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Kaïs Saïed exige la fin de la bureaucratie qui « affecte les agriculteurs »

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, jeudi au palais de Carthage, le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, et la ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi.

Au cours de cette rencontre, le chef de l’État, K. Saïed, a appelé à une réduction de la bureaucratie affectant les agriculteurs. Tout en insistant sur la nécessité de simplifier les procédures de transport, de commercialisation et de stockage de leurs produits.

Il a déploré la persistance d’une nomenclature de procédures obsolètes, souvent établies par voie de circulaires, qui constituent un obstacle pour les petits agriculteurs. Il a cité, à titre d’exemple, l’obligation de produire des documents administratifs datant de dix ans ou le paiement de taxes injustifiées.

Le Président Saïed a souligné la nécessité de prendre des mesures immédiates pour mettre fin à ces pratiques, rappelant que la Tunisie est un État de droit. Il a indiqué que l’instauration d’un climat de confiance entre l’administration et les usagers représentait un défi majeur pour la période à venir.

Le chef de l’État a également pointé du doigt des lobbies et des forces qu’il a qualifiées de rétrogrades, accusés de chercher à éroder la confiance des citoyens envers l’appareil administratif. Il a exhorté les autorités, tant centrales que régionales, à assumer leurs responsabilités. Affirmant que l’État mobiliserait tous les moyens nécessaires pour protéger les agriculteurs contre les pratiques de spéculation et de monopole.

Ainsi, le Président affirme que certaines pratiques orchestrées par des parties qu’il n’a pas nommées auraient pour finalité d’exacerber la situation dans le pays. Il a contesté les allégations selon lesquelles ces agissements résulteraient de consignes émanant des autorités, qualifiant ces affirmations de « leurre d’esprit ».

La politique de l’État, a-t-il rappelé, consiste à accompagner les petits agriculteurs tout au long des étapes de production, de stockage et de vente de leurs produits.

Le Président Saïed a salué la disposition de jeunes patriotes à prendre la relève. Tout en pressant les responsables ayant commis des erreurs à l’encontre du peuple tunisien à se rétracter. Il a estimé que ces jeunes « valent mille fois mieux que ceux qui se targuent d’être compétents alors qu’ils ne font que saboter le fonctionnement des services publics ».

Avec TAP

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Samir Abdelhafidh – Budget de l’Etat : « Recourir à la Banque centrale, c’est préserver notre souveraineté »

Le gouvernement a privilégié le recours à la Banque centrale afin de mobiliser davantage les ressources nationales et préserver l’indépendance de la décision souveraine du pays. C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

Intervenant lors de la poursuite de la séance plénière consacrée à la discussion des projets de budget de l’État et économique pour 2026, mardi 4 novembre, Samir Abdelhafidh a précisé que le financement du budget national repose sur trois sources principales : la dette intérieure, la dette extérieure et les avances de la Banque centrale de Tunisie. « Chacune de ces options présente ses avantages et ses limites; mais le choix demeure avant tout d’ordre politique », a-t-il souligné, dans sa réponse aux interventions des députés.

Évoquant la conjoncture économique nationale, le ministre de l’Economie a affirmé que les indicateurs sont globalement positifs. Tout en notant une hausse de plus de 20 % des investissements étrangers et une accélération du rythme de réalisation des projets programmés.

Il a également fait état d’une baisse du taux de chômage à 15,3 %, d’une maîtrise du déficit budgétaire et d’une réduction du taux d’inflation à 4,9 %. « Tous ces indicateurs ont permis à la Tunisie d’améliorer sa notation souveraine ».

Concernant le secteur touristique, Samir Abdelhafidh a indiqué que le gouvernement œuvre à renforcer cette filière, en particulier dans le sud du pays. Et ce, à travers la diversification des activités touristiques et le soutien aux manifestations valorisant les spécificités régionales et les produits locaux.

Il a, par ailleurs, souligné que l’amélioration du climat des affaires constitue « un travail continu, dont les résultats ne sont pas toujours immédiatement perceptibles ». Cependant, a-t-il précisé, de nombreux projets bloqués ont pu être relancés, notamment dans les régions.

Abordant ensuite la situation des entreprises publiques, le ministre a insisté sur la nécessité urgente de leur réforme. Et ce, en estimant qu’elles sont devenues « un lourd fardeau pour l’État ». Il a cité, notamment, la Compagnie des Phosphates de Gafsa, la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), ainsi que l’Office des céréales, parmi d’autres établissements publics confrontés à des difficultés structurelles.

Pour ce qui est de l’emploi, il a annoncé l’adoption de mesures incitatives destinées aux entreprises privées afin d’encourager le recrutement de diplômés de l’enseignement supérieur.

S’agissant enfin des réformes législatives, le ministre a indiqué que plusieurs textes sont en cours d’élaboration dans différents ministères. Et notamment les codes des changes, des forêts et de l’investissement, ainsi que d’autres projets de loi susceptibles d’apporter des avancées significatives sur le plan juridique.

« Le gouvernement comprend le mécontentement des députés face aux retards enregistrés dans la transmission de ces projets. Tout en saluant leur disponibilité à les examiner dès qu’ils seront soumis au Parlement », a t-il conclu.

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Environnement : catalyser les synergies pour accélérer la transition verte en Tunisie

Un événement national de networking réunira, à Hammamet le 7 novembre 2025, plus d’une centaine d’acteurs de l’écosystème vert tunisien. Cette rencontre a pour objectif d’encourager les échanges, de stimuler les partenariats, de valoriser les meilleures pratiques en matière d’économie verte et circulaire, et d’accélérer la transition vers une économie verte et circulaire.

 

Organisé dans le cadre du programme « Green Forward », implémenté au niveau méso et mis en œuvre à l’échelle nationale par le Centre international des technologies de l’environnement de Tunis (CITET), en collaboration avec SPARK et financé par l’Union européenne, cet événement inédit va œuvrer à catalyser les synergies afin d’accélérer la transition verte en Tunisie.

 

Le programme Green Forward vise à renforcer les capacités des organisations de soutien aux entreprises (OSE) afin qu’elles jouent un rôle de catalyseur clé au sein de l’écosystème économique tunisien — en particulier dans les domaines de l’économie verte et circulaire — en assurant le lien entre les politiques publiques et les PME. 

 

Un espace de dialogue, de coopération, et de co-construction

 

Cet événement a pour objectif de créer un espace unique de dialogue, de coopération et de co-construction entre les acteurs publics, privés, associatifs et académiques engagés dans la transition écologique, verte et circulaire en Tunisie.

 

Le Networking Event – Green Forward destiné aux organisations de soutien aux entreprises (OSE) ambitionne de renforcer l’écosystème d’appui à la transition écologique en Tunisie tout en  favorisant la création de synergies et de partenariats concrets, la mobilisation des financements verts, la promotion de l’innovation technologique et l’éco-conception et l’accompagnement des entreprises dans leurs démarches de durabilité.

 

Un écosystème diversifié et engagé

 

Plus d’une centaine de participants est attendue, représentant un large éventail d’acteurs de l’écosystème vert tunisien. Seront également présentes des institutions nationales et internationales. Avec notamment les ministères, l’Union européenne et diverses agences de coopération. Les Organisations de soutien aux entreprises (OSE), qu’elles soient publiques, privées ou associatives, prendront également part à cette rencontre. Les banques, fonds d’investissement, bailleurs de fonds, structures fédératrices et chambres professionnelles seront eux aussi représentés.

 

L’événement accueillera par ailleurs des PME, des startups et des entrepreneurs verts, ainsi que des centres techniques, des instituts de recherche et des structures d’innovation.

 

Enfin, des incubateurs, accélérateurs et clusters sectoriels viendront compléter ce panorama de participants engagés.

 

Un programme collaboratif et inspirant

Le programme du Networking Event s’articule autour de plusieurs temps forts. Un panel de discussion sera consacré aux mécanismes d’appui à la transition verte et présentera les leviers, instruments et programmes disponibles pour les acteurs de l’écosystème. Ce panel réunira notamment la BERD, la CDC, AMEN Bank, kickoff.tn, Expertise France, MedWaves, l’ANPR et Impact Partner.

 

L’événement sera également marqué par l’annonce officielle des OSE sélectionnés, suivie de la signature des protocoles d’accord (MoU) avec les organisations concernées. Des sessions interactives dédiées à l’éco-conception et à l’innovation seront animées par des experts de renom. Enfin, une présentation des perspectives de collaboration et des opportunités de coopération futures viendra clôturer la rencontre.

 

Une plateforme stratégique à forte valeur ajoutée

 

Le Networking Event – Green Forward se positionne comme une véritable plateforme stratégique, réunissant l’ensemble des acteurs de l’écosystème vert tunisien. Il offrira une occasion unique de nouer des partenariats concrets à travers la signature de protocoles d’accord (MoU), tout en mettant en lumière les initiatives, programmes et instruments de soutien déjà existants.

 

Au-delà des échanges, l’événement contribuera à renforcer le dialogue entre le secteur public et privé, ainsi qu’entre la recherche scientifique et l’industrie. Cette dynamique permettra d’accélérer le déploiement d’actions communes au service d’une Tunisie plus durable et circulaire.

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Dar Jbel, une invitation à renouer avec la nature et la créativité au féminin

Au cœur de la campagne Dar Jbel poursuit son chemin avec profondeur et douceur, mêlant art, nature et transmission. Avec l’atelier inédit « Création de papier végétal », un souffle de vie s’élève pendant la cueillette des olives, célébrant ce moment précieux marqué par le temps, le geste et le partage. 

 

Guidées par Amel Djait et Reem Saad, les participantes apprennent à transformer les feuilles d’olivier en une matière douce, poétique et durable, à la croisée du savoir-faire artisanal et de la création contemporaine. Un geste simple et essentiel, qui incarne la philosophie du lieu : faire dialoguer nature, culture et sensibilité.

Plus qu’un simple atelier, Dar Jbel devient un refuge où le lien précieux entre la nature et la culture s’exprime dans une lenteur retrouvée. Ici, chaque geste révèle la beauté d’un geste ancien remis au goût du jour, une symphonie sensible où se mêlent émotion et mémoire.

Amel Djait, journaliste et âme de Dar Jbel, résume ainsi cette expérience : “ Ces cercles de femmes sont des espaces d’échange, de lenteur et de reconnexion à soi. Dar Jbel est un refuge pour l’esprit et les sens, un lieu où artistes, artisans, penseurs et voyageurs se retrouvent, unis par l’envie profonde de se reconnecter à l’essentiel et de partager en vérité. À travers cette vision d’un slow tourisme culturel et durable, nous faisons de l’hospitalité un acte de culture, un pont entre l’humain et le vivant, retrouvé dans la beauté du geste, du mot et du temps. “

Cette collaboration au féminin avec Reem Saad, artiste passionnée par la poétique du vivant, ouvre un cycle d’expériences et de rencontres qui accompagneront Dar Jbel tout au long de l’année, pour offrir une Tunisie intime, sensible, et profondément attachée à ses racines.

Avec communiqué

 

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L’iconographie monétaire au cœur d’une rencontre internationale au musée de la Monnaie

Le musée de la Monnaie accueille, du 3 au 6 novembre, une rencontre internationale consacrée à l’iconographie monétaire. Elle est organisée sous l’égide de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Rassemblant numismates, chercheurs et universitaires venus des deux rives de la Méditerranée, cet événement, qui coïncide avec le 67ème anniversaire de l’Institut d’émission, s’inscrit dans le cadre du programme scientifique « La Monnaie dans l’Occident Méditerranéen » (MONOM).

Lors de la séance d’ouverture, le gouverneur de la BCT, Fethi Zouhaier Nouri, a salué « la coopération exemplaire » liant la Banque centrale au monde académique. Tout en soulignant une synergie féconde qui fait de la monnaie « un objet de recherche et de transmission », selon un communiqué de l’institution.

Il a également mis en avant le rôle du musée de la Monnaie, fondé en 2008, qui dépasse désormais sa mission muséale pour devenir un acteur clé de diffusion de la culture et du savoir. « Au-delà de sa fonction économique, un billet ou une pièce incarne une dimension identitaire et culturelle. À travers les symboles qu’ils portent, ils racontent l’histoire, les valeurs et les aspirations d’un peuple », a-t-il déclaré, présentant la monnaie comme « le récit d’une nation ».

Réaffirmant l’engagement de la BCT à promouvoir le savoir, le gouverneur a rappelé que l’iconographie monétaire est bien plus qu’un art de représentation : « C’est une écriture de la mémoire nationale ».

Il a enfin souligné la cohérence de la politique iconographique adoptée depuis l’indépendance, qui fait de chaque émission monétaire un hommage réfléchi à l’identité tunisienne. Ainsi, à travers les choix de figures historiques, de symboles et de motifs patrimoniaux, la BCT célèbre la richesse du passé. Et ce, tout en reflétant les progrès du pays dans les domaines économique, social et scientifique.

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Sarra Zaâfrani Zenzri : « Beaucoup de travail reste à accomplir, mais il sera mené à un rythme soutenu »

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a annoncé que l’année 2026 marquera un tournant décisif pour la “nouvelle Tunisie”, plaçant son action sous le signe du progrès, du développement et de la prospérité. Elle a promis que les réformes en cours seront menées « à un rythme soutenu », tout en appelant à placer l’intérêt national au-dessus de toute considération.

Mme Zaâfrani s’exprimait, mercredi 5 novembre, lors de la séance plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts, consacrée à l’ouverture des débats sur le projet de loi de finances 2026. Elle y a présenté la déclaration du gouvernement, exposant les grandes orientations économiques et sociales de l’État.

Un budget au service du développement équitable

La cheffe du gouvernement a souligné que le budget 2026 n’est pas « une simple série de chiffres », mais un outil stratégique visant à traduire une vision nationale de développement équilibré et inclusif. Elle a insisté sur la nécessité de rompre avec les anciennes approches qui ont creusé les disparités régionales, en faveur d’une répartition plus équitable de la richesse.

Dans cette perspective, Mme Zaâfrani a rappelé que les réformes de l’État s’inscrivent dans une logique globale, fondée sur la justice sociale, la durabilité et la réduction des inégalités territoriales. « Beaucoup de travail reste à accomplir, mais il sera mené par étapes, à un rythme soutenu », a-t-elle assuré.

Diplomatie économique et diaspora mobilisée

La cheffe du gouvernement a également réaffirmé la volonté de la Tunisie de renforcer sa diplomatie économique et de diversifier ses partenariats stratégiques pour consolider la souveraineté nationale. Elle a mis en avant la modernisation des services destinés aux Tunisiens à l’étranger, notamment à travers le projet « E-Consulat », qui permettra la dématérialisation des procédures administratives et une meilleure accessibilité des services consulaires.

Mme Zaâfrani a, par ailleurs, appelé à impliquer davantage la diaspora tunisienne dans le développement économique du pays, en la considérant comme un partenaire stratégique et un levier d’investissement capable de contribuer à la relance nationale.

Transparence et responsabilité comme boussole de réforme

La cheffe du gouvernement a affirmé que l’économie tunisienne montre des signes tangibles de reprise, fruit d’une politique axée sur la souveraineté des choix économiques et la valorisation des ressources nationales.

Elle a rappelé que la Tunisie a honoré tous ses engagements extérieurs, préservé l’équilibre budgétaire, amélioré ses indicateurs macroéconomiques et maintenu la stabilité financière; malgré un contexte international instable.

Ces efforts, estime-t-elle, ont renforcé la confiance des investisseurs, amélioré la note souveraine du pays et facilité l’accès aux marchés financiers mondiaux.

Ainsi, Mme Zaâfrani Zenzri, la réussite des réformes repose avant tout sur trois piliers essentiels : la transparence, la responsabilité et le respect de la loi. Ces valeurs, a-t-elle conclu, guideront l’action du gouvernement dans la mise en œuvre de sa vision d’une Tunisie plus équitable, moderne et prospère.

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Tunisie – Budget 2026 : plaidoyer pour une administration au service des régions

La séance plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) consacrée à l’examen du budget de l’Etat et de la balance économique pour l’année 2026 s’est poursuivie, dans l’après-midi de mercredi.

Le débat a porté, notamment, sur la réforme administrative, la relation entre le gouvernement et les conseils élus et le développement régional.

La députée Dalel Lamouchi a indiqué que la coopération entre le gouvernement et les deux chambres parlementaires devrait être fondée sur le principe de la complémentarité institutionnelle.

Pour sa part, Mohamed Ben Rejeb a mis en exergue l’importance du contrôle des activités du pouvoir exécutif, rappelant que le plan de développement quinquennal (2026-2030) a été marqué par la participation active des conseils locaux.

S’agissant des relations entre l’Etat et les collectivités locales, la députée Zakia Maaroufi a appelé à la nécessité de définir avec soin les principales prérogatives des conseils locaux, suggérant à ce propos la création de fonds national pour le développement régional.

Les parlementaires ont également abordé des questions liées à la digitalisation des services administratifs et de la réforme institutionnelle, appelant à libérer l’économie de la bureaucratie qui constitue un frein à tout processus de développement.

Les travaux de cette réunion consacrée au budget de l’État pour l’année 2026 reprendront, jeudi, selon le président du Conseil national des régions et des districts, Imed Derbali.

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Modernisation des écoles primaires : un programme écologique et inclusif pour 80 nouvelles écoles

Le chef de l’unité de gestion du programme de modernisation des établissements d’enseignement 2 (PMES 2) au ministère de l’Éducation, Karim Daoud, a annoncé que ce programme permettra la création de 80 nouvelles écoles primaires réparties à travers différentes régions du pays, l’acquisition de 73 bus scolaires destinés aux zones éloignées, ainsi que l’équipement de ces établissements avec du matériel pédagogique moderne.

Lors d’une déclaration à l’agence TAP, en marge d’une journée d’information et de sensibilisation organisée à Hammamet sur le PMES 2, il a précisé que ce programme ambitionne aussi de renforcer le développement des infrastructures éducatives nationales et d’instaurer un environnement scolaire inclusif, en cohérence avec les objectifs de développement durable. Il vise à garantir à tous les élèves tunisiens l’égalité des chances et une éducation de qualité.

Daoud a indiqué que ce programme quinquennal, lancé en 2024, cible le renforcement des infrastructures des écoles primaires, avec une mise en œuvre progressive des créations d’écoles prévue jusqu’à la fin de l’année 2029.

Le budget total estimé pour la réalisation de ce projet s’élève à 80 millions d’euros, soit environ 260 millions de dinars tunisiens, financés par le gouvernement tunisien, la Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Union européenne (UE). Ce financement se répartit en un prêt de 40 millions d’euros de la BEI, un don de 25 millions d’euros de l’UE, et une contribution de 15 millions d’euros de l’État tunisien.

Il a souligné que le programme en est actuellement à un stade avancé dans ses études et progresse « à un rythme régulier et réfléchi ». La journée de sensibilisation avait pour objectif de tenir informés les participants de l’avancement des travaux.
Par ailleurs, les nouvelles écoles primaires prévues seront construites selon des normes internationales de construction écologique, fonctionneront à l’énergie solaire, utiliseront des matériaux respectueux de l’environnement, seront dotées d’équipements modernes et bénéficieront d’une connexion Internet. Ces établissements incluront également des espaces dédiés aux activités culturelles et sportives, ainsi que la construction de plusieurs cantines scolaires.

Avec TAP

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Libération provisoire sous caution de 50 millions de dinars accordée à Abdelaziz Makhloufi

Le juge d’instruction du Pôle judiciaire économique et financier a accordé une libération provisoire sous caution de 50 millions de dinars à l’homme d’affaires Abdelaziz Makhloufi.

Il est important de rappeler que Makhloufi fait l’objet d’une enquête dans le cadre de l’affaire « Henchir Chaâl », qui implique également un ancien ministre de l’Agriculture, ainsi que d’anciens cadres du même ministère, des employés et des ingénieurs liés à « Henchir Chaâl ».

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Libération provisoire sous caution pour Ahmed Abdelkefi

Le juge d’instruction du pôle judiciaire économique et financier a ordonné la libération provisoire sous caution de 25 millions de dinars de l’homme d’affaires Ahmed Abdelkefi, détenu dans une affaire liée au Fonds de dépôt et de consignation, a indiqué une source judiciaire mercredi à l’Agence Tunis Afrique Presse.
Selon la même source, cette décision fait suite au versement de la somme de caution exigée pour permettre sa remise en liberté.
Le 1er octobre, Ahmed Abdelkefi avait été placé en détention provisoire dans le cadre des investigations sur ce dossier, tandis que les auditions se poursuivent concernant d’autres personnes, dont l’ancienne directrice générale du Fonds.

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Réussite de la mise en production de la migration ISO 20022 à la BH BANK

Dans le cadre des exigences SWIFT et du passage obligatoire aux normes ISO 20022 avant le 22 novembre 2025, la BH BANK est fière d’annoncer qu’elle fait partie des premières Banques de la place à réussir son passage au format MX CBPR+ en émission et en réception.

Cette avancée stratégique marque une étape majeure dans la modernisation de ses échanges interbancaires internationaux. Elle vient renforcer sa conformité, efficacité opérationnelle et son engagement envers l’innovation.

Ce succès est le fruit d’un engagement sans faille de toute l’équipe projet, qui a su relever les défis techniques et organisationnels avec rigueur et professionnalisme et ce, en partenariat avec Banking Intelligence Consulting « BIC », dont l’accompagnement expert a été déterminant tout au long de cette transition.

La BH Bank continue à investir dans l’excellence et l’innovation pour offrir à ses clients des services bancaires à la hauteur des standards internationaux.

D’après communiqué

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BCT: taux préférentiels pour prêts aux sociétés communautaires

Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT),  Fethi Zouhair Nouri, a décidé, selon l’article 70 (ter) du décret-loi n°2022-15 modifié, que les banques doivent appliquer un taux d’intérêt préférentiel aux prêts financés sur leurs ressources propres et destinés aux sociétés communautaires.

Ce taux sera aligné sur le taux du marché monétaire, majoré d’une marge bénéficiaire ne pouvant excéder 1%.

Cette mesure, validée par l’avis du comité de contrôle de la conformité n°2025-14 du 3 novembre 2025, s’inscrit dans le cadre des dispositions légales en vigueur et vise à faciliter l’accès au financement des sociétés communautaires.

La circulaire entre en vigueur dès sa publication.

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La Goulette accueille un marché direct du producteur au consommateur

Un « Marché du producteur au consommateur » se tiendra jeudi 6 novembre à La Goulette, annonce l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP). Cette initiative vise à réduire les circuits de distribution, à promouvoir les produits agricoles locaux et à offrir aux consommateurs des prix plus justes.

Organisé en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la municipalité de La Goulette, ce marché permettra aux agriculteurs de vendre directement leurs produits, notamment des denrées certifiées et biologiques, sans intermédiaires. L’objectif est d’améliorer les revenus des producteurs tout en rendant les produits plus accessibles aux ménages.

Dans un contexte socio-économique tendu, ces circuits courts constituent un moyen de lutter contre la spéculation, les situations de monopole et de garantir la fraîcheur, la traçabilité et la qualité sanitaire des aliments. Ils offrent également un appui concret aux petits et moyens agriculteurs, souvent pénalisés par les circuits classiques dominés par les grossistes. Depuis 2025, l’UTAP organise chaque jeudi un marché de ce type à Tunis, rompant ainsi avec l’ancienne pratique qui réservait cette initiative au seul mois de Ramadan. Désormais, La Goulette entre dans le circuit.

Avec TAP

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Le ministre de l’Intérieur annonce 2 900 nouveaux postes

Le budget du ministère de l’Intérieur pour l’exercice 2026 s’élève à environ 6,240 milliards de dinars, ce qui représente une augmentation de 5,6 % par rapport à 2025.

Dans ce budget, une enveloppe de 2,460 milliards de dinars est allouée au projet de sécurité nationale, contre 1,064 milliard de dinars pour la Garde nationale. Le ministère consacre également 374 millions de dinars au programme de la Protection civile et 1,132 milliard de dinars aux Affaires locales. Une somme de 610 millions de dinars sera dédiée au programme de pilotage et d’appui.

Les dépenses salariales, fixées à 4,161 milliards de dinars, enregistrent en 2026 une baisse de 1,5 % par rapport à l’année précédente. Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, justifie cette diminution par une réaffectation des allocations entre les services du département.

Le ministre s’est exprimé mardi lors d’une séance de travail conjointe des commissions de la Défense et de la Sécurité de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP). Par ailleurs, le ministre a annoncé la création de 2 900 nouveaux postes au sein des corps de la sécurité nationale, de la Garde nationale et de la Protection civile. Il a également évoqué la mise en place d’un programme de modernisation des locaux de sécurité et de renouvellement du parc automobile des différents corps.

Khaled Nouri a qualifié la situation sécuritaire du pays de stable, malgré les défis aux niveaux régional et international. Il a souligné que le département œuvre à renforcer la confiance du citoyen en l’État et ses institutions, à garantir la paix sociale, à améliorer le climat des investissements et à consolider le rôle social de l’État, tout en insistant sur l’application de la loi dans le respect des droits de l’Homme et des libertés.

Avec TAP

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L’ATB renouvelle son engagement pour l’Octobre Rose

L’Arab Tunisian Bank (ATB) s’associe une nouvelle fois à la campagne Octobre Rose, prolongeant une initiative saluée pour son impact humain et collectif.

Cette rencontre portée par Monsieur Riadh Hajjej, Directeur Général de l’ATB, s’est tenue durant la matinée du 29 octobre 2025 au siège de la banque.

Cette nouvelle édition a rassemblé les collaborateurs autour d’un programme informatif et participatif, animé par deux médecins spécialistes.

Au programme : présentation médicale sur la prévention; diffusion de capsules de sensibilisation; et séance interactive de questions-réponses, offrant un espace d’échange libre et bienveillant entre experts et participants.

Plébiscitée pour son approche à la fois pédagogique et solidaire, cette nouvelle édition s’est conclue sur un moment convivial, favorisant les échanges et renforçant le sentiment d’appartenance à une même communauté unie et engagée.

À travers cette initiative, l’ATB confirme que la sensibilisation ne se limite pas à une action ponctuelle; mais qu’elle s’inscrit dans une démarche durable plaçant la santé et le bien-être des collaborateurs au cœur de ses priorités.

D’après communiqué

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Lancement d’une campagne nationale pour cartographier la santé des sols tunisiens

La Tunisie a lancé, le 3 novembre à Tunis, une vaste campagne nationale d’échantillonnage des sols. Elle vise à renforcer la gestion durable des ressources naturelles.

Pilotée par la FAO dans le cadre du projet SoilFER-VACS, cette opération, est menée en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche. L’objectif : prélever près de 3 200 échantillons à travers tout le territoire tunisien afin de recueillir des données actualisées sur la composition et la fertilité des sols.

Ces informations permettront d’élaborer des cartes numériques de haute résolution précisant les concentrations en nutriments et les bilans nutritifs. Ces cartes deviendront des outils stratégiques pour les décideurs publics, les chercheurs et les agriculteurs. Et ce, en appui à la planification et à la mise en œuvre de pratiques agricoles durables.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte marqué par la crise internationale des engrais et la pression croissante sur les ressources naturelles. Pour la FAO, la valorisation du potentiel des sols tunisiens est désormais une priorité nationale, essentielle à la sécurité alimentaire et à la résilience agricole.

Un projet soutenu par le Japon et étendu à l’Afrique

Le projet SoilFER-VACS (Vision for Adapted Crops and Soils) est financé par le gouvernement du Japon et mis en œuvre conjointement par la FAO et les autorités nationales. Il concerne deux pays : la Tunisie et le Mozambique. Avec pour ambition d’améliorer les rendements agricoles, de renforcer la sécurité alimentaire et de promouvoir une agriculture résiliente face aux changements climatiques.

Le lancement officiel de la campagne a été marqué par une cérémonie d’ouverture à Tunis, en présence de représentants institutionnels et techniques. Les équipes de terrain, formées du 21 au 24 octobre, ont été mobilisées pour réaliser les prélèvements dans les différentes zones ciblées. Une démonstration pratique d’échantillonnage a également illustré la méthodologie utilisée.

Une approche agricole adaptée et durable

Le cadre VACS repose sur une approche intégrée des sols et des cultures, tenant compte des spécificités pédoclimatiques régionales. Il encourage l’utilisation de variétés locales et de pratiques traditionnelles, mieux adaptées aux conditions naturelles. Tout en réduisant la dépendance aux engrais importés.
Cette stratégie favorise la préservation de la biodiversité, la valorisation du patrimoine agricole tunisien et la promotion d’une agriculture durable au service des communautés locales.

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Tunis accueille une conférence-débat de l’OIF sur l’éducation et la jeunesse

La Représentation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour l’Afrique du Nord organise, vendredi 7 novembre à Tunis, une conférence-débat placée sur le thème de : « L’éducation comme catalyseur d’innovation et de croissance durable ».

Cette rencontre vise à mettre en lumière le rôle essentiel de l’éducation dans l’autonomisation de la jeunesse francophone, particulièrement en Afrique du Nord. Les échanges porteront sur les moyens de transformer la créativité et le potentiel des jeunes en moteurs concrets de développement durable.

Autour d’un panel interactif, la conférence réunira experts, chercheurs, jeunes entrepreneurs, acteurs associatifs et décideurs publics. Témoignages, débats participatifs et partages d’expériences rythmeront cette journée d’échanges.

L’événement a également pour ambition de valoriser les initiatives éducatives innovantes, d’identifier les obstacles à une éducation inclusive et équitable, et de favoriser la création de réseaux de collaboration entre les différents acteurs du monde éducatif et économique.

Fidèle aux valeurs de solidarité, de diversité et de coopération portées par la Francophonie, cette initiative s’inscrit dans une démarche collective visant à positionner les jeunes comme acteurs clés de l’innovation et du développement durable dans l’espace francophone.

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Mohamed Salah Ayari : « L’impôt sur la fortune ne traduit pas l’équité fiscale »

L’instauration d’un impôt sur la fortune ne garantit pas à elle seule l’équité fiscale. C’est ce qu’affirme le conseiller fiscal et membre de l’Union arabe des experts en fiscalité, Mohamed Salah Ayari; et ce, lors d’une interview accordée à l’agence TAP. Il soutient que « l’équité fiscale passe d’abord par une répartition équitable de la charge fiscale sur un plus grand nombre de contribuables ».

Mohamed Salah Ayari explique que l’article 50 du projet de loi de finances 2026, relatif à l’impôt sur la fortune, abroge et remplace l’article 23 du décret-loi n°2022-79 de la loi de finances 2023. Ce nouvel article élargit le champ d’application de l’impôt en l’étendant aux biens mobiliers et non plus uniquement aux biens immobiliers. Toutefois, pour l’expert, cette mesure demeure « théorique » et ne garantit pas une réelle justice fiscale.

Ce que prévoit le projet de loi

L’article 50 prévoit qu’un impôt sur la fortune des personnes physiques soit prélevé chaque 1er janvier, sur l’ensemble des biens immobiliers et mobiliers appartenant au contribuable; y compris ceux de ses enfants mineurs à charge.

Le barème proposé fixe :

  • 0,5 % pour une fortune comprise entre 3 et 5 millions de dinars (MDT),

  • 1 % pour une fortune dépassant 5 MDT.

Le champ d’application inclut désormais les fonds de commerce, biens mobiliers (comptes bancaires, dépôts postaux, titres de valeurs mobilières, etc.), en plus des biens immobiliers.

Sont exclus de cet impôt : la résidence principale et son mobilier, les biens à usage professionnel, les fonds de commerce exploités et les véhicules de tourisme d’une puissance fiscale inférieure à 12 chevaux.

Le champ d’application inclut désormais les fonds de commerce, biens mobiliers (comptes bancaires, dépôts postaux, titres de valeurs mobilières, etc.), en plus des biens immobiliers.

Une charge fiscale inégalement répartie

A cet égard, Mohamed Salah Ayari souligne que l’impôt sur la fortune ne reflète pas une véritable équité, car la charge fiscale reste concentrée sur les salariés. « Le salarié paie son impôt à la source, contrairement à d’autres contribuables – commerçants, artisans ou prestataires de services – qui profitent encore des failles du système pour échapper à l’impôt », a-t-il déclaré.

En 2025, l’impôt sur le revenu est estimé à 12,7 milliards de dinars, dont 8,7 milliards proviennent de la retenue à la source sur les salaires, soit près de 70 % du total. Les autres activités économiques ne contribuent qu’à hauteur de 30 %, souligne-t-il. Une répartition qui, estime-t-il, démontre l’absence d’équité fiscale réelle.

En 2025, l’impôt sur le revenu est estimé à 12,7 milliards de dinars, dont 8,7 milliards proviennent de la retenue à la source sur les salaires, soit près de 70 % du total. Les autres activités économiques ne contribuent qu’à hauteur de 30 %, souligne-t-il. Une répartition qui, selon lui, démontre l’absence d’équité fiscale réelle.

Pour corriger ces déséquilibres, M. Ayari appelle à l’élargissement de l’assiette fiscale et à un renforcement du contrôle pour limiter l’évasion. Actuellement, la vérification approfondie ne concerne que 2,5 % des contribuables, loin de la moyenne internationale située entre 8 % et 10 %.

L’expert plaide également pour une digitalisation accrue de l’administration fiscale, afin d’identifier plus efficacement les sources de revenus et les patrimoines.

« Lorsque les recettes fiscales augmentent grâce à une meilleure détection des fortunes, il devient possible de réduire les taux d’imposition sur les salaires et les revenus modestes sans compromettre l’équilibre budgétaire », conclut-il.

L’expert plaide également pour une digitalisation accrue de l’administration fiscale afin d’identifier plus efficacement les sources de revenus et les patrimoines.

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Le budget de Carthage s’élèverait à 230 MDT en 2026

Le budget de la présidence de la République au titre de l’année 2026 s’élèverait à 229,705 MDT contre 214,259 MDT. Soit une hausse de 7,21 %. C’est ce qu’annonce le premier conseiller auprès de la présidence de la République, Mourad Halloumi.

Il s’exprimait lors d’une séance parlementaire commune qui se tenait lundi 3 novembre, entre la commission des relations extérieures et de la coopération internationale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et la commission de l’investissement relevant du Conseil national des régions et des districts (CNRD). Laquelle se consacrait à l’examen du budget de la présidence de la République, dans le cadre du projet du budget de l’Etat 2026.

Fournissant plus de détails, M. Halloumi précise que les dépenses des rémunérations et traitements s’élèveront à 168,831 MDT au titre de l’année 2026. Soit une hausse de 4,73 % par rapport à l’année 2025.

Il ajoute que la présidence de la République estime le volume global des dépenses de gestion pour l’année à venir à 35,5 millions de dinars. A savoir une augmentation de 1,5 million de dinars (4,41 %) par rapport à 2025.

S’agissant des dépenses d’intervention, elles s’élèveront quant à elles à 9,551 MDT, en hausse de 4,050 MDT par rapport à 2025. Pour les dépenses d’investissement, elles atteindront 15,823 MDT. Soit une augmentation de 16,7 % par rapport à l’année en cours.

S’attardant sur les raisons de cette hausse, le responsable relève que cette augmentation peut s’expliquer par le nombre d’établissements relevant de l’institution présidentielle. Tout en citant notamment, l’Institut tunisien des études stratégiques (ITES) et la fondation « Fidaa ».

Revenant justement sur l’exemple de cette fondation Fidaa, le responsable indique que les  dépenses de cette institution ont augmenté. Et ce, dans le cadre des efforts visant à soutenir davantage les familles des martyrs et des blessés de la révolution.

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