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Nature et culture au centre du 12ᵉ symposium interdisciplinaire de l’UMA

“Nature/Culture” est le thème de la 12ème édition du symposium interdisciplinaire de l’Université de La Manouba (UMA), qui se tiendra du 12 au 14 novembre 2025 au campus universitaire de La Manouba et à l’amphithéâtre Carthage Al Hadatha.

Pendant trois jours d’échanges inter-, multi- et transdisciplinaires, chercheurs, artistes, universitaires, diplomates et acteurs de la société civile échangent les réflexions sur les liens entre nature, culture et savoirs contemporains.

Le programme propose un large panel de conférences, de tables rondes et de masterclass autour de plusieurs thématiques, notamment “Nature/Culture dans le cinéma tunisien : regards croisés sur les représentations et les imaginaires”, “Que devient la culture à l’ère de l’intelligence artificielle et de la globalisation ?” etc.

Une exposition numérique et photographique de Basilio Rodríguez Cañada, photographe et président de l’Association espagnole des africanistes, sera également présentée, en plus d’une projection de courts métrages dans le cadre des Awards 2025 du challenge “Filmer la nature”. Une projection-débat autour du film tunisien “Les Assoiffés” de Ridha Tlili viendra enrichir la réflexion sur la représentation de la nature dans le cinéma tunisien.

Le symposium est organisé en partenariat avec les ambassades d’Espagne, du Venezuela, de Cuba et d’Argentine en Tunisie, ainsi qu’avec la Délégation de l’Union européenne en Tunisie.

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Incendies à Siliana : 1264 hectares de forêt perdus depuis janvier 2025

Au gouvernorat de Siliana, 1264 hectares de tissu forestier ont été détruits par le feu depuis le début de l’année, ce qui représente des pertes estimées à plus de 227 millions de dinars, selon le président de la direction régionale des forêts Sabri Walani.

Il a souligné à l’Agence TAP qu’en moyenne 8 mille hectares de tissu forestier par an sont endommagés à l’échelle nationale, contre 600 hectares par an dans le gouvernorat de Siliana, mettant l’accent sur l’importance du renforcement des opérations de boisement.

Dans ce sens, la même source a fait savoir que 700 hectares sont programmés pour être plantés dans la région, ajoutant que le coup d’envoi de la saison de boisement sera donné dimanche prochain dans la foret de Daman El-Khir (délégation de Bargou) où un gigantesque incendie a eu lieu en 2022.

A noter qu’au gouvernorat de Siliana, les forêts couvrent 12 mille hectares, soit 30% de la superficie de la région, et comprennent notamment des arbres de pin d’Alep, de caroubier, de romarin et de thym.

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Tunisie : quelle leçon tirer du rebond économique américain ?

L’Institut Arabe des Chefs d’Entreprise (IACE) estime que la Tunisie pourrait s’inspirer des résultats du protectionnisme aux États-Unis, mais de manière ciblée afin d’éviter les effets négatifs d’une politique générale. Cette analyse a été publiée vendredi dans une note intitulée “Quand le protectionnisme paye”.

Performance économique américaine relance le débat

Selon l’IACE, la relocalisation de la production et le soutien aux entreprises locales ont contribué à la croissance du PIB américain au deuxième trimestre, atteignant 3,8 % contre 3,3 % estimés. Au premier trimestre, le taux avait été négatif à -0,6 %. Parallèlement, les achats locaux de biens d’équipement ont augmenté, les demandes d’allocations chômage ont diminué et le dollar s’est raffermi de 0,66 % face aux grandes monnaies, malgré une baisse du taux directeur et les incertitudes liées à l’inflation.

Substitution aux importations et politique industrielle

Pour la Tunisie, l’IACE recommande la substitution aux importations dans certains secteurs industriels, déjà existants ou technologiquement accessibles, comme les industries mécaniques, électriques et de matériaux de construction. Cette politique nécessite un encadrement étatique et un soutien financier ciblé, semblable aux programmes tunisiens du siècle dernier ou aux récentes mesures américaines. Les mesures douanières pourraient être appliquées dans le respect des accords bilatéraux et multilatéraux.

Compensation commerciale et stimulation de la production locale

L’IACE suggère également de réintroduire la politique de compensation commerciale des années 1990, obligeant certains importateurs à acheter des produits locaux en proportion de leurs ventes. Cette approche peut concerner les véhicules, le textile et le cuir, et vise à stimuler production, emploi et croissance, bien que les prix des produits importés puissent augmenter.

Protectionnisme sélectif et accords internationaux

L’institut met en garde contre une application généralisée du protectionnisme. Les mesures doivent rester sélectives, graduelles et privilégier la qualité (normes, financement) plutôt que la quantité (taxes). Cette stratégie permet d’éviter les conflits avec les accords d’association, notamment avec l’UE, tout en ciblant les importations provenant d’Asie, comme la Chine ou la Turquie.

Leçons historiques et prudence

L’IACE rappelle que dans les années 1970, la Tunisie avait protégé certaines industries naissantes tout en développant le secteur offshore, ce qui avait permis une croissance annuelle moyenne du PIB de 7 %. La leçon demeure que le protectionnisme, bien étudié et ciblé, peut soutenir l’emploi et la compétitivité, à condition d’être accompagné de réformes et de mesures économiques efficaces.

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Économie de rente en Tunisie : quelles mesures pour renforcer la concurrence ?

«L’économie tunisienne connaît depuis plusieurs décennies une dynamique freinée par la prédominance d’une économie de rente qui pèse lourdement sur son développement», a souligné l’Institut Tunisien des Etudes Stratégiques (ITES), dans une note qu’il vient de publier sur «la politique de lutte contre l’économie de rente en Tunisie».

D’après l’Institut, «plus de 50% des secteurs économiques en Tunisie sont soumis à des restrictions d’accès, ce qui empêche les nouveaux entrants de concurrencer les acteurs établis et limite la dynamique entrepreneuriale», entraînant «un manque à gagner de 5% de la productivité et la non création de 50 mille emplois annuels».

«L’économie de rente se traduit par la captation de richesses par des groupes bénéficiant de privilèges liés à des monopoles, des licences d’importation, des subventions ciblées, des crédits à taux préférentiels, ou encore des barrières administratives complexes » ; ce qui « bloque la concurrence, limite l’investissement productif, freine l’innovation, crée des distorsions de marché et nourrit les inégalités sociales », a relevé l’ITES.

Par conséquence, « la Tunisie fera face au creusement des inégalités économiques et sociales, à l’amoindrissement des capacités d’innovation dans l’économie, à la désaffection progressive des investisseurs privés, à la polarisation accrue du marché du travail, et au maintien d’une croissance faible »…«La rente détourne la richesse nationale vers des groupes minoritaires aux dépens de la majorité», selon le document.

Afin de faire face à ce problème, l’ITES recommande une série d’actions, à dessein de renforcer la concurrence, améliorer la gouvernance économique, protéger la classe moyenne, stimuler l’innovation, et favoriser une croissance durable et inclusive.

Il s’agit, tout d’abord de promouvoir une concurrence réelle et assainie, à travers le renforcement de l’indépendance du Conseil de la Concurrence, la révision des régulations sectorielles pour éliminer les protections excessives des groupes d’intérêt, l’interdiction formellement de toute exemption légale aux lois anti-cartels…

L’Institut recommande, aussi, de garantir la contestabilité des marchés (éviter les barrières à l’accès de nouveaux professionnels aux marchés publics…), grâce à la simplification des procédures d’attribution de concessions, licences…, à la lutte contre les barrières informelles (clientélisme…) par des mécanismes d’audit indépendants, à la facilitation de l’accès aux financements pour les PME et les start-ups, et à la mise en place des critères transparents pour l’éligibilité aux appels d’offres publiques.

Par ailleurs, il est conseillé de refondre le système fiscal pour restaurer l’équité, en veillant à supprimer progressivement les niches fiscales injustifiées, à renforcer la progressivité de l’impôt sur le revenu et les taxes sur la propriété, à numériser et centraliser les données fiscales pour réduire l’évasion, à mettre en place des dispositifs transparents de contrôle, et à lutter contre les privilèges fiscaux accordés à certains groupes, via des arrangements opaques.

L’ITES a proposé, en outre, de réorienter la politique d’investissement vers la valeur ajoutée, en simplifiant et unifiant le cadre réglementaire pour les investissements, en recentrant les aides et les subventions sur les secteurs à fort potentiel technologique et les PME locales, et en mettant en place un guichet unique dématérialisé pour l’ensemble des démarches, afin d’accélérer la création des entreprises.

Il a recommandé, également, d’améliorer la gouvernance économique et la transparence, à travers l’instauration d’un portail d’open data regroupant toutes les informations publiques, la publication régulièrement des bénéficiaires des concessions, marchés publics…, et la création des instances multi-parties pour le suivi des réformes.

L’effort doit être orienté, aussi, selon l’ITES, vers la réforme du système bancaire (renforcer la transparences sur les critères d’octroi de crédits, instaurer des dispositifs spécifiques d’accès au financement pour les PME innovantes…), à la réforme administrative (réduire les contacts physiques entre les acteurs économiques et l’administration, assurer l’archivage et l’auditabillité numérique de toutes les procédures économiques…), à la réforme foncière (publier les prix fonciers par zone géographique, mettre en place une taxation différenciée sur les plus-values foncières non productives ou spéculatives…), et à la réforme capital humain (assurer la transparence dans les recrutements publics, lutter contre les rentes d’accès au marché du travail, via les réseaux informels…).

L’ITES a assuré, finalement, que la lutte contre l’économie de rente « est un chantier majeur et complexe, nécessitant une coordination entre les différentes composantes de l’Etat, le secteur privé, la société civile, et les partenaires internationaux », ajoutant que « le succès dépendra non seulement des réformes techniques, mais aussi d’une volonté politique constante et partagée ».

Placé sous la tutelle de la Présidence de la République, l’ITES est un établissement public à caractère industriel et commercial, doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière.

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Budget de l’État tunisien : rôle de la Banque centrale et indicateurs économiques clés

Le gouvernement tunisien a choisi de recourir à la Banque centrale de Tunisie afin de mobiliser davantage de ressources nationales et préserver l’indépendance de la décision souveraine du pays, a déclaré Samir Abdelhafidh, ministre de l’Économie et de la Planification du Budget.

Cette annonce a été faite mardi soir lors de la séance plénière consacrée à la discussion des projets de budget de l’État et du budget économique pour 2026.

Trois sources principales de financement

Selon le ministre, le financement du budget national repose sur trois sources principales : la dette intérieure, la dette extérieure et les avances de la Banque centrale.
« Chacune de ces options présente ses avantages et ses limites, mais le choix demeure avant tout d’ordre politique », a-t-il précisé en réponse aux interventions des députés.

Indicateurs économiques encourageants

Samir Abdelhafidh a présenté plusieurs indicateurs économiques positifs pour le pays : une hausse de plus de 20 % des investissements étrangers, une baisse du taux de chômage à 15,3 %, la maîtrise du déficit budgétaire et une réduction de l’inflation à 4,9 %.
Ces performances ont contribué à l’amélioration de la notation souveraine de la Tunisie, selon le ministre.

Tourisme et climat des affaires

Le gouvernement entend renforcer le secteur touristique, notamment dans le sud du pays, via la diversification des activités et le soutien aux manifestations valorisant les produits locaux et le patrimoine régional.
Le ministre a également souligné que l’amélioration du climat des affaires est un processus continu, rappelant que plusieurs projets bloqués dans les régions ont pu être relancés.

Réforme des entreprises publiques et emploi

Abdelhafidh a insisté sur la nécessité de réformer les entreprises publiques, qualifiées de « lourd fardeau pour l’État », citant la Compagnie des Phosphates de Gafsa, la STEG et l’Office des céréales.
Il a ajouté que des mesures incitatives seront adoptées pour encourager les entreprises privées à recruter les diplômés de l’enseignement supérieur.

Réformes législatives en cours

Le ministre a indiqué que plusieurs projets de loi sont en cours d’élaboration dans différents ministères, notamment les codes des changes, des forêts et de l’investissement, afin d’apporter des avancées juridiques significatives.
Il a conclu en reconnaissant le mécontentement des députés face aux retards de transmission des projets, tout en saluant leur disponibilité à les examiner dès leur soumission.

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Monastir et Sousse : 2 km de route renforcée dans le cadre du Programme de Développement Régional

Le coup d’envoi  des travaux de réaménagement et de renforcement de la route reliant la délégation de Sahline Mootmar (gouvernorat de Monastir) et la délégation de Zaouia-Ksiba-Thrayet (gouvernorat de Sousse) sur une longueur de 2 km, a été donné jeudi.

Ces travaux font partie de la troisième tranche du Programme de Développement Régional au gouvernorat de Monastir qui comprend également la réhabilitation et le pavage de la route reliant Chrahil et Sidi Bennour sur une distance de 1,3 km ainsi que la route menant au Stade municipal à Menzel Kamel sur une longueur de 1,5 km, pour un coût total d’environ 2,3 millions de dinars. Les travaux se poursuivront durant une période de 180 jours.

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Patrimoine tunisien : une série d’affiches met en lumière le musée du Bardo et le site d’Oudhna

Dans le cadre de ses efforts pour faire connaître et valoriser les institutions muséales ainsi que les sites et monuments historiques, l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC) a lancé une série d’affiches promotionnelles mettant en avant plusieurs trésors patrimoniaux emblématiques, notamment le musée du Bardo et le site d’Oudhna.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’AMVPPC, qui vise à mettre en lumière la diversité géographique et culturelle du patrimoine tunisien tout en incitant le public à visiter ces témoins vivants de l’histoire et de la mémoire nationales.

Les affiches ont été installées aux principales entrées des villes et le long des circuits menant aux musées et sites archéologiques, leur offrant une visibilité marquante, capable de capter le regard des passants et d’éveiller leur curiosité.

Réalisées d’après une conception visuelle contemporaine, à la croisée du documentaire et de l’esthétique, ces affiches restituent aux espaces patrimoniaux leur place dans le paysage urbain et réaffirment leur rôle en tant que lieux vivants d’apprentissage et de découverte.

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BH Leasing : Thouraya Mzougui prend la direction générale par intérim

Le conseil d’administration de BH Leasing a décidé, lors de sa réunion du 31 octobre 2025, de nommer Thouraya Mzougui à la tête de la Direction générale par intérim, en remplacement de Brahim Ammar.

Cette décision, prise à l’unanimité, est entrée en vigueur le jour même, selon un communiqué de la société.

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🚨 Transparence fiscale : la Tunisie avance… ou recule ?

Caisse Enregistreuse
Caisse Enregistreuse

Souvent perçue comme un simple outil de transaction, la caisse enregistreuse incarne bien plus qu’un terminal de paiement. Elle structure le quotidien des commerçants, sécurise les flux financiers, facilite la gestion des stocks et garantit la transparence vis-à-vis des clients comme des autorités fiscales. Dans un contexte où la traçabilité, la rapidité et la fiabilité sont devenues des exigences incontournables, elle joue un rôle stratégique dans la fluidité des opérations et la crédibilité de l’établissement.

Qu’il s’agisse d’un petit commerce de quartier ou d’une grande enseigne, la caisse enregistreuse est le point de convergence entre gestion, relation client et conformité réglementaire.

Depuis des années, la traçabilité des opérations commerciales est au cœur des préoccupations fiscales en Tunisie. Et pour cause, non seulement la contrebande et ses acteurs animent des pans non négligeables de l’économie nationale mais aussi dans les secteurs de la consommation sur place — cafés, restaurants, bars, gargotiers — la fraude est facilitée par l’absence de facturation systématique.

Les clients, souvent des particuliers, n’exigent pas de facture, ce qui permet à certains établissements d’émettre des centaines de tickets sans les enregistrer en comptabilité.

Résultat : des recettes réelles largement sous-déclarées.

« Plus qu’un terminal de paiement, la caisse enregistreuse structure le quotidien des commerçants, sécurise les flux financiers et renforce la transparence fiscale. »

Une réforme attendue… et retardée

Face à ce constat, une loi a été adoptée en 2016, du temps de feu Slim Chaker, pour imposer l’usage de caisses enregistreuses dans toutes les activités de consommation sur place. Mais il a fallu attendre 2019 pour que le décret d’application voie le jour. Ce décret précise les obligations des deux parties : l’administration fiscale et les entreprises concernées. Il définit aussi les caractéristiques techniques des caisses, qui doivent être connectées à une plateforme du ministère des Finances, garantissant l’enregistrement simultané des opérations.

Les données saisies ne peuvent être modifiées ou annulées, et toute réparation ou changement doit être signalé à l’administration. En cas de panne, la durée de réparation ne doit pas excéder trois jours. Des sanctions sont prévues pour les contrevenants.

 Un calendrier progressif

L’arrêté fixant les dates d’entrée en vigueur publié le 14 octobre 2025 instaure l’obligation d’équiper les établissements de consommation sur place de caisses enregistreuses. Cette mesure sera mise en œuvre de manière progressive :

  • dès le 1er novembre 2025, elle concerne les restaurants touristiques, les salons de thé ainsi que les cafés classés en deuxième et troisième catégorie ;
  • Entre le 1er juillet 2026 et 2028, l’obligation s’étendra ensuite aux autres catégories d’établissements, avec une généralisation prévue d’ici 2028. Extension s’étendra aux autres établissements, jusqu’aux plus petits gargotiers.

Personne n’échappera à cette obligation. Le temps d’adaptation a été accordé, mais l’objectif est clair : mettre fin à l’opacité fiscale dans un secteur lucratif où l’État ne perçoit qu’une fraction des recettes réelles.

« Dans les cafés et restaurants, l’absence de facturation systématique permet encore d’émettre des centaines de tickets non déclarés. »

Une incohérence législative ?

Mais alors que cette réforme avance, une autre mesure phare est sur le point d’être supprimée : l’article 45, qui interdit les paiements en espèces au-delà de 5 000 dinars, notamment dans les transactions immobilières. Cet article impose la mention des références de paiement (chèque, virement, etc.) dans les actes de cession, garantissant une traçabilité essentielle.

Supprimer cet article serait un recul grave. Il a été contesté à ses débuts, mais il est désormais intégré aux pratiques courantes. Promoteurs et particuliers s’y sont habitués.

Pourquoi revenir en arrière ? Pour relancer une activité bloquée ? Cela reviendrait à légaliser l’illicite sous prétexte de crise économique. Qui en a eu l’idée et pourquoi l’avoir proposé ? Dans quel intérêt ? Et quels risques que la Tunisie, après l’abrogation de l’article en question soit de nouveau intégrée sur la liste grise du GAFI ?

« Revenir sur la limite des paiements en espèces affaiblirait la traçabilité et profiterait à ceux qui opèrent hors du cadre légal. »

Un signal dangereux

Dans un pays qui prétend défendre la transparence, lutter contre la corruption et garantir l’équité, la suppression de l’article 45 enverrait un signal contradictoire. Ce sont ceux qui disposent de liquidités non déclarées qui en profiteraient. Une telle proposition ne devrait même pas être envisagée.

Cette mesure ne relève pas d’un simple impératif fiscal : elle répond à une exigence internationale cruciale. En effet, la Tunisie court le risque d’être réintégrée sur la liste grise du GAFI, un groupe de juridictions sous surveillance renforcée pour leurs lacunes dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Une telle réintégration, bien qu’exempte de sanctions directes, pourrait gravement affecter la réputation du pays, freiner les investissements, et inciter les institutions financières à redoubler de prudence dans leurs opérations. La traçabilité des transactions, notamment en espèces, devient ainsi un enjeu de souveraineté économique et de crédibilité internationale.

La grande question est qui dessine les politiques économiques de la Tunisie et comment ?

Une question qui mérite réponse, le peuple a le droit de savoir !

Amel Belhadj Ali

Chiffres clés

  • 2016 : Année de la loi initiée par Slim Chaker pour encadrer la facturation dans les commerces de consommation.
  • 2019 : Le décret d’application établit la connexion obligatoire au ministère des Finances.
  • 2025–2028 : Mise en œuvre progressive selon les catégories d’établissements.
  • 3 jours : Délai maximum de réparation en cas de panne, sous peine de sanction.
  • 5 000 dinars : Seuil au-delà duquel les paiements en espèces sont interdits dans les transactions officielles.

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FIX’N’GO lance une application mobile innovante pour les automobilistes

FIX’N’GO, leader de l’entretien automobile rapide en Tunisie, annonce le lancement officiel de sa nouvelle application mobile “MYFIXNGO”.

Cette application se présente comme un véritable carnet d’entretien digital pour les propriétaires de véhicules particuliers et les flottes et comprend un ensemble de fonctionnalités permettant aux conducteurs de gérer l’entretien de leur véhicule en toute simplicité générant un gain de temps appréciable.

« A travers cette nouvelle application, FIX’N’GO innove et se rapproche encore plus de ses clients pour leur offrir de nouveaux services connectés et modernes dans le cadre de sa stratégie d’amélioration continue de ses prestations », a déclaré à cette occasion M. Wissem Ammar, Directeur d’Exploitation de FIX’N’GO.

L’application MYFIXNGO permet par ailleurs de bénéficier d’une large panoplie de services allant de l’établissement du planning d’entretien constructeur (selon la marque, le modèle et le kilométrage du véhicule) à la possibilité de demander un devis en ligne tout en prenant un rendez-vous pour son véhicule. Ceci outre la possibilité de mémoriser et suivre l’historique des interventions.

Les clients et automobilistes y trouveront par ailleurs les offres et les promotions régulièrement proposées.

L’application inclut de même la géolocalisation des différents centres FIX’N’GO situés à Jbel Jloud, Boumhel, Mnihla, la Soukra, le Kram et depuis peu la station Agil sur la GP9 Tunis-La Marsa.

FIX’N’GO confirme à travers ce nouveau service son adaptation aux nouvelles attentes de ses clients et partenaires et sa stratégie de développement continu.

S’appuyant sur plus de 20 ans d’expérience et sur un engagement qualité reconnu, FIX’N’GO a bâti une solide réputation grâce à sa capacité à allier rapidité, qualité et accessibilité.

Certifiée ISO 9001 depuis 2005, l’entreprise place la satisfaction client au cœur de sa stratégie, une approche qui lui a valu la confiance de milliers de particuliers et d’entreprises, tous secteurs confondus.

Avec chaque intervention, FIX’N’GO propose un contrôle préventif gratuit comprenant plus de 59 points de vérification couvrant les principaux organes du véhicule. Cette démarche vise à garantir la sécurité, la fiabilité et la longévité de chaque voiture qui passe dans ses ateliers. Grâce à ce diagnostic complet, les techniciens peuvent anticiper d’éventuelles anomalies et conseiller le client sur les entretiens préventifs à prévoir, évitant ainsi des pannes coûteuses à long terme.

De grandes flottes professionnelles, incluant véhicules de tourisme et utilitaires, choisissent chaque jour l’enseigne FIX’N’GO pour leur entretien régulier et leurs interventions techniques.

Vidange, pneumatique, électricité, freinage, changement de batterie ainsi que climatisation et diagnostic électronique constituent les principaux services offerts en concordance avec les besoins des véhicules modernes et garantissent une prise en charge rapide, transparente et fiable.

Il est à rappeler que la facture pour chaque intervention réalisée est une garantie des pièces et main d’œuvre offerte aux clients.

Le personnel qualifié est formé pour accueillir et conseiller chaque client avec professionnalisme et attention.

Pour télécharger l’application : https://bit.ly/3JthxAo

 

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KIKO Milano poursuit son expansion en Tunisie et inaugure une nouvelle boutique à Tunis-Lafayette

Dans le cadre de sa stratégie de développement en Tunisie, KIKO Milano, la marque N°1 de maquillage en Italie, annonce l’ouverture d’un nouveau point de vente à Tunis, au cœur du quartier animé de Lafayette.

Cette ouverture vient renforcer la présence de la marque sur le territoire et confirme son succès grandissant auprès des consommatrices tunisiennes.

Avec cette nouvelle adresse, le huitième point de vente de son réseau en Tunisie, KIKO Milano réaffirme sa volonté d’être toujours plus proche des femmes désireuses d’exprimer leur personnalité à travers la couleur, la créativité et l’innovation.

Depuis son implantation en Tunisie, la marque ne cesse de séduire une clientèle variée, fidèle et passionnée. Le lancement du site de vente en ligne www.kikocosmetics.tn a marqué une nouvelle étape dans cette croissance, confirmant un engouement constant tant en boutique que sur le digital.

Le nouveau magasin KIKO Milano Lafayette s’inscrit pleinement dans cette dynamique : un espace moderne, lumineux et immersif, pensé pour offrir une expérience beauté unique fidèle à l’univers de la marque.

Les clientes y retrouveront l’ensemble des gammes de maquillage, soins, accessoires, parfums et produits capillaires, ainsi que les collections en édition limitée qui font le succès international de KIKO Milano.

Comme dans tous les points de vente de la marque, des conseillères beauté expertes accompagnent les clientes dans le choix de leurs produits, en leur proposant des conseils personnalisés selon leurs besoins et leur style.

Conçus à Milan, capitale mondiale de la mode et du design, 99 % des produits KIKO Milano sont fabriqués en Europe, selon les standards les plus exigeants de qualité et de sécurité.

Avec plus de 1 200 références, KIKO Milano propose des produits performants, accessibles et inspirés de l’élégance italienne.

À propos de KIKO Milano

Fondée en 1997, KIKO Milano a pour mission d’encourager l’expression de soi à travers la couleur, la créativité et l’art du maquillage. Présente dans plus de 65 pays, la marque capte les tendances mondiales et y insuffle son style unique, inspiré de ses racines italiennes.

En Tunisie, KIKO Milano est représentée par le groupe UTIC et dispose désormais de huit boutiques :
Carrefour La Marsa, Manar City, Mall of Sousse, Mall of Sfax, Azur City, Tunis City, Le Bardo et, désormais, Tunis-Lafayette, en plus de sa boutique en ligne www.kikocosmetics.tn

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“Tunis Arkana” : le premier roman mystique de Sofiane Ben M’rad explore l’âme de la capitale

Premier roman de l’auteur tunisien Sofiane Ben M’rad, “Tunis Arkana” vient de paraître aux Éditions Sikelli (414 pages). Thriller érudit et mystique, l’ouvrage entremêle histoire, mythologie et symbolisme pour explorer les zones d’ombre de la mémoire tunisienne.

Le roman, paru le 31 octobre, est désormais disponible dans les librairies de la capitale.

Troisième titre publié par Sikelli, Tunis Arkana se présente comme « un véritable tour de force : éveiller en chacun de nous une conscience plus profonde de notre mémoire collective », souligne l’éditeur.

Et si Tunis cachait plus qu’une histoire, mais une âme ? Dans “Tunis Arkana”, la Capitale devient le théâtre d’un voyage où le réel côtoie l’invisible, et où les secrets du passé refont surface sous la plume d’un conteur moderne.

Le roman imagine Tunis comme une porte vers l’invisible. Deux amis, au détour d’un voyage ordinaire, se retrouvent entraînés dans une aventure où le passé ressurgit, chargé de secrets et de révélations interdites. À travers la voix d’un vieil érudit, les siècles s’entremêlent : l’Europe des Lumières rencontre la Régence de Tunis, les sciences occultes croisent la mémoire des saints.

De Tripoli à la Zitouna, du Bardo à Byzance, Tunis Arkana fait voyager le lecteur dans un labyrinthe d’histoires et d’âmes où l’Histoire se confond avec la légende. « Chaque ville a son secret. Mais Tunis, elle, en a plusieurs », résume le récit.

L’intrigue s’ouvre sur une expérience mystérieuse menée dans un château allemand par un savant en quête d’un secret perdu. Cette quête le conduit, à travers une vision fulgurante, jusqu’à Tunis. Des siècles plus tard, un narrateur contemporain et son ami Tahar croisent le chemin de Slim Ben Raïes, conteur et gardien de secrets oubliés, qui leur révèle l’existence d’un trésor spirituel et historique caché à Tunis.

Entre princes, corsaires, francs-maçons et espions, le roman revisite les affrontements discrets entre Orient et Occident. Tunis Arkana mêle récit d’aventure et méditation sur la foi, la transmission et l’identité, offrant une réflexion sur la mémoire enfouie des villes et des civilisations.

Fin connaisseur de l’histoire ancienne et contemporaine de la Tunisie, Sofiane Ben M’rad signe un texte ambitieux, où le mystère se conjugue à la rigueur historique.

Fondée en 2025, la maison Sikelli se veut généraliste et ouverte à la diversité des voix littéraires et intellectuelles. Son nom rend hommage à Jawhar al-Siqilli (Sicile, 911 – Le Caire, 992), général sicilien et fondateur du Caire au Xe siècle. Par ce choix, l’éditeur inscrit son projet dans un héritage historique et universel, tout en affirmant son ancrage dans la création contemporaine.

 

 

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ATB, valeur la plus échangée, légèrement en retrait à la Bourse

Le marché a terminé la séance boursière dans le vert. L’indice de référence a pris 0,4 % à 12 729,7 points dans un volume limité de 4,0 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse “Tunisie Valeurs”.

Le titre ICF s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action de la société s’est hissée de 5,1 % à 90,990 D, dans un volume soutenu de 362 mille dinars.

Le titre LAND’OR s’est retrouvé dans le palmarès des meilleures performances. L’action du fromager s’est bonifiée de 4,7 % à 12,340 D, dans un flux de 200 mille dinars.

Sans faire l’objet de transactions sur la séance, le titre OFFICEPLAST s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du spécialiste des fournitures bureautiques et scolaires a trébuché de –4,5 % à 1,910 D.

Du côté des baisses, le titre ESSOUKNA a accusé une glissade de –4,3 % à 2,480 D. L’action du promoteur immobilier a drainé un volume limité de 10 mille dinars sur la séance.

ATB a été la valeur la plus échangée de la séance en amassant un volume de 665 mille dinars. Le titre s’est effrité de –0,3 % à 3,650 D.

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Tunisie : renforcer l’inclusion des personnes handicapées en Afrique

“La Tunisie est prête à établir des partenariats avec les pays africains dans les domaines de la formation, des études et des recherches à travers des programmes conjoints, globaux et durables au profit des personnes en situation de handicap”, a souligné, jeudi à Doha (Qatar), le ministre des affaires sociales, Issam Lahmar, selon un communiqué du département.

S’exprimant lors d’une rencontre organisée par l’Union africaine sur la promotion des droits des personnes handicapées, en marge du 2ème Sommet mondial pour le développement social tenu à Doha du 4 au 6 novembre en cours, le ministre a indiqué que la promotion des droits humains, en particulier ceux des personnes en situation de handicap en Afrique nécessite aujourd’hui d’accélérer la ratification du Protocole africain relatif aux droits des personnes handicapées.

“Ce protocole qui tient compte des spécificités de nos sociétés, de nos cultures ainsi que de nos systèmes socio-économiques permettra l’adoption de politiques nationales inclusives garantissant la participation des personnes en situation de handicap à la vie publique”, a-t-il dit.

Lahmar a, par ailleurs, exprimé la disposition de la Tunisie à partager son expertise législative et institutionnelle avec les pays africains, à travers la mise en place de partenariats efficaces et l’échange de bonnes pratiques dans les domaines de la réadaptation, de l’inclusion, de l’éducation spécialisée et de l’emploi, contribuant ainsi à l’amélioration de la qualité des services destinés aux personnes en situation de handicap.

Il a, en outre, rappelé que la Constitution tunisienne consacre le droit des personnes en situation de handicap à la protection contre toutes formes de discrimination et garantit leur intégration dans la société, à travers un arsenal législatif complet reposant sur une approche fondée sur les droits humains et la justice sociale.

“Celle-ci assure l’accès à l’éducation, à l’enseignement spécialisé, à la formation, à l’emploi, aux soins de santé, à la réadaptation, ainsi qu’aux infrastructures de loisir, culturelles et sportives, en harmonie avec la Convention relative aux droits des personnes handicapées, ratifiée par la Tunisie en 2008”, a-t-il expliqué.

Il a également indiqué que la Tunisie a mis en place des lignes de financement et des crédits sans intérêts au profit des personnes en situation de handicap, afin de créer des emplois décents et des projets favorisant leur autonomie et garantissant une vie digne, loin de toute forme de marginalisation ou d’exclusion.

Le ministre a précisé que le pays œuvre à développer ses politiques sociales et à améliorer la qualité des services destinés à toutes les catégories, notamment les personnes handicapées, à travers la mise en place d’un système national d’information visant à développer un registre national du handicap, permettant de disposer d’indicateurs précis pour élaborer des politiques publiques plus ciblées et efficaces, outre le lancement prochain de cartes de handicap numériques, garantissant davantage de transparence, d’efficacité et de rapidité dans le traitement de leurs demandes.

L’événement de l’Union africaine, organisé sous le thème « Un développement social sans inclusion : promouvoir les droits des personnes handicapées comme une nécessité continentale », vise à appeler au renforcement des droits des personnes en situation de handicap comme impératif continental, conformément aux principes des droits humains, et à soutenir leur inclusion sociale et économique, ainsi que leur participation effective à la vie communautaire, en cohérence avec les objectifs de l’Union africaine visant à promouvoir la paix, la sécurité, la démocratie et les droits de l’homme sur le continent.

Le ministre des affaires sociales, Issam Lahmar, a également pris part à l’événement arabe intitulé : « Vers une inclusion sociale globale : vie autonome des personnes en situation de handicap et éradication de la pauvreté », ainsi qu’à l’événement régional parallèle intitulé : « La voie vers un développement social inclusif : de l’autonomisation à la vie indépendante ».

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Nabeul : Sidi Jedidi modernise routes, siège municipal et éclairage

Les travaux d’un certain nombre de projets programmés au sein de la nouvelle commune de Sidi Jedidi, relevant de la délégation de Hammamet (gouvernorat de Nabeul), enregistrent une progression notable, entre la phase d’exécution et celle d’étude.

Parmi ces projets figure l’achèvement du nouveau siège municipal, dont le coût total dépasse deux millions de dinars pour une inauguration prévue dans les prochaines semaines, selon le secrétaire général chargé de la gestion de la commune, Fadhel Abbas.

Sur le même plan, les travaux d’aménagement de plusieurs routes ont été achevés dans les zones de Sidi Jedidi et Sidi Hammad, tandis que d’autres interventions d’un coût total de 1,3 MD sont prévues prochainement dans les zones de Latrech et Mziriâa, dès l’achèvement du transfert du réseau d’eau potable.

Le responsable a indiqué que l’étude du projet de terrain sportif à proximité de Sidi Jedidi est achevée, précisant que l’appel d’offres sera lancé en décembre 2025, en vue d’un démarrage des travaux au début de l’année prochaine.

Dans cette même dynamique, la municipalité de Sidi Jedidi a procédé l’extension du réseau d’éclairage public dans l’ensemble des zones et villages rattachés, pour un coût avoisinant 1 MD.

S’agissant de l’assainissement, il a précisé que les travaux devraient débuter au second semestre de 2026, le bureau d’études mandaté par l’ONAS poursuivant l’examen des solutions techniques pour raccorder l’ensemble des zones de la commune au réseau d’égouts.

Par ailleurs, la municipalité œuvre à l’obtention du label de qualité “Marhba”, destiné à améliorer l’accueil et les services rendus aux citoyens, un projet dont la mise en œuvre sera confiée prochainement à un bureau d’études spécialisé.

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Zaghouan : l’ONAS investit 33 millions de dinars dans une station de traitement à Djebel Oust

Une enveloppe de 33 millions de dinars a été allouée par L’Office National d’Assainissement (ONAS), pour la construction et l’équipement d’une station d’épuration et du traitement des eaux usées dans la ville de Djebel Oust (gouvernorat de Zaghouan), sur une superficie de 4,5 hectares.

Il s’agit de la deuxième station programmée par l’ONAS cette année, après le démarrage des travaux, en août dernier, d’un projet similaire à Bir Mcherga, dont le coût s’élève à environ 31 millions de dinars, a indiqué, à l’Agence TAP, le directeur régional de l’ONAS, Mahmoud Hedhili.

Le projet comprend la réalisation d’une station de pompage pour le transfert des eaux usées issues des quartiers et cités de Djebel Oust vers la station de traitement, à travers un réseau de canaux de drainage de 4 km, ainsi que le raccordement de certaines habitations au réseau, selon la même source.

Le responsable a indiqué que le projet en est à la phase de finalisation du marché, précisant que les travaux devraient démarrer avant la fin de l’année et que les eaux traitées seront destinées à la réutilisation agricole.

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Budget 2026 : les députés déplorent l’absence d’investissement et alertent sur la crise agricole

La séance plénière commune des deux chambres parlementaires a repris ses travaux, jeudi matin, au Palais du Bardo, avec l’examen des projets du budget de l’État et de la loi de finances pour l’année 2026, en présence d’un certain nombre de membres du gouvernement.

Certains députés ont estimé, au cours des débats, que les chiffres avancés dans la déclaration du gouvernement concernant les projets de budget de l’État et de la loi de finances pour 2026 “restent que de simples slogans tant que l’investissement est absent des orientations budgétaires”.

Ils ont fait remarquer que les discussions sur la réforme de la loi sur les changes, de la loi sur l’aménagement du territoire et d’un certain nombre de lois relatives à l’investissement ne resteront que des espoirs tant que les mesures de soutien à l’économie convenues dans le cadre du budget 2025 n’auront pas été mises en œuvre.

D’autres députés ont axé une partie des débats sur la situation des agriculteurs, soulignant la nécessité de les placer au cœur des politiques économiques du gouvernement.

Ils ont notamment rappelé que les petits agriculteurs n’ont pas encore bénéficié des crédits qui leur avaient été alloués dans le dernier budget, évoquant la question des exportations d’huile d’olive « qui occupait les premières places au niveau mondial et qui connaît aujourd’hui un déclin en raison du manque d’intérêt accordé à ce secteur agricole vital ».

Ils ont, dans ce contexte, demandé d’accorder une plus grande attention au secteur de l’huile d’olive, à travers la modernisation des machines et l’accord de facilités et de prêts aux producteurs.

S’agissant de la situation sociale, des députés ont déclaré que “le citoyen n’a pas constaté dans son quotidien une amélioration des indicateurs économiques et n’a vu aucun impact positif sur son pouvoir d’achat”.

Les députés se sont également interrogés sur la manière dont le développement pouvait être réalisé dans les régions de l’intérieur alors que la part du budget qui leur était allouée ne dépassait pas 29,9 %.

D’autres élus ont critiqué la déclaration du gouvernement et se sont interrogés sur la faisabilité d’un taux de croissance de 3,3 % alors que plus de 90 % du budget provient des recettes fiscales, soulignant que le développement nécessite une relance économique globale.

 

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De l’exil à la révolution : le cinéma tunisien au cœur du Festival du film franco-arabe 2025

La Tunisie sera à l’honneur lors de la quatorzième édition du Festival du film franco-arabe (FFFA) de Noisy-le-Sec, qui se déroule du 7 au 16 novembre 2025 en banlieue parisienne (Noisy-le-Sec et Romainville).

Lancé pour faire connaître et promouvoir les cinéastes et les cinématographies des pays arabes ainsi que les cultures franco-arabes, le festival propose cette année, dans le cadre du “Focus Tunisie”, plus d’une dizaine de films témoignant de la vitalité du cinéma tunisien contemporain, de sa capacité à interroger l’exil, la jeunesse, la mémoire et les marges, tout en inventant de nouvelles formes narratives.

Dans le programme intitulé “Le cinéma tunisien : de l’exil à la révolution et à la diaspora”, une dizaine de films donnera à voir et à découvrir des expériences aussi riches que variées. “Les Ambassadeurs” (1975) de Naceur Ktari livre un regard sur l’expérience des immigrés tunisiens en France, explorant l’exil et les fractures sociales, affirmant que filmer, c’est déjà résister. Et il n’est pas le seul à défendre cette idée. Après 2011, la Révolution libère la parole : « Tunisia Clash » (2015) de Hind Meddeb capte l’énergie contestataire des jeunes rappeurs, figures d’une jeunesse en quête de visibilité et de liberté.

Ailleurs, le cinéma tunisien explore la diaspora et l’enfance exilée : Kaouther Ben Hania suit dans “Zaineb n’aime pas la neige ” (2016) la jeune Zaineb entre la Tunisie et le Canada, tandis que la réalisatrice et scénariste belgo-tuniso-danoise Maja-Ajmia Yde Zellama, évoque dans son film “Têtes brûlées” (2025), le deuil et la résilience d’Eya, jeune fille diasporique, révélant les tensions entre identité et appartenance. Khedija Lemkecher, avec Belles de Nuit (2024), interroge le rapport entre réalité et représentation pour explorer les désirs et les contraintes des jeunes des quartiers populaires. Alaeddine Slim, avec Agora (2024), s’intéresse quant à lui à la temporalité et à la mémoire collective, transformant l’image en un espace à la fois critique et poétique.

La Tunisie, une terre de création et un écran de projection en soutien à la Palestine
Né d’un désir de dialogue entre les rives de la Méditerranée et célébrant la pluralité des voix et des regards, le festival a choisi de mettre les projecteurs sur un cinéma tunisien “en plein essor”. En 2024, la Tunisie, lit-on dans le dossier de presse du festival, a connu une effervescence sans précédent : une trentaine de longs métrages, autant de documentaires et une centaine de courts ont vu le jour. Porté par une génération de cinéastes audacieux, souvent récompensés dans les plus grands festivals internationaux, ce cinéma reflète l’énergie d’un pays au carrefour de la mémoire révolutionnaire, de l’élan artistique et des défis politiques.

“Terre de création foisonnante et de résistance historique”, la Tunisie incarne les aspirations universelles à la liberté, à la dignité et à la justice”, écrit Wiam Berhouma, maire adjointe déléguée à la culture, à l’éducation populaire et à la transmission de la mémoire de Noisy-le-Sec.

“Devant une actualité asphyxiante, saturée par les bombes israéliennes qui tombent sur Gaza, l’histoire de la Tunisie est liée de longue date à celle de la résistance palestinienne” lit-on dans l’édito de Mathilde Rouxel Directrice artistique du festival. La Tunisie a-t-elle noté, est devenue “un écran de projection en soutien à la Palestine, un lieu où où l’on pense et où l’on montre un cinéma engagé”.

Dans ce contexte, les films de cette programmation accompagnent ce mouvement des cinéastes tunisiens qui croient en l’image comme forme de résistance contre la simplification et la banalisation des horreurs du monde”, ajoute la directrice artistique du festival. Grâce à ce focus, leurs films, documentaires et fictions, dialogueront avec ceux venus d’autres pays.

Dans ce registre, sera organisée une table ronde “Tunisie/Palestine : mémoire commune et luttes contemporaines” qui sera accompagnée  de la projection de trois courts métrages :” Where Can I Start a Film About Palestine?” un documentaire de Maxime Naudet Anoudou (France/Tunisie, 2025), et deux films témoignant de l’engagement de ceux qui veulent faire des images en solidarité avec la Palestine pour combattre l’oubli en l’occurrence “Silence” de Fares Ben Khalifa (Tunisie, 2016) et “Home”, film d’animation d’Ines Ben Halima (Tunisie, 2016).

Hind Meddeb, marraine de l’édition 2025

Hind Meddeb, marraine de cette 14ème édition, porte en elle l’héritage d’un père poète, Abdelwahab, et d’une mère linguiste, Amina : un amour des mots et une exigence de vérité. Son terrain, pourtant, reste la rue, la jeunesse insurgée, les marges où l’Histoire s’écrit à voix haute. Depuis ses premiers films, elle fait du cinéma un espace de résistance : “Electro Chaâbi” explore la révolution musicale des faubourgs du Caire, “Tunisia Clash” suit des rappeurs tunisiens défiant la censure, et “Soudan, souviens-toi” recueille la mémoire des jeunes révolutionnaires soudanais. Trois œuvres que le festival met à l’honneur dans ce focus sur la Tunisie, pays d’origine d’une partie de son histoire et de son cinéma

Le Cinéma tunisien au programme “hors les murs”

L’année 2024 a vu émerger une génération de jeunes cinéastes venus de régions éloignées de Tunis et des écoles de cinéma. Les films de cette sélection portent la fougue des premiers gestes et la liberté du regard neuf. Dans ces zones où le cinéma se fait rare, chaque image tournée devient une découverte, une expérience à partager. Au programme “Bamssi”, un documentaire de Mourad Ben Amor (Tunisie/Belgique),  “The Image of Ants”, poème visuel de Mohamed Rachdi et “Epouvantails de la zone rouge”, un documentaire de Jalel Faizi.

La programmation de la 14ème édition du FFFA comporte des films inédits, des avant-premières, des projections pour la jeunesse, des rencontres avec cinéastes etc. Pluridisciplinaire, le festival, dont le cinéaste Costa-Gavras est parrain d’honneur,  s’ouvre aussi à la musique, au théâtre, aux arts plastiques et à la littérature, dans les lieux culturels de Noisy-le-Sec et au-delà, dans le cadre du programme hors les murs.

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Ghar El Melh : les cultures « Ramli » menacées par le changement climatique et l’urbanisation

Dans une frange du littoral tunisien, relevant de la belle région de Bizerte (Nord de la Tunisie), un système agricole ingénieux, unique au monde et adapté à une zone humide riche en biodiversité, risque de disparaître. Il s’agit de pratiques agricoles ancestrales dans le sable, qui ont façonné non seulement les paysages de la ville côtière de Ghar El Melh, mais aussi les traditions, les rites et le rapport des natifs de cette ville avec la terre et la mer. C’est pour cela que beaucoup d’exploitants agricoles militent aujourd’hui pour sauver un héritage national et mondial.

Bien qu’elles soient encore pratiquées par environ 180 agriculteurs et reconnus (certifiés), depuis le 15 juin 2020, par la FAO en tant que patrimoine mondial “SIPAM”, Système Ingénieux du Patrimoine Agricole Mondial, ces pratiques sont désormais, menacées par l’urbanisation sauvage, le changement climatique et le retard d’intervention pour le déblocage d’une conduite d’eau entre la lagune et la mer, sur laquelle est basé tout un système d’irrigation naturelle. L’absence de relève, en raison de la désaffection des jeunes pour l’agriculture artisanale, est aussi une menace pour ces cultures originales et écologiques

“Les potagers périurbains dites “Ramli”, sont cultivés dans des parcelles de sable irriguées, grâce à un phénomène osmotique. Les pommes de terre, l’oignon, les laitues, les aubergines, l’haricot et autres cultures maraîchères, poussent dans des sols sablonneux et sont irrigués en utilisant l’eau de mer qui s’infiltre et remonte à la surface”, explique Mohamed Blanco, guide sur les lieux, de l’ONG, Tunisian Campers.

Il s’adressait à des journalistes en visite à Ghar el Melh, dans le cadre d’une formation de six mois en journalisme environnemental, organisée par le PAMT2 (Programme d’Appui aux Médias Tunisiens 2 (PAMT2), financé par l’UE, en partenariat avec le Projet d’Appui à la Gouvernance Environnementale et Climatique pour une Transition Ecologique en Tunisie (PAGECTE), la Start-up Tunisian Campers et le ministère de l’Environnement.

“L’eau salée, humidifiée par la marée, irrigue les racines des plantes après son dessalement grâce au phénomène de migration des sels vers le haut et la capacité des plantes à filtrer l’eau. La remontée de la nappe phréatique grâce à la marée permet d’alimenter les cultures en eau douce, tout en limitant le recours à l’irrigation artificielle”, enchaîne le jeune guide de randonnées éco-responsables.

Ali Garsi, agriculteur pratiquant les cultures Ramli milite pour préserver et perdurer les cultures en sable et n’arrête pas d’alerter sur les dangers qui planent sur ce système naturel qui n’existe qu’en Tunisie.

” En l’absence de relève, c’est à nous de faire perdurer ces cultures de plus en plus menacées par plusieurs facteurs”, a-t-il dit. “Le vrai problème aujourd’hui est le blocage de la conduite d’eau entre la lagune et la mer, une conduite sur laquelle se base tout le système d’irrigation cent pour cent naturel. La mouvance du grau, dite en dialecte local “boughaz”, qui fait communiquer la lagune avec la mer et permet l’échange avec la lagune de Sidi Ali El Mekki, se bloque désormais chaque 48 heures alors qu’elle se bloquait chaque 2 ou 3 ans avant, et ce en raison de l’ensablement accru”.

“L’élévation attendue du niveau de la mer devrait, aussi, impacter la zone et submerger les zones humides. De même, le changement climatique pourrait entrainer un déficit hydrique et une carence en eau douce et pousser les exploitants agricoles à abandonner ou à recourir à une irrigation d’appoint surtout durant les périodes sèches”, a développé Garsi.

La solution pour préserver la zone humide consiste, d’après lui, en l’aménagement d’une conduite d’eau durable entre la lagune de Ghar El Melh et la Sebkha de Sidi Ali El Mekki et non entre la sebkha et la mer, pour résoudre définitivement la question de l’accumulation du sable et le blocage des échanges et des mouvements de l’eau.

De son côté, Zohra Ennafef, membre du bureau exécutif de l’UTAP et présidente de la Fédération de la femme agricole milite pour assurer l’écoulement des produits agricoles de Ghar El Melh et se révolte contre les atteintes au domaine public maritime.

“Les cultures Ramli risquent de disparaître, non seulement à cause des changements climatiques, mais aussi à cause de l’abandon des terres, le manque de circuits de distribution spécifiques aux produits agricoles des potagers et les tentatives de convaincre les agriculteurs de vendre leurs terres”.

Ennafef œuvre, à cet effet, pour la labellisation des produits de terroir de Ghar El Melh, en tant que patrimoine immatériel unique. “Nos produits sont vendus à des tarifs équivalents aux produits conventionnels, alors qu’ils sont originaux, issus d’un système naturel et écologique et sont d’un goût unique”.

Des labels pour les produits des parcelles “RAMLI” permettront de leur assurer une meilleure plus-value, estime la responsable, soulignant la nécessité d’insérer des Gataayas (parcelles dans les zones humides) dans un circuit éco-culturel local. Déjà, la région n’arrête pas d’accueillir des groupes de touristes locaux et étrangers et ses produits agricoles sont prisés par les visiteurs.

Il y a lieu de rappeler que la ville de Ghar El Melh, qui abrite une zone humide d’environ 15 000 ha, a obtenu le “label Ville des zones humides- Ville RAMSAR” en octobre 2018. Grâce à ce label, elle est devenue la première ville arabe et nord-africaine sur la liste de Ramsar des villes accréditées.

Valoriser sa richesse écologique, ses valeurs sociales et culturelles et sa biodiversité, devient ainsi non seulement un devoir national, mais, aussi, une responsabilité à assumer pour sauvegarder un héritage mondial.

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