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La CNUCED sonne l’alarme : réformer la finance mondiale pour sauver le climat

La réforme de l’architecture financière internationale est indispensable pour mobiliser les financements nécessaires à un développement résilient face au climat. C’est ce qu’affirme la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) dans un rapport publié à la veille de la COP30. L’organisation y appelle à transformer en profondeur le système financier mondial, qu’elle juge inadapté aux besoins des pays en développement.

La CNUCED avance trois axes d’action qui sont prioritaires : renforcer l’accès aux outils de liquidité et de stabilité; garantir un espace budgétaire suffisant pour financer le climat et le développement; et rééquilibrer la gouvernance économique mondiale. Ces réformes visent à corriger les faiblesses structurelles d’un système marqué par la dépendance à la dette et l’érosion de la confiance. Ainsi assure l’organisation onusienne à la veille de la COP30, qui se tient au Brésil du 10 au 21 novembre 2025.

Le rapport exhorte la communauté internationale à accélérer la mise en œuvre de l’objectif fixé lors de la COP29. Soit la mobilisation d’au moins 300 milliards de dollars par an d’ici 2035, sous la conduite des pays développés. De même qu’il vise 1 300 milliards de dollars provenant de toutes les sources. L’organisation souligne que le financement climatique ne peut être dissocié du système financier mondial, puisqu’il en est une composante directe.

Actuellement, la multiplicité des canaux de financement – aides bilatérales, banques multilatérales de développement, capitaux privés transfrontaliers – entraîne une fragmentation qui ralentit et complique l’accès aux fonds, notamment pour les pays disposant de capacités administratives limitées. En 2022, les pays les moins avancés n’ont reçu que 18 % des financements climatiques fournis par les pays développés, et les petits États insulaires en développement à peine 2,8 %, note la CNUCED.

Actuellement, la multiplicité des canaux de financement – aides bilatérales, banques multilatérales de développement, capitaux privés transfrontaliers – entraîne une fragmentation qui ralentit et complique l’accès aux fonds, notamment pour les pays disposant de capacités administratives limitées.

Le rapport met également en lumière un déséquilibre dans la répartition des financements : l’adaptation, pourtant cruciale pour faire face aux impacts du changement climatique, n’a représenté que 3,4 % des financements mondiaux en 2023. La majorité des capitaux privés reste concentrée sur des projets d’atténuation plus rentables à court terme. Par ailleurs, les aides destinées à compenser les pertes et dommages se traduisent souvent par de nouveaux prêts, aggravant l’endettement des pays vulnérables.

Pour la CNUCED, atteindre l’objectif de 1 300 milliards de dollars confère une urgence nouvelle à la réforme du système financier mondial. L’organisation préconise d’établir un filet de sécurité financière international plus équitable, de réduire la vulnérabilité aux cycles économiques et aux chocs climatiques, et de mobiliser des ressources nationales afin de soutenir des transformations structurelles durables.

Enfin, la CNUCED appelle à rééquilibrer la gouvernance économique mondiale pour qu’elle devienne plus représentative et plus responsable, à l’image des défis communs en matière de climat et de développement.

Pour la CNUCED, atteindre l’objectif de 1 300 milliards de dollars confère une urgence nouvelle à la réforme du système financier mondial. L’organisation préconise d’établir un filet de sécurité financière international plus équitable, de réduire la vulnérabilité aux cycles économiques et aux chocs climatiques…

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