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⚙️ “Nos richesses dorment” : Ouidat dénonce l’absence de vision dans le budget 2026

BudgetLe député Abderrazak Ouidat a critiqué, sur les ondes de Radio Express FM, la manière dont le gouvernement tunisien aborde le projet de loi de finances 2026. Selon lui, l’exécutif privilégie une logique comptable au détriment d’une stratégie de développement capable de valoriser les richesses nationales.

Un discours technique, sans vision globale

La Première ministre a présenté le projet de budget lors d’un discours introductif de 90 minutes. Ouidat estime que l’intervention a mis l’accent sur des détails techniques et des équilibres financiers, sans exposer de véritable orientation économique. Il regrette une approche fondée sur la couverture des dépenses par l’emprunt, sans projet structurant pour la croissance.

Une production en recul dans le phosphate

Le député a pris l’exemple du secteur du phosphate pour illustrer le manque d’investissement productif. La production nationale s’élève aujourd’hui à 4 millions de tonnes, contre 8 millions en 2010. Il propose d’allouer 4 milliards de dinars pour relancer la filière et atteindre entre 10 et 12 millions de tonnes. Selon lui, cet effort d’investissement serait un moteur de croissance et d’emploi.

Des ressources naturelles sous-exploitées

Ouidat a également cité d’autres richesses nationales peu valorisées, comme le gypse de Tataouine ou le marbre. Il accuse le gouvernement de ne pas résoudre les blocages fonciers et sociaux qui freinent leur exploitation. Il appelle à une approche sectorielle capable de transformer ces ressources en valeur ajoutée durable.

Des recettes fiscales dominantes

Le député a rappelé que 90 % des recettes budgétaires proviennent aujourd’hui des impôts, alors que les recettes non fiscales représentaient encore 25 % des revenus de l’État en 1980, contre seulement 6 % aujourd’hui. Il plaide pour des réformes structurelles profondes visant à diversifier les sources de financement public.

Un recours croissant à l’emprunt

Le projet de loi prévoit un emprunt de 11 milliards de dinars sur trois ans auprès de la Banque centrale. Ouidat met en garde contre les risques que fait peser cette politique sur la stabilité financière future. Il estime que ce choix pourrait alourdir la dette et limiter les marges de manœuvre des gouvernements à venir.

Vers un nouveau cadre légal et institutionnel

Enfin, il appelle à une révision globale du cadre légal et institutionnel. Le député recommande d’adapter le code budgétaire à la nouvelle Constitution et de revoir les codes de l’investissement, des forêts et des eaux. Ces changements viseraient à créer une dynamique économique durable et à orienter l’action publique vers la création de richesse plutôt que la seule gestion des équilibres budgétaires.

Plus : Budget 2026

EN BREF

  • Le député Abderrazak Ouidat critique la logique « comptable » du budget 2026.
  • Il appelle à une stratégie fondée sur le développement et la valorisation des richesses nationales.
  • La production de phosphate a chuté de moitié depuis 2010.
  • Les recettes non fiscales se réduisent, accentuant la dépendance aux impôts.
  • Le gouvernement prévoit d’emprunter 11 000 milliards sur trois ans.
  • Ouidat plaide pour des réformes structurelles et un nouveau cadre légal.

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Une approchede développement équilibrée

Depuis quelque temps, le creusement du déficit commercial retient toute l’attention et commence à «agacer».

Surtout que ce constat contraste avec une économie qui continue, malgré la complexité de la conjoncture, à enchaîner les bons résultats.

Des éclaircies qui, même si elles ne sont pas spectaculaires, restent tout de même rassurantes.

De ce fait, les analystes justifient ce déficit par un déséquilibre de plus en plus manifeste entre des exportations en état de stagnation, à l’exception de quelques secteurs, et des importations elles-mêmes contrastées. Un constat qui alimente de plus en plus le débat.

Si certains s’inquiètent de ce déficit, car il risque de déstabiliser les programmes de redressement économique, d’autres estiment, au contraire, qu’il n’y pas de quoi s’alarmer, étant un état conjoncturel.

Pour eux, les tensions commerciales et les turbulences géopolitiques internationales ont fini par imposer de nouvelles règles plutôt complexes.

Ce qui rassure encore plus, c’est que les possibilités de correction sont, tout de même, importantes. Il suffit d’entreprendre à temps les bonnes dispositions.

A ce stade, l’élargissement de la résilience de l’économie nationale est, certainement, irréversible pour contenir de telles perturbations et les contourner sans laisser de séquelles. 

Cette résilience, pour  qu’elle soit fiable, doit tenir compte de l’approfondissement des réformes aussi bien structurelles que sectorielles, le maintien de la discipline budgétaire, déjà bien huilée, la consolidation des investissements, notamment dans les secteurs stratégiques, et l’amélioration du niveau d’intégration  dans les chaines de valeur mondiales.

Des dispositions essentielles pour éviter de creuser davantage plus le déficit, notamment en cas d’escalade au niveau du marché international.

N’oublions pas également que le décalage, plus ou moins important, entre nos secteurs productifs n’est pas pour servir la performance commerciale.

En effet,  le déséquilibre sectoriel a empêché, l’économie nationale, dans son ensemble, de prétendre à un niveau de performance élevé, car elle reste dépendante du comportement de certains secteurs stratégiques, entre autres le tourisme, l’agriculture et l’industrie.

Cette dépendance excessive pourrait être à risque, car les secteurs qui sont en train de tirer vers le haut l’économie tunisienne ne sont pas à l’abri eux aussi d’une contre-performance conjoncturelle, surtout qu’ils marquent encore le pas, notamment en termes de qualité et de valeur.

C’est le cas du tourisme qui, malgré sa performance quantitative et ses 10 millions d’arrivées, reste timide en termes de valeur, ce qui justifie cet écart avec nos concurrents directs.

Notre secteur phare est toujours à la recherche d’une offre attractive, diversifiée et à tendance.

Cela s’applique aussi au secteur  agricole qui, faute d’un bon volume technologique, demeure encore vulnérable, notamment face aux enjeux climatiques ou encore à la volatilité du marché économique international. 

Le textile-habillement n’est pas également en reste. En effet, en dépit de quelques embellies et des perspectives stables, du moins à court terme, cette industrie stratégique est encore très loin de son rythme habituel, en raison d’une navigation à vue et surtout d’une absence de profondeur au niveau des mesures correctives.

Un tel diagnostic nécessite, comme le rappelle à chaque fois le Chef de l’Etat, l’application, en permanence, d’une approche de développement intégrée.

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Tunisie-BERD : Les priorités de développement et du futur plan 2026-2030 en discussion

Les perspectives de coopération économique entre la Tunisie et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) ont été au cœur d’une rencontre tenue lundi à Tunis entre le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et une délégation de la BERD conduite par Emily Keenan, conseillère au Conseil d’administration de la Banque.

Coordination des futurs programmes

Selon un communiqué du ministère de l’Économie, la réunion a permis d’examiner les orientations et priorités de développement pour la période à venir, dans le but d’assurer une meilleure coordination dans l’élaboration des prochains programmes de coopération.

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Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du suivi de l’état d’avancement des projets conjoints engagés entre la Tunisie et la BERD, notamment dans les domaines de l’investissement, de la transition énergétique et du soutien au secteur privé.

Diversifier la coopération

Le ministre Samir Abdelhafidh a insisté sur la nécessité de renforcer la coopération financière et technique avec la BERD, tout en diversifiant les domaines d’intervention. Il a souligné que ces partenariats doivent s’aligner sur les priorités du Plan de développement 2026-2030, actuellement en préparation, et contribuer à accélérer la relance économique, soutenir les réformes structurelles et favoriser une croissance inclusive et durable.

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De son côté, Emily Keenan a réaffirmé l’engagement de la BERD à poursuivre son appui à la Tunisie, en accompagnant les réformes économiques et les projets d’investissement porteurs de valeur ajoutée et d’emplois.

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