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Tunisie : Le gouvernement affirme avoir honoré tous ses engagements extérieurs

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a assuré, mercredi, devant une séance plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), que la Tunisie a respecté l’ensemble de ses engagements extérieurs tout en préservant la stabilité financière et économique du pays en 2025.

Des réformes structurelles et une amélioration de la notation souveraine

Présentant la déclaration du gouvernement sur les projets du budget de l’État et du budget économique 2026, Zenzri a souligné les progrès réalisés dans la mise en œuvre des réformes économiques, sociales et financières malgré les turbulences de l’économie mondiale.

Elle a estimé que ces avancées ont renforcé la confiance des investisseurs tunisiens et étrangers, contribuant à l’amélioration de la notation souveraine de la Tunisie pour l’année 2025, selon les évaluations des agences internationales. Cette évolution, a-t-elle dit, témoigne de la capacité du pays à accéder à nouveau aux marchés financiers internationaux.

Pouvoir d’achat et lutte contre l’inflation

La cheffe du gouvernement a insisté sur la priorité accordée à la maîtrise des prix et à la protection du pouvoir d’achat. L’État, a-t-elle affirmé, poursuit ses efforts pour réguler les prix, limiter l’inflation et maintenir les prix des produits de base, tout en luttant contre la spéculation et les marges excessives.

Elle a reconnu que, malgré une baisse du taux d’inflation et une meilleure disponibilité des produits essentiels, le niveau général des prix reste élevé. D’où la poursuite des actions de démantèlement des réseaux de monopole, de renforcement du contrôle des circuits de distribution et de numérisation des systèmes de suivi afin de garantir plus de transparence et d’efficacité.

Production locale et approvisionnement en matières premières

Zenzri a réitéré l’engagement du gouvernement à assurer un approvisionnement régulier en matières premières, à constituir des stocks stratégiques et à prévenir la spéculation. Elle a également rappelé que le soutien à la production nationale demeure un choix stratégique, l’importation n’étant qu’une solution temporaire.

Selon elle, la baisse des prix des matières premières à l’international et la relance de la production agricole devraient contribuer à réduire encore les pressions inflationnistes.

La cheffe du gouvernement a enfin annoncé une nouvelle approche de gestion des circuits de distribution, visant à mieux rémunérer les producteurs, alléger le coût pour les consommateurs et éradiquer la spéculation.

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Tunisie – Inflation : Légère accalmie à 4,9% en octobre, selon l’INS

L’inflation a enregistré une légère baisse en octobre 2025, s’établissant à 4,9% contre 5% le mois précédent, selon les données publiées mercredi par l’Institut national de la statistique (INS). Ce recul reste modeste, mais marque un ralentissement du rythme de hausse des prix, en particulier dans l’alimentation et les services.

Le repli observé est principalement lié au ralentissement de l’évolution des prix des produits alimentaires (+5,6% contre +5,7% en septembre) et du groupe “restaurants, cafés et hôtels” (+7,5% contre +10,1% un mois plus tôt).

Sur un an, les prix alimentaires demeurent en hausse de 5,6%, tirés par les légumes frais (+21,4%), la viande d’agneau (+18,8%), les poissons frais (+9,9%), la viande bovine (+9,8%) et les fruits frais (+9,2%). À l’inverse, les huiles alimentaires enregistrent une baisse spectaculaire de 22,2%.

Les produits manufacturés affichent une progression annuelle de 5%, en raison notamment de la hausse des prix de l’habillement et des chaussures (+9,2%) et des articles d’entretien courant du foyer (+5%).

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Ligue 1 – 13e journée : L’Étoile enchaîne, le CSS se relance

La 13e journée de Ligue 1 a été marquée ce mercredi par une avalanche de cartons rouges – cinq expulsions en quatre matchs – et par les rebonds attendus de plusieurs équipes. L’Étoile du Sahel a confirmé son regain de forme face à une ES Zarzis indisciplinée, le CS Sfaxien a retrouvé le sourire à Béja, tandis que l’AS Marsa s’est enfin relancée devant son public.

L’Étoile profite du chaos à Sousse

À Sousse, l’Étoile du Sahel a décroché une victoire tendue (1-0) contre l’ES Zarzis, dans un match qui a dégénéré avant la pause. Houssem Dagdoug a ouvert le score dès la 7e minute, avant que les visiteurs ne sombrent dans la nervosité : Seifeddine Charfi (41’) puis Innocent Nshuti (45’) ont été exclus coup sur coup. Réduite à neuf dès la mi-temps, l’équipe d’Anis Boujelbène a résisté jusqu’au bout, avant qu’un troisième rouge, celui de Moataz Chouchene (90’+11), ne vienne sceller une soirée cauchemardesque.

Ce succès laborieux permet à l’Étoile de grimper au 8e rang avec 18 points, tandis que Zarzis reste 6e.

Le CSS se redresse à Béja

Battus à domicile par l’Espérance lors du clasico, les Sfaxiens ont réagi avec sérieux. En déplacement à Béja, le CS Sfaxien s’est imposé 1-0 grâce à un but de Iyed Belwafi (41’). L’expulsion rapide d’Ammar Taifour (24’) a pesé lourd, offrant une supériorité numérique décisive aux visiteurs. Cette victoire redonne de l’élan au CSS, désormais 4e avec 20 points.

À Métlaoui, le duel entre l’ES Métlaoui et l’US Monastir a tenu toutes ses promesses. Naby Sylla (43e) avait d’abord placé les miniers sur orbite, mais les visiteurs ont inversé la tendance en deux minutes grâce à Fakhreddine Ben Youssef (73e) et Adnene Yaakoubi (75e). Métlaoui a finalement arraché le nul (2–2), un résultat logique au terme d’une rencontre animée.

En clôture du jour, l’AS Marsa a mis fin à une série noire en dominant le CA Bizertin (2-0). Yousri Arfaoui (14’) et Ahmed Hadhri (45’) ont offert aux Banlieusards une victoire bienvenue, face à des Bizerteins réduits à dix après l’expulsion d’Amine Jaballah (34’). Une bouffée d’oxygène pour la Marsa, en quête de stabilité.

Une fin de journée sous tension à venir

La 13e journée se clôturera jeudi avec deux affiches décisives. A Radès, l’Espérance de Tunis (1re, 27 pts) reçoit la JS Omrane avec l’obligation de l’emporter pour conforter sa place de leader. Au Bardo, un duel explosif opposera le Stade Tunisien (3e, 26 pts) au Club Africain (2e, 26 pts), véritable affrontement pour la deuxième marche du podium.

RESULTATS

  • AS Soliman – US Ben Guerdane 0-1
  • JS Kairouanaise – AS Gabès 2-1
  • AS Marsa – CA Bizertin 2-0
  • O. Béja – CS Sfaxien 0-1
  • ES Sahel – ES Zarzis 1-0
  • ES Métlaoui – US Monastirienne 2-2
  • Jeudi 6 novembre
  • ES Tunis – JS Omrane
  • Stade tunisien – Club Africain

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Le Comité général des prisons rejette les rumeurs sur la détérioration de la santé de certains prisonniers

Le Comité général des prisons et de la rééducation a rejeté mercredi les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux selon lesquelles l’état de santé de certains détenus en grève de la faim se serait aggravé. Selon son porte-parole, Ramzi Kouki, les examens médicaux quotidiens confirment que la situation des prisonniers concernés demeure « stable ».

S’exprimant auprès de l’agence TAP, Ramzi Kouki a affirmé que les équipes médicales et paramédicales des établissements pénitentiaires assurent un suivi quotidien de tous les grévistes de la faim. Il a insisté sur le fait que le droit à la santé et aux soins est garanti à l’ensemble des détenus, conformément à la législation en vigueur.

Le Comité général des prisons et de la rééducation a par ailleurs engagé des poursuites judiciaires contre toute personne ayant diffusé délibérément des fausses informations sur la situation sanitaire en détention.

La LTDH pointe la responsabilité des autorités

Plus tôt dans la journée, la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) a publié un communiqué dans lequel elle tient les autorités exécutives et judiciaires pour « pleinement responsables » de la vie et de la sécurité de Jawhar Ben Mbarek, membre du Front de salut national, actuellement en grève de la faim.

La Ligue réclame la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les personnes détenues pour des motifs politiques et demande qu’elles bénéficient d’un procès public et équitable. Elle insiste aussi sur la nécessité de garantir l’accès aux soins et le respect de la dignité humaine dans les lieux de détention.

Selon le Front de salut national, Jawhar Ben Mbarek et Sayed Ferjani, dirigeant du Mouvement Ennahda, ont entamé leur grève de la faim fin octobre pour protester contre leurs conditions de détention et réclamer leur libération.

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Fonction publique : plus de 50.000 recrutements et hausse des salaires annoncés pour 2026

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a annoncé mercredi l’ouverture de 51.878 postes dans la fonction publique pour l’année 2026, dont 22.523 réservés aux diplômés de l’enseignement supérieur au chômage depuis plusieurs années. Une mesure inscrite dans une stratégie plus large de justice sociale et de lutte contre l’emploi précaire.

Un budget 2026 axé sur l’emploi

Lors de la séance plénière conjointe consacrée à la présentation des projets de budget de l’État et du budget économique 2026, Sarra Zaafrani Zenzri a affirmé que le gouvernement accordera la priorité à la création d’emplois stables et à la régularisation des contractuels dans l’enseignement et les chantiers publics. Le budget, élaboré à partir du niveau local jusqu’aux pôles régionaux, vise selon elle à ancrer le rôle social de l’État et à garantir une meilleure équité territoriale.

La cheffe du gouvernement a également annoncé une augmentation des salaires et des pensions de retraite dans les secteurs public et privé, prévue pour 2026, 2027 et 2028. Le projet de loi de finances comprend par ailleurs des incitations fiscales à l’emploi, notamment la prise en charge par l’État de la contribution patronale à la sécurité sociale pour encourager les recrutements dans le privé.

Soutien à l’économie sociale

La responsable a indiqué la révision du décret n°15 de 2022 sur les sociétés communautaires, afin d’en simplifier les procédures, et la dotation de 35 millions de dinars supplémentaires au Fonds de l’emploi.

Le gouvernement prévoit également de proroger la contribution de solidarité et d’instaurer de nouveaux prélèvements pour garantir la pérennité des régimes de protection sociale et de couverture sanitaire universelle.

Dans la même optique, des fonds seront mobilisés pour favoriser l’inclusion économique des personnes en situation de handicap, avec des exonérations fiscales et des programmes d’appui aux familles à faible revenu.

La cheffe du gouvernement a mis en avant le programme « RAÏDET », qui a permis la création de 5610 projets et 2020 emplois en 2025. Mille nouveaux projets seront acceptés en 2026, principalement au profit des femmes rurales dans le secteur agricole. Le gouvernement poursuivra également les programmes d’accompagnement des enfants menacés de décrochage scolaire, des personnes âgées et des sans soutien familial.

Santé, éducation et formation au cœur de la stratégie 2026

Sarra Zaafrani Zenzri a confirmé que le secteur de la santé demeure une priorité nationale, avec la modernisation des hôpitaux et la construction de nouveaux établissements à Kairouan, Jelma, Thala, Haffouz, Makthar et dans d’autres régions. Elle a annoncé le lancement du premier hôpital numérique de Tunisie, conçu pour intégrer la télémédecine et les ordonnances électroniques.

Dans le domaine de l’éducation, la mise en place du Conseil supérieur de l’éducation interviendra prochainement pour refondre les programmes scolaires selon les besoins du marché du travail. Le gouvernement s’engage aussi à améliorer les infrastructures scolaires rurales et les conditions de transport et d’hébergement des élèves.

Enfin, la formation professionnelle sera réorientée vers les secteurs à forte valeur ajoutée, tels que les énergies renouvelables, avec une meilleure coopération entre les centres de formation et les entreprises.

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Kairouan : La plus grande centrale solaire de Tunisie entrera en service fin novembre

Étalée sur 200 hectares, la centrale photovoltaïque de Sbikha injectera bientôt 230 MW dans le réseau national, marquant une étape clé vers la transition énergétique du pays.

La Tunisie s’apprête à franchir un cap majeur dans sa politique énergétique. À Sbikha, dans le gouvernorat de Kairouan, la plus grande centrale solaire du pays sera mise en service à la fin du mois de novembre 2025, selon Sofien Amara, directeur général de la société privée détentrice du projet.

La centrale, achevée à 95 %, commencera à injecter dans le réseau national de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) ses premiers mégawatts d’énergie solaire. L’entreprise publique en sera l’unique acheteur.

Un chantier colossal pour une production record

Implantée sur 200 hectares de terres salinisées, la centrale produira 230 mégawatts par an, soit 1,3 % de la consommation nationale d’électricité. Avec un investissement total de 260 millions de dinars, ce projet symbolise la montée en puissance du solaire tunisien dans un pays où près des deux tiers des besoins énergétiques sont encore importés.

Les retombées économiques sont notables : la production permettra de réduire les importations de gaz naturel d’environ 25 millions de dollars par an, tout en allégeant le déficit énergétique national. Sur le plan environnemental, le site devrait éviter l’émission de 120 000 tonnes de CO₂ chaque année et stabiliser l’approvisionnement électrique lors des pics estivaux.

Un modèle de durabilité et d’inclusion locale

Au-delà de sa performance énergétique, le projet s’impose comme un modèle de reconversion écologique. Environ 210 000 panneaux photovoltaïques ont déjà été installés, avec 10 000 unités supplémentaires en cours de montage.

Fait inédit en Tunisie : des systèmes silencieux intégrés aux câbles à haute tension ont été mis en place pour protéger les oiseaux et préserver la biodiversité. La centrale ne produit ni bruit ni pollution, et prévoit le recyclage intégral des panneaux après vingt ans d’exploitation.

Sur le plan social, 897 emplois ont été créés, dont 26 occupés par des femmes, avec plus de la moitié des recrutements effectués localement à Kairouan. Selon Donia Mejri, ingénieure en charge du volet environnemental et social, l’entreprise a formé les ouvriers aux métiers du solaire et encouragé la création de microentreprises locales.

Des dons matériels ont également été versés à des écoles, dispensaires et éleveurs de la région impactés par le chantier, consolidant l’ancrage territorial du projet.

Une ambition nationale à concrétiser

Ce projet pilote témoigne du potentiel solaire considérable de la Tunisie. Les promoteurs espèrent désormais étendre cette expérience à d’autres régions à travers un partenariat public-privé renforcé.

L’État ambitionne de porter la part des énergies renouvelables à 35 % d’ici 2030. Mais, préviennent les experts, cette trajectoire dépendra de garanties publiques claires et d’un environnement d’investissement plus attractif pour les acteurs privés nationaux et étrangers.

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Tunisie : Le service de la dette publique en repli de 5,8% en 2026

Le gouvernement anticipe une baisse du service de la dette à 23 milliards de dinars l’an prochain, soutenue par la stabilité du dinar et le recul des taux mondiaux.

Le service de la dette publique tunisienne devrait reculer de 5,8% en 2026, pour s’établir à 23 057 millions de dinars, selon le rapport conjoint des commissions des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD). Cette inflexion marque un léger répit après deux exercices marqués par une forte pression sur les remboursements.

Les projections officielles expliquent ce recul par une diminution du volume de la dette extérieure, la baisse des taux d’intérêt mondiaux et une stabilité du dinar tunisien, autant de facteurs conjugués qui allègent le coût global de la dette.

Une dette toujours lourde malgré le repli

Sur la période 2024-2026, la Tunisie reste confrontée à d’importantes échéances, notamment en raison du remboursement de plusieurs emprunts contractés sur les marchés financiers internationaux :

  • 850 millions d’euros et 50 milliards de yens en 2024,
  • 1 milliard de dollars en 2025,
  • et 700 millions d’euros en 2026.

Le recours accru à des prêts à moyen terme a également entraîné une accumulation d’échéances de remboursement, notamment celles des Bons du Trésor à 52 semaines (2 565 MD attendus en 2026), des facilités exceptionnelles de la Banque centrale et des prêts internes.

Les principaux paiements prévus en 2026 concernent aussi :

  • l’emprunt obligataire en euros de 2019 (700 millions d’euros, échéance juillet 2026),
  • les tranches du FMI au titre de la facilité élargie de crédit (234 millions de dollars répartis sur neuf versements),
  • et plusieurs échéances auprès de la Banque africaine d’import-export et de l’Arabie saoudite.

S’y ajoutent les remboursements de l’emprunt obligataire national (2 675 MD) et de l’emprunt interne en devises (1 067 MD).

Vers une meilleure maîtrise du coût de la dette

La baisse prévue des intérêts de la dette extérieure reflète une conjoncture plus favorable : taux mondiaux en repli, dinar stable et éventuelle révision du taux directeur par la Banque centrale de Tunisie.

Selon le rapport parlementaire, ces paramètres laissent espérer une maîtrise progressive du coût de l’endettement, même si la structure de la dette tunisienne demeure fragile et fortement dépendante des marchés internationaux.

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Tunisie : Un budget 2026 en hausse à 79,6 milliards de dinars

Le budget de l’État tunisien pour l’exercice 2026 a été fixé à 79 624 millions de dinars (MD), soit une hausse de 3,9% par rapport aux résultats attendus en 2025, selon le document du projet de loi de finances examiné ce mercredi en plénière conjointe au Parlement. Cette progression modérée s’inscrit dans le cadre du Plan de développement 2026-2030, centré sur la justice sociale, la croissance et la relance de l’investissement public.

Une répartition marquée par le poids de la masse salariale

Les charges budgétaires devraient augmenter de 6,3%, atteignant 63 575 MD. La structure du budget reste dominée par les dépenses courantes :

  • Masse salariale : 25 267 MD (40% du total),
  • Dépenses d’intervention : 19 835 MD (32%), dont 9 772 MD consacrés aux subventions,
  • Dépenses d’investissement : 6 463 MD (10%),
  • Dépenses de gestion : 2 939 MD (4,6%).

Cette composition reflète la priorité donnée au rôle social de l’État, mais aussi la contrainte persistante du financement des salaires et des compensations, au détriment de l’investissement productif.

Des ressources majoritairement fiscales

Les ressources budgétaires sont estimées à 52 560 MD, en hausse de 7,1% par rapport à 2025. Les recettes fiscales en représenteront près de 90,9%, confirmant la dépendance du budget à la pression fiscale et à la performance économique intérieure.

Le document budgétaire repose sur plusieurs hypothèses macroéconomiques :

  • Taux de croissance : 3,3% sur l’ensemble de 2026,
  • Stabilité du dinar face aux principales devises,
  • Hausse des importations estimée à 4%,
  • Prix de référence du baril de Brent : 63,3 dollars (contre un prix moyen observé de 64,44 dollars au 4 novembre).

Un budget adossé au Plan de développement 2026-2030

Le projet de loi de finances 2026 est aligné sur les orientations stratégiques du Plan de développement 2026-2030, qui vise à concilier justice sociale et croissance économique. Il met l’accent sur la promotion de l’emploi, la hausse des salaires dans les secteurs public et privé, le renforcement du développement régional équitable, et le soutien à l’investissement public.

Cette planification quinquennale traduit la volonté du gouvernement de rompre avec les politiques antérieures jugées inefficaces, en plaçant la solidarité nationale et la soutenabilité budgétaire au cœur des priorités économiques.

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Budget 2026 : Le Parlement ouvre la plénière consacrée à l’examen du projet de loi de finances

Le Parlement tunisien, réunissant l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts, a entamé ce mercredi une séance plénière conjointe consacrée à la présentation et à l’examen du projet de loi de finances et du projet de budget économique pour l’année 2026. La séance inaugurale s’est tenue en présence de la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri, ainsi que de plusieurs membres du gouvernement.

Un débat budgétaire prolongé jusqu’au 23 novembre

Les travaux des deux chambres se poursuivront jusqu’au 23 novembre, et porteront sur les missions et budgets des différents ministères et établissements publics. Cette session marque une étape décisive dans la préparation de la première loi de finances adossée au Plan de développement 2026-2030, en cours de finalisation.

Dans son allocution d’ouverture, Brahim Bouderbala, président de l’Assemblée des représentants du peuple, a souligné la nécessité de faire du budget 2026 un instrument de justice sociale et de relance économique.

De son côté, Imed Derbali, président du Conseil national des régions et des districts, a mis en avant la dimension sociale et territoriale du projet budgétaire. Selon lui, le budget 2026 est le premier à intégrer les objectifs du Plan de développement 2026-2030, dans une logique de décentralisation et de réhabilitation des régions marginalisées.

Le gouvernement mise sur un équilibre entre équité et croissance

Dans sa déclaration officielle, la Cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzeri a précisé que le projet de loi de finances 2026 s’inscrit dans une approche participative et reflète les orientations stratégiques du Plan de développement 2026-2030.

Elle a insisté sur le fait que ce plan rompt avec les politiques antérieures qui, selon elle, « n’ont pas réalisé la justice et l’équité, pourtant fondements de la stabilité nationale ».

Le budget 2026 coïncidera avec la première année d’application du plan quinquennal, présenté comme un tournant majeur pour instaurer un équilibre durable entre justice sociale et croissance économique.

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Publicité sur les réseaux : L’Ordre des médecins sanctionne plusieurs praticiens

Le Conseil national de l’Ordre des médecins a annoncé avoir engagé des mesures disciplinaires contre plusieurs praticiens pour avoir diffusé des contenus à caractère publicitaire sur les réseaux sociaux, en infraction avec le Code de déontologie médicale. L’institution met en garde contre une dérive croissante du marketing médical en ligne.

Une multiplication de publications promotionnelles sur Internet

Dans un communiqué publié ce mercredi, l’Ordre s’est dit « profondément préoccupé » par la prolifération de contenus promotionnels émanant de médecins sur les plateformes numériques. Il rappelle que toute publicité médicale, directe ou indirecte, demeure strictement interdite par la réglementation tunisienne.

Les infractions constatées concernent des publications sponsorisées, des vidéos promotionnelles, des témoignages de patients ou encore des collaborations avec des influenceurs, autant de pratiques jugées contraires à l’éthique professionnelle.

Rappel à l’ordre et sanctions disciplinaires

L’Ordre des médecins a exhorté l’ensemble des praticiens à retirer immédiatement tout contenu publicitaire diffusé en ligne et à se conformer à la Charte d’éthique professionnelle relative à l’usage du web et des médias numériques.

Plusieurs procédures disciplinaires sont déjà en cours, selon le communiqué. Les médecins reconnus coupables d’infractions répétées ou graves risquent des sanctions allant jusqu’à la radiation du tableau de l’Ordre.

L’institution insiste sur la nécessité de préserver la dignité du corps médical et la confiance du public. Elle affirme son engagement à faire respecter les principes fondamentaux de la déontologie, rappelant que la médecine ne saurait être assimilée à une activité commerciale.

L’Ordre conclut en réaffirmant sa mission : garantir le respect de l’éthique médicale, protéger les patients et maintenir l’intégrité de la profession dans un environnement numérique en pleine expansion.

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Enseignement supérieur : Ouverture d’un concours pour recruter 1350 maîtres-assistants

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé, dans un arrêté publié mardi 4 novembre au Journal officiel de la République tunisienne (n°132), l’ouverture d’un concours national pour le recrutement de 1350 maîtres-assistants universitaires. Cette opération, prévue pour 2026, s’inscrit dans le cadre du renouvellement du corps enseignant-chercheur au sein des universités tunisiennes.

Un concours d’envergure nationale dès février 2026

Le concours débutera le 9 février 2026 et se poursuivra les jours suivants. Il portera sur 60 spécialités, réparties dans les différents établissements universitaires du pays. Certaines disciplines concentrent une part importante des postes ouverts, notamment :

  • Informatique : 232 postes,
  • Finance et comptabilité : 67 postes,
  • Langue anglaise : 54 postes,
  • Design : 81 postes,
  • Mathématiques : 52 postes.

Le ministère précise que le recrutement vise à renforcer les capacités pédagogiques et scientifiques des universités tunisiennes, tout en soutenant les filières à forte demande d’encadrement.

Modalités d’inscription et dépôt des dossiers

Les inscriptions en ligne seront ouvertes du 8 au 22 décembre 2025 à midi sur la plateforme dédiée : concours-recrutement.mes.rnu.tn

Les dossiers papier devront ensuite être déposés auprès des universités concernées entre le 25 décembre 2025 et le 9 janvier 2026.

Chaque candidat devra présenter l’ensemble de ses travaux scientifiques et pédagogiques — publications, recherches, mémoires, cours et travaux dirigés — en deux exemplaires papier et trois exemplaires numériques, conformément à l’arrêté ministériel.

Avec ce concours, le ministère de l’Enseignement supérieur entend répondre à la pénurie d’enseignants-chercheurs dans certaines spécialités stratégiques et favoriser le renouvellement des cadres universitaires.

L’opération s’inscrit également dans la politique de montée en compétence du système universitaire tunisien, amorcée ces dernières années pour mieux répondre aux besoins du marché de l’emploi et aux standards internationaux de recherche.

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Tunisie : Rached Ghannouchi de nouveau devant la justice

Le leader du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, sera de nouveau jugé devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis dans le cadre de l’« affaire du cercle de discussion ». La justice a toutefois décidé de reporter l’examen du dossier au mois de décembre.

Cette procédure, qui avait conduit à l’arrestation de Rached Ghannouchi dans la nuit du 17 avril 2023, découle de ses déclarations sur le risque de guerre civile en cas d’exclusion des forces politiques, notamment islamistes et de gauche.

« Cercle de discussion »

Ces propos, tenus lors d’un cercle de discussion organisé le 15 avril 2023 par le Front de salut national, avaient été considérés par le parquet comme une atteinte à la sûreté intérieure de l’État, en vertu de l’article 72 du Code pénal.

Depuis son arrestation, deux jours après cette réunion, le leader d’Ennahdha a été impliqué dans plusieurs affaires judiciaires. Il cumule aujourd’hui près de quarante ans de prison : 22 ans dans le dossier Instalingo, 14 ans pour complot contre la sûreté de l’État, 3 ans pour lobbying et 15 mois dans l’affaire du Taghout.

Des dirigeants d’Ennahdha également poursuivis

Outre Ghannouchi, plusieurs cadres du parti islamiste sont renvoyés devant la justice dans ce dossier lié à des soupçons de complot visant à changer la forme de l’État. Parmi eux Ahmed Mechergui, directeur de cabinet de Rached Ghannouchi, actuellement détenu, Youssef Ennouri, également en détention, Mohamed Goumani et Belgacem Hassan, poursuivis en liberté, tandis que d’autres responsables sont en fuite.

Lors de l’audience de mardi, la chambre criminelle a refusé la demande de libération d’un des accusés toujours en détention préventive, avant de reporter le procès à décembre 2025, sans fixer de date précise.

La défense dénonce

Dans un communiqué, le comité de défense de Rached Ghannouchi a annoncé que l’ancien président du Parlement « maintient sa décision de boycotter les audiences judiciaires » en raison de « l’absence totale de garanties d’un procès équitable ». Ses avocats estiment que les poursuites relèvent d’un acharnement judiciaire contre l’opposition.

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Deux films tunisiens sacrés : « The Voice of Hind Rajab » et « Promised Sky » brillent à la Mostra de Valence

Le cinéma tunisien continue de rayonner à l’international. Deux longs métrages de fiction, « The Voice of Hind Rajab » de Kaouther Ben Hania et « Promised Sky » d’Erige Sehiri, ont été distingués lors de la 40ᵉ Mostra de Valence – Cinema del Mediterrani, qui s’est tenue du 23 octobre au 2 novembre 2025 en Espagne.

Deux distinctions majeures pour le cinéma tunisien

Le jury du festival a décerné le prix du meilleur scénario à « Promised Sky », tandis que « The Voice of Hind Rajab » a remporté le prix du public, saluant à la fois la force narrative et la portée émotionnelle de ces deux œuvres.

Dans « Promised Sky », Erige Sehiri explore avec une grande délicatesse la thématique de la migration à travers l’histoire de trois jeunes femmes ivoiriennes vivant en Tunisie, dont la vie est bouleversée par la rencontre d’une fillette de quatre ans, seule rescapée d’un naufrage en mer. Le film interroge avec justesse les notions de famille, d’appartenance et de solidarité dans un contexte social fragilisé.

Un film engagé sur la mémoire palestinienne

Récompensé du Lion d’argent à la Mostra de Venise et déjà lauréat de six prix internationaux, « The Voice of Hind Rajab » de Kaouther Ben Hania rend hommage à la jeune martyre palestinienne Hind Rajab, victime des bombardements israéliens à Gaza. Le film mêle fiction et mémoire documentaire pour dénoncer les crimes de guerre et témoigner de la résilience du peuple palestinien.

Le film de Ben Hania représentera officiellement la Tunisie aux 98ᵉ Oscars, dont la cérémonie se tiendra le 15 mars 2026 à Los Angeles. De son côté, « Promised Sky » poursuivra son parcours à Film Africa, le festival londonien consacré aux cinémas africains, du 14 au 23 novembre 2025.

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Budget 2026 : Le ministère de la Santé voit ses crédits augmenter de 9%

  • Une hausse portée par les recrutements, les salaires et le renforcement du fonctionnement hospitalier

Le budget du ministère de la Santé représentera 5,4% du projet du budget de l’État pour l’année 2026, soit 5548 millions de dinars (MD), en hausse de 9% par rapport à l’exercice 2025.

Ce projet a été présenté mardi lors d’une séance conjointe de la commission de la santé, de la femme, de la famille, des affaires sociales et des personnes handicapées à l’Assemblée des représentants du peuple et de la commission des services et du développement au Conseil national des régions et des districts.

Une hausse liée aux recrutements et à la masse salariale

Le budget se compose de 1198 MD de ressources propres, 3992 MD de dotations de l’État, 258 MD de prêts extérieurs et 100 MD provenant du Fonds de soutien.

L’augmentation enregistrée est principalement attribuée à la hausse des dépenses de rémunération, due aux nouveaux recrutements prévus pour 2026 : 4000 postes seront ouverts contre 3500 en 2025.

De plus, 4400 promotions sont programmées (contre 4100 en 2025), ainsi que 100 postes supplémentaires d’internes en médecine, destinés notamment à renforcer les services d’urgence.

Soutien aux hôpitaux et apurement des dettes

Concernant le budget de fonctionnement, une enveloppe de 290 MD sera allouée pour soutenir les hôpitaux régionaux et les établissements publics de santé, notamment à travers une subvention exceptionnelle destinée à régler les dettes de la Pharmacie centrale.

En comparaison, cette enveloppe n’était que de 150 MD en 2025. La contribution du Fonds de soutien restera, elle, stable à 100 MD.

Le ministère prévoit également 780 MD d’investissements, soit 134 MD de plus que dans la loi de finances initiale de 2025. Parmi ces montants, 258 MD proviendront de prêts extérieurs, répartis entre projets en cours (525,3 MD) et nouveaux projets (254,7 MD).

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Tunisie : Les élèves du baccalauréat pourront bientôt obtenir leur CIN en ligne

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a annoncé mardi que les élèves du baccalauréat pourront prochainement extraire leur carte d’identité nationale à distance, une première étape d’un vaste programme de digitalisation des services publics.

S’exprimant lors d’une séance conjointe de la commission de l’organisation de l’administration, de la gouvernance et de la lutte contre la corruption à l’Assemblée des représentants du peuple et de la commission des plans de développement et des grands projets au Conseil national des régions et des districts, Hemissi a présenté les grandes orientations du budget 2026 de son département.

Le ministre a souligné que les priorités pour l’année à venir portent sur l’accélération de la numérisation de l’administration, le renforcement des infrastructures digitales, l’achèvement de la transformation numérique des structures étatiques, ainsi que la mise à jour du cadre législatif et réglementaire et la sécurisation du cyberespace.

Il a indiqué que la plateforme nationale des procédures administratives a déjà atteint 50% de son taux d’avancement, ajoutant que plusieurs services à forte demande citoyenne sont en cours de développement.

« Le lancement du service d’extraction en ligne de la carte d’identité nationale débutera avec les candidats au baccalauréat », a précisé le ministre, estimant que cette initiative marque une étape décisive vers une administration plus moderne, plus rapide et plus accessible.

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Diplomatie tunisienne : Révision de l’accord avec l’UE et rapatriement des migrants

  • Tunis renforce sa diplomatie économique et humanitaire dans un contexte régional tendu

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a présenté mardi devant les commissions parlementaires réunies du Parlement et du Conseil national des régions et des districts les grandes lignes du budget 2026 de son département. Il a détaillé une série d’initiatives touchant à la diplomatie économique, à la coopération migratoire et à la sécurité régionale.

La Tunisie œuvre à réviser son accord avec l’UE

Mohamed Ali Nafti a insisté sur la nécessité pour la Tunisie de consolider sa présence sur les marchés internationaux et de diversifier ses partenariats.

Outre la relance des échanges au sein du COMESA, le ministre a mis en avant les efforts visant à renforcer les liens avec la Chine, le Japon, la Corée du Sud et les États-Unis, tout en soulignant le rôle central du partenaire européen, principal acteur du commerce tunisien.

Il a annoncé que la Tunisie travaille actuellement à la révision de son accord avec l’Union européenne, en coordination avec plusieurs ministères, afin d’en actualiser les termes et de mieux refléter la réalité économique nationale.

« La Tunisie doit être présente économiquement dans tout l’espace européen », a-t-il affirmé, appelant à un partenariat rénové fondé sur l’équité et le respect mutuel.

Migration : 10.000 retours volontaires encadrés

Sur le plan migratoire, Nafti a indiqué que son ministère a permis le retour de 10.000 migrants en situation irrégulière dans leurs pays d’origine, dans le cadre d’un programme de retour volontaire mené avec l’appui de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Il a précisé que ces opérations se sont déroulées « dans le respect de la dignité humaine », rappelant que la plupart des concernés sont des victimes de réseaux de traite.

Le ministre a souligné la compréhension et la coopération des pays africains partenaires, tout en assurant que la Tunisie n’a pas vocation à devenir une zone de transit.

Parallèlement, il a annoncé la généralisation prochaine du service de délivrance à distance des passeports et la réorganisation du réseau consulaire pour mieux répondre aux besoins des communautés tunisiennes à l’étranger.

Dialogue régional autour de la Libye

Enfin, Nafti a révélé que la Tunisie a repris le dialogue tripartite avec l’Algérie et l’Égypte, sous l’égide des Nations unies, sur la situation en Libye.

Ce processus, selon lui, ne vise pas à interférer dans les affaires libyennes, mais à favoriser la concertation et la stabilité dans ce pays voisin dont la sécurité demeure essentielle pour toute la région.

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Tunisie – Hajj 2026 : Le coût du pèlerinage plafonné à 21.000 dinars

Le responsable de la Direction générale du Hajj et de la Omra, Anis Mzoughi, a affirmé que le coût du pèlerinage 2026 ne dépassera pas 21.000 dinars, malgré les fluctuations économiques et logistiques. Il a également indiqué que la Tunisie œuvre, en coordination avec les autorités saoudiennes, à augmenter son quota à environ 11.700 pèlerins.

Quota en hausse et forte demande

Intervenant sur les ondes de la Radio Nationale dans l’émission « Youm Saïd », Anis Mzoughi a précisé que près de 240.000 Tunisiens se sont inscrits cette année sur la plateforme nationale du Hajj, confirmant ainsi l’ampleur de la demande.

Les discussions avec la partie saoudienne visent à obtenir davantage de places pour les pèlerins tunisiens, dans le cadre d’un dialogue constant entre les deux pays.

Coût maîtrisé

Mzoughi a assuré que le tarif du Hajj restera stable, et qu’en cas d’ajustement, il ne dépassera pas 21.000 dinars. Les premiers vols vers les Lieux Saints sont prévus le 7 mai 2026, selon les estimations préliminaires.

Il a également précisé que les examens médicaux des candidats se poursuivent jusqu’au 6 novembre, tandis que les préparatifs logistiques débuteront dès le mois de décembre.

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Tunisie – Sécurité nationale : Recrutements et achats d’hélicoptères pour 2026

Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, a présenté, lundi devant le Parlement les grandes lignes du budget 2026 de son département, estimé à 6,24 milliards de dinars. Il a confirmé le recrutement de 2900 agents supplémentaires et l’acquisition de nouveaux hélicoptères pour renforcer les moyens de la sécurité nationale.

Malgré les défis sécuritaires régionaux, Khaled Nouri a assuré que la situation sécuritaire du pays reste stable, soulignant la volonté de son ministère de consolider la confiance entre les citoyens et les institutions de l’État.

Le budget du ministère se répartit comme suit :

  • 2460 millions de dinars pour le programme de sécurité nationale,
  • 1664 millions pour le corps de la Garde nationale,
  • 374 millions pour la protection civile,
  • 1132 millions pour les affaires locales,
  • 610 millions pour le programme de commandement et de soutien.

Les dépenses de personnel s’élèveront à 4161 millions de dinars, soit une baisse de 1,5% par rapport à 2025, grâce à une redistribution des crédits entre les différents programmes.

Nouvelles recrues et renforcement des moyens

Le ministère prévoit la création de 2900 postes ; 1000 au sein de la sécurité nationale, 1500 dans la Garde nationale, et 400 à la protection civile. Ainsi, les effectifs atteindront 98.419 agents en 2026.

Le ministre a également annoncé un programme de modernisation des infrastructures et des équipements comme la réhabilitation des locaux sécuritaires, l’achat de véhicules et d’hélicoptères pour la Garde nationale, la construction et la rénovation de casernes et de postes de sécurité, le développement du réseau de communication, le renforcement de la police scientifique, et l’achèvement des académies de police et de Garde-côtes, ainsi que la réhabilitation de l’école nationale de protection civile.

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Tunisie : Quatre ans et demi de prison pour un avocat accusé de diffusion de fausses nouvelles

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Monastir a condamné, tard dans la soirée du lundi 3 novembre, un avocat à quatre ans et six mois de prison, pour des faits liés à la formation d’un groupe en vue de diffuser de fausses informations et porter atteinte à la sûreté publique, rapporte Mosaique fm.

Un procès sous haute attention

L’avocat, détenu depuis juin 2023, a comparu en état d’arrestation devant la chambre criminelle. Les charges retenues à son encontre concernent la création d’un groupe organisé dans le but de propager des informations mensongères susceptibles de nuire à la sûreté publique ou à la défense nationale, ainsi que la diffusion d’accusations infondées visant un fonctionnaire public, dans une intention de dénigrement.

Présence du bâtonnier et mobilisation du corps des avocats

Le bâtonnier de l’Ordre national des avocats, Me Boubaker Ben Thabet, s’est déplacé à Monastir accompagné de membres du conseil du barreau régional, afin d’assurer la défense de leur confrère et de suivre le déroulement du procès.

Selon les premières informations, la défense pourrait interjeter appel du jugement rendu en première instance, estimant que les charges retenues reposent sur des éléments discutables et nécessitent une réévaluation.

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