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Le Nigeria n’a pas besoin de troupes américaines sur son sol, selon la présidence

Washington devrait respecter la souveraineté du Nigeria et soutenir ses efforts antiterroristes, a déclaré mardi 4 novembre Daniel Bwala, conseiller spécial du président nigérian Bola Tinubu.

Le Nigeria a rejeté toute perspective d’intervention militaire unilatérale des États-Unis, insistant sur le fait que les troupes étrangères ne sont pas les bienvenues sur son territoire, après que le président Donald Trump a menacé d’intervenir en raison de prétendues persécutions religieuses.

Dans une interview accordée à RT, Daniel Bwala, conseiller spécial du président Bola Tinubu, a exhorté Washington à respecter la souveraineté du Nigeria et à fournir plutôt un soutien par le biais du partage d’équipements et de renseignements. « Nous n’avons pas besoin de soldats américains sur notre sol. Il faut respecter notre intégrité territoriale ».

Samedi, Trump a qualifié le Nigeria de « pays particulièrement préoccupant », menaçant de possibles frappes pour « protéger » les chrétiens. Bwala a rejeté ces accusations, affirmant que les allégations de « génocide chrétien » reposaient sur de la désinformation diffusée par des groupes séparatistes comme le Peuple autochtone du Biafra (IPOB).

« Ces discours se sont amplifiés depuis 2016 et influencent désormais les milieux d’extrême droite aux États-Unis », a-t-il annoncé. « Rien ne prouve de manière crédible que les chrétiens soient plus visés que les autres. La violence touche les musulmans, les chrétiens et les autres sans distinction ».

Bwala a également fait référence à une audition parlementaire américaine antérieure au cours de laquelle un élu s’était interrogé sur le rôle indirect des financements de la CIA dans le soutien apporté à Boko Haram et à d’autres groupes insurgés. « Les inquiétudes concernant l’ingérence étrangère sont anciennes », a-t-il déclaré, tout en soulignant que le Nigeria privilégie la recherche de solutions plutôt que la désignation de coupables.

Il a reconnu les défis sécuritaires du pays – notamment la porosité des frontières, les effectifs de police limités et l’ampleur des menaces insurrectionnelles – mais a souligné les progrès accomplis. « Nous disposons d’un nombre limité de militaires et de moins de 400 000 policiers pour une population de 230 millions d’habitants », a-t-il déclaré. « Nous faisons donc de notre mieux. Si une collaboration s’avère nécessaire, c’est dans le domaine du partage de renseignements ».

Bwala a remercié Trump d’avoir approuvé les ventes d’armes durant son premier mandat, notamment les avions Super Tucano, mais a critiqué les restrictions opérationnelles liées à leur utilisation. Il a également minimisé la rhétorique de Trump et a appelé à un dialogue plus constructif.

« Le président Trump, en homme d’affaires, a toujours utilisé cette tactique et ce style de communication, et le Nigeria n’a jamais fait exception. C’est pourquoi, ici, nous ne prenons pas ce terme au pied de la lettre. Nous l’interprétons comme une invitation à dialoguer sur la manière d’élargir la lutte contre l’insurrection. Nous sommes ouverts à cette discussion ».

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