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Drogue | Sauvons nos jeunes avant qu’il ne soit trop tard

Chaque fois qu’un jeune Tunisien s’enfonce dans la drogue — et j’y inclus l’alcool, qui à mes yeux fait autant de ravages, sinon plus — c’est comme si la société perdait une bataille de plus. Ce n’est pas seulement l’histoire d’un individu : c’est un bout d’avenir qui s’effrite, une promesse qui s’éteint.

Tarek Kaouache *

Le président Kaïs Saïed a récemment haussé le ton. Il a demandé à ses ministres, aux gouverneurs et aux autorités locales d’agir vite et fort contre la diffusion des drogues dans nos écoles, nos quartiers et nos maisons de jeunes. Il a parlé d’une «politique d’État permanente», de «zéro tolérance» envers les trafiquants et les réseaux qui ciblent la jeunesse tunisienne.

Ces mots forts étaient attendus. Ils traduisent une prise de conscience au sommet de l’État. Mais après les discours, il faut des actes. De vrais actes.

Sécurité, oui… mais aussi écoute et espoir

Qu’on soit clair : la répression est indispensable. On ne peut pas laisser prospérer les trafiquants tandis que des adolescents détruisent leur santé et leur avenir. Mais si la réponse se limite à des descentes de police, le problème restera entier. Car le véritable mal, c’est le vide : vide d’horizon, vide de sens, vide d’espoir.

Un jeune ne tombe pas dans la drogue par hasard. Il s’y réfugie faute d’alternatives, par ennui, par colère ou simplement pour fuir un quotidien sans perspective. C’est là que l’État doit jouer pleinement son rôle : investir dans l’éducation, la culture, le sport et les loisirs.

Il faut redonner vie aux maisons de jeunes, en faire des lieux de créativité et non d’errance. Former les enseignants, soutenir les familles, créer des espaces d’écoute et d’accompagnement psychologique. Et surtout, parler vrai : l’alcool est une drogue. On ne peut pas prétendre combattre les dépendances en ignorant celle que la société tolère le plus.

L’alcool, le mal qu’on banalise

Dans notre pays, l’alcool reste un sujet presque interdit. On n’en parle que lorsque survient un drame. Pourtant, il détruit des vies, des familles, des esprits. Il est souvent le premier pas vers d’autres addictions.

Si nous voulons vraiment protéger nos jeunes, il faut intégrer l’alcool à la stratégie nationale de prévention. Non pour juger ou culpabiliser, mais pour comprendre, informer et prévenir. Un jeune qui boit pour combler un vide a besoin d’écoute, pas de réprobation.

Une responsabilité collective

Le président a placé le débat sur la table ; à nous de le prolonger. Car la lutte contre la drogue ne se gagne pas seulement dans les commissariats : elle se joue aussi à l’école, à la maison, dans la rue et sur les terrains de sport.

Chacun a un rôle à jouer : les enseignants, en détectant la détresse ; les parents, en dialoguant ; les élus, en agissant localement ; et les associations, en créant des alternatives.

C’est une affaire de société, de valeurs, de solidarité et d’amour pour notre jeunesse.
Kaïs Saïed a rappelé récemment : «Ceux qui s’attaquent à la sécurité de l’État visent aujourd’hui celle de la société.» Il a raison. La drogue, sous toutes ses formes, est une attaque directe contre notre cohésion nationale. Mais la cohésion n’est pas un slogan ; c’est un travail quotidien, fait de confiance, de respect et de dignité retrouvée.

Alors oui, disons-le sans détour : non à la drogue, non à l’alcool destructeur, oui à la jeunesse tunisienne — sobre, lucide, créatrice et innovante. Une jeunesse qui refuse l’oubli facile et choisit la clarté. Une jeunesse qui croit encore à la force du travail, à la beauté du savoir et à la dignité de vivre libre et debout.

Ce combat doit être celui de tout un pays.

* Ingénieur en industries agroalimentaire et formateur et consultant sénior indépendant 

** Tribune libre rédigée avec le recours à l’IA. 

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Tunisie : Vers la multiplication du nombre des centres de désintoxication

La Tunisie fait face à une montée inquiétante de la consommation de drogues et d’alcool chez les adolescents. Le constat a été confirmé par le Dr Nabil Ben Salah, responsable du dossier de l’addiction au ministère de la Santé, lors de son intervention ce jeudi 9 octobre 2025 sur les ondes de la radio nationale.

Selon les données présentées, la consommation de cannabis chez les jeunes âgés de 15 à 17 ans a connu une explosion, passant de 1,5 % en 2016 à 8 % en 2021. Le phénomène ne se limite pas aux drogues illicites : la consommation d’alcool touche également 8 % des adolescents, tandis que le taux de tabagisme est passé de 22 % à 30 % sur la même période.

Ces chiffres traduisent une réelle vulnérabilité des mineurs face aux conduites addictives, dans un contexte marqué par des fragilités sociales, un manque de prévention dans les établissements scolaires et une banalisation de la consommation dans certains milieux.

Face à cette situation, le ministère de la Santé prépare une nouvelle stratégie basée sur le renforcement du maillage national des centres de soins dédiés à l’addiction.

Ouverture imminente d’un nouveau centre à la Wardia

Le Dr Ben Salah a annoncé l’ouverture imminente, dès la semaine prochaine, d’un centre spécialisé à la Wardia, à Tunis. Il s’ajoutera aux structures déjà existantes, notamment :

  • Hôpital Razi (La Manouba)
  • Centre d’assistance médicale de Manouba – Manflouri
  • Centre de Jbel Oust
  • Clinique spécialisée à Sfax

Une stratégie de décentralisation des soins

Afin de répondre à une demande croissante et désengorger les centres actuels, le ministère prévoit l’implantation de nouveaux centres régionaux dans plusieurs gouvernorats : Monastir, Gafsa, Jendouba, Le Kef et Kairouan.

L’objectif est clair : offrir un suivi médical, psychologique et social à proximité, particulièrement aux jeunes en milieu scolaire, souvent privés de structures d’écoute ou d’intervention rapide.

Lire aussi : Tunisie : Les trois axes du programme national de lutte contre la drogue

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En Tunisie, plus de 30% des jeunes conduisent sous l’effet de l’alcool

En Tunisie, le problème de l’alcool au volant chez les jeunes demeure préoccupant. Face à cette réalité, les autorités viennent de moderniser les contrôles avec des alcootests électroniques de nouvelle génération.

Le colonel Chamseddine Adouani, chef du bureau de coordination et de communication à l’Observatoire national de la sécurité routière, a déclaré ce lundi 28 juillet 2025 sur les ondes de Mosaïque FM que plus de 30% des jeunes Tunisiens prennent le volant en état d’ébriété.

Les accidents mortels sont souvent liés à l’alcool

Il a précisé que la plupart d’entre eux conduisent dans des lieux et à des moments spécifiques, soulignant que les accidents mortels, tant en Tunisie qu’à l’étranger, sont souvent liés à l’alcool : les conducteurs sous influence sont beaucoup plus susceptibles d’être à l’origine d’un accident que les conducteurs sobres.

Le colonel Laâdouani a martelé qu’« un accident peut survenir en une seconde », et a incité les citoyens à prendre conscience des dangers liés à la conduite sous alcool, rappelant que « ta vie et celle des autres sont prioritaires ».

Par ailleurs, une campagne nationale de sensibilisation, lancée en décembre 2024, est en cours et vise à informer le public avant la publication d’un décret réglementaire encadrant les contrôles.

Nouveaux outils de contrôle

Dans ce contexte, le colonel Sami Saoudi, porte-parole de l’Observatoire national de la sécurité routière, avait annoncé le 17 juillet, le déploiement de dispositifs électroniques de détection d’alcoolémie à travers le pays.

Ces appareils de nouvelle génération mesurent le taux d’alcoolémie dans l’air expiré avec une grande précision et en temps réel, contrastant avec les anciens éthylotests chimiques. Le résultat étant immédiat, les agents peuvent engager les procédures légales sans attendre.

Ce dispositif s’inscrit dans une stratégie nationale progressive de réduction des accidents de la route liés à l’alcool.

Cadre légal

Depuis 2016, la législation tunisienne a abaissé la limite légale d’alcoolémie à 0,3 g/l de sang (contre 0,5 g/l auparavant). Certains conducteurs, notamment les jeunes permis (< 2 ans), les chauffeurs de poids lourds ou de transport collectif, sont soumis à une tolérance zéro.

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