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Boissons du Cameroun ambitionne de collecter 12 000 tonnes de sorgho local en 2025

Le brasseur Boissons du Cameroun, filiale du groupe français Castel, entend renforcer son ancrage local. L’entreprise a annoncé viser 12 000 tonnes de sorgho collectées auprès des producteurs camerounais en 2025, contre 8 000 tonnes en 2024, soit une hausse de 50 % en un an.

Cet objectif s’inscrit dans la stratégie nationale d’import-substitution et dans la politique du groupe visant à réduire sa dépendance aux matières premières importées. Depuis le rachat de Guinness S.A. en 2023 – une opération estimée à plus de 300 milliards de FCFA – Boissons du Cameroun a élargi son empreinte industrielle et renforcé ses liens avec les filières agricoles locales, selon le site Investir au Cameroun.

Guinness, auparavant propriété du groupe britannique Diageo, collaborait déjà avec des producteurs de sorgho. Ces partenariats ont été reconduits et étendus par le nouvel acquéreur, qui prévoit de doubler la production nationale de cette céréale utilisée dans la fabrication de bières et de boissons maltées.

Le groupe accompagne cette ambition d’un plan d’investissement de 200 milliards de FCFA, comprenant la construction de trois nouvelles usines à Yaoundé, Garoua et Bafoussam. Ces infrastructures devraient accroître la capacité industrielle de l’entreprise et stimuler la demande en matières premières locales, notamment en sorgho et en maïs, ajoute le média.

Boissons du Cameroun s’approvisionne auprès de producteurs situés dans les départements du Mayo-Tsanaga, Mayo-Kani et Mayo-Danay (région de l’Extrême-Nord), ainsi que dans la Bénoué (Nord). Ces achats reposent sur des partenariats agricoles structurés destinés à améliorer la productivité, augmenter les revenus ruraux et renforcer la souveraineté céréalière du pays.

« Le maïs et le sorgho sont au cœur d’un écosystème durable et inclusif. En valorisant les productions locales, nous relions l’industrie à l’agriculture pour une croissance plus durable », a déclaré Stéphane Descazeaud, directeur général de Boissons du Cameroun, cité par Investir au Cameroun.

À travers cette initiative, la filiale du groupe Castel contribue à stimuler l’économie rurale, à créer des emplois dans les zones agricoles et à consolider la stratégie d’industrialisation du Cameroun, fondée sur la valorisation des ressources locales.

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LDC Uefa (J4) : qui diffusera Bruges-Barcelone ?

Barcelone se déplace sur le terrain du FC Bruges, ce mercredi 5 novembre, pour la 4e journée de Ligue des champions d’Europe 2025-2026.

Malgré les blessures, les Blaugrana n’auront pas de difficulté à battre le modeste club belge.

La rencontre aura lieu à partir de 21 heures (heure tunisienne), et on peut la regarder sur les antennes de BeIN Sports et sur le lien steaming livekoora.live.

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De la salle de cours à la start-up : l’Algérie mise sur l’entrepreneuriat étudiant

Avec l’annonce de la création d’un fonds d’investissement universitaire pour stimuler l’innovation, tout porte à penser que l’Algérie est train d’imiter certaines universités coréennes, japonaises, voire américaines. Certes le chemin sera long, mais c’est déjà un bon début. Un exemple qui mérite d’être copié par d’autres pays de la région.   

L’Algérie franchit un nouveau cap dans la modernisation de son système universitaire. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a récemment annoncé la création du premier fonds d’investissement universitaire du pays. Marquant par là même une étape décisive dans la transformation économique et entrepreneuriale des universités algériennes.

Un fonds inédit pour financer les start-up étudiantes

Doté d’un capital initial de 120 millions de dinars (environ 799 000 euros), indique le site algerie360.com, ce fonds – constitué sous la forme d’une société holding relevant de l’Université d’Alger 3 – vise à atteindre 330 millions de dinars algérien d’ici la fin de l’année en cours.

Son objectif : soutenir les étudiants porteurs de projets innovants et renforcer la contribution des universités à la dynamique économique nationale, précise ladite université.

Cette initiative s’inscrit pleinement dans la vision du président Abdelmadjid Tebboune, axée sur la valorisation du capital humain et la création d’un écosystème universitaire orienté vers la performance et l’entrepreneuriat, explique le ministre de l’Enseignement supérieur.

Récompenses à l’innovation et orientation économique des diplômés

Pour stimuler la créativité, un nouveau cadre réglementaire sur la répartition des revenus issus des brevets d’invention est en préparation. Ainsi, les étudiants innovateurs percevront désormais entre 60 et 80 % des recettes générées par la cession de leurs brevets à des entreprises.

Dans cette optique, il est prévu à l’horizon 2027 que les diplômés soient encouragés à opter pour les formules « diplôme–start-up » ou « diplôme–entreprise économique », symboles d’une université qui forme désormais des entrepreneurs autant que des chercheurs.

Vers une université connectée à l’économie réelle

Le ministère prévoit également de nouvelles mesures ambitieuses :

  • Introduction en Bourse de filiales issues de trois centres de recherche ;
  • Création de guichets uniques dans chaque université pour accompagner les étudiants dans la formalisation de leurs projets économiques.

Ces initiatives s’appuient sur des avancées déjà tangibles : 134 incubateurs, 256 start-up universitaires actives, 3 249 brevets déposés, 76 prototypes finalisés et 54 projets nationaux en cours de valorisation.

Et ce n’est pas tout, puisque, toujours selon notre source, l’université algérienne se prépare aussi à la révolution numérique. De ce fait, de nouvelles matières de pointe – telles que l’informatique quantique, la gestion des crises internationales ou le brouillage des drones – font leur entrée dans les programmes.

S’y ajoute la création d’une bibliothèque numérique nationale, regroupant plus de 114 000 documents électroniques, accessible à l’ensemble des étudiants.

En misant sur la recherche appliquée, l’innovation et l’esprit d’entreprise, on l’aura compris : l’Algérie veut faire de l’université un levier économique à part entière. Et le lancement de ce fonds d’investissement universitaire marque le début d’une nouvelle ère pour l’enseignement supérieur, où la connaissance devient directement créatrice de valeur et d’emploi. Comme aux Etats-Unis.

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Mohamed El Kettani, sacré « Banquier africain de l’année » 2025 

Le Président-directeur général du groupe Attijariwafa bank, Mohamed El Kettani, a été désigné « Banquier africain de l’année 2025 » lors des AFIS Awards, organisés à Casablanca au Maroc dans le cadre de la 5ᵉ édition de l’Africa Financial Industry Summit (AFIS). Cette distinction couronne 18 ans de leadership ayant transformé Attijariwafa bank en pilier de la finance africaine et en acteur majeur de la transition durable sur le continent.

Le jury indépendant des AFIS Awards 2025 a salué une triple excellence : la performance financière du groupe, son ancrage panafricain et son engagement pour une finance durable.

Sous la direction de Mohamed El Kettani depuis 2007, Attijariwafa bank a vu son résultat net consolidé bondir de 29 % en 2024. Présente dans 15 pays africains avec plus de 5 900 agences, la banque s’est imposée comme un acteur stratégique du financement du commerce intra-africain et du développement local, rapporte le360.afrique.

Un champion de la finance verte africaine

L’un des faits marquants de ce mandat reste l’émission par la banque d’une obligation verte de 500 millions de dollars, destinée à financer des projets d’énergie renouvelable sur le continent.
Cette initiative, inédite à l’échelle régionale, positionne Attijariwafa bank et son PDG à l’avant-garde de la mobilisation de capitaux pour la transition écologique, tout en ouvrant la voie à de nouvelles opportunités d’investissement ESG en Afrique, ajoute la même source.

Le modèle intégré et inclusif développé par M. El Kettani redéfinit les standards de la finance africaine. L’approche du groupe — fondée sur la complémentarité entre banques traditionnelles, fintechs et régulateurs — favorise une croissance partagée et une meilleure inclusion financière.

Le partenariat stratégique d’Attijariwafa bank avec Union Bank Nigeria et sa coopération avec le Secrétariat de la ZLECAf illustrent cette vision d’un écosystème financier africain interconnecté et résilient.

Une distinction qui rehausse les ambitions du secteur

Ce sacre dépasse la reconnaissance individuelle : il fixe un nouveau standard d’excellence pour les institutions financières africaines.

Pour les régulateurs et investisseurs, il valide l’importance d’un cadre réglementaire stable et innovant, propice à la création de produits financiers durables tels que les green bonds.

Pour les entreprises africaines, notamment les PME, cette distinction traduit la disponibilité croissante de solutions bancaires adaptées aux défis de l’intégration économique régionale.

La finance africaine en marche vers la durabilité

Lors de la cérémonie, Frédéric Maury, Deputy CEO Events de l’AFIS, a salué des lauréats « incarnant la force, la résilience et l’ambition du secteur financier africain ».

De son côté, Abdou Diop, membre du Conseil d’administration d’Attijariwafa bank et associé gérant du groupe Forvis Mazars, a rappelé que « le continent doit trouver le financement de son développement dans des ressources d’abord endogènes ».

Le parcours de Mohamed El Kettani illustre cette conviction : l’Afrique peut bâtir son propre modèle financier, fondé sur la performance, la durabilité et l’intégration. Son sacre n’est pas seulement la reconnaissance d’un succès passé, mais le symbole d’une nouvelle ère pour la finance africaine.

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LDC UEFA (J4) : qui diffusera PSG-Bayern ?

Le champion sortant, le Paris Saint-Germain, reçoit Bayern Munich, pour une énième revanche en Ligue des Champions.

Pour cette 4ème journée de la Ligue des Champions d’Europe, ce sont deux équipes en forme qui s’affronteront ce 4 novembre aux Parcs des Princes à partir de 21 heures (heure tunisienne).

La rencontre sera diffusée par BeIN Sports et sur le lien streaming livekoo.info à partir de 21h (heure tunisienne).

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 LDC UEFA (J4) : Liverpool reçoit Real Madrid

Liverpool, qui n’arrive pas à carburer comme il faut, aussi bien en championnat qu’en Ligue des Championnats d’Europe, reçoit les Madrilènes de Real pour une rencontre comptant pour la 4ème journée de cette compétition.

Ce match de l’UEFA, prévu ce mardi 4 novembre, sera diffusé sur les chaînes de BeIN Sports et sur le lien streaming livekoora.info, à partir de 21 heures (heure tunisienne).

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LDC UEFA (J4) : où regarder Slavia Prague – Arsenal ?

Avec 9 points au compteur pour trois matchs, Arsenal se déplace chez les Tchèques de Slavia Prague pour la 4ème journée de Ligue des Champions de l’UEFA, ce 4 novembre 2025.

La rencontre sera retransmise par BeIN Sports et sur le lien Streaming livekoora.info à partir de 18 heures 45 (heure tunisienne).

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Les cinq villes les plus high-tech au monde… aucune européenne

De l’intelligence artificielle aux paiements sans contact, voici les métropoles qui redéfinissent la vie urbaine. Comme vous pouvez le deviner, l’Afrique et l’Europe n’en comptent aucune. Autrement dit, ce Top 5 des villes technologiques est presque dominé de la tête au pied par l’Asie. Car seule la ville américaine de San Francisco–San José est venue s’intercalée à la 3ème position.

À l’ère des voitures autonomes, de l’intelligence artificielle et des énergies vertes, certaines villes s’imposent comme de véritables laboratoires d’innovation. L’Indice mondial de l’innovation 2025, publié par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), relève que cinq pôles urbains se distinguent par leurs avancées technologiques et leur créativité.

Ensemble, ils concentrent plus de 70 % des brevets et du capital-risque à l’échelle mondiale. C’est ce que rapporte la BBC qui a décortiqué l’étude.

 

1. Shenzhen-Hong Kong-Guangzhou (Chine) : le triangle de l’innovation

Le sud de la Chine s’affirme comme le premier hub technologique mondial. Classé numéro 1, le trio Shenzhen–Hong Kong–Guangzhou incarne la fusion entre tradition et modernité des villes. Dans les rues de Hong Kong, les paiements par QR code côtoient les affiches écrites à la main. Tandis qu’à Shenzhen, des géants comme Huawei et Tencent font de la ville un moteur mondial de la tech.

Les espaces de création, tels que OCT Loft ou Design Society, favorisent l’expérimentation et la collaboration entre étudiants, ingénieurs et entrepreneurs. Les visiteurs peuvent admirer des spectacles de drones géants ou explorer PMQ, un ancien commissariat transformé en lieu dédié au design et à l’innovation.

 

2. Tokyo-Yokohama (Japon) : l’innovation au service du quotidien

Deuxième du classement, le pôle Tokyo-Yokohama concentre plus de 10 % des dépôts de brevets internationaux.

Au Japon, la technologie se veut avant tout utile et humaine : paiements sans contact, trains automatisés, épiceries dotées de capteurs d’IA et cartes de transport multifonctions.

Les visiteurs peuvent expérimenter cette modernité à l’hôtel Henn Na, où robots et systèmes intelligents assurent l’accueil. Ou encore à team Lab Planets, musée immersif où lumière et son réagissent aux mouvements.

 

3. San Francisco-San José (États-Unis) : la Silicon Valley éternelle

Berceau de la Silicon Valley, le cluster californien demeure le cœur battant du capital-risque mondial, générant près de 7 % des investissements technologiques de la planète. Avec l’essor de l’IA, un nouveau souffle anime la région : start-up, ingénieurs et investisseurs affluent à nouveau.

À San Francisco, il est possible de tester des technologies avant leur déploiement mondial, comme les voitures autonomes Waymo ou les innovations issues de l’écosystème Uber–Lyft.

 

4. Pékin (Chine) : la science au service de la ville intelligente

La capitale chinoise excelle dans la recherche scientifique, avec 4 % des publications mondiales à son actif. Ici, la vie quotidienne est rythmée par des super-applications comme WeChat et Alipay, qui intègrent traduction, commande de repas et paiements instantanés.

Les visiteurs peuvent découvrir le futur à bord des robotaxis Apollo de Baidu, véhicules entièrement autonomes déjà en circulation. Pékin réussit le pari de combiner innovation, culture et habitabilité; un équilibre rare parmi les mégapoles mondiales.

 

5. Séoul (Corée du Sud) : la ville du futur au quotidien

Cinquième du classement, Séoul représente l’avant-garde technologique asiatique, avec 5,4 % des demandes mondiales de brevets et une forte concentration d’investissements en capital-risque. Face à un manque de ressources naturelles, la Corée du Sud a fait de l’innovation une nécessité.

Dans la capitale, tout est connecté : portes à code numérique, commerces sans caissier, transports autonomes et paiements 100 % dématérialisés. Les visiteurs peuvent explorer le Cheonggyecheon Stream, zone piétonne futuriste où circulent des bus électriques autonomes.

 

Top 10 mondial des centres d’innovation technologique (2025)

  1. Shenzhen–Hong Kong–Guangzhou
  2. Tokyo–Yokohama
  3. San Jose–San Francisco
  4. Pékin
  5. Séoul
  6. Shanghai–Suzhou
  7. New York
  8. Londres
  9. Boston–Cambridge
  10. Los Angeles.

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Algérie : un CM sur la sécurité routière, l’énergie et l’agriculture

Le président de la République algérienne démocratique et populaire, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, le 2 novembre, une réunion du Conseil des ministres. Elle s’est consacrée à plusieurs dossiers, dont un projet de loi sur les services de confiance pour les transactions électroniques et l’identification numérique en Algérie.

A cette occasion, Abdelmadjid Tebboune a salué tout d’abord le contenu du nouveau projet de code de la route. Celui-ci introduit des mesures plus strictes pour réduire les accidents de la circulation en Algérie. Avec notamment l’instauration d’examens médicaux réguliers pour les conducteurs; mais aussi l’équipement technologique des forces de sécurité et l’accréditation d’agents assermentés pour les enquêtes routières, indique APS.

Concernant le secteur agricole, M. Tebboune a ordonné au gouvernement d’accélérer le raccordement des grands projets agricoles au réseau électrique et d’orienter le surplus de production vers l’exportation.

En outre, il a ordonné l’importation urgente de matériels agricoles modernes. Ainsi que la préparation d’un nouveau projet de loi d’orientation agricole pour une meilleure organisation du secteur.

Le Conseil des ministres a par ailleurs approuvé le projet de loi sur les services de confiance pour les transactions électroniques. De même qu’un décret présidentiel relatif à l’ouverture d’un bureau de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) en Algérie.

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Mauritanie : une croissance économique de 5,1% en 2026

5,1 %. C’est notre chiffre du jour. Et il s’agit du taux de croissance du PIB attendu en Mauritanie pour l’année 2026. C’est en tout cas ce qu’espère son ministre des Affaires économiques et du Développement, Abdallahi Ould Souleymane Ould Cheikh Sidiya. Il s’exprimait de la sorte dans la soirée de jeudi 30 octobre; et ce, à l’issue du conseil des ministres du pays.

A cet égard, notons que pour cette année 2025, le taux de croissance du PIB de la Mauritanie devrait s’élever à 4,1 % en 2025. Et ce, grâce à l’augmentation prévue de la production de gaz et au renforcement des investissements publics dans cette région. C’est ce que rapporte le site Sahara Medias.

Quant au taux d’inflation mauritanien, explique encore le ministre, il devrait baisser à 2 % d’ici la fin de l’année. Ce qui reflète donc une amélioration des indicateurs économiques généraux et une stabilisation des prix du pays.

M. Ould Cheikh Sidiya a ajouté que « […] le gouvernement s’efforce de consolider les bases d’une croissance durable fondée sur la mobilisation des ressources internes et l’orientation des dépenses vers des projets productifs et des infrastructures favorables au développement. Et ce, afin de garantir la viabilité des finances publiques et l’amélioration du niveau de vie des citoyens ».

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Le trafic aérien mondial en hausse de 3,6 % en septembre, tiré par l’Asie-Pacifique

Le trafic mondial de passagers a progressé de 3,6 % en septembre 2025 par rapport à la même période de 2024. Confirmant ainsi une dynamique de croissance soutenue. C’est ce qu’il ressort des données publiées par l’Association du transport aérien international (IATA).

La capacité des compagnies aériennes a augmenté de 3,7 %, un rythme légèrement supérieur à celui de la demande. Tandis que le taux d’occupation des sièges est resté élevé à 83,4 %. Traduisant ainsi une utilisation optimale des capacités disponibles, rapporte le site spécialisé air-journal.fr.

Cette expansion est principalement portée par le trafic international, en hausse de 5,1 %, représentant à lui seul 90 % de la croissance globale; contre une modeste progression des marchés intérieurs de seulement 0,9 %.

Quant aux prévisions pour novembre, elles anticipent une poursuite de la tendance avec une expansion attendue de 3 %. Et ce, malgré des contraintes persistantes liées aux chaînes d’approvisionnement.

La répartition régionale montre que l’Asie-Pacifique demeure le moteur de la croissance, avec augmentation de la demande de 7,4 % et une amélioration du taux d’occupation. Laquelle est portée par la reprise des voyages intra-asiatiques, notamment depuis la Chine et le Japon. L’Europe suit avec une progression de 4,0 %. Tandis que le Moyen-Orient affiche un solide +6,2 %. En revanche, l’Amérique du Nord reste quasi stable, avec une légère baisse de 0,1 % et un recul du taux d’occupation à 81,2 %.

Les données sur l’Afrique restent modestes elles aussi.

Sur les marchés intérieurs, le Brésil se distingue par une croissance à deux chiffres, alors que les États-Unis connaissent un ralentissement de 1,7 %. Cette disparité illustre des dynamiques économiques contrastées entre les régions.

Pour Willie Walsh, directeur général de l’IATA, « la solide demande internationale est responsable de 90 % de la croissance globale de 3,6 % en septembre. Le coefficient d’occupation demeure très élevé, atteignant 83,4 %. Et les compagnies aériennes se préparent à une croissance continue pour la période des fêtes, malgré les contraintes logistiques persistantes ».

Globalement, l’IATA souligne la poursuite d’une reprise robuste du transport aérien mondial, soutenue par la demande internationale et l’intégration progressive des marchés, dans un contexte économique et logistique encore tendu.

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La Tunisie dans le Top 5 des pays africains les mieux protégés contre les cyberfraudes

La Tunisie figure dans le Top 5 des pays africains les mieux protégés contre les cyberfraudes, et est classée 67ème à l’échelle mondiale.

Globalement, l’Afrique reste la région la plus exposée à la cyberfraude dans le monde, selon la dernière édition du Global Fraud Index 2025 publiée par la plateforme de vérification d’identité Sumsub. Car, sur 112 pays analysés, dont 16 africains, seuls trois États du continent figurent dans le Top 50 mondial des pays les mieux protégés contre les fraudes numériques, en l’occurrence Maurice, le Botswana et le Maroc. Parmi les critères passés au crible, il y a le taux de fraude, le degré de préparation à l’IA, le PIB par habitant, le coût de la vie et le blanchiment d’argent.

Ainsi, l’étude révèle un contraste marqué entre l’Afrique et les pays nordiques, champions mondiaux de la cybersécurité. Le Luxembourg, le Danemark, la Finlande, la Norvège et les Pays-Bas occupent les cinq premières places, avec des scores de protection parmi les plus faibles — signe d’une résilience numérique élevée. À l’inverse, l’Ethiopie (102e), le Rwanda (106e), Nigeria (110e), la Tanzanie (108e) et l’Ouganda (107e) figurent parmi les pays les plus vulnérables.

Maurice, leader incontesté africain

Maurice se distingue comme le pays africain le mieux protégé, se classant au 22e rang mondial avec un score global de 1,8 point, très loin devant les États-Unis (91e, 3,81 points) et la France (45e, 2,27 points). Ce résultat s’explique par un faible taux de fraude (0,27 point), une économie saine (0,49) et une intervention gouvernementale efficace (0,52). Le statut de hub financier du pays incite les autorités à renforcer en permanence les dispositifs de cybersécurité.

Le Botswana (46e mondial, 2,29 points) et le Maroc (50e, 2,38 points) complètent le podium africain. Le Maroc, notamment, affiche un taux de fraude très bas (0,47 contre une moyenne mondiale de 2,07) et une économie relativement solide.

Derrière ce trio, on retrouve la Tunisie (67e), l’Afrique du Sud (74e), l’Égypte (79e), le Ghana (88e) et l’Algérie (90e). En bas du classement africain, le Nigeria, la Tanzanie, l’Ouganda, le Rwanda et l’Éthiopie figurent parmi les pays les plus exposés à la fraude numérique, avec des scores supérieurs à 4 points, bien au-dessus de la moyenne mondiale (2,79).

L’intelligence artificielle, nouvel outil des fraudeurs

L’étude de Sumsub souligne également la montée en puissance des outils d’intelligence artificielle utilisés par les cybercriminels. « Ce qui était autrefois une menace de niche est devenu monnaie courante », prévient Timothy Owens, expert en technologies et IA chez Statista, partenaire de l’étude. De ce fait, il appelle les États et les entreprises à renforcer la surveillance et la gouvernance numérique : « L’exposition à la fraude doit être traitée comme la disponibilité d’un système critique. »

Méthodologie : quatre piliers pour évaluer la résilience

L’indice repose sur quatre piliers pondérés : le taux de fraude (50 % du score global); l’accessibilité aux ressources numériques (20 %); l’intervention gouvernementale (20 %); et la santé économique (10 %). Les données proviennent de sources reconnues comme la Banque mondiale, Oxford Insights, Transparency International ou Statista.

Enfin, Sumsub affirme que la lutte contre la cyberfraude ne dépend pas de la géographie, mais de la qualité de la gouvernance et de la maturité technologique. « En rendant transparentes les tendances en matière de fraude, nous aidons les entreprises à renforcer leurs défenses sans exclure les personnes légitimes, pour un avenir numérique plus sûr et plus inclusif », souligne la plateforme.

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Révolution chinoise : une puce analogique qui enterre la Nvidia H100

Des chercheurs chinois affirment avoir mis au point une puce analogique aux performances vertigineuses, tout en surmontant les faiblesses qui avaient jusqu’ici relégué cette technologie au second plan. Une avancée majeure qui pourrait bien redéfinir le calcul informatique.

Alors que la planète entière se concentre sur les processeurs numériques les plus récents, une équipe de l’Université de Pékin a choisi de suivre une voie radicalement différente : ressusciter le calcul analogique.
Cette approche, héritée des tout premiers dispositifs de calcul, réalise ses opérations directement dans les circuits physiques, sans passer par la conversion binaire propre aux ordinateurs modernes.

 

Une puce qui surclasse les GPU de Nvidia

Publiés le 13 octobre dans la revue Nature Electronics, les résultats sont tout simplement impressionnants. En effet, lors de tests portant sur des problèmes complexes de communication sans fil — notamment l’inversion de matrices dans les systèmes MIMO massifs —, la puce aurait atteint la même précision que les processeurs numériques, tout en consommant cent fois moins d’énergie, rapporte le site lesnumeriques.com reprenant Nature Electronics.

Après optimisation, ses concepteurs annoncent même des performances jusqu’à mille fois supérieures à celles des GPU – pour Graphics Processing Unit – les plus puissants du marché, tels que le Nvidia H100 ou les modèles d’AMD, habituellement utilisés pour l’entraînement de modèles d’intelligence artificielle.

 

Une architecture inspirée de la physique

La clé de cette prouesse technologique réside dans une architecture fondée sur des cellules de mémoire résistive, capables de stocker et de traiter l’information en modulant leur résistance électrique.
Contrairement aux puces numériques qui traduisent chaque calcul en une suite de 0 et de 1, cette conception analogique chinoise manipule directement des courants électriques continus.

“Avec la croissance exponentielle des données à traiter, les ordinateurs numériques atteignent leurs limites, d’autant que la miniaturisation des composants devient de plus en plus complexe”, expliquent les chercheurs chinois.

La précision retrouvée de l’analogique

L’exploit majeur réside dans la résolution du talon d’Achille du calcul analogique : son manque de précision. Les ingénieurs auraient donc conçu deux circuits complémentaires :

  • le premier effectue un calcul rapide mais approximatif,
  • le second affine progressivement le résultat jusqu’à atteindre la précision souhaitée.

Cette approche hybride combine ainsi la vitesse de l’analogique avec la fiabilité du numérique.

Et ce n’est pas le seul avantage décisif : la puce peut être produite avec des procédés industriels standards, ce qui ouvre la porte à une production à grande échelle.

N’ayons pas peur des mots, par l’Empire du Milieu vient de frapper très fort, avec cette puce 1000× plus puissante que la Nvidia H100, et qui défie les lois du numérique.

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Le Conseil de sécurité de l’ONU valide le plan marocain d’autonomie du Sahara occidental

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté, vendredi 31 octobre, la résolution 2797 appuyant le plan marocain d’autonomie du Sahara occidental. Il le qualifie de solution la plus réaliste pour mettre fin au conflit opposant Rabat au Front Polisario.

Soutenu par 11 voix pour, aucune contre et 3 abstentions, le texte marque un tournant diplomatique : c’est la première fois que l’ONU appelle à des négociations « sur la base » du plan présenté par le Maroc en 2007.

La résolution 2797, proposée par les États-Unis, salue le soutien croissant de la communauté internationale à cette initiative, tout en rappelant le principe d’autodétermination du peuple sahraoui. Elle prolonge également d’un an le mandat de la Minurso, la mission onusienne déployée depuis 1991.

Les débats, comme on pourrait le deviner, ont été vifs : l’Algérie, soutien sans faille du Polisario, a refusé de participer au vote, dénonçant un texte « déséquilibré » et contraire à la doctrine onusienne de décolonisation. Le Front Polisario, pour sa part, maintient qu’un référendum d’autodétermination reste la seule voie légitime.

Le plan marocain prévoit une autonomie élargie sous souveraineté marocaine, avec un gouvernement et un Parlement régionaux. Plusieurs puissances occidentales – dont les États-Unis, la France, l’Espagne, l’Allemagne et le Royaume-Uni – ont déjà exprimé leur soutien à cette proposition.

Cette décision du Conseil de sécurité conforte la position du Maroc sur la scène internationale, tout en relançant les débats sur la viabilité politique et démocratique d’un modèle d’autonomie encore jugé flou par l’envoyé spécial de l’ONU, Staffan de Mistura.

Peut-on dire que, désormais, l’Algérie a perdu la bataille du Sahara occidental ? Cela semble être le cas. Donc, maintenant qu’elle cesse de faire le « deux poids, deux mesures », en s’attaquant uniquement à la France sur ce dossier. Car on n’a entendu aucune protestation des autorités algériennes lorsque les États-Unis ont apporté leur soutien au plan marocain.

Force est également de souligner que ni la Chine ni la Russie – membres du Conseil de sécurité – n’ont mis leur veto contre cette résolution.

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Avec 220 milliards de dollars, l’économie mobile redessine l’avenir de l’Afrique

Le secteur des technologies mobiles a généré 220 milliards de dollars, soit 7,7% du PIB africain en 2024, selon un rapport de la GSM Association (GSMA) publié à l’occasion du Mobile World Congress de Kigali.

Intitulée L’économie du mobile en Afrique 2025, l’étude décrit un secteur devenu un pilier de croissance et d’inclusion sur le continent.

D’ici 2030, la contribution de l’économie mobile pourrait atteindre 270 milliards de dollars, portée par l’expansion rapide de la 4G et de la 5G ainsi que par l’intégration de l’intelligence artificielle (IA). Cette dernière pourrait, selon le rapport de la GSMA, doubler le rythme de croissance économique de l’Afrique d’ici à 2035 en modernisant les modèles d’affaires, les services publics, l’éducation et la santé, comme le rapporte alyaoum24.com.

Véritable colonne vertébrale de l’économie africaine moderne, la connectivité mobile stimule l’innovation dans des secteurs aussi variés que l’agriculture, la logistique, la finance ou les soins de santé. Elle favorise également l’inclusion sociale et la création d’emplois, contribuant à une transformation structurelle du continent.

Au cœur de cette dynamique, il y a les plateformes de paiement mobile qui occupent une place centrale. En facilitant l’accès à des portefeuilles numériques, à l’épargne et au microcrédit, elles ont permis à des millions d’Africains non bancarisés d’intégrer l’économie formelle, ajoute la même source.

Mais au-delà des chiffres, le rapport souligne toutefois un défi majeur : convertir cette révolution technologique en développement durable et inclusif. L’alliance entre IA et connectivité généralisée est à même d’ouvrir une nouvelle ère économique, où innovation et inclusion progresseraient enfin de concert.

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Assurances : la FTUSA fait entrer le constat amiable dans l’ère numérique

La Fédération Tunisienne des Sociétés d’Assurances (FTUSA) a lancé officiellement “E-Constat FTUSA”, une application mobile permettant de remplacer le constat amiable papier lors des accidents de la route. Cette innovation vise à simplifier et accélérer les démarches de déclaration de sinistres pour les automobilistes tunisiens.

Grâce à cette solution numérique, les conducteurs peuvent désormais déclarer un accident directement depuis leur smartphone, transmettre les informations à leur compagnie d’assurance en temps réel, et recevoir un constat PDF sécurisé doté d’un QR code d’authenticité.

Après une simple inscription, l’utilisateur renseigne les informations relatives à son véhicule (numéro d’immatriculation, contrat, date du sinistre) et peut décrire les circonstances de l’accident à l’aide de plusieurs outils intégrés :

  • Géolocalisation automatique du lieu, de la date et de l’heure de l’incident (ou saisie manuelle) ;

  • Croquis interactif permettant de représenter véhicules, panneaux et trajectoires ;

  • QR code d’échange entre conducteurs pour faciliter la saisie d’un constat amiable partagé.

L’application couvre tous les types de sinistres – collision, bris de glace, incendie, vol, etc. – qu’un tiers soit impliqué ou non. En cas de désaccord entre conducteurs, chacun peut soumettre son propre croquis.

Une fois la déclaration validée, une confirmation est envoyée par e-mail et SMS, tandis que le titulaire du contrat d’assurance est automatiquement informé, même s’il n’a pas effectué la déclaration lui-même.

On aura compris, avec E-Constat FTUSA, la fédération ambitionne de moderniser le traitement des sinistres et de réduire les délais de gestion grâce à une transmission immédiate et sécurisée des données entre assurés et compagnies.

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Une instance pour garantir aux patients l’accès aux médicaments

Le ministre de la Santé, Mustafa Ferjani, a annoncé, vendredi 31 octobre, au lendemain de l’audience que lui a accordée le président de la République, le lancement d’une instance nationale chargée de garantir aux patients l’accès équitable aux médicaments dans toutes les spécialités médicales, en particulier pour les maladies graves.

 

Il a indiqué dans une déclaration aux médias, en marge de la deuxième journée du troisième Congrès national de l’Association tunisienne de pharmacologie (ATP) ayant pour thème « systèmes de prise en charge et remboursement des médicaments en Tunisie », que cette instance sera chargée d’élaborer des protocoles de traitement unifiés dans diverses spécialités médicales pour mettre à la disposition des patients des traitements efficaces, sans gaspiller l’argent public.

 

Le lancement de cette instance, explique le ministre, s’inscrit dans le droit fil de la politique du ministère de la Santé, qui vise à renforcer la gouvernance et la rationalisation des médicaments en Tunisie et à fournir les médicaments modernes aux patients, et ce, en collaboration avec les structures médicales et sanitaires.

 

Le lancement de cette instance s’inscrit dans le droit fil de la politique du ministère de la Santé, qui vise à renforcer la gouvernance et la rationalisation des médicaments en Tunisie et à fournir les médicaments modernes aux patients.

 

Dans ce contexte, Ferjani a précisé que le ministère se penche actuellement sur l’élaboration d’une loi régissant le secteur des compléments alimentaires, tant en matière d’utilisation que de promotion, en vue de réglementer ce secteur non organisé.

 

Par ailleurs, il a souligné l’importance de ce congrès qui a réuni un nombre d’intervenants dans le secteur de la santé en Tunisie, tels que les médecins spécialistes, les pharmaciens, les fabricants de médicaments et les structures de santé en vue d’aboutir à un ensemble de recommandations en matière d’organisation du secteur des médicaments en Tunisie.

 

De son côté, le président de l’Association tunisienne de pharmacologie, Dr Riadh Daghfous, a affirmé que la Tunisie s’emploie à fournir tous les médicaments aux patients en assurant le remboursement des frais, « néanmoins leur coût élevé est un obstacle majeur à l’accès aux traitements », selon ses propos.

 

« En raison des faibles ressources de l’État, il est nécessaire de rationaliser l’utilisation des médicaments modernes et coûteux », a-t-il relevé, soulignant la nécessité de former des médecins spécialistes dans le domaine des sciences pharmaceutiques en vue d’évaluer la compatibilité du profil génétique des patients avec les différents types de médicaments.

 

En raison des faibles ressources de l’État, il est nécessaire de rationaliser l’utilisation des médicaments modernes et coûteux…

 

Pour sa part, le professeur en pharmacologie Anis Glouz a indiqué que le système de santé en Tunisie doit faire prévaloir l’intérêt supérieur du patient, afin qu’il bénéficie d’un traitement de qualité, tant au niveau du diagnostic que de la prescription des médicaments.

 

Il a précisé que la Tunisie dispose de compétences scientifiques aptes à effectuer des recherches sur tous les médicaments disponibles sur le marché national et international et à en sélectionner les plus efficaces, en vue de préserver les équilibres financiers.

 

À noter que le troisième Congrès national de l’Association tunisienne de pharmacologie, dont les travaux se sont ouverts hier jeudi, a comporté une première journée de formation destinée aux médecins spécialistes et aux pharmaciens dans le secteur des sciences pharmaceutiques.

 

La deuxième journée a été consacrée aux conférences scientifiques, aux débats et ateliers sur les sciences pharmaceutiques et les systèmes de prise en charge avec la participation de spécialistes de Tunisie et de pays étrangers.

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La BCE garde le cap : stabilité des taux et économie résistante

La Banque centrale européenne (BCE) a décidé jeudi de conserver ses taux directeurs à leurs niveaux actuels, confirmant sa troisième pause consécutive dans son cycle d’assouplissement monétaire. L’institution estime que l’économie de la zone euro reste robuste et que l’inflation se maintient proche de son objectif de 2 %.

La Banque centrale européenne a annoncé jeudi 30 octobre le maintien de ses taux directeurs inchangés, le taux de dépôt demeurant à 2,0 % et celui du refinancement à 2,15 %, une décision conforme aux attentes des marchés, rapporte BBC. Cette stabilité marque la troisième pause consécutive de la BCE après celles de juillet et septembre; alors que les investisseurs misent encore sur une possible dernière baisse dans les mois à venir.

Dans un communiqué, la BCE affirme se trouver dans une « bonne position » : l’inflation, mesurée à 2,2 % sur un an, reste proche de la cible fixée à 2 %, tandis que la croissance économique du bloc monétaire continue de se maintenir à un niveau jugé satisfaisant, ajoute la même source.

L’institution basée à Francfort souligne toutefois que sa politique monétaire reste adaptée pour faire face à d’éventuels chocs inflationnistes et réaffirme sa volonté de s’appuyer sur les données économiques pour orienter ses prochaines décisions, sans engagement préalable.

« L’inflation reste proche de l’objectif à moyen terme de 2 % et l’économie a continué de croître malgré un environnement mondial difficile », indique la BCE dans son communiqué.

Les récents chiffres publiés par Eurostat confirment une croissance du PIB plus forte qu’attendu au troisième trimestre, réduisant la pression sur la BCE pour une nouvelle baisse de taux. Malgré les tensions commerciales et les droits de douane américains, la résilience économique de la zone euro semble convaincre Francfort de maintenir le cap actuel.

Enfin, un sondage Reuters révèle qu’une majorité d’économistes anticipent une stabilité des taux au moins jusqu’à la fin de 2026. Les marchés européens ont peu réagi à la décision, jugée largement anticipée.

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La 4ème édition du « Tunisian Freelances Day » s’est tenue sur le travail indépendant et l’autoentrepreneuriat 

La quatrième édition de « Tunisian Freelances Day » (TFD), événement national dédié aux travailleurs indépendants dans les secteurs créatifs et numériques, a été organisée mercredi 29 octobre à Tunis, à l’initiative du réseau des travailleurs indépendants dans les secteurs créatifs « Prod it », sous la tutelle du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle et en partenariat avec les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Culture.

Cette édition a réuni des centaines de jeunes créateurs de contenu, d’ingénieurs et de développeurs de logiciels, de producteurs de podcasts, d’artistes en intelligence artificielle, de graphistes et de producteurs de musique, ainsi que des responsables des ministères participants.

Selon le fondateur du réseau « Prod it », Ahmed Hermassi, cette manifestation vise à favoriser le dialogue entre les structures publiques et les travailleurs indépendants dans les domaines créatifs afin de les intégrer dans l’économie formelle, de leur fournir les conditions de travail décent et la couverture sociale.

Il a précisé que la plupart des travailleurs indépendants exercent sur des plateformes numériques non réglementées. « Ils ne bénéficient pas de droits ni de protection sociale mise à part les problèmes fiscaux et de vol de propriété intellectuelle ».

Ahmed Hermassi a souligné que cette rencontre offre aux travailleurs indépendants l’opportunité de faire connaitre leurs activités et de faire part de leurs doléances directement devant les représentants de l’état, en vue d’une meilleure protection juridique.

Le secteur créatif compte environ 120 000 jeunes, qui est principalement leur source de revenu, selon une étude élaborée par le ministère de l’Enseignement supérieur, rappelle-t-il, ajoutant que le choix de cette activité est du à « la révolution numérique et à l’émergence de l’intelligence artificielle qui ont changé les modes de production et de travail dans le monde ».

De son côté, le responsable du projet « auto-entrepreneur » au ministère de l’Emploi, Mohamed Kéfi Rahmani, a déclaré que ce régime constitue « l’un des principaux mécanismes juridiques permettant de réglementer l’activité des travailleurs indépendants », rapporte la TAP.

Il a précisé que décret-loi  sur « l’auto-entrepreneur » publié en 2020 et mis en oeuvre par la loi de finances de 2023, est destiné aux personnes travaillant à titre individuel, soumis à un régime fiscal forfaitaire, dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas 75 000 dinars.

Rahmani a affirmé que la loi de finances de 2025 a élargi la liste des activités couvertes par ce régime pour inclure les journalistes et les travailleurs dans les domaines numériques et créatifs, en attendant la publication d’un décret fixant de manière précise, la liste des activités concernées.

Le responsable du projet a indiqué qu’environ 5 000 personnes ont adhéré, jusqu’à présent au régime d’auto-entrepreneur, notant que le ministère prévoit atteindre un objectif de 20 000 adhérents.

Il a mentionné que 85% des adhérents sont originaires de Tunis, Sousse, Sfax et Monastir, alors que l’adhésion est faible dans les régions de l’ouest, qui connaissent une prédominance du travail non organisé.

Pour sa part, la directrice générale du Centre international de Tunis pour l’économie culturelle numérique, Saloua Abdelkhalek, a déclaré que « le travail indépendant n’est plus considéré comme un emploi, mais une culture à part entière et une nouvelle méthode de réflexion et de production ».

Elle a affirmé qu’une étude, élaborée par le ministère des affaires culturelles a dévoilé que les travailleurs indépendants représentent plus de 50% de l’ensemble des intervenants dans le domaine culturel.

Au cours de cette rencontre, des séances-débats et discussions ont été organisées entre les travailleurs indépendants et les représentants des ministères qui portent essentiellement sur les difficultés rencontrées par les travailleurs indépendants en matière de couverture sanitaire et sociale.

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