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« L’Étranger » de François Ozon à l’IFT ce vendredi 7 novembre

L’Institut français de Tunisie (IFT) invite les cinéphiles à une soirée de projection du film « L’Étranger » de François Ozon.

La soirée est prévue pour ce vendredi 7 novembre 2025 à 18h à l’Auditorium de l’IFT et les billets (Tarif : 6 DT) sont en vente à l’accueil de l’Institut ou en ligne sur son site web

—- Résumé —-

Alger, 1938. Meursault, un jeune homme d’une trentaine d’années, modeste employé, enterre sa mère sans manifester la moindre émotion.
Le lendemain, il entame une liaison avec Marie, une collègue de bureau. Puis il reprend sa vie de tous les jours.
Mais son voisin, Raymond Sintès vient perturber son quotidien en l’entraînant dans des histoires louches jusqu’à un drame sur une plage, sous un soleil de plomb…

Bande-annonce :

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Tunisie : Les transferts des TRE devraient franchir les 7900 MD en 2026

Les transferts de fonds des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) devraient progresser de 6,4% en 2026 pour atteindre près de 7900 millions de dinars. Un montant record qui illustre le rôle central de la diaspora dans le financement de l’économie, mais qui interroge encore sur son orientation vers l’investissement productif.

Les prévisions présentées mercredi par Lotfi Fradi, chef de cabinet du ministre de l’Économie et de la Planification, lors d’un atelier régional à Tunis, confirment une tendance haussière. Pour 2025 déjà, les transferts sont attendus à 7600 MD, soit une progression de 8,3% par rapport à l’année précédente.

Dans une déclaration relayée par l’agence TAP, Lotfi Fradi a estimé que :

« Ce montant est important car il permettra au pays de faire face aux pressions relatives à la mobilisation des ressources de financement extérieur, toutefois, rapportés au PIB, ces flux n’ont pas évolué de manière adéquate. Il faut mieux sensibiliser la diaspora à l’investissement productif et à développer les incitations fiscales ».

Un levier encore sous-exploité

Aujourd’hui, une grande partie de ces transferts est consacrée à des usages traditionnels comme l’achat de logements ou de voitures pour les familles restées en Tunisie. Mais selon Fradi :

« La diaspora tunisienne est capable de lancer des projets d’investissement dans leurs régions et de devenir la locomotive de développement pour l’ensemble du pays ».

Le responsable a ainsi plaidé pour la création de fonds dédiés et pour un meilleur accès des expatriés aux emprunts extérieurs.

De son côté, Adam Elhiraika, directeur du bureau sous-régional pour l’Afrique du Nord de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), a rappelé le lancement en 2024 d’un programme reliant migration et développement dans six pays, dont la Tunisie.

Ce programme vise à exploiter les transferts de fonds comme moteur du développement durable, via une approche Sud-Sud fondée sur l’échange d’expériences. « La reconnaissance officielle des transferts comme source alternative de financement ouvre la voie à leur mobilisation stratégique », a-t-il expliqué, ajoutant que des réformes politiques sont en préparation pour intégrer ces flux dans le Plan national de développement 2026-2030.

Pourquoi une hausse attendue en 2026 ?

Plusieurs facteurs expliquent la progression anticipée :

  • Le poids démographique d’une diaspora de plus en plus nombreuse et active en Europe et ailleurs.
  • Le soutien accru aux familles, dans un contexte économique national difficile marqué par la rareté des financements extérieurs.
  • Les politiques d’incitation, telles que les allègements fiscaux, les fonds dédiés et l’accès facilité aux emprunts.
  • La valorisation institutionnelle, qui place désormais ces transferts au cœur de la stratégie nationale de développement.

Reste une interrogation majeure : ces flux financiers, essentiels à la stabilité économique, parviendront-ils à se transformer en véritables leviers d’investissement productif, capables de générer croissance et emploi dans les régions intérieures ?

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Études à l’étranger : La BCT augmente les plafonds des transferts en devises

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a publié vendredi une nouvelle circulaire révisant les plafonds et modalités des transferts en devises pour les études et stages à l’étranger, visant à faciliter la mobilité des étudiants tunisiens.

Hausse des plafonds pour frais d’études et de séjour

Selon la nouvelle circulaire les frais d’installation passent de 4000 à 6000 dinars par année universitaire ou scolaire.

Les frais de séjour sont désormais fixés à 4000 dinars par mois, contre 3000 dinars auparavant.

Une nouveauté importante concerne les stages académiques à l’étranger, qui peuvent désormais bénéficier des transferts en devises pour frais d’études et de séjour, alors qu’ils nécessitaient auparavant des autorisations spéciales.

Modes de transfert et garanties

Les étudiants pourront effectuer leurs transferts via virements, chèques ou cartes de paiement internationales nominatives, dédiées aux allocations d’installation et de séjour.

La circulaire introduit également des garanties nouvelles :

  • Dossier simplifié avec possibilité de documents provisoires en l’absence du certificat d’inscription, régularisation obligatoire sous trois mois.
  • En cas de refus de visa ou d’abandon des études, les fonds transférés doivent être récupérés en 15 jours et rétrocédés en dinars dans un délai de 60 jours.

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Diaspora : L’énigme des 2% agricoles en Tunisie !

La diaspora tunisienne est une force économique colossale pour la Tunisie. Avec des transferts dépassant les 8,5 milliards de dinars en 2024, et déjà 4,35 milliards de dinars à mi-2025, les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) sont la première source de devises du pays, surpassant même le tourisme !

Pourtant, malgré cette manne financière et des aides gouvernementales massives, une question brûle les lèvres : pourquoi une si faible part de cet argent va-t-elle vers l’investissement productif, et notamment l’agriculture ?

La Majorité des Fonds : Dépenses Courantes, Non l’Investissement

En réalité, une faible proportion des fonds envoyés par les TRE est dirigée vers l’investissement direct. La majorité sert à soutenir les familles et couvrir les dépenses courantes.

Et dans le secteur stratégique de l’agriculture, le constat est encore plus frappant : seulement 2% des investissements agricoles privés en Tunisie proviennent de notre diaspora ! Une proportion jugée « modeste » par l’APIA (Agence de Promotion des Investissements Agricoles).

Des Aides Massives… Souvent Méconnues ?

Ce chiffre étonne d’autant plus que la Tunisie a mis en place un dispositif d’incitations très généreux pour les investisseurs agricoles, notamment ceux de la diaspora. Rim Heddaoui, Ingénieure Générale à l’APIA, a détaillé ces dispositifs lors de la Conférence Régionale des Gouvernorats du Grand Tunis (« Moderniser les visions pour un avenir prometteur »), organisée le lundi 28 juillet 2025. Cette initiative de l’APIA visait justement à rapprocher ses services des TRE et à les encourager à investir dans le secteur agricole.

Parmi les incitations majeures, on retrouve :

  • Jusqu’à 60% de subventions directes : Oui, l’État peut couvrir une grande partie du coût de votre projet agricole !
  • Fiscalité attractive : Exonération d’impôts pendant 10 ans pour les projets agricoles.
  • Importations sans frais : Équipements agricoles (tracteurs, camions récents, moissonneuses-batteuses) exemptés de taxes à l’importation.
  • Soutien à l’emploi : Prise en charge des cotisations sociales et des salaires dans certains cas.
  • Aide à l’innovation : Subventions pour les technologies modernes et l’agriculture durable (bio, adaptation climatique).
  • Accompagnement personnalisé : L’APIA offre conseil, aide au montage de dossier et services en ligne via un e-mail dédié (TRE.APIA@apia.com.tn).

Services vs. Production : Le Choix des TRE

Étonnamment, quand les TRE investissent dans l’agriculture, 80% de leurs projets sont liés aux services (importation de machines, par exemple). Seuls 20% vont vers la production directe (cultures, élevage, pêche).

Le Grand Pourquoi : Un Potentiel Inexploité

Face à tant d’avantages, pourquoi les TRE investissent-ils si peu dans l’agriculture productive ? Le mystère demeure. Est-ce un manque d’information sur ces dispositifs ? Des craintes liées à la bureaucratie, malgré la digitalisation ? Un manque de confiance global dans le climat des affaires, poussant à privilégier l’investissement immobilier, souvent jugé moins risqué et plus tangible que les projets agricoles ?

Le paradoxe est là : des milliards envoyés, des incitations record, mais un investissement productif agricole de la diaspora qui ne décolle pas. Un immense potentiel attend d’être libéré pour la Tunisie.

Lire aussi:

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Diaspora tunisienne : un potentiel économique encore sous-exploité


Lors du Tunisia Global Forum, Fethi Zouhair Nouri plaide pour une meilleure intégration des Tunisiens de l’étranger dans le développement national.

Intervenant mardi 22 juillet 2025 lors de la 2ᵉ édition du Tunisia Global Forum (TGF), organisée par l’Association des Tunisiens des Grandes Écoles (ATUGE), le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, a estimé que la diaspora tunisienne demeure un « gisement inexploité », malgré sa contribution déjà notable à l’économie nationale.

Il a souligné que les 1,8 million de Tunisiens établis à l’étranger, notamment en Europe et dans les pays du Golfe, représentent une source stratégique de devises, avec des transferts représentant 30 % des réserves de change en 2024 (environ 6,5 % du PIB).

Rappelons qu’au 30 juin 2025, les revenus du travail cumulés (transferts des Tunisiens résidant à l’étranger) ont atteint 4,03 milliards de dinars, enregistrant une hausse de 8,3% par rapport à la même période de 2024.

Nouri a appelé à transformer ce capital humain en actif financier, notamment à travers de nouveaux mécanismes d’investissement comme les « diaspora bonds », des produits d’épargne dédiés et une intégration accrue de la diaspora dans les politiques publiques économiques.

Il a également annoncé le lancement prochain de deux plateformes numériques :

  • « EXOP » pour la gestion en ligne des requêtes adressées à la BCT ;
  • une nouvelle version de la plateforme Fichinvest, dédiée aux investissements en devises des non-résidents.

De son côté, le président de l’ATUGE, Amine Aloulou, a rappelé que le forum s’inscrit dans le cadre du « Mois de la Diaspora », du 15 juillet au 15 août 2025.

Il a présenté la tournée nationale prévue à Sfax, Siliana, Hammamet, Sousse, Le Kef, Djerba et Béja, dont l’objectif est de reconnecter les talents de la diaspora avec les dynamiques régionales, en mettant en lumière des projets locaux innovants et des opportunités d’investissement.

Il a néanmoins alerté sur les obstacles persistants auxquels sont confrontés les Tunisiens de l’étranger : manque d’information, complexité des services administratifs, freins bancaires ou encore faible attractivité du transport aérien. Il plaide pour des réformes structurelles en matière d’environnement des affaires.

La diaspora tunisienne contribue au financement de l’économie à travers :

  • Les transferts de fonds, qui stabilisent la balance des paiements.
  • Des investissements directs, notamment dans l’immobilier.
  • Une contribution fiscale directe estimée à 2 % des recettes de l’État.
    Mais cette force reste encore marginalement impliquée dans la définition des politiques de développement, et son potentiel entrepreneurial et financier est largement sous-utilisé.

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Tunisie : Quand l’euro devient la langue du marché immobilier !

Les prix des biens immobiliers affichés en euros, même sur les groupes Facebook tunisiens ? Ce n’est pas une coïncidence. De plus en plus, le secteur immobilier tunisien cible ouvertement la diaspora, devenue un levier crucial pour dynamiser un marché en perte de vitesse et assoiffé de devises.

Sur Facebook et sur des plateformes comme Tayara ou Mubawab, les annonces immobilières affichent de plus en plus les prix en euros. Cette pratique, autrefois marginale, est devenue monnaie courante. Pourquoi ? Parce qu’elle s’adresse directement à une clientèle bien identifiée : les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE), disposant de revenus en devise et à la recherche d’investissements sûrs dans leur pays d’origine.

Selon la Banque Centrale de Tunisie, les transferts d’argent des TRE ont atteint près de 7 milliards de dinars en 2023, soit une part essentielle des ressources en devises du pays. Une manne qui attire naturellement les promoteurs immobiliers, d’autant plus que les acquisitions immobilières par des non-résidents permettent une entrée directe de devises dans le circuit économique formel.

Un marché façonné par l’expatriation

En plus d’injecter des fonds, la diaspora investit massivement dans l’immobilier. Selon les estimations officielles, plus de la moitié des TRE auraient déjà investi dans un bien immobilier en Tunisie. Et les zones les plus prisées sont sans surprise les régions balnéaires : La Marsa, Hammamet, Sousse, mais aussi des zones en périphérie de Tunis comme Ariana et El Menzah.

Le profil type ? Un binational vivant en France, en Allemagne ou au Canada, qui cherche soit une résidence secondaire pour ses vacances, soit un investissement locatif avec rentabilité en dinar… mais payé en euros. L’État tunisien a clairement misé sur cette diaspora pour relancer l’économie. Pour un TRE, acheter un bien en Tunisie, c’est bénéficier d’un taux d’enregistrement symbolique de 1 % (contre jusqu’à 6 ou 7 % pour un résident), à condition de payer en devise et d’avoir résidé à l’étranger depuis plus de deux ans.

Résultat : le marché immobilier tunisien se structure de plus en plus autour de cette clientèle externe. Des banques proposent même des produits ciblés : prêts en devises, comptes en dinars convertibles, offres immobilières packagées. De quoi renforcer encore l’attractivité du secteur pour les Tunisiens de l’étranger.

Si certains vendeurs de biens immobiliers exigent même un paiement en devises, l’option reste hors de portée pour la majorité des Tunisiens, tant qu’ils ne sont pas en possession de comptes en devises, comme nous a expliqué un agent immobilier. « Le vendeur du bien recevra son argent en dinar tunisien après conversion par le système bancaire », a–t-il insisté.

Une double réalité sociale

Mais cette ruée vers la diaspora a aussi un revers. Pour les Tunisiens vivant en Tunisie et payés en dinars, accéder à la propriété devient de plus en plus difficile. Le décalage des prix — boostés artificiellement par la référence à l’euro — contribue à exclure une partie importante de la classe moyenne tunisienne du marché immobilier.

Certains y voient une forme de gentrification « en devise étrangère » de l’immobilier tunisien. D’autres estiment que cette ouverture est salutaire pour une économie en difficulté, à condition que les recettes soient réinjectées dans le développement local.

Lire aussi : Vacances en Tunisie : Le soleil, la famille… et un bien immobilier ?

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