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Cryptomonnaies : Ethereum perd 10 % de sa valeur suite à une cyberattaque massive

L’Ether, la deuxième cryptomonnaie en termes de capitalisation boursière, a connu lundi 3 novembre une forte baisse, allant jusqu’à 10 %. Et ce, suite à une cyberattaque massive ciblant un protocole de finance décentralisée sur le réseau Ethereum.

Cette situation fait suite à l’annonce du piratage du protocole de finance décentralisée « Balancer », avec des pertes potentiellement supérieures à 100 millions de dollars. Ce qui a suscité des inquiétudes chez les investisseurs et remis sur le devant de la scène les risques de sécurité dans le secteur des crypto-actifs.

Le Bitcoin a chuté, lui, de plus de 2 % ce matin pour s’échanger autour de 104 000 dollars.

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Europe-Afrique francophone : état des lieux et attentes en cybersécurité des PME

Le dernier rapport de Kaspersky intitulé « Cybersécurité des PME : comprendre les failles, combler les manques, identifier l’essentiel » révèle que 26 % des responsables informatiques européens déclarent que les cadres exécutifs de leur entreprise ne saisissent pas le réel intérêt commercial de la cybersécurité. Cette divergence souligne une fracture structurelle entre les priorités affichées lors des conseils d’administration et la réalité des besoins en matière de dispositifs de cybersécurité.

Dans les équipes de sécurité des entreprises européennes, la pression opérationnelle est omniprésente et toutes les personnes en charge doivent mettre les bouchées doubles. En effet, pour près d’un tiers (31 %) des responsables informatiques, le suivi des menaces potentielles est un travail à plein temps.

De plus, ils sont un sur cinq (20 %) à se sentir submergés par le nombre d’alertes, peinant à faire le distinguo entre les incidents critiques et les signaux parasites. Pour ne rien arranger, 18 % des répondants déclarent passer plus de temps à résoudre des problèmes liés à des outils défectueux; plutôt qu’à se défendre contre des menaces réelles et à lutter contre les cyberattaques.

 

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Le constat est clair : les efforts déployés sont importants, mais leur impact reste limité. Autre ombre au tableau, 18 % des responsables interrogés trouvent que les solutions de sécurité ralentissent les flux de travail ou la production. D’ailleurs, ces obstacles opérationnels se traduisent déjà par des atteintes aux activités commerciales.

Lutte contre les cybermenaces, lutte pour se faire entendre : même combat ?

Les menaces qui ciblent les entreprises sont protéiformes, Dans les entreprises européennes, les portes dérobées (24 %), les chevaux de Troie (17 %) et les downloader « not-a-virus » (16 %) sont les plus répandus. Elles sont également de plus en plus régulières et de plus en plus massives.

A titre d’exemple, en septembre, la cyberattaque qu’a subi Jaguar Land Rover a contraint l’entreprise à mettre en pause ses activités pendant près d’un mois, équivalent à une perte d’environ 57 millions d’euros par semaine.

Les chiffres alarment et pourtant, les lacunes des cadres dirigeants en matière de prise de décision liées à la défense augmentent l’exposition des entreprises et de leurs actifs. En effet, plus d’un quart (26 %) des responsables informatiques interrogés affirment que leurs homologues du comité de direction ne comprennent pas pleinement la dimension stratégique de la cybersécurité, freinant les initiatives visant à améliorer les dispositifs de défense. 21 % d’entre eux s’inquiètent de la pénurie de spécialistes qualifiés, conduisant la plupart des PME à s’appuyer sur leurs équipes IT généralistes (35 %) ou sur des experts en cybersécurité intégrés à ces équipes (25 %). Seules 29 % des entreprises sondées disposent d’une équipe dédiée à la cybersécurité. Et à peine 7 % confient cette mission à des partenaires externes directement impliqués dans la conception et la gestion de leur sécurité.

Paradoxalement, en interne, la satisfaction est élevée :

  • 76 % se disent satisfaits des experts cybersécurité intégrés;
  • 72 % de leurs départements IT dans leur ensemble;
  • Et 81 % de leurs équipes de cybersécurité internes, signe d’un écart de perception entre la performance perçue et l’exposition réelle aux risques.

Afrique du Nord, Centrale et de l’Ouest : état des lieux et organisation

Au-delà de l’Europe, l’étude met en lumière des tendances marquées dans plusieurs pays d’Afrique francophone. Le manque de sensibilisation à la cybersécurité parmi les dirigeants apparaît le plus fortement en Tunisie, où 47 % des décideurs sont jugés insuffisamment sensibilisés; contre 28 % dans l’ensemble de la région.

Le Cameroun se distingue par le plus grand manque de personnel qualifié, avec 33 % des répondants qui pointent cette pénurie, contre 24 % en moyenne.

Le Sénégal signale la plus forte exposition à un flot d’alertes de sécurité, à 30 % contre 23 % dans l’ensemble. Tandis que la Tunisie est aussi le pays où l’absence d’une plateforme fiable et abordable est la plus souvent citée, à 32 % contre 24 % en moyenne.

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Les attentes en matière d’accompagnement varient sensiblement selon les marchés. Les formations de sensibilisation durables et à long terme trouvent le plus d’écho au Maroc, citées par 33 % des répondants contre 26 % en moyenne.

Dans le même temps, 30 % des PME marocaines souhaitent que leur partenaire idéal agisse comme une équipe d’experts externes disponible à toute heure. Au Cameroun, la responsabilité de la cybersécurité revient le plus souvent à l’équipe informatique générale, pour 45 % des entreprises contre 37 % en moyenne. Alors qu’en Tunisie, les organisations sont plus susceptibles de disposer d’une équipe dédiée à la cybersécurité, à 42 % contre 30 % en moyenne.

En Côte d’Ivoire, 35 % des PME s’appuient sur des équipes internes et 20 % sur des partenaires externes, un taux plus de deux fois supérieur à la moyenne régionale de 9 %.

Ce que les PME attendent de leur partenaire

Les critères de choix d’un partenaire de confiance reflètent également des priorités locales. Au Cameroun, 43 % des PME attendent avant tout l’élaboration d’une stratégie à long terme et sur mesure, contre 36 % en moyenne, et 45 % valorisent la mise en place d’une sécurité de fond qui ne ralentit pas l’activité, contre 32 % en moyenne.

Au Sénégal, les outils automatisés capables de répondre instantanément aux incidents sont jugés essentiels par 45 % des répondants, contre 26 % en moyenne, alors que la formation arrive en dernier, à 15 % contre 26 % en moyenne.

Le recours à une équipe d’experts externes disponible en continu séduit 40 % des PME en Côte d’Ivoire et 30 % au Maroc, pour une moyenne régionale de 24 %.

En Tunisie, les interventions directes lors d’incidents sont davantage valorisées, à 30 % contre 25 % en moyenne.

Les explications en langage clair résonnent particulièrement au Cameroun, à 27 % contre 19 % en moyenne.

Enfin, le Sénégal à 30 % et la Tunisie à 28 % recherchent plus souvent un conseiller ou un partenaire de confiance, contre 19 % en moyenne. Le Sénégal affichant aussi une préférence plus marquée pour un spécialiste externe opérant comme une ressource interne, à 25 % contre 15 % en moyenne.

Ces résultats confirment qu’une approche unique ne suffit pas. Les PME d’Afrique du Nord, centrale et de l’Ouest expriment des attentes précises en matière de compétences, de disponibilité, d’automatisation et de pédagogie. L’accompagnement doit donc s’adapter à chaque contexte national pour réduire l’exposition aux risques tout en protégeant la continuité d’activité.

« Ce qui frappe, ce n’est pas le manque d’outils, mais le manque de cohérence. Les signaux d’alerte arrivent plus vite que les décisions ne sont prises… », commente Tony Audoin, Head of Channel de Kaspersky France.

Le rapport « Cybersécurité des PME : comprendre les failles, combler les manques, identifier l’essentiel » est disponible en intégralité ici.

Avec communiqué

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Cybersécurité en Tunisie : Plus de 57.000 attaques recensées au premier semestre 2025

Le spécialiste international en cybersécurité, Ali Laaribi, a tiré la sonnette d’alarme sur la recrudescence des attaques informatiques visant la Tunisie et sur les défis persistants que pose la sécurité numérique à l’échelle nationale.

Selon les données de l’Agence nationale de la sécurité informatique (ANSI), la Tunisie a enregistré 57.430 attaques cybernétiques durant les six premiers mois de 2025. Ce chiffre, confirmé par Ali Laaribi, témoigne d’une intensification préoccupante des menaces visant aussi bien les institutions publiques que les entreprises privées.

Le spécialiste a rappelé qu’en 2023, le pays avait déjà subi près de 150.000 attaques, soulignant la vulnérabilité croissante des infrastructures critiques telles que les réseaux d’électricité, d’eau et de télécommunications.

Un déficit mondial de compétences

Laaribi a également mis en exergue la pénurie de ressources humaines qualifiées dans le domaine de la cybersécurité, évoquant un déficit mondial estimé à 3,5 millions d’experts selon un rapport international couvrant l’année 2023.

« Les mêmes défis se posent en Tunisie, où le manque de spécialistes freine la mise en œuvre d’une stratégie efficace de protection numérique », a-t-il affirmé dans une déclaration à Mosaïque FM.

L’urgence d’une stratégie nationale claire

Le chercheur a insisté sur la nécessité de mettre à jour la législation relative à la sécurité numérique et d’intégrer la cybersécurité dans les politiques d’importation et d’acquisition de matériel technologique.

Il a également appelé à réaliser un inventaire complet des installations stratégiques du pays et à renforcer leur protection, estimant que toute attaque contre ces infrastructures « représente une menace directe pour la sécurité nationale et la vie des citoyens ».

D’ici 2030, le nombre d’appareils connectés à Internet dans le monde pourrait atteindre 32 milliards, selon Laaribi – un contexte technologique qui multipliera mécaniquement les risques d’intrusion et d’espionnage.

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Cyberattaque en Europe : Retards et annulations de vols à Bruxelles, Berlin et Londres

Une cyberattaque ciblant un prestataire de systèmes d’enregistrement et d’embarquement a provoqué, samedi 20 septembre, d’importantes perturbations dans plusieurs grands aéroports européens. Bruxelles, Berlin et Londres-Heathrow ont signalé des retards et des annulations, alors que des dizaines de milliers de passagers étaient attendus.

Des systèmes paralysés et un retour au manuel

Selon Brussels Airport, l’attaque a rendu inopérants les systèmes automatisés, contraignant les équipes à recourir à des procédures manuelles. « Cette situation a un impact important sur le programme des vols », a indiqué l’opérateur dans un communiqué, précisant que plusieurs retards et annulations étaient inévitables.

Bruxelles en première ligne

Au moins neuf vols ont été annulés dans la capitale belge, où environ 35.000 passagers étaient attendus dans la journée, d’après la RTBF. Berlin et Londres-Heathrow font état de difficultés similaires avec des enregistrements sensiblement ralentis.

L’aéroport londonien d’Heathrow avait déjà connu une panne majeure en mars dernier, liée à un incendie dans un poste électrique, qui avait eu des répercussions à l’échelle mondiale. Cette nouvelle cyberattaque souligne la vulnérabilité persistante des infrastructures aériennes face aux menaces numériques.

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