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📉 Et si la Cour suprême annulait les droits de douane de Trump ? Les investisseurs jubilent

Trump
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Les marchés américains ont progressé mercredi, stimulés par le scepticisme exprimé par la Cour suprême à l’égard des droits de douane imposés par Donald Trump. Les investisseurs y voient la possibilité d’une décision qui allégerait les coûts des entreprises et soutiendrait la croissance économique.

Un signal fort pour les investisseurs

Le Dow Jones a gagné environ 300 points et le S&P 500 près de 1 %. Les titres des sociétés les plus exposées aux importations, comme General Motors, Ford ou Stanley Black & Decker, ont fortement réagi. Cette dynamique marque un tournant, sept mois après le krach déclenché par l’annonce de ces mêmes taxes.

Le pouvoir présidentiel au cœur du débat

Le différend juridique porte sur l’usage par Trump de la loi sur les pouvoirs économiques d’urgence internationaux, qui lui a permis d’imposer unilatéralement des droits de douane. Plusieurs juges ont exprimé leurs doutes quant à la légitimité de cette approche. Une remise en cause de ce pouvoir serait perçue comme un signe de stabilisation économique.

Des analystes optimistes mais prudents

Pour Cory Johnson, stratège chez Epistrophy Capital Research, la fin des surtaxes renforcerait la compétitivité des entreprises américaines. Daniel Bustamante, directeur des investissements de Bustamante Capital Management, estime qu’une telle décision constituerait « un facteur haussier » pour les marchés.

Une question clé : le remboursement des droits perçus

Selon Michael Reynolds, vice-président de Glenmede, les droits déjà collectés pourraient dépasser 100 milliards de dollars d’ici 2026. Si la Cour suprême en ordonnait la restitution, cela s’apparenterait à une mesure de relance pour les entreprises. Sur la plateforme Polymarket, la probabilité d’une validation des tarifs douaniers est tombée à 27 %, contre 45 % fin octobre.

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Trump engrange des recettes record, au prix d’une industrie fragilisée

Dans son dernier Bulletin sur l’évolution économique mondiale publié vendredi 31 octobre, Alpha Bank présente les premiers impacts des effets des droits de douane sur les indicateurs clés de l’économie américaine. 

 

En particulier, comme le souligne l’analyse, six mois après ladite « Journée de la Libération », la Maison Blanche persiste à affirmer que sa politique commerciale repose sur l’équité et la réciprocité. L’administration soutient que les droits de douane augmenteront les recettes publiques, inciteront les consommateurs à acheter davantage de produits américains et stimuleront les investissements aux États-Unis.

D’après les données officielles du Bureau du budget du Congrès… 136 milliards de dollars ont été perçus au cours de l’exercice 2025, dont 28 milliards pour le seul mois de juillet. Ces montants sont nettement supérieurs aux prévisions.

Mais quel est l’impact de ces recettes fiscales plus élevées sur les autres secteurs de l’économie ?

Premièrement, la forte hausse des recettes publiques provenant des droits de douane a été supportée presque entièrement par les entreprises américaines importatrices de produits étrangers, et une partie de ce fardeau est répercutée sur les consommateurs américains, agissant de fait comme une taxe. Cette répercussion se reflète déjà dans la légère augmentation de l’indice des prix à la consommation et de ses sous-indices depuis mai. La faible hausse de l’inflation est surtout visible dans le secteur alimentaire, mais d’autres augmentations de prix sont possibles, les entreprises étant encore en phase d’ajustement…

À la suite de l’imposition de droits de douane plus élevés sur les importations aux États-Unis, la dynamique de la production industrielle semble s’être enrayée. Les statistiques de la production manufacturière pour septembre 2025 n’ont pas été publiées le 17 octobre, comme prévu, en raison de la paralysie des services gouvernementaux américains.

Cependant, d’après les données d’août 2025, le secteur manufacturier stagne, enregistrant une légère hausse mensuelle (+0,2%), contre une légère baisse en juillet (-0,1%). Plus révélateur pour septembre est le dernier sondage de l’Institute for Supply Management (ISM), qui n’a montré qu’une légère amélioration des perspectives pour le secteur manufacturier américain, ce dernier restant néanmoins en phase de contraction. En particulier, l’indice des directeurs d’achat (PMI) du secteur manufacturier a progressé à 49,1 points en septembre, contre 48,7 points en août, après sept mois consécutifs sous le seuil de 50 points qui sépare la croissance de la contraction de l’activité économique. Deux des sous-indices composant l’indice PMI sont également révélateurs : le sous-indice des nouvelles commandes à l’exportation, qui a reculé à 43 points en septembre, contre 47,6 points en août, et le sous-indice des importations, qui a baissé à 44,7 points, contre 46,0 points le mois précédent.

Lorsque le président Trump a lancé sa politique tarifaire agressive, certains économistes ont prédit une baisse significative des importations américaines. Or, jusqu’à présent, du moins, ce n’est pas le cas, d’après les données disponibles jusqu’en juillet 2025. Cependant, certains pays, comme la Chine, ont été touchés. Il semble donc que cette politique tarifaire ait eu un impact considérable, incitant les importateurs à anticiper leurs achats avant l’entrée en vigueur des droits de douane.

Selon le Bureau d’analyse économique des États-Unis, le déficit commercial américain des biens s’est creusé, passant de 85,7 milliards de dollars en juin 2025 à 103,9 milliards en juillet 2025. La valeur des importations a atteint 283,3 milliards de dollars en juillet 2025, contre 264,9 milliards le mois précédent.

Parallèlement, la valeur des exportations de biens est restée stable (179 milliards de dollars) durant cette période, ce qui signifie que les contre-mesures prises par d’autres pays semblent avoir eu un impact minime sur les exportations américaines.

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Terres rares : le levier stratégique de Pékin face aux Etats-Unis

Au terme de sa tournée asiatique, Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping se rencontreront jeudi 30 octobre en Corée du Sud pour tenter de mettre un terme à leur guerre commerciale. Les terres rares seront au menu de cette rencontre qui s’annonce cruciale.

 

Finalement, la guerre commerciale entre les deux plus grandes économies du monde n’aura pas lieu. Une trêve qui illustre, au-delà de la surenchère verbale de part et d’autre, un fait incontournable : en dépit de leur rivalité économique, militaire, technologique et géopolitique, Pékin et Washington ont fini par prendre conscience que la logique du compromis est préférable à celle de la confrontation musclée, souvent périlleuse, voire stérile.

Le deal

La preuve ? Avant la rencontre cruciale qui se tiendra jeudi 30 octobre en Corée du Sud entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping en marge d’un sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), et sous l’effet de la surenchère fiévreuse au sein du couple sino-américain, le président américain menaça le 10 octobre d’imposer un tarif additionnel de 100 % sur les produits chinois si Pékin renforçait les contrôles sur les exportations de terres rares et sur les technologies nécessaires à leur raffinage.

Mais deux jours de négociations en Malaisie, le week-end des 25 et 26 octobre, ont permis de définir les contours d’un compromis susceptible de maintenir une relative stabilité dans les relations des deux pays. Ainsi, en échange du report des restrictions à l’exportation de terres rares et de la reprise de l’achat de soja à Washington, la Chine évite l’imposition de 100 % de droits de douane additionnels prévus à partir du 1er novembre en cas d’échec des négociations.

« Ils veulent faire un « deal » et nous voulons faire un « deal », a déclaré, dimanche dernier, le président américain.

Terres rares : des smartphones aux avions de chasse

Pékin avait-il d’autre choix que de suivre la voix du compromis face aux menaces américaines ?

« La Chine ne peut pas se permettre une confrontation prolongée. Elle a besoin de continuer à exporter. Non pas parce qu’elle adore avoir un excédent commercial; mais tout simplement parce qu’elle produit trop et que sa population ne consomme pas assez », estime François Godement, historien, conseiller pour l’Asie et les États-Unis à l’Institut Montaigne à Paris

Mais si « la Chine reste dépendante de ses marchés occidentaux, elle possède également des armes économiques redoutables, notamment dans le domaine des terres rares, indispensables à l’industrie numérique et à la défense », assure la même source.

Et d’ajouter : « La Chine produit aujourd’hui environ 60 % des terres rares extraites dans le monde et contrôle près de 90 % de leur raffinage. La remplacer, pas seulement sur l’extraction, mais surtout sur les processus de raffinage, prendrait des années. Or, les terres rares sont indispensables pour les industries d’armement. Par conséquent, c’est une arme de dissuasion massive pour les États-Unis et l’Europe ».

Pour preuve, le ministère chinois du Commerce vient de publier  un document intitulé « Annonce n° 62 de 2025 ». Lequel détaille de nouvelles restrictions majeures sur les exportations de terres rares. Ainsi, les entreprises étrangères doivent désormais obtenir l’approbation du gouvernement chinois pour exporter des produits contenant ne serait-ce qu’une infime quantité de terres rares et doivent en déclarer l’usage prévu. Des mesures qui resserrent encore l’emprise de Pékin sur l’approvisionnement mondial en ces minéraux critiques. De même qu’elles rappellent que l’ancien Empire du Milieu détient un levier stratégique dans la guerre commerciale avec les Etats-Unis.

La riposte américaine

Pour contrer cette « arme de dissuasion massive »,  les Etats-Unis se démènent comme un diable pour s’emparer des terres rares et des minerais stratégiques dont on recense 17 variétés et qui sont vitales à l’économie et à la défense américaine. D’où la volonté du président américain de contrôler des territoires comme le Groenland, l’Ukraine ou la République démocratique du Congo.

D’ailleurs, lors de sa récente tournée asiatique, Donald Trump a signé le 26 octobre avec la Malaisie un accord sécurisant l’accès des États-Unis aux terres rares de ce pays. Selon l’accord, la Malaisie s’engage à accélérer le développement de son secteur des minéraux critiques en partenariat avec les entreprises américaines, notamment en prolongeant les licences d’exploitation, afin d’accroître les capacités de production.

Un produit stratégique

Rappelons à ce propos que les minerais stratégiques sont utilisés comme aimants dans les moteurs des éoliennes (néodyme, dysprosium), les batteries (lanthanum) ou encore les catalyseurs automobiles (cérium). On en trouve aussi dans la plupart des écrans du quotidien comme nos télévisions, nos smartphones et nos ordinateurs. Sans oublier les panneaux solaires et les voitures électriques.

Plus stratégique encore : ils sont omniprésents dans l’industrie de la défense, puisqu’ils sont indispensables à la fabrication de missiles, de radars et de moteurs d’avions. Ainsi, transformés en aimants, ils permettent aux chasseurs de voler, aux missiles de trouver leur cible. On les retrouve dans les bâtiments de combat, les blindés, les bombes guidées et les radars.

Un exemple concret ? Un seul avion américain de chasse du type F-35 nécessiterait plus de 400 kg de terres rares pour ses revêtements furtifs, ses moteurs, ses radars et d’autres composants.

Faut-il s’étonner qu’au fur et à mesure que la demande pour ces technologies de pointe augmente, l’accès aux terres rares deviendra un levier stratégique pour la souveraineté énergétique, économique et technologique des nations ?

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Trump augmente les tarifs douaniers sur le Canada de 10 % supplémentaires

Donald Trump a annoncé, via un message sur Truth Social, avoir augmenté les tarifs douaniers sur le Canada de 10 % au-delà du taux qu’il a déjà imposé. Et ce, à la suite d’une publicité « trompeuse » mettant en vedette Reagan.

Le post de Trump en détail :

« Le Canada a été pris en flagrant délit de diffusion d’une publicité trompeuse concernant le discours de Ronald Reagan sur les tarifs douaniers. La Fondation Reagan a déclaré avoir créé une campagne publicitaire utilisant des extraits audio et vidéo du président Ronald Reagan. Cette publicité déforme le discours présidentiel et le Canada n’a ni demandé ni obtenu l’autorisation d’utiliser et de modifier ces déclarations. La Fondation et l’Institut Ronald Reagan examinent actuellement leurs recours juridiques à ce sujet.

Le seul but de cette escroquerie était d’aider le Canada à obtenir la « sauvegarde » de la Cour suprême des États-Unis concernant les tarifs douaniers qu’il utilise depuis des années pour nuire aux États-Unis. Les États-Unis peuvent désormais se défendre contre les tarifs canadiens élevés et excessifs (et ceux du reste du monde !).

Ronald Reagan adorait les tarifs douaniers pour des raisons de sécurité nationale et économiques, mais le Canada a déclaré qu’il ne les aimait pas ! Leur publicité aurait dû être retirée immédiatement, mais ils l’ont laissée diffusée hier soir pendant les World Series, sachant pertinemment qu’il s’agissait d’une arnaque.

En raison de cette grave déformation des faits et de cette action hostile, j’augmente les tarifs douaniers imposés au Canada de 10 % par rapport au taux qu’il paie déjà ».

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Etats-Unis et Chine : entre accord commercial et confrontation géopolitique

L’évolution positive des négociations entre la Chine et les Etats-Unis ouvrent la voie vers un accord commercial de nature à suspendre la guerre des droits de douane lancée par Donald Trump. La rencontre prévue jeudi 30 octobre entre ce dernier et Xi Jinping (la première sous le second mandat du président américain) pourrait consacrer ce « deal » dont la portée intéresse le commerce mondial.

 

Ainsi, la taxation à 100 % des produits chinois – un temps évoqué par Trump – n’est plus à l’ordre du jour. Toutefois, la baisse des tensions entre les deux grandes puissances mondiales ne remet pas en cause leur adversité structurelle : le siècle sera celui de leur confrontation ou ne sera pas.

 

Une rivalité globale

 

Les relations internationales contemporaines sont marquées par une dynamique de rattrapage de la Chine sur les Etats-Unis, qui affecte la géopolitique et la géoéconomie mondiales s’intensifie.

 

Si la rivalité sino-américaine est d’abord technologique (compte tenu des conséquences stratégiques de ce volet), celle-ci s’exacerbe et revêt un caractère multidimensionnel. Dans leur document stratégique d’octobre 2022, les Etats-Unis reconnaissent ainsi que la « Chine est le seul concurrent qui a l’intention de reformater l’ordre international et qui, chaque jour davantage, dispose des moyens économiques, diplomatiques, militaires et technologiques pour ce faire ».

 

De part et d’autre du Pacifique, les deux grandes puissances mondiales se perçoivent comme des « adversaires systémiques ». La Chine conteste le leadership mondial des Etats-Unis et assume désormais sa volonté de puissance sur la scène internationale. Le Parti communiste chinois a pour ambition de faire de la Chine un « grand pays moderne dans tous les domaines » en 2035 et une puissance de « premier rang mondial » en 2049 (date du centième anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine).

Si la rivalité sino-américaine structure en partie la reconfiguration des relations internationales contemporaines, sa nature interroge. D’un côté, cette compétition multidimensionnelle n’exclut ni le dialogue ni la coopération. De l’autre, le risque de basculement dans la conflictualité armée n’est pas à écarter. Une telle hypothèse se cristallise autour du cas de Taïwan, entité politique née de la guerre civile chinoise entre communistes et nationalistes.

 

Taiwan : point de cristallisation de la confrontation

 

La position de Pékin est claire, indéfectible : le règlement de cette question relève des affaires intérieures, car l’île de Taïwan fait partie – historiquement, géographiquement et culturellement – de la souveraineté chinoise. L’unification est juste une affaire de temps. Reste que l’écrasante majorité de la population taïwanaise est attachée à son indépendance et à sa singularité socio-politique (une « démocratie occidentalisée »).

 

La pression sur l’île (manœuvres aériennes et exercices de simulation d’assaut amphibie) n’entame pas cette volonté et cette identité. Du côté de Washington, Taïwan bénéficie d’un soutien diplomatique, financier et militaire. La doctrine américaine consiste à s’opposer à tout changement unilatéral du statu quo. Ce qui signifie pour les Etats-Unis : « Ni indépendance, ni réunification » sans l’accord de la population taïwanaise.

 

La doctrine de l’ambiguïté stratégique qui prévaut depuis 1979 n’exclut pas une intervention militaire en cas d’offensive chinoise contre Taïwan. Aussi, lorsque la Chine a tenté de s’opposer aux réformes démocratiques mises en place par le régime taïwanais (y compris par le lancement d’une série de tirs de missiles dans les eaux territoriales taïwanaises), les Etats-Unis ont déployé leur VIIe flotte. Cette crise du détroit de Taïwan (1995-1996) marque le point de départ d’une montée des tensions diplomatiques et militaires entre les deux grandes puissances.

 

La conflictualité potentielle au sujet de Taïwan ne s’explique que par des raisons géostratégiques. En effet, Taïwan est le premier producteur mondial de semi-conducteurs. Son fleuron national, Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC), produit l’essentiel des puces les plus sophistiquées au monde dont demeurent dépendants les économies des Etats-Unis comme de la Chine.

 

La rivalité sino-américaine questionne, plus largement, le positionnement des Européens, mais aussi des anciens pays du Sud global. Forte de son passé tiers-mondiste, la nouvelle puissance mondiale refuse d’être perçue comme une puissance impérialiste face à des pays du Sud engagés sur la voie de l’émancipation.

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La Tunisie parmi les 69 pays visés par les nouvelles taxes douanières américaines

À partir du 7 août 2025, les États-Unis appliqueront officiellement de nouveaux droits de douane, compris entre 10% et 41%, sur les importations en provenance de 69 pays et entités économiques. Cette mesure s’inscrit dans une offensive commerciale d’ampleur lancée par le président Donald Trump.


Le décret présidentiel a été signé le 31 juillet et est entré en vigueur juridiquement le 1er août, marquant le début du compte à rebours. Toutefois, afin de permettre aux services douaniers de se préparer, la mise en œuvre effective aux frontières a été différée au 7 août. À cette date, les nouvelles grilles tarifaires seront appliquées uniformément à tous les pays concernés, bien que les taux varient selon les partenaires commerciaux.

69 pays visés, des taux allant jusqu’à 41%

Cette mesure marque une escalade significative dans la stratégie dite de « réciprocité économique » défendue par le chef de l’État.

Annoncée pour la première fois le 2 avril lors d’un événement baptisé « Liberation Day », cette politique tarifaire vise à rééquilibrer les échanges commerciaux des États-Unis avec les pays accusés de pratiquer un commerce déficitaire ou jugé injuste. « C’est le moment de reprendre le contrôle de notre richesse », avait lancé Trump à cette occasion.

La Tunisie à 25%

Les droits de douane imposés varient entre 10% et 41%, selon les pays. Parmi les plus pénalisés figurent la Syrie (41%), la Birmanie (40%) ou encore la Suisse (39%). En revanche, des ajustements de dernière minute ont réduit les tarifs pour plusieurs partenaires, dont la Tunisie, qui passe de 28% à 25%.

Une baisse minime, mais qui traduit une reconnaissance partielle du faible excédent commercial tunisien vis-à-vis des États-Unis. Toutefois, ce taux reste élevé pour un pays en développement et pourrait impacter les exportateurs tunisiens, notamment dans les secteurs du textile ou des composants électroniques.

PaysAncien taux (%)Nouveau taux (%)
Angola3215
Bangladesh3720
Bosnie-Herzégovine3530
Botswana3715
Brunei2425
Cambodge4919
Cameroun1115
Tchad1315
Côte d’Ivoire2115
République Démocratique du Congo1115
Guinée Équatoriale1315
Union Européenne (majorité)2015
Îles Falkland4110
Fidji3215
Guyana3815
Inde2625
Indonésie3219
Irak3935
Israël1715
Japon2415
Jordanie2015
Kazakhstan2725
Laos4840
Lesotho5015
Libye3130
Liechtenstein3715
Madagascar4715
Malawi1715
Malaisie2419
Maurice4015
Moldavie3125
Mozambique1615
Myanmar4440
Namibie2115
Nauru3015
Nigeria1415
Macédoine du Nord3315
Pakistan2919
Philippines1719
Serbie3735
Corée du Sud3015
Sri Lanka4420
Suisse3139
Taïwan3220
Thaïlande3619
Tunisie2825
Vanuatu2215
Vietnam4620
Zambie1715
Zimbabwe1815

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Commerce : Trump punit le Canada avec de lourdes taxes douanières

Le président américain Donald Trump a signé, jeudi, un décret imposant des droits de douane de 35% sur les produits canadiens non couverts par l’accord de libre-échange nord-américain. Le Canada dénonce une décision unilatérale et injustifiée.

Jeudi, le président Donald Trump a annoncé une hausse spectaculaire des droits de douane à 35% sur les produits en provenance du Canada qui ne sont pas couverts par l’accord de libre-échange entre les États-Unis, le Mexique et le Canada (ACEUM). Cette mesure, signée par décret présidentiel, entrera en vigueur à partir du 1er août.

Le Canada déçu

Selon un communiqué de la Maison Blanche, les biens canadiens passant par des pays tiers pour contourner ces droits seront frappés d’une taxe supplémentaire de 40%. L’administration américaine reproche à Ottawa son « inaction » et ses « représailles continuelles », justifiant ainsi ces sanctions économiques.

Le Premier ministre canadien Mark Carney, nommé récemment à la tête du gouvernement, s’est dit « déçu » par la décision américaine. Il a réaffirmé l’engagement du Canada en faveur de l’ACEUM, estimant que cette décision allait à l’encontre de l’esprit de coopération régionale.

Donald Trump, de son côté, a déclaré que Mark Carney avait tenté une ouverture diplomatique avant la date butoir du 1er août, mais que « aucune conversation n’avait eu lieu ».

Protectionnisme américain

Donald Trump a multiplié, ces derniers mois, les avertissements à l’encontre de ses partenaires commerciaux. Il avait prévenu que tout pays ne concluant pas un nouvel accord avec les États-Unis avant le 1er août verrait ses exportations lourdement taxées. Ce geste s’inscrit dans une logique plus large de protectionnisme économique qu’il défend dans le cadre de sa campagne électorale.

My statement on Canada-U.S. trade: pic.twitter.com/0PSG9kKtiO

— Mark Carney (@MarkJCarney) August 1, 2025

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Trump frappe des dizaines de pays avec de nouveaux droits de douane

Le président américain Donald Trump a signé un décret relevant fortement les droits de douane sur des dizaines de pays jugés excédentaires vis-à-vis des États-Unis. La Syrie, l’Irak et l’Algérie figurent en tête des pays les plus touchés. Les nouvelles taxes entreront en vigueur le 7 août.

Jeudi soir, le président américain Donald Trump a signé un décret exécutif imposant une hausse significative des droits de douane sur des produits provenant de dizaines de pays avec lesquels les États-Unis enregistrent un déficit commercial important.

Selon un haut responsable de la Maison Blanche, ces droits de douane s’échelonneront entre 10% et 41% et entreront en vigueur le 7 août, soit une semaine plus tard que la date initialement prévue.

Dans un communiqué, la Maison Blanche a présenté cette mesure comme un levier pour « restructurer le commerce mondial au profit des travailleurs américains ».

La Syrie, l’Irak et l’Algérie figurent parmi les pays les plus lourdement touchés, avec le taux de 41% appliqué aux produits syriens, le plus élevé du décret.

Les nouveaux droits de douane ne concernent que les pays n’ayant pas conclu d’accords commerciaux bilatéraux avec les États-Unis. Pour les pays ayant signé de tels accords, les taux resteront conformes aux dispositions existantes.

Ainsi, l’Union européenne, le Japon et la Corée du Sud verront leurs produits taxés à 15%, tandis que le Royaume-Uni sera soumis à un taux de 10%. Toutefois, les accords en vigueur sont pour la plupart cadres et encore imprécis, nécessitant des négociations complémentaires.

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