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Chine : quand un simple sourire remplace le portefeuille

Dites adieu à votre sac à main et à votre portefeuille, votre visage devient votre nouvelle carte bancaire ! En Chine, c’est la moitié de la population qui paie en un clin d’œil grâce à la reconnaissance faciale. Quelques secondes, un scanner de dizaines de points du visage, et hop, l’achat est bouclé sans sortir ni une pièce ni un billet. Pour l’instant, cette magie tech reste réservée aux Chinois… mais qui sait, bientôt votre sourire deviendra peut-être votre monnaie !

Depuis le 1er juin 2025, la Chine encadre strictement l’usage commercial de la reconnaissance faciale, symbole d’une révolution dans les modes de paiement. Dans ses grandes métropoles, les espèces ont presque disparu au profit de paiements digitaux via smartphone, couvrant plus de 90% des transactions quotidiennes essentiellement avec WeChat Pay et Alipay. L’innovation s’oriente désormais vers des solutions biométriques avancées : reconnaissance faciale, paume de la main, authentification vocale, permettant des achats en moins de dix secondes, parfois juste avec un sourire. Cette transition, soutenue par des investissements massifs et une volonté gouvernementale de réduire les fraudes liées au liquide, transforme l’économie chinoise.

Cependant, cette transformation rapide soulève des inquiétudes majeures : collectes massives de données personnelles sensibles, risques d’exclusion pour les personnes âgées ou vivant hors zones urbaines, ainsi que des défis sécuritaires comme les risques de piratage ou d’usurpation d’identité. En réponse, la réglementation impose depuis juin 2025 un cadre strict, notamment l’obligation d’offrir des alternatives à la reconnaissance faciale et d’enregistrer les entreprises collectant de larges bases de données faciales auprès des autorités.

Malgré ces mesures, l’utilisation de la reconnaissance faciale comme mode de paiement unique reste souvent la norme sur le terrain, posant des questions éthiques et sociales fondamentale.

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De la Tunisie à la Mauritanie : le chantier du gypse africain s’ouvre avec la ZLECA

Certains députés soulignent que la production de gypse est de meilleure qualité et en plus grande quantité. Des médias comme le360.com affirment que la Mauritanie est le principal producteur en Afrique.

 

La Tunisie est reconnue comme l’un des meilleurs producteurs mondiaux de gypse, détenant le quatrième plus grand gisement en termes de quantité et le deuxième en termes de qualité, avec des réserves très pures de plus de 90%. Le gypse tunisien est exploité notamment par des entreprises telles que la SIPS, qui dispose d’une carrière importante à Oued el Ghar avec une capacité de production dépassant 300 000 tonnes par an, et des produits conformes aux normes internationales. La qualité élevée du gypse tunisien, avec une pureté souvent supérieure à 90%, en fait un matériau prisé pour la fabrication de plâtres et autres usages industriels, avec des exportations vers plusieurs pays africains et européens.

En comparaison, la Mauritanie a récemment exporté 40 000 tonnes de gypse vers le Nigeria, exploitant ses ressources, mais ne semble pas surpasser la qualité et la capacité reconnues de la Tunisie. La Tunisie conserve donc une position plus forte en tant que producteur de gypse en Afrique grâce à ses réserves importantes, sa qualité supérieure et ses capacités industrielles avancées, alors que la Mauritanie commence à émerger comme un exportateur régional important avec un potentiel de croissance lié à la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf)

En réalité, la Tunisie détient la quatrième plus grande réserve mondiale de gypse et la deuxième en qualité, avec une pureté souvent supérieure à 90%, soutenue par une forte capacité industrielle.

La Mauritanie, bien qu’émergente avec des volumes d’exportation croissants, ne surpasse pas encore la Tunisie en termes de qualité et de capacité, mais bénéficie d’un potentiel de croissance important grâce à la proximité avec les marchés ouest-africains et à la ZLECA.

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ARP: « La présidence de la République n’a pas fermé ses portes aux députés »

Mourad Haloumi, conseiller principal du président de la République chargé des affaires communales, a confirmé que la présidence de la République reste accessible aux députés et traite leurs demandes avec sérieux. Il a rappelé que la Constitution régule clairement les relations entre les pouvoirs législatif et exécutif, assurant une communication efficace.

Lors de l’examen du budget 2026, il a indiqué que toutes les questions des chambres reçoivent des réponses complètes, et que tout manquement doit être signalé à la présidence.

Face aux critiques sur la lenteur administrative locale, il a appelé à remplacer les responsables défaillants, conformément aux directives présidentielles. La présidence suit au quotidien les plaintes citoyennes et encourage la vigilance sur les nominations, avec des sanctions possibles.

Le PLF 2026 intègre largement les propositions des conseils locaux et régionaux, essentiels au diagnostic et à la stratégie. Le président accorde aussi une attention soutenue aux personnes handicapées et au chômage de longue durée, traités par des mesures dédiées.

La restructuration des caisses sociales et la préparation du plan de développement 2026-2030 sont des priorités demandant coordination entre présidence, collectivités et Parlement.
Enfin, la présidence encourage la réforme des structures administratives et supervise la publication des textes d’application des lois récentes, tout en assurant la gestion budgétaire et le contrôle administratif, notamment en matière de sécurité nationale.

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Nouvel impôt sur la fortune: entre justice sociale et risques économiques

Le projet de loi de finances 2026 introduit une réforme majeure: l’instauration d’un impôt progressif sur la fortune, touchant les patrimoines immobiliers, mobiliers et financiers des personnes physiques, y compris ceux de leurs enfants mineurs sous tutelle. Dans le cadre du plan national de développement 2026-2030, cette mesure vise à accroître la justice fiscale et la contribution des grandes fortunes au budget de l’État.

budget
Ridha Chkoundali

Commentant cette mesure, l’expert en économie Ridha Chkoundali a indiqué dans un post Facebook que le barème proposé imposera un taux de 0,5% sur les fortunes comprises entre 3 et 5 millions de dinars, et un taux de 1% pour celles dépassant 5 millions.

Selon lui,  l’assiette fiscale est large : biens immobiliers, fonds de commerce, dépôts bancaires, placements financiers, titres mobiliers, en Tunisie comme à l’étranger pour les résidents fiscaux, tout en excluant la résidence principale, le mobilier d’usage courant, les biens professionnels exploités et les véhicules non utilitaires de faible puissance.

La base imposable est déterminée sur la valeur nette après déduction des dettes, avec une déclaration annuelle à effectuer avant fin juin et possibilité de paiement électronique. Pour assurer le suivi rigoureux des comptes, l’État s’appuiera sur le système « LICOBA ». Tout en déclarant: « Toutefois, cette fiscalité innovante suscite des inquiétudes. La peur qu’elle génère chez les détenteurs de capitaux pourrait pousser ces derniers à déplacer leurs fonds vers l’économie parallèle, déjà florissante. »

Ridha Chkoundali  conclut que dans un contexte de chute dramatique de l’épargne nationale, ce phénomène pourrait accentuer la raréfaction des liquidités bancaires, nuire au financement du secteur privé et renforcer la dépendance aux financements étrangers, fragilisant ainsi la stabilité économique et financière.

Ainsi, tout en cherchant à instaurer plus d’équité, l’impôt sur la fortune risque de déstabiliser l’économie formelle tunisienne si ses effets sur les comportements fiscaux ne sont pas anticipés et accompagnés de mesures adaptées.

Que signifie le système Licoba? 

Le système « LICOBA » est une plateforme informatique mise en place par l’administration fiscale pour assurer un contrôle rigoureux des mouvements sur les comptes bancaires des personnes physiques.

 Il permet de centraliser et d’analyser les données bancaires afin de détecter les possesseurs de patrimoines importants et de mieux surveiller la circulation des fonds. Grâce à ce système, l’État peut suivre régulièrement les transactions, lutter contre la fraude fiscale et l’évasion, et garantir une collecte efficace des impôts, notamment dans le cadre de nouvelles taxes comme l’impôt sur la fortune. 

En résumé, « LICOBA » est un outil clé de transparence et de justice fiscale au service de la gestion et du contrôle des comptes bancaires.

 

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Course à l’accueil de la COP32 en 2027 : Éthiopie et Nigéria en lice

L’Afrique joue un rôle central dans les enjeux de la COP30, qui se tiendra du 10 au 21 novembre à Belém, au Brésil. Le continent est directement concerné par la conservation des forêts tropicales, notamment la forêt du bassin du Congo, aussi importante que l’Amazonie comme puits de carbone. C’est ce qu’a révélé le média African Business.

Ainsi le Brésil cherche à renforcer ses liens avec l’Afrique en lançant la Tropical Forests Forever Facility (TFFF), un mécanisme de financement innovant destiné à encourager la préservation des forêts tropicales à travers un système de rémunération lié à la réduction de la déforestation. Plusieurs pays africains comme l’Angola, la RCA, l’Éthiopie, la Somalie, et l’Afrique du Sud pourraient en bénéficier, à condition de maintenir une déforestation inférieure à 0,5% par an.

Cependant, la participation africaine à la COP30 est confrontée à des obstacles financiers et logistiques, liés au coût du transport et de l’hébergement dans la ville relativement petite et isolée de Belém. Plusieurs ONG africaines ont déjà annoncé une réduction de leur présence.

Au-delà de la conservation des forêts, la réussite de la COP30 sera surtout mesurée par les engagements financiers pour l’adaptation au changement climatique, un enjeu clé pour l’Afrique qui réclame des financements sous forme de subventions plutôt que de prêts. Le scepticisme reste de mise, en raison du désengagement des États-Unis et de la réduction des aides européennes.

L’agenda de la conférence mettra également l’accent sur la transition juste de l’Afrique, avec des initiatives comme la Mission 300, qui vise à connecter 300 millions d’Africains à l’électricité d’ici 2030, ainsi que la promotion de la cuisson propre.

Enfin, l’Afrique accueillera la COP32 en 2027, avec la course à l’organisation qui oppose principalement l’Éthiopie et le Nigéria.

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Les députés appellent à un dialogue parlementaire avec le président de la République

Plusieurs membres des commissions des relations extérieures, de l’investissement et de la coopération internationale des deux chambres du Parlement ont demandé l’organisation d’une séance de dialogue à huis clos entre les députés et le président de la République, afin d’aborder les problématiques spécifiques et les dossiers liés à leurs circonscriptions.

Par ailleurs, certains députés ont suggéré la création d’un secrétariat d’État dédié aux personnes en situation de handicap, conformément à l’appel du président de la République à renforcer le rôle social de l’État et à accorder une attention particulière aux populations vulnérables.

Le représentant de la présidence a précisé que cette proposition sera soumise à l’examen du président de la République. Il convient également de souligner que le budget de la présidence de la République a augmenté de 7,2% par rapport à 2025, atteignant 229,705 millions de dinars.

 

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Cherine Zgaya Bouzouita: « Démocratiser l’entrepreneuriat au-delà des barrières sociales et culturelles »

Cherine Zgaya Bouzouita, experte en marketing et entrepreneuriat, allie une riche expérience académique à une passion engagée pour démocratiser l’entrepreneuriat auprès des publics défavorisés. À travers ses projets innovants en Tunisie, au Maroc et en Égypte, elle ouvre des portes aux jeunes femmes et futurs entrepreneurs, démontrant que l’entrepreneuriat est une chance accessible à tous, au-delà des barrières sociales et culturelles. Interview. 

Si vous pouvez nous parler de votre parcours ?

Je vais commencer par mon parcours académique. J’ai un master en marketing et communication digitale, que j’ai ensuite complété par un master en entrepreneuriat et gestion de projet, tous deux obtenus dans une école de commerce en France. Par la suite, je me suis inscrite à l’université pour préparer une thèse. J’étudie actuellement l’engagement entrepreneurial des étudiants.

Concernant le projet proposé aux étudiants, qu’en est-il précisément?

Dans le cadre de mes fonctions, après l’obtention de mes diplômes, j’ai souhaité rendre l’entrepreneuriat accessible au plus grand nombre, en ciblant particulièrement les publics défavorisés. J’ai ainsi pu lancer trois projets, dont un qui proposait aux étudiantes maghrébines, en Tunisie et au Maroc, une formation pour leur permettre de… (ici, le phénomène de base restera implicite).
Au cours de ma carrière, j’ai eu l’opportunité de développer plusieurs initiatives visant à démocratiser l’entrepreneuriat, c’est-à-dire à le rendre accessible à tous.

Que signifie, selon vous, démocratiser l’entrepreneuriat afin qu’il soit à la portée de tous, notamment du citoyen lambda ?

On a souvent le sentiment que l’entrepreneuriat est très complexe, et qu’il n’est pas accessible à tout le monde. J’insiste sur ce ressenti. Par exemple, certaines femmes hésitent à se lancer, tout comme certains seniors, ou encore ce que l’on appelle les « mompreneurs », des mamans entrepreneures. On compte aussi les étudiants, qui figurent parmi les publics défavorisés selon la recherche scientifique. Étant moi-même entrepreneure lorsque j’étais étudiante, j’avais créé une agence de communication afin de rendre la communication accessible aux TPE et PME. Et j’ai pensé qu’il serait souhaitable que les écoles de commerce, dont je suis issue, n’accompagnent pas uniquement les projets jugés rentables, mais soutiennent également tous les autres, même si leur potentiel n’est pas immédiatement évident. On ne peut jamais prédire ce qui fonctionnera ou pas.

Mon objectif principal était donc d’offrir à tous la possibilité d’entreprendre. J’ai eu la chance de mettre en place des projets distincts. Le premier s’est déroulé en Égypte, destiné aux lycéens des lycées professionnels, en partenariat avec le ministère égyptien de l’Éducation. Un deuxième projet a eu lieu au Maroc et en Tunisie, avec des partenaires européens, mais surtout maghrébins et tunisiens, notamment les universités de Sousse, Gafsa, etc.

L’objectif était d’aider des jeunes femmes sans formation managériale,  étudiantes en sciences, lettres, droit, biologie, etc. à se lancer dans l’entrepreneuriat. Un projet m’a particulièrement marquée : une étudiante de l’université de Gafsa avait conçu une puce détectant les crises cardiaques. Au cours des tests, sa puce a permis de détecter une crise chez son associé, un jeune étudiant, ce qui a permis une prise en charge rapide et a sauvé une vie. Ce qui m’a le plus intéressée dans ce projet, c’est qu’il a permis de lancer des initiatives à fort impact social. Même si certains projets n’ont pas abouti, ils ont donné à ces jeunes femmes les compétences indispensables pour entreprendre.

J’aimerais également insister sur un point lié à ce projet. On parle beaucoup d’entrepreneuriat féminin, et c’est une bonne chose. Cependant, je préfère ne pas trop insister sur la notion d’ entrepreneuriat féminin, car, pour moi, en CP, on n’apprend pas à lire différemment les garçons et les filles : on leur enseigne de la même façon. Or, aujourd’hui, dans les formations, on parle de plus en plus d’ entrepreneuriat féminin, comme si cela s’opposait à un entrepreneuriat masculin.

Vous avez réussi à gérer votre thèse tout en menant de nombreux autres projets : enseignement, création de programmes, développement de projets, quelle est la prochaine étape? 

Cette dernière année sera intense, mais c’est un défi qu’il faut relever et accepter. Je suis ravie d’avoir rejoint l’EDC Paris Business school. Je suis aussi très contente d’être à la tête de l’incubateur. Les projets des étudiants sont passionnants. Le réseau de l’université est impressionnant, avec plus de 18 000 anciens élèves dans le monde, regroupant de nombreux créateurs et dirigeants d’entreprise. Cela m’ouvre énormément de possibilités et d’opportunités, tant sur le plan national qu’international. D’autant plus que l’EDC fait partie d’un groupe. Mon souhait est que l’incubateur de l’EDC, l’EDC Cube, devienne l’incubateur principal du groupe en France. Planeta, un groupe espagnol, gère l’EDC, mais aussi Sud Deluxe, par exemple, qui est une école de luxe. Je pense qu’il y a des synergies à développer avec eux.

Quelle est votre vision?

Pour autant, ma vision est claire : il faut avant tout cesser de faire une distinction entre filles et garçons, surtout dans l’enseignement. Deuxièmement, il est essentiel que l’incubateur soit lié à la fois à la recherche et à la pédagogie. Il faut donc élaborer une stratégie intégrant ces trois dimensions. Enfin, il faut mettre l’accent sur les projets à impact, notamment l’entrepreneuriat social et solidaire, car c’est ce que les étudiants portent de plus en plus.

Le mot de la fin ?

Je conclus par un conseil, pour tout le monde, et je ne parlerai pas uniquement des femmes, mais vraiment à tous, hommes, femmes, toute personne ambitieuse, et surtout toute personne qui souhaite avoir un impact, l’idée n’est pas de réussir uniquement pour une satisfaction personnelle ou pour un statut. Mais la réussite arrivera si vous en avez envie et l’ambition. L’important est l’impact que vous allez avoir autour de vous et le sens que vous allez donner à cette réussite.

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Marta O’Brian met en lumière l’engagement mondial pour la qualité de l’air

Partout dans le monde, la lutte pour améliorer la qualité de l’air mobilise des acteurs variés, des experts aux communautés à l’échelle internationale. Grâce à des innovations technologiques accessibles et connectées, cette mobilisation collective s’intensifie, offrant des solutions adaptées pour surveiller et préserver notre environnement. Le salon Pollutec, dont l’édition 2025 a été couronnée de succès, qui est le rendez-vous incontournable des enjeux environnementaux et climatiques, réaffirme son positionnement de plateforme multisectorielle dédiée à la transition écologique.

Rencontrée lors de cette édition, Marta O’Brian, représentante de Clarity Movement, souligne dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrebin.com la portée mondiale de leur action : « Basés aux États-Unis, nous intervenons dans plus de 80 pays pour surveiller la qualité de l’air grâce à des capteurs solaires à faible coût, connectés au cloud et utilisables partout où un signal mobile est disponible ». Ces dispositifs permettent de mesurer divers gaz et particules en suspension, adaptés aux multiples besoins de leurs partenaires, parmi lesquels figurent des organisations gouvernementales, des universités et des initiatives communautaires.

Sur la participation à Pollutec Lyon 2025, Marta O’Brian fait état d’une forte mobilisation. Tout en soulignant que les solutions pour améliorer la qualité de l’air à l’échelle mondiale reposent sur plusieurs axes complémentaires. D’abord, l’adoption de technologies de surveillance avancées, telles que les capteurs solaires à faible coût et connectés au cloud. Ce qui  permet une mesure précise et en temps réel des polluants atmosphériques, facilitant ainsi des interventions ciblées.

Il convient de noter que chaque année, plus de 4,5 millions de décès prématurés sont liés à la pollution de l’air, touchant plus d’un tiers de la population mondiale exposée à des niveaux nocifs de particules fines. Face à cette urgence, des progrès locaux observés en Europe et en Chine montrent qu’une mobilisation collective et des politiques efficaces peuvent fortement améliorer la qualité de l’air, avec l’objectif ambitieux de réduire de moitié ces expositions d’ici à 2040, tout en allégeant un coût économique mondial équivalent à 5% du PIB.

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Abdeljalil Hani : « Le cadre budgétaire démontre une stabilité sans innovations majeures »

Le processus d’examen du projet de loi de finances 2026 est entamé. Il commence par la première lecture jusqu’aux débats à la commission des finances et en séance plénière du Parlement.

Abdeljalil Hani, président de la commission des finances a fait savoir dans une déclaration à leconomistemaghrebin. com que le PLF 2026 a été présenté en première lecture par le ministère des Finances, suivi de la présentation par le ministre chargé de la couverture économique et sociale, qui a exposé les grandes orientations du plan de développement pour 2026-2030. Tout en indiquant que les articles du projet de loi reflètent ces orientations budgétaires.

Ainsi les diverses commissions parlementaires ont entamé une analyse globale du budget de l’État, se focalisant sur les différentes missions sectorielles. Notre interlocuteur rappelle que la discussion en séance plénière du budget global a commencé et se poursuivra avec l’examen des budgets des missions spécifiques.

À partir du 24 novembre, la commission des finances examinera le PLF 2026 article par article, après une phase d’auditions des organisations et institutions concernées (organisations agricoles, chambres professionnelles, Utica, Conect, associations sociales, etc.).

Il estime que le cadre budgétaire reste un exercice comptable classique, sans changement majeur par rapport aux années précédentes. Tout en indiquant qu’il demeure difficile de maintenir un équilibre entre recettes et dépenses.

Et d’ajouter : « La croissance économique est nominale et insuffisante, car elle ne prend pas en compte une inflation élevée (4,9 %). Ce qui limite la création de richesse réelle. Ainsi, les mesures sociales, telles que la revalorisation du salaire minimum dans les secteurs public et privé, sont mises en œuvre mais restent insuffisantes.
L’inflation élevée constitue un obstacle important à la croissance réelle et à la préservation du pouvoir d’achat. »

Il devient donc urgent de soutenir la production nationale et de stimuler la création de richesse effective.
Plusieurs pistes sont proposées à cet effet :

  • faciliter l’accès au financement, notamment en allégeant la pression fiscale,
  • encourager l’importation d’équipements essentiels en réduisant les droits de douane,
  • maintenir des incitations à la création de projets privés.

Un accent particulier est mis sur les PME, confrontées aux difficultés liées aux dettes, au surendettement et à la dégradation de leur classement bancaire. Abdeljalil Hani rappelle à cet effet qu’un nouveau cadre légal visant à alléger les dettes agricoles et améliorer le classement bancaire des PME a été évoqué, bien que des mesures similaires aient été interrompues par la crise sanitaire.

« Le budget social élargi maintient le nombre d’aides sociales, sans réduire réellement la pauvreté structurelle.
Le nombre de bénéficiaires augmentera en 2026.Ce qui traduit davantage une gestion d’urgence qu’une solution durable. Il serait nécessaire d’adopter une approche concertée avec le gouvernement pour réduire le nombre de familles en situation de précarité », conclut-il. 

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Massaoud Grira dénonce un système fiscal lourd et appelle à un État social engagé

Massaoud Grira, député de la circonscription de Zarzis, membre du bloc du Front National Souverain et du Mouvement Populaire, revient sur le projet de loi de finances PLF 2026, en marge de l’audition des ministres du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri à l’ARP.

Sur les principales modifications attendues dans le PLF, il explique que les propositions des députés sont anciennes. Il souligne un problème lié à la voiture pour tous les citoyens tunisiens, notamment les personnes handicapées qui n’ont toujours pas reçu d’aide adaptée pour l’acquisition de véhicules. La réduction des impôts pour les retraités soulève aussi une injustice. Puisque ceux-ci ont déjà cotisé durant leur vie active, mais doivent encore payer des impôts, ce qu’il juge intolérable.

Il ajoute : « C’est un tort envers les retraités, mais aussi envers tous les Tunisiens, car chacun finira par devenir retraité. » Actuellement, la part des impôts dans le budget de l’État est très élevée, représentant 90,9 % des ressources fiscales. Ce qui freine l’investissement. Il critique l’écart entre la classe politique et la classe économique. Et ce, en expliquant qu’en Tunisie, depuis décembre 2017, la classe politique gouverne sans refléter la réalité économique, ce qui freine la croissance.

Concernant les mesures incitatives économiques annoncées, il les juge insuffisantes. « Le secteur privé ne pourra pas avancer sans un véritable climat de confiance entre investisseurs, politiques, employés et citoyens », poursuit-il.

Sur le chômage de longue durée des jeunes, notamment diplômés, il rappelle l’importance de soutenir l’emploi. Il fait valoir :  » Nous avons proposé un projet de loi, mais les mesures dans le PLF restent faibles. On mise sur le secteur privé en allégeant progressivement leurs cotisations sociales sur cinq ans, un système qui date de l’époque de Ben Ali et qui n’a pas porté ses fruits. L’État doit jouer son rôle d’employeur, conformément à la Constitution, en garantissant le droit au travail. »
Il rejette aussi l’augmentation de la charge fiscale ou des taxes sur internet et la richesse, qu’il qualifie de facteurs de tensions sociales. « Nous voulons un budget qui favorise réellement le développement économique. »

Il souligne que les ressources non fiscales représentent seulement 10% du budget, ce qui est trop faible. Selon lui, tant que le problème du phosphate ne sera pas réglé, l’État devra compter excessivement sur la fiscalité, insuffisante pour répondre aux besoins. « Nous voulons un État social avec ses propres institutions économiques rentables, comme la STEG, la société des tabacs, des phosphates, et la création de nouvelles sociétés pour exploiter d’autres richesses, par exemple le gypse dans le Sud où la Tunisie possède la 4e réserve mondiale. »

Sur la lutte contre la pauvreté, il rappelle que donner des aides ponctuelles ne suffit pas. « Nous voulons que les plus démunis puissent avoir un revenu décent et un emploi stable, pour contribuer eux-mêmes à la richesse du pays. »,

Il insiste sur un État social financé par ses propres ressources économiques, et non un État qui prélève sans cesse des impôts. Ce qui crée un conflit entre la classe économique et la classe politique, payé par le peuple qui devient l’assiette fiscale.

Le taux d’imposition réel est de 25 %, ce qui signifie qu’un citoyen paie en moyenne un quart de son salaire en impôts, pouvant atteindre 40% pour certaines catégories sociales, un niveau « trop élevé »
Il réclame donc un système fiscal plus juste, avec des impôts raisonnables capables d’encourager l’investissement et d’alléger le poids sur le consommateur final, par exemple en réduisant le taux d’imposition de 19 % à 15 %.

Enfin, il critique la rigidité et l’injustice du système fiscal. « Sur 115 000 cas de redressement fiscal révisés en 2025, très peu sont frauduleux. Ce qui fragilise la relation entre l’État et le citoyen, pourtant essentielle au développement économique du pays », conclut-il.

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De Kampala à New York : Zohran Mamdani incarne un nouvel espoir politique

Radio France internationale (RFI) rapporte qu’au lendemain de la victoire de Zohran Mamdani, comme nouveau maire socialiste de New York, un message personnel qu’il avait publié le 14 janvier 2021 lors des élections générales ougandaises retrouve une résonance particulière.

Né à Kampala (la capitale de l’Ouganda) en 1991, M. Mamdani n’a connu qu’un seul président, Yoweri Museveni qu’il qualifiait alors de « méchant de l’histoire », avant d’exprimer son soutien à l’opposant Bobi Wine.

Fils du célèbre universitaire Mahmood Mamdani, figure majeure de la décentralisation en Ouganda, Zohran Mamdani incarne un espoir pour une jeunesse africaine engagée politiquement.

Son parcours inspire notamment la gauche radicale africaine, qui voit en lui un symbole d’une solidarité renouvelée entre l’Afrique, les États-Unis et le Sud Global.

Toutefois, ses liens avec l’Afrique ont aussi été attaqués, suscitant une réponse officielle du gouvernement ougandais qui dénonce la stigmatisation de son pays et appelle à un dialogue respectueux, au moment où l’Ouganda se prépare à de nouvelles élections en 2026.

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L’essor contrasté de la dette intérieure africaine : entre autonomie financière et risques de refinancement

Les pays tels que le Ghana et le Mozambique, où les emprunts à court terme restent majoritaires, font face à des risques de refinancement récurrents qui fragilisent leur stabilité financière. Cette situation souligne les disparités importantes dans les modalités d’endettement domestique à travers le continent, et la nécessité d’adopter des stratégies adaptées pour réduire la vulnérabilité liée à la gestion de la dette intérieure.

Selon le site Ecofin, cette analyse met en lumière l’évolution majeure de la dette publique africaine entre 2000 et 2024, marquée par un important essor de la dette intérieure.

En effet, la valeur des émissions de dette sur les marchés domestiques africains est passée de 150 milliards de dollars en 2010 à près de 500 milliards en 2024, reflétant un changement profond dans la structure des financements publics du continent.

En moyenne, plus de la moitié des ressources mobilisées par les gouvernements africains proviennent désormais des marchés intérieurs, rompant avec une longue dépendance aux créanciers étrangers.

De ce fait, cette transition est principalement portée par des émissions initialement à court terme (bons du Trésor inférieurs à un an). Mais depuis 2022, environ la moitié des nouvelles dettes intérieures sont à moyen ou long terme.

Cette évolution s’accompagne d’un recul des flux de prêts externes, notamment chinois, en partie en raison des défauts récents de certains pays (Ghana, Zambie).

Toutefois, malgré cette autonomie accrue, la dette intérieure africaine présente des défis : elle est la forme de financement la plus coûteuse avec des taux d’intérêt de 10 à 13 %, bien supérieurs aux prêts multilatéraux (moins de 2 %).

Par ailleurs, la durée des emprunts reste très inégale selon les pays, de dix à quinze ans en Afrique du Sud ou Égypte, à des cycles courts dans des pays tels que le Ghana ou le Mozambique, exposant ces derniers à des risques de refinancement récurrents.

Cette montée de la dette intérieure, bien qu’elle contribue à l’approfondissement des systèmes financiers locaux et à une certaine autonomie monétaire, risque aussi d’engendrer un effet d’éviction sur le secteur privé et de concentrer les risques souverains au sein des institutions financières nationales.

La dette publique africaine a quadruplé depuis 2000, atteignant 2 000 milliards de dollars en 2024. La dette intérieure est devenue la principale source de financement, représentant plus de 50 % des émissions de dette publique.

L’endettement domestique a évolué d’instruments courts vers une part plus importante d’émissions à moyen/long terme depuis 2022.Les prêts multilatéraux offrent les taux les plus bas (< 2 %). Tandis que la dette domestique coûte entre 10 et 13 % d’intérêt. Il existe aussi une forte disparité entre pays dans la durée des emprunts domestiques, exposant certains à des risques élevés de refinancement.

Ainsi, ce boom de la dette intérieure permet de renforcer les systèmes financiers locaux mais peut aussi évincer le secteur privé et transférer les risques souverains aux institutions locales.

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Suspension temporaire des activités de l’OMCT

La suspension temporaire des activités de l’OMCT (Organisation Mondiale Contre la Torture) impacte directement l’aide aux victimes de torture, car l’OMCT joue un rôle clé dans le soutien multidisciplinaire auprès de ces victimes.

Cette suspension limite les interventions juridiques, psychologiques, sociales et médicales que l’organisation offre à des survivants de la torture et aux familles, en particulier lorsque les institutions étatiques ne reconnaissent pas ces victimes ni ne leur assurent justice ou réparation.Rôle de l’OMCT en Tunisie.

L’OMCT, via son programme SANAD, offre depuis 2013 une assistance complète et personnalisée aux victimes de violence institutionnelle en Tunisie.

Ce soutien inclut un accompagnement juridique et un plaidoyer pour obtenir justice, ainsi que des mesures visant à changer des pratiques systémiques telles que l’abolition de lois ou pratiques illégales liées à la torture. En 2024, plusieurs victimes ont bénéficié de ce soutien grâce à l’OMCT, souvent relayé par des partenaires locaux qui dépendent des ressources de

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INS : Inflation en légère baisse à 4,9% en octobre 2025

L‘Institut National de la Statistique (INS) a publié les chiffres de l’inflation pour octobre 2025, indiquant une légère baisse du taux d’inflation à 4,9%, contre 5% en septembre. Ce recul est principalement attribué au ralentissement de l’augmentation des prix dans les secteurs des produits alimentaires et des services liés aux restaurants, cafés et hôtels.

Sur un an, les prix des produits alimentaires ont progressé de 5,6%, soutenus par une forte hausse des légumes frais (+21,4%), de la viande d’agneau (+18,8%) et des poissons frais (+9,9%), alors que les huiles alimentaires ont enregistré une baisse de 22,2%. Les produits manufacturés ont vu leur prix croître de 5%, notamment dans l’habillement et les chaussures (+9,2%). Les services ont connu une hausse annuelle de 4,2%, tirée par les restaurants, cafés et hôtels (+7,5%).

L’inflation sous-jacente, hors alimentation et énergie, s’établit à 5,1%, avec une augmentation des prix des produits libres de 6% contre 1,1% pour les produits encadrés. Sur un mois, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 0,7%, principalement en raison de la hausse des prix de l’habillement (+6,4%) liée à la fin des soldes d’été.

Les secteurs des produits manufacturés et des services ont été les plus grands contributeurs à l’inflation globale, apportant respectivement 1,9% et 1,4%. En termes de régimes, ce sont les groupes « Non alimentaire libre » et « Alimentaire libre » qui ont eu l’impact le plus important, avec des contributions de 3,1% et 1,6%.

 

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Coopération tuniso-algérienne renforcée lors de la réunion tripartite sur la Libye

Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, a rencontré le président algérien Abdelmadjid Tebboune à Alger à l’occasion de la réunion tripartite sur la Libye prévue le 6 novembre 2025.

Lors de cette rencontre, le ministre a transmis les salutations de le président de la République Kaïs Saïed, mettant en avant les solides liens de fraternité et de coopération entre les deux nations. Ils ont souligné l’importance d’une solution politique durable pour la Libye, soutenue par le mécanisme tripartite et les Nations Unies.

Par ailleurs, ils ont échangé sur la préparation de la 23ᵉ session de la Grande Commission Mixte Tuniso-Algérienne, prévue en décembre 2025 à Tunis, visant à renforcer la coopération bilatérale et à bâtir un partenariat stratégique.

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Halima Khouaja place Tunisair au cœur du transport aérien arabe

Tunisair franchit un cap régional en intégrant le Comité exécutif de l’Organisation arabe des transporteurs aériens (AACO) lors de sa 58e Assemblée générale à Rabat.

Représentée par Halima Ibrahim Khouaja, la chargée de la direction générale, la compagnie affirme sa place stratégique dans le transport aérien arabe.

Cette élection illustre la montée en puissance des femmes à des postes clés et leur rôle décisif dans la gouvernance et la prise de décision à l’échelle régionale et internationale.

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Sarra Zaâfrani Zenzri : « Le dinar tunisien, la monnaie la plus forte d’Afrique sans le pétrole »

La cheffe du gouvernement Sarra Zaâfrani Zenzri a souligné lors d’une séance plénière à l’ARP, lors de son audition sur le PLF 2026, que le dinar tunisien est la monnaie la plus forte d’Afrique en termes de valeur nominale par rapport au dollar, bien que la Tunisie ne bénéficie pas d’une richesse pétrolière ni d’exportations de grande valeur comme les pays de la région, selon ses propos.

Elle a ajouté que le travail se poursuit pour maîtriser le déficit commercial et le taux de  change. 

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Nabeul : la production d’agrumes s’élèvera à 270 000 tonnes

Le président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche de Nabeul, Imed Bay, affirme dans une déclaration sur les ondes de Mosaïque fm que la production d’agrumes dans la région reste stable, autour de 270 000 tonnes, comparable à l’année passée, avec une légère augmentation de la taille des fruits. Cette récolte est jugée excellente, suffisante pour la consommation locale et porteuse d’opportunités à l’export. Nabeul assure près de 70% de la production nationale d’agrumes, confirmant son rôle clé dans ce secteur.

Cependant, Imed Bay tire la sonnette d’alarme sur les graves impacts causés par la mouche méditerranéenne des fruits cette saison. Il attribue ce fléau à plusieurs défaillances, dont le retard dans la mise en place des pièges attractifs, causé par des problèmes financiers du fournisseur et un manque de coopération des autorités.

Il critique également la mauvaise application du traitement biologique aérien des vergers, qui nécessite une organisation rigoureuse jamais mise en place, et souligne que ces insuffisances affecteront la qualité de la récolte. La mise sur le marché dès septembre d’oranges destinées au jus témoigne des dégâts causés.

Enfin, il dénonce les difficultés rencontrées pour commercialiser la récolte, liées au système annuel de facturation établi par le ministère des Finances, qui détermine les tarifs et les règles financières, y compris la déclaration des revenus des agriculteurs du secteur.

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Pays candidats en route vers l’UE : Ukraine, Moldavie et Balkans au cœur des discussions

L’élargissement de l’UE demeure une priorité stratégique, mais les avancées sont inégales selon les pays. Lors d’un événement organisé par Euronews à Bruxelles, les dirigeants de l’Ukraine, de la Moldavie et des Balkans occidentaux ont défendu leurs candidatures dans un contexte géopolitique complexe, ce mardi 4 novembre 2025.

La commissaire européenne à l’élargissement, Marta Kos, a présenté son premier rapport soulignant les défis actuels : l’Ukraine demande un soutien financier inédit pour sa guerre; la Géorgie a suspendu les négociations; et la Serbie est partagée entre ses liens avec la Russie et l’UE.

La Moldavie, selon sa présidente Maia Sandu, est déterminée à avancer, en appelant l’UE à surmonter les blocages liés au veto des États membres. La Commission attend que la Moldavie finalise l’ouverture des derniers chapitres de négociation d’ici fin 2025. Ce qui pourrait permettre une adhésion à l’horizon de 2030.

La Commission estime que, si les réformes s’accélèrent, la clôture des négociations pourrait intervenir dès 2028.

A noter au passage que pour l’Ukraine, la Russie ne veut entendre parler d’une adhésion à l’Union européenne et encore moins à l’Otan.

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