’année 2025.

Elle sera consacrée à l’acquisition de moyens de transport et des équipements au profit des programmes de la sécurité, la garde nationale et le contrôle.

Les investissements concerneront aussi la construction de centres , des casernes , de deux académies pour la police et la garde nationale en plus du développement du système de travail de la police technique et scientifique.

Parmi les missions programmées, le recrutement de 2900 agents au titre de l’année 2026 réparti comme suit 1000 pour la sécurité nationale, 1500 pour la garde nationale et 400 pour la protection civile.

L’article Budget 2026 : le ministère de l’Intérieur obtient 6,3 milliards de dinars, en hausse de 5 % est apparu en premier sur WMC.

Tunisie–FAO : de nouvelles mesures régionales pour protéger les crevettes rouges, la langoustine et le pageot

Les membres de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM) incluant la Tunisie viennent d’adopter douze décisions visant à renforcer la durabilité des produits aquatiques et la gestion des stocks halieutiques.

Ces mesures, prises, lors de la 48e session de (CGPM) de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à Málaga sous l’égide de l’Espagne, “symbolisent l’union et la nécessité de la coopération entre les États pour garantir l’avenir des pêches et des communautés de pêcheurs”, selon la commission.

Les décisions clés touchent directement les ressources les plus précieuses de la Méditerranée centrale et orientale, notamment dans le cadre de l’effort de gestion des crustacés profonds, selon le FAO.

La CGPM a voté l’extension de la période de transition des plans de gestion pluriannuels pour l’exploitation durable des crevettes rouges et bleues et rouges (Aristeus antennatus) dans le Détroit de Sicile (sous-zones géographiques 12 à 16), ainsi qu’en mer Ionienne et en mer du Levant.

Concernant d’autres stocks, la Commission a adopté une règle de contrôle des captures pour le pageot) en mer d’Alboran, étape jugée essentielle pour la gestion de ce stock épuisé.

En mer Adriatique, de nouvelles recommandations réduisent davantage l’effort de pêche pour la langoustine tout en augmentant l’effort pour la sole commune, exploitée de manière durable.

Un autre résultat majeur de la session est le renforcement des mécanismes visant à garantir le respect des décisions de la CGPM, notamment pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). Un mécanisme amélioré a été convenu pour évaluer les obligations de communication de données et de suivi, contrôle et surveillance (SCS).

Pour améliorer la traçabilité, la CGPM a introduit une nouvelle exigence pour tous les navires de plus de 20 mètres opérant en dehors des juridictions nationales : ils devront désormais disposer d’un numéro de l’Organisation maritime internationale (OMI).

Plusieurs pays de la région ont confirmé leur engagement en atteignant de nouveau la Catégorie 1 de conformité, notamment l’Albanie, l’Algérie, l’Égypte, le Maroc et la Türkiye, ainsi que l’Union européenne et ses États membres.

La Commission a également souligné des progrès en aquaculture durable, adoptant deux résolutions visant la résilience des écosystèmes : un programme harmonisé de surveillance environnementale et une initiative pour établir des zones aquacoles dédiées à la restauration.

La Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM) est une organisation régionale de gestion des pêches créée en 1949 en vertu de l’article XIV de l’Accord relatif à la Constitution de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Elle vise à fédérer les efforts des pays en vue du développement durable de l’aquaculture et de  la conservation et l’utilisation durable des ressources marines vivantes à tous les niveaux (biologique, social, économique et environnemental).

Le CGPM regroupe 19 États méditerranéens et 4 États de la mer Noire, ainsi que l’Union européenne.

Parmi les principaux membres méditerranéens figurent l’Albanie, l’Algérie, la Croatie, Chypre, l’Égypte, la France, la Grèce, Israël, l’Italie, le Liban, la Libye, Malte, Monaco, le Monténégro, le Maroc, la Slovénie, l’Espagne, la Syrie et la Tunisie, auxquels s’ajoute la Turquie.

Les membres de la mer Noire sont la Bulgarie, la Roumanie, l’Ukraine et la Turquie.

L’article Tunisie–FAO : de nouvelles mesures régionales pour protéger les crevettes rouges, la langoustine et le pageot est apparu en premier sur WMC.

“La vie d’une bouteille” : Hamdi Daboussi et Omar Dridi primés au challenge artistique d’Eco Tacir et de la SFBT

Les deux lauréats du challenge artistique “La vie d’une bouteille”, initié par Eco Tacir en partenariat avec la Société de Fabrication des Boissons de Tunisie (SFBT), ont été dévoilés à l’issue de trois jours de création et d’expérimentation, du 7 au 9 novembre 2025, au Tacir’Lab Grand Tunis, à Dar Bach Hamba, au cœur de la médina de Tunis.

Le premier prix (1 500 DT) a été attribué à Hamdi Daboussi pour son projet “Dabouza fi Dabouza”, tandis que le deuxième prix (1 000 DT) est revenu à Omar Dridi pour “Sout el Ch9af”. Tous deux ont été choisis pour leur créativité et leur regard créatif sur l’art du durable.

Sur les tables, dans les cafés, aux fêtes ou aux mariages, les bouteilles en verre consignées qui ont traversé les générations et les régions de Tunisie, ont vu passer des rires, des histoires et des instants de vie partagés. Témoins discrets des conversations et des liens qui se tissent, elles portent en elles un véritable pan de mémoire.

Pour que cette histoire se poursuive, et pour célébrer la créativité, la transmission et l’art du durable, un challenge artistique a été ouvert aux jeunes “Fais vivre cette bouteille à travers ton art”. Ce concours a invité les participants à redonner voix à cette bouteille (à travers notamment la peinture, le dessin, la bande dessinée, la photographie, le collage, la sculpture, l’illustration digitale ou l’installation), qui relie passé et futur, tradition et modernité, en lui offrant une nouvelle matière artistique inspirée des moments de partage qu’elle a traversés, des couleurs et des coutumes croisées au fil de son voyage, mais aussi de son cycle écologique.

L’article “La vie d’une bouteille” : Hamdi Daboussi et Omar Dridi primés au challenge artistique d’Eco Tacir et de la SFBT est apparu en premier sur WMC.

Ecomondo 2025 de tous les records ! +7% de présences, présences étrangères + 10%

LE PÔLE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE RENFORCE SA DIMENSION MONDIALE

  •  La 28e édition de la manifestation organisée par Italian Exhibition Group, consacrée à l’économie verte, bleue et circulaire et la plus internationale jamais organisée, ferme ses portes aujourd’hui.
  •  La venue du Ministre Gilberto Pichetto Fratin : « Ecomondo, un symbole d’innovation et de durabilité »
  •  Plus de 800 acheteurs mandatés et délégations en provenance de 65 pays
  •  Plus de 1700 exposants, dont 18 % en provenance de l’étranger

Rimini, 7 novembre 2025 – Dans un contexte mondial sans cesse plus instable, la durabilité est la boussole qui doit guider les gouvernements, les entreprises et la communauté scientifique. Ecomondo 2025, événement international de référence en Europe et dans le bassin méditerranéen, pour l’économie verte, bleue et circulaire, organisé par Italian Exhibition Group (IEG), ferme ses portes aujourd’hui au Parc des expositions de Rimini, en soulignant sa position de pôle international de la transition écologique. Un rôle qui se traduit par les résultats concrets d’une 28e édition en forte croissance.

Les présences, toutes provenances confondues, ont augmenté de 7 % et les seules présences étrangères de 10 %. Plus de 1 700 exposants, dont 18 % en provenance de l’étranger, sur les 166 000 mètres carrés du Parc des expositions. Plus de 600 journalistes accrédités (dont 15 % de l’étranger) ont mis le Parc des expositions au centre de l’attention de la communauté mondiale.

La centralité d’Ecomondo sur la scène internationale, dans son rôle de guide sur la voie d’un avenir durable dont le point de départ se trouve Italie et sur laquelle l’Europe avance avec détermination, a été soulignée par la présence, jeudi 6 novembre, du Ministre de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, Gilberto Pichetto Fratin, en visite dans les pavillons du Parc des expositions. « Nous pouvons nous targuer d’être parmi les premiers pays au monde en termes de capacité de recyclage, a rappelé le ministre, et il est certes beaucoup question de terres rares et de matières premières critiques, mais le plus grand gisement que nous ayons, c’est celui de nos déchets… Et la capacité de recyclage est pleinement mise en lumière par cette manifestation, symbole d’innovation et de durabilité ».

ECOMONDO 2025 : L’ÉDITION LA PLUS INTERNATIONALE JAMAIS RÉALISÉE

Ecomondo 2025 a confirmé son rôle de lieu privilégié d’échange entre les entreprises, le monde de la recherche et les professionnels du secteur, dans le monde entier, entre autres grâce à la collaboration avec l’Agence ICE et avec le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale (MAECI) : un carrefour global qui rassemble plus de 800 acheteurs mandatés et délégations internationales provenant de 65 pays. Parmi les marchés les plus représentés : l’Espagne, la Turquie, la Pologne, la Roumanie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie, la Tunisie, le Maroc et l’Égypte. Pour compléter le tableau, il convient de souligner la participation active d’environ 90 associations internationales. Un réseau qui, lors de la manifestation, a généré 3 800 business matching, au bénéfice de la coopération et de la diffusion des meilleures pratiques en matière de transition écologique.

LA TRANSITION VERTE, UN CADRE TRANSVERSAL SUR LE CONTEXTE MONDIAL

Plus de 200 rendez-vous au cours des quatre journées, dont environ 70 organisés par le Comité technique et scientifique d’Ecomondo, présidé par le Professeur Fabio Fava, ont proposé un riche programme d’initiatives, offrant une lecture actualisée de la transition écologique de manière transversale. Parmi les principaux thèmes : les DEEE et les matières premières critiques, le textile qui devient circulaire, la finance durable comme soutien à la transition écologique, la gestion de l’eau et l’économie bleue, les bioénergies, l’économie circulaire, l’IA appliquée à la valorisation des ressources et au monitorage des données, l’observation de la terre et le rôle de la communication pour dépasser les faux dilemmes de la transition écologique.

Une grande attention a été accordée à la coopération internationale et à la transition verte en Méditerranée, ainsi qu’aux initiatives visant à faciliter l’accès à l’énergie propre et durable sur le continent africain, dans le cadre du Plan Mattei et du Programme « Mission 300 », avec la cinquième édition de l’Africa Green Growth Forum.

La 14e édition des États généraux de l’économie verte a inauguré une fois encore Ecomondo, avec la présentation du Rapport 2025 sur l’état de l’économie verte, en plaçant au centre du débat l’état et les perspectives de la transition verte européenne dans le nouveau contexte mondial. La session plénière de la deuxième journée, qui s’est déroulée pour la première fois entièrement en anglais, a étendu plus encore la portée internationale de l’événement.

Le retour de Sal.Ve, le Salon biennal du Véhicule écologique, en collaboration avec l’ANFIA, a permis de présenter toute la gamme d’équipements pour véhicules industriels et spéciaux pour la collecte des déchets solides et liquides, pour le balayage de la voirie routes et le nettoyage des canalisations..

LE LABORATOIRE DE L’INNOVATION

A Ecomondo 2025, l’innovation a servi de pont entre la science et le marché : l’Innovation District a donné de l’espace et de la visibilité à 40 start-up italiennes et internationales à haut contenu technologique, dont 20 installées  au Maroc et en Tunisie, sélectionnées dans le cadre du projet Lab Innova for Africa « Luca Attanasio », promu par l’Agence ICE en collaboration avec le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale. Parallèlement à la manifestation, Ecomondo a décerné le Prix « Lorenzo Cagnoni » pour l’innovation verte aux sept entreprises exposantes pour les technologies les plus avancées et les plus prometteuses présentées dans les secteurs propres à la manifestation.

ECOMONDO SERA DE RETOUR AU PARC DES EXPOSITIONS DE RIMINI D’ITALIAN EXHIBITION GROUP DU 3 AU 6 NOVEMBRE 2026.

PARTENAIRES INSTITUTIONNELS

Ecomondo 2025 est organisé par Italian Exhibition Group avec la collaboration de : Commission européenne ; UNIDO ITPO ; Ministère de l’Environnement et de la Sécurité Énergétique ; MAECI (Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Institutionnelles) ; Ministère des Entreprises et du Made in Italy ; Agence ICE – Agence italienne pour le commerce et l’investissement ; Région Émilie-Romagne ; Ville de Rimini ; ANCI (Association nationale des communes italiennes) ; ANFIA (Association nationale de la filière de l’industrie automobile) ; ART-ER ; CIB (Consortium italien du biogaz) ; CIC (Consortium italien de compostage) ; CONAI (Consortium national de l’emballage) ; ENEA ; Assoambiente ; Fondation pour le développement durable ; ISPRA (Institut Supérieur de la Protection et de la Recherche environnementale) ; Legambiente ; UNICIRCULAR (section Assoambiente) ; UNACEA (Union Nationale des constructeurs d’équipements et matériels de construction) ; UTILITALIA ; CIHEAM (Centre international d’études agronomiques avancées méditerranéennes) ; CBE JU (Engagement commune pour une Europe circulaire bio-sourcée) ; EBA (Association européenne du biogaz) ; Agence européenne pour l’environnement ; ISWA (Association internationale des déchets solides) ; WBA (Association mondiale du biogaz) ; Water Europe.  

À PROPOS D’ECOMONDO 2025

Statut : Salon International ; Organisation : Italian Exhibition Group S.p.A. ; Fréquence : annuelle ; Édition : 28e ; Date : 4-7 novembre 2025 ; adresse mail : ecomondo@iegexpo.it ; Site Internet : www.ecomondo.com ; Facebook : www.facebook.com/EcomondoRimini ; LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/ecomondo-the-green-technologies-expo/

 

 

L’article Ecomondo 2025 de tous les records ! +7% de présences, présences étrangères + 10% est apparu en premier sur WMC.

❌