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Les époustouflantes révélations de Trump à la Knesset

Entre septembre 1993 (signature des accords d’Oslo) et juillet 2000 (tentative de Bill Clinton à la fin de son second mandat de pousser vers un accord de paix en invitant à Camp David le Premier ministre israélien de l’époque, Ehud Barak, et le président palestinien, Yasser Arafat), entre ces deux dates donc, un certain espoir avait prévalu que la question palestinienne puisse être résolue à travers la négociation.

Il convient de rappeler ici que la première intifada, en décembre 1987, avait déclenché une dynamique politique qui avait abouti à la signature des accords d’Oslo, et que l’échec du « Sommet de Camp David II », auquel Bill Clinton avait convié Ehud Barak et Yasser Arafat, avait quant à lui abouti au déclenchement de la seconde intifada en septembre 2000. Malgré la sauvage répression, celle-ci ne s’arrêta réellement qu’en septembre 2005, date de l’évacuation de Gaza décidée par Ariel Sharon.

Le bref espoir que la négociation pourrait amener une solution s’était évaporé aussi vite qu’il n’était apparu. Un espoir enterré sous l’intransigeance d’Israël et des Etats-Unis pour qui la négociation n’était possible qu’avec des Palestiniens prêts à collaborer avec l’occupant, à accepter ses conditions et surtout prêts à l’aider à réprimer « le terrorisme », c’est-à-dire la légitime résistance armée à l’occupation.

Il est indéniable que si l’Autorité palestinienne, présidée par Mahmoud Abbas, existe jusqu’à ce jour, c’est parce qu’elle a accepté de végéter docilement sous l’ombre de l’occupant. Si Mahmoud Abbas est toujours en poste, c’est parce qu’il a dénoncé la résistance armée, la qualifiant en 2008 d’« inutile ». C’est aussi parce qu’il accepté que les forces de sécurité palestiniennes sous son autorité participent, à côté de l’armée israélienne, à la répression des foyers de résistance à Jénine, Naplouse, Tulkaram et ailleurs en Cisjordanie.

En 2005, alors qu’ils manifestaient leur joie du départ des troupes d’occupation, les Gazaouis étaient loin de soupçonner l’ampleur des malheurs qui les attendaient. Ils étaient très loin de penser qu’une fois débarrassée de l’occupation, l’enclave allait se transformer en une gigantesque prison à ciel ouvert. Ils étaient à mille lieux de penser que le processus électoral qui, en 2006, avait propulsé le Hamas au pouvoir et la politique israélienne d’étouffement de Gaza qui s’ensuivait, allaient aboutir à un génocide et à la destruction totale de Gaza.

Pour le machiavélique Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, avoir à Ramallah une Autorité palestinienne obéissante et à Gaza une organisation islamiste hostile à Mahmoud Abbas et son entourage et défiante vis-à-vis d’Israël, était une situation idéale qui lui permettait, d’une part, de perpétuer la division inter-palestinienne, et d’autre part, de maintenir Gaza sous pression en envoyant de temps à autre son aviation bombarder « les terroristes » du Hamas.

Il va sans dire que durant les années d’encerclement de Gaza, l’agressivité de l’armée israélienne ne se limitait pas à « tondre la pelouse » (mowing the grass), comme disent ses chefs, mais à s’engager dans des guerres destructrices comme celles de décembre 2008-janvier 2009, de novembre 2012, de juillet-août 2014 et de mai 2021.

La guerre génocidaire (octobre 2023-octobre 2025) a été rendue possible par l’existence simultanée d’un gouvernement israélien composé d’éléments extrémistes maniaques à Tel-Aviv, d’un président américain, le sioniste autoproclamé Joe Biden à la Maison-Blanche, et d’un sioniste de souche, Anthony Blinken, au département d’Etat.

L’arrivée de Donald Trump, « candidat de la paix », à la Maison-Blanche le 20 janvier 2025, a contribué à l’accélération du rythme des destructions et des massacres collectifs à Gaza. Pire encore, le président-promoteur immobilier voulait, dans un accès de folie, s’emparer de l’enclave pour la transformer en « Riviera de la Méditerranée ».

Il a fallu neuf mois pour que Trump se décide enfin à mettre un terme à la folie génocidaire d’Israël en mettant en œuvre, avec nombre de pays arabes et musulmans, « un plan de paix » en 20 points, signé en grande pompe le lundi 13 octobre à Charm el Sheikh.

Avant de se déplacer à la station balnéaire égyptienne pour apposer sa fameuse signature de l’accord, Trump a prononcé un discours à la Knesset dans lequel il s’est mis à nu, dévoilant aux yeux du monde les vrais motifs qui l’ont conduit à soutenir inconditionnellement Israël, ce que tous ses prédécesseurs ont fait, mais aussi à prendre des décisions, ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’a osé prendre : le déplacement de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem, et la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan syrien.

Ce qu’il faut avoir en tête tout d’abord, c’est que le milliardaire juif américain Sheldon Adelson avait donné à Trump et aux Républicains plus de 424 millions de dollars de financement de campagnes électorales de 2016 jusqu’à sa mort en 2021. Sa veuve, Miriam Adelson, de son côté, a financé à hauteur de 100 millions de dollars la campagne présidentielle de Trump en 2024. En tout, Trump et les Républicains ont bénéficié d’un demi-milliard de dollars offerts par les archi-sionistes Sheldon Adelson et sa femme Miriam.

Ecoutons maintenant Donald Trump à la Knesset : « Comme je l’avais promis, j’ai reconnu Jérusalem capitale éternelle d’Israël et j’y ai transféré l’ambassade américaine. Jérusalem est devenue la capitale. J’ai également reconnu la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan ».

Trump explique ensuite calmement à une Knesset émerveillée et à un monde médusé les dessous de telles décisions qu’aucun de ses prédécesseurs n’a osé prendre et qui ont contribué fortement à ternir l’image de l’Amérique : « Vous savez, Miriam et Sheldon venaient plus souvent à la Maison-Blanche que quiconque, hormis ceux qui y travaillent. Et ils étaient toujours à la recherche de faveurs pour Israël, et dès que je leur donnais une chose, ils en voulaient une autre ».

Trump poursuit : « Un jour, je leur ai dit : donnez-moi quelques semaines. Je voulais leur offrir le plateau du Golan qu’ils n’ont même pas demandé. J’ai dit à David Friedman (alors ambassadeur américain en Israël), donnez-moi une petite leçon en cinq minutes sur le plateau du Golan. Il s’est exécuté. J’ai dit : allons-y et on l’a fait en 15 minutes. Tous les présidents, pendant des décennies, ont déclaré : nous allons le faire. La différence, c’est que moi, j’ai tenu ma promesse. N’est-ce pas, Miriam ? Regardez-la, assise là, si innocente avec 60 milliards de dollars en banque ».

Aucun président, aucun homme politique n’a exposé aussi crûment l’étroite et intime relation entre l’argent des milliardaires américains pro-sionistes et les décisions en relation avec la politique moyen-orientale prises à Washington en faveur d’Israël.

Dans son arrogance et son ignorance, Trump se comporte comme s’il est réellement l’homme le plus puissant du monde, dont les décisions ont le cachet de l’éternité. La vérité est que tout ce que lui et ses prédécesseurs ont fait pour Israël, n’a fait qu’accroitre le mépris que ressent l’écrasante majorité des pays et des peuples de la planète. Croyant aider Israël, Trump et ses prédécesseurs n’ont fait qu’accroître sa vulnérabilité à l’extérieur et aiguiser ses divisions à l’intérieur.

L’isolement et le mépris d’Israël commencent à se faire sentir même aux Etats-Unis, où l’opinion publique, grâce aux vérités sur le terrain relayées par les réseaux sociaux, commence à comprendre la vraie nature de l’entité sioniste. D’où la sympathie que la jeunesse américaine commence à ressentir pour les Palestiniens, compatissant pour leur calvaire.

Cette nouvelle tendance sème la panique chez les dirigeants israéliens, qui voient avec consternation la marginalisation croissante des grands médias américains qui, s’ils gardent une certaine influence dans les cercles politiques, sont en train de perdre toute crédibilité aux yeux du public américain par les mensonges et le travestissement des réalités au Moyen-Orient qu’ils ont pratiqués durant des décennies.

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Trump interrompu à la Knesset par des députés israéliens

Lors de son discours au Parlement israélien (la Knesset), le président américain Donald Trump a connu un moment de tension inattendu. Alors qu’il s’exprimait sur la sécurité d’Israël et la coopération bilatérale, deux députés israéliens ont brandi des pancartes de protestation, provoquant une brève interruption de la séance.

Selon les images relayées par les médias internationaux, ces élus, manifestement opposés à certaines positions de Trump, ont été rapidement évacués par les services de sécurité. Le discours a ensuite repris sans incident majeur, sous les applaudissements d’une partie de l’assemblée.

Ce geste symbolique met en lumière les divisions internes au sein de la classe politique israélienne vis-à-vis de la présence et des déclarations de l’ancien président américain, toujours figure controversée sur la scène internationale.

Trump, visiblement peu affecté, a ironisé après le retour au calme :

« Cela prouve que la démocratie fonctionne. »

Cette scène, bien que brève, a suscité d’importantes réactions sur les réseaux sociaux en Israël et à l’étranger, rappelant que toute prise de parole de Donald Trump continue de provoquer débats et confrontations.

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